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| Adamiah ♦ Des retrouvailles. Joie. Confiance. Bonheur. | |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Et me voilà, seul, à rejoindre un mutant qui a passé des mois à espionner les Watchers avec la complicité de mon frère jumeau. Le programme laisse rêveur, n'est-ce pas ? Je passe la main sur mon visage avant d'entrer dans le métro. Les contrôles se sont intensifiés en ville, notamment à cause des protestations qui entourent les nouvelles mesures prises. Je m'en réjouis mais ce n'est pas aisé de sortir armé. Et puis un Pasteur armé, c'est un peu suspect quand même. Je me contente de garder le couteau dans ma Bible. Et une dose de sérum dissimulée dans un petit gadget confectionné par l'équipe de Primrosae. Je glisse les mains dans mes poches et jette une œillade à ma montre. Une fois encore. C'est qu'il m'a fait patienter un moment, cet idiot, avant de donner à nouveau signe de vie. Et je ne sais pas par quelle folie j'ai décidé d'honorer ma parole et d'y aller seul.
Je me tiens à présent debout près du bord, je jette une œillade aux rails qui s'enfoncent dans le tunnel et fais un pas en arrière. Ah oui, pourquoi j'ai pris le risque d'y aller seul ? Je n'en sais trop rien, Adamska l'a dit, j'ai beaucoup à perdre. Mais de toute évidence, lui a beaucoup à gagner parce que j'imagine que regarder à chaque sortie au-dessus de son épaule ne lui offre pas un cadre de vie des plus agréables. Un nouveau pas en arrière. Sur l'autre quai, une femme avec un enfant en bas-âge pendu à sa main. Je les observe un instant, ne peux m'empêcher de penser à Primrosae qui ne va pas manquer de voir cet enfant comme une faiblesse, un obstacle à notre objectif, une faille... « Cet » enfant, que je ne peux appeler le nôtre. Les mots bloquent à sortir de ma bouche, ils bloquent parce que j'ignore d'abord s'il est de moi, ensuite quelles seront ses décisions.
Je ne pourrai sans doute plus me permettre d'aller à un rendez-vous foireux fixé par un sale traître opportuniste sans avoir prévu de quoi lui faire exploser le cœur. Avec un peu de temps, j'aurai peut-être même pu emmener Jimmy, qui sait. Je sors le briquet de ma poche et me mets à jouer avec. Je ne connais finalement que très peu Adamska mais s'il n'était pas un mutant, je lui serais probablement redevable d'avoir été là pour Lewis quand il était en danger. Mes doigts se serrent autour du petit objet. Quand il était en danger... à tuer nos frères humains avant de venir foutre la merde ici. Je prends une longue inspiration puis m'assieds sur l'un des sièges. Près de moi, un homme recroquevillé sur lui-même, un sweat à capuche lui masquant partiellement le visage. Je cale mon dos dans le fond du siège. J'imagine que m'avoir fait patienter lui a permis à lui de s'assurer qu'aucun Watcher ne me devancerait ici pour lui tendre un piège. La femme s'éloigne avec le gamin et je me tourne légèrement vers le bonhomme. « Alors Adamska, est-ce qu'on l'attend ce métro, ou tu préfères remonter ? » Je me mets debout et me place en face de lui. J'ai envie de le tuer mais j'ai heureusement plus de self-control quand il ne s'agit pas de Primrosae. Mon poing se serre et je me décale sur le côté, laissant un bon mètre entre nous.
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Des retrouvailles... Jeremiah & Adamska Il avait passé les derniers jours à réfléchir à la meilleure façon de préparer son entrevue avec Jeremiah, réfléchissant au meilleur endroit pour le retrouver, à la façon dont il allait procéder et au moyen le plus efficace de s’assurer qu’il ne serait pas en danger en compagnie du pasteur. Bon, bien sûr qu’il serait en danger, même en se retrouvant seul avec Jeremiah, mais ça limiterait les risques. Il espérait juste qu’il ne tenterait pas de lui faire la peau au moment où ils se retrouveraient face à face. Il était descendu dans le métro et avait envoyé le message au pasteur après s’être assuré qu’il n’y avait qu’un seul accès au quai et qu’il pourrait le surveiller de n’importe quel endroit. Jeremiah était un type intelligent et il savait qu’il avait piqué sa curiosité en lui parlant rapidement de l’accord qu’il comptait lui proposer. Il viendrait seul, il en était persuadé. Dans le cas contraire, il n’aurait qu’à s’éclipser dès son arrivée et ne le contacterai plus. Le journaliste ajusta sa capuche sur sa tête et s’installa sur l’un des bancs en attendant que le Reagan n’arrive. Il n’avait pas parlé de ce plan à Lewis. Il se doutait bien que son ami aurait tout fait pour l’empêcher d’organiser ce deal et il ne voulait qu’il s’en fasse pour lui. Il n’en avait pas non plus parlé à Anya, sachant très bien qu’elle l’aurait émasculé en apprenant ce qu’il avait prévu. Le SHIELD pourrait le protéger, c’était ce qu’elle lui aurait dit, mais même avec cette protection, il savait qu’il ne serait jamais vraiment à l’abri. Les Watchers étaient partout et il en avait assez de devoir constamment rester sur ses gardes dès qu’il mettait les pieds dehors. Cette rencontre était l’occasion pour lui de pouvoir reprendre une vie normale et il ne comptait pas la laisser passer. Jeremiah apparu enfin dans le champ de vision du journaliste qui rebaissa la tête pour fixer le sol quand le pasteur passa devant lui. Il était seul, exactement comme prévu mais il préférait attendre un peu avant de venir lui parler. Il y avait encore pas mal de monde sur le quai et il voulait attendre qu’un métro passe pour qu’il se vide un peu avant de démarrer leur discussion. Le pasteur vint s’asseoir à côté de lui, accentuant d’un coup la tension qu’Adamska ressentait mais il parvint à ne rien montrer et resta immobile, son regard fixant un point invisible de l’autre côté des rails. « Alors Adamska, est-ce qu'on l'attend ce métro, ou tu préfères remonter ? » Il se releva pour venir se planter face au brun qui releva les yeux vers son vis à vis, l’observant silencieusement pendant un instant. Jeremiah s’éloigna légèrement, mettant un mètre de distance entre eux et le journaliste en profita pour rabaisser sa capuche et se passer une main dans les cheveux. Il y était. Après s’être imaginé cette scène des dizaines de fois dans sa tête, il avait enfin Jeremiah face à lui, visiblement disposé à écouter ce qu’il avait à dire et pas à l’exécuter froidement. Il s’était attendu à ce que le pasteur soit intéressé par sa proposition mais avait tout de même la tenue que Fitz lui avait conçu sur lui, en guise de protection. Si la situation devait dégénérer, Jeremiah ne lui laisserait pas le temps d’allumer un briquet pour pouvoir en utiliser la flamme. Avec cette tenue sur lui, il aurait l’effet de surprise. Mais il n’y avait aucune raison pour que ça se passe mal. Pas vrai ? Adamska prit une grande inspiration et balaya rapidement les alentours du regard, s’assurant que les personnes présentent étaient assez éloignées d’eux pour ne pas entendre leur conversation avant de prendre finalement la parole, reportant son attention sur Jeremiah. « Non, je trouve qu’on est assez bien ici. Pas toi ? On va rester là et discuter calmement. » Il désigna la place libre à côté de lui, sur le banc d’un mouvement de tête, invitant le Reagan à s’y asseoir. « Avant toute chose, merci d’être venu. Je ne savais pas si tu me prendrais au sérieux mais je suis heureux de voir que tu es disposé à discuter malgré nos... Différents. » Ouais... Ce n’était pas vraiment le mot le plus adapté pour définir leur situation actuelle mais bon... « Et je voulais aussi que tu saches que j’ai jamais voulu en arriver là. » Est ce que ça changerait quelque chose qu’il lui dise ça ? Probablement pas le connaissant, mais il voulait simplement mettre les choses au point de ce côté là. « J’ai jamais voulu tout ça et j’aimerai beaucoup qu’on parvienne à trouver un terrain d’entente. » Il balaya rapidement l’air de sa main et soupirant et reprit sur un ton plus assuré. « Enfin bref. Je suppose que ce n’est pas pour entendre ça que t’es venu hein ? » |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Je n'en reviens pas, il est si proche et pourtant, à croire que j'ai encore une parole... Il me serait si simple de... je pourrais attendre un métro, le jeter sous la voie et même lui exploser le crâne sur la voie, jusqu'à ce mes doigts s'enfoncent dans ma bouillasse infâme de son cerveau de journaliste suicidaire. Tellement, tellement de possibilités s'ouvrant à moi avec Adamska dans le rôle principal. Si proche, et je ne peux que me souvenir de toutes ces fois où nous avons parlé d'égal à égal, d'homme à homme, d'humain à humain alors qu'il devait penser qu'il arriverait à nous nuire. Ceux qui se font appeler les Homo Superior et qui se prennent pour l'Évolution. J'emmerde l'évolution, les homo-superior et Adamska aussi.
