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 WYADAN + life is unfair, mister Holmes

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Wyatt s’est préparé mentalement. Il s’est répété devant son miroir ce matin que c’était probablement la meilleure solution possible. Il ne peut pas donner raison à un gamin. C’était le début de la fin sinon. Il s’engage sur la route pour l’amener au lycée, il lorgne plusieurs fois sur sa sacoche qui contient les copies du dernier devoir en date. Celui qu’ils avaient dû tous refaire parce qu’ils avaient tous copié les uns sur les autres. Il aurait bien voulu ne pas repenser à cet épisode de sa vie. Celui où il avait pris la pire décision possible concernant un élève de son cours. Quand il avait dit oui à Holmes. Il sait qu’il aurait dû l'arrêter avant et le renvoyer chez lui avec une centaine d’heures de retenue pour propos indécent. Mais au lieu de ça, il a dit oui. Il l’a laissé faire alors qu’il aurait pu et dû l’arrêter. Wyatt sait que ça peut aller très loin si ça venait à s’apprendre. Il sait que c’est une erreur alors il n’a pas donné raison au gamin, il a mis la note qu’il méritait d’avoir sur le nouveau devoir. Un peu plus élevée que la précédente, mais pas mieux non plus. Il soupire et insulte copieusement une femme qui roule à vingt kilomètres devant lui. Il n’a toujours pas bu son café du matin et se sent grognon comme pas permis. Repenser à Holmes le met toujours dans un état d’énervement assez violent. Plus que d’habitude. Quinze minutes plus tard, il se gare sur sa place de parking et sort de sa voiture. Il respire une longue bouffée d’air avant de se diriger vers l’entrée. Blasé comme à son habitude en voyant les élèves déambuler dans les couloirs. Un jour. Un jour, il dirait au principal que c’est un gros connard de raciste et il partirait pour l’université. Là où il y avait de vrais étudiants passionnés d’Histoire. Pas des lycéens qui sont dans l’adolescence et dans le réveil des hormones. Ils sont insupportables à cet âge-là. Wyatt entre dans sa classe et prépare ses affaires. Il inscrit la leçon du jour au tableau et attend que les élèves arrivent, plaçant les copies à redistribuer au coin de son bureau. Lorsque neuf heures sonne enfin, un brouhaha remplit très vite la salle. Adieu la tranquillité. Place à une journée avec des abrutis finis (toutes classes confondues). « Bien. On s’installe rapidement qu’on puisse commencer et que je vous rende vos copies. Vous m’avez écouté, c’est bien mieux pour la plupart d’entre vous, mais c’est pas encore ça. »

Wyatt déambule dans les rangs, rendant les copies à ses élèves. Il arrive à Holmes et lui tend sa feuille. Il voit son sourire se faner instantanément. « La vie est injuste, Mr Holmes. Vous devriez me remercier pour vous avoir au moins appris ça. » Fit-il doucement et le gratifiant d’un sourire. Il sait qu’il aurait dû lui dire que la dernière fois était une terrible erreur que ça ne devait pas se reproduire. Il le sait, mais il reste Wyatt Ferguson, le prof blasé par excellence et bien trop cynique pour son propre bien. En voyant le regard que lui lance le jeune Holmes, il sait qu’il va le payer. Il le sent. Il termine de rendre les copies et commence donc sa leçon du jour ignorant qu’on le fusillait du regard.

Lorsque la sonnerie retentit, il se retient de pousser un soupir de soulagement. Un autre café et une cigarette lui feraient le plus grand bien. Il se réinstalle à son bureau et range ses notes pendant que ses élèves sortent de la salle. Il n’a pas besoin de redresser la tête pour savoir qu’il est là. Il ferme les yeux un instant et attend avant de redresser la tête pour le gratifier d’un sourire. « Monsieur Holmes. » Wyatt se sent irrité et irritable en sa présence. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Il refuse de lui demander ce qu’il peut faire pour lui, il sent que ça va partir encore dans des propositions indécentes sinon. Il le sent terriblement en colère aussi. Il va devoir lui expliquer. Il le sait qu’il lui doit des explications. Peut-être qu’il s’excuserait aussi pour la phrase de tout à l’heure, il ne méritait pas vraiment son mépris pour le coup.
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Aedan se réveille de bonne humeur ce matin-là. Pas qu'il ne le soit pas les autres jours de la semaine, seulement, aujourd'hui est une bonne journée. Il le sait car il va enfin découvrir la note de son devoir d'histoire dont - il n'a aucun doute - sera un A+. Il s'en est assuré lors de son dernier entretien avec son cher professeur Ferguson. « Je lui ai fait une proposition qu'il ne pouvait pas refuser. », pense-t-il avec tout l'amusement qui le caractérise ce jour-ci.

