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| WYASFIR + for better, for worse | |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | for better, for worsetill death do us partWyatt était tranquillement installé dans son fauteuil. Il était un peu plus de vingt-deux heures et Esfir n’était toujours pas rentrée. En même temps, elle lui avait précisé qu’il ne devait pas l’attendre et qu’elle mettrait probablement du temps voire qu’elle ne rentrerait pas du tout. Alors il se demandait pourquoi il n’arrêtait de regarder l’horloge du salon en sachant pertinemment qu’il ne devait pas s’inquiéter pour elle. Il tourna la page de son livre avant de revenir en arrière parce qu’il ne se souvenait plus de la phrase précédente ce qui l’empêchait de pouvoir continuer tranquillement sa lecture. Foutue Esfir. Foutu stress qu’elle lui mettait bien malgré lui. Ils avaient toujours convenu d’une vie décousue et totalement libre, mais il ne pouvait pas ignorer le métier caché de son amie. Il lui avait répondu en haussant les épaules lorsqu’elle avait fini par lui avouer un jour et avait prétexté que ça ne le regardait pas, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir toujours un peu peur pour elle. C’était sa meilleure amie depuis si longtemps. Il ne pouvait pas la perdre. Il attrapa son verre à pied reposant sur son accoudoir et but une gorgée de vin rouge. Le goût était âpre en bouche, il n’avait pas vraiment l’habitude de ce vin ci. C’était plus celui d’Esfir, lui il préférait le blanc qui était plus sucré. Mais il n’y avait plus de blanc dans leur cave alors il s’était dit qu’il allait ouvrir un rouge. Ça embêterait Esfir un peu. Il tourna une autre page avant d’entendre un bruit sourd contre la porte de l’appartement. Il redressa la tête et tendit l’oreille. Le bruit revint. Il posa son verre et son livre sur la table basse et se leva. Il prit la direction de l’entrée et colla son œil au judas pour apercevoir la chevelure rousse d’Esfir. Il ouvrit la porte avec un sourire moqueur. « T’as encore oublié tes clés ? » Et son sourire mourut instantanément lorsqu’il remarqua le sang. Les vêtements de la femme en étaient tachés. Wyatt écarquilla les yeux. C’était celui d’un autre ? Faites que ça soit celui d’un autre. Esfir chancela et il la rattrapa avant qu’elle ne tombe dans l’appartement. Ok apparemment ça n’était pas celui d’un autre lorsqu’il l’entendit gémir. Il avait dû poser sa main sur une blessure. Le professeur réceptionna sa femme, jeta un coup d’œil dans le couloir et la fit rentrer. Il referma la porte avec le pied et l’aida à s’installer sur une chaise. Pas le canapé, il était blanc et le sang ça ne s’enlevait pas. Wyatt se précipita dans la cuisine et attrapa un verre qu’il remplit d’eau. Il laissait des marques de sang de partout, mais le temps pressait il aurait le temps de se nettoyer plus tard. Il revint auprès d’Esfir. « Tiens, bois ça. Je vais chercher de quoi te soigner. » Il courut presque jusque dans la salle de bain et revint avec des compresses, du désinfectant et une bassine d’eau tiède avec un gant qui se baladait dedans. Il attrapa une chaise qu’il plaça juste en face d’Esfir et évalua les dégâts tout en fronçant les sourcils. « Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu te retrouves dans cet état ? » Il eut un moment d’arrêt avant de répondre. « Non en fait, je ne veux pas savoir, dis-moi juste que ça ne va pas nécessiter de t’amener à l’hôpital parce que là on va croire que c’est moi qui t’ai infligé ces blessures. » Il eut un sourire légèrement moqueur. Il voulait détendre un peu l’atmosphère pour cacher l’inquiétude qui l’habitait. Évidemment qu’Esfir pouvait parfois avoir des missions dangereuses mais elle n’était jamais rentrée avec autant de blessures. « Y a besoin que je te recouse à certains endroits ou ça va aller ? » Il était vraiment nerveux et il n’était pas sûr de pouvoir y arriver si jamais c’était le cas. Il était professeur pas médecin. « S’il te plaît, réponds-moi, Esfir, tu me fais flipper là. » Il avait l’impression qu’elle luttait pour rester consciente. Elle ne va tout de même pas clamser maintenant dans leur salon ? Wyatt tourna son regard en direction du téléphone. Il fallait qu’il appelle le 911, il en allait de la survie de la rouquine. |
