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| HÉLY ‹‹ BRILLER COMME DES ÉTOILES | |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.HÉLÈNE ›› :((((( so sad u cant come HÉLÈNE ›› also youre missing out my cute ass outfit DYLAN ›› Are you drunk already? HÉLÈNE ›› not..... quite... DYLAN ›› Send pics. HÉLÈNE ›› [PHOTO (lien)] look at us!!!! so cute HÉLÈNE ›› hes in the zone lmaoo DYLAN ›› Alright omg. Don't do anything stupid. HÉLÈNE ›› never HÉLÈNE ›› gtg ttyl DYLAN ›› I have no idea what you're trying to say.“ STOOOOOP TEXTING YOUR GIRLFRIEEEEEENNNNNND OH MY GOOODDDDD. — YOU'RE JUST JEALOUUUUUUUS. ” C'est typiquement le genre de situation où Hélène se sent obligée de gueuler pour communiquer. Après tout, il faut bien se faire entendre: la musique est assommante, tout le monde parle autour d'eux et ils se trouvent à littéralement un mètre des enceintes qui font vibrer le sol. Ils se trouvent dans un penthouse de l'Upper Manhatthan, il est neuf heures et l'appartemment est quasiment vide parce que tout le monde est sorti boire sur la terrasse et c'est à la fois la meilleure idée qu'Hélène ait jamais eu, et la pire aussi. Elle et Harry sortent, de temps en temps. Ils vont boire quelques verres, vont danser en boîte de nuit et s'amusent d'un rien en faisant les cons. Ça fait pas longtemps, pourtant, qu'ils ont repris contact: quelques semaines, à peine. Et pourtant, à traîner ensemble presque tous les samedi soir quand monsieur quitte le travail en avance et que Dylan est mystérieusement occupée par son métier d'informaticienne (quelle compagnie a besoin d'une informaticienne capable de venir H24 au bureau?), ils ont retissé leur lien d'avant, quand elle était encore une actrice faisant de son mieux pour se faire remarquer à NYC et lui un fanboy riche et enthousiaste. Ils ont bien changé, avec le temps. Il a grandi, il a forci, il a mûri; elle est devenue célèbre (chose étrange) et sans doute un peu moins délurée qu'avant. Mais comme d'habitude, dès qu'elle se met à boire, Hélène est perdue. Ils ont commencé gentiment. Elle est allée le chercher à Oscorp, l'a obligé à prendre des photos d'elle pour son compte Instagram, et ils ont bu la bouteille de vin cheap qu'elle a trouvé au supermarché. Soirée normale en perspective. Jusqu'au moment où Harry a sorti le whisky. Hélène ne sait même pas comment ils sont parvenus en une pièce jusqu'au penthouse. Elle sait juste qu'ils y sont et qu'elle est prête à faire la fête. L'appartemment va bientôt être plaint à craquer donc c'est le temps pour eux de parler. Elle glisse son smartphone dans l'une des poches de sa robe et aggripe Harry par la nuque, le forçant à la regarder (au lieu de zyeuter le groupe de gens qui les observe depuis quelques minutes, mi-figue mi-raisin entre le est-ce que c'est le pdg d'Oscorp et est-ce que c'est la meuf de Young Justice). “ Harry. Man. Follow me. ” Et sans lui laisser le choix, de se détourner en lui attrapant la main pour le tirer à l'intérieur, loin des enceintes et du buffet où toutes les bouteilles d'alcool possibles et imaginables se trouvent et près duquel ils viennent de passer la précédente demi-heure. Elle le tire à l'extérieur, à peine plus désert que l'appartemment lui-même, et se faufile dans la foule de gens qu'elle fait mine de connaître et reconnaître jusqu'à la balustrade. New York s'offre à eux, silencieuse et illuminée pour la nuit. Elle se tourne vers Harry sans lâcher sa main. “ You're getting laid tonight, bro. You need to get laid. You look like you should get laid. Bro. ” Ce qu'elle dit n'a pas grand sens mais elle est adorablement sérieuse, regardant Harry droit dans les yeux avec intensité. “ ALSO keep me from tweeting, making out with people and dancing. I literally cannot dance right now and I am dating someone and we're almost girlfriends. So don't let me fuck this up. Harry. Bro. You have to promise me you won't allow me to fuck up. Bro. ” |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.Harry a trop bu. Pourtant, il faut qu’il consomme une sacré dose d’alcool avant que ça commence à lui faire quoi que ce soit, mais là, c’est clair, il a trop bu. Il avait un peu oublié ce que ça faisait. Mais il sait aussi que ça ne durera pas bien longtemps, alors il continue de s’enfiler des verres d’une traite, pour lutter contre son organisme qui élimine plus vite qu’il n’a le temps de recharger son verre. Il a l’esprit embrumé, les idées pas claires, des fourmillements dans les doigts. C’est génial. Le pied total. Sauf qu’Hélène est scotchée sur son putain de smartphone et ça, ça l’emmerde. « STOOOOOP TEXTING YOUR GIRLFRIEEEEEENNNNNND OH MY GOOODDDDD. » hurle-t-il dans les oreilles de la jeune femme, pour couvrir la musique trop forte. « YOU'RE JUST JEALOUUUUUUUS. » Jaloux, d’elle ou de sa meuf ? Un peu des deux, probablement. Alors il fait la moue et attrape une bouteille de whisky, qu’il descend de moitié sous les yeux effarés de plusieurs inconnus qui s’attendent probablement à le voir gerber ou