Il se lève tranquillement, prend sa douche avant de descendre prendre un rapide déjeuner. Eugene lui lance un regard suspicieux - il n'a sûrement plus l'habitude de le voir avec un visage pareil. Il doit sentir le sentiment de malice et de contentement qui envahit son jumeau. « Okay, Aedan, » Ce dernier relève les yeux vers Gene et l'observe avec un sourire en coin tout en levant un sourcil interrogatif, « qu'est-ce que tu as fait ou qu'est-ce que tu comptes faire ? » Son vis-à-vis lâche un petit rire mais ne dit rien avant d'engouffrer une tartine, d'attraper son sac et de se diriger vers le bus scolaire qui les mènera à l'école. Il n'a plus eu un volant entre les mains depuis l'accident. Il ne peut plus désormais. Il serait capable de faire une crise de panique rien que de se trouver sur le siège conducteur. Eugene comprend et n'essaye plus de le forcer à recommencer désormais - plus depuis qu'il a fini tremblant et en larmes la dernière fois qu'il a essayé de pousser son jumeau à conduire. Aedan jette un regard nerveux au garage de la maison, là où est la voiture que ses parents leur ont racheté. Il avale difficilement sa salive avant de s'engouffrer dans le bus, s'asseyant à côté de son jumeau, comme d'habitude. Ce dernier, sentant son malaise, lui attrape doucement la main et son frère lui sourit, doucement, secouant la tête pour lui signifier que ce n'est rien.

Aedan se plonge dans ses pensées et repense à la confrontation avec Wyatt Ferguson. Ça n'a pas été simple, loin de là. La conversation a fini en hurlement avant que le Holmes lui face une proposition aussi indécente que tentante. Il se souvient de l'hésitation dans le regard de son vis-à-vis avant qu'il ne se remplisse de désir à la vue de sa langue passant sur ses lèvres sèches. C'est quand il a vu ce regard qu'Aedan sut qu'il avait gagné. Avant que Ferguson ne change d'avis, il était déjà à genoux en face de son professeur, lui lançant un sourire en coin espiègle et moqueur : il obtient toujours ce qu'il veut. Alors rien n'aurait pu le préparer à la scène qui allait se dérouler dans quelques minutes.

Attrapant son sac, il fait un geste de la main à Eugene tout en se dirigeant vers la salle d'histoire. Comme d'habitude, M. Ferguson est là bien avant tous ses élèves. On peut reprocher ce qu'on veut à cet homme mais il n'est pas un mauvais enseignant, loin de là, seulement il a des étudiants peu intéressé par ce qu'il dit, Aedan le premier qui ne voit pas l'intérêt de connaître le passé de son pays : il a déjà bien trop à gérer avec le sien. « Bien. On s’installe rapidement qu’on puisse commencer et que je vous rende vos copies. Vous m’avez écouté, c’est bien mieux pour la plupart d’entre vous, mais c’est pas encore ça. » Le sourire du jeune Holmes s'agrandit et il se retient difficilement de croiser les jambes sur la table avant de croiser ses mains derrière sa nuque. Mais il préfère rester immobile derrière son bureau, observant chaque geste de l'homme. Certes, il aurait pu choisir plus moche comme professeur. Celui-ci est loin d'être désagréable à regarder - malgré son caractère plus que repoussant sur certains points - et, si le jeune homme s'était écouté, il aurait sûrement poussé plus loin leur « arrangement ». « Un pas après l'autre, Aedan. Sois patient, tu as tout en main. Tu es le maître de la situation. », pense-t-il avec toujours ce sourire au coin des lèvres.