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it's a revolution, i suppose not affiliated + leave me alone | | | For Better For Worse Wyatt & Esfir Ça devait être une mission de routine. Elle avait été contactée par HYDRA après des années passées sans être activée pour enquêter sur un deal d’armes. Elle avait été surprise de recevoir une telle mission et qu’HYDRA s’intéresse à de simples trafics mais c’était certaines de leurs armes qui allaient être vendues. Apparemment, l’un de leurs agents avait quitté l’organisation et avait décidé de se faire un peu d’argent en revendant leur technologie. HYDRA ne tolérait pas ce genre de trahison et lui avait demandé de "s’occuper" du responsable et des éventuels témoins. Elle était allée sur le lieu du rendez-vous après avoir prévenue Wyatt de ne pas l’attendre et avait rapidement repéré ses cibles. Elle s’était débarrassée d’eux sans mal, sans même avoir besoin d’utiliser son pouvoir et avait piégé les caisses contenant les armes pour les faire disparaître mais elle s’était faite avoir bêtement. Elle ne savait pas si c’était un excès de confiance ou bien si elle avait baissée sa garde mais elle s’était faite avoir. Un type était apparu au moment où elle quittait la zone et s’en était prise à elle, l’empêchant de s’éloigner assez pour échapper à l’explosion des caisses d’armes. Le souffle l’avait projetée de plusieurs mètres en arrières et elle s’était retrouvée avec un éclat de shrapnel dans l’abdomen. L’autre homme n’avait pas survécu et elle avait pu s’éloigner de la zone pour rentrer chez elle en prenant sa voiture. Elle ne pouvait aller à l’hôpital. Officiellement, elle était professeur de français, elle aurait du mal à faire croire aux médecins que ce n’était qu’un accident. Elle devait rentrer chez elle et se soigner toute seule. Wyatt allait la tuer... La porte de l’appartement s’ouvrit sur Wyatt, un sourire moqueur aux lèvres, après qu’elle ait passée un long moment à tenter de l’ouvrir, l’épaule appuyée contre le mur pour ne pas tomber. « T’as encore oublié tes clés ? » La rouquine voulu répliquer mais glissa du mur, perdant l’équilibre et fut rattrapée par son mari, lui faisant lâcher un gémissement de douleur. Il l’accompagna dans l’appartement et l’aida à s’asseoir sur une chaise avant de s’éloigner rapidement vers la cuisine. Elle appuya sa main sur sa blessure, essayant de ralentir l’hémorragie en attendant de pouvoir se soigner. Elle était couverte de sang, et avait plusieurs blessures mais aucune n’était aussi grave que celle que lui avait provoqué l’éclat de métal. Elle l’avait retiré, par réflexe et se maudissait à présent de l’avoir fait. Elle savait qu’elle aurait du le laisser en place afin de ne pas aggraver sa blessure mais n’avait pas réfléchi. Elle avait vraiment été conne... Wyatt revint à ses côtés avec un verre d’eau qu’il lui tendit. « Tiens, bois ça. Je vais chercher de quoi te soigner. » Elle se retint de lui dire qu’elle aurait préféré un verre de vin et prit le verre de ses mains et en but une gorgée pendant qu’il courrait vers la salle de bain. Il revint rapidement avec le nécessaire et s’installa sur une chaise face à elle. « Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu te retrouves dans cet état ? » Esfir secoua doucement la tête et ferma les yeux face à un nouveau pique de douleur. Non, elle ne voulait pas qu’il sache. D’une part parce qu’elle avait peur de la réaction qu’il pourrait avoir en apprenant ce qu’elle faisait réellement, d’autre part, parce qu’elle avait peur de le mettre en danger en lui apprenant ce qu’elle faisait. « Non en fait, je ne veux pas savoir, dis-moi juste que ça ne va pas nécessiter de t’amener à l’hôpital parce que là on va croire que c’est moi qui t’ai infligé ces blessures. » Elle ne put réprimer un bref rire nasal mais grimaça dans la foulée face à la douleur. Au moins il essayait de détendre l’atmosphère. « Y a besoin que je te recouse à certains endroits ou ça va aller ? » Ça c’était une bonne question. Elle n’avait pas vraiment eu le temps d’évaluer l’étendue des dégâts et de voir si elle avait besoin d’être recousue. Elle allait devoir vérifier ça rapidement. « S’il te plaît, réponds-moi, Esfir, tu me fais flipper là. » Elle laissa une nouvelle grimace déformer ses traits et releva les yeux vers son mari, s’immobilisant en le voyant jeter un coup d’œil vers le téléphone. Elle prit une grande inspiration et pris finalement la parole d’une voix faible, éraillée par la douleur. « Non. Pas d’hôpital. » Elle se redressa péniblement sur la chaise et ouvrit sa veste avant de soulever son haut pour pouvoir examiner sa blessure. Bon, visiblement sa blessure n’était pas assez grave pour qu’elle ait besoin de soin médicaux poussés, mais elle allait avoir besoin d’être recousue. Elle reposa son regard sur Wyatt, lui lançant un mince sourire. Elle allait avoir besoin de lui ouais. « Mais tu vas devoir me recoudre. » Elle reposa brièvement son regard sur sa blessure avant de le relever vers Wyatt. « Tout ce que t’as à faire, c’est de désinfecter et de recoudre la plaie. Tu vas voir c’est pas compliqué. Par contre… » Un nouveau sourire, implorant, étira ses lèvres alors qu’elle reprenait. « J’aimerais bien boire quelque chose d’un peu plus fort que de l’eau avant. » Ça n’avait rien à voir avec le fait que ça pourrait atténuer la douleur ou l’aider à aller mieux mais elle avait vraiment besoin d’un verre. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | for better, for worsetill death do us partIl la voyait plus grimacer, geindre et fermer les yeux sous la douleur que répondre réellement à ses questions et ça le faisait angoisser plus qu’autre chose. Esfir était mal en point et il ne supportait pas de la voir comme ça. Il avait beau être un connard, ça n’empêchait pas qu’il se sente terriblement alarmé et touché par ce qui arrivait à sa femme. Elle avait fait quoi pour se retrouver dans cette situation et blessée comme ça ? « Non. Pas d’hôpital. » Wyatt retint un soupir, mais ferma les yeux pour manifester son soulagement. Esfir se redressa, ouvrit sa veste et souleva son haut. Le professeur manqua de tourner de l’œil en voyant la blessure suintante de sang. Elle n’était pas belle à voir du point du vue de l’homme peu habitué à des plaies pareilles. Il grimaça franchement, espérant qu’elle lui dise que ça ira et que ça pourra cicatriser tout seul. Esfir redressa la tête et croisa son regard. Elle eut un air désolé sur le visage et Wyatt savait qu’il était foutu. « Mais tu vas devoir me recoudre. Tout ce que t’as à faire, c’est de désinfecter et de recoudre la plaie. Tu vas voir c’est pas compliqué. Par contre… J’aimerais bien boire quelque chose d’un peu plus fort que de l’eau avant. » C’est pas compliqué qu’elle venait de lui dire. Non, c’était certain, ça nécessitait juste une aiguille et du fil et c’était pas une grosse opération non plus. Non. C’était certain. Mais là, il n’allait pas juste repriser un pantalon ou faire un ourlet, il allait recoudre quelqu’un. Recoudre. Quelqu’un. Recoudre de la peau. De. La. Peau. C’est pas compliqué. Si ça l’était. « Pas compliqué… sérieusement ? » Il fronça les sourcils. « Tu veux boire quoi ? Whisky ? Vin rouge ? J’ai ouvert une bouteille pour toi en t’attendant. Tu m’en diras des nouvelles. » Fit-il avec un sourire moqueur. Il dédramatisait, mais il en avait vraiment besoin à l’heure actuelle. Il allait recoudre quelqu’un dans quelques instants et non ça n’allait pas du tout du tout. Il était professeur, pas infirmier encore moins médecin, juste professeur. Et on ne réussissait que dans les films et les séries. Et s’il refilait une saloperie à Esfir parce qu’il avait mal désinfecté l’aiguille ? Elle y avait pensé, Esfir ? « Je t’amène les bouteilles, tu choisiras ton poison. » Il fallait qu’il s’éloigne un peu pour se reprendre. Esfir comptait sur lui, fallait qu’il mette ses peurs de côté pour ne pas la laisser tomber. Il partit en direction de leur bar et revint avec une bouteille de Whisky, un autre de Gin et la bouteille de vin rouge qu’il avait ouvert. Wyatt prit finalement la direction de la salle de bain pour préparer une bassine remplie d’eau et un gant pour nettoyer un peu. Il alla dans la chambre pour récupérer l’aiguille et le fil. « Tu préfères quelle couleur pour le fil ? On a du rouge, du blanc, du noir, du bleu marine, du bleu cyan et du gris ? Attends on a que ça comme couleur ? Mais ta garde-robe et ma garde-robe ne sont pas composées que de ces couleurs. Si ? » Wyatt essayait d’éloigner le sujet le plus possible parce qu’il savait pertinemment ce qui allait l’attendre à son retour. Et ça l’angoissait d’avance. Il prierait presque pour éviter de blesser encore plus Esfir. Il décida, là aussi, de tout ramener dans le salon avant de repartir une fois encore dans la salle de bain pour récupérer sa bassine et de quoi désinfecter l’aiguille. Maintenant il ne pouvait plus reculer, il allait devoir retourner dans le salon et affronter la blessure d’Esfir. « Allez Wyatt, t’es adulte, tu peux le faire. » S’encouragea-t-il après avoir expiré doucement l’air de ses poumons. Il retourna dans le salon et posa la bassine à côté du reste. Il attrapa une chaise qu’il mit en face de sa femme, s’y installa et s’évertua à nettoyer la plaie. « Ça t’a pas loupé… » Le sang continuait de couleur. Il posa légèrement une compresse mouillée sur la blessure. « Ok j’ai aucune idée de quoi faire après, Esfir. Est-ce qu’il faut que tu la tiennes contre toi le temps que je prépare le reste ? » Un pli soucieux barrait son front. Il n’était que simple professeur d’Histoire et par moment ça le pesait vraiment. |
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it's a revolution, i suppose not affiliated + leave me alone | | | For Better For Worse Wyatt & Esfir « Pas compliqué… sérieusement ? » Oui, elle pouvait comprendre sa réaction. Elle avait déjà été amenée à recoudre quelqu’un ou même à se recoudre elle-même lors de certaines de ses missions avec le KGB ou avec HYDRA mais pour quelqu’un de normal, elle pouvait comprendre que ça semble compliqué. Mais elle était persuadée que Wyatt s’en sortirait. « Tu veux boire quoi ? Whisky ? Vin rouge ? J’ai ouvert une bouteille pour toi en t’attendant. Tu m’en diras des nouvelles. » Elle ne put réprimer un faible éclat de rire face à la réplique de son mari qui se transforma rapidement en un gémissement quand la douleur de sa blessure se réveilla. « Parce que tu ouvres mes bouteilles maintenant ? » Elle avait toujours pensé que Wyatt avait un palais bien trop sensible pour apprécier le vin rouge. « Je t’amène les