INTRIGUE N°3 → neutral : lizard attack.

lizard attack

Julian, Jay, Alexis, Faith, Harper, Azalea, Patch, Judith & Wesley

contexte

“ IT'S ALIIIIIIVE! — OMG, ta gueule il va nous entendre! Mary! Mary! — Oh, c'est bon, si on peut plus s'amuser... ” Mary soupire en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. “ Mais quand même. Ça vit. — Ouais. Mais à quel prix? ” Christopher grince des dents, observant l'écran du moniteur qui indique, qu'effectivement, ça vit.
Ça est un lézard de trois mètres de haut. Pas vraiment un lézard. En fait, ça ressemble plus à un dragon de komodo mixé à un lion mixé à un homme. Une sorte de chimère-sphinx. Bref, quelque chose de pas très joli à voir.
Mary et Christopher travaillent dessus depuis des mois. ADN Chitauri, gêne X, sang du lézard arrêté par Spiderman qui a terrorisé New York pendant quelques semaines... rien n'était jamais assez bon pour eux. Jusqu'à trouver le sujet idéal et volontaire. Jusqu'à réussir à faire battre ce coeur rapiécié digne des plus grands livres d'horreur.
Quand l'université les a renvoyés à cause de problème d'éthique (Mary en a ri pendant des jours), ils se sont réfugiés dans une station abandonnée de métro. Ils ont travaillé, ont volé, tué, torturé des gens, des animaux, des enfants, jusqu'à trouver ce qu'ils cherchaient. Jusqu'à parvenir, enfin, à créer la vie à partir de rien.
Christopher enlève lentement ses gants imprégnés de sang. Normalement ça peut comprendre les requêtes les plus simples. Ça a une peau de lézard, des griffes et une queue de lion ainsi qu'une musculature humaine surdéveloppée. “ Réveille-toi, ” murmure l'apprenti Frankenstein.
Ça ouvre lentement ses yeux reptiliens.

situation

Deux coeurs chauds, deux corps chauds, ça ne suffit pas, ça a encore faim, ça a toujours faim. Il est resté dans le laboratoire pendant des semaines, s'est nourri du cadavre de ses créateurs, des morceaux d'animaux conservés dans le formol mais maintenant, ça a faim, ça veut découvrir le monde, ça veut chercher autre chose autre part.
Alors un jour, ça sort de sa cachette, se terre dans les tunnels aux murs qui tremblent, se glissent dans les abîmes obscurs. Et un jour, ça se retrouve sur le chemin d'un métro new-yorkais lancé à toute vitesse.

L'impact envoie tout le monde dans la rame voler, rouler, percuter.
On est dimanche matin, il n'est même pas dix heures et cette matinée plutôt tranquille, plutôt silencieuse, se transforme en enfer en moins de dix secondes.
Julian Arlington se réveille avec un morceau de tôle enfoncé dans la jambe. Wesley Camden se trouve juste à côté de lui, une plaie au front, ses yeux passant de la plaie, à l'ouverture béante dans la rame là où devrait se trouver le conducteur, à la plaie, au sang, à l'os découvert. Harper Halliwell, Azalea Holmes et Patch Davenport sont intacts pour des raisons qui leur échappent à tous les trois: juste avant l'impact, c'est comme si un bouclier s'était dressé devant eux et les avait enveloppé pour les protéger... on ne peut pas dire la même chose d'Alexis Kermarrec qui reprend tout juste connaissance, bras cassé, visage en sang, incapable d'aligner deux mots alors que Faith Valentine se précipite naturellement vers lui, inquiète. Elle a eu le temps de se transformer en sable une seconde avant l'impact mais n'a pas réussi à se reconstituer entièrement: elle a l'impression d'avoir perdu énormément de sang même si ses jambes sont seulement éraflées. Le moins chanceux est Jay Machin qui a tout à fait perdu connaissance, sonné et qui s'est retrouvé à écraser Judith Hyde de sa masse, la protégeant bien malgré lui de son corps. En revanche, maintenant, elle est coincée sous lui et son corps inconscient.
Julian hurle de douleur et Wesley s'approche pour tenter de l'aider... et se pétrifie quand il croise, dans le noir béant du tunnel du métro, une paire d'yeux jaunes.

explications

Et voilààààà, c'est l'intrigue #3 ! Où sont les Tortues Ninja ? INTRIGUE N°3 → neutral : lizard attack. 3898559164

Ben pas là, alors démerdez-vous avec la sale bête. INTRIGUE N°3 → neutral : lizard attack. 816362927

Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :

Tout d’abord, nous n’imposons aucun ordre, vous postez quand vous voulez, quand vous pouvez, si vous avez une idée, n’hésitez surtout pas !
Pour éviter que plusieurs personnes écrivent en même temps et qu’un des deux se retrouve avec un RP à éditer ou modifier intégralement, nous vous proposons un petit système très simple. Dès que vous avez l’intention de répondre à l’intrigue (dans l’heure ou les deux heures qui suivent, pas plus), venez prévenir les autres ici.

Ensuite, comme nous voulons que ça aille vite, que ça s’enchaîne bien, nous vous conseillons d’écrire des RPs comportant entre 300 et 1000 mots. Si vous voulez faire plus, allez-y, personne ne vous en empêche, mais sachez que vous avez le droit de faire plus court que d’habitude ici.

Et enfin, dernière chose, participer à l’intrigue et y répondre rapidement vous rapporte des points ! N’oubliez surtout pas d’aller les réclamer ici. Sinon, le plus important, voici le nombre de points que vous pouvez remporter :

◙ Répondre à l’intrigue en moins de 12 heures ›› 75 points
◙ Répondre à l’intrigue en moins de 24 heures ›› 50 points
◙ Répondre à l’intrigue en moins d'une semaine ›› 25 points

Petit rappel : par « en moins de 12 heures », nous sous-entendons bien évidemment depuis le dernier RP posté, pas uniquement par rapport au post du PNJ ! ;)

Voilà c’est tout. Surtout, n’oubliez pas de vous éclater !