mourir d’un coma éthylique. Sauf que c’est impossible, désormais. Harry a envie de leur rire au visage. De se moquer de leur condition ridicule. Mais ce serait très, très bête de faire ça. Une main se glisse dans sa nuque, son premier réflexe est d’attraper le bras auquel elle est attachée pour le briser, mais il croise le regard vitreux d’Hélène et se fige juste à temps. « Harry. Man. Follow me. » Elle se lève et tend la main. Il fait de même, saisit ses doigts et elle l’entraîne à l’extérieur, où l’air frais lui fait un bien fou. Il ferme les yeux un instant, inspire profondément, parce que ça sent la pollution, mais un peu moins la transpiration, ici. « You're getting laid tonight, bro. You need to get laid. You look like you should get laid. Bro. » Harry grogne et s’approche d’elle, sa main toujours glissée dans la sienne, il passe un bras autour de sa taille et appuie son front contre son épaule, avant de geindre : « Nooooo, I don’t want tooooo. » Sérieusement, il n’a pas envie de se taper quelqu’un ce soir et faut vraiment qu’Hélène arrête d’essayer de lui trouver un plan cul à chaque fois qu’ils sortent. « ALSO keep me from tweeting, making out with people and dancing. I literally cannot dance right now and I am dating someone and we're almost girlfriends. So don't let me fuck this up. Harry. Bro. You have to promise me you won't allow me to fuck up. Bro. » Il relève la tête et fait la moue. Une copine, hein ? Merde, il est vraiment jaloux, cette fois. Il pense à Mary-Jane, comme toujours et— Non, c’est trop triste, ça. Il n’a pas envie de pleurer, pas ce soir. Il plonge une main dans la poche de la robe d’Hélène et en sort son téléphone, avant de le mettre dans les poches de son pantalon. « There, you won’t do anything stupid. And yeah, don’t make out with anyone, please, or I’ll puke, » fait-il en plissant le nez avec un air dégoûté. Son bras toujours passé autour de la taille d’Hélène, il va frotter son front contre le sien. « But I thought we were going to dance, » dit-il avec une moue boudeuse. « Please, dance with me. We’re good dancers. We’re AMAZING when we dance. I wanna be amazing. Let’s be amazing together, » supplie-t-il d’une voix misérable. « I promise I won’t allow you to fuck up, » ajoute-t-il avec un large sourire, avant d’agiter ses sourcils d’un air entendu. « Come oooooon ! » Il a l’air d’un gosse, mais tant pis. Ça fait longtemps qu’il ne s’est pas senti stupide et inconscient. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.« Nooooo, I don’t want tooooo. — Bro! ” hurle-t-elle, presque indignée, en regardant Harry — son ami — comme si il était dingue et venait de lui annoncer qu'il y avait des extra-terrestres prêts à envahir la Terre — oh... wait. Hélène se souvient particulièrement de la première fois qu'elle a rencontré Harry, parce que c'était à la fois un mec détestable et adorable. Il était encore jeune — trop —, un peu arrogant, un peu enthousiaste par rapport à la webserie par laquelle Hélène s'était faite connaître toutes ces années auparavant. Idéaliste, prêt à payer, prêt à s'investir, toujours souriant, toujours heureux, voilà, le mot était lancé. Et maintenant qu'ils avaient repris contact... il avait changé, cruellement changé. Il était devenu... plus amer, peut-être. Moins souriant. Plus complexe, aussi, et plus âgé. Et ce n'était pas seulement une histoire de maturité, non, Hélène le sentait bien. Harry était... torturé, comme elle avait pu voir son frère l'être dans les quelques années qui avaient suivi leur exposition à la brume terrigène. Mais là n'était pas la question, n'est-ce pas? Avec Harry, avec sa vie professionnelle, elle n'avait pas à penser à ces trucs contre-natures, différents, Inhumains. Elle était juste Hélène Gaultier, une actrice, une jeune femme dans la fleur de l'âge et le monde entier à portée de main. Elle repoussait complètement tout cette vie d' avant, toute cette existence qu'elle avait enterré en même temps qu'elle avait quitté Afterlife quand elle avait vingt ans. D'un mouvement hâtif de la tête, elle se débarasse de ses pensées — et manque de perdre l'équilibre en ce faisant — avant de continuer à avalancher son cher ami d'informations, l'air enthousiaste et franchement perdue dans les bulles d'alcool. Le prenant de court, Harry retira son téléphone de sa poche et alors qu'elle s'apprêtait à s'emparer de son poignet pour le récupérer avant qu'il ne le disparaisse, il le glissa dans son pantalon. « There, you won’t do anything stupid. And yeah, don’t make out with anyone, please, or I’ll puke. — Unfair, ” commente la jeune femme en retour, moue boudeuse brodée sur les lèvres, avant de se fendre d'un sourire en se laissant aller contre Harry. Elle se laisse toujours attendrir avec lui. Elle se rappelle de lui quand il était tout jeune, et tout innocent, et il n'est pas si différent, maintenant, n'est-ce pas? « But I thought we were going to dance, » boude-t-il et aussitôt Hélène se fige avec une grimace. « Please, dance with me. We’re