Surtout lui, d'ailleurs. En soi, les Watchers ne connaissent pas les détails de ma vie privée. Je me suis toujours dit qu'ils sont des associés, des camarades plus que des amis, et donc Adamska n'a – je ne pense pas du moins – pas vraiment exploré les confins de mon passé et/ou de mon intimité mais il a été là. Et il représente le silence de Lewis, il représente la trahison de Lewis, il représente le danger dont Lewis m'a fait prendre conscience. Et tout serait plus simple si Adamska avait été tué par Aloy à l'hôpital, tout serait tellement plus simple.
Les raisons qui me poussent à agir, je ne les ai jamais dissimulées aux Watchers. Adamska avait ma confiance, je lui ai dit croire en un monde meilleur, je lui ai dit que c'était une question de survie, je lui ai dit que j'ai peur de mourir mais que rien ne nous empêchera jamais de toucher au but. Il a été avec nous longtemps, il a été assis en face de moi. Nous avons peut-être échangé une plaisanterie ou deux, et maintenant, il n'est plus rien à mes yeux. Ô je pourrais le tuer, je voudrais le faire, terriblement.
Peu importe... bientôt, il n'aura plus que ses yeux pour pleurer... Et il ne pourra rien changer à ce qui arrivera, il ne pourra pas intervenir pour sauver ses pairs. Il sera là pour témoigner de leur défaite, et il sera là pour enterrer les corps. Ce sera sa peine. Il assistera à un grand jour car le meilleur est à venir. Le plus beau est à venir. Je laisse un peu de distance entre nous et il lève soudain les yeux sur moi, nos regards se croisent. Ça faisait bien longtemps. Une pointe de nostalgie me pique, mais bon, ça ne m'empêcherait pas le zigouiller si j'en avais l'occasion. Alors je garde le silence, et je ne quitte son regard creux. Qu'est-ce qu'il a bien pu se passer dans sa vie tous ces mois ? A-t-il peur quand il sort de sa planque ? Parce qu'évidemment, il n'est pas retourné chez lui, ni à son bureau... a-t-il peur quand il fréquente quelqu'un ? A-t-il eu peur en venant jusqu'ici ? Si je pouvais me nourrir de sa peur, je l'écraserais avec sur le champ.
Je mets les mains dans mon dos et le regarde autour de nous, sans doute pour vérifier que personne n'arrive en courant un flingue à la main ou glisser une oreille indélicate pour dérober des bribes de notre échange. « Non, je trouve qu’on est assez bien ici. Pas toi ? On va rester là et discuter calmement. » Pour toute réponse, je hausse des épaules. Je m'en fiche à vrai dire, le principal restant pour moi que les risques restent à peu près raisonnables. J'aurais forcément refusé une promenade en voiture avec Adamska, ou toute rencontre dans un lieu inconnu qui lui aurait permis de me faire bouffer mon bulletin de naissance en toute sérénité. En même temps, comme au temps de notre enfance, l'ombre de Lewis s'étend peut-être encore sur moi et me confère une certaine sorte d'immunité, dans la mesure du raisonnable...
Je ne peux m'empêcher de arquer un sourcil quand il m'invite implicitement à venir me rasseoir à côté de lui. Non mais ça va oui ? Et pourquoi pas aller se boire une bière non-plus ? Je soupire sans masquer mon exaspération et viens prendre place à côté de lui. « Avant toute chose, merci d’être venu. Je ne savais pas si tu me prendrais au sérieux mais je suis heureux de voir que tu es disposé à discuter malgré nos... Différents. » C'est sans doute le mot le moins approprié pour désigner cette situation mais passons... Je cale ma main sur mon menton, m'étant tourné vers lui pour l'écouter parler. On dirait qu'il ne sait pas par quel bout commencer, s'il a vraiment des choses intéressantes à offrir.
À sa dernière question, je me contente de hocher de la tête. Je m'apprête à lui répondre quand une annonce fait état d'un accident sur une autre voie. J'esquisse un sourire et pose ma main dans le dos d'Adamska, dans le but évident de le rendre plus mal à l'aise qu'il ne peut l'être déjà. Pris d'une sorte d'élan humoristique, je lui dis simplement à propos de cet incident de voyageur qu'il pourrait s'agir de lui. Mon regard va de lui aux rails puis revient tout de même sur l'énergumène. Je soupire puis attends quelques instants avant de lui dire simplement : « Écoute Adamska, je n'ai rien contre toi personnellement si ce n'est que tu es resté un long moment parmi nous à nous écouter, échanger avec nous alors que tu n'en avais pas le droit mais nous ne sommes pas en prison ; j'ose donc imaginer que tu n'as pas fait un rapport précis de nos identités et nos activités et j'apprécie ça. Ceci étant dit, ce que tu es me dégoûte, et j'estime que tu ne devrais pas exister, pas en l'état du moins. » J'esquisse un sourire poli et continue tout naturellement : « Donc le seul terrain d'entente pourra être trouvé si tu me démontres que tu ne me fais pas perdre mon temps. »
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Des retrouvailles... Jeremiah & Adamska C’était du suicide d’organiser cette rencontre. Il s’était dit que c’était une bonne idée durant tout le temps qu’il avait passé à se faire tous les scénarios en tête mais à présent qu’il se retrouvait face à Jeremiah, il se rendait bien compte qu’il mettait vraiment sa vie en danger. Une voix annonça un accident sur une autre voie, faisant se relever la tête du journaliste vers le haut parleur. Il sentit une main de Jeremiah se poser dans son dos, le faisant se crisper légèrement mais il parvint à ne rien laisser transparaître et se contenta de reposer son regard sur le pasteur, attendant de voir ce qu’il allait lui répondre. « Écoute Adamska, je n'ai rien contre toi personnellement si ce n'est que tu es resté un long moment parmi nous à nous écouter, échanger avec nous alors que tu n'en avais pas le droit mais nous ne sommes pas en prison ; j'ose donc imaginer que tu n'as pas fait un rapport précis de nos identités et nos activités et j'apprécie ça. Ceci étant dit, ce que tu es me dégoûte, et j'estime que tu ne devrais pas exister, pas en l'état du moins. » Son sourire provoqua un haussement de sourcil chez le journaliste. « Donc le seul terrain d'entente pourra être trouvé si tu me démontres que tu ne me fais pas perdre mon temps. » Il hocha faiblement la tête, reposant son regard droit devant lui. Ça ne se passait pas si mal finalement. Jeremiah n’avait pas encore essayé de le tuer, c’était plutôt bon signe et il semblait vraiment disposé à l’écouter. Tout ce qu’il avait à faire c’était de lui montrer qu’il disposait d’informations intéressantes qui valaient la peine de trouver un arrangement. Gardant son regard posé sur les rails, il inspira profondément et reprit la parole sur un ton se voulant assuré. « Non, je n’ai jamais divulgué la