THE NEW AGE

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Je commençais à remonter la pente, comme on dit. J’avais repris du service, emmagasiné un maximum de techniques de combat supplémentaires pour parfaire mon jeu martial. Évidemment, si la synchronisation était relativement simple à faire, l’entrainement physique devait suivre derrière - sinon je finissais comme un vieux déchet au bout de dix minutes. Faith m’y avait aidé. Daredevil était aussi dans le lot si j’ose dire. Mon optimisme naturel revenait peu à peu, même si j’étais encore peu rassuré par les regards que pouvaient me lancer certains à chacune de mes sorties. Encore aujourd’hui, j’étais à me demander si je n’étais pas une cible. Potentielle certainement. Et dans cette rame de métro, debout à côté de Faith, j’étais encore dans cet ordre d’idée. Paranoïa. Et pourtant, j’avais mes médocs dans le sang. Il n’y avait qu’à choper les messages qui pouvaient fuser sur les réseaux rien qu’ici, il y avait des perles. J’étais donc en train de lui dire que j’allais finir Uncharted 4 en moins d’une journée, chose qui la fit ricaner. J’allais rétorquer mais quelque chose survint. Un choc. Le noir complet. Et surtout, la douleur.

Projeté contre l’une des vitres, mon bras gauche en première ligne, ce dernier craqua au vif contact, sans compter ma tête qui avait aussi recueilli le choc la seconde d’après. Ça, c’est la version que je n’ai pas pu voir, mais que j’ai ressentie. Trop rapide et surtout, un choc tel m’avait fait perdre connaissance.
L’ouïe est la première à me revenir, puis j’ouvris les yeux, ne parvenant pas à étouffer ce râle de douleur qui me vint d’un coup. J’avais chaud, mal, et j’étais désorienté. Ma vision trouble ne me permit pas de reconnaître immédiatement qui se dressait là devant moi. Me tenant le bras de ma seule main valide, serrant les dents, je ravalai le sang que j’avais dans la bouche, incapable de bouger autre chose que les jambes. Jambes faibles que je replaçai presque aussitôt dans leur position initiale. « Putain…de merde… » J’entendis la voix de Faith, inquiète. Comme le reste, elle était encore un peu dans le brouillard. Dans un automatisme, je tentais de reprendre contact avec n’importe quelle machine. À commencer par le système de radio qui était complètement bousillé sous le choc…le système utilisé par le conducteur pour dialoguer avec la centrale. Je tentai de respirer convenablement mais chaque prise d’air me paraissait être une nouvelle lacération. « Qu’est-ce qui…Faith ? Ça va ? », que je murmurai en me comprimant encore davantage, grimaçant. J’allais attendre un peu avant de faire un plaidoyer. J’avais l’impression d’être passé sous un train…et pourtant j’étais que dans l’une de ses rames.

El résumé qui sert à querien:

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C'est la douleur qui le fait se réveiller.
C'est plutôt désagréable. Vraiment très désagréable, en fait. Un instant, il est en train de prendre le métro pour aller rencontrer un ami de l'université à l'autre bout de la ville et l'instant suivant, le néant, la douleur et le sang. Et l'os, aussi, remarque-t-il d'un air très factuel, en observant la plaie comme si elle appartennait à quelqu'un d'autre. Ça picote, aussi, ces conneries.
Ce qui est moins rassurant, au delà de la douleur, c'est le fait que quelque chose pourfend sa jambe de part en part. Que quelque chose littéralement dépasse de sa jambe. Et pendant un instant, la tête de Julian manque de s'effondrer et il manque de perdre connaissance à nouveau, même quand un homme (WESLEY) s'approche de lui pour s'enquérir de son état. C'est quand il tourne les yeux vers l'obscurité affolante du tunnel du métro et qu'il croise une paire d'yeux jaunes qu'il sent un regain d'énergie enflammer ses veines et le forcer à se redresser brusquement. Et un hurlement d'échapper de ses lèvres, très bref, alors que les yeux se referment dans un chuintement et que la silhouette sombre dans les ombres fasse volte-face et disparaisse.
Julian rebaisse les yeux sur sa jambe. Il a vraiment pas de pied. Ah! “ E-est ce que vous a-avez v-vu ce que j'ai-j'ai v-vu? ” demande-t-il à l'homme à côté de lui (WESLEY) en tournant le regard vers lui. Et puis de se tourner vers la plaie et, avec tout le naturel du monde, de casser en deux la tige de métal qui s'est enfoncée dans son membre. Il retire sa jambe comme si de rien n'était — l'adrénaline, en plus de sa force décuplée et cette impression grisante de puissance, l'empêchant de réfléchir correctement — et commence seulement à s'inquiéter en voyant le sang se mettre à couler à gros flots sur le sol. Ah oui. Ça. Il a commencé à oublier, avec sa nouvelle mutation de regénération moléculaire, qu'il n'est pas tout à fait imbattable. “ Help, ” gémit-il à l'homme.

le mec nul:

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Lizard attack.

Intrigue 3

La vue était trouble, la mise au point n'arrivait pas à bien se faire. Le son était saturé et les oreilles sifflaient. Elle était sur le sol après s'être matérialisée. Son pouvoir s'était déclenché par réflexe et elle espérait surtout que personne ne l'avait vu. Mais ce dernier ne l'avait pas transformé à temps et ses jambes avaient souffert malgré tout, mais bien moins que le reste des gens présent.

Quelques instants plus tôt

La rame de métro était remplie sans pour autant être bondée. Faith ne pouvait pas réellement savoir s'il s'agissait d'habitués ou non, sa présence sous terre était tellement rare. Tout du moins, il n'avait pas réussi à trouver une place assise et ils faisaient donc le trajet debout, regardant par la fenêtre les lampes défiler à une vitesse folle. "Je m'en fout, dès qu'on est rentré à l'appart, je te prend pour une victoire en 5 manches, Cervantes contre Voldo." Ce n'était pas souvent qu'elle avait l'occasion de gagner contre l'ordinateur sur pattes, mais elle pouvait se défendre parfois et elle comptait bien lui mettre un perfect ou deux derrières les oreilles. La raison pour laquelle elle lui imposait le perso improbable qu'il ne maîtrisait pas autant que les autres. Elle eut à peine le temps de terminer sa phrase que le bruit d'une collision arriva à ses oreilles et qu'elle se sentit transformée en sable.

Moment présent.

