Nom et Prénom : Murdock, un nom dont il est fier, cela ne fait aucun doute. Il entend le porter la tête haute jusqu'à la fin de ses jours. Son prénom, Matthew, lui convient très bien bien qu'il arrive très souvent qu'on le surnomme Matt. Mattie, par contre, est à proscrire. Vraiment. Sauf pour Foggy, il a le droit de l'utiliser lui. Alias : On l'a longtemps surnommé le Diable de Hell's Kitchen et il a fait avec. Aujourd'hui, c'est surtout Daredevil qu'on entend quand on parle de lui bien que certains le considèrent toujours comme le Diable incarné. Âge : 30 ans, c'est relativement jeune mais son âme et son cœur sont tous deux bien plus vieux que cela. Lieu de naissance & nationalité : Matthew est américain. Il est né à New-York, dans les entrailles de Hell's Kitchen. Métier : Avocat, il combat ainsi le mal à sa façon le jour, autant que possible en tout cas. Statut civil : Célibataire, non pas que personne n'ait jamais su éveiller ce genre de sentiments en lui mais il se refuse à se lier à quelqu'un de façon sérieuse. Il a quelques aventures mais pour le moment, cela s'arrête là. Orientation sexuelle : Il est hétérosexuel et n'a jamais ressenti la moindre attirance envers les hommes. Particularités :‡ Il est aveugle depuis qu'il a 8 ans ‡ Il a développé ses autres sens au point qu'il a fini par développer une sorte de sixième sens ‡ Il excelle dans le combat au corps à corps ‡ Il porte toujours en public des lunettes aux verres rouge foncé pour éviter de mettre ses interlocuteurs mal à l'aise à cause de sa cécité ‡ Il ne se sépare jamais de sa canne d'aveugle (bien qu'au fond il n'en ait pas besoin) ‡ Il est avocat, oui, mais s'évertue à ne défendre que les innocents ‡ Il ne porte jamais de vêtements voyants ‡ Il est souvent amoché si bien que tout le monde le considère comme un homme très maladroit ‡ Il possède en lui une part d'ombre qu'il combat au quotidien de peur qu'elle ne prenne pleinement possession de lui. Affiliation : Il n'appartient à aucun groupe. Il agit seul et vu ses méthodes, il se voit mal intégrer le moindre groupe, ne se considérant pas comme un "héros".