moindre information. » Bon, il avait donné quelques infos à Anya, c’était vrai, mais que le SHIELD ne savait déjà. Mais Jeremiah n’avait pas besoin de le savoir. « Et même si je le voulais, je n’aurais pas grand-chose à raconter de toute façon. » Il retourna son regard vers le pasteur, un faible sourire aux lèvres. Jeremiah savait déjà ça, il ne lui avait jamais confié de mission importante, ni donné d’informations confidentielles. En dehors des noms de quelques membres des Watchers et de certains endroits de rencontre, il ne pouvait pas donner beaucoup d’informations sur l’organisation. « Enfin bref. Comme je te l’ai dit dans mon message, j’ai des informations qui pourraient t’intéresser. » Il faisait une énorme connerie en balançant ça, il le savait, mais il en avait assez de devoir constamment surveiller ses arrières. Le SHIELD pouvait le protéger oui, c’était ce qu’Anya lui avait dit, mais les Watchers étaient assez présents dans toutes les sphères de la société pour le retrouver et lui faire la peau s’ils le souhaitaient. C’était la seule option qu’il avait. « Je... J’ai été mis en relation avec le SHIELD. Enfin disons plutôt que ce sont eux qui sont venus me trouver. » Il préférait ne pas en dire plus pour ne pas mettre Anya en danger et de toute façon c’était tout ce que Jeremiah avait besoin de savoir. « Je n’ai pas énormément d’importance là bas, je ne suis qu’une pièce rapportée en quelque sorte, mais je peux avoir accès à certaines informations. Sur les Watchers entre autres, mais également sur certains mutants. » Il lâcha à nouveau le pasteur du regard pour fermer un instant ses paupières et soupirer. Si jamais le SHIELD apprenait ce qu’il était en train de faire... « Je n’en dirai pas plus pour le moment. Je pense que tu le comprends, mais j’ai besoin de garanties. » Il prit une grande inspiration avant de continuer. « Donc voilà mon offre. Je te donnerai les infos que le SHIELD a sur toi et les Watchers et éventuellement celles sur certains mutants. » Son regard se fit plus sérieux alors qu’il reprenait. « En contrepartie, je ne veux plus vous avoir sur le dos, toi et tes petits copains. Vous m’oubliez. Comme tu l’as dit dans ton message, j’en ai assez de devoir me retourner constamment pour savoir si je suis suivi. » Il reporta son attention sur son vis à vis, soutenant son regard. « J’ai beaucoup plus à perdre que toi là dedans. » Ça... C’était plutôt évident. Jeremiah n’avait aucune raison de refuser. C’était lui qui prendrait tous les risques alors que tout ce qu’il avait à faire c’était de le laisser tranquille. Certes, il était un mutant et il ne doutait pas que le Watcher aurait du mal à le laisser tranquille mais contre des informations pareilles il pourrait bien faire un effort. « Alors ? » C’était à lui de voir. |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Je ne pense pas être trop stupide. Peut-être déséquilibré par moments, mais pas entièrement stupide. Et Adamska ne l'est pas non-plus. Sa présence ici ne peut que démontrer qu'il a les armes pour défendre sa vie. Pas sa vie à proprement parler, mais plutôt le souhait d'une vraie vie. Il n'était pas retourné dans les lieux où je l'attendais pour le coincer. Mais comme je le lui ai dit, j'imagine bien qu'il ne peut s'empêcher de regarder au-dessus de son épaule avant de sortir. Nous ne sommes pas la HPU, nous ne portons pas d'uniformes.
Il ne nous verra pas arriver. Je cale mes mains dans mes poches et laisse un court silence planer, lui laissant un temps de parole pour en venir aux faits. Adamska regarde vers les rails, gare à ne pas les fixer trop longtemps ou peut-être que j'aurais quand même envie de l'y pousser. Je me mets à son niveau, attends quelques instants puis cherche son regard. Il prend une longue inspiration, c'est maintenant que nous allons voir que vaut ce qu'il aura à nous proposer.
D'abord, il confirme qu'il a su le garder le secret sur nos identités, nos activités. Je demeure impassible bien qu'intérieurement, soulagé évidemment. Le marché aurait pu se faire dans l'autre sens, il aurait pu sauver sa petite personne en nous trahissant mais Adamska a eu une vie bien à lui. Peut-être voudrait-il la retrouver, et non-pas qu'on lui en construise une nouvelle. Alors qu'Adamska tourne vers moi son visage animé d'un faible sourire, je me mets contre toute attente à imiter son expression avant de hausser doucement des épaules. Nous sommes là comme pour une trêve et cette discussion sur le quai du métro est étrangement plus... sereine que je ne l'aurais jamais imaginée.
Sereine n'est certainement le bon adjectif. Mais Adamska semble se détendre, surtout depuis que je n'ai plus la main posée sur lui. Je reste les mains enfoncées dans les poches et soudain, il fait allusion au Shield. « Je... J’ai été mis en relation avec le SHIELD. Enfin disons plutôt que ce sont eux qui sont venus me trouver. » Voilà qui devient de plus en plus intéressant. Notre petite conversation à Phil et moi me revient forcément en tête et je ne perds pas espoir d'utiliser ce pion à mon avantage. De gré ou en l'y forçant. Tout le monde a quelque chose à perdre, des intérêts communs aux nôtres. Il est intelligent, je trouverai ce qu'il peut l'intéresser et il s'unira à nous pour détruire ce qu'il restera des monstres.
Le fait que Coulson connaisse mon identité ne me dérange pas, bien au contraire. Si cela peut nous permettre d'être chacun l'interlocuteur de l'autre, c'est une bonne chose. Je serai sans doute moins libre de mes mouvements mais c'est un mal pour un bien. Je me demande si Adamska a eu l'occasion de le rencontrer. Déjà plusieurs questions à lui poser, voilà qui va nous être utile. Si le prix à payer est le sursis d'Adamska, pour avoir un œil sur le Shield, alors effectivement, aucun de nous n'aura fait le déplacement inutilement. « Je n’ai pas énormément d’importance là bas, je ne suis qu’une pièce rapportée en quelque sorte, mais je peux avoir accès à certaines informations. Sur les Watchers entre autres, mais également sur certains mutants. » Le sourire faiblard sur mes lèvres vient s'étendre doucement. De mieux en mieux, s'il dit vrai.
Il ferme les yeux, je fais preuve de patience. C'est terminé pour le cas de conscience et les remords. Mais s'il dit vrai, je dois poser des conditions parce que j'imagine bien qui ne serait content content de ce petit accord entre l'ami Adamska et moi-même. « Je n’en dirai pas plus pour le moment. Je pense que tu le comprends, mais j’ai besoin de garanties. » Sauf qu'il n'est pas en mesure d'avoir tellement d'exigences et nous le savons tous les deux. Allez, par pure gentillesse, je hoche de la tête.