good dancers. We’re AMAZING when we dance. I wanna be amazing. Let’s be amazing together. — Noooooo(...)ooooo, continue-t-elle doucement sous sa respiration alors qu'il reprend: — I promise I won’t allow you to fuck up. » Elle arque un sourcil en se taisant, refermant la bouche, semblant dire: like last time? Parce que la dernière fois, il ne lui a pas permis de ne pas se ridiculiser, a même pris des photos d'elle alors qu'elle s'était mise à twerker contre un mur en compagnie d'un jeune homme tant séduisant que franchement creepy. Elle avait dû tout expliquer à Dylan quand Harry lui avait envoyé sur snapchat (par inadvertance, bien évidemment) les vidéos. Pathétique et franchement embarassant. Mais il la connait trop. « Come oooooon ! » Ça lui fait plaisir, de savoir que quelqu'un la connait trop, de savoir que quelqu'un la connait tout court. Elle a toujours eu l'impression de ne pas être comprise, même par son frère, même par ses parents, même par Dylan, même par ses plus proches d'amis. Trop Inhumaine ou trop humaine, trop superficielle ou trop nostalgique, trop différente toute simplement. Mais avec Harry, c'est difficilement. Elle n'est pas entièrement sincère avec lui mais ils s'entendent bien et ça suffit, pour l'instant. “ Alright, ” lâche-t-elle dans un souffle faussement défaitiste et l'instant suivant, il a glissé sans main dans la sienne, a lié leurs doigts et ils sont en train de danser comme des fous furieux au milieu d'une foule de gens indolents, sur une musique terrible à un rythme effréné, et Hélène se surprend à rire, rire tellement. Et puis Hélène croise le regard de quelqu'un qu'elle connait. “ Harry. Bro. That's my ex right there. ” Elle le regarde dans les yeux. Il sait très bien ce qu'il va se passer parce qu'elle voit une sorte de peur passer dans son regard, un franc dégoût et un agacement certain. “ No choice, ” rajoute-t-elle avant de l'attirer à elle pour l'embrasser, profondément, langoureusement, le temps que les regards s'attardent sur eux et qu'elle sente, la frappant comme un fouet, le dégoût notoire de son ex qui s'éloigne avec un commentaire désobligeant et une grimace franchement amère. Elle se détache lentement, lâchant un “ omg ” à bout de souffle avant de grimacer. “ Grrrrrrrrross, dit-elle. Let's drink even more and get you with someone. No choice. Obviously, you will be disappointed because they are going to be uglier than me and a worse kisser but what can you do, eh? ” - Spoiler:
c'est de la merde mais tu te démerderas pétasse!
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.« Alright, » dit-elle finalement et Harry pousse un petit cri d’extase. Il lui attrape la main et l’entraîne au milieu de la foule. Ça sent l’alcool, la transpiration et même le vomi, par ici. Mais franchement ? Qu’importe. Parce qu’il est avec Hélène et ils dansent. Parce qu’il a tellement bu qu’il en oublie qu’il a mal. N’importe qui serait probablement déjà mort d’avoir ingéré autant d’alcool que lui. Mais il est juste bourré, pile poil comme il faut. Il ne se souvient pas de la dernière fois qu’il a autant ri. C’était avec MJ. C’était avant Gwen. C’est facile de rire avec Hélène. Mais elle se fige brusquement et Harry fronce les sourcils. « Harry. Bro. That's my ex right there. » Oh non. Oh non, non, pourquoi venir tout gâcher ? Sérieusement, tout allait très bien et— « No choice, » fait-elle avant de l’attirer contre elle. Harry fait de son mieux pour ne pas avoir l’air profondément dégoûté quand elle presse ses lèvres sur les siennes. Il ne se souvient pas de la dernière fois qu’il a embrassé une autre fille que Mary-Jane. Qu’il a même éprouvé l’envie d’embrasser quelqu’un d’autre. Il n’a qu’une envie, c’est se détacher d’Hélène. Mais il est bon acteur et il n’est pas du genre à laisser tomber ses amis quand ils ont besoin de lui. Alors il enroule un bras autour de la taille de la jeune femme et fait tout pour avoir l’air aussi affamé qu’elle. Enfin, le commentaire grossier tombe et ils se détachent. « OMG, grrrrrrrrross, » lâche l’actrice et sa grimace est le reflet de celle d’Harry. Il hoche la tête et attrape deux verres qui traînent sur une table. Il en donne un à la jeune femme et vide le sien d’un coup sec. Urgh. Hélène est magnifique, d’accord ? Vraiment, elle a tout pour plaire au jeune Osborn. Mais elle n’est pas Mary-Jane. Elle ne le sera jamais. Et puis, surtout, elle a bien plus des airs de grand frère stupide que de petite amie potentielle. Alors ouais, gross. « I thought I was supposed to stop you from doing stupid things, » marmonne-t-il. « That’s going to be everywhere. » Il fait la moue. Parce qu’il sait que ça va se retrouver sur le net, les photos ont été prises, c’est certain. Ils sont entourés de chacals qui attendent la moindre opportunité pour les souiller sur le net. Et si MJ voit ça ? Non. MJ s’en fiche, c’est vrai. La gorge d’Harry se noue. « Let's drink even more and get you with someone. No choice. Obviously, you will be disappointed because they are going