« Der Meister. » Caitlyn, sous la fausse identité de Lilian, s'était avancée presque instinctivement à la suite de Natsya et Brock, arme pointée devant elle. Petite nouvelle qu'on avait collée dans les pattes de Ward, qui s'était délégué d'elle sous un prétexte qu'elle n'avait pas cherché à savoir, l'écoutant à peine marmonner une justification quelconque. Pion d'hydra parmi tant d'autres, noyée sous les vagues déferlantes d'agents qu'elle ne comprendrait jamais. Qu'elle exécrait même, sans l'ombre d'une doute. Certainement autant que ces cabots du diable avaient en horreur l'agence que formait le shield. Douce euphorie qu'était la bataille qu'ils se livraient sans relâche depuis le IIIème Reich. Que leurs aïeuls avaient débutée pour eux, que leur descendance perpétuerait malheureusement. Der Meister. La phase se répercuta contre les parois de son cerveau, ricocha contre les cavités internes. Der Meister. Pas besoin de parler couramment la langue pour comprendre la signification du mot. Tout dérape rapidement. La situation leur échappe, leur file entre les doigts avec une aisance déconcertante. Arme braquée, elle observe Victor se dresser entre celui qu'il clame être son maître et les autres agents. Elle observe Sevastian lui plaquer son arme contre la tempe et être envoyé au tapis aussi facilement qu'une poupée de chiffon. Impassible. Interdite. Pourtant, dans sa poitrine, son coeur bat à tout rompre. Pour peu, il sortirait presque de sa poitrine pour s'évader et aller se cacher. Parce qu'elle a un mauvais pressentiment. Rien d'étonnant, lorsqu'on sait qu'elle se trouve dans la base de l'association la plus malfaisante qu'elle connaisse. Elle observe l'une des têtes d'Hydra se faire descendre. Elle reste stoïque, apprentissage millénaire. Elle pense rester de marbre. Mais c'est la peur qui la tétanise. La situation est hors de contrôle. « Tu le connais ? » Elle retient un sourire agacé, sent ses muscles se détendre légèrement. Elle baisse son arme, pourtant ses mains sont toujours crispées sur cette dernière, inconsciemment. Si Wagner se dresse contre eux, c'est qu'il le connaît. Et franchement, ça n'annonce rien de bon. Pour peu, elle prendrait bien ses jambes à son cou, si ces dernières ne menaçaient pas intimement de la lâcher au premier pas qu'elle ferait. « Wagner, éclairez-nous sur son identité, s’il vous plaît. » Muette, encore et toujours. Ses mains se desserrent, la pression s'évade et Ward siffle, mauvais. Elle se surprend à les observer un à un, encore. Tous se regardent en chien de faïence, visiblement, elle n'est pas la seule à ne pas accorder sa confiance à autrui, ici. Elle pourrait presque s'en délecter. C'est bon de savoir qu'Hydra a des failles, qu'il suffirait au shield de creuser un petit peu pour les déterrer. Du moins, l'espérait-elle. « Le seul chien que j’entends aboyer ici, c’est toi. » Ils vont tous finir par se bouffer les uns et les autres. L'intrus n'aura rien fait. Elle se fait violence pour la fermer et ne pas s'attirer des ennuis à son tour. Pourtant, dans sa tête, la phrase tourne en boucle. Les gars, faut revoir la cohésion au sein de ce groupe. Ils sont prêts à se tirer des balles dans les pattes au moindre mouvement, ces clebs. Ils peuvent reprocher aux agents du shield d'être trop mielleux les uns avec les autres, eux sont carrément tombé dans l'opposé, ce qui n'est pas plus efficace.
La cinquième tête tombe avant qu'ils n'aient eu le temps de faire le moindre mouvement. Ward reçoit un coup de poing et s'écroule. Elle le toise sans lever le petit doigt, se réjouit intérieurement. Ça, c'est pour Bobbi. C'est pour Fitzsimmons dont elle a entendu parler. C'est pour ta traîtrise. Ce n'est pas elle qui lui administre le coup de poing, pourtant elle se sent aussi euphorique que si cela avait été le cas. Elle relève le regard vers le Meister, masque sa joie avec aisance. Elle espère quand même la base : que son nez soit brisé. Ou un truc du genre qui pourrait le rendre moins attractif pour la gente féminine. Inconsciemment, l'inconnu pourrait peut-être rendre service à Daisy. « C’est ce que j’appelle faire d’une pierre deux coups ! » Il ne croit pas si bien dire. Elle ne devrait pas se réjouir de la mort d'autrui et pourtant, c'est plus fort qu'elle. Quand Ward se redresse, elle voit qu'il a le nez en sang et un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres en même temps qu'elle s'éloigne de lui. Elle ne voudrait pas que, mal luné parce que celui qu'on nomme Der Meister l'a remis à sa place, il s'en prenne à elle à cause de son admiration non dissimulée pour la beauté du carmin sur son visage. Très élégant Ward, vraiment. « Allons, allons, asseyez-vous, montrons-nous civilisés ! Oui, même vous Ward, venez donc vous asseoir, et arrêter de gémir, c’est agaçant » Ils s'avancent pour prendre place, elle se recule légèrement. Elle a beau se réjouir du sort qu'il a réservé à Ward, son instinct la pousse à ne pas s'en approcher de trop près. Elle ne veut de toute façon pas finir comme numéro cinq. Elle est trop jeune pour clamser, c'est ce qu'elle se dit toujours. Le Meister baratine le groupe quelques instants supplémentaires, comme s'il prenait son pied à faire durer la scène. « Attention, ce n’est pas toujours très plaisant à regarder. » Elle se fige. Sa respiration se bloque. Elle papillonne des yeux, parce qu'elle ne croit pas ce qu'elle est occupée à voir. Elle a l'impression d'être revenue sous la joute du IIIème Reich. Pourquoi pas lui dire que Peggy Carter est ressuscitée, elle aussi, tant qu'on y est ? « Papa est de retour. » Son grand-père doit se retourner dans sa tombe. Peggy Carter aussi, en fait. Elle ne se fait pas prier. Sa réaction s'enchaîne avec une rapidité déconcertante. Elle ne sait pas quoi dire, sincèrement. Les mots manquent toujours dans ce genre de situation. « Oh dear », fait-elle pleine de politesse, pour ne pas lâcher un "putain c'est quoi ce bordel ?" Et de l'autre côté, Wagner qui se met à décortiquer un cadavre pour y goûter, le tout résidant dans le style, elle a l'impression qu'elle va tourner de l’œil. « Duh », qu'elle lâche en détournant le regard vers Ward, faisant de gros yeux. Elle ne s'est jamais réellement sentie à son aise dans les quartiers d'Hydra, mais là c'est pire. Pour peu, elle supplierait presque Coulson d'envoyer une équipe d'extraction pour venir la chercher avant qu'elle ne remette son déjeuner.
Spoiler:
- bon, la première partie de mon post sert à rien, mais fallait bien que je rattrape mon retard, sorry juste caitlyn se fait appeler lilian ici, fausse identité oblige - après c'est le choc, la décadence dans la tête de Caitlyn/lilian. Mais elle trouve quand même le temps de se foutre de Ward qui en prend pour son matricule, love - et Wagner, c'est fjflerjgklregje. voilà. Elle est chez les fous.