« Donc voilà mon offre. Je te donnerai les infos que le SHIELD a sur toi et les Watchers et éventuellement celles sur certains mutants. En contrepartie, je ne veux plus vous avoir sur le dos, toi et tes petits copains. Vous m’oubliez. Comme tu l’as dit dans ton message, j’en ai assez de devoir me retourner constamment pour savoir si je suis suivi. » Voilà qui me semble tout à fait acceptable. J'espère qu'Aloysius se pliera à cette directive. Qu'ils s'y plient tous. Je le laisse terminer puis lui fais simplement un signe de la tête pour l'inviter à venir dans ma direction. Notre position statique commence à me lasser. Je réfléchis quelques instants et lui réponds finalement : « C'est raisonnable. C'est tout à fait raisonnable. À moi d'émettre quelques conditions et avertissements gratuits qui vont de pair avec notre petit marché. D'abord, et ça me semble évident, si tu tentes n'importe quoi contre nous, je te le ferai payer cher. Toi, et tous ceux que tu aimes ou que tu as pu aimer un jour. Ça, c'est la base, n'est-ce pas ? »
Je lève la main, cherchant à le priver d'un droit de réponse. Et bien entendu, je veux écarter Lewis de ce traité parce qu'en tant qu'ami d'Adamska, il chercherait forcément à le protéger ; Sarah pour qu'elle ne soit jamais impliquée si ça doit mal tourner ; Aaron, pour que le Shield ou quelqu'un d'autre ne lui mette pas la main dessus quand ils sauront ce qu'il est réellement. « Quant à toi, je compte sur toi pour laisser les membres de ma famille en dehors de notre petit accord. S'ils sont impliqués par ta faute, notre marché devient caduque et je te tue. Et si tu te rends compte que le Shield a des informations sur eux ou en cherche, je te serais reconnaissant de m'en avertir, en guise de preuve de bonne volonté de ta part. »
Adamska est un rat qui cherche une sortie. J'ignore si sa dévotion ou quels que soient les sentiments qu'il a ressentis envers mon jumeau survivront à sa crainte d'être abattu un beau matin. S'ils restent tous en dehors des affaires des Watchers ou ne se retrouvent pas menacés, alors ils pourront continuer le cours de leur vie sans avoir peur du Shield... ou de moi. « Alors ? » dis-je à mon tour.
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Des retrouvailles... Jeremiah & Adamska Maintenant qu’il avait fait sa proposition, il n’avait plus qu’à attendre la réponse de Jeremiah. Il fallait que ça marche. Il fallait qu’il accepte. Parce que dans le cas contraire, Adamska ne savait vraiment pas ce qu’il pourrait faire pour ne plus avoir les Watchers sur le dos. Il avait bien pensé à menacer le Reagan, lui dire qu’il balancerait tout s’il n’acceptait pas ses conditions, mais Jeremiah n’était pas quelqu’un qu’on pouvait menacer sans en subir les conséquences. Il s’en était bien rendu compte. Le pasteur lui fit un signe de tête, l’invitant à le suivre et le journaliste s’exécuta, gardant le silence alors que son vis à vis semblait réfléchir. « C'est raisonnable. C'est tout à fait raisonnable. » Le journaliste retint un soupir de soulagement. Il ne s’attendait vraiment pas à ce que Jeremiah soit aussi... Conciliant. « À moi d'émettre quelques conditions et avertissements gratuits qui vont de pair avec notre petit marché. D'abord, et ça me semble évident, si tu tentes n'importe quoi contre nous, je te le ferai payer cher. Toi, et tous ceux que tu aimes ou que tu as pu aimer un jour. Ça, c'est la base, n'est-ce pas ? » Il ouvrit la bouche pour répliquer mais s’immobilisa en voyant le pasteur lever sa main, lui faisant signe de taire. Est ce qu’il était sérieux ? Pourquoi est ce qu’il chercherait à balancer tout ce qu’il savait s’ils parvenaient à trouver un accord ? Il ne ferait que se remettre les Watchers à dos en faisant ça. Est ce qu’il le pensait si stupide que ça ? « Quant à toi, je compte sur toi pour laisser les membres de ma famille en dehors de notre petit accord. S'ils sont impliqués par ta faute, notre marché devient caduque et je te tue. Et si tu te rends compte que le Shield a des informations sur eux ou en cherche, je te serais reconnaissant de m'en avertir, en guise de preuve de bonne volonté de ta part. » Non, il devait vraiment le prendre pour un abruti. Qu’est ce qu’il aurait à gagner en impliquant les membres de sa famille ? Lewis était un de ses amis les plus chers et il aimait beaucoup Sarah et Aaron. Pourquoi est ce qu’il leurs ferait ça ? Ça n’avait aucun sens ! « Alors ? » Le reporter leva les yeux au ciel pendant un instant avant de reporter son attention sur Jeremiah et poussa un soupir, presque amusé. « Tu... Tu penses sérieusement que je chercherais à impliquer ta famille là dedans ? Tu me crois vraiment aussi stupide ? » Un bref éclat de rire, purement nerveux franchit ses lèvres. « Tu connais ton frère. Tu sais très bien que si Lewis a vent de cette histoire, il cherchera à m’empêcher de le faire. Je n’ai aucun intérêt à le mettre au courant de tout ça. Quand à Sarah et Aaron... » Il secoua doucement la tête. « Je n’ai absolument rien contre eux, bien au contraire et tu le sais. Je ne gagnerai rien à les impliquer là dedans. » Pourquoi est ce qu’il avait posé cette condition ? Il était venu de lui même, lui avait proposé cet arrangement dans lequel il avait tout à perdre et il ne lui faisait toujours pas confiance ? Il l’avait pourtant fait quand il avait intégré les Watchers. Mais quand Jeremiah avait appris qu’il était un mutant, tout ça s’était envolé. A croire qu’être un mutant balayait tout ça. Putain de fanatique... « Et je te tiendrai au courant si jamais le SHIELD fouille un peu trop du côté de ta famille. » Il ne voyait pas vraiment pourquoi le SHIELD s’intéresserait aux Reagan mais soit. De toute façon, vu ce qu’il comptait faire ce n’était pas ça qui changerait grand-chose. Il prit une grande inspiration et hocha faiblement la tête, comme pour se persuader que c’était la chose à faire et releva les yeux vers Jeremiah, ne lâchant pas son regard. Il leva lentement sa main pour inviter le pasteur à la lui serrer, soufflant un. « Je marche. » Mais s’immobilisa brusquement dans son geste et referma le poing tout en reprenant. « Je... Je sais que tu es au courant pour Aaron, de ce qu’il est. Je ne sais pas quels sont tes plans pour lui mais étant donné qu’il est toujours en vie, je pense que tu ne comptes pas le tuer. » Il balaya rapidement les alentours pour s’assurer que personne n’était assez proche pour les entendre. Il valait mieux être prudent vu le climat qui régnait sur New York. « Tu le sais, j’ai la même mutation que lui alors si jamais il veut de l’aide pour... Je sais pas, la maîtriser ? Je pourrai peut être l’aider. » Lewis le lui avait déjà proposé et il avait accepté sans hésiter mais les derniers événements lui avaient empêché de le faire. S’il avait cet accord avec Jeremiah, peut être qu’il pourrait aider Aaron. Il n’était encore qu’un gosse qui avait très certainement du mal à maîtriser et à comprendre sa mutation. S’il pouvait l’aider un peu, ce deal amènerait au moins une chose positive. « Je comprendrais que tu ne veuilles pas que je m’approche de ta famille, vraiment. Mais Aaron n’est qu’un gosse et tu sais aussi bien que moi qu’il pourrait devenir dangereux s’il ne parvient pas à contrôler son don. » Son poing se desserra légèrement. « Je ne demande rien en retour, je veux juste l’aider. » Sa main se desserra complètement et il la tendit au pasteur. |
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Garde mon âme dans la paix, près de toi, Seigneur. Quand je crie, réponds-moi, Dieu, ma justice ! Toi qui me libères dans la détresse, pitié pour moi, écoute ma prière !