"ALEX !" Faith crachait de sang par la bouche pour se débarrassé de ce goût métallique qu'elle commençait à un peu trop connaître depuis qu'elle était une super-héroïne. Malgré la douleur qu'elle pouvait ressentir sur chaque muscle de son corps, elle se redressa à moitié, essayant de retrouver une vue un peu plus correcte puis elle vit la silhouette de son ami un peu plus loin qui avait encore une fois morflé d'une attaque. Courant à quatre pattes dans sa direction. "Je suis là, ne t'en fait pas." Dit-elle en lui prenant la main. Elle lui cacha volontairement son état pour ne pas qu'il s'inquiète outre mesure. Les gens commençaient également à reprendre leurs esprits dans ce tourbillon de ferraille. Par moment, les câbles électriques provoquaient des étincelles. "Viens, on ferait mieux de ne pas rester là." Elle aida son ami à se relever et à quitter le métro dont il ne restait plus grand-chose, se supportant mutuellement l'un l'autre. Elle le posa contre un mur une fois sorti de la carcasse. "Repose-toi, il reste des gens à l'intérieur, je dois les aider." Toujours aussi altruiste, elle pensait à aider les autres plutôt que de s'occuper de son propre cas. "A ton avis, qu'est-ce qui s'est passé ?" Elle posa la question tout en remettant un pied dans le métro démoli, tendant sa main vers une dame ayant la quarantaine pour l'aider à sortir.

Résumé sabloneux:

J'aime bien prendre le métro, regarder les gens, voir leurs interactions. Est-ce que j'ai éteint le gaz ? Bon au pire, l'appartement explosera, moi je n'y suis pas. Trois minutes. Trois foutues minutes à attendre. Dans mon sac à dos, quelques documents que je dois ramener à l'avocat, et un peu de musique dans les oreilles et un bouquin de Mme St John, qu'on m'a recommandé en mode « je te poserai des questions demain pour voir si tu l'as lu ». Mon échange avec T'Challa traîne encore dans un coin de ma tête. Et cette loi sur le recensement qui m'agace. Je devrais le dire mais ça foutrait Douglas dans la merde. Ah la rame arrive. Je monte, me cale dans un coin duquel je pourrai observer tranquillement. Je rabats mes cheveux vers l'arrière et jette quand même un œil à ma montre. J'ai l'impression que je vais arriver en retard. Je voudrais pouvoir me téléporter tiens, ça doit être pratique. Je m'assieds et après avoir jeté un œil à mes compagnons de route, je décide de tout de même avancer dans ma lecture.

Impact. Ça dure quelques secondes, peut-être plus, je n'en sais trop rien. On dit qu'on voit un bout de notre vie quand ça devient dangereux. Moi j'ai simplement de me dire que je vais être en retard. Un passager s'écrase contre moi, la rame semble vouloir suivre son propre chemin. Le fer se tord, les crissements m'éclatent les tympans, je ferme les yeux, me cramponne à ce que je peux. C'est un mec, tant pis. Je prends un moment pour rouvrir les yeux. Mon dieu je ne sens plus mon bras ! Ah non, ce n'est pas le mien. Le passager (Jay) qui se trouvait non-loin de moi est maintenant allongé sur moi. J'essaie de le bouger mais c'est qu'il a de la carcasse l'animal. Plus loin j'entends simplement jurer « Putain…de merde… » Ah ça, je l'aurais pas mieux dit. Je redresse la tête du gars au-dessus de moi. Bon, qu'est-ce qu'il faut faire dans ces cas-là ? J'essaie de prendre un pouls mais mes mains tremblent. Je les secoue un peu coup, j'essaie de retrouver un peu de sang froid. Je repose mes doigts froids sur le cou. Vivant ! « Hé... vous ! Monsieur ? » Je secoue maladroitement son visage. Si je n'arrive même pas à me dégager, je ne lui serai pas d'une grande aide. J'essaie de prendre appui sur un siège qui se retrouve sur ma gauche pour essayer de le faire rouler.

Don't panic j'arrive xD:

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Dimanche matin. Le premier qu’Harper avait de libre. Elle ne travaillait pas. Elle avait remis le plus gros projet de l’histoire de l’université St-Johns. Il ne lui restait que quelques révisions en vu des examens finaux, mais elle avait besoin d’une pause. Et il était hors de question qu’elle passe ce moment béni enfermée et seule dans son appartement. Elle avait bien sûr la compagnie exceptionnelle de ses deux fidèles compagnons : Weasley et Vagabond, mais elle avait envie de présence humaine. Elle s’était donc préparée à toute vitesse et sans crier gare était entrée dans l’appartement voisin de sa meilleure amie. Azalea et Patch étaient à moitié endormis sur le canapé. Harper s’était assise entre les deux puis à force de discussions, il était venu sur le sujet que Patch n’avait jamais une crème glacée de sa vie. C’était non seulement incompréhensible pour la jeune femme, mais surtout impensable. Il fallait remédier à la situation. Et c’est à force de supplications qu’elle avait réussi à convaincre la blonde et le brun d’aller à la crèmerie.

Ils se trouvaient tous les trois dans le métro direction Coney Island là où se trouvaient les meilleurs cornets, lorsque le métro percuta quelque chose. Quelque chose d’énorme au vu des dégâts que cela avait causé. Harper sentit une secousse, mais elle avait à peine bougé de son siège. Tout comme Patch et Azalea qui étaient en parfait état. Autour d’eux, c’était le chaos. Les gens criaient, pleuraient et se lamentaient. Tous étaient blessés et plutôt sévèrement. C’était la folie. N’en revenant toujours pas, Harpie se regardait les mains et touchait tout son corps pour vérifier si elle n’avait pas de blessure. Elle regarda ses amis, à la fois choquée et ébahie. « What the fuck » mima-t-elle avec ses lèvres sans qu’aucun son ne sorte. Puis, elle se leva. Ils avaient sans doute eu de la chance, mais ce n’était pas le cas des autres occupants du wagon. "Il faudrait les aider." Harper était habituée d’être sous pression. Il n’était pas rare que des animaux soient amenés à être opérés d’urgence, mais ce n’était pas la même chose avec des humains. Elle ne savait pas par où commencer. Elle devait agir pour ne pas laisser la panique la submerger. Elle aida une vieille femme à se relever et l’aida à s’asseoir sur un banc qui n’avait pas été éjecté sous l’impact. "Attendez." Elle déchira un morceau de sa veste et le plaqua sur le front de la dame qui avait été coupé. "Appliquez bien une pression sans l’enlever." Elle lui sourit et se tourna vers ses amis. "Vous avez du réseau? Il faudrait appeler les secours!" Un regard vers son téléphone lui affirma qu’elle n’avait aucun signal.

résumédefeu:

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Les sons sont revenus et les plaintes sont multiples. En plus de la douleur qui fait apparaître un noeud nauséeux au creux de ma gorge, il y a l’ambiance qui n’aide en rien. Je grimaçai alors que Faith tentait de me rassurer. Je ne voulais pas de ça - plus, du moins. Je secoue lentement la tête de droite à gauche et tique lorsqu’elle me prend la main. Mes fonctions internes se remettent en marche convenablement. Je suis opérationnel, quoique accaparé par l’inquiétude. Dans ma tête, ça défile. Ça défile à une vitesse affolante. Je suis déjà connecté et essaie de trouver des informations qui pourraient nous servir…or, personne ne semblait être au courant, pour le moment, de l’incident qui s’était produit à l’instant. Puis à chercher le comment soulager certaines blessures lorsque l’équipement nous manque. Tellement que j’en oublie d’insister sur son état de santé et me laisse faire, et ce malgré mes maux. « Personne n’est au courant dehors. Je… » Je me coupai dans mon élan lorsque je croisai le regard d’un homme (Julian), qui avait laissé échapper un cri bref. J’en avais entendu des plaintes, des murmures, quelques pleurs d’enfants (qui au passage, me déchiraient le coeur). Sauf que ce cri était celui de l’effroi, de la surprise. Ne pouvant m’y attarder davantage au vu de ma mobilité, je gardai mes estimations pour moi, la suivant dans ses gestes. En me tenant debout grâce à son aide, nous sortîmes de la rame, me tenant toujours le bras pour que le blessé soit immobilisé au mieux.

Je finis par me laisser reposer contre un mur, regardant autour de moi. Me reposer…tu plaisantes j’espère, pensais-je sans réussir à prononcer ces mots. Sa bonté est exemplaire. Actuellement, j’étais plus un boulet qu’autre chose - pour changer. Vous vouliez faire quoi avec un bras pareil ? J’étais incapable de bouger mes doigts, la douleur irradiant toute la zone. Je fermai les yeux un instant alors que la voix d’une femme (Harper) avait mentionné le réseau pour les secours. Une personne avait visiblement déjà essayé mais ça n’avait pas marché. Peu après, les autres qui étaient en mesure de répondre finirent par la rejoindre dans ce bilan des plus inquiétant. Je laissai échapper un soupir, contactant les secours à l’aide de mon système. Un appel qui ne saurait être tracé, qui aurait pu être prit pour un canular. Alors j’avais réitéré sur deux autres stations. Le message était le plus clair qui soit, ils avaient même les coordonnées GPS. Je décollai mon dos du mur à l’aide de mon épaule, bien aise de me rendre compte que j’étais capable de marcher seul. Là, j’entendis un bruit qui allait par dessus les sons humains et d’évacuation, rouvrant les yeux. « À ton avis, qu’est-ce qui s’est passé ? » me demanda t-elle d’une voix portante. Mon visage se décomposa à vitesse grand V face à la vision que j’avais. Une silhouette arrivait au niveau de la tête, c’est à dire vers nous. Une silhouette qui avait des yeux jaunes luisants. La présence de cette dernière ne m’inspirait strictement pas confiance. Je phasais complètement, incapable de dire quoi que ce soit - pris dans de nouvelles recherches internes, celles qui concernaient les reptiles. Sauf que ma tête me lançai aussitôt du fait du choc reçu un peu plus tôt, et remarquant qu’à ce moment-là le sang qui s’écoulait le long de ma tempe. « Restez pas là…restez pas là…restez pas là… », répétai-je en boucle inconsciemment sous le poids du stress, tel un disque rayé. Je voulais rajouter quelque chose, mais le message s’était inscrit sur deux téléphones encore opérationnels dans la rame (appartiennent à Azalea et Judith). DANGER. DANGER. DANGER. DANGER. Maintenant, j’avais envie de gerber.

Le résumé tendu du fion:

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Crème glacée. Il ne comprend pas très bien l'intérêt. Ils en servent, au restaurant d'Azalea, mais Patch n'a jamais goûté. Patch n'aime pas trop manger. Il mange ce qu'on lui donne mais n'en redemande jamais. Il connait la faim, après tout, la famine, le manque. Et puis la nourriture, ici et maintenance est trop... épicée. Il est habitué à des viandres pauvres, des soupes fadasses, des racines presque sans nutriments.
Bref. Crème glacée. Il se laisse conduire par Azalea et Harper parce qu'il sait qu'il n'a pas trop le choix, de toutes façons. Ils sont dans le métro. Patch adore le métro. Tout va tellement vite, dans le métro, et le paysage est tout flou, tout beau. Il est en train de regarder par la fenêtre d'un air hypnotisé alors que les deux filles parlent. Quand ils rentrent à nouveau dans le tunnel sous Brooklyn, il soupire en se détachant de la vitre.
Quelques minutes plus tard, la rame percute quelque chose et déraille, crissant contre les murs du tunnel. Il a passé un bras protecteur autour des épaules d'Harper et de Azalea, une dans chaque bras, prêt à absorber tout le choc pour elles ou à utiliser sa magie pour les protéger légèrement; mais il n'en a pas eu besoin. Le temps de rouvrir les yeux, d'apercevoir une sorte de... de bouclier devant eux et puis, plus rien. Le silence.
Puis les cris, les hurlements, les gémissements, le sang. Ils ont tout de même été projetés parterre. Harper se relève, Patch aussi, puis aide Azalea qui a l'air toute retournée. “ Ça va? ” lui demande-t-il de sa voix grave, en croisant son regard. Elle fait oui de la tête. Ils sont... intacts. Complètement intacts.
“ Il faudrait les aider. ” C'est stupide. Ils ne les connaissent pas. Ils devraient plutôt partir avant que les secours arrivent. Ça va prendre trois plombes, ces conneries. Mais déjà, Harper s'occupe de quelqu'un et il l'observe faire, immobile. Il se tourne vers Azalea pour lui demander quoi faire, il est un peu perdu, quand Harper lui demande si ils ont du réseau. Et puis il y a un hurlement (Julian).
Quelque chose ne va pas. Ce n'est pas un hurlement de douleur. C'est autre chose.
Patch s'approche lentement de la tête de la rame, “ reste-là, ” dit-il à Azalea. Ils sont la première rame du métro si bien que le tunnel s'ouvre à eux, noir, silencieux. L'homme qui a hurlé est en train de saigner, l'odeur métallique emplit les narines sensibles de Patch. Il remarque que quelqu'un évacue le métro et machinalement, il aide un enfant en train de pleurer à rejoindre la femme qui s'en occupe (FAITH). Il continue de s'approcher. À son tour, il descend sur les rails en sautant de l'ouverture béante.
Où est le conducteur? Pourquoi il y a une ouverture béante? Un peu plus loin dans le tunnel, Patch voit les restants du métro. Parce que ses ancêtres ont vécu un siècle entier dans le noir complet, il n'a aucun mal à discerner les détails: le métal fumant, le plastique déformé, la pierre sale humide des murs du tunnel.
Et puis les écailles.