Avez-vous peur des Mutants ?  Pourquoi aurais-je peur d'eux ? Parce qu'ils plus forts ? Parce qu'ils sont différents ? Non. Je n'ai pas peur d'eux, aucunement. Bien sûr, je ne suis pas inconscient, je réalise que certains d'entre eux sont particulièrement dangereux et que parmi ceux qui sont dangereux, il en existe qui veulent utiliser leur pouvoir pour faire le mal autour d'eux, ils le font déjà mais cela n'éveille pas en moi une haine ou une peur à l'égard des mutants : pourquoi condamner des êtres dont la réputation est salie par une minorité ? Certains pouvoirs sont impressionnants, c'est vrai, mais il suffit de faire confiance à celui qui possède le pouvoir pour ne pas avoir peur, pour ne pas le craindre. Pas de peur donc, mais de la prudence malgré tout car l'on dit que mieux vaut la prudence que les regrets et j'ai déjà assez de regrets comme cela.
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Je le crois oui. L'être humain a besoin d'êtres leur permettant de se sentir davantage en sécurité et puisqu'on ne peut clairement pas compter sur les autorités pour cela, les Superhéros sont à mon sens les bienvenus  ici bas. Les gens ont besoin d'être protégés, d'êtres rassurés, d'être guidés et les Superhéros sont parfaits dans ce rôle. Leurs visages apportent une réelle sérénité à bon nombre de citoyens alors cela ne peut être que bénéfique car la peur entraîne parfois des réactions bien dramatiques. Je pense qu'aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous passer d'eux.  
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime ? Je n'aurais rien pu faire d'autre. J'en ai trop vu dès mon plus jeune âge pour décider de porter des œillères et faire comme si tout allait bien. Rien ne va. Le crime est partout, il ronge les entrailles de la ville, il pervertit et pourrit l'âme des citoyens, il fait mal, beaucoup de mal. J'ai perdu mon père, assassiné parce qu'il avait décidé d'être un homme bien, de me montrer le chemin à suivre, et combien d'autres ont perdu la vie parce qu'ils ont juste voulu être bons et honnêtes ? Beaucoup trop alors, ce don que j'ai développé, j'ai décidé de l'utiliser pour arrêter ceux qui ont besoin d'être arrêtés, la justice n'étant la plupart du temps pas à la hauteur et jamais je ne cesserai de défendre ce qui est juste, quitte à me salir encore plus les mains. Seule la mort m'arrêtera.
Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? Je n'ai pas vraiment obtenu mon pouvoir. Ce don, il est né et a grandi au fil du temps, il ne m'est pas tombé dessus comme ça du jour au lendemain. Cela n'aurait cependant pas pu arriver si je n'avais pas perdu la vue alors que j'étais âgé de huit ans. Mon don, lui, s'est développé après l'année de mes dix ans, après la mort de mon père, après que celui que je considère encore aujourd'hui comme mon mentor m'ait pris son aile. C'est Stick qui m'a aidé à écouter davantage, ressentir davantage, jusqu'à ce que je réalise que j'étais capable de voir tout en étant aveugle même si je ne voyais plus comme j'avais pu voir par le passé. C'était un sens différent, un nouveau sens. C'est à force de travail que j'ai pu en arriver là où j'en suis aujourd'hui, bien que Stick ait été très clair : tous les gens atteints de cécité ne sont pas capable de développer cet autre sens comme ça a été le cas pour lui et pour moi. J'avais une prédisposition et je me demande si d'autres, en dehors de Stick, sont dans le même cas que moi.
Qui connaît votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Très peu de personnes connaissent ma véritable identité. Je tiens à me protéger alors je ne divulgue pas ce secret facilement, même à ceux qui œuvrent pour le bien. Certains Superhéros sont au courant de mon identité, d'autres pas et c'est un choix de ma part. Quant aux personnes de mon entourage, qui sont déjà peu nombreuses, il n'y a que Foggy qui est au courant et cela ne fait pas très longtemps. Il a fini par le découvrir car je n'ai pas eu le choix : c'était le lui dire ou mourir alors j'ai choisi la vie, j'ai choisi de lui confier mon plus grand secret et il a eu beaucoup de mal à l'accepter mais finalement, les choses ont fini par se tasser et notre relation en est ressortie bien plus forte encore. Pour ce qui est de cacher mon identité, cela ne m'est pas difficile. Personne ne s'imagine qu'un aveugle pourrait être un héros (bien que je ne me considère pas comme tel) et pour ce qui est des blessures que je porte très souvent et qui sont malheureusement visibles, je suis assez habile pour convaincre les gens qu'il s'agit là d'une maladresse chronique due à ma cécité et on me croît : on me croît si facilement...  
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Je ne pourrais pas en être plus satisfait. Ce métier, je l'ai choisi et c'est plus qu'un simple métier : c'est une vocation. Je voulais faire une différence et ce, bien avant de porter mon costume la nuit, et devenir avocat était le meilleur moyen d'y parvenir. Je fais ce que je peux le jour pour défendre ceux qui méritent d'être défendus, pour rendre leur liberté aux innocents injustement accusés et il y en a beaucoup, croyez-moi. Je ne m'imagine pas exercer une autre profession même s'il m'arrive souvent de craindre que cela se produise car je sais que j'en dérange certains. Un peu trop. Et ceux que je dérange ont le bras tellement long... Si cela devait cependant arriver, ils ne s'en tireraient pas à bon compte, de cela vous pouvez être certain.

Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; BereniceWCL/ /F Fréquence de connexion ; JAMAIS   Un RP par semaine, parfois plus, et j'passerai sur le fofo tous les jours     Que pensez-vous du forum? ; CEY MOCHE ET EN PLUS ICI Y'A UNE ODEUR TOUTE POURRIE   Nah, que de niaiseries ! TARATATA ! Il est beau, il sent bon, j'ai faim, je vais le manger     Comment l'avez-vous découvert ? Bah j'ai fouillé sur Bazzart DUH !      Célébrité choisie ; CHARLIE SEXY COX     Credits (avatar, icon etc.) ; Les images appartiennent à Netflix d'abord, parce qu'ils ont eu la BRILLANTE idée de redonner vie au Diable de Hell's Kitchen et de faire cette série qui est tout simplement magnifique alors merci à eux : c'est que ça en fait des ressources MOUAHAHAHA !    Et ce sont mes petites mains avec l'aide de Toshop qui ont tout fait parce que...   Et le code de la signature, je le dois à Exception sur Bazzart : passez votre souris sur les gifs d'ailleurs, c'est magique        