Nous faisons maintenant quelques pas sur le quai. Je pose des conditions qui peuvent sembler assez logiques, mais je ne fais pas confiance à Adamska. Autant que je ne ferais pas confiance à Lewis s'il venait me proposer un arrangement impliquant les Watchers. Je ne veux pas m'engager dans une alliance douteuse – et je le fais déjà – qui menacerait tout notre groupe. Moi-même, plus je discute avec Adamska, et moins je suis certain de vraiment devoir tenir parole. Que lui dois-je ? Mon honnêteté, pas vraiment. Il ne représente rien pour moi, rien de plus qu'un obstacle, un grain de poussière revenant toujours dans un mécanisme qui se doit d'être absolument parfait. Notre survie dépend de notre vigilance, surtout concernant ce genre d'individus. Après tout, il est ou a été journaliste et j'imagine que s'il se trouve vraiment acculé, il peut en venir à prendre des décisions stupides. La preuve en ce jour.
Et je ne me peux pas me permettre que le Shield mette la main sur Aaron. Je me fais la remarque que je ferais mieux d'éloigner Sarah, avant que tout cela ne lui revienne un jour en plein visage. Peut-être la prochaine fois appuiera-t-elle sur la gâchette. J'aimerais autant éviter d'en arriver là. Je me tourne vers Adamska alors qu'il se met à soupirer. « Tu... Tu penses sérieusement que je chercherais à impliquer ta famille là dedans ? Tu me crois vraiment aussi stupide ? » Je croise les bras sur mon torse et m'arrête une seconde. Est-ce une question rhétorique ? Non parce que sinon je peux y répondre mais il risque de trouver la réponse sans doute déplacée. Et sinon, je ne le pense pas stupide, je le crois juste assez désespéré et peut-être trop altruiste pour faire une grosse bêtise. Je ne veux pas que les miens ne soient ni des dommages collatéraux, ni s'allient aux idées stupides qui pourraient lui traverser l'esprit...
Je le fixe, sentant doucement ma patience s'effriter quand il laisse échapper un rire nerveux. Si Adamska a vraiment sauvé la vie de Lewis, et puisque mon frère lui a rendu la pareille quand Aloysius était venu pour lui, je sais bien que le mutant ne lui causerait pas ce genre de torts. Mais il pourrait lui venir à l'idée de lui demander de l'aide et ça, je ne l'y autorise pas non-plus.
Je refais quelques pas, levant les yeux. Décidément, j'aurais dû envoyer Prim. Ça aurait été beaucoup plus simple... Je reporte mon attention sur Adamska puis me contente de hocher de la tête quand il dit qu'il me tiendra au courant si le Shield en vient à s'intéresser à eux. Depuis ma rencontre avec Coulson, j'imagine qu'il faut s'attendre à ce qu'il veuille en apprendre plus et je le comprends bien. Moi aussi, j'attends avidement qu'en apprendre davantage à leur sujet. Et quelque part, je me dis « Oui... Phillip Coulson, pourquoi pas ? » Même si nombreux sont ceux qui veulent nier la réalité des faits, il y a une petite étincelle en eux. Une petite étincelle qui leur souffle que les mutants sont un problème, un danger, une menace. Alors pourquoi pas lui ?
Beaucoup demandent : Qui nous fera voir le bonheur ? Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage ! Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance
Quand Adamska tend la main dans ma direction et accepte mes conditions – d'autres viendraient s'ajouter plus tard certainement – j'ai comme la sensation qu'il se comporte comme s'il venait de pactiser avec le diable. J'esquisse un sourire à le voir ainsi dépité. Je m'apprête à enfoncer ma main dans la sienne quand son visage et son poing se ferment, je reste sur mes gardes. Machinalement, je lance une œillade aux alentours. Est-ce que c'est trop tard, suis-je vraiment tombé dans un piège ? Je me refais nos propos, y cherche quelque chose de compromettant. Si tel devait être le cas, je dois précipiter mes projets. Des tas d'idées me viennent en tête, je m'attends à tout sauf à ça : « Je... Je sais que tu es au courant pour Aaron, de ce qu’il est. Je ne sais pas quels sont tes plans pour lui mais étant donné qu’il est toujours en vie, je pense que tu ne comptes pas le tuer. » Je joins les mains devant moi, ferme les yeux et prends une longue inspiration. J'aurais dû interroger le Watcher avant de le tuer, j'ignore comment il l'avait su ni s'il en en avait parlé à quelqu'un mais manifestement des gens sont au courant. Lewis et Sarah ne savent certainement pas que j'ai été mis au courant, ou ils m'auraient probablement demandé de ne pas intervenir. Abruti de journaliste. Abruti de traître. J'aurais dû lui briser les genoux avant de lui tirer une balle dans la tête.
Je prends mon temps pour trouver une solution à ce nouveau problème mais reprends contact avec la réalité à la nouvelle remarque d'Adamska. Non, je l'ignorais. Ainsi, Aaron contrôlerait aussi le feu. Non, je l'ignorais. Je n'imagine pas mon petit frère tenir le feu entre ses mains, ce n'est pas naturel, ce n'est pas possible. Je fronce les sourcils, détourne le visage le temps de réfléchir. Et alors que ce traître, cet idiot d'Adamska me demande s'il peut aider Aaron si mon frère lui demande de l'aide pour maîtriser sa mutation, mon traits se serrent. J'abats un regard accusateur sur le mutant. L'aider à le maîtriser ? En faire un danger public ? Un danger. Public. Public.
Aaron deviendra dangereux s'il conserve son don, quoiqu'il en soit. Il n'y a que deux solutions, qui ne rejoignent pas celle du mutant en face de moi et c'est tuer la mutation qu'il porte, ou tuer le porteur de la mutation. Rien d'autre n'est envisageable. Il deviendra dangereux quoiqu'il en soit. La raison pour laquelle Aaron respire toujours, elle s'appelle Jimmy. Si nous parvenons à guérir Jimmy, quand bien même doit-il souffrir le martyr jusqu'à la fin de sa pénible vie, alors je pourrai sauver Aaron. Sinon...