Ils se dirigent vers le petit groupe qui se déverse toujours de la rame. “ Rentrez à l'intérieur en attendant les secours, ” dit-il lentement, avec un calme exemplaire. Il entend un bruissement dans son dos et doit faire appel à tout son self control pour ne pas se retourner et sauter sur- sur quoi? Sur ça. Sans plus de cérémonie, il soulève le gamin qu'il a aidé quelques secondes plus tôt par les aisselles et le fait remonter à l'intérieur. “ Regroupez-vous dans le fond. ” Il voit déjà d'autres passagers, des autres rames, se déverser sur les voies, remonter vers eux pour voir ce qui a provoqué l'accident. Pourquoi les gens doivent-ils être aussi stupides? “ Retournez à l'intérieur. RETOURNEZ À L'INTÉRIEUR! ”
Et puis tout d'un coup, un sifflement remplit l'air du tunnel. Un sifflement qui n'a rien d'humain, qui vient du pan d'ombre le plus obscur, le plus éloigné, le plus froid. Patch se retourne pour regarder. Il n'a aucun mal à discerner le monstre.
Il en a déjà croisé des monstres. Mais jamais comme ça. Il pose sa main sur l'épaule de l'homme le plus proche (Alexis) puis l'aide à se relever. “ Allez! ”

Spoiler:

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Un jour comme un autre. C'est sans doute ce que c'était pour la majorité des personnes présentes dans cette rame de métro en ce dimanche matin. Ça l'était aussi pour Wes qui voulait simplement aller prendre l'air pour une fois qu'on ne l'avait pas encore appelé en urgence pour une affaire. Son boulot était ainsi fait certes mais il comptait bien profiter de son jour de repos pour voir autre chose que toutes les horreurs face auxquelles il devait bosser en règle générale. Mais visiblement le destin, le karma ou que sais-je n'était pas de cet avis puisque sans crier gare, BAM! Le wagon dans lequel il était tranquillement installé venait de dérailler sans raison apparente et en une seconde, tout était parti en vrille sec, comme dans un bon film catastrophe où Bruce Willis tiendrait le rôle principal. Le choc est violent. Normal, à cette vitesse et avec toute cette taule, ça ne pouvait pas être autrement et lorsqu'il rouvre les yeux quelques secondes plus tard, il est déjà bien content d'être encore en vie en voyant l'ouverture béante dans la rame, même s'il sent quelque chose de chaud coulé sur sa joue. « Crap! » jure-t-il lorsqu'il passe la main sur son front, son regard attérissant alors sur son voisin et surtout sur la plaie béante qu'est sa jambe. La grimace qui se dessine sur son visage est significative. Ça n'est pas beau à voir. Il doit douiller le pauvre. Mais Wes n'est pas encore totalement un égoïste de première et il s'avance vers lui pour l'aider, même s'il n'a encore aucune idée de comment faire ça.

Mais c'est en tentant de voir ce qui se passe autour que son regard finit par revenir sur la pénombre ambiante et il aperçoit quelque chose qui ne devrait pas être là. Deux....yeux ? Jaunes, à l'iris fendus comme un reptile. Voldemort est-ce toi ? fut la première pensée qui lui passa par la tête mais le cri que poussa aussi sec son voisin blessé lui confirma que c'était quelque chose de bien plus réel et donc de tout aussi effrayant. « Je crois... » Mais était-ce bon signe pour autant ? La question restait à voir. Automatiquement dans sa tête un signal s'alluma, et si c'était encore un de ses mutants ? Mais pas le temps de s'appesantir sur la question parce qu'il vit alors le type (Julian) diriger ses mains vers la tige qui lui fendait la cuisse. « NON!! » fut tout ce qu'il parvint à dire avant de le voir faire, impuissant sachant très bien ce qui allait arriver ensuite. Merci à l'entraînement basique qu'il avait reçu en matière de premiers secours depuis son entrée au FBI, il savait que c'était sans doute la pire idée que ce gars avait pu avoir parce que la tige contenait l'hémorragie. « T'as survécu à un accident mais tu vas sans doute y rester parce que tu vas te vider de ton sang. Un beau jour pour mourir, pas vrai ? » Ou l'art de balancer des références cinématographiques au pire moment, un livre signé Wesley Camden. Retirant sa veste pour se servir des manches afin de poser un garrot vulgaire au-dessus de la plaie, il jetait un oeil par-dessus son épaule pour trouver quelque chose qui pourrait servir de tourniquet assez résistant, semblant apercevoir un visage familier pour le coup parmi les autres passagers de la rame (Harper).

*voice over bien grave* previously on...:

Voilà pourquoi être le bouton on/off de la mutation ne sert à rien. Coincée sous mon presque cadavre, je commence à me sentir un peu opressée. Je prends appui sur un siège puis regarde sur le côté, le corps d'une autre personne l'empêche de... rouler. La femme d'âge moyen commence à se plaindre parce qu'elle a perdu kiki, son pékinois. Are you serious avec ton kiki franchement ? J'essaie de l'encourager à se décaler pour que je puisse me délester de mon poids mort. « On cherchera kiki plus tard madame, allez, on se met debout et on tire sur le bras du monsieur... » Je jette un œil autour de moi. Certaines personnes sont vraiment mal au point, certains pleurent, d'autres commencent déjà à paniquer, donnant des directives dans tous les sens. La petite dame se remet péniblement sur ses jambes et quand je constate qu'elle s'apprête à aller chercher kiki, je me mets à lui gueuler « Owowo ! Vous n'allez pas sérieusement à la rech... » Elle s'est déjà cassée pour entamer les investigations. Si c'est moi qui tombe sur le chien, j'en fais des nems. Mais l'avantage, c'est que je peux faire basculer le corps du bonhomme sur le côté. Je saute sur mes jambes, constatant que je n'ai que quelques griffes mais rien de sérieux. Par contre lui a morflé. En témoignent les éclats de verre qui parsèment son côté droit et une partie de son dos. Je regarde autour de moi, cherche quelqu'un de valide à interpeller pour qu'on puisse le sortir mais mon téléphone se met à vibrer dans ma poche. Le réseau passe, ce doit être Dougy ! Je m'empare du petit appareil, espérant lui dire ce qui vient d'arriver mais aucun réseau, apparaît pourtant un message sur l'écran. Danger. Danger. Danger. Danger. C'est quoi cette merde ? Je m'agenouille près de mon poids mort (Jay) puis cale sa tête entre mes genoux le temps que les secours soient prévenus et interviennent. Le gars non-loin de moi commence à répéter qu'on ne doit pas rester là... alors qu'un autre se met à crier qu'il faut retourner à l'intérieur. Mais qu'est-ce qui se passe ? Une autre rame va venir défoncer celle-ci ? Je mets une grosse tarte à mon poids mort. « Bon ça suffit le coma maintenant, mourrez vraiment ou réveillez-vous mais faites quelque chose ! »