Je m'approchai du gars qui se décala, s'avançant vers moi. L'instinct qui m'alertait d'un danger alors que mes doigts en venaient à se poser sur la gâchette, l'arme se pointant sur lui. Il aurait suffit d'une seconde pour que j'appuie sur la gâchette et le tue. Mais à cet exact moment, ses doigts encerclèrent mon poignet, déviant mon arme alors que j'en venais à exercer une légère pression sur la gâchette. La balle fusa, se figeant dans la tête du leader numéro cinq. Me retournant vers lui, prêt à tirer une nouvelle fois quand son poing s'abatit sur mon visage et plus précisément contre mon nez. Poussant un grognement alors que j'en venais à reculer. Rien qui n'allait arranger mon nez. Je pouvais sentir la douleur, toutefois je savais parfaitement qu'il n'était pas cassé, ni brisé. Si May n'en n'était que venu à me faire plus ou moins mal, il n'en restait pas moins que si elle m'avait frappé avec violence mon nez tout aussi, je pouvais constater que mon visage n'était pas encore défiguré. Le sang coulant toutefois le long de mon visage alors que j'en venais porter la main à mon nez, recouverte de sang. Me relevant alors que j'en venais à croiser le regard moqueur de Caitlin. Si seulement elle savait que je savais. Elle n'avait aucune idée toutefois, il n'en restait pas moins que si pour le moment elle pouvait apprécier cette petite seconde d'arrogance, elle ne pourrait qu'en venir à perdre tôt ou tard. Elle n'avait juste aucune idée à quel point, j'étais bon. Ne lui adressant non pas un regard noir mais un sourire amusé. Je savais qu'elle ne pourrait comprendre ce sourire, elle n'avait juste aucune idée de la vérité. Si je ne pouvais qu'en venir à être en colère, n'appréciant l'échec, ne pouvant apprécier d'avoir perdu ce combat. Je m'étais fait botté le cul, il n'y avait pas à dire. Ne pouvant que voir à quel point l'homme appréciait d'être au centre de l'attention, lui n'en venant qu'à nous inviter à le rejoindre, me rabaissant un peu plus au passage. Je le regardai sans ajouter un mot. Lui m'invitant à aller m'asseoir, m'invitant à arrêter de gémir alors qu'à vrai dire, je ne gémissais même pas, étant plus totalement indifférent. Je le regardai un instant avant d'en venir à me diriger vers la table, où mon siège était libre, m'y installant. Particulièrement sur mes gardes alors que j'en venais à observer les hommes mais aussi les autres, voyant bel et bien que Caitlin s'était légèrement reculée, ayant visiblement peur de mourir. Mon regard se posant sur lui puis sur Victor alors que j'en venais à le voir, lui se mettant juste à bouffer le cerveau du cadavre comme un fucking zombie. J'avais vu bien des choses mais ça c'était tout autre chose. Quel bordel. Un masque d'indifférence sur le visage alors que l'homme en venait à reprendre la parole. « Qui je suis, qui je suis… » Lui soupirant alors que je ne pouvais qu'en venir à me douter que cela n'était que le début du show. « Bien trop long à expliquer, qu’en pensez-vous, der Musiker ? » Lui attrapant les bords de sa cagoule. « Attention, ce n’est pas toujours très plaisant à regarder. » Et à cet même instant, il arracha son masque, dévoilant son crâne rouge. Je cillai pendant un instant alors que j'observai la scène, peinant à y croire croire cela prenait un peu plus de sens maintenant. « Papa est de retour. » « Oh dear » La voix de la jeune femme résonnant à mes oreilles. « Duh » Son regard rencontrant le mien. Elle était visiblement choquée au bord du mal à l'aise même. Comme si elle allait vomir. Indifférent à son attitude. Je poussai un soupir avant d'en venir à me lever pour m'accroupir auprès de la jeune femme, déclarant froidement comme si ce n'était qu'un film qu'elle ne pouvait voir. « Si tu peux pas supporter, juste sors. »
Spoiler:
- Ward se relève après s'être fait botté le cul - Il se rend compte que c'est un bordel total en voyant Victor se mettre à manger le crâne, puis le crâne rouge - Il montre pas d'émotion - Et va voir Caitlin en lui disant de sortir si elle est pas capable de supporter tout cela, en mode totale indifférence
George est en train de discuter avec Jacek quand l'alarme de la base se met à hurler. “ Est-ce que- - — Non, ne t'inquiète pas. Tu es en sécurité ici. ” George se lève lentement, les lumières rouges d'alerte faisant clignoter la chambre de Jacek d'une manière plutôt désagréable. Il était juste en train de faire monter la colère de Jace envers leur père... c'est franchement con qu'un intrus se présente aux portes de l'HYDRA maintenant. Mais peut-être que c'est un nouveau jouet? Oh oui. George aimerait beaucoup. “ Je viens avec toi. — Non, reste ici. Tout va bien, je vais m'en occuper. ” Pensivement, il envoie un coup de poing amical dans l'épaule de son frère. “ Je vais te protéger, petit frère. Tout va bien aller. ” Jacek hoche la tête. Il est trop fatigué pour protester et se laisse retomber sur son lit alors que George se lève. Il sort de la chambre, verrouille derrière lui et, après avoir vérifié qu'il a bien une arme de poing, marche tranquillement dans les couloirs en laissant quelques armées d'agents se précipiter dans la base à la recherche de la source de l'intrusion. Il tombe sur Oliver Jovanovic en tournant la troisième fois à gauche, vers la salle de réunion des Têtes. Il est, comme toujours, suivi de Zora von Strucker, son garde du corps. Pourquoi George n'a pas de garde du corps? Il n'a pas besoin de garde du corps. “ Hail Hydra, Jovanovic. Une idée de ce qui se passe? ” Mais les deux sokoviens sont aussi dans le flou que lui. “ Laissez-moi passer, laiiiiiissez-moi passer, ” fait-il gentiment en se glissant entre les agents qui attendent, leurs armes dans les mains, à la porte de la salle de réunion. Il ouvre la porte après avoir dégainé sa propre arme.
Wow. C'est déjà l'heure du déjeuner?
Il y a deux mecs morts dans la pièce (#3 et #5), un autre mec (Victor) en train de bouffer la cervelle d'un des mecs morts, toutes les têtes de l'HYDRA ainsi que d'autres agents et wow. C'est une grosse fête. Et il y a un mec avec un crâne rouge. Le crâne rouge. Ou plutôt: le Crâne Rouge. Des armes se braquent vers lui, Jovanovic sur ses talons et von Strucker juste derrière ce dernier. Il lève les mains en l'air après avoir remis la sécurité de son arme, l'air surpris. “ Excusez-moi mais est-ce qu'on peut arrêter l'alarme? C'est en train de me fendre le crâne, ” dit-il d'un ton très sérieux. Le Crâne Rouge se tourne vers lui, enfonce ses yeux dans les siens, puis regarde Jovanovic. Puis il sourit. Ce qui est un peu dégueulasse mais George trouve ça étonnament excitant. “ Comme vous pouvez le voir, nous manquons de personnel, fait-il en désignant les cadavres encore chaud de #3 et #5. Si vous trouvez où vous asseoir, vous êtes les nouvelles têtes de l'HYDRA. ” George sent son coeur battre dans sa poitrine. Il range son arme. “ Oh. ” Il ne sait pas trop quoi dire d'autre. “ Ah! ” Et puis il ferme la porte derrière von Strucker (après avoir informé un sous-fifre d'aller éteindre cette putain d'alarme) et va tranquillement s'approcher de #5 et Wägner pour se poster derrière ce premier, les mains sur le dossier, l'air impatient. “ On parlait de quoi, alors? ” fait-il d'un ton presque joyeux, en observant d'un oeil curieux le festin du cadavre. “ Est-ce que quelqu'un peut me servir un verre de whisky? Deux doigts, ” rajoute-t-il en regardant la première femme dans sa ligne de mire, Caitlyn.
Spoiler:
- george était trkl en train de s'occuper de son ptit frère, ptn, quel grand frère protecteur, your brother your responsability, toussa. - il croise oliver et zora dans les couloirs, coucou! - il va voir ce qui se passe, entre en premier, regarde la scène et est un peu surpris (et il bande dans son dedans en voyant red skull). plusieurs personnes le braquent d'un air un peu peu amène jusqu'à ce que red skull parle. - il le promeut #5 donc il est tout content, il s'approche de l'ancien #5 et de wägner et se poste derrière le fauteuil du #5 en observant victor bouffer. - il demande à caitlyn de lui servir un verre. parce que c'est une femme. fight me.
L'alarme raisonnait dans la base de l'Hydra, ce qui n'avait pas manqué d'alerter Zora et Oliver. "Le moment est venu." Zora n'avait pas à en dire plus, Oliver savait exactement sa mission. Depuis maintenant deux ans, ils vivaient dans l'ombre des autres têtes en attendant leur heure. Le reste de l'organisation ne prêtait habituellement aucune attention particulière aux deux sokoviens, la majeure partie des autres membres n'étant même pas encore là à l'époque où l'Hydra était soi-disant tombée. C'était un bon signe, au moins le plan de la fille du baron fonctionnait à merveille et personne ne remettait en cause sa position de simple garde du corps. Oliver hocha la tête en guise de réponse avant de se lever à son tour du lit où il avait pris place pour quitter les lieux, suivi par Zora et sa célèbre ceinture de couteaux cachée sous son long manteau. Il y avait actuellement une réunion entre les têtes d'Hydra dans l'une des salles et c'était donc la direction qu'ils allaient prendre. Au détour de couloir, ils tombèrent sur Georges qui semblait se diriger dans la même direction qu'eux. "Hail Hydra. Je l'ignore, mais tout semble indiquer que ça vient de la salle où se déroule la réunion." Il échangea un regard en coin avec Zora, attendant de voir ce qu'il allait faire avant d'emboiter son pas en direction de la fameuse réunion. Les gardes présents, au début sur la défensive, finirent par baisser leurs armes, notamment en voyant l'ambassadrice de Sokovie qui écartait juste assez son manteau pour qu'on puisse y voir le premier couteau. Sa réputation n'était plus à faire, avec ces couteaux, elle pourrait sans problème tuer les quelques agents de l'Hydra présent avant même qu'ils aient pu appuyer sur la gâchette.