Je regarde la main que mon interlocuteur me tend. Je me mords la lèvre et prends sa main de la mienne, de ma main gauche. Je l'amène contre moi brutalement et viens « simplement » placer ma main contre son cou, l'amenant plus près des voies. Je lui réponds d'un sifflement entre mes dents : « Aide-toi d'abord avant de vouloir faire de mon frère un monstre comme toi. » Je pose ma main gauche à plat contre sa cage thoracique, laissant Adamska entre les voies et moi : « Tu penses que je ne le tuerai pas ? Tu ne sais manifestement rien de moi, qu'il utilise cette abomination sous mes yeux et vous partagerez le même trou. Compris ? »
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Des retrouvailles... Jeremiah & Adamska Adamska pouvait sentir la tension monter alors que Jeremiah regardait sa main tendue, semblant hésitant à la serrer. Tout ce qu’il avait à faire, c’était de dire d’accord et la lui serrer. S’il ne voulait pas qu’il aide Aaron, il le respecterait, mais il restait persuadé que son petit frère avait besoin d’aide. Il savait ce qu’il devait vivre, il était déjà passé par là et en plus de ça, il possédait la même mutation que lui. Il était le plus à même de l’aider. Le pasteur se mordit la lèvre mais se saisit finalement de sa main avant de le ramener brutalement contre lui et de placer son autre main sur son cou. « Aide-toi d'abord avant de vouloir faire de mon frère un monstre comme toi. » Putain mais qu’est ce qui lui prenait ? Tout ce qu’il avait fait c’était proposer son aide, il n’avait aucune raison de réagir de la sorte ! La main gauche du pasteur se posa sur sa cage thoracique et le journaliste jeta un bref coup d’œil en arrière, sur les rails avant de reposer son regard sur son vis à vis. Il pouvait sentir un début de panique le saisir et son souffle s’était bloqué dans sa gorge. Qu’est ce qu’il allait faire ? Il comptait vraiment le balancer sur les rails juste parce qu’il avait suggéré d’aider Aaron ? C’était complètement dément ! « Tu penses que je ne le tuerai pas ? Tu ne sais manifestement rien de moi, qu'il utilise cette abomination sous mes yeux et vous partagerez le même trou. Compris ? » Adamska gardait la mâchoire serrée, préférant ne pas répondre. Ça n’allait pas. Qu’il donne une mauvaise réponse et Jeremiah n’hésiterait pas à le balancer sur les rails. Il pouvait sentir sa panique s’accentuer avec les secondes mais avait aussi la même sensation que lorsque son pouvoir s’activait. Pourquoi est ce qu’il avait cette sensation ? Ça lui était déjà arrivé d’activer son pouvoir sans le pouvoir et la situation était plutôt propice à ce qu’il se déclenche tout seul mais il n’y avait aucune flamme à portée qu’il pouvait contrôler. Alors pourquoi est ce qu’il ressentait ça ? De sa main libre, il saisit l’avant bras gauche du pasteur, plongeant un regard haineux dans le sien. Il ne comprenait pas. Aaron serait un danger public tant qu’il ne contrôlerait pas sa mutation. Mais il pouvait l’aider à la contrôler, comme il le faisait lui. « Tu comprends pas ! Je veux juste l’aider, pas en faire un monstre ! » La sensation continuait de se propager à travers tout son corps, il pouvait sentir une chaleur s’emparer lentement de lui mais parvint à garder ses esprits. « Il a besoin d’aide. Tu crois peut être que je le rendrai plus dangereux en l’aidant mais c’est tout le contraire ! » Il resserra un peu plus sa prise sur son avant bras. « Tu serais prêt à tuer ton propre frère ? Juste parce que c’est mutant ? » Il baissa le ton de sa voix pour reprendre sur un ton plus calme, moins paniqué. « T’es un putain de malade. Je pensais qu’on pourrait discuter, que tu étais quelqu’un de réfléchis malgré... Tout ça. Je pensais qu’on trouverait un terrain d’entente mais t’es juste malade Jeremiah. »La chaleur se faisait de plus en plus forte à mesure que sa colère augmentait, le déstabilisant de plus en plus. Ça n’allait pas. Il ne savait pas pourquoi il ressentait ça, ce que ça signifiait, mais il fallait qu’il se calme et il en serait incapable tant que le pasteur le retiendrait ainsi. « Tu fais une énorme connerie. C’est pas en le laissant seul que tu aideras Aaron et tu le sais. Peut être que dans ta tête tu te dis qu’il sera encore plus dangereux s’il parvient à se maîtriser, mais tu sais que c’est faux. Tu dois me croire, je suis aussi passé par là. » Il aurait mieux fait de ne pas venir, de ne jamais proposer cette rencontre à Jeremiah. Il s’en rendait vraiment compte à présent. Il n’était même plus sûr de vouloir maintenir ce deal avec le pasteur, pas quand il l’entendait parler ainsi d’Aaron. S’il était prêt à tuer son propre frère parce qu’il était un mutant, qu’est ce qui lui garantissait qu’il tiendrait parole alors qu’il le considérait comme un monstre et un traître ? Il avait fait une énorme connerie. Le journaliste déglutit avec difficulté avant de reprendre. « Mais si tu ne veux pas que je l’aide, très bien. Même si je pense que c’est une énorme connerie, je ne l’approcherai pas. » Il jeta un nouveau coup d’œil sur les rails. « Tu as ma parole. » La chaleur dans son corps continuait d’augmenter crescendo, le rendant de plus en plus mal à l’aise mais également instable. Il suffirait que quelqu’un s’allume une cigarette dans les environs pour que son pouvoir se déchaîne. Il fallait que Jeremiah le relâche. Dans le cas contraire, quelque chose de terrible allait se passer. Il pouvait le sentir. Il plongea un regard presque implorant dans celui de son vis à vis mais reprit sur un ton des plus sérieux, presque menaçant. « Maintenant lâche moi s’il te plaît. » |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Je la vois, je la vois bien dans son regard, la surprise qui se berce d'incompréhension. Et pourtant, c'est simple ! Pourquoi accepterais-je qu'Adamska entraîne mon petit frère à devenir l'une de ces créatures destructrices ? Je me tue à vouloir le protéger, le sauver et cet idiot me propose comme un service d'en faire un instrument de destruction. J'ai tué pour le protéger et maintenant, il veut le précipiter dans le mal, il veut accélérer son inévitable déchéance !
Je prends Adamska près de moi, bien près de moi, si près que je détaille sans gêne les expressions se succéder sur son visage. S'il faut que je le tue, si je dois renoncer aux informations qu'il peut me donner, je le ferais sans le moindre doute. Je ne précipiterai pas cette maladie qui, pour l'instant, est sur le point de pourrir l'existence d'Aaron. Je ne veux pas qu'il soit aussi traqué, je ne veux pas qu'il ait à tuer des innocents pour se défendre, je ne veux pas devoir l'achever moi-même...
Et pourtant... Mon amour pour Aaron ne surpasse pas ma mission, rien ne doit surpasser la mission dont nous sommes investies. C'est peut-être une épreuve, une épreuve supplémentaire mais il faut que de belles âmes se sacrifient pour le bien collectif. Ceux qui sont passés entre les mains des Watchers ne le méritaient pas de par leurs actes, mais uniquement à cause de leur nature et de leur potentiel de destruction. Si aucun remède n'est trouvé, ce sera le cas pour Aaron. Si Lewis s'interpose, il périra. Si Sarah s'interpose, elle périra.
Aucun, je garde espoir pour Aaron mais les paroles d'Adamska... Je ne me suis jamais imaginé vraiment me battre contre lui utilisant son pouvoir. Au plus, je me suis dit que je lui mettrais une balle ou le poignarderais pour qu'il ne souffre pas, que ce soit rapide. Qu'il n'ait pas l'occasion de se défendre, qu'il ait à peine le temps de comprendre... Mais je ne sais pas si je pourrais le faire. Il n'a pas la même combativité que Lewis, j'ai passé plus de temps à vouloir le protéger qu'à le détester... Les doigts du mutant viennent se serrer autour de mon avant-bras et me presse mon corps contre le sien, prêt à donner cette impulsion qu'il ne fera chavirer.
« Tu comprends pas ! Je veux juste l’aider, pas en faire un monstre ! » Quelle différence, mais quelle différence peut-il donc y voir quand il propose d'aider Aaron à contrôler son pouvoir de feu ? Après qu'est-ce qui le retiendra ? Qui pourra le retenir ? Je respire fort, sens la pression crisper tous les muscles de mon corps. Je devrais lui répondre, reprendre le contrôle mais chacun de ses mots sonne comme une menace pour moi. Une menace pour ceux qui croiseront le chemin de mon petit frère pyromane. Nous échangeons un regard enragé et mes doigts mettent plus de pression contre sa cage thoracique, une brûlante envie de simplement le pousser quitte à tomber avec lui. Un brasier haineux qui fait battre mon cœur plus fort, qui me fait serrer les dents en le fixant.