Y'a ce gosse qui est tout le temps en retrait, ce gosse dont les autres se moquent parce qu'il est plus frêle, plus fragile et qu'il ne sait pas s'affirmer. On se joue de lui. On le pousse. On le frappe. On ne s'arrête que lorsque l'on est arrêté parce que lui, le petit Mattie, il dit rien, il ne fait rien : il laisse faire, il subit, il encaisse et il pleure quand il rentre chez lui. Sa maman n'est pas là pour le consoler, pour le protéger, pour lui dire que tout ira bien parce que sa maman est partie, pour toujours. Morte. Morte. Morte. Ce mot, il le répète comme pour le comprendre parce que c'est abstrait pour lui : c'est quoi la mort ?Si maman dort, pourquoi elle ne peut pas se réveiller ? C'est stupide. Tellement stupide. Le gosse il comprend pas et son père, lui, il fait ce qu'il peut. Il essaye de rendre son fiston plus fort mais ça ne fonctionne pas si bien que ça parce que Mattie, il est pas comme ça : il veut pas rendre les coups, il veut pas faire de mal, il veut pas avoir à se battre tout le temps. Il veut juste qu'on le laisse tranquille, c'est tout. Il veut juste bien travailler à l'école. Papa, il arrête pas de le lui répéter ça, qu'il doit travailler pour pas devenir un raté. Mais papa c'est pas un raté. Papa c'est un boxeur professionnel, il est grand, il est fort et il pourrait devenir le meilleur. Mattie y croit et il l'admire papa. Il l'admire vraiment parce qu'il aimerait être comme lui, il aimerait être aussi fort. Il essaye. Il essaye. Il essaye. Il y arrive pas des masses mais papa l'aime quand même. Il l'aime fort. Il lui dit pas souvent au gosse mais quand il lui dit, Mattie, il sait que papa le pense vraiment. Il sait que c'est pas des histoires : il l'aime, un point c'est tout, même si c'est pas toujours facile, même s'il est pas aussi fort que papa voudrait qu'il le soit. Mais il est intelligent Mattie, on lui dit qu'il l'est et il le croit alors il travaille encore plus à l'école. C'est qu'un raté pour les autres, le fils d'un raté aussi parce que les gens sont méchants, les gens critiquent, les gens font mal mais Mattie il garde la tête haute : il pleure que quand il est à la maison, il pleure pas devant les autres. Finalement, il devient plus fort le gosse.


C'est peut-être bien pour impressionner papa que ce jour-là, Mattie il décide de se jeter devant un camion pour sauver un monsieur. C'est instinctif. Personne bouge ses miches mais Mattie, lui, il se bouge : il fonce même. Le monsieur il le pousse et Mattie il se retrouve au sol. Le camion, il le voit passer de très, très près. Le chauffeur évite le gosse, on se demande comment, mais il y parvient. Seulement, ce qu'il transporte se renverse sur la chaussée, se renverse sur le gosse et à l'instant où le produit entre en contact avec ses yeux, le gosse il hurle. Il hurle à pleins poumons Mattie parce qu'il a mal : il a terriblement mal. Il a peur aussi, très peur, parce qu'il a beau avoir les yeux ouverts, il ne voit strictement plus rien. Avec ses mains, le gosse il essaye de retirer ce qu'il a sur son visage et ce sont finalement des mains qui l'empêchent de bouger davantage : les mains de son père, il le sait parce que c'est bien sa voix qui s'élève au-dessus de lui. Le père. Le fils. L'horreur qui s'abat sur eux à nouveau.

L'horreur qui change tout.
L'horreur qui chamboule leur existence toute entière.

Aveugle. Plus jamais il ne verra. Terminé. Mattie il encaisse, il a pas le choix. Papa aussi il encaisse, il a pas le choix non plus. Ils s'adaptent parce que qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire d'autre, hein ? Papa enchaîne les matchs pour payer tout ce qu'il faut à Mattie pour qu'il apprenne le braille, pour qu'il puisse vivre le plus normalement possible malgré son handicap et Mattie, lui, il est là pour papa. Il le soigne quand il rentre amoché de ses combats et Mattie, il devient plus fort. La perte de la vue ne l'affaiblit pas, au contraire. Voilà que ce que son père voulait tant pour son fils se produit : le gosse s'endurcit, le gosse cesse de pleurer, le gosse grandit d'un seul coup parce qu'il n'a pas le choix : il lui faut grandir s'il veut réussir et il va réussir. Papa aussi il va réussir, il va finir par remporter un combat et par gagner plein d'argent. Il y croit Mattie, il y croit vraiment. Et lui, il va y arriver, il va réussir ses études, il va étudier longtemps et il deviendra quelque chose comme médecin ou avocat mais il sera un grand, il laissera une trace et pas qu'un peu.