Oliver et Zora pénétraient dans la pièce pour assister à la scène qui se déroulait devant eux. Et là, le spectacle. Deux cadavres encore fumant se trouvait dans la pièce, Zora n'eut aucun mal à les reconnaître puisqu'il s'agissait de deux têtes de l'Hydra, dont l'une venait d'être nommée et avait d'ailleurs une habitude de se vanter de cette position. Il a eu une faim qu'il méritait au moins. A côté de l'autre tête, un homme (Victor) semblait se délecter de la matière grise. Ca pouvait en choquer plus d'un mais la sokovienne tenait bon. Après tout, ce n'est pas comme si elle avait aidé à la création de certaines créatures encore plus étranges. Elle parcouru le reste de la salle des yeux en observant chacun des participants avec de s'arrêter sur celui à qui il manquait un visage, l'homme au crâne écarlate. Son père lui avait souvent parlé de l'homme qui avait tenu l'Hydra à l'époque de la seconde guerre mondiale et du fait qu'on n'avait jamais retrouvé son corps. Ainsi, il avait survécu tant d'année et il était à présent de retour. Les armes se braquèrent sur les trois nouveaux arrivants, ce qui fit uniquement paniquer Georges, Rampart et Rhapsody restant de marbre face à cette menace. "Comme vous pouvez le voir, nous manquons de personnel. Si vous trouvez où vous asseoir, vous êtes les nouvelles têtes de l'HYDRA." Oliver s'avança alors à la place qui était occupée il y a peu par la troisième tête de l'Hydra, qu'il poussa hors de sa chaise avant de prendre place. Zora de son côté l'accompagnait, se tenant debout derrière lui, les bras derrière le dos en attendant la suite.
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Résumé qui sert à rien:
Oliver et Zora se rendent à la salle de réunion avec Georges. Malgré la scène, ils ne sont pas choqué plus que ça... well, pas comme si ils avaient survécu à la destruction d'une ville par une armée de robots. Oliver prend la place de la tête n°3 en le balançant par terre. Zora elle se place derrière aux aguets.
Je suis tendue à l’extrême. Je suis prête à tirer. Prête à bondir. Juste prête comme on m’a toujours appris à l’être en fin de compte. La remarque de Victor et son ton me provoquent un frisson, le genre de frisson qu’on n’aime pas ressentir du tout. Sevastian s’approche, arme baissée lui et demande à Victor s’il le connaît. Je lui jette un regard mauvais en biais : pense-t-il vraiment que parlementer simplement de cette manière peut être suffisant après ce qui est arrivé ? Comment peut-il ne serait-ce que s’approcher sans garder son arme prête à être utilisée. Imbécile. Mon arme, moi, je ne la baisse que quand j’en reçois plus ou moins l’ordre : plus exactement quand Theodor fait remarquer que tirer dans le tas ne servira à rien. Pas faux mais en même temps, l’idée d’abaisser mon arme me dérange fortement. Ceci dit, puisqu’il le dit… J’abaisse doucement mon arme et fait un pas en arrière : pas que j’aie pas confiance mais… Non, je n’ai pas confiance en Victor pour le coup. Pas du tout. Theodor pose calmement des questions mais c’est la remarque de Steven qui me fait froncer davantage les sourcils parce qu’il a raison : pour que Victor prenne une balle à la place de l’intrus… Ce n’est pas rien, c’est certain. Pourquoi le défendre ? Il le connaît d’accord c’est acquis ça mais de là à prendre des balles même si celles-ci ne risquent pas de le tuer ? Il y a quelques chose qui m’échappe, qui nous échappe à tous. Grant s’en mêle de nouveau et j’esquisse l’ombre d’un sourire en réalisant qu’il est aussi venimeux que moi sur ce coup. Le sourire que Victor lui lâche en réponse me dérange.
Je n’aime pas ça du tout.
L’intrus reprend finalement la parole après que Grant se soit montré pressant et insistant. Je reporte mon attention sur le dit intrus, l’observe, le fixe, et il est déjà sur Grant que je n’ai pas eu le temps de lever complètement mon arme. Finalement, mon geste se fige dans les airs quand une balle atterrit dans le crâne de Numéro Cinq. Je réalise pleinement qu’user ou tenter d’user de mon arme ne servirait à rien. A rien du tout même. J’abaisse mon arme à peine relevée quand l’intrus envoie un coup dans le visage de Grant. J’écoute l’intrus tout en le suivant du regard ou plus exactement, en ne le lâchant pas du regard. Et, quand il retire le masque, quand le Crâne Rouge apparaît face à nous, mon regard est carrément incapable de se détacher de la vue qu’il nous impose. « Papa est de retour » qu’il dit et ma bouche s’entrouvre sous la surprise. Oh. Oh ! Pas un intrus du tout alors. Connaître son identité et être particulièrement curieuse à son égard n’enlève ceci dit rien à ma tension parce que bon… L’ambiance reste électrique. Victor bouge à son tour, pour aller le et je reporte mon regard sur lui. J’arque un sourcil quand je le vois se mettre à manger les restes de Numéro Cinq. J’ai l’estomac bien accroché, je ne suis pas du style à avoir envie de vomir mais si son comportement ne me dégoûte pas plus que ça, il m’exaspère : il ne sait pas se tenir et oui, ça m’exaspère. Quand George vient se poster derrière Crâne Rouge et Victor, je me contente moi de croiser les bras tout en les observant avec minutie. Je pourrais essayer d’aller prendre place mais tenter de devenir une des têtes ? Pas l’envie. Même pas l’envie d’essayer. Oh je sais bien ce qui me bloque dans cette idée mais je refuse d’y penser. Alors je reste là, j’observe, j’écoute, j’apprends aussi si possible parce que de lui, nous avons forcément des choses à apprendre.
Pourquoi est-il revenu ? Pourquoi maintenant ?
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HAIL HYDRA !:
Natsya est sage, elle range son arme, fait pas de vagues et en dehors du fait qu'elle soit intérieurement pas mécontente de voir Crâne Rouge (il a la classe quand même papa), elle ne fait rien et se contente d'observer et d'écouter. Ah si, l'attitude de Victor l'agace : il est crado le vilain
Il était resté muet, il n’avait pas parlé depuis que tout cela avait commencé. Oui, il avait entendu l’alarme, oui il avait été avec Natsya vers la salle où étaient les têtes de l’organisation. Il était resté en retrait pendant que tout le monde prenait la parole. Cet homme blond semblait connaître les lieux et ne pas avoir peur de qui que ce soit. Brock avait vu de quoi était capable certaines présentes dans la salle. Il savait qui était quoi. Il savait qu’il n’avait aucun chance face à certains. Mais le blond était confiant. Gardant son arme braquée sur lui, il fut attentif à tout ce qui se passait. Theodor et sa patience légendaire, ses deux assistants, si on peut dire. Les autres armés, ceux qui venaient de perdre la vie, se vidant de leur sang. Tout se passait vite et il avait quelques secondes pour tout assimiler, mais en voyant Victor prendre une balle pour protéger le blond fut la partie qui le perturba le plus. Pourquoi avait-il fait ça ? Levins avait raison, Victor n’aurait pas agi s’il n’avait pas confiance en cet homme que personne ne connaissait. Mais au fil des minutes tout fut plus clair. Le Maître. La seule personne en qui Victor pouvait avoir confiance. Crâne Rouge. Ca pour une surprise ! Mais aux yeux de Brock c’était une très bonne chose. Il n’avait pas connu Crâne Rouge à l’époque. Il n’avait fait qu’entendre des rumeurs, des bruits de couloirs. Que ça soit avec HYDRA ou quand il avait infiltré le S.H.I.E.L.D.. Les deux organisations ne faisaient pas les fiers face à cet homme. Celui qui revenait d’entre les morts. Celui qui prenait ses aises au fil des secondes.
Le voir faire taire Grant fut d’un grand amusement pour Rumlow. Ce dernier avança dans la pièce et baissa doucement son arme. Peu de personne tentaient de faire taire Ward et le brun appréciait que l’ancien membre de l’équipe de Coulson se fasse écraser de la sorte. Alors après avoir découvert que ce blond était Crâne Rouge, Brock ne pouvait que baisser son arme et il le fit. Rangeant son arme dans son étui, il eu un regard vers Victor qui semblait beaucoup s’amuser. Puis, il regarda les nouveaux membres être nommées têtes de l’agence. Chacun semblait trouver sa place désormais. D’autres semblaient bien moins festif ou à l’aise. Pour Rumlow c’était une chance. Oui, une chance d’avoir un allié de choix pour battre ses ennemis. La seule chose à laquelle il pensait en cet instant était que Crâne Rouge pourrait l’aider à abattre Steve Rogers et pourquoi pas lui donner un coup de main pour s’occuper de Sharon Carter et Sam Wilson également. Après tout, il pouvait dire à l’ancien dictateur que Sharon et Sam étaient des cibles de choix pour blesser Captain America. Ce qui était totalement vrai et une façon pour le soldat de prendre sa revanche. Enfin. Désormais une seule chose comptait à ses yeux et pour cela, il avança de quelques pas et prit la pose du parfait soldat, mains derrière le dos, fixant son nouveau chef.
Quels sont vos ordres.
Spoiler:
Rumlow est resté attentif à tout ce qui se passe et pour lui le retour de Crâne Rouge est une aubaine pour pouvoir tuer ceux qu'il a dans sa ligne de mire et il est prêt à suivre ses ordres.