bouteilles, tu choisiras ton poison. » Elle acquiesça, remerciant silencieusement et attendit qu’il revienne avec trois bouteilles qu’il posa à ses pieds avant de repartir vers la salle de bain. Elle avisa la bouteille de rouge pendant un instant mais préféra se rabattre sur le whisky. Elle se garderait son vin pour en boire après l’opération. Elle se servit un verre de whisky dans le verre d’eau que Wyatt lui avait amené juste avant et le vida d’une traite, grimaçant quand l’alcool lui brûla la gorge et s’en resservit un dans la foulée qu'elle vida de moitié. « Tu préfères quelle couleur pour le fil ? On a du rouge, du blanc, du noir, du bleu marine, du bleu cyan et du gris ? Attends on a que ça comme couleur ? Mais ta garde-robe et ma garde-robe ne sont pas composées que de ces couleurs. Si ? » Un nouveau sourire échappa à la jeune femme qui roula ensuite des yeux. Il devait vraiment être stressé pour balancer autant de conneries. Et dire que c’était elle qui était en train de se vider de son sang, qu’est ce que ce serait si leurs rôles avaient été inversés ? Wyatt se serait probablement évanoui. Il ramena tout au salon et repartit dans la foulée, laissant une nouvelle fois Esfir seule. Heureusement qu’elle était encore consciente, elle n’osait imaginée ce qu’il aurait fait dans le cas contraire... Son mari réapparu finalement et s’installa sur une chaise face à elle pour commencer à nettoyer la plaie, la faisant grimacer quand la compresse passa sur la chair à vif. « Ça t’a pas loupé… » Non, ça c’était clair. Et dire qu’elle aurait pu éviter tout ça si elle avait été plus prudente… Elle ne savait même pas à quoi c’était dû. Peut être que le fait d’avoir dû mener une vie normale pendant autant de temps avait émoussé ses réflexes. « Ok j’ai aucune idée de quoi faire après, Esfir. Est-ce qu’il faut que tu la tiennes contre toi le temps que je prépare le reste ? » La rousse hocha la tête et posa sa main sur la compresse, la maintenant contre la plaie. Elle releva les yeux vers Wyatt, lui offrant un sourire confiant. « T’en fais pas, je vais te guider. » Elle ferma un instant les yeux, se sentant partir mais parvint à rester éveillée et secoua la tête pour essayer de se réveiller un peu plus. « Tu dois d’abord désinfecter l’aiguille. » Elle posa son regard sur la trousse de secours et désigna une bouteille d’alcool à l’intérieur du menton. « Ça fera l’affaire. Passes-en dessus sans l’essuyer et ensuite tu pourras passer le fil dans l’aiguille. » Un petit rire, nerveux lui échappa alors qu’elle reprenait en se remémorant les questions qu’il lui avait posé un peu plus tôt. « Pour la couleur du fil je te fais confiance. Prends en une qui se marie bien avec mes yeux ? » Elle continua de rire faiblement pendant un instant avant de s’installer plus confortablement sur la chaise. Elle posa sa main libre sur l’une de celles de Wyatt, la serrant doucement tout en accrochant son regard. « Ça va aller ok ? Je vais maintenir la peau en place. T’auras juste à passer l’aiguille. N’aie pas peur de me faire mal, je sentirai rien. » Elle libéra sa main et posa la compresse sur sa cuisse. Elle prit une grande inspiration et appuya des deux côtés de la plaie pour faciliter la tâche à Wyatt et souffla un petit « Je te fais confiance. » Avant de serrer les dents. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | for better, for worsetill death do us partAh il ne se sentait pas très bien d’un coup. Rien que voir Esfir appuyer sur la compresse lui donnait envie de partir en courant pour chercher un médecin. Il n’était pas fait pour ce genre de job. « T’en fais pas, je vais te guider. » À chaque fois qu’elle lui disait de ne pas s’en faire, le stress grimpait d’un cran. Il la vit fermer les yeux et il sentait qu’il allait la perdre. « Es… Esfir ! » Appela-t-il pour qu’elle revienne à elle. Ouais, non, ce n’était pas le moment pour elle de tomber dans les pommes. Wyatt ne saurait définitivement pas quoi faire. « Tu dois d’abord désinfecter l’aiguille. » Jusque-là, ça allait. Il prit la bouteille d’alcool et du coton qu’il imbiba énormément. « Ça fera l’affaire. Passes-en dessus sans l’essuyer et ensuite tu pourras passer le fil dans l’aiguille. » Wyatt l’essuya au moins vingt fois. Lorsqu’elle se mit à rire, il s’immobilisa. Quoi ? Qu’est-ce qu’il avait fait qui n’allait pas ? « Pour la couleur du fil je te fais confiance. Prends en une qui se marie bien avec mes yeux ? » Wyatt eut un sourire crispé. « Alors je prends bleu marine. » Il prit la bobine entre ses doigts tremblants et déroula le fil lentement. Il coupa la longueur qui lui semblait nécessaire (donc trois fois trop) et s’évertua à essayer de faire entrer le fil dans le trou de l’aguille. « Foutue aiguille trop petite. » Ragea-t-il au bout de la dixième tentative. Il avait ses deux mains qui tremblaient et aucun moyen pour les arrêter. La situation était définitivement trop stressante pour lui et ça l’agaçait, il ne devait pas