to be uglier than me and a worse kisser but what can you do, eh? » Il lève les yeux au ciel et attrape un autre verre. « You know what ? You’re right, I should just fuck some random chick and get over it, » marmonne-t-il en survolant la foule du regard, le nez dans son verre. Pendant une seconde, il a une lueur presque déterminée dans le regard. Après tout, pourquoi pas ? C’est MJ qui l’a quitté. Pourquoi devrait-il se sentir coupable ? Ça fait des mois à présent, il est temps qu’il passe à autre chose. De toute évidence, Mary-Jane ne reviendra pas, alors pourquoi s’entêter à ne penser qu’à elle, sans arrêt, à chaque minute de chaque jour ? « Alright dear wingman, find me a girl, » annonce-t-il d’un air détaché en balayant la foule de son verre à moitié plein. « I shall fuck my sorrows away, » glousse-t-il, fier de son jeu de mot complètement pourri. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.« I thought I was supposed to stop you from doing stupid things. That’s going to be everywhere. » Hélène essaie de se la jouer à la cool. “ You love it. ” Parce que pour être acteur, pour être un jeune homme prêt à oublier ses soucis dans l'alcool tout en étant à la tête d'une des plus grosses industries mondiales, il faut bien aimer un peu d'attention et de coup de projecteur. Du moment que son ex se sent mal, après, Hélène s'en fout un peu. Dylan comprendra — elle devra comprendre et au pire, Hélène se pliera en quatre et lui offrira plein de pizzas pour se rattraper — et Harry? Harry n'a rien, ni personne. Harry peut se permettre d'embrasser des goudous sur le dancefloor. « You know what ? You’re right, I should just fuck some random chick and get over it. — YASSS KWEEEEN, ” hurle Hélène en retour, parce que ça fait des semaines qu'elle lui dit qu'il devrait get it over with et qu'il devrait get over her (précisément, Hélène ne sait pas qui est cette mystérieuse her qui a brisé le coeur d'Harry; elle se rappelle vaguement d'une meuf plutôt jolie à l'époque mais son nom s'est effacé de l'esprit d'Hélène avec le temps). Elle est franchement heureuse qu'Harry prenne enfin des bonnes décisions. Elle va bien s'occuper de lui. À tous les coups, il n'a jamais couché qu'avec une meuf. Il est grand temps qu'il découvre d'autres horizons. Oui. Parfait. Et l'alcool n'a rien à voir avec toutes ces pensées qui s'entremêlent dans le crâne d'Hélène, qui lui font rire d'un air ravi alors qu'elle s'accroche au bras d'Harry. « Alright dear wingman, find me a girl. I shall fuck my sorrows away. — Wow, grimace l'Inhumaine en levant les yeux au ciel, l'air de dire ugh, straight guys. You make it sound real sad. ” C'est plutôt real sad, mais ça n'a pas l'air real sad avec tout l'alcool qu'ils ont dans le sang. Finalement, ils conviennent tous les deux d'une jeune demoiselle à l'air pas du tout respectable qui attend férocement qu'on l'aborde et elle pousse Harry en avant, murmurant un “ go get it, tiger, ” encourageant à son oreille alors qu'il manque de trébucher à plusieurs reprises en s'approchant de leur proie. Hélène essaie de s'occuper. Vraiment. Elle surveille toujours Harry d'un oeil mas il se débrouille plutôt bien, murmurant à l'oreille de l'autre fille, se collant contre elle... berk. Les hommes, franchement. Elle ne sait pas trop ce qui arrive, ou comment. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle a trop bu d'un verre qu'on lui a donné, qu'il avait un goût amer et qu'elle danse comme une dingue alors que les couleurs se mélangent sous ses yeux et que des mains se glissent sur sa taille et l'instant suivant elle est nez-à-nez avec ce qui ressemble, de près, à un homme de cro-magnon. Et c'est la panique. Celle qu'elle garde en laisse depuis des années. Celle qui sommeille en elle. Celle qui fait mal. “ Ah! ” hurle-t-elle et brutalement, tout autour d'elle, tout le monde se met à gémir de douleur en se tenant le ventre, l'homme qui l'a abordée se détache dans un hurlement et elle se rend compte, à cause de l'impression familière à l'arrière de son crâne, que c'est de sa faute. Et elle ne comprend pas, Hélène, normalement elle maîtrise si bien, c'est une Inhumaine confirmée, affirmée... en cet instant précis, elle n'est plus rien. Elle est juste paniquée, le monde est rouge et noir, rien ne fait de sens, les gens gémissent et hurlent, souffrent de douleurs qui ne sont qu'illusoires, comme si leurs entrailles étaient déchirées, entremêlées, sorties de leurs bides débordants d'alcool... et toujours cette musique trop forte, et ces frissons sur sa peau, et cette impression que le monde chancèle, et cette impression que rien ne va, que rien n'ira, jamais.... et- Harry lui attrape le bras et serre. Fort. Ça fait mal. “ H-Harry? ” balbutie-t-elle, trébuchant sur ses pieds bien qu'elle ne soit qu'immobile autour d'un océan de corps se tortillant de douleur sur le sol. Seul Harry ne semble pas être touché. Son seul repère. “ I-I- - Dr-drug- - ” a-t-elle du mal à formuler, les yeux vitreux et la langue pâteuse, manquant