Pourquoi s’était-il interposé ? Steven ne connaissait pas assez Victor pour donner une réponse à cette question. Mais, il était sûr d’une chose : l’homme qu’il venait de sauver en valait la peine à ses yeux. Le dieu des enfers devait donc s’en faire et il écouta les paroles de chacun. Dans son esprit tout s’enchaînait et il fit en sorte de trouver une solution, mais rien ne vint. A la place, il parla, continuant de mettre une identité sur le blond qui venait de faire irruption ici. Cependant, il ne pu s’empêcher de sourire en coin face aux paroles de Ward. Ignorant, comme souvent. Dieu n’existe pas ? Vraiment ? Si seulement il savait … Entendant Victor parler de maître, Steven fronça les sourcils. De qui parlait-il ? Fixant le blond, Steven commença à mettre les pièces du puzzle en place, mais il lui manquait toujours une information. Qui Victor pouvait appeler ainsi. Il savait que ce dernier avait rencontré un tas de personnes au cours de sa vie, mais qui pouvait mériter un tel titre ? Ecoutant chacun s’exprimer ou se menacer pour d’autre, Steven continuait de fixer le blond. Il restait persuadé de l’avoir déjà vu quelque part. Pas sous cette forme-ci. Son visage lui était inconnu, mais quelque chose autour de lui. Pas un pacte démoniaque ou quelque chose du genre. C’était quelque chose de plus profond. Il n’arrivait juste pas à mettre le doigt dessus avant que le blond décide de prendre la parole. Levins en fut satisfait quand il décida de s’en prendre à Ward. Ca avait un côté agréable de le voir se faire taper dessus ainsi. Mais au lieu de le dire, il le garda pour lui, suivant du regard l’invité surprise.
A la découverte de son crâne rouge, Steven resta surprit. Ca, il ne l’avait pas vu venir, il devait l’avouer. Mais la première chose à laquelle il pensa, fut qu’il venait de perdre sa place de leader. Plus aucune possibilité d’amener sa vision au sein du groupe. Plus de possibilité de rester sous les radars de chacun sans obéir à cet ancêtre. Oh, il savait de quoi il était capable. Après tout, il l’avait vu à l’œuvre des années auparavant. Seulement si Lucifer voulait rester tranquille dans l’enveloppe corporelle de Steven, il allait devoir la jouer fine. Restant muet pour le moment, il commença à réfléchir à ses options. Suivre Crâne Rouge, fuir, ou tenter une offensive. Ca semblait être les seuls choix qui s’offraient à lui et il allait devoir choisit rapidement. Du coin de l’œil, il vit Caitlin ou plutôt Lilian arriver et parler avec Grant. Ces deux-là semblaient bien s’entendre, mais ça n’était pas le moment de s’y attarder. A la place, Steven se mit à réfléchir à toute vitesse. Partir en enfer et chercher un plan ou agir maintenant ? S’il partait, ça risquait de mal se passer. Il fallait qu’il agisse pour son propre intérêt. Ecoutant George être promu comme numéro cinq, Steven. Voyant que les places commençaient à se remplir, il sentit que l’étau se serrait autour de lui. Il écouta Brock dire qu’il attendait des ordres, mais il préféra intervenir juste avant qu’il ait une réponse.
Qu’en est-il de moi ?
Il était de retour, il voudrait donc être le numéro un, ce qui voulait dire que Steven devait partir. Il devrait laisser sa place. Non ?
Chacun à sa place et comme vous êtes parmi nous, cela veut dire que mon rôle redevient celui d’agents à votre service ?
Oui, il se montrait clairement intéressé, mais il devait connaître sa nouvelle place. Il devait savoir ce qui allait lui arriver dès maintenant, pour pouvoir anticiper la suite.
Spoiler:
Steven comprend qu'il est en train de perdre du terrain. Il va devoir la jouer fine et même si pour le moment il veut des réponses, il compte savoir quelle est sa place. Ainsi, il pourra choisir s'il doit se tenir à l'écart ou pas.
L'avancée de l'histoire alors que des places en tant qu'autres leaders en venaient à se libérer, certains n'hésitant pas à sauter sur l'occasion. Comme Georges qui n'en venait qu'à se précipiter en avant pour bondir en direction de la table et avoir un siège. Un pressé de devenir un leader d'HYDRA, un pressé de gagner du pouvoir. Je doutais que cela soit réellement une bonne idée toute cette petite mascarade, pas sûr que ce serait un bon coup alors que cela n'en viendrait qu'à pousser certains à perdre la tête. Suivi bientôt d'un autre homme et de Zora, garde du corps bien que je doutais réellement qu'elle soit seulement ce qu'elle disait. N'en venant qu'à m'intéresser de plus près sur ces nouveaux arrivants, comptant bel et bien m'intéresser à leur cas et découvrir qui ils étaient réellement, en ayant les ressources maintenant. Certains n'en venant qu'à s'incliner comme Brock, lui se soumettant même toute de suite devant le crâne rouge que trop heureux de s'incliner, fidèle chien qu'il était comme d'autres. Une loyauté qu'on pouvait difficilement toutefois contestée alors qu'il était plus que déterminé à servir HYDRA. La mission n'ayant pas encore eu lieu mais cela ne doutait qu'elle ne saurait tardé à se mettre en place. Mais sans doute le plus amusant à voir était Steven qui se voyait déjà comme le premier leader d'HYDRA et qui venait tout juste d'être recalé pour ainsi dire face à cette arrivée soudaine du Crâne Rouge. Aucun doute que ce dernier n'allait pas tarder à affirmer sa place et à donner ses ordres. Ce que je n'étais pas sûr de vouloir suivre alors qu'il était une évidence que je ne suivais pas tant le Crâne Rouge, que je suivais mes propres ordres. Sans doute moins fidèle à HYDRA qu'à ma propre personne, comptant en effet ne pas suivre réellement ses lois. Ne voyant qu'un mauvais oeil cet arrivée alors que j'en venais à laisser Caitlyn, me relevant pour aller retourner m'asseoir à la table et voir quelles nouvelles directives allaient être proposées.
Spoiler:
- pas très utile comme post mais c'est pour avancer le sujet - en gros Ward voit d'un mauvais oeil l'arrivée du Crâne Rouge et est déterminé à s'intéresser de plus près aux autres nouveaux
Grant, Natsya, Reyhan, Theodor, Victor, Brock, Steven & Sevastian
Ce n’est pas sans une légère lueur amusée dans le regard qu’elle regarde l’étranger enfoncer son poing dans la mâchoire de Ward et si Numéro Cinq se prend une balle en pleine tête au passage ce n’est pas tellement son affaire, tant que Theodor est indemne. Surtout qu’il ne tarde pas à énoncer les raisons pour lesquelles il a décidé d’abattre les deux hommes et la jeune femme en ronronnerait presque de contentement. Trois et Cinq l’ont toujours révulsée et Theodor lui-même n’a jamais eu une grande opinion de ses collègues. C’est d’un regard curieux qu’elle suit son trajet jusqu’à un des fauteuils sur lequel l’inconnu s’installe avant de tous les inviter à en faire de même. Puisque Theodor décide d’accepter l’offre, Sevastian et elle viennent se placer dans son dos, en face de Wagner qui s’est installé à côté du cadavre encore chaud du Numéro Cinq. « Qui je suis, qui je suis… Bien trop long à expliquer, qu’en pensez-vous, der Musiker ? » fait l’inconnu et elle suit l’échange, les yeux plissés. Puis il glisse une main dans son cou, ajoutant un : « Attention, ce n’est pas toujours très plaisant à regarder, » avant de s’arracher la peau ? Non, pas la peau. Un masque. Dévoilant un crâne écarlate.
« Papa est de retour, » dit Red Skull. Car c’est lui, qui se tient devant eux. Le créateur d’HYDRA. Son regard se pose sur Theodor et elle regrette de ne pas pouvoir voir son visage. Il conserve probablement son calme du mieux qu’il peut, le connaissant, mais elle ne peut s’empêcher d’être curieuse. Ses interrogations sont vite interrompues par un bruit sourd et quand elle reporte son attention sur Wagner, il a les doigts dans la cervelle du Numéro Cinq et semble jouer avec. Un craquement retentit alors dans le silence étonné qui suit les paroles de Red Skull et Reyhan observe attentivement Victor se frayer un chemin dans le crâne du cadavre pour en sortir des morceaux de cervelle qu’il se met à déguster.
Original.
Wagner lève les yeux vers elle et elle soutient son regard, l'air plus curieuse qu'autre chose. Mais il ne s'attarde pas sur elle et reporte bien vite son attention sur Red Skull, sans cesser de déguster son repas. L’autre fille présente dans la pièce a l’air à deux doigts de dégobiller et Reyhan compatit un peu. Elle peut comprendre, ce n’est pas forcément le spectacle le plus délectable qui soit. Mais ce n’est pas comme si le cadavre pourrissait à côté d’eux, l’odeur est amplement supportable. Quant à la vue… un morceau de viande reste un morceau de viande. Les portes s’ouvrent à nouveau sur Boers et Jovanovic, suivis de près par von Strucker. La jeune femme pince les lèvres en suivant George du regard tandis que Red Skull leur annonce calmement qu’ils peuvent s’installer à la table et ainsi passer Têtes de l’HYDRA.