Je sens ses doigts autour de mon avant-bras, je presse sensiblement mon corps contre le sien, ancre mes pieds dans le sol. Je refuse de le laisser avancer, de le laisser croire qu'il contrôle quoi que ce soit. Ce dont ils ont besoin, réellement besoin, c'est d'isolement et de soins, pas de camps d'entraînement, pas de cours pour apprendre à brûler un immeuble tranquillement, à détruire un quartier. Qu'adviendra-t-il quand Adam l'aura entraîné et que ces dégénérés de la Confrérie voudront l'embobiner ? Il se laissera faire, il est naïf, il a peur, je le sens. « Il a besoin d’aide. Tu crois peut être que je le rendrai plus dangereux en l’aidant mais c’est tout le contraire ! » C'est faux, c'est faux ! Il sera dangereux, je le sais ! Nous en sommes conscients. « Tu serais prêt à tuer ton propre frère ? Juste parce que c’est mutant ? » J'ignore encore si je suis véritablement prêt à le faire, mais j'aurais déjà dû le faire. Il ne comprend pas, ils ne comprennent pas ! Tous des idiots coincés dans leur vision monochrome, qui ne comprennent pas ce à quoi nous sommes obligés pour éviter un monde de chaos et de désolation. Pense-t-il réellement que cette perspective me fait plaisir ? Vraiment ? « T’es un putain de malade. Je pensais qu’on pourrait discuter, que tu étais quelqu’un de réfléchis malgré... Tout ça. Je pensais qu’on trouverait un terrain d’entente mais t’es juste malade Jeremiah. » « Tu es stupide, comme tous les autres comme toi ! J'essaie de l'aider, j'essaie de le sauver mais c'est en l'aidant à contrôler son pouvoir que tu vas le faire tuer ! Je fais... ce que je peux et au-delà ! » Parce que jusqu'à cette année, je m'étais refusé à tuer des « innocents », comprendre des humains. Stryker dit que nous sommes en guerre et il a raison. Ça a commencé par les attentats et les résultats sont là mais Jimmy nous... me donne l'espoir de faire cesser cette guerre avant le nouveau bain de sang. Parce que je ne voulais pas tuer l'un des miens pour le réduire au silence. Alors je suis peut-être malade, mais dans ce cas... Adamska devrait se taire dès maintenant. Je suis sans doute malade alors je ferai ce dont j'ai envie et ce qui s'impose.
Il ne réalise pas ! Que fera Primrosae quand elle saura d'après lui ? Elle lui mettra une balle dans la tête. J'essaie d'empêcher ça et la meilleure façon pour Aaron de survivre est le secret. L'anonymat. L'isolement. « Tu fais une énorme connerie. C’est pas en le laissant seul que tu aideras Aaron et tu le sais. Peut être que dans ta tête tu te dis qu’il sera encore plus dangereux s’il parvient à se maîtriser, mais tu sais que c’est faux. Tu dois me croire, je suis aussi passé par là. » Le secret. L'anonymat. L'isolement. Que personne ne sache, que personne ne soupçonne quoique ce soit. Même ce marché avec Adamska est une erreur, un faux pas qu'on pourrait me reprocher mais j'essaie de voir loin, plus loin que sa mort immédiate. J'essaie du moins. Je penche doucement la tête sur le côté. Soupire légèrement. Je les aime, je les aime tant.
« Mais si tu ne veux pas que je l’aide, très bien. Même si je pense que c’est une énorme connerie, je ne l’approcherai pas. Tu as ma parole. » Il dit ça parce qu'il est acculé, bloqué. Peiné, je baisse le regard entre nous. Si je suis malade, peut-être devrais-je le lâcher dès à présent. Je lance une œillade sur le côté, attendant un signal, le bruit d'une rame qui arriverait à son terminus. Je suis désolé, Adamska. Tout ce temps que tu étais avec nous, tu n'étais pas un mauvais bougre. Mais les mutants ne sont pas ces personnes que nous avons connues, que nous pensions connaître. Ils ne sont personne, justement. « Maintenant lâche moi s’il te plaît. » D'une voix sèche, je lui réponds sans le regarder dans les yeux : « Au jour du jugement dernier, vos supplications ne vous sauveront pas. »
Je regarde derrière nous, derrière moi, personne. « Je suis la dernière chance d'Aaron, je me bats pour le protéger ! Mais tu as raison sur un point, je serai capable de le tuer. Et tu le sais déjà, je suis aussi capable de te tuer toi. » Ma main glisse de son cou à mon avant-bras, venant couvrir ses doigts. « Jure, jure que jamais tu n'entreras en contact avec Aaron, même s'il vient vers toi et te demande ton aide. Jure-le ! »
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Des retrouvailles... Jeremiah & Adamska Il ‘aurait jamais dû venir. Il n’aurait jamais dû venir et proposer cette rencontre, il s’en rendait compte à présent. Alors que Jeremiah le maintenait toujours à quelques centimètres des rails de métro, il se rendait bien compte qu’il avait fait une énorme connerie. Il aurait mieux fait de rester caché, de continuer à essayer de vivre sa vie et de compter sur le SHIELD et Anya pour le protéger. Cette rencontre lui avait ouvert les yeux, il aurait dû ne jamais revoir Jeremiah. Comment est ce qu’il pouvait croire que l’aider à contrôler son pouvoir le rendrait plus dangereux ? Il n’avait rien écouter ou compris de ce qu’il lui avait dit ? Aaron n’était qu’un gosse, un gamin qui était plus apeuré par son pouvoir qu’autre chose. Comment pouvait-il croire qu’il serait plus dangereux en apprenant à le maîtriser ? C’était tout le contraire ! « Au jour du jugement dernier, vos supplications ne vous sauveront pas. » Et voilà qu’il repartait dans ses délires religieux. C’était encore une preuve qu’il aurait mieux fait de ne jamais proposé ce deal au pasteur. Adamska préféra garder le silence et se contenta de fermer les yeux pour essayer de contrôler les pulsions qu’il sentait parcourir son corps. Il ne fallait pas qu’il laisse sa colère prendre le dessus. Dans le cas contraire, quelque chose de terrible allait se produire, il en était persuadé. Jeremiah observa les alentours et reprit. « Je suis la dernière chance d'Aaron, je me bats pour le protéger ! Mais tu as raison sur un point, je serai capable de le tuer. Et tu le sais déjà, je suis aussi capable de te tuer toi. » Le journaliste garda à nouveau le silence, préférant serrer la mâchoire. La main du Watcher quitta son cou et se posa sur son avant-bras alors qu’il reprenait. « Jure, jure que jamais tu n'entreras en contact avec Aaron, même s'il vient vers toi et te demande ton aide. Jure-le ! » La mâchoire d’Adamska se serra de plus belle et il garda un moment le silence, réfléchissant à la meilleure réponse qu’il pourrait lui donner. Il savait ce que Jeremiah voulait entendre et qu’il le pousserait sur les rails s’il refusait de faire cette promesse. Mais est ce qu’il pourrait vraiment le faire ? Il avait toujours été lâche mais il savait que si Aaron venait le voir pour lui demander son aide il ne pourrait pas refuser. Il savait ce que le Reagan vivait avec ce pouvoir et savait aussi qu’il était le mieux placé pour l’aider mais faire ça reviendrait à signer son arrêt de mort. Il ne pouvait pas se résoudre à le laisser se débrouiller tout seul mais d’un autre côté il tenait bien trop à sa vie pour l’aider. Qu’est ce qu’il devait faire ? Il n’en avait aucune idée. Il lança un regard mauvais à Jeremiah avant de reprendre. « Tu te bats pour le protéger ? En menaçant de me buter si j’accepte de l’aider ? Est ce que tu réalises au moins ce que t’es en train de dire ? » Non, il ne pouvait pas laisser Aaron tout seul. Pas après ce qu’il venait d’entendre. S’il avait vraiment besoin de son aide, il demanderait à Lewis d’organiser une rencontre entre eux. Il lui faisait confiance et savait que l’aîné des Reagan n’hésiterait pas à l’aider s’il s’agissait de son petit frère. Jeremiah n’en saurait rien. Il desserra légèrement sa main toujours accrochée à l’avant-bras du pasteur et essaya de se décrisper le plus possible avant de reprendre sur un ton se voulant le moins agressif possible. « Tu as ma parole que je n’approcherai pas Aaron. Même s’il me demande mon aide. » Est ce que ça suffirait à le convaincre ? Il l’espérait vraiment, parce que dans le cas contraire il savait que le pasteur le tuerait sans hésiter. Adamska ferma un bref instant les yeux et en profita pour inspirer longuement et essayer de se calmer. La sensation qu’il avait ressenti un peu plus tôt avait presque disparue mais il sentait qu’il ne suffirait pas de grand-chose pour que son pouvoir reprenne le dessus. Il ne savait pas ce que ça engendrerait mais il était sûr de ne pas vouloir le savoir. Son pouvoir était bien assez destructeur pour qu’il veuille tenter de nouvelles expériences avec. Cette conversation était allée bien trop loin et il fallait qu’ils en finissent rapidement. « Si on est d’accord, est ce que tu pourrais me lâcher maintenant ? Ce serait con que les gens commencent à se douter de quelque chose tu ne crois pas ? » Il savait que ce n’était pas ça qui empêcherait Jeremiah de lui coller une balle dans la tête, même si le quai était bondé de gens mais il espérait que ça suffise pour qu’il le relâche. Il venait de lui promettre qu’il n’approcherait pas Aaron et ils avaient trouvé un accord concernant le SHIELD. Il n’y avait aucune raison qu’il ne le laisse pas repartir. |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Ils supplieront pour leur vie, ils se demanderont ce qui leur arrive, ils ne comprendront pas qu'on veuille leur faire du mal. Ils essaieront alors de se battre, ils essaieront alors de négocier leur vie, ils essaieront alors de prolonger leur agonie mais rien n'y fera. Rien n'y fera jamais. Des fantômes, en sursis. Tous condamnés à mort. Seul le secret sauvera Aaron, seul le silence pourra peut-être changer son funeste destin mais si Adamska s'en mêle, je ne pourrai plus rien pour eux. Est-ce si difficile à comprendre ?