Le professeur déambule entre les rangs, rendant les copies avant de s'arrêter à son niveau et de lui tendre sa feuille. Le sourire du jeune Holmes se fane instantanément quand il voit la note qui se situe sur sa copie. « Ce n'est pas ce qu'ils avaient conclus ! » pense-t-il amèrement alors que son poing se referme sur sa copie, l'abîmant au passage. « La vie est injuste, Mr Holmes. Vous devriez me remercier pour vous avoir au moins appris ça. » Un sourire suffisant orne les lèvres de son enseignant et Aedan n'a qu'une envie : le faire disparaître à coup de poing. Mais il se retient et fait du contrôle une boule de papier avant de le jeter violemment dans son sac tandis que l'homme commence son cours comme si de rien n'était. Le Holmes tend les jambes avant de croiser les bras sur son torse, fusillant du regard son vis-à-vis. Ah, il voulait jouer à ça ? Alors, ils seraient deux et il ne serait sûrement pas le perdant de cette bataille. Lui aussi allait apprendre une bataille à son cher M. Ferguson.

Lors que la sonnerie retentit,  Aedan ne bouge pas. Bien au contraire, il fusille du regard son enseignant et observe le ballet des élèves, pressés de partir. Une fois que le dernier de ses camarades est parti, le jeune homme attrape son sac, se dirige vers la porte et la ferme afin d'avoir un peu plus d'intimité. Il veut être le seul à avoir du pouvoir sur l'homme - personne d'autre. Et puis, le professeur a déterré la hache de guerre : il est temps pour lui d'assumer les conséquences de ses actes. Il se positionne devant son bureau, attendant d'attirer son attention. Le regard de son vis-à-vis finit par se relever sur lui, le gratifiant d'un sourire au passage. « Monsieur Holmes. » Le jeune homme peut sentir l'agacement dans sa voix, ce qui attire un sourire insolent à ses lèvres. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Aedan hausse un sourcil agacé. Allait-il continuer à jouer l'abruti encore longtemps ? « Sérieusement, Wyatt ? « Monsieur Holmes » ? Tu criais mon prénom quand je te suçais ! » Le jeune homme n'a pas l'habitude de prendre des gants : il dit les choses telles qu'il les pense, peu importe si ça plaît aux autres ou pas. Son sourire insolent s'agrandit avant de sortir la boule de papier de son sac et de le jeter sur le bureau de son professeur. Il la désigne d'un doigt. « Je pense qu'il y a à nouveau une erreur sur mon devoir. Tu as sûrement mal lu car je pense mériter un A+. » Il continue sur le tutoiement. Après tout, ils ont partagé un moment assez intime pour se tutoyer, selon lui.

Il finit par s'appuyer sur le bureau, plongeant un regard devenu sérieux dans celui du professeur Ferguson. « Ne joue pas au plus malin avec moi, Wyatt, tu risquerais fortement de le regretter. » Il se relève et croise les bras sur son torse, regardant de haut son enseignant. « J'ai toutes les cartes en main, ici, ne l'oublie pas. Comment réagirait ta femme ou même le proviseur s'ils apprenaient ce que tu as fait ? » Il lève à nouveau un sourcil alors que le sourire insolent reprend place sur ses lèvres. « Alors, que dirais-tu de changer cette note pour celle que je mérite vraiment, hum ? »

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Wyatt sent bien qu’il a déclenché une tempête. La colère déborde des yeux d’Aedan et il sent bien qu’il va s’en prendre plein la gueule. Il a son discours tout prêt, Holmes ne l’a jamais intimidé et ce n’est pas ça qui changera la donne. « Sérieusement, Wyatt ? « Monsieur Holmes » ? Tu criais mon prénom quand je te suçais ! » Il grimace légèrement. De un, il n’aime pas le ton qu’il emploie, mais en même temps il ne pouvait pas s’attendre à autre chose. De deux, est-ce que Holmes se sent obligé de le dire à voix haute comme ça ? Compte-t-il le gueuler sur tous les toits ? Il lui jette son devoir sur le bureau. Aedan l’a chiffonné, mis en boule. La feuille ne ressemble plus à rien et encore une fois Wyatt grimace. La tempête Holmes est bien là. « Je pense qu'il y a à nouveau une erreur sur mon devoir. Tu as sûrement mal lu car je pense mériter un A+. » Wyatt redresse la tête lorsqu’il sent qu’il se penche sur son bureau. Il accroche le regard d’Aedan et ne le lâche pas. Comme pour les animaux sauvages, ça serait faire preuve de faiblesse. « Ne joue pas au plus malin avec moi, Wyatt, tu risquerais fortement de le regretter. J'ai toutes les cartes en main, ici, ne l'oublie pas. Comment réagirait ta femme ou même le proviseur s'ils apprenaient ce que tu as fait ? Alors, que dirais-tu de changer cette note pour celle que je mérite vraiment, hum ? » Wyatt a ce petit sourire au coin des lèvres. Ça faisait longtemps qu’un élève ne lui avait pas donné autant de difficultés (non, promis, Aedan est le premier élève avec lequel il dérape… autant). Il se redresse à son tour, le dominant de plusieurs têtes. Il défroisse la feuille d’Aedan avec soin, cherchant comment attaquer et comment lui faire comprendre qu’il n’aurait jamais dû accepter et lui jamais lui proposer. Il redresse finalement la tête pour croiser de nouveau le regard satisfait de Holmes. Ce petit con l’agace tellement. Il soupire. « Non. » Dit-il simplement. « Votre note ne sera pas modifiée, Monsieur Holmes. Votre copie n’était pas mauvaise, mais elle ne méritait pas un A+. » Aedan n’a rien sur lui. Wyatt sait très bien ce qu’il peut perdre. Sa place. Sa liberté. Mais il a fait une erreur. Terrible.