perdre de temps sinon Esfir risquait de se vider de son sang. Il sentit une main froide sur la sienne et releva les yeux pour accrocher le regard de sa femme. « Ça va aller ok ? Je vais maintenir la peau en place. T’auras juste à passer l’aiguille. N’aie pas peur de me faire mal, je sentirai rien. » Je vais maintenir la peau en place. Il devait vivre son plus grand cauchemar à l’heure actuelle. Il était presqu’aussi pâle qu’Esfir en cet instant. Esfir posa la compresse sur sa cuisse et pressa les deux côtés de sa blessure. « Je te fais confiance. » Il allait tomber dans les pommes. Non, mais c’était foutu là. Elle venait de faire tout ce que Wyatt détestait. Il prit une profonde inspiration et ferma les yeux pour reprendre ses esprits. Il devait impérativement penser que s’il ne faisait pas ça, Esfir risquait gros. Il rouvrit les yeux et se concentra pour faire entrer le fil dans l’aiguille. Il réussit finalement au bout de la deuxième tentative cette fois. Puis fatalement il redressa la tête. Esfir grimaçait et tenait toujours sa blessure. C’était. Horrible. « Ta meilleure bouteille en cadeau pour ça. » Coassa-t-il tout en se rapprochant de sa femme. Il vint poser sa main libre tout à gauche de la blessure et prit une grande inspiration. « Je vais y aller. » L’informa-t-il. Il était prêt à se prendre un flot d’insultes en russe. Tant qu’Esfir survivait, il pouvait bien supporter quelques insultes qu’il ne comprendrait pas de toute façon. Il approcha l’aiguille de la peau et la transperça. Il sentit Esfir se crisper et laisser échapper un glapissement. « Pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon. » Répéta-t-il à chaque fois qu’il allait d’un morceau de peau en morceau de peau. Wyatt essayait aussi de ne pas trembler ni tomber dans les pommes comme un imbécile. Il arriva au bout non sans difficulté et sans arrêter de répéter pardon. Il finit par dresser la tête : « Et maintenant ? » Est-ce qu’il devait refaire un tour ? Faire un nœud ? Couper ? Brûler le bout ? Si c’était la deuxième étape, il allait passer son tour. Avec la chance qu’il avait il risquait de brûler la peau d’Esfir. Et là, il pourrait même mériter la baffe de sa vie. « Esfir, c’est pas le moment de tomber dans les pommes. C’est bientôt la fin. Dis-moi comment je dois terminer ça et je t’amène une tonne d’anti-douleurs. » Fit-il légèrement paniqué en la voyant tourner de l’œil encore une fois. |
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it's a revolution, i suppose not affiliated + leave me alone | | | For Better For Worse Wyatt & Esfir Ça allait bien se passer. Elle en était certaine. Elle avait déjà connu bien pire et même si Wyatt avait l’air d’être à deux doigts de s’évanouir, elle ne doutait pas de ses capacités. Si elle parvenait à le guider suffisamment bien, il n’y aurait aucun problème. Elle le regardait essayer de passer le fil dans l’aiguille, gardant sa plaie le plus refermée possible tout en essayant de ne pas tourner de l’œil. Ça poserait énormément de problèmes si elle venait à s’évanouir. « Ta meilleure bouteille en cadeau pour ça. » Esfir ne put réprimer un nouveau rire nasal face à l’absurdité de la réplique de son mari face à la situation et hocha faiblement la tête en lui lançant un sourire crispé. « Deal. J’ai récupéré une nouvelle bouteille, tu m’en diras des nouvelles. » Elle ponctua sa réplique par un petit rire, nerveux et se prépara à la douleur. Wyatt se rapprocha d’elle et vint poser sa main libre sur sa blessure. La jeune femme laissa échapper un gémissement de douleur mais serra les dents pour essayer de se contenir. Il ne fallait pas risquer de faire encore plus peur à Wyatt. « Je vais y aller. » Elle hocha faiblement la tête et serra le dents pour se préparer à la douleur qui n’allait pas tarder à monter crescendo. Son mari transperça finalement la peau, lui faisant lâcher un glapissement rapidement suivit par une volée d’insultes en russe entre ses dents serrées. « Pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon. » Elle ferma les yeux, essayant tant bien que mal à contenir la douleur et articula un. « Par pitié, ferme-la Wyatt. » Entre deux pardon de son mari. Elle comprenait qu’il s’excuse parce qu’il lui faisait mal mais il fallait que lui aussi comprenne que c’était plus énervant qu’autre chose de l’entendre en non-stop. Et ça n’aidait pas vraiment à ce qu’elle se calme. Son opération terminée, Wyatt releva la tête. « Et maintenant ? » Esfir prit une grande inspiration et ferma un instant les yeux avant de gémir faiblement et de se sentir partir. « Esfir, c’est pas le moment de tomber dans les pommes. C’est bientôt la fin. Dis-moi comment je dois terminer ça et je t’amène une tonne d’anti-douleurs. » La voix de Wyatt la réveilla et elle secoua faiblement la tête pour essayer de rester consciente. Elle baissa les yeux sur sa blessure, affichant une moue satisfaite et ne put réprimer un -très- faible rire à cause de la douleur qui la faisait