Si elle avait su.
« Qu’en est-il de moi ? Chacun à sa place et comme vous êtes parmi nous, cela veut dire que mon rôle redevient celui d’agent à votre service ? » demande alors Levins et Reyhan penche la tête sur le côté. En effet, cela l’intrigue. Enfin, elle se fiche pas mal du sort du Numéro Un. C’est celui de Theodor, qui l’intéresse. Puisqu’il respire toujours, la jeune femme devine qu’il n’a pas déplu à Red Skull et c’est une bonne chose. Ce qu’elle veut savoir, c’est ce qu’il compte faire de son supérieur. Et par défaut, d’elle. Inconsciemment, elle se rapproche de Sevastian, le bout de ses doigts allant frôler les siens, dans un contact rassurant.
Spoiler:
Reyhan se place derrière Theodor quand il s'installe, elle regarde un moment Victor prendre son apéro et quand Steven demande à savoir ce qu'il va devenir, elle a bien envie d'entendre la réponse, s'inquiétant avant tout pour Theo et par extension, Sevastian et elle.
Il y a un peu de reproches dans le regard que Johann lance à Victor, alors que ce dernier retourne piocher dans la cervelle du Numéro Cinq. C’est qu’il dégueulasse encore plus le mobilier et ça avait l’air d’être une bonne table. Mais soit, rien n’est irremplaçable alors il y a aussi un peu d’affection dans ses yeux. « On parlait de quoi, alors? » demande Boers d’un air guilleret et ça tire un sourire à Red Skull. Son enthousiasme est largement apprécié. « Est-ce que quelqu'un peut me servir un verre de whisky? Deux doigts, » précise-t-il à l’attention de la demoiselle qui se tient non loin de Ward. La petite traitresse. Elle n’est pas mauvaise, Johann l’a observée. Il sait qu’elle se précipitera auprès de ses supérieurs pour leur répéter ce qu’elle a vu aujourd’hui dès qu’elle en aura l’occasion et c’est exactement ce qu’il souhaite. Schmidt est beau joueur, il a tellement d’avance sur le SHIELD que dans sa grande mansuétude, il est prêt à les laisser grappiller cette minuscule information. « Quels sont vos ordres, » fait l’agent Rumlow et il glousse de contentement à cela. Il est heureux de constater que certains semblent mieux dressés que d’autres. « Qu’en est-il de moi ? Chacun à sa place et comme vous êtes parmi nous, cela veut dire que mon rôle redevient celui d’agent à votre service ? » Le Diable se montre faussement humble, mais ça ne surprend pas tellement Schmidt qui n’en attendait pas moins de lui. « Allons allons, partenaire, » susurre-t-il avec un large sourire. « Ne me pensez pas venu vous voler ce que vous avez justement gagné. » Il secoue la tête pour appuyer ses propos et balaye la pièce du regard, pour tomber sur le jeune Zemo qui le fixe intensément. « Je ne vous ai pas assis à cette table pour faire de vous mes subordonnés, ne sommes-nous pas tous égaux ? » Son regard se pose sur Ward. « Ou presque, » ajoute-t-il avec un nouveau gloussement. S’il teste ses limites ? Un peu, oui. Il a besoin de savoir de quel bois sont faits ceux qui prétendent diriger son organisation, après tout. « Puisque votre accès à votre position actuelle est bien récent, je ne vous blâmerai pas pour avoir transformé mon œuvre en ridicule petite organisation de malfaiteurs, » poursuit-il et s’il possédait encore des lèvres sans son masque, nul doute qu’il afficherait une moue bien déçue. Il balaye l’air d’un geste de la main. « Après tout, je n’étais pas là et les absents ont toujours tort, » ajoute-t-il avec un petit rire.
« Maintenant que je suis là, nous allons pouvoir redresser tout cela ! Tout d’abord, une petite purge va avoir lieu, il y a bien trop d’espions glissés juste sous votre nez et vous ne vous en rendez même pas compte, » dit-il avec un soupir navré. Bien évidemment, il ne regarde surtout pas la petite Caitlyn, il n’a aucune envie de la voir griller sa couverture en paniquant, ce serait bien dommage. Il la gardera elle et rien qu’elle. « Ensuite, nous allons revoir nos priorités. Cette… obsession pour le SHIELD ? Urgh, d’un ennui. Laissez donc ces pauvres agents tranquilles, il y a bien plus important à faire. » Il se lève, fait le tour de la table, se dirige vers les deux agents qui se tiennent toujours fidèlement derrière Leonhard. Délicatement, il vient saisir la mâchoire de Sevastian et expose ses traits impassibles au reste de la tablée. « Ça, ça c’est important. Fidèles, obéissants, capables de se fondre n’importe où, d’infiltrer toutes les organisations, toutes les sphères de n’importe quel gouvernement. » Il glisse un regard en coin à Reyhan, saisit le poignard qu’elle a la cuisse et le tend à la jeune femme qui s’en empare sans broncher. Alors il se penche vers elle sans libérer le visage de Sevastian et lui murmure quelque chose à l’oreille.
Elle déglutit. Ses yeux s’écarquillent presque. Mais elle plaque la lame contre la gorge de Sevastian. Une lueur amusée brille dans le regard de Schmidt tandis que l’épiderme du jeune homme cède un peu contre la lame du poignard, libérant quelques gouttes de sang qui viennent tâcher son col.
Alors il lâche le visage de Sevastian et pose une main tranquille sur l’épaule de Reyhan, qui abaisse sa lame. « J’en veux plus, » déclare-t-il en balayant l’assemblée du regard. « J’en veux des centaines, des milliers. Humains, mutants, modifiés, je m’en fiche, je veux qu’ils soient capables de trancher la gorge de leur propre mère si je leur demande. » Il s’écarte et retourne s’asseoir sur son fauteuil, les jambes croisées. « Des idées ? » demande-t-il à l’assemblée. « Et ne venez pas me parler du programme Winter Soldier, ou je tue quelqu’un, » précise-t-il avec un sourire aimable.
C’est un début. Le reste viendra plus tard, bien loin des oreilles indiscrètes qui se trouvent dans cette pièce.
explications
Hop, troisième tour ! Du coup, Papi Nazi expose le micro micro micro début de son plan (bahwi, on allait pas tout révéler devant Caitlyn, pas fou le nazi ), petite boîte à idées, on s'active les méninges ! Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :
Tout d’abord, nous n’imposons aucun ordre, vous postez quand vous voulez, quand vous pouvez, si vous avez une idée, n’hésitez surtout pas ! Pour éviter que plusieurs personnes écrivent en même temps et qu’un des deux se retrouve avec un RP à éditer ou modifier intégralement, nous vous proposons un petit système très simple. Dès que vous avez l’intention de répondre à l’intrigue (dans l’heure ou les deux heures qui suivent, pas plus), venez prévenir les autres ici.
Ensuite, comme nous voulons que ça aille vite, que ça s’enchaîne bien, nous vous conseillons d’écrire des RPs comportant entre 300 et 1000 mots. Si vous voulez faire plus, allez-y, personne ne vous en empêche, mais sachez que vous avez le droit de faire plus court que d’habitude ici.
Et enfin, dernière chose, participer à l’intrigue et y répondre rapidement vous rapporte des points ! N’oubliez surtout pas d’aller les réclamer ici. Sinon, le plus important, voici le nombre de points que vous pouvez remporter :
◙ Répondre à l’intrigue en moins de 12 heures ›› 75 points ◙ Répondre à l’intrigue en moins de 24 heures ›› 50 points ◙ Répondre à l’intrigue en moins d'une semaine ›› 25 points
Petit rappel : par « en moins de 12 heures », nous sous-entendons bien évidemment depuis le dernier RP posté, pas uniquement par rapport au post du PNJ ! ;)
Voilà c’est tout. Surtout, n’oubliez pas de vous éclater !
