Nom et Prénom : Jason Machin. Son prénom était censé mettre en avant celui de son père, pour qu’il soit le petit Jason junior. Mais n’ayant jamais connu son géniteur qui a quitté sa mère quand il était encore un fœtus, il a décidé de prendre un diminutif une fois en âge de le faire et il se fait donc appeler Jay, ce qu’il préfère largement. Son nom de famille n’a pas toujours été simple à porter, parce que tout le monde le prononce à la française, alors que normalement ça se prononce man-chine, mais il s’est fait à ce qu’on le dise à la française. Alias : Blackout. Ce dernier lui a été donné par sa meilleure amie quand elle cherchait comment le nommer quand elle a découvert son pouvoir. Âge : 35 ans et même s'il se sent vieux parfois, il l'assume totalement. Lieu de naissance & nationalité : Il est né à San Diego aux Etats-Unis, mais il n’y a passé que quelques jours, car sa mère était en vacances là pour des vacances. Il est normalement d’origine britannique par sa mère et canadien par son père. Il est donc britannique et canadien, mais il compte passer les tests requis pour devenir américain dans les mois à venir. Métier : Il est l’heureux propriétaire d’une salle de sport en ville. Il la dirige, y donne des cours de sport et d’arts martiaux, mais aussi de tir à l’arc et il donne également des cours particuliers dans les deux premiers domaines. Statut civil : Célibataire, il ne cherche personne et pour le moment ça lui convient parfaitement. Orientation sexuelle : Il a toujours préféré les femmes, mais pour ne pas mourir idiot, il a déjà essayé avec un homme, mais ça lui a confirmé qu’il était définitivement hétérosexuel. Particularités : Il ne se considère pas comme un super héros, il veut juste vivre sa vie, mais il est un mutant et ça il n’y peut rien. Son pouvoir est appelé Blackout, car il peut arrêter toutes activités dans un rayon de cent mètres. Ca se manifeste surtout quand il a peur, panique, angoisse ou est en colère. A partir de là, tout ce qui est électrique s’éteint et les personnes autour de lui s’endorment. C’est l’électricité qui lui permet de manipuler ce don, mais une fois qu’il est calmé, tout revient à la normale. Evidemment, l’utiliser lui demande beaucoup de concentration et d’énergie, donc souvent après, il a besoin de se reposer.
A côté de ça, il a toujours été un grand fan de sport et il a commencé les arts martiaux alors qu’il avait sept ans. Depuis, c’est devenu une discipline qu’il maîtrise plutôt bien et c’est pour cela qu’il a décidé d’en donner des cours et d’en faire son métier. Il aime aussi faire du tir à l’arc, c’est une discipline qui lui permet de se concentrer sur une chose uniquement et ça l’aide beaucoup à maîtriser son don. Il a également des tatouages et cicatrices sur le corps, résultat d’erreur de jeunesse et de sa carrière militaire, ainsi que de combat contre des personnes n’aimant pas les mutants. Affiliation : Neutre, il ne veut pas position pour qui que ce soit.

Avez-vous peur des Mutants ?
Ceux qui ont des pouvoirs destructeurs et ceux qui ont décidés de faire le mal avec, sont ceux qui me font le plus peur. A part eux non. Les autres se battent pour le bien et d’autres, comme moi, font simplement profils bas. Après tout, je sais qu’être un mutant est quelque chose qui fait peur, je l’ai vu au fil du temps. Donc, je peux comprendre que tout le monde veuille nous mettre dans le même panier que ceux commettant des attentats et des actes horribles. Mais, de mon côté, seuls les plus sadiques et manipulateurs, sont ceux qui me font vraiment peur.

Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ?
A vrai dire, je ne sais pas trop. Bon d’accord, officiellement je ne suis ni pour ni contre. Ils aident, comme les Avengers, X-Men et bien d’autres. Mais, ils amènent aussi des gens comme Loki, Ultron, HYDRA à voir le jour. Malheureusement, les superhéros amènent le mal avec lui. C’est comme ça, après tout, chaque gentil a besoin d’un vilain en face. Mais, de façon officieuse je dois dire que je suis un fan de superhéros. Evidemment, je ne le crie pas sur tous les toits, mais j’ai moi-même des figurines et des photos de mes héros préférés chez moi, mais ça personne n’est au courant.

Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ?
Plutôt bien à vrai dire. Ca m’a même beaucoup amusé, enfin sur le moment, parce qu’après je dois dire que j’ai beaucoup moins rigolé. Mon pouvoir s’est déclenché dans une situation où je m’ennuyais profondément et il m’a aidé à m’en sortir. Mais, même si je savais que j’étais né ainsi, le voir à l’œuvre m’a fait vraiment peur. J’ai mis du temps à pouvoir contrôler ce dont je suis capable et ça n’est pas encore toujours facile. Concernant mes proches, ils sont presque tous au courant. Mes parents le sont, parce que ma mère est née mutante. On père est partit, parce qu’il ne voulait pas d’un fils mutant. Etant fils unique, je n’avais personne à qui en parler, avant que ma meilleure amie découvre mon secret et elle semble aimer ce dont je suis capable et n’a pas peur de moi.

Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ?
Oh oui, je n’aurai pas pu rêver mieux. A part un banquier désagréable, je n’ai rien à dire. Je fais ce que j’aime, avec des gens qui sont vraiment concentrés et qui écoutent. Je m’éclate vraiment et je ne compte rien changer de sitôt. Je sais que ma meilleure amie voudrait que je fasse autre chose, enfin quelque chose en plus. Elle voudrait que je sois un superhéros, que je fasse en sorte de mettre mon don à profit et que j’aide les autres. J’aimerai que ça soit le cas aussi, mais je vis à New-York depuis assez longtemps pour savoir que si je veux rester en vie, je ne dois pas m’exposer de façon insensé. Donc, je reste le directeur d’une salle de sport, un type sans histoire et ça me va très bien.

Un sport d’équipe et un individuel.
Je dois en choisir deux ? Pourquoi ?
Parce que ça forgera ton caractère.
Hein ?

Fixant sa mère, Jason devait avouer qu’il ne voyait pas pourquoi elle voulait qu’il fasse une telle chose. Mais comme toujours, il devait obéir, alors il décida de faire des arts martiaux pour le sport individuel et le base-ball pour le sport d’équipe. Au fil du temps, il a vu qu’il avait fait les bons choix et il n’aurait pas pu mieux tomber. Etant un petit garçon comme les autres, il allait à l’école, se faisait des amis, aidait sa mère à la maison et faisait ses devoirs. Rien d’exceptionnel en soit, mais sa mère vint finalement lui expliquer pourquoi il n’avait pas de papa. C’était une question qu’il posait souvent et il eu la réponse. Pas celle qu’il aurait aimé avoir, mais apparemment son géniteur avait décidé de ne pas faire partit de sa vie depuis le départ. Sachant que sa mère était une mutante, le petit garçon savait qu’un jour ou l’autre il aurait des pouvoirs, c’était certain pour lui, tout comme son paternel qui était un simple humain et qui ne voulait pas avoir un fils avec des pouvoirs. Détestant alors cet homme, il décida de faire un trait sur lui. Son prénom Jason était en hommage pour lui et il décida qu’il s’appellerait Jay désormais. Personne ne sembla contre l’idée et ça lui allait parfaitement bien. De toute façon, la plupart du temps, tout le monde l’appelait ainsi, donc ça ne changerait pas grand-chose.


Jay, que se passe-t-il ?
Rien.
Ne me ment pas.
Mes pouvoirs … ils sont arrivés.
Oh …

Douze ans et il se retrouvait déjà avec ses pouvoirs. Enfin, un léger aperçu de ce dont il était vraiment capable. Il était de sortie avec la fille qui lui plaisait et après avoir été au cinéma, ils étaient allés manger une pizza. Seulement, le garçon qui l’avait pris comme pushing-ball à l’école avait décidé de s’incruster et de faire du charme à sa conquête. Il n’avait rien pu faire pour l’en empêcher, mais sous l’énervement, les ampoules de toutes les lumières de la pizzeria avaient éclatés. Evidemment ça avait fait peur à tout le monde et il avait surtout vu le regard horrifié de la bande de garçons. Ces derniers ne l’avaient plus du tout ennuyés après ça. Mais, il avait aussi perdu la fille qui lui plaisait, parce qu’elle l’avait regardé comme s’il était d’une autre planète. Non, il n’était pas un alien, juste un mutant qui découvrait ses pouvoirs pour la première fois. Puis, une rumeur s’était répandue à l’école et tout le monde le prenait pour un monstre. Sa mère décida alors de déménager et de la Grande-Bretagne, ils passèrent à Toronto. Une nouvelle vie s’annonçait pour eux et Jay voulait vraiment pouvoir contrôler son don et ne pas faire de vague.


Non, vers la gauche d’abord.
Pourquoi pas la droite ?
Parce qu’on verra ta main arriver.
Dans ce cas, je ne peux pas utiliser la position de mes pieds pour induire mon ennemi en erreur ?
Ca ne fonctionnera pas.
Comment tu peux le savoir ?