un peu délirer. « T’as juste à faire un nœud. Et à couper ce qui restera du fil. » Elle ferma à nouveau les yeux, ne pouvant réprimer un dernier gémissement de douleur quand Wyatt fit le nœud, resserrant la plaie et poussa finalement un soupir de contentement quand il se recula. Elle se laissa retomber sur la chaise, glissant en arrière pour trouver une position plus confortable. « Je veux bien des antidouleurs dont t’as parlé maintenant. » Elle offrit un mince sourire à son mari et attrapa sa main pour la serrer doucement dans la sienne avant de murmurer un. « Merci. » A peine audible et le laissa se relever pour aller chercher de quoi calmer sa douleur dans la salle de bain. Ils allaient devoir parler. C’était évident qu’ils allaient devoir aborder le sujet. Elle savait que Wyatt ne voulait pas être mêlé à ses histoires à elle, et qu’il le voudrait sans doute encore moins maintenant qu’il avait vu ce qu’elle pouvait subir mais elle voulait lui en parler, le mettre dans la confidence. Elle se releva péniblement de sa chaise, manquant de s’effondrer à cause de ses jambes tremblantes mais parvint à atteindre le canapé après avoir récupéré une autre compresse et de quoi faire un pansement dans la trousse de secours toujours à ses pieds. Elle s’y laissa tomber en poussant une brève exclamation de douleur et s’y allongea le plus confortablement possible. Concentrée et focalisée sur le pansement de sa blessure, elle n’entendit pas Wyatt revenir dans le salon et leva une main pour signaler sa position après avoir terminé son pansement, restant allongée. Elle attendit qu’il la rejoigne et afficha une moue désolée face à son regard sévère, s’excusant silencieusement de s’être levée toute seule pour s’affaler dans le canapé sans attendre son retour. La rousse se décala pour lui laisser une place à côté d’elle, si jamais il voulait s’asseoir, et ferma un instant les yeux pour se préparer mentalement à ce qu’elle allait lui dire. « J’ai merdé Wyatt. » Elle baissa les yeux, préférant ne pas affronter son regard. « Je suis désolée de t’avoir entraîné là dedans. Je sais que tu ne veux rien savoir de tout ça et je suis vraiment désolée de t’avoir montré cette facette. » Elle lui lança un regard coupable, accompagné par un sourire triste. « Tu ne m’en veux pas trop ? » Elle préférait ne pas trop en dire tout de suite et attendait surtout de voir sa réaction pour savoir si elle pouvait lui en dire plus. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | for better, for worsetill death do us partWyatt attendit impatiemment que son épouse ouvre la bouche pour la suite des opérations et au lieu de ça, elle afficha une moue satisfaite avant de lâcher un rire. L’homme s’en offusqua. Est-ce que c’était réellement le moment de rire ? Il était au bord de l’hystérie alors qu’elle, elle était au bord de l’évanouissement. « T’as juste à faire un nœud. Et à couper ce qui restera du fil. » Juste à faire un nœud. Donc, tirer un peu et voir bouger la plaie ? Devait-il encore préciser qu’il n’était pas fait pour ce job et qu’il allait probablement vomir sur le tapis du salon tellement il était vert et il sentait bien la nausée l’envahir. Encore une fois, il prit son courage à deux mains et fit le nœud comme elle le lui a indiqué. Il se figea pourtant en l’entendant gémir de douleur. God, il allait mourir. Il finit par se reculer parce que la vision d’une plaie qui se resserrait ce n’était pas la chose la plus ragoûtante qu’il ait pu voir dans sa vie. « Je veux bien des antidouleurs dont t’as parlé maintenant. » Il fit un geste pour se redresser, mais elle lui prit la main avant qu’il ne puisse aller plus loin. « Merci. » Il l’entendit à peine et il répondit en esquissant un léger sourire en coin. « A charge de revanche. » Il se leva finalement et se rendit dans la salle de bain. Là, il prit un moment pour calmer les battements de son cœur et les tremblements de ses mains. Il tentait de se ressaisir comme il pouvait avant de se dire qu’il devait se bouger. Ce n’était pas lui qui était en souffrance, mais bien sa femme qui était assise dans le salon à souffrir. Il ouvrit le robinet et se passa de l’eau froide sur le visage avant d’ouvrir la pharmacie pour prendre les tubes d’antidouleurs en leur possession depuis un précédent accident. Il se sécha le visage et repartit en direction de la cuisine pour lui récupérer un grand verre d’eau. Puis il alla au salon pour voir qu’Esfir n’était plus sur sa chaise. Il eut un instant de panique avant d’apercevoir le bras levé d’Esfir. Elle était simplement affalée sur leur canapé. Blanc. Esfir était sur leur canapé blanc alors qu’elle était blessée. Wyatt se retint de faire un commentaire et lui lança un regard désapprobateur. Aussi bien pour le canapé que pour le fait qu’elle se soit déplacée comme ça. Elle finit par se décaler et il s’installa à ses côtés. « J’ai merdé Wyatt. Je suis désolée de t’avoir entraîné là-dedans. Je sais que tu ne veux rien savoir de