de s'écrouler sur lui. “ It's not- it's not my fa-fault, I promise. ” Et juste comme ça, elle perd connaissance et se laisse tomber sur son épaule. |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.C’est dur, de se remettre en selle. Oh il passe son temps à jouer la comédie, donc ça ne devrait pas être si compliqué que ça, mais ça l’est. Terriblement. C’est difficile de prétendre qu’il désire une fille quand il ne cesse de la comparer à MJ. Mary-Jane qui est plus jolie, Mary-Jane qui n’aurait jamais dit un truc pareil, Mary-Jane qui aurait compris et ris à ce jeu de mot. Elles semblent toutes stupides, banales, inintéressantes, à côté de la rousse. « Go get it, tiger, » lui a dit Hélène. Ouais, ben il se sent pas particulièrement chaud, pour être honnête. Surtout que pour le coup, elle a particulièrement bien choisi la cible. Elle est facile, si facile. Harry n’a qu’à sourire un peu, un compliment, une petite plaisanterie et elle est déjà conquise. L’avantage d’être pété de thunes. Ce genre de filles ne voit que ça. C’est d’un cliché, ça en devient ridicule. Son haleine doit puer l’alcool, pourtant, quand il s’approche d’elle pour lui murmurer quelque chose à l’oreille, elle glousse comme si c’était le plus beau jour de sa vie. Urgh. Plus ça avance, moins il se sent d’attaque. Peut-être que s’il ne la regarde pas. S’il lui colle la tête dans l’oreiller pour que surtout, elle ne parle pas. Harry soupire, il ouvre la bouche pour lui proposer d’aller dans un coin plus tranquille, ce genre de conneries. Sauf que la gonzesse pousse un hurlement et se plie en deux. Il s’écarte d’un pas, fronce les sourcils. Elle n’est pas la seule à hurler, tout le monde autour de lui se tient le ventre et crie son agonie. Tout le monde, sauf lui. Et Hélène. Hélène qui regarde autour d’elle, perdue, terrifiée. Harry se précipite vers elle et l’attrape par le bras, il ne sait pas ce qu’il se passe, mais il n’a vraiment pas envie de rester ici. « I-I- - Dr-drug- - » gémit-elle difficilement et il fronce les sourcils. « It's not- it's not my fa-fault, I promise. » Il a à peine le temps de comprendre qu’elle perd connaissance et il ne peut que la rattraper. L’ancien Harry aurait probablement chancelé, mais lui tient bon et passe un bras sous ses genoux, pour la soulever contre lui. Aussitôt, les autres autour d’eux cessent d’hurler et se lancent des regards hébétés. Okay, ce n’est pas le moment de traîner ici. Harry se faufile parmi la foule, les idées subitement très claires, puis emmène Hélène à l’étage, où il finit par trouver une chambre vide où il les enferme. Délicatement, il dépose la jeune femme sur le lit, puis se rend dans la salle de bain adjacente pour prendre une petite serviette qu’il humidifie avec de l’eau fraîche. Puis il retourne auprès de l’actrice et passe le linge sur son front, ses tempes, délicatement. Qu’est-ce que c’est ? Le pouvoir d’infliger une terrible douleur aux autres ? Il est curieux, il veut comprendre. Elle est née comme ça ou… c’est venu après, comme lui ? Son cœur bat un peu trop fort, un tas de questions lui brule les lèvres. Il observe les traits de la jeune femme. Drug, a-t-elle dit. Il ne sait pas qui est l’enfoiré qui a décidé de pimenter un peu le verre d’Hélène, mais il a bien envie de retourner en bas et de le retrouver pour lui coller son poing dans la tronche. « Hélène ? » appelle-t-il doucement en la voyant remuer faiblement. « Time to open your eyes honey, » dit-il en passant une main dans ses cheveux dans un geste qu’il espère réconfortant. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.Hélène déteste la drogue, les drogues, tout ce qui sort de l'ordinaire. Elle n'a jamais, pas vraiment, vécu ça. Elle perd connaissance dans un mélange brumeux d'idées décousues, de pensées néfastes, se sentant supportée par Harry et puis, elle ne touche plus le sol et puis- plus rien. « Hélène ? » Ses paupières papillonnent et ses yeux ont du mal se focaliser quand elle les ouvre, seulement rassénérée quand l'eau froide dégouline le long de ses tempes, de son nez. Qui- Harry? Harry. C'est Harry et sa tête soucieuse en face de lui, qui passe un linge mouillé sur ses traits. Il a l'air vraiment inquiet. « Time to open your eyes honey. » Hélène se laisse machinalement aller contre la main qu'il glisse entre ses cheveux, hagarde, incapable de se focaliser. Elle ne peut s'empêcher de penser à- à toutes ces choses auxquelles elle s'interdit de penser en temps normal, toute cette vie sur laquelle elle a tiré un trait. Elle pense à Claire. Elle pense à Afterlife. Et surtout, elle pense à Thomas. “ Tho-Thomas, ” marmonne-t-elle presque et en fermant les yeux, elle peut presque croire que c'est lui, en train de prendre soin d'elle, en train de lui passer un linge sur le visage, en train de l'appeler honey. Honey. Non. Thomas ne l'appelerait jamais comme ça. Il déteste l'anglais. Brusquement, tout engourdissement oublié, Hélène rouvre les yeux, se redresse et manque de percuter Harry en basculant en