Levins n'en vient qu'à s'inquiéter un peu plus pour son sort, n'en venant qu'à s'inquiéter pour sa place. Cela ne faisait même aucun doute que son ego en avait pris alors qu'il en était venu pour ainsi dire à se faire rétrograder. Et le ton que venait d'employer le Crâne Rouge confirmait un peu plus ma théorie. Il l'avait appelé partenaire, mais tout autant que j'étais aimé au SHIELD, j'étais tout aussi certain que le Crâne Rouge ne le considérait pas comme un véritable subordonné. Le ton de sa voix laissant même préciser que pour espérer dans les bonnes grâces du chef, il valait mieux savoir se plier en quatre pour lui et exécuter ses moindres ordres. L'homme n'ayant pas la tête de celui qui se laisser marcher sur les pieds. « Je ne vous ai pas assis à cette table pour faire de vous mes subordonnés, ne sommes-nous pas tous égaux ? ... Ou presque. » Des mots qui m'étaient destinés alors que j'en venais qu'à le regarder, un masque d'indifférence sur le visage. Ce n'était pas ce genre de remarques qui allait me faire sortir de mes gongs loin de là. Tout restant toujours sur contrôle alors que j'en venais juste le regarder, soutenant son regard, d'une impassibilité totale face à ce rouge qui teintait sa peau, jusqu'à ce qu'il n'en vienne à détourner le regard et à s'adresser à toute l'assemblée. Son rire n'en venant qu'à résonner dans la pièce, un gloussement de fou alors que j'en venais qu'à porter mon regard sur les autres dirigeants, les observant. Observant chacun de leurs gestes même infirme pour enregistrer les mots et les mouvements dans ma mémoire. J'étais un spécialiste, c'était ce que je faisais de mieux, après tout.
« Maintenant que je suis là, nous allons pouvoir redresser tout cela ! Tout d’abord, une petite purge va avoir lieu, il y a bien trop d’espions glissés juste sous votre nez et vous ne vous en rendez même pas compte. » Oh il avait faux sur ce point, même si je n'en venais qu'à comprendre que lui aussi il savait pour Caitlyn. Caitlyn qui était exactement placé là où je le voulais, ne paraissant qu'un peu plus clair que le Crâne Rouge voulait qu'elle propage la nouvelle sans quoi il l'aurait déjà tué. L'homme ne se rendant compte qu'au final, il y avait même des espions, des spécialistes parmi ses propres partenaires même si partenaire était un grand mot pour un homme de son genre. « Ensuite, nous allons revoir nos priorités. Cette… obsession pour le SHIELD ? Urgh, d’un ennui. Laissez donc ces pauvres agents tranquilles, il y a bien plus important à faire. » Pas tout à fait d'avis sur ce point alors que ces plans ne m'intéressaient pas loin de là. Pas tant à HYDRA pour obtenir le pouvoir et conquérir le monde, que pour arriver à mes fins. La vengeance stimulant mon corps et mon esprit, mais je n'étais peut-être pas déterminé à me venger qu'à voir ou tout ceci me mènerait. Bien que toutefois, il n'était que certain que pour le moment, je ne souhaitais que voir ce qui allait se passer, me doutant que le spectacle n'était pas fini.
Et évidemment il ne l'était pas alors qu'il en venait à s'approcher de Reuhan, lui murmurant des mots à l'oreille que seule entendit avant qu'elle n'en vienne à plaquer sa gorge contre son ami, déjà prête à le tuer, prête à obéir tout comme moi, formaté par John, obéissant à ses ordres. Un point pitoyable comme je pouvais le voir. N'en venant qu'à reporter mon attention sur le Crâne Rouge qui reprenait la parole. « J’en veux plus, j’en veux des centaines, des milliers. Humains, mutants, modifiés, je m’en fiche, je veux qu’ils soient capables de trancher la gorge de leur propre mère si je leur demande. » Il s’écarta et retourna s’asseoir sur son fauteuil. « Des idées ? Et ne venez pas me parler du programme Winter Soldier, ou je tue quelqu’un. » Je n'avais aucun intérêt à l'aider, n'ayant pas comme but principal d'en venir à être son chien de compagnie ou à me faire entendre de lui en étant dans ses petits papiers loin de là pourtant ce fut d'un ton comme songeur que j'en venais à prendre la parole sans m'adresser à quelqu'un en particulier. « Tahiti is a magical place. » Les mots ne m'en étaient que venus soudainement alors qu'en sentant le regard de certains sur moi, je n'en venais qu'à prendre la parole, me mettant un peu plus à l'aise sur mon fauteuil. « C'est simple si vous voulez formater des soldats, il suffit de leur faire un lavage de cerveau, de s'assurer que leurs souvenirs en seront oubliés pour qu'ils n'en viennent plus qu'à agir comme des pantins.»
Spoiler:
- il soutient le regard du Crâne Rouge, pas effrayé - n'est pas du même avis que lui, alors qu'il a pas les mêmes plans d'avenir - propose cette idée du "brainwash" alors qu'on recherche comment formater des soldats, il pense à Coulson
Zora écoutait les paroles de l'un des plus grands leaders de l'Hydra. Une question restait cependant en suspens durant son discours : où était-il caché durant tout ce temps ? Ca faisait presque 70 ans qu'on ne l'avait pas revu et il était loin d'être le vieillard qu'il devait être. Comme si le temps n'avait pas eu d'effet sur lui. Avait-il réellement suivi l'évolution du monde ? A en entendre son plan, ça pouvait sembler assez étonnant, toujours les mêmes idées de guerre, de domination, de tueries de masse. Ce n'était plus la façon de faire, à l'entendre, la seconde étape était de rallumer les camps de concentration pour tuer tous ceux qui se mettait en travers de sa route. Il y avait beaucoup d'autre façon de gagner une guerre, bien plus subtile et qui ne demandait pas de telles ressources. Fort heureusement, le duo de sokoviens était sur la même longueur d'onde et elle n'avait besoin de ne faire aucun mouvement ni même de ne dire aucune parole pour que la soi-disant tête d'Hydra prenne la parole, une fois que Ward proposa son idée, tout aussi étroite d'esprit. La main se leva au-dessus de la table, pour attirer l'attention. "Excusez-moi, Herr Schmidt." Oliver attendit que l'assemblée se tourne vers lui. "Si je puis me permettre, les choses ont changé depuis les années, avoir des soldats près à égorger leur mère n'est pas la meilleure solution." Il pouvait sentir les regards sur lui et presque le canon des armes à feu qui pourrait tirer si son discours était pris pour une insubordination. "Peu importe le nombre de soldat que vous pourrez avoir, il y en aura toujours le même nombre en face, que ce soit au SHIELD," il revenait sur cette organisation qui était malgré tout une épine dans le pied de l'Hydra, un adversaire dans une guerre secrète. "ou même ceux qui se revendiquent être des super-héros." L'Hydra avait en effet eu du mal contre un seul super soldat à l'époque, elle devait maintenant compter avec un homme en armure, un géant vert et même un dieu pour ne citer que les principaux.
Oliver plaça ses mains sur la table et se leva, Zora les mains derrière le dos mais toujours prête à envoyer un de ses couteaux à la personne qui voudrait l'interrompre. "Si je puis me permettre, ce dont vous avez besoin, c'est de personne qui serait prêt à rallier leur mère à notre cause. Nul besoin du fusil ou de pouvoir pour vaincre son ennemi. Dans l'histoire, il n'y a nul empire qui n'ait sombré et nul tyran qui n'ait chuté après avoir user de la force. Donner au peuple ce qu'il recherche et il vous sera reconnaissant. Gagner le peuple et tout vous sera offert." Zora se targua d'un sourire, car son garde du corps n'aurait pas mieux résumé ses pensées. L'histoire nous le montrait et même ici dernièrement, le projet Winter Soldier, un lavage de cerveau comme le proposait Ward, avait été un échec – même si le reste de la garde hivernale dormait encore en Russie – tandis que de l'autre côté, le baron von Strucker avait eu la Sokovie dans le creux de sa main après avoir redressé le pays. "En ce moment, les gens sont divisé, le problème des mutants ne trouve pas encore de solution, tout ceci risque d'éclater dans les semaines à venir. Il ne faudra même pas leur faire prêter allégeance, il suffira de les guider dans la direction que vous avez choisi et ils vous seront éternellement reconnaissants." Les mutants retenus dans la prison de haute sécurité seraient ravi d'en sortir, les autres mutants seraient sans doute ravis de pouvoir se balader dans la rue sans crainte d'être persécuté. L'Hydra gardait un pied dans la politique grâce à Zora, mais pourquoi ne pas imaginer ça à plus grande échelle… pourquoi ne pas avoir Crâne Rouge… président ? Une guerre de l'ombre contre ceux que les journaux traitaient de gentils sans qu'ils ne sachent même que cette guerre existe.
Code by Joy
Résumé du discours:
Zora et Oliver ne sont pas forcément partisans du "on a des soldats et on part en guerre contre l'humanité. Du coup, Oliver prend la parole et propose à Crâne Rouge d'aider le peuple en échange, de manipuler les foules pour arriver à ses fins. En somme, il propose presque à Crâne Rouge de remplacer Obama aux prochaines présidentielles.