tout ça et je suis vraiment désolée de t’avoir montré cette facette. Tu ne m’en veux pas trop ? » Il leva les yeux au ciel. « Je savais qui j’épousais, Esfir. C’est sûr que ça ne me laisse pas de marbre quand je te vois rentrer tard ou quoi, mais je sais que tu mènes une vie de dingue. » Fit-il en guise de réponse parce qu’il n’avait pas mieux à lui donner. Évidemment que non, il ne lui en voulait pas. Il lui en aurait plus voulu si elle était morte par exemple. « Je savais dans quoi je m’engageais alors t’excuse pas. » Il lui tendit le verre d’eau et deux antidouleurs qu’il préleva d’un tube. « T’as merdé à quel point ? Est-ce que je dois m’inquiéter de voir débarquer un taré ici ou c’est bon ? » C’était vrai qu’il ne s’impliquait dans les affaires d’Esfir parce qu’il savait que ça pouvait vite dangereux, mais pour une fois, il avait besoin de savoir qu’ils n’allaient pas mourir d’une balle en pleine tête dans la nuit. Il finit par poser les tubes de médicaments sur leur table basse avant de se mettre un peu plus dans le canapé. « T’as vraiment une sale gueule là. » Termina-t-il en faisant la grimace. Elle était tellement blanche qu’elle paraissait grise. « Y a un autre truc que je peux te donner pour que tu reprennes un peu des couleurs ? Genre… je sais pas, un bon steack saignant ou des lentilles pour remonter ton fer ? » |
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it's a revolution, i suppose not affiliated + leave me alone | | | For Better For Worse Wyatt & Esfir Wyatt leva les yeux au ciel après qu’elle lui ait demandé s’il ne lui en voulait pas trop, ce qui tira un mince sourire à la jeune femme. « Je savais qui j’épousais, Esfir. C’est sûr que ça ne me laisse pas de marbre quand je te vois rentrer tard ou quoi, mais je sais que tu mènes une vie de dingue. » Elle arqua légèrement un sourcil, légèrement surprise par sa réponse. Ce n’était pourtant pas l’impression qu’elle avait. Bien sûr elle avait toujours des missions pour HYDRA de temps à autre malgré son statut d’agent dormant et elle était de temps à autre appelée par Jeremiah pour participer à des opérations pour les Watchers mais elle n’avait vraiment pas l’impression d’être souvent dehors. Est ce que c’était parce qu’il s’inquiétait pour elle qu’il avait le sentiment qu’elle menait une vie de dingue comme il le disait ? « Je savais dans quoi je m’engageais alors t’excuse pas. » Elle prit le verre d’eau et les deux antidouleurs qu’il lui tendit et les avala d’une traite avant de le remercier d’un hochement de tête. Elle s’allongea un peu plus confortablement dans le canapé en poussant un soupir de contentement et attrapa l’une des mains de Wyatt pour la serrer doucement dans la sienne. Elle ne savait vraiment pas ce qu’elle aurait fait sans lui. Elle se serait probablement vidée de son sang sur le canapé. Elle poussa un grognement en réalisant qu’elle était allongée sur le canapé. Blanc et grimaça légèrement à l’attention de son mari avant de lui faire une moue désolée. « Je paierai le pressing. » Elle désigna la tache de sang qui commençait à imbiber le cuir. « Ou un nouveau canapé. » C’était la moindre des choses étant donné qu’elle l’avait probablement flingué en y laissant des taches de sang. « T’as merdé à quel point ? Est-ce que je dois m’inquiéter de voir débarquer un taré ici ou c’est bon ? » Oh. Ça c’était une bonne question. Elle s’était débarrassée des types présents et s’était assurée que personne ne l’avait suivie durant son trajet jusqu’à l’appartement mais il n’était pas impossible que des caméras aient pu la filmer dans cet entrepôt. Non, il n’y avait rien à craindre. Elle avait toujours eu le sommeil léger et savait qu’elle se réveillerait si un intrus devait débarquer. Et maintenant qu’elle y pensait… Est ce qu’elle devait prévenir Wyatt pour les armes présentes dans leur appartement ? Il était au courant de sa vie, du moins dans les grandes lignes mais il ne savait pas qu’elle avait plusieurs armes cachées à des endroits "stratégiques". Non. Il valait mieux qu’il l’ignore pour le moment. Il avait déjà beaucoup encaissé ce soir et elle ne voulait pas prendre le risque qu’il fasse une syncope en apprenant ça. « T’as vraiment une sale gueule là. » Elle gloussa légèrement face à sa grimace et leva les yeux au ciel en secouant doucement la tête. Il savait vraiment trouver les mots pour détendre l’atmosphère ce soir. « Y a un autre truc que je peux te donner pour que tu reprennes un peu des couleurs ? Genre… je sais pas, un bon steak saignant ou des lentilles pour remonter ton fer ? » Elle sembla perplexe pendant un moment mais hocha négativement la tête avant de serrer un peu plus la main de Wyatt dans la sienne. « Des lentilles ? Please... » Elle lui lança un regard blasé suivit d’un sourire amusé avant de reprendre. « Non ça ira. Il me faut juste une bonne nuit de sommeil. » Elle retrouva rapidement son sérieux en se rappelant qu’il lui avait demandé à quel point elle avait merdé