avant. “ DID I- - ” s'apprête-t-elle à hurler mais elle se retient de finir sa phrase, déglutit difficilement. Puis croise le regard de Harry. Ses yeux si bleus, si soucieux, si... prévenants. Mais il y a autre chose, aussi, derrière ses yeux. Tu ne peux pas, on ne peut pas leur faire confiance, disait Thomas. Ils auront peur et ils nous chasseront, Inhumains et mutants, de ce pays et de ce monde et de cette planète. Ils nous chasseront et ils nous tueront. Que pense Harry des mutants? Des mutés? A-t-il compris? Vu? “ I gotta- I gotta go, ” dit-elle précipitamment, s'échappant sous son bras avant qu'il ait pu faire quoique ce soit. Où sont-ils? Une chambre. Elle sort ses pieds de ses talons trop hauts, grimace, titube près du lit et se rattrape au dernier moment à l'armoire juste à côté. Sa vision est trouble, les couleurs se mélangent, sa tête lui fait un mal de chien mais “ I gotta go ” elle doit partir, elle le répète inlassablement, vérifiant qu'elle a toujours son sac au bout du bras, vérifiant qu'elle est entière, cherchant la porte mais- Harry se dresse entre elle et la porte. Là. Juste là. Soudainement trop proche. Elle manque de faire connaissance de trop près avec son torse, grogne, manque de tomber en arrière mais la main de Harry se lève et s'abat sur son avant-bras, l'empêche de tomber et de se faire mal. Quand elle essaie de se dégager, il la tient toujours. Ça ne fait pas forcément mal mais c'est... étrange. Très ferme, très dur, très... vindicatif. “ Ha-Harry you're hur-hurting me, ” balbutie-t-elle, incompréhensive, sachant pourtant très certainement qu'elle s'écroulerait si il n'était pas là pour la soutenir. Elle relève les yeux vers lui, le noisette se confronte à l'azur. Elle fronce les sourcils. “ Wh-wha- - ” Elle n'arrive pas à parler. Sa gorge est sèche, sa langue pâteuse, l'alcool l'empêche de formuler des merveilles et il y a toujours cette foutue drogue, dans son système, dont elle n'a pas tout ingéré mais qui reste quand même à tourmenter ses muscles, ses os, ses membres, ses pensées. “ Le-let me out. ” |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.Enfin, ses paupières se soulèvent et Harry esquisse un sourire soulagé en la voyant se réveiller. « Hey there sunshine, how do-- » « Tho-Thomas, » murmure-t-elle et il fronce légèrement les sourcils. Non, mauvaise personne, mais il ne peut pas tellement lui en vouloir, elle n’est pas dans son état normal. Il ouvre la bouche pour la rassurer, lui demander comment elle se sent, mais la jeune femme se redresse brusquement et il ne peut que se reculer à temps pour éviter la collision. « DID I- - » commence-t-elle en se taisant aussi abruptement qu’elle a commencé à hurler. Cette fois-ci, il arque un sourcil intrigué. « What ? » demande-t-il doucement, mais elle enchaîne, l’air clairement paniquée. « I gotta- I gotta go, » fait-elle avant de se glisser sous son bras pour s’extirper du lit. Elle retire ses talons hauts, titube un peu et c’est au tour d’Harry de se lever, la main tendue, prêt à la rattraper. Elle attrape l’armoire pour éviter de s’effondrer et il se glisse derrière elle. « I gotta go, » répète-t-elle. « Hey, it’s okay, you’re fine, » dit-il en se plaçant entre la porte et elle. Il est hors de question qu’il la laisse sortir dans son état. Elle n’est clairement pas capable de faire trois pas sans s’écrouler. Et puis, il n’a pas tellement envie qu’elle tombe sur celui qui l’a droguée, non plus. « Come on, let me-- » Il se tait quand elle chancèle vraiment cette fois et s’approche pour la rattraper par l’avant-bras, l’empêchant ainsi de tomber. Il ne la lâche pas, après, parce qu’il ne faut vraiment pas qu’elle parte. Pas comme ça. « Ha-Harry you're hur-hurting me. Wh-wha- Le-let me out, » bafouille-t-elle et il réalise qu’il serre son avant-bras un peu trop fort. « Shit, sorry, » s’excuse-t-il précipitamment en desserrant un peu sa brise sur elle, sans pour autant la lâcher. « Look, someone obviously put something in your drink, I’m not letting you go alone, » déclare-t-il d’un ton ferme. Déjà, les vapeurs de l’alcool disparaissent, lui rendant les idées plus claires. Il s’est arrêté de boire depuis quelques minutes et son organisme désormais supérieur fait tout le travail. Il plonge son regard dans le sien, examine ses traits attentivement. « You did something back there. » Ce n’est pas une question, il est persuadé que c’est elle. Et il a envie de lui demander quoi, comment elle fait, mais ce n’est pas le moment pour ça. Non, pas tout de suite. « If you’re scared I might say anything, don’t be. I won’t, » affirme-t-il, un sourire qu’il veut rassurant sur les lèvres. « It’s okay if you’re a mutant or something, we all have our secrets, right ? » Après tout, combien en a-t-il lui, désormais ? Trop pour pouvoir les compter. Bien trop de secrets qu’il ne pourra jamais raconter. A personne. « I’m not gonna sell you out to the government, » ajoute-t-il avec un petit rire, comme si c’était vraiment l’idée la plus bête qui soit. « So calm down, okay ? You should sit down. » Il caresse doucement l’intérieur de son poignet de son pouce, pour l’encourager à lui faire confiance. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.Son bras lui fait de plus en plus mal, vraiment mal, c'est pas juste une sensation d'inconfort: elle a l'impression qu'il va lui briser l'os juste en le serrant avec sa main... mais c'est impossible, parce que si il n'est pas frêle, Harry n'est pas non plus un haltérophile musclé et dangereux. Ou violent. Il n'est pas violent, vraiment pas; il a de la colère, comme tout le monde, et est parfois brusque mais cette... cette violence, cette force qui fait trembler son bras... « Shit, sorry. » Non, il ne l'a pas fait exprès, ce doit être dans la tête d'Hélène. Elle se sent mal, nauséeuse, elle a des vertiges. “ Letgoofme, ” marmonne-t-elle difficilement, tirant un peu sur son bras pour l'inciter à la lâcher, en vain. « Look, someone obviously put something in your drink, I’m not letting you go alone. — I'llbefine, ” mais elle n'est pas trop convaincante, avec les syllabes qui traînent sur sa langue, son incapacité à se débattre ou à réfléchir sans que sa tête ne dodeline en même temps que ses yeux fouillent anxieusement la pièce. You can't trust him, you can't trust them, lui rappellerait Thomas. They're scared of us, they hate us. Soudainement, il devient intense, et elle se raidit, lui rend son regard, le soutient. Elle va devoir lui mentir. Elle est bonne pour mentir, elle n'est pas actrice pour rien. Elle va devoir lui mentir, lui expliquer sans lui expliquer parce que même si ils sont amis... meilleurs amis... certaines choses ne peuvent être expliquées ou révélées. « You did something back there. — It's because- les mots ont du mal à sortir. It's because of the drug. I don't know... ” Et elle en serait presque convaincante, si ce n'était pour la tension qui l'agite toute entière, qui la rend soudainement si immobile, déterminée, menton levé et yeux plantés dans les siens. Elle le met au défi de dire quelque chose, n'importe quoi. « If you’re scared I might say anything, don’t be. I won’t. » Il sourit. Elle ne répond pas. Continue de le regarder. « It’s okay if you’re a mutant or something, we all have our secrets, right ? I'm not... I'm not a mutant, ” dit-elle, presque avec dégoût, parce que non, elle n'en est pas une, elle est mieux. Ces putains d'homo sapiens sont persuadés de tout savoir, tout comprendre. Mais au fond ils ne savent rien. « I’m not gonna sell you out to the government. » Il rit. Elle ne répond pas. « So calm down, okay ? You should sit down. — You should let me go. I'm not a mutant, Harry, let me go! ” Elle grogne en essayant de retirer son bras une nouvelle fois, et il doit avoir compris le message parce qu'il la relâche et elle manque de s'effondrer en faisant un pas en arrière au dernier moment. “ The fuck? ” marmonne-t-elle en se frottant le poignet. “ I'm getting the hell out of here, you can order me a UBER if you want. I need to- I need to go home right now immediately, leave me alone. ” |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.« It's because- It's because of the drug. I don't know... » Elle ment, il ne sait pas exactement comment il sait ça, mais elle ment. Il est persuadé que c’est elle qui a fait crier tous ces gens de douleur, elle ne peut pas lui faire croire que ce n’est pas le cas. Il comprend qu’elle ne veuille pas l’admettre, avoir des pouvoirs étranges en ce moment, ce n’est pas tellement un truc qu’on peut affirmer sans crainte, mais elle sait qu’elle peut lui faire confiance, non ? « You should let me go. I'm not a mutant, Harry, let me go! » s’exclame-t-elle et il finit par la libérer, parce que ce n’est probablement pas en la tenant ainsi qu’il va lui donner envie de lui faire confiance. Il pince les lèvres en la voyant chanceler. « The fuck ? » fait-elle avec un air agacé et il se retient de soupirer. Elle n’est pas en état de se déplacer toute seule, pourquoi est-elle aussi têtue ? « I'm getting the hell out of here, you can order me a UBER if you want. I need to- I need to go home right now immediately, leave me alone. » Harry fronce les sourcils et la toise d’un air un peu énervé. Très franchement, il n’apprécie pas qu’elle le repousse comme ça. Mais il ne va pas se mettre en colère après Hélène, pas alors qu’elle est dans un tel état. Ce n’est pas de sa faute, right ? Alors il inspire profondément et s’approche, sans la toucher cette fois, il a compris. « Hey, look at me, » lance-t-il d’une voix douce. « Look at me, » insiste-t-il et quand enfin, elle lève les yeux vers lui, il tente un sourire. « I’m sorry, okay ? I just thought—nevermind, it doesn’t matter. » Il se mordille la lèvre inférieure. « You know it wouldn’t matter, right ? » demande-t-il. « Let me take you home. Please ? I’ll worry all night if I’m not the one making sure you get home safe. And I don’t even want to stay here anyway so-- » Il esquisse un mince sourire et lui tend la