Je retire ma veste et la mets derrière sa tête. Je me redresse et sors la tête de la rame. … Les deux phares jaunes qui se rapprochent, ils sont mécaniques n'est-ce pas ? Il doit bien y avoir un mutant qui serait capable de se... lui envoyer quelque chose dans la poire non ? Je ferme les yeux, faire rendre plus forts, ceux qui sont proches de moi. Accentuer leurs pouvoirs. Trouver un moyen de repousser la chose qui arrive. Manque de chance pour lui, ça tombe sur Alexis. Je serre les poings. Plus fort, plus fort...

Quoiquoi ?:

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Lizard attack.

Intrigue 3

Faith tentait toujours d'aider la pauvre femme à se sortir de la rame, le plus important était, selon elle, de rejoindre la station la plus proche afin de quitter ce tunnel. Autour d'elle, les autres passagers semblaient faire plus ou moins de même, s'aidant les uns les autres, prouvant une fois de plus le bien que l'humanité pouvait apporter. La question lui tournait cependant toujours dans la tête, qu'est-ce qui avait bien plus faire un tel accident ? Il n'y avait visiblement qu'un seul métro ici et donc, ce n'était pas avec ça qu'il était rentré en collision. La pauvre dame à peine sortie, un autre homme s'approcha d'eux (Patch) leur demandant de rentrer à l'intérieur. Pourquoi ? Qu'est-ce qui devait se terrer dans ces tunnels pour les pousser à rester dans un endroit hautement dangereux et qui risquait de prendre feu à un moment où à un autre à cause des câbles électriques qui provoquaient des étincelles à intervalle régulier. Faith se tourna vers son ami pour lui reposer la question. Mais aucun mot n'eut besoin de sortir tant son visage en disait long dans la direction qu'il regardait. La jeune anglaise suivit le regard, tournant la tête à son tour, pour voir des yeux jaunes se refléter dans l'obscurité. "What the…" Qu'est-ce qu'on avait encore inventé pour détruire le monde ? Une ombre bougea dans l'obscurité en direction du petit groupe qui commençait à rentrer et dont elle faisait partie "ATTENTION !" Elle poussa la dame à l'intérieur de la carcasse pour la sauver d'une décapitation puis se baissa pour la même raison. La patte monstrueuse vient se frotter contre le mur, laissant une trace de quatre griffes sur la surface de ce dernier.

Le réflexe aurait été, pour SandBlade, de sortir ses lames et riposter face à cette attaque. Sauf que là, c'était Faith qui était présente et elle ne voulait pas réellement que le monde puisse savoir sa double identité. Elle prit donc la direction qu'avait emprunté un peu tout le monde, observant le reste du wagon et se occupants qui commençaient à paniquer. Mais ce n'était pas tant les gens qui l'intéressait mais plus vite ce qu'ils avaient avec eux. Elle se pencha vers Alexis pour lui parler directement à l'oreille une fois qu'il était en sécurité. "Est-ce que tu peux couper le courant quelques secondes ? J'ai un plan." Elle marqua une pause en attendant presque la réaction de son compagnon contre le crime qui pourrait désapprouver. "Ne cherche pas d'argument contre, on n'a pas le temps et tu sais bien que je suis la personne qui risque le moins de se prendre un coup." En effet, même si ça lui coutait de se transformer, cette forme lui permettait de devenir intouchable pendant un court instant. Elle retira sa veste tout en observant encore la rame de métro du coin de l'œil. "Maintenant !"

La lumière se coupa, Faith en profita pour se transformer en sable, à l'abri des regards, pour réapparaitre rapidement à côté de certaines personnes. Elle récupéra ainsi une veste sur le sol, un foulard dans le sac d'une dame ainsi qu'un bonnet sur la tête d'un jeune homme encore inconscient. Elle enfila ces trois vêtement, le foulard lui cachant le bas du visage et se transforma une dernière fois sur le toit, ou du moins ce qu'il en restait, du wagon faisant apparaitre ses chaînes et ses lames alors que le courant revenait. Sa pose montrait cependant qu'elle avait été affaiblie par l'accident, ses jambes légèrement arquée pour la soutenir. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à retrouver les yeux jaunes à travers l'obscurité du tunnel. Et d'en finir vite car elle n'était pas sûre de pouvoir tenir longtemps dans cet état, bien qu'elle aurait été trop fière pour l'avouer. Au mieux, elle espérait pouvoir faire diversion le temps que les gens puisse s'échapper et rejoindre une sortie.

Résumé sabloneux:

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Je vois cette chose et je suis tétanisé. Qu’est-ce que c’est ? Du peu que j’en vois, c’est reptilien, ça se devine - j’ai déjà passé en revue toutes les combinaisons possibles. Mon cerveau tourne mais mon corps est incapable de réagir correctement. Au lieu de ça, je pressai davantage sur mon bras pour le maintenir. C’est lorsqu’une main (Patch) se posa sur mon épaule que je sursautai, arrêtant de déblatérer. Ne réfléchissant même pas au reste, je me laissai guider jusqu’à l’intérieur du wagon avec empressement. Faith était derrière nous et elle faillit y passer de peu. Mon visage était désormais bien ensanglanté et je peinais à tenir sur mes jambes, que ce soit de par le choc que je m’étais pris sur la tête ou par cette foutue nausée qui gonflait de secondes en secondes. Je laissai mon épaule valide rester contre la paroi interne de la rame alors que je jetais un coup d’oeil un peu plus bas, au niveau de mes pieds. Un homme (Jay) visiblement mal en point était là, des morceaux de verre incrustés dans son dos. La vision ne m’enchante guère mais je ne devais pas être plus plaisant à regarder. Je détourne les yeux aussitôt, les maintenant clos un bref instant. Je sais qu’il est accompagné d’une femme (Judith) à qui je ne parviens ni à m’adresser, ni à regarder.