Il contourne son bureau pour effacer ce qu’il a inscrit sur le tableau. « Votre proposition - - Ce qu’il s’est passé la dernière fois était une erreur. Aussi bien pour vous que pour moi. Je n’aurai jamais dû accepter et vous n’auriez jamais dû me le proposer non plus. » Wyatt sait pour l’accident des gamins Holmes et Wells. Le corps enseignant est au courant de tout ça. Il sait qu’ils sont suivis par une psychiatre. Ils sont excusables, mais pour Wyatt, il y a certaines choses qui ne le sont pas. Il se retourne pour lui faire face. « Vous n’êtes pas un mauvais élève, Monsieur Holmes. Vous n’aviez pas à passer par là pour avoir une bonne note, juste à travailler. » Dit-il en se retournant, une main dans la poche de son pantalon et l’autre tenant toujours la brosse du tableau. Il sait que ça doit agacer encore plus son jeune élève, mais pour une fois, il est sincère et il n’utilise pas de sarcasmes. Inutile qu’il le braque encore plus contre lui. Il sent pourtant qu’Aedan ne va pas lâcher l’affaire comme ça. Wyatt a accepté son offre et il n’a pas respecté sa part du contrat. La colère de l’adolescent est justifiée quelque part, mais Wyatt n’assume pas et n’assumera jamais. C’est un adolescent, bordel de merde. « Vous avez d’autres cours il me semble, vous pouvez disposer. » Fait-il en fronçant les sourcils. Qu’il ne vienne pas à l’idée à l’autre professeur qu’Aedan doit avoir d’aller le chercher dans sa classe. Il sait qu’il est naïf de croire qu’il va en rester là et qu’il va l’écouter comme n’importe quel autre étudiant de ses classes. C’est d’Aedan Holmes dont on parle. C’est une petite teigne. Il accroche de nouveau le regard de l’adolescent qui n’a rien perdu de son sourire. Wyatt ne le sent pas du tout.
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Aedan reste planté sur ses pieds, assuré. Il est sûr que son vis-à-vis va craquer. Après tout, qui serait prêt à tout perdre pour une simple petite note ? Bon, certes, c'est abandonner son éthique aussi d'un côté mais là... Le professeur Ferguson a-t-il vraiment le choix ? Il s'attend à ce qu'il craque. Il s'attend réellement à ce qu'il dise oui et change sa note. Mais il voit le regard de Wyatt, il le voit et surtout il sent que l'homme ne se laissera pas faire ainsi. Alors, quand il se lève afin de le toiser de toute sa hauteur, Aedan n'est presque pas étonné. Il s'attendait à ce qu'il résiste. C'est pour ça qu'il a toujours un joker dans sa manche, prêt à le balancer si besoin. Mais pour l'instant, il écoute. Il observe. Comment allait-il réagir ? « Non. » La réponse est simple, net et précise mais le jeune homme fronce quand même les sourcils, presque dans l'incompréhension. « Votre note ne sera pas modifiée, Monsieur Holmes. Votre copie n’était pas mauvaise, mais elle ne méritait pas un A+. » Oui, l'élève le sait bien. Il n'a même pas bossé pour ce devoir, se disant que ce n'était pas nécessaire. Mais ils ont signé un pacte et Aedan compte bien le faire respecter.