Pour toute réponse, il proposa au jeune homme qui lui faisait face d’essayer ce qu’il proposait et il le vit se masser la mâchoire après qu’il ait vu sa main arriver et qu’il le contre avant de le mettre au tapis. Le jour où une amie du britannique s’était faite agresser par des garçons qui voulaient son argent, Jay était devenu une sorte de héros, vu qu’il était parvenu à mettre la pâtée à cette bande d’idiots. Tout le monde se demandait comment il avait fait, alors qu’il était encore petit et fin. Il avait alors parlé des cours de sport qu’il prenait depuis des années. Les arts martiaux furent une part importante de sa vie et encore plus quand les jeunes qu’il connaissait décidèrent qu’il serait leur professeur. C’était la première fois que des personnes voulaient de son aide et il le fit avec grand plaisir. Ce fut laborieux parfois, mais il n’était pas du genre à baisser les bras. Alors, jour après jour, dès qu’ils avaient tous le temps, ils allaient dans les champs et il les entraînait.


Tu es sûre que c’est ce que tu veux ?
Oui maman.
Je sais que tu aurais aimé devenir sportif professionnel, mais là c’est de la folie.
C’est ce que je veux faire.
Ton don ne t’aidera pas toujours.
Je sais que je peux y laisser ma vie, mais je suis sûr de mon choix.
Tu seras le premier militaire de la famille.

Il savait que c’était un compliment, mais le regard inquiet de sa mère n’était pas quelque chose qu’il pouvait effacer de sa mémoire. Le base-ball était devenu une passion pour Jay et il avait tout fait pour parvenir à en faire son futur métier. Malheureusement, un membre d’une équipe vaincue lui avait lancé une balle assez forte pour briser une partie de son genou droit. Ca n’avait pas été facile à avaler comme nouvelle. Même si les médecins n’arrêtaient pas de dire qu’avec une intervention il pourrait reprendre le sport, il savait que ça ne serait plus pareil. Alors, il avait continué ses études, cherchant une façon de faire autre chose de sa vie. Il avait opté pour enseigner le sport à l’université, mais lors d’une journée d’orientation, le stand de l’armée l’avait intéressé. Il avait donc finit par y réfléchir et s’enrôler dans l’armée était devenu sa priorité. En vivant au Canada depuis plusieurs années, il avait pu demander la nationalité et l’obtenir, mais il irait aussi se battre pour la Grande-Bretagne, son pays natal.


Je ne comprends pas ta réaction.
Tu ne comprends pas ?
Non !
Tu as décidé de tuer des gens !
Non, j’ai décidé de tuer des mutants.
Où est la différence ?
Ce ne sont pas des humains. Ils ne sont pas comme toi et moi !

Oh si elle savait … Jay n’avait jamais dit à sa fiancée qu’il avait un don. Seulement, il ne s’était pas attendu à ce que cette dernière se range du côté de ce groupe de personnes. Ca avait été un choc, mais il ne pouvait pas lui dire ce dont il était capable. Jay avait essayé de faire fonctionner leur relation malgré tout, mais sans y parvenir. Il annula donc le mariage et même si son ex-fiancée ne comprenait pas pourquoi il prenait toute cette histoire autant à cœur, il ne pouvait pas lui dire la vérité. Il avait fait confiance à une femme qu’il aimait et il s’était retrouvé face à une inconnue. Pourtant, il avait mené une vie agréable avec elle jusque là, mais il fallait qu’il parte et il décida donc de déménager et de trouver l’endroit où il serait bien. Il opta alors pour New-York et il espérait bien pouvoir se construire la vie qu’il voulait vraiment.

Vous pensez vraiment que ça sera assez rentable ?
J’ai été voir la rue où j’aimerais m’installer et il n’y a aucune salle de sport.
Non, mais deux rues plus loin oui et ce sont des salles qui sont des chaînes et qui fonctionnent très bien.
J’ai vu ça, mais ça ne veut pas dire que tout le monde est intéressé.
Qu’est-ce qui ferait que vous seriez différent des autres ?

