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 We used to be friends

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Invité
Anonymous
it's a revolution, i suppose
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MessageSujet: We used to be friends   We used to be friends Icon_minitimeMer 20 Jan - 23:02



we used to be friends

A long time ago we used to be friends, but I haven’t thought of you lately at all. If ever again a greeting I send to you short and sweet to the soul I intend.
« Tu m’attends là, tu bouges pas, tu ne bronches pas et t’évites de t’aiguiser les griffes sur les autres élèves, compris ? » Tu hoches la tête en signe d’acquiescement, docile petite créature. Ils ordonnent, tu obéis, ça fait partie de l’ordre établi, ça t'a suivi toute ta vie, ça ne t'oubliera pas ici. Et ça te soulage presque, à un certain degré, qu'il fasse office de guide, de figure d'autorité. Qu'est-ce que t'en sais toi des règles à suivre en société ? Tu te serais certainement jetée sur le premier venu, c'est ce qu'ils ont tous cru. A l'intérieur ça dit : « tueuse, clone, arme, sans pitié, meurtres »  Ta réputation t'a précédée et tu n'es pas en mesure de te révolter, tout ce qu'elle dit est vrai. Tuer c'est encore ce que tu fais de mieux, c'est peut-être même la seule chose que tu sais faire. Il dit « pas sa faute, innocente, droit à sa chance. » Il croit plus en ton désir de rédemption que tu ne l'as jamais fait. Tu ne sais même pas encore si c'est vraiment cette voie que tu veux emprunter mais tu sais que ta meilleure chance c'est de ne pas le décevoir. Et ce qu'il te demande n'est pas compliqué. Attendre ici. Pas bouger. La fermer. Pas toucher. T'es de retour dans ta cage, animal. « Hey, salut ! T'es nouvelle ici, me semble pas t'avoir déjà vue… A moins que toi aussi tu sois convoquée… J'ai utilisé mes pouvoirs pour tricher au dernier devoir, je vais encore être collé, ou devoir nettoyer ce maudit manoir… Quoique si t'es là aussi pour ça, ça pourrait être sympa de faire des TIG avec toi. » Pas un seul centimètre de ton être n'esquisse le moindre mouvement, tu l'ignores majestueusement, à peine ton regard glisse-t-il sur lui pour voir qui se trouve à ton côté. Sexe masculin, entre 12 et 14 ans, 1m60 pour approximativement 55 kilos. Déjà les plans se dressent et tu penses à huit façons non létales de le maîtriser sans nécessiter tes griffes. Pourtant quand il s'approche pour se mettre pile devant toi, se penche sur ton visage pour te souffler « T'es pas très bavarde, tu m'entends au moins ? » C'est l'une d'elle que tu choisis de sortir et de poser sur sa bouche, pas assez fort pour le blesser, mais suffisamment pour qu'il la sente aiguisée et toute indiquée pour le faire saigner. Si tu l'entends, tu ne veux pas l'écouter, ton ouïe est requis par ce qu'il se dit sur toi, de l'autre côté de la porte. Tu ne comptes pas l'écorcher, tu connais simplement son effet dissuasif, la peur qu'elle sait inspirer. Mais pas cette fois, le môme te lance ce regard rond de surprise mais tu comprends que c'est un tout autre sentiment que la peur qui l'afflige. « Waaaaaah, trop cool !! T'es comme ce prof là, qui fout des taqués à tout le monde. C'est quoi déjà son nom... Wolf, Wolve... Wolvi... » « Wolverine. » Tu retires ta griffe de ses pattes alors qu'il la tourne en tout sens pour mieux l'étudier. Il amorce un mouvement de recul quand elle disparait instantanément dans son interstice, ton facteur guérisseur se chargeant de réparer ta chair déchirée. « T'es genre... sa petite soeur ? » « Non, son clone. »

La discussion se clôt ici, il se meurt dans sa gorge des milliers de questions que ton regard noir dissuade de poser. Il a déjà un scoop qu'il pourra partager aussitôt que Storm en aura fini avec lui. Toi, tu as d'autres choses à traiter. Museau levé, tu humes l'air. D'abord doucement puis plus intensément. Ton corps se meut pour suivre le mouvement de ton nez et guidée par tes instinct, tu quittes le couloirs. Tu penses perdre un instant l'odeur que tu flaires en passant devant la cuisine où au parfum de trop nombreux mutants se mêle celle de la bouffe. Tu leur adresses à peine un regard, tu te concentres et prends une profonde inspiration et à nouveau tu la sens. Elle emplit tes poumons cette flagrance familière, elle te rappelle un paquet de chips éventré, calés dans un moelleux canapé, bien installés devant un blockbuster au rayon télé avant que vous vous fassiez courser par les vigiles d'un hypermarché. Tu te souviens d'un soir pluvieux où en cherchant dans les poubelles, il est venu à ta rencontre et t'a protégé à l'aide de son parapluie troué. Tu te souviens que c'est grâce à lui que tu as mangé ton premier burger, un vrai, dans lequel personne n'avait encore croqué. Et à mesure que son odeur devient plus distincte, signe que tu t'en approches, tu te remémores aussi votre dernière entrevue. Lui essayant de te sortir de la rue, de te vendre une place à l'institut. Toi prétextant que ta place est ici, sur le trottoir, que c'est celle que tu t'es choisie. Tu te fais mordante car tu sais que tes crocs seront toujours plus inoffensifs que les cylindres cracheurs de balles qui trônent aux ceintures de tes "protecteurs". Ils ont la gâchette facile et tu refuses de le mettre en danger. C'est d'ailleurs pour ça que vos routes se sont séparées. Tu lui as intimé de t'oublier et tu n'as plus pensé à lui depuis. Tu n'as jamais imaginé le recroiser et pourtant, il a ce quelque chose d'hypnotique qui te force à te frayer un chemin jusqu'à lui. Une dernière porte te sépare de ton but, y frapper pour annoncer ta présence ne te traverse même pas l'esprit. Tu tournes la poignée et tu le vois là, trop occupé pour se rendre compte de ton intrusion en toute discrétion. Tu l'observes un instant en silence, tu essayes de faire résonner les concordances. Il a l'air plus vieux, plus grand et plus fort aussi. Il n'est plus le gamin mal nourri avec qui tu traînais les rues New-Yorkaises. Il a changé, tu ne sais pas à quel point. Avant qu'il ne te remarque, tu brises ton voyeurisme. « Tu te souviens de moi ? »  

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