Faith me revient à ce moment-là, alors que je tentais de reprendre le fil de mes pensées. Elle me souffle quelque chose à l’oreille, un plan audacieux et potentiellement suicidaire, puis insiste. Je la regarde d’un air vague, à peine convaincu, mais j’estime que ça vaux la peine d’essayer - on va pas se tourner les pouces jusqu’à ce que ce satané kiki daigne réapparaître à sa maîtresse. Ou qu’on se fasse tous bouffer, au choix. Je lui attrape le poignet un instant alors que je sens que quelque chose se passe. Quelque chose d’étrange. Merde…les ports sont plus nombreux, ma portée s’étend brutalement, je pige pas, ça défile à toute vitesse…la douleur irradie mon crâne, je grimace alors comme pas possible en pressant ma paume contre mon front. Je tentai de me concentrer, yeux clos, puis hochai un peu la tête à la positive pour lui faire comprendre que je pouvais gérer. Avec une telle portée, il me suffirait de quelques secondes pour faire ce qu’elle voulait. Quelques secondes, si personne ne me faisait chier d’ici là. Le signal fut lancé, j’agi aussitôt. 0,14s. Les lumières sont coupées, c’est le noir complet, mais ça dure que quelques secondes. Des gens se mettent à paniquer, demandant ce qui pouvait bien se passer - et à juste titre.

La lumière revient mais je ne peux pas m’empêcher d’être inquiet. Bon, en fait, je suis carrément en stress. J’ai foutrement mal, et j’ai à peine le temps d’ouvrir mes yeux que je tourne de l’oeil. Je me laisse glisser jusqu’à ce que je me retrouve le cul par terre. Non. Non, j’peux pas. Ça monte. Putain…je vais gerber. Je laissai tomber mon coude sain contre le sol et me penchait vers l’ouverture laissée par les double-portes béantes; dégueulant un coup. J’avais pas grand-chose à vomir remarquez. Dans ma demi-chute, mon bras estropié avait été écrasé par mon propre poids et j’avais failli m’en bouffer la langue. « ‘chier… », crachai-je en tentant de me redresser au mieux avec mon unique bras opérationnel. Sois pas conne Faith…, pensais-je, inquiet, alors que j’étais en train d’essayer de fermer tous les ports inutiles et illégitimement lointains qui m’encombraient la tête. Déjà au fond de la rame, je vis les gens se presser vers nous, me donnant cette sale impression de n’être qu’un elfe castré de sa magie au milieu d’une razzia d’orcs.

J'suis tombé love d'un boulet useless:

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INTRIGUE N°3 → neutral : lizard attack. Tumblr_o6xtc56AOm1ucbwfeo1_500

Hey, ça va aller.

Je vais avoir besoin de votre aide. Vous allez devoir enlever les morceaux de verre qui sont dans mon dos.

Spoiler:

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La tension montait. Un mouvement de panique commençait à se soulever. Les gens terrifiés quittaient leur wagon pour retourner à la surface. Quelques personnes avaient du réseau et tentaient déjà de rejoindre les secours. C’était au moins ça. Il y avait beaucoup de blessés dû au percutant impact qui ne semblait toujours pas avoir de raison logique. Le trou béant dans la cabine du conducteur –absent- ne présageait rien de bon. De toute évidence, ce n’était pas un bris mécanique. Surtout, ce n’était pas naturel. Le cri d’un type la fit sursauter. Il affirmait avoir vu des yeux jaunes. Au même moment, Harper ressentie une douleur dans la tête. Elle porta une main à son front en grimaçant. Il y avait un animal près d’eux et elle réussissait à comprendre quelques bribes de ses pensées. Ce n’était pas du tout clair. Comme s’il y avait de l’interférence et un mélange d’espèces.Faim…manger…chair… Elle déglutit. Elle n’arrivait pas à bien saisir toutes ses pensées, mais les mots qu’elle avait bien capté donnaient froids le dos. "C’est animal et ça a faim." Dit-elle en chuchotant à sa meilleure amie. Elle ne voulait pas alerter les passagers et créer une onde de terreur. Patch avec son calme olympien leur ordonna d’aller au fond. Bien que très gentil, il avait toujours paru bizarre aux yeux d’Harper depuis qu’elle le connaissait. Il était toujours calme avec peu d’émotions, pourtant elle avait pu sentir de la peur dans la voix de son nouvel ami. Elle fronça les sourcils et jeta un coup d’œil à Azalea qui semblait le prendre au sérieux. Harper hocha la tête et aida les gens à revenir dans le train et les dirigea vers le fond. À nouveau des cris. De terreur. D’un même mouvement, tous les passagers se pressèrent vers le fond. Un coup de griffes déchira la cabine métallique comme si de rien était. Harper se trouvait tout juste à côté et elle recula d’un bond, les yeux et la bouche grands ouverts. Les mêmes mots se répétaient sans cesse dans sa tête. Elle gardait l’esprit ouvert au cas où autre chose sortirait des pensées de la chose. Les lumières s’éteignirent. Quelques secondes à peine, mais ce fût assez pour faire à nouveau paniquer les gens, elle comprise. Elle commençait à étouffer. L’atmosphère qui sentait le renfermé, la peur, la chaleur, les mots lourds de la bestiole pesaient sur elle. Elle devait restée debout. Elle devait aider les gens. C’est là qu’elle reconnue Wesley. "Wes! Tu vas bien?" Elle s’approcha de lui en souriant. L’apercevoir la calma étrangement. Pourtant, elle ne le connaissait pas depuis longtemps. Ils s’étaient vus quelques fois seulement. "Ton front!" Il avait une large entaille saignante qui traversa tout le haut de son visage, mais il ne semblait pas s’en inquiéter outre mesure. Il était plutôt occupé avec un homme (Julian) qui était en bien plus mauvaise posture. Elle s’agenouilla près d’eux. Wesley avait déjà enroulé un vêtement autour de la jambe du blessé. Harper prit la tige ensanglantée qu’elle nettoya avec ce qui restait de sa veste déchirée. Et la tendit à Wesley afin qu’il s’en serve comme tourniquet.