Comment faire comprendre à un banquier que de lui donner ce prêt pour ouvrir sa salle de sport en valait la peine ? Il s’était posé la question un grand nombre de fois avant d’aller le voir, mais face à lui, toutes les réponses semblaient mauvaises. Alors, il lui proposa de passer le voir le lendemain dans le bâtiment qu’il voulait acquérir. Une fois sur le terrain, il pu lui expliquer ce qu’il voyait dans ses salles vides. Une partie pour du sport basique, avec des vélos, tapis de courses, de quoi faire de la musculation. Tout ce qu’une salle de sport normale offre, mais le plus serait ce qu’il voulait imposer pour sa salle. Une autre partie serait pour les cours de combat. Evidemment le mot fit peur au banquier qui n’avait sans doute jamais mit les pieds dans une salle de sport. Jay voulait proposer les arts martiaux et sports de combats : judo, lutte, kick boxing, boxe anglaise et thaïlandaise, grappling, jiu jitsu et les arts martiaux mixes. En plus de cela, il aurait une autre pièce servant pour la capoeïra, des cours de self-défense et krav-maga. Il voulait donc que chacun puisse choisir entre du sport de base, des sports de combat et des sports pour se défendre. L’idée semblait faire son chemin dans l’esprit du banquier et une semaine plus tard, sa demande fut acceptée.

Combien de fois ?
Cinq.
Qu’on dit les autres ?
Ils ont rit, mais pas lui.
Jay Machin ?
C’est moi.
Pour qui vous prenez-vous ?
Pardon ?
Vous avez humilié notre fils !
Qui est votre fils ?
Donovan.
Oh !


Regardant sa collègue, cette dernière essaya de ne pas trop sourire, mais ce fut ratée, alors elle quitta la pièce, laissant Jay avec les parents du jeune homme. Ce dernier jouait les gros bras au lycée et il ressemblait beaucoup à ces garçons qui brutalisent les autres. Il avait dit à Jay qu’il allait le battre rapidement et il s’était amusé à le voir essayer. Mais, il s’était retrouvé cinq fois battu par Jay sous les rires des autres élèves. Apparemment, il avait été tellement surprit et mal à l’aise qu’il avait été se plaindre à ses parents. Voilà la vie du jeune homme depuis quelques années. Il avait ouvert sa salle de sport en ville, il donnait des cours particuliers à des personnes qui préféraient faire du sport chez eux et il avait accepté d’aider parfois au lycée. Le sport faisait donc partie intégrante de sa vie et ça lui plaisait beaucoup. Lui, si souriant et plein de vie avait une part d’ombre qu’il cachait aux autres. En effet, avoir servi durant les guerres du Kosovo, la guerre civile sierra-léonaise, l’Afghanistan, l’Irak et la Libye, forcément, ça laisse des traces. Il fait régulièrement des cauchemars, ses nuits sont de courtes durées, il a parfois des flash-backs de ce qu’il a vécu là-bas. Même si sa vie lui plaît, ses démons sont encore bien présents.

Blackout !
Sérieusement ?
Quoi ?
Tu vas vraiment continuer à m’appeler comme ça encore longtemps ?
Moi j’aime bien.

Fixant sa meilleure amie qui lui souriait, il ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel avant de sourire à son tour. C’était en Grande-Bretagne qu’il avait fait la rencontre de la jeune femme et depuis ils étaient inséparables. Malgré le déménagement de Jay et ses années à l’armée, ils étaient restés en contact. Merci les lettres, le téléphone et les mails. Donc quand il avait décidé de s’installer à New-York, elle l’avait tout naturellement hébergée. Oui, elle avait trouvé un emploi en ville depuis quelques années déjà et il avait apprécié son aide. Vivant dans le même appartement, il savait aussi laisser la place aux amies de la jeune femme quand il le fallait. De son côté, il avait peu d’amis en ville, mais ceux qu’il avait, il était certain de pouvoir compter sur eux. Enchaînant ses journées entre le boulot, des moments tranquilles chez lui ou avec son amie, il faisait en sorte de repousser ses démons au loin. Malheureusement, d’autres venaient à se faire connaître. Loki, Ultron, Magneto et bien d’autres. Le monde changeait et Jay devait avouer qu’il préférait faire profil bas. Sa mère et sa meilleure amie étant les deux seules personnes qui connaissaient son don, n’en parlaient jamais non plus. Il appréciait qu’elles gardent le secret de la sorte. Même si sa meilleure amie n’arrêtait pas de lui donner ce surnom et qu’il adorait les superhéros, il ne se voyait pas du tout en devenir un. Il ne se voyait même pas donner un coup de main. Il ne saurait pas comment s'y prendre. Evidemment, elle n’avait pas pu s’empêcher de lui donner des brochures sur la Tour Stark et la X-Mansion. Il avait gardé le tout dans une boîte dans son armoire, bien en hauteur, mais il devait bien avouer qu’il ne serait pas contre aider de la sorte. Enfin, ça c’était quelque chose qu’il gardait très loin dans son esprit.

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