Le jeune homme le suit des yeux quand il contourne son bureau afin d'effacer ce qu'il y a d'inscrit sur le tableau. « Votre proposition - - Ce qu’il s’est passé la dernière fois était une erreur. Aussi bien pour vous que pour moi. Je n’aurai jamais dû accepter et vous n’auriez jamais dû me le proposer non plus. » Peut-être. C'est même une certitude. Mais, à l'heure actuelle, il s'en fiche complètement. Il a fait sa part du marché. À lui de faire la sienne. Le professeur se retourne afin de lui faire face. « Vous n’êtes pas un mauvais élève, Monsieur Holmes. Vous n’aviez pas à passer par là pour avoir une bonne note, juste à travailler. » Oui, c'est vrai. Il ne voulait tout simplement pas. Il a bien d'autres choses à faire que de bosser pour un stupide devoir d'histoire ! Et puis, franchement, ça aurait été beaucoup moins marrant s'il l'avait fait. Il sent que son professeur a confiance en ses capacités et ça le gêne bien plus qu'il ne l'aurait pensé. Il a toujours eu l'habitude que les professeurs le jugent et ne voient en lui qu'un petit con arrogant - ce qu'il est, soyons honnête - mais là, maintenant il sait que Ferguson est franc et honnête. Mais ça ne change pas les faits.

« Vous avez d’autres cours il me semble, vous pouvez disposer. » L'homme fronce les sourcils. Il s'attend clairement à ce qu'il s'en aille, à ce qu'il abandonne la bataille ainsi et Aedan ne peut pas s'empêcher de lâcher un petit rire nasale et ironique. « Ouais, bien sûr. Tu penses que je vais partir comme ça ? Tu penses que tout est réglé maintenant que toi tu es satisfait ?! » Il lâche ses bras qui sont restés croisés durant tout le discours de son professeur - "amant" ?. Ses poings se serrent alors qu'il fait le tour du bureau afin de faire face à Wyatt. Il n'y a plus qu'un pas qui les séparent : il a envie de le mettre mal à l'aise. Il a envie qu'il ressente cette attraction qu'il y a entre eux. Il sait très bien que son enseignant la refuse mais elle est là et le jeune homme le sait. Un petit sourire en coin apparaît sur ses lèvres alors qu'il lève la main droite pour la poser sur la nuque de son professeur afin de lui faire baisser la tête pour plonger son regard dans le sien. « Tu vois, moi, je suis loin d'être satisfait. » Inconsciemment, il se lèche les lèvres avant de sortir de sa poche son téléphone avec son autre main. Il cherche pendant quelques secondes avant de sourire, satisfait. Il tourne l'écran vers Wyatt afin de lui montrer la photo. « C'est fou, nan, ce que l'angle d'une photo peut faire. » Il sourit à nouveau tandis que son professeur observe l'écran. « Là, sur cette photo, on pourrait croire que, avec ta main sur ma nuque, tu me forces à te faire une fellation. C'est marrant, non ? » Les doigts de sa main présente sur son cou s'active, appuie un peu plus, lui montrant que c'est lui qui contrôle la situation. « Dis moi, abus sur mineur, ça peut aller jusqu'à combien d'années de prison ? Je me demande car je me suis jamais retrouvé dans la situation. » Il tourne l'écran vers son visage et l'observe à nouveau avant de lâcher un petit rire avant de plonger à nouveau son regard dans celui de Wyatt. « Ne pense même pas à l'effacer ou à casser mon téléphone. Comme tu le dis, j'ai des capacités et j'ai eu l'intelligence de faire plusieurs copies. » Il se rapproche doucement du visage de l'homme et ça l'énerve de devoir se mettre sur la pointe des pieds afin d'atteindre son oreille - quelle idée d'être si grand aussi ?! - avant de lui murmurer. « Alors, sauras-tu m'obéir cette fois ? » Son ton est dur mais rieur à la fois. Il sait qu'il a le contrôle de la situation cette fois. Ses lèvres s'approchent de son cou et il l'embrasse tendrement avant de s'écarter d'un pas de son professeur afin de plonger son regard dans le sien. Qu'allait faire Wyatt maintenant ?