et se mordit la lèvre inférieure en réfléchissant à ce qu’elle pouvait, où non lui dire. « Je te rassure tout de suite, personne ne débarquera ici. Je m’en suis assurée. » Elle préférait ne pas donner plus de détail. Et si ça devait arriver, elle se savait plus que capable de gérer une telle situation. « C’est juste que j’ai... » Elle haussa faiblement les épaules. « J’ai eu un excès de confiance. Je crois. Et à cause de ça j’ai failli crever dans notre salon. » Elle ne savait pas à quoi cette erreur était dû. Est ce que c’était à cause de la vie qu’elle menait ? Elle n’aurait jamais fait ce genre d’erreur du temps où elle travaillait encore pour le KGB. Est ce qu’elle s’était tellement faite à ce confort, cette vie, qu’elle en avait perdu ses réflexes ? C’était l’explication qui lui semblait la plus plausible. Elle déglutit avec difficulté et releva les yeux vers son mari, soutenant son regard. « Ça n’arrivera plus. Tu as ma parole. Je serai plus prudente à l’avenir. » Elle lui offrit un sourire confiant. « Et… Et je sais que ce que je t’ai raconté te suffit mais… Si jamais tu veux en savoir plus sur ma vie, sur ce que je fais, dis le moi. » Tu le mérites. Elle préféra ne pas prononcer ces trois derniers mots, de peur que Wyatt ne flippes un peu plus. S’il n’avait pas voulu en savoir plus sur elle dès le début, c’était bien qu’il y avait une raison. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | for better, for worsetill death do us partAprès avoir pris ses deux antidouleurs, Esfir attrapa une main de Wyatt et la serra doucement dans la sienne. « Je paierai le pressing. » Il allait lui répondre que c’était la moindre des choses et qu’il n’en attendait pas moins de sa part. « Ou un nouveau canapé. » Mais la proposition qu’elle venait de lui faire l’intéressait plus. Il se disait justement qu’un nouveau canapé pourrait être sympa. Un canapé d’angle bien large et bien confortable pour pouvoir passer des journées Netflix and chill avec Esfir. C’était un bon plan, mais il ne devait pas abuser non plus. Leurs dépenses étaient parfois un peu trop excessives et ne pas tenter de sauver ce beau canapé blanc sous prétexte que Wyatt en voulait un autre, c’était probablement un peu trop exagéré. « Des lentilles ? Please... » Mais quoi ? Il avait lu que les femmes mangeaient ça pour reprendre du fer quand elles avaient leurs règles. Il proposait simplement. Il haussa ses épaules face à son regard dubitatif et son sourire moqueur. Il aura essayé au moins. « Non ça ira. Il me faut juste une bonne nuit de sommeil. Je te rassure tout de suite, personne ne débarquera ici. Je m’en suis assurée. » Wyatt hocha la tête. Elle s’en était assurée. Il ne savait pas à quel point elle pouvait être efficace dans ce genre de cas. En fait, il ne voulait pas savoir. Si elle lui racontait ses tueries, il grimacerait à chaque mot et tournerait probablement de l’œil si elle entrait dans les détails. Être dans l’ignorance, c’était le mieux pour lui. « C’est juste que j’ai... J’ai eu un excès de confiance. Je crois. Et à cause de ça j’ai failli crever dans notre salon. Ça n’arrivera plus. Tu as ma parole. Je serai plus prudente à l’avenir. Et… Et je sais que ce que je t’ai raconté te suffit mais… Si jamais tu veux en savoir plus sur ma vie, sur ce que je fais, dis le moi. » Il lui sourit en retour et posa une main sur les leurs. « Si tu ne veux pas m’en parler, tu ne dois t’en sentir obligé. Si on s’est marié c’est pour ça aussi. » Et pour que ses parents arrêtent d’être sur son dos constamment. « Tu ne veux pas d’un homme relou qui te pose sans cesse des questions sur pourquoi tu rentres si tard aujourd’hui ? Avec qui tu étais ? Et pour faire quoi ? » Il se mit à rire. « Tu imagines un peu ? » Wyatt grimaça. Déjà que lui, en tant qu’homme, si son compagnon lui faisait ça, il virerait dingue avant de le virer lui, mais alors Esfir… quoi qu’Esfir serait capable de l’éliminer s’il l’emmerdait trop. « Pour le canapé, on verra si on peut le rattraper avec le pressing. » Dit-il en regardant le blanc qui se teintait un peu de rouge maintenant. « Sinon, va falloir sortir les sous. » Il redevint sérieux et vint remettre une mèche de cheveux derrière l’oreille d’Esfir. « T’es vraiment pâle. Tu devrais aller te coucher maintenant. Je dormirai dans le salon pour éviter de te donner un coup malencontreux dans la nuit. » Il sentait qu’elle allait protester alors il crut bon de rajouter : « Tu discutes pas, t’es même pas en état de me mettre une raclée alors tu m’écoutes et chop chop au lit. Demain, promis je ne te réveillerai pas avant quatorze heures. » Il se dressa et lui tendit la main pour qu’il puisse l’aider à aller jusqu’à la chambre sans se vautrer au sol à cause de tout ce sang perdu. Esfir avait vraiment besoin de repos et de tout l’espace dans le lit et comme Wyatt avait tendance à toujours s’étaler beaucoup, cette fois, il lui faisait une fleur. |
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