Son whisky tarde et ça l'agace un peu, le George. Il a un visage plutôt ouvert, plutôt émotif, plutôt charmant; alors sa lippe se barre d'un pli sévère, ses sourcils se froncent et quelque chose, dans ses yeux, s'éteint alors qu'il garde son regard fixé sur une Caitlyn toujours aussi pétrifiée. Mais avant qu'il ait le temps de gueuler à l'insubordination (il est son supérieur, maintenant, pour l'amour de Dieu) ou à la place des femmes dans la société actuelle, die Putzfraü ou whatever reprendre la parole. Tout le monde est en train de s'étonner, de se poser des questions, d'essayer de comprendre mais George est juste déçu qu'il n'y ait pas de viande pour lui (il les préfère un poil plus cuites que la bouffe de Wägner) ou un bon whisky près de lui. « Je ne vous ai pas assis à cette table pour faire de vous mes subordonnés, ne sommes-nous pas tous égaux ? » Égaux, égaux... y'a pas mal de femmes dans la pièce, quand même. Mais au fond, George est plutôt content de la sélection de l'HYDRA pour une fois. Tous des hommes blancs, forts et puissants. Ils ont tous pas mal de gueule, là, assis autour de la table. Il n'y a que cette pédale de Zemo qui fait tâche, mais on ne peut pas tout avoir après tout. Bref, le Red Skull parle, parle, parle et George laisse ses yeux analyser le visage de toutes les personnes présentes, tour à tour. Particulièrement les têtes. Il connait déjà la plupart, il fait partie de l'HYDRA depuis très longtemps, mais il n'a jamais réellement brigué la place de leader. Elle viendrait un jour, pensait-il. Mais ce jour venu plus tôt que prévu... eh bien, c'était plutôt agréable, on va pas se mentir! En plus des têtes, un, deux, quatre, cinq autres personnes. Il observe la petite démonstration avec les deux chtits gamins (Reyhan et Sevastian, les gamins de Leonhard à qui George adresse un oeil las où flamboie un agacement non feint) et se redresse brusquement seulement die Putzfraü « J’en veux des centaines, des milliers. Humains, mutants, modifiés, je m’en fiche, je veux qu’ils soient capables de trancher la gorge de leur propre mère si je leur demande. » Il en serait presque émoustillé, le George, à se tortiller sur sa chaise. « Des idées ? Et ne venez pas me parler du programme Winter Soldier, ou je tue quelqu’un. » Ah. Le Winter Soldier. Une bonne idée, pauvre exécution. Il faut un professionnel comme George. Pas un stupide Captain America wannabe.
« Tahiti is a magical place. » Oh, Ward va se faire buter. George est encore plus ravi. Il n'y a rien qu'il aime tant comme un coup de théâtre comme ça. Tahiti is a magical place indeed: George est tout à fait d'accord, il a un très bon souvenir de ses dernières vacances en famille. Il s'apprête à abonder dans son sens quand il reprend la parole: « C'est simple si vous voulez formater des soldats, il suffit de leur faire un lavage de cerveau, de s'assurer que leurs souvenirs en seront oubliés pour qu'ils n'en viennent plus qu'à agir comme des pantins. » George s'étrangle. “ Bonne idée, Ward, réplique-t-il simplement, prenant au fond de lui cette assurance arrogante qui lui a toujours collé à la peau. On n'a plus qu'à appeler ça le projet el Soldado del Invierno et tout le monde n'y verra que du feu. ” Le sourire est ironique sur sa lippe, arrogant aussi. Il ouvre la bouche pour continuer — leur promettre un lavage de cerveau made in Boers, avec des souvenirs avalés tout rond et/ou détruits — mais il est interrompu par Jovanovic. Il est beau joueur, il le laisse parler. “ Donner au peuple ce qu'il recherche et il vous sera reconnaissant. Gagner le peuple et tout vous sera offert. ” En théorie, George est plutôt d'accord. En pratique... Et puis il parle des mutants, et le nez de George se fronce. Tout ce qui est minorités, George, juifs, nègres, femmes et arabes, il est pas trop fan. Les mutants, il tolère. Mais quand même, une armée de mutants... voilà le plan foireux. En pleine réflexion, et un rien nerveux, George sort de la poche intérieure de sa veste une boîte en fer, dont il retire une cigarette industrielle qu'il tape contre la table dans un tic auquel il ne pense même pas. “ Il est un peu tard pour rentrer dans le jeu des présidentielles. À moins que monsieur Trump soit l'un de nos collaborateurs? ” Pour George, ça ne fait aucun doute que c'est monsieur Donald qui va être élu. Si il pouvait, il voterait même pour lui. Un Mur! La bonne idée. George adore ce mec. “ Tout dépend de vos objectifs, monsieur le Crâne Rouge. Si je puis me permettre, le projet Winter Soldier a été exécuté de manière malheureuse. Trop de trous, pas assez de matière pour les combler, trop de doutes... on sait comment ça a fini. Moi, et là il se penche en avant, arrête son tic avec sa cigarette, plante fièrement son regard trop bleu dans celui de Red Skull, je peux vous garantir du grand art. Vous pensez à des gamins vides, des pages blanches sur lesquelles écrire — ce serait parfait n'est-ce pas? Mais c'est long à dresser, des gamins. Non, moi, ce que je peux vous proposer, c'est une armée de coquilles vides que l'on peut remplir de tout, absolument tout. Des fanatiques et des infiltrés, des violents et des discrets — n'importe où, n'importe quand, n'importe comment. À la Maison-Blanche ou au SHIELD, chez nos amis et chez nos ennemis, partout. Hell, livrez-le-moi et je ferai de Captain America votre bras droit si tel est votre désir! (l'idée semble beaucoup l'amuser, Captain America à l'HYDRA...! Mais finalement, il reprend son sérieux, sa main s'abat sur la table, théâtrale:) Il y a soixante-quinze ans, vous n'aviez pas la technologie d'aujourd'hui pour James Barnes. Aujourd'hui, vous avez tout le matériel dernier cri, et vous m'avez moi. ” Il sourit, satisfait, se laisse aller contre le dossier de son siège. “ Merci pour la promotion, c'est un honneur. Je peux vous offrir une armée, mais quels seront ses objectifs? ”
Spoiler:
- george écoute attentivement, il est tout content!! le whisky tarde en revanche, cait, c'est pas sympa de laisser un homme avoir soif. - il se fout de la gueule de ward. - il fangirl sur donald trump. - il suce la teub de red skull
Les bruits de couloir, ça le connaissait. Victor ne venait que très rarement ici puisque ses fonctions ne le nécessitaient pas à proprement parler. Le peu de rapports qu’il avait à faire, de réunions auxquelles il devait - théoriquement - participer, il n’y allait pas. Mais écouter, rien qu’écouter, ça lui apportait déjà beaucoup d’avantages. Toujours est-il que cette Lilian (Caitlyn) n’avait clairement pas l’air à sa place ici. Sa réaction témoignait de sa chétivité - est-ce qu’un autre agent autour de cette table était devenu aussi blême qu’elle à cet instant précis ? Si ce n’est les morts eux-mêmes ? Alors oui…il dégustait et ne se priva pas de tirer en arrière pour reluquer purement et simplement la jeune femme, enfournant un morceau du #5 dans sa bouche. C’est sans compter la remarque du roquet (Grant) qui ne se fait pas attendre tandis que trois individus (Oliver, Zora et George) se présentent dans la pièce. L’élu avait déjà reporté son attention sur son repas-surprise et s’était laissé un peu glisser dans son siège, ses jambes toujours ramenées contre lui. C’est une voix plus proche, celle de George, qui l’interpelle. Proximité ? Danger. Ses mains sur son dossier, Victor laissa tomber la tête en arrière, regardant l’homme de ce point de vue. Une contre plongée telle n’était certes pas la meilleure perspective pour le commun des mortels, mais pour lui, cette fantaisie le contenta. Il se concentra un peu sur ses paroles, suçotant le bout de ses doigts empourprés. Après une longue minute à le regarder, il se redressa correctement…ou presque. Les gens parlent, d’autres du moins, que celui qu’il estimait vraiment. Le garçon force un soupir alors qu’il fouille à nouveau dans ce qui restait à attraper chez l'ancienne Tête.