résumation:

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C'est presque devenu une habitude. Rentrer après un long service, prendre une bonne douche, s'affaler sur le canapé devant une émission, même s'il est tard dans la nuit, et finir par se réveiller sur le canapé le lendemain matin. La première fois, Azalea s'est un peu sentie mal. Mais Patch n'a pas eu l'air de lui en tenir rigueur. Et puis les soirées sont passées, ça a recommencé, et c'est devenu presque normal. Une routine s'est installée entre la chef et son plongeur, doucement, mais sûrement. À tel point qu'Harper n'a même pas eu l'air surprise quand elle est arrivée de bonne heure, en ce beau matin, pour les trouver tous les deux à moitié affalés sur le canapé, devant un épisode de The Big Bang Theory. Finalement, ce n'est pas plus mal, qu'elle soit venue. Azalea sait pertinemment que, sans cela, elle aurait totalement pu passer la journée dans son canapé, sans même profiter du soleil. Harper a toujours été là pour lui changer les idées et ne pas la laisser s'enfermer dans son appartement. Ce n'est pas pour rien qu'elle est sa meilleure amie. Ils sont donc sortis tous les trois sur les coups de onze heures, la blonde encore un peu dans le brouillard, alors qu'Harper avait, elle, déjà l'air fraîche comme une rose. La journée s'annonçait calme, tranquille, peut-être même drôle. Azalea s'enthousiasmait particulièrement à l'idée de voir Patch goûter sa première glace, honnêtement. Oui, tout s'annonçait agréable.
Jusqu'au métro.
Jusqu'au choc.

Elle ne ressent rien d'autre qu'une espèce de pression presque libératrice sur sa poitrine, quand le métro est arrêté violemment en pleine voie et que tous les passagers se retrouvent violemment balancés de tous les côtés. Un éclair rouge l'aveugle quelques secondes, et elle pense pendant quelques secondes que c'est la fin, quand sa vue redevient normale, et qu'elle se rend compte que tout va bien. Patch a un bras autour de son épaule, l'autre autour de celle d'Harper, et ils sont tous les trois sains et saufs, comme si le choc ne les avait pas du tout atteints. Ce qui est loin d'être le cas de toutes les personnes qui partageaient leur rame, qui sont tous tombés ou blessés, à leurs pieds. Azalea a un peu de mal à y croire, elle ne comprend pas bien ce qui vient de se passer. Le choc fait toujours battre son cœur à cent à l'heure. Elle cherche les yeux de Patch, quand il lui demande si ça va, et elle fait un signe de tête, un peu déphasée. Elle pose une main sur l'avant-bras de sa meilleure amie qui, elle aussi, semble un peu choquée de voir qu'ils s'en sortent si bien. Finalement, le karma n'est peut-être pas complètement contre les Holmes. Harper réagit immédiatement, se dirige vers les blessés par réflexe, tandis qu'Azalea a encore du mal à reprendre ses esprits. Elle s'accroche à l'une des barres de métal, les jambes flageolantes. Elle prend le temps de bien souffler, regarde son téléphone qui semble encore en bon état, mais elle observe bien vite qu'elle n'a aucun réseau, comme les autres autour d'elle. Un hurlement la fait sursauter. « reste-là, » lui lance Patch, en commençant à se diriger vers le cri. Elle a bien envie de le retenir, de lui dire de rester là, mais ce serait égoïste, d'autres ont besoin d'aide, elle doit se reprendre. Au moment même où il s'éloigne, elle tourne la tête vers Harper, qui se tient la tête. Quand elle croise le regard de sa meilleure amie, elle comprend que ce n'est pas bon du tout. Elle comprend tout de suite. « C’est animal et ça a faim. » Les yeux de la blonde s'écarquillent un peu suite à cette annonce, et elle tourne les yeux vers Patch, qui a disparu vers le devant du train. Son téléphone vibre dans sa poche. Danger. Danger. Danger. Danger. Elle ne comprend pas bien ce que cela signifie. Mais elle a bien compris qu'ils sont en danger, ça oui. « Rentrez à l'intérieur en attendant les secours, » fait alors Patch, un peu plus loin, avec beaucoup de calme. Mais Azalea ne se laisse pas tromper par ce flegme. Il a bien vu quelque chose, sinon, il n'aurait pas pris la parole en public. C'est donc sérieux. Très sérieux. « Regroupez-vous dans le fond. Retournez à l'intérieur. RETOURNEZ À L'INTÉRIEUR! » C'est ce qui finit de réveiller complètement la chef. Soudain, elle court en direction de la foule qui se déverse dans la rame, et aide des personnes à remonter dans le tram. Ils sont presque tous rassemblés à l'arrière quand la coupure de courant entraîne cris de panique et mouvement de foule. « Ne bougez pas, restez où vous êtes. » fait la blonde, faisant de son mieux pour imiter Patch et son calme. La lumière revient et tout le monde semble légèrement soulagé. Azalea passe devant tout le monde et observe les portes fermées menant à la seconde rame. Il faut faire quelque chose, ouvrir pour qu'ils puissent s'enfuir par derrière et trouver une sortie de secours. Et il faut faire vite. Elle a tellement peur que sa vue se brouille. Mais elle ne peut pas perdre sa concentration. Elle se retourne pour trouver un homme (Alexis) qui vient de vider ses tripes, ainsi qu'un autre (Jay), qui dit : « Je vais avoir besoin de votre aide. Vous allez devoir enlever les morceaux de verre qui sont dans mon dos. » Elle pince les lèvres. « Je m'occupe de votre dos! » dit-elle précipitamment en se ruant presque vers l'homme aux bouts de verres. Elle serait sûrement plus efficace qu'un homme qui venait de vomir. « Il faut absolument qu'on ouvre cette porte! Essayez de l'ouvrir pendant que je m'occupe de lui! » lance-t-elle à l'adresse de l'homme qui vient de vomir et d'une femme, qu'elle ne reconnaît que maintenant. Elle a eu l'occasion de faire plusieurs interviews à la radio avec elle. « Il faut qu'on s'éloigne le plus possible! » dit-elle en commençant à se pencher sur le dos de l'homme aux bouts de verres. D'un coup d’œil, elle voit Patch pas très loin, et Harper penchée sur un blessé. Ils doivent s'en sortir.

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