Il ferme les yeux, son corps semble se contracter, se raidir et après avoir sondé les environs, c'est sur lui que je porte toute mon attention. Je me mords la lèvre inférieure en l'observant. Je devrais juste le pousser, n'importe qui l'aurait fait. Il ne répond pas tout de suite quand je lui demande de me jurer qu'il ne s'approchera jamais de mon petit frère. Il a causé bien assez de dégâts, bien assez de problèmes !
« Tu te bats pour le protéger ? En menaçant de me buter si j’accepte de l’aider ? Est ce que tu réalises au moins ce que t’es en train de dire ? » En menaçant de le buter s'il essaie, parce qu'en faire un monstre qui pourra tout carboniser sur son passage, est-ce vraiment l'aider ? Qu'est-ce qu'ils feront quand ils devront choisir entre se replier ou user de leur monstrueux pouvoir ? Est-ce qu'ils ne vont pas l'utiliser comme on utiliserait une arme ? Si je suis armé, d'autres ne le sont pas. Des civils, des humains, des innocents. Que feront-ils quand un Adamska ou un Aaron en colère voudra quelque chose qu'il ne pourra pas obtenir ? Quand il sentira le pouvoir l'envahir, s'emparer de lui ? Que se passera-t-il quand il prendra conscience qu'il ne lui suffit que d'un mouvement du bras ou d'un clignement de paupières pour faire brûler vifs ceux qu'il jugera dangereux ?
Au lieu d'un Hulk qui dévaste des véhicules et des immeubles, le monde devra supporter la présence d'une bande de déséquilibrés qui pourra engendrer l'Enfer en quelques secondes... Je prends une longue inspiration puis lui offre un sourire en coin. Oh les gens... Les gens... ce serait si facile de pousser un cri comme « ne fais pas ça » ou « ça n'en vaut pas la peine », m'empoigner quelques instants avec lui avant de le pousser. Entendant un métro qui s'approche, j'approche doucement mon visage du sien et lui dis d'un voix plus basse : « Personne ne se douterait jamais de ce qu'il s'est vraiment passé. » Mes doigts le relâchent soudain et je fais un pas en arrière. Je fais un pas sur le côté puis viens caler mes mains dans mes poches. J'attends quelques secondes puis me tourne vers Adamska : « Tu pourras marcher sans te retourner sans cesse. Désormais, les Watchers ne te cherchent plus Adamska Fawkes. Tout aussi longtemps que tu tiendras parole, je ferai de même. »
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Des retrouvailles... Jeremiah & Adamska Une rame de métro approcha de la station, faisant tourner rapidement le regard d’Adamska dans sa direction. C’était le moment de vérité. Si Jeremiah voulait se débarrasser de lui, c’était le meilleur moment pour lui de le faire. Est ce qu’il allait le faire ? Il aurait toutes les raisons de le faire, il était un mutant après tout mais ils avaient trouvé un accord où du moins un terrain d’entente. Est ce que le pasteur serait prêt à renoncer à des informations sur le SHIELD pour se débarrasser de lui ? Adamska n’en savait rien. Le pasteur rapprocha lentement son visage du sien, faisant se crisper le journaliste qui soutint son regard. « Personne ne se douterait jamais de ce qu'il s'est vraiment passé. » Il ferma les yeux, s’attendant à ce qu’il le pousse en arrière, prêt à l’entraîner avec lui dans sa chute mais le pasteur le relâcha, lui faisant perdre brièvement l’équilibre. Putain de taré. Adamska réajusta la manche et le col de sa veste, aux endroits où Jeremiah l’avait maintenu, tout en lui lançant un regard mauvais alors qu’il faisait un pas en arrière avant d’enfoncer ses mains dans ses poches. « Tu pourras marcher sans te retourner sans cesse. Désormais, les Watchers ne te cherchent plus Adamska Fawkes. Tout aussi longtemps que tu tiendras parole, je ferai de même. » Il lui lança un sourire forcé. « Merci bien Jeremiah. Je suis… Ravi qu’on ait pu trouver un terrain d’entente. Je ne doute pas que tu tiendras parole mais j’espère que tes hommes en feront autant. » Il enfonça à son tour ses mains dans ses poches et commença à s’éloigner mais s’arrêta à quelques pas du Reagan pour se retourner rapidement, le temps de lancer un dernier « Mes amitiés à O’Sullivan ! » Avec un petit sourire et de recommencer à marcher. Ça y était ? Il venait vraiment de trouver un accord avec Jeremiah ? Il n’aurait plus les Watchers sur le dos et allait pouvoir reprendre son métier de journaliste. Il n’arrivait pas à y croire. Il lui faudrait sans doute plusieurs jours pour réaliser ce qu’il venait de se passer. Il n’avait pas réussi à convaincre le pasteur de le laisser aider Aaron mais il ne pouvait rien faire de plus. Il ne voulait pas se mettre en danger et risquer de redevenir une cible pour les Watchers en essayant d’aider le plus jeune des Reagan. Il aimait beaucoup Aaron et aurait voulu l’aider mais il ne risquerait pas sa vie pour l’aider à maîtriser ses pouvoirs. Il allait devoir en parler avec Anya aussi. Pas de ce qu’il comptait faire des infos qu’il obtiendrait au SHIELD bien sûr mais il pouvait lui annoncer qu’il allait reprendre son travail et qu’il n’avait plus les Watchers sur le dos. Il n’aurait plus besoin de la protection de la jeune femme, ce qui -il en était sûr- serait un soulagement pour elle comme pour lui. Peut être même qu’il sortirait dans un bar avec Charlie pour fêter ça. |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | ah ah merci pour ce sujet, j'adore Adamska Surtout quand il est sur le point d'être écrasé par le métro Sujet terminé. |
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it's a revolution, i suppose | | | | | Adamiah ♦ Des retrouvailles. Joie. Confiance. Bonheur. | |
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