main, braquant un regard sincère sur elle. « Pretty please ? » Elle ne peut pas ignorer ce qui vient de se passer, quelque chose lui dit qu’elle est parfaitement consciente de ce qui est arrivé un peu plus tôt. Alors elle lui ment, elle refuse d’admettre que c’est elle qui a fait ça. Soit, ils se connaissent bien, mais peut-être pas assez pour qu’elle puisse lui confier ce genre de choses facilement, il peut comprendre ça. Ça n’empêche pas Harry d’être très intrigué. Il plonge une main dans sa poche, pour en sortir son téléphone et faire venir un taxi. Même si elle refuse qu’il l’accompagne, il veut lui montrer qu’il souhaite réellement l’aider. C’est difficile d’ignorer toutes les questions qui lui brulent les lèvres, mais il sent bien que s’il insiste ce soir, il n’aura jamais la moindre réponse. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | briller comme des étoilesJ'ai jamais su danser dans les boîtes de nuit, Tu dis qu'il faut avoir un peu de second degré pour apprécier, Depuis le bar à cocktail j'ai compris le principe, Tu tournes en dérision jusqu'à embrasser des types, Je me tiens là, J'assiste à tous tes ébats.Elle recule quand il s'approche, elle détourne les yeux, le visage, son attention, elle ne peut pas supporter son regard, ou son jugement, ou même seulement... si elle se met à réfléchir, elle va comprendre qu'il déteste les mutants, évidemment qu'il déteste les mutants. Mais Harry... est, et reste, et sera, son meilleur ami, non? C'est pas ce que c'est sensé dire, ces mots-là? Qu'il la supportera, qu'il l'aidera? Mais ce n'est pas juste à propos d'elle. Elle n'est pas une mutante; sur ça, en revanche, elle ne lui ment pas. Elle est une Inhumaine, et Harry ne peut pas, et ne doit pas, savoir ce qu'elle est, son espèce. Même si Hélène n'a plus aucun lien avec son espèce, elle préférerait mourir plutôt que de trahir leur secret et leur existence. « Hey, look at me. » Elle recule encore. « Look at me. » Quand elle lève les yeux, elle voit son sourire et elle ne comprend pas, pourquoi il sourit, et ça lui fait un peu peur. Il y a quelque chose d'étrange, ce soir-là, chez Harry. Quelque chose qu'elle n'a jamais vu avant, et quelque chose qu'elle n'est pas sûre d'apprécier complètement... Quelque chose qui fait peur, en fait. « I’m sorry, okay ? I just thought—nevermind, it doesn’t matter. » Elle ne répond pas, observe son visage, essaie de repérer ce qui la fait tiquer dans ses traits; mais non, c'est Harry, toujours le même Harry, fidèle à lui-même, avec sa belle gueule, son teint clair et ses yeux trop bleus pour être tout à fait réels. C'est juste Harry alors pourquoi est-ce qu'elle frémit, pourquoi est-elle mal à l'aise? « You know it wouldn’t matter, right ? — I'm not a mutant, ” répète-t-elle aussitôt, par automatisme, faisant non de la tête. Mais elle ne répond pas vraiment à sa question; quoiqu'il dise, si, ça aurait de l'importance, ça a toujours de l'importance. Elle-même serait bien déçue d'apprendre si il était autre chose qu'un homo sapiens... l'idée la fait sourire. On ne fait pas un homme plus humain qu'Harry. Hein? « Let me take you home. Please ? I’ll worry all night if I’m not the one making sure you get home safe. And I don’t even want to stay here anyway so-- » Elle fait la moue, indécise, regardant autour d'eux, estimant ses chances de parvenir à le contourner pour sortir de la chambre, sortir d'ici, aller très loin... il est plus robuste, et plus fort, qu'elle mais elle pourrait peut-être le prendre par surprise, si elle lève très vite le genou- C'est d'Harry qu'elle parle. Même si elle n'a pas envie de tout lui dire, il reste Harry, son meilleur ami, et il ne mérite clairement pas ça. « Pretty please ? » Il lui tend la main et elle met la sienne dessus, glisse ses doigts entre les siens. “ Alright, ” marmonne-t-elle du bout des lèvres, hésitante. Il appelle un taxi et elle reste près de lui, toujours timide, mais se reposant de plus en plus sur son épaule, sa tête tourne toujours à toute vitesse et elle a l'impression qu'elle va tourner de l'oeil à n'importe quel mo-- Quand elle rouvre les yeux, il fait nuit noire et elle est dans un lit, et Harry dort près d'elle. Elle a mal à la tête, et elle a du mal à se redresser, tout son corps fatigué et drogué lui crie de se rallonger et de dormir jusqu'au lendemain de toujours; elle va contre sa volonté pour se glisser hors du lit. Elle laisse une note sur la table pour s'excuser rapidement, pour le remercier aussi, et l'observe; elle a l'impression qu'il est éveillé, mais qu'il ne bouge pas. Il serait presque intimidant, dans le noir, et Hélène ne peut s'empêcher de le comparer au garçon qu'elle a connu, tout fin et fluet et souriant. Quand est-il devenu si grand? Si fort et imposant? Elle repousse ces pensées. Elle signe le post-it, le colle sur la lampe sur la table de chevet et sort, ses talons à la main, pour échapper à des vérités qu'elle n'a aucune envie de révéler. |
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