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Le gamin s’impose, reste. Il ne bouge pas d’un pouce alors que Wyatt s’impatiente. Il a joué la carte du professeur sérieux et impliqué avec ses élèves. Pour une fois. Ça fait un moment qu’il n’a plus tenu ce rôle parce qu’il a perdu l’essence qui faisait de lui un professeur motivé. Les murs de cette classe se souviennent de ses métaphores qui ont fait rire ses anciens élèves. Les tous premiers d’une génération motivée et impliquée. Comme lui. Il en a revus certains d’ailleurs qui ont noté le changement chez leur professeur et qui ont essayé de le remotiver. Sans succès. Le rire d’Aedan le fait redescendre sur terre. « Ouais, bien sûr. Tu penses que je vais partir comme ça ? Tu penses que tout est réglé maintenant que toi tu es satisfait ?! » Il est beaucoup trop proche. Le gamin est trop proche. Ça allume des petites ampoules d’alertes dans sa tête. Aedan a contourné le bureau et a posé une main sur sa nuque pour qu’il plonge son regard dans le sien. La mâchoire de Wyatt se contracte. Il doit s’en aller. « Tu vois, moi, je suis loin d'être satisfait. » Il sort son téléphone. Wyatt fronce les sourcils. Il a un petit sourire satisfait avant de tourner l’écran dans sa direction. Le professeur devient un peu plus pâle. « C'est fou, nan, ce que l'angle d'une photo peut faire. Là, sur cette photo, on pourrait croire que, avec ta main sur ma nuque, tu me forces à te faire une fellation. C'est marrant, non ? » Son corps se tend. Ses poings se serrent, il a failli envoyer un coup à la figure d’Aedan avant de se souvenir que c’est un gamin et qu’il ne ferait qu’aggraver son cas en continuant comme ça. « Dis moi, abus sur mineur, ça peut aller jusqu'à combien d'années de prison ? Je me demande car je me suis jamais retrouvé dans la situation. Ne pense même pas à l'effacer ou à casser mon téléphone. Comme tu le dis, j'ai des capacités et j'ai eu l'intelligence de faire plusieurs copies. Alors, sauras-tu m'obéir cette fois ? » Il l’écarte. Le baiser qu’il lui a collé dans le cou l’a perturbé. Il l’écarte plutôt violemment même tout en reculant d’un pas. Le regard que Wyatt lui lance aurait pu le tuer sur place si à la place de ses yeux, il y avait autre chose.

Le gamin a préparé son coup. Un peu trop parfaitement et ça fait grincer des dents Wyatt. Aedan est une erreur. Une terrible erreur. Il se déteste déjà suffisamment comme ça pour qu’il en rajoute une couche. Il est bloqué, pris au piège. Ses poings ne se desserrent pas et il n’entend que les mots prison et abus sur mineur dans son crâne. Il sait qu’Aedan en est capable, qu’il ira jusqu’au bout de sa menace. Sans rien dire, il contourne Holmes, attrape sa feuille et son stylo rouge. Il barre la note attribuée pour lui dessiner son A+ tant désiré. Il lui tend la copie. « J’espère que t’es content. Maintenant dégage. » Il a laissé tomber le vouvoiement. Quel intérêt de le conserver quand en face de lui on le méritait pas. Il a joué avec le feu et s’est carrément cramé la gueule. Dans un monde idéal, il aurait repoussé Aedan, il l’aurait collé pour le restant de l’année et aurait probablement rencontré sa psychiatre pour lui faire part de ce problème. Mais on n’est pas dans un monde idéal. Wyatt a dit oui, il s’est laissé faire et il a apprécié. Un gamin de dix-huit ans. Parce qu’un instant il s’est senti flatté qu’on s’intéresse à lui parce qu’il se sent terriblement seul. Il se dégoûte. Aedan est toujours là, il a repris sa feuille et il est toujours là. La colère monte d’un cran. « Qu’est-ce que tu veux ? Tu as ta note, ta super victoire, dégage je t’ai dit. » Le professeur qu’Aedan a l’habitude de voir refait surface. La colère. Le dégoût. La lassitude. Il aurait dû jouer le jeu jusqu’au bout et lui mettre sa foutue note au lieu d’avoir eu un sursaut de conscience en corrigeant toutes les copies. Il n’en serait pas là aujourd’hui.
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