Son geste se stoppe lorsqu’il entend Schmidt parler à nouveau. Il y a bien quelque chose qu’il ne parvient pas à saisir, ce sont ces souvenirs qui remontent, ils sont à la fois déstructurés et précieux. Ils représentent une menace, aussi, et ça pèse. Comme tous les autres. Victor ne souhaite se rappeler que des terres de feu mexicaines, de cet or et chants, de ces esprits qui dansent au clair de lune. Je m’appelle…Victor Einrich Wagner… Malgré tout, il reprend de ce qui l’affame; seul son regard semble être moins vif. Pour ainsi dire, il ne regarde personne d’autre que sa propre graille. C’était sans compter le souffle putride de cet esprit qui s’était finalement hissé à hauteur de ses genoux jusqu’à la table, l’implorant de ses yeux suintants de pus séché. « Ils…sont…trop…si…nombreux… » Il quitte des yeux le cadavre pour glisser l’émeraude de ses prunelles jusqu’à elle, l’invisible martyre. Lui répond à haute voix, marchant inconsciemment sur le discours mégalomane du brun filiforme (George). « Il est un peu tard pour rentrer dans le jeu des présidentielles. À moins que monsieur Trump soit l’un de nos collaborateurs? » « Qui ? » Question qui n’avait clairement pas été prononcée à l’égard du futur remplaçant du no.5, mais même ses yeux dans le vague ne sauraient orienter davantage la conversation. En parlant des nouveaux morts, leurs esprits finirent par apparaître, fougueux et empreints d’une rage désespérée. Et pour cause, leur nouvelle condition ne leur plaisait guère. « Ils m’ont…retiré…ma famille…ils m’ont…dé…tr… », hoquetait la femme, « Non…non ! NON ! NON ! POURQUOI ! », fit alors l’esprit du #5, tenant sa tête éclatée entre ses doigts. Hurla à plein poumons, sa bouche dégoulinante de sang. « …NOOOOON ! »
Victor, pendant ce temps, s’était tu et avait stoppé toute activité, l’air éteint. Ses bras avaient entouré ses jambes jointes contre lui, le visage enfoui au niveau du creux formé par ses genoux. Son esprit perturbé est quant à lui ponctué par un certain nombre d’images, de sons. « Cállate… », gronda le tatoué, l’animosité luisant progressivement dans ses yeux. Des choses qu’il ne comprenait pas et ne voulait plus sentir. Pourquoi tout ceci venait dans cet instant précis ? La folie n’a jamais trouvé bon de s’expliquer. Alors, lorsque George tape sur la table, Victor bouge. Des mouvements reptiliens, fluides et mesurés; mais pas moins avant-coureurs. Il est désormais assis comme vous et moi, les mains agrippées aux extrémités du siège. Pour ceux qui savaient appréhender un tant soit peu sa façon d’être - une seule personne dans cette pièce - c’était clair comme de l’eau de roche : quelque chose allait se produire. Ce n’était pas faute d’essayer de se saouler avec le bruit que pouvait faire ces âmes en peine. « Eins… », murmura t-il pour lui-même, l’œil vitreux. « Zwei… »
Continuez. Je ne fais que compter.
Martine apprend à compter jusqu’à dix:
— Victor sent que Caitlyn est bizarre parce que…elle a la réaction la plus NORMALE qui soit à le voir bouffer un cadavre (fuck la logique). Alors il la mate un peu en mangeant. — Même s’il s’en bat un peu les testicouilles, la proximité de George l’interpelle et il le regarde aussi les yeux dans les bleus. — Le fait que Schmidt émette un tel discours lui rappelle la période HYDRA pendant la 2GM, sauf que lui faire remonter autant de souvenirs, ça lui fait pas du bien. — L’esprit féminin qui le suivait en début d’intrigue est de nouveau là et le sollicite. Il répond à l’esprit alors que George parle (décidément)… — Les nouvelles âmes errantes, celles du no.5 et du no.3, finissent par apparaître et faire leur cirque. Puisque Victor ne les aimait pas de base, ça l’encombre assez et le titille davantage. Manquerait plus que Vega n’arrive à son tour et il va plus péter droit. — Il y a anguille sous roche : Victor s’assoit presque correctement sur sa chaise et fixe le vide. Avec la moitié de sa tronche en sang et ses fringues qui sont pas mieux, c’est presque le swag à la Red Skull. Presque.
C'est vrai qu'elle est légèrement déstabilisée, Cailtyn. (ou Lilian, en l’occurrence, dans cet nid à vipères.) Quand on lui a annoncé qu'elle allait être infiltrée pour la première fois chez Hydra, elle a pas sauté de joie, mais elle ne s'attendait pas à ce qu'un fou décide de se faire un festin du corps encore chaud de l'une des têtes de l'Hdyra. Et comme s'il avait senti son malaise, parce qu'après tout, c'est vrai que c'était plus que palpable, il s'était mis à la fixer. Elle a à peine le temps de penser combien c'est dégueulasse, combien elle mérite une augmentation de la part du Shield, parce qu'elle est tombée chez les fous (ah, c'est son métier ?), combien Wagner lui fout les jetons. Elle a à peine le temps de penser que, si elle est encore en vie d'ici-là, elle devra raconter au Shield toute cette petite réunion clandestine et sera assaillie de questions. De Coulson, de Hill et toute autre personne qu'un retour aussi colossal pourrait intéresser. Non, en fait, les pensées se bousculent, mais elle n'a pas le temps d'y réfléchir qu'une voix s'élève parmi les têtes, celle de George. « Est-ce que quelqu'un peut me servir un verre de whisky? Deux doigts. » Et c'est vers elle qu'il tourne un regard. Elle a pas envie d'attirer l'attention plus qu'elle ne l'a déjà fait, alors elle s'apprête à s'exécuter, mais la conversation devient trop intéressante et elle se stoppe dans son élan. Boers et son machisme iront se faire voir l'espace de quelques minutes supplémentaires. Le Crâne Rouge lui fout la chair de poule, un petit peu plus que Wargner, ce qui n'est pas anodin. Elle l'écoute sans broncher, cette fois-ci, mais dans sa cage thoracique, son coeur bat trop rapidement et par moments, il lui joue des tours. Elle a l'impression qu'il va la lâcher d'une seconde à l'autre. « Ensuite, nous allons revoir nos priorités. Cette… obsession pour le SHIELD ? Urgh, d’un ennui. Laissez donc ces pauvres agents tranquilles, il y a bien plus important à faire. » Curiosité piquée à vif, elle est là, droite comme un i, les bras croisés, aussi attentive que si elle buvait les paroles d'un gourou. Elle l'observe s'amuser, accomplir son petit manège avec Sevastian et Reyhan aussi stoïque qu'un soldat de plomb. Elle est incapable de dire si c'est l'entraînement qui lui permet de rester aussi impassible ou si elle est juste tétanisée, comme une gamine de cinq ans. « J’en veux plus. J’en veux des centaines, des milliers. Humains, mutants, modifiés, je m’en fiche, je veux qu’ils soient capables de trancher la gorge de leur propre mère si je leur demande. » Ah oui, d'accord. Juste ça. A bien y réfléchir, même si elle ne comptait pas se prononcer à voix haute, les mutants seraient largement plus susceptibles de servir la cause. Persécutés, certains ne savaient plus vers qui se tourner et c'était dans ces moments qu'il était aisé de leur retourner le cerveau, de les placer sous la joute d'une quelconque personne. L'histoire le lui avait enseigné. L'histoire l'avait enseigné au monde entier et continuait encore de le faire, jour après jour. Ses pas finissent par la porter vers un coin de la pièce. Elle soulève machinalement la bouteille d'alcool, sert à Boers ce qu'il lui a demandé il y a bien longtemps maintenant. Quelques pas supplémentaires et elle se retrouve à ses côtés, pose le verre juste en face de lui avant de s'éloigner, l'écoutant discrètement déblatérer ses idées. Et puis, c'est au cannibale de prendre la parole, il a l'air légèrement paumé. De toute façon, est-ce qu'il a un jour eu l'air net, ce gars ? « Cállate… » Elle arque un sourcil, la gamine, mais elle reste silencieuse. Aussi muette qu'une carpe, alors qu'il commence à compter en allemand. Elle attend que Red Skull donne clairement ses ordres.
Spoiler:
- Caitlyn sert à rien. De toute façon, sauf observer combien ils sont tous fous, elle peut pas faire grand chose. - Ah, si, elle sert quand même le dit verre de Whisky à ce cher George.
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Ven 3 Juin - 14:49
juste caitlyn se fait appeler lilian ici, fausse identité oblige 
Je suis tendue à l’extrême. Je suis prête à tirer. Prête à bondir. Juste prête comme on m’a toujours appris à l’être en fin de compte. La remarque de Victor et son ton me provoquent un frisson, le genre de frisson qu’on n’aime pas ressentir du tout. Sevastian s’approche, arme baissée lui et demande à Victor s’il le connaît. Je lui jette un regard mauvais en biais : pense-t-il vraiment que parlementer simplement de cette manière peut être suffisant après ce qui est arrivé ? Comment peut-il ne serait-ce que s’approcher sans garder son arme prête à être utilisée. Imbécile. Mon arme, moi, je ne la baisse que quand j’en reçois plus ou moins l’ordre : plus exactement quand Theodor fait remarquer que tirer dans le tas ne servira à rien. Pas faux mais en même temps, l’idée d’abaisser mon arme me dérange fortement. Ceci dit, puisqu’il le dit… J’abaisse doucement mon arme et fait un pas en arrière : pas que j’aie pas confiance mais… Non, je n’ai pas confiance en Victor pour le coup. Pas du tout. Theodor pose calmement des questions mais c’est la remarque de Steven qui me fait froncer davantage les sourcils parce qu’il a raison : pour que Victor prenne une balle à la place de l’intrus… Ce n’est pas rien, c’est certain. Pourquoi le défendre ? Il le connaît d’accord c’est acquis ça mais de là à prendre des balles même si celles-ci ne risquent pas de le tuer ? Il y a quelques chose qui m’échappe, qui nous échappe à tous. Grant s’en mêle de nouveau et j’esquisse l’ombre d’un sourire en réalisant qu’il est aussi venimeux que moi sur ce coup. Le sourire que Victor lui lâche en réponse me dérange.