Il laissera sa trace.
Il fera la différence.


Le gosse il grandit, il grandit encore et ses sens aussi grandissent. Il s'aperçoit, au fil du temps, qu'il entend bien mieux qu'avant, qu'il sent mieux les odeurs et que même son toucher est plus sensible. Alors il est content Mattie, content que sa différence lui apporte des choses en plus. C'est dingue parfois comme il peut entendre les choses de loin, ça lui fait même peur et il finit par le dire à papa. Il finit par rester enfermé parfois parce qu'il ne supporte pas le bruit extérieur. Il lui faut du temps pour s'habituer et parfois, l'habitude ne suffit pas. Parfois, Mattie il reste encore à maison, enfermé, tentant de se fermer aux bruits extérieurs parce que ça fait mal quand ça résonne, ça fait mal. Un jour, y'a un bruit qui fait plus mal que les autres. Un jour, papa il remporte enfin son combat alors qu'il aurait dû se coucher. Mattie, il l'a entendu à la salle de boxe, il l'a entendu se vendre et il a dit à papa qu'il voulait qu'il gagne, qu'il voulait vraiment qu'il gagne et papa il a gagné. Mattie, il a écouté le match à la radio et il a gagné : il a réussi. Mattie, il a hâte que papa rentre pour pouvoir le serrer dans ses bras, lui dire qu'il l'aime et qu'il est fier de lui. Il a hâte de lui dire qu'il avait vraiment tort et qu'il peut plus dire le contraire : il a hâte de lui dire que c'est pas un raté. Mais y'a ce bruit. Ce coup de feu qui fait mal aux oreilles de Mattie. Puis y'a le doute et la peur qui s'installent quand papa ne revient pas et le gosse il sort dans la rue. Il prend sa canne et il y va, il n'a pas peur. Il entend des sirènes, des voix et il se faufile dans la ruelle. On lui crie dessus mais il court vite, malgré sa cécité. Il utilise ses autres sens pour ne pas chuter. Il arrête de courir seulement quand sa canne touche un corps au sol. Le gosse tombe à genoux, vient toucher le corps et quand il touche le visage, c'est ce qu'il restait de son monde qui s'écroule parce que Mattie, c'est le visage de papa qu'il touche.

Papa il est mort. Lui aussi. Il a rejoint maman. Et Mattie, il a dix ans. Il sait maintenant ce que c'est que la mort. Il sait qu'on peut rien y faire. Il sait qu'elle prend les gens qu'on aime et qu'elle ne nous les rend jamais.

Il sait qu'il est tout seul maintenant.

Tout seul.


Matt, il a grandi. C'est bien l'université, on apprend à connaître les gens. Il a surtout appris à en connaître un : Foggy qu'il le surnomme. Foggy, lui, il a le droit de l'appeler Mattie. C'est le seul qui a le droit. Ils sont amis. Très bons amis. Tous deux étudient pour devenir avocats car c'est finalement cette voie qu'il a choisi Matt : la voie de la justice. C'est sûr que s'il avait déjà l'idée quand il était petit, l'assassinat de son père lui a donné davantage envie de se lancer plus tard dans cette carrière pour essayer d'arrêter les malfrats et autres pourritures qui existent ici bas. Mais y'a pas que la mort de son père qui a poussé Matt à s'intéresser autant à la justice : y'a Stick aussi, son père adoptif qui en fait est plus un mentor qu'un père. Il l'a jamais pris dans ses bras, il l'a jamais cajolé, consolé. Il lui a jamais dit qu'il l'aimait. Stick, ce qu'il a fait, c'est apprendre à Matt à se battre. Stick, ce qu'il a fait, c'est faire de Matt un véritable guerrier et l'apprentissage a été tout sauf facile. Matt était à peine arrivé au foyer que Stick est venu le récupérer et l'a emmené avec lui. C'est dans les entrailles de la ville qu'il lui a appris tout ce qu'il savait, qu'il lui a révélé qu'il possédait un don et que c'était pour ça qu'il avait réussi à autant développer ses autres sens. Matt, lui, il pensait que tous les aveugles en étaient capables mais non, y'en a pas tant que ça et Matt, il faisait donc partie de ceux-là, de ces gens spéciaux. Stick, il l'a poussé dans ses retranchements et il a fini par tuer le peu de faiblesse qui restait en Matt pour laisser quoi finalement ? De la force, de la volonté, et surtout, plus aucune pitié. Matt fait pas dans la pitié, il fera jamais dans la pitié. Puis, Stick, il est parti. Comme ça. Du jour au lendemain. Adieu. Il a juste laissé un mot à Matt disant qu'il était prêt mais Matt, il savait pas à quoi. Matt, il a mal vécu cette séparation : c'était franchement la séparation de trop mais, encore une fois, il a dû faire avec.

Il a fait avec.

Il a poursuivi ses études et il a fini par obtenir son diplôme. Il s'est pas séparé de Foggy, jamais, ils ont même fait leurs différents stages ensemble jusqu'à être embauchés par le même cabinet d'avocats. Les voilà donc avocats, ensemble seulement voilà, ce sont des requins dans ce cabinet, des pourritures. C'est un endroit qui ne correspond vraiment pas à Matt mais il y reste avec Foggy pour la bonne et simple raison que s'il veut pouvoir avoir un endroit qui lui correspond il lui faut un minimum d'argent et c'est bien connu : ce sont les requins qui payent le mieux.

Il patiente Matt.
Il patiente.


Le voilà leur cabinet. Ils l'ont enfin. Ils peuvent défendre ceux qui le méritent et en ont besoin et certains en ont vraiment besoin. Y'a même des mutants qui demandent leurs conseils et leurs services et il les aide, bien sûr qu'ils les aide. Bon, Foggy est un peu plus réticent parce que les factures ont du mal à être payées mais Matt ne lâche rien : il veut faire ce qui est juste, il ne veut pas juste se faire de l'argent sur le dos des gens et Foggy il insiste jamais vraiment beaucoup parce que dans le fond, même s'il est plus pragmatique que Matt, il a pas non plus envie de se faire de l'argent sur le dos des gens. Entre temps, Matt il a compris ce qu'avait voulu dire Sticks. Il n'aura pas fallu grand chose : une ruelle sombre, un cri, une agression, Matt qui intervient et qui laisse l'agresseur aux portes de la mort, la femme qui le remercie avant de s'enfuir en courant. Matt, ce soir-là, en sentant le sang chaud sur ses mains, il a compris ce qu'il devait faire, ce pour quoi il était prêt : protéger les gens, les sauver de toute la vermine qui sévit dans les entrailles de Hell's Kitchen. Alors, il a revêtu un costume noir, un costume qui le cache aux yeux des autres et si la journée Matt est un avocat, la nuit, il devient un justicier qui fait ce que la loi ne sait pas faire, et il le fait bien. Il risque sa vie, ça ne passe pas loin à plusieurs reprises d'ailleurs fort heureusement, il tombe sur une femme qui l'aide et elle devient une réelle alliée. Finalement, après qu'elle échappe de peu à la mort, il lui fait quitter la ville : c'est mieux pour elle. Puis, il y a les autres, les héros, les vrais. Certains sont mutants, d'autres ont eu des accidents, comme lui, et Matt, il entend parler d'eux alors ils se rapprochent d'eux, ou peut-être sont-ce eux qui se rapprochent de lui mais il finit par faire la connaissance de certains, il finit par être liés à d'autres, à un en particulier, Peter, qu'il tente de guider le mieux possible. Devenir un mentor lui apporte beaucoup même si dans le fond il n'est pas certain d'être le meilleur exemple pour Peter... Et puis, tout un tas de choses foutent le camp : les Dieux s'en mêlent, les attaquent s'enchaînent, les victimes sont trop nombreuses et Matt, ou plutôt le Diable de Hell's Kitchen comme beaucoup le surnomment, fait ce qu'il peut de son côté pour aider mais il se sent bien souvent inférieur à eux. Il se sent trop différent d'eux alors, il a tendance à rester dans son coin. Il se bat dans son quartier.

Il se bat pour protéger ceux qu'il considère comme les siens.


Et la suite alors ? Qu'est-ce qui l'attend ? Il n'en sait rien. Il aimerait pouvoir faire plus mais il ne peut pas se lier davantage aux héros puisqu'il ne se considère pas comme tel. Lui, il a trop les mains sales pour avoir ce titre et il n'a pas l'intention de changer sa façon de faire. Alors, dans son costume  qui est aujourd'hui rouge et noir, sous le nouvel alias de Daredevil depuis quelques temps, il continue son œuvre, dans l'ombre. Il continue de se battre, dans l'ombre. Il continue à faire en sorte de débarrasser Hell's Kitchen de la vermine qui l'habite, dans l'ombre.

Dans l'ombre.
Son ombre.