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 INTRIGUE N°3 → neutral : paranoïa.

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STAN LEE
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paranoïa
Aedan, Ethan, Harry F., Jared
Elizabeth S., Aaron, Sebastian, Ellen & Gabriel


situation
C'est un petit café plutôt sympa. Tout le monde est fier d'y aller parce que c'est un petit café que peu de gens connaissent. Tout le monde se dit: ah! j'ai trouvé la petite perle de Brooklyn. Je suis la personne la plus cool et hype du monde. Je vais même poster une photo sur Instagram pour célébrer ça. Non, ne mentez pas, vous avez déjà le doigt sur votre téléphone pour sortir l'application.
Aedan Holmes et Ethan Wells attendent un petit café matinal au comptoir, dans un silence de mort. Derrière eux, Ellen Morgan est sur son téléphone en train de répondre à un e-mail, s'impatientant un peu. Elizabeth St John est en train de pianoter sur son téléphone à la même table qu'un Aaron Reagan timide (il a dû s'y asseoir parce qu'il n'y avait plus de place dans le café, à son grand embarras, alors qu'il attend patiemment le rendez-vous qu'il a aujourd'hui). Sebastian Brentwood a du mal à se réveiller, s'endormant sur son café et le livre qu'il est en train de lire; comment le plaindre, les canapés du fond de la pièce sont vraiment, vraiment confortables alors qu'Harry Fisher l'observe et lui envoie, de temps à une autre, une boulette de papier pour le réveiller depuis l'autre bout de la pièce. Jared Hemingway a entendu dire que Thor adorait prendre son café ici, le samedi matin alors il l'attend impatiemment, son téléphone à la main.
Une scène normale, somme toute. Un peu attendrissante. De la musique joue en arrière-plan, tout le monde sourit, tout le monde boit son café délicieux et l'un des baristas chantonne même à mi-voix.

Et puis, un homme entre, précédé d'un Gabriel Torres à l'air hagard — il a bu toute la nuit et a une sacrée gueule de bois, rien qu'un café ne peut pas soigner.
Et puis, l'homme s'approche du comptoir. Attend derrière Ellen tandis que Gabriel se réveille. Lentement, très lentement, celui se rend compte que quelque chose ne va pas. Télépathe, il commence à entendre des murmures, des petites voix incompréhensibles.
Je vais tous les tuer ils ne méritent pas mieux je vais tous les tuer je vais leur montrer comment osent-ils ainsi salir l'oeuvre de Dieu comment osent-ils se faire appeler Hommes comment osent-ils nous tuer nous éradiquer nous torturer prétendre qu'ils sont supérieurs à nous je vais les tuer je vais les tuer je vais les tuer.
Quand l'homme devant lui se retourne et qu'il croise son regard, Gabriel comprend. L'homme semble comprendre aussi quelque chose parce que ses yeux s'agrandissent de peur, son visage s'agite soudainement de tics nerveux.

NE BOUGEZ PAS! ” hurle-t-il finalement en dégainant une arme de poing et la pointant sur le front de Gabriel. “ PERSONNE NE BOUGE ET PERSONNE NE SORT PERSONNE NE BOUGE C'EST COMPRIS NE BOUGEZ PAS! ” rugit-il quand quelqu'un fait un mouvement vers la porte. L'arme toujours braquée sur Gabriel, il ouvre sa veste et la fait tomber parterre, révélant une chemise hawaïenne au motif étrange et couleurs criardes... ainsi qu'une ceinture d'explosifs. Il prend le détonateur d'une main, le doigt au-dessus du bouton. “ N-ne bOUGEZ PAS! VOUS CROYIEZ POUVOIR M'AVOIR COMME ÇA? TRIFOUILLER DANS MES PENSÉES SANS IMPUNITÉ? NOUS TUER? NOUS TUER? C'EST MOI QUI VAIS VOUS TUER! ” fait-il ensuite, braquant son arme sur chacune des personnes présentes, tour à tour, qui restent toutes pétrifiées de peur. “ JE VAIS TOUS VOUS TUER ET NOUS SAUVER!

explications
Et voilààààà, c'est l'intrigue #3 !  Juste pour vous prévenir : s'il relâche la pression sur le bouton, vous êtes tous morts. Alors pas de bêtises les enfants.  INTRIGUE N°3 → neutral : paranoïa. 816362927  Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :

Tout d’abord, nous n’imposons aucun ordre, vous postez quand vous voulez, quand vous pouvez, si vous avez une idée, n’hésitez surtout pas !
Pour éviter que plusieurs personnes écrivent en même temps et qu’un des deux se retrouve avec un RP à éditer ou modifier intégralement, nous vous proposons un petit système très simple. Dès que vous avez l’intention de répondre à l’intrigue (dans l’heure ou les deux heures qui suivent, pas plus), venez prévenir les autres ici.

Ensuite, comme nous voulons que ça aille vite, que ça s’enchaîne bien, nous vous conseillons d’écrire des RPs comportant entre 300 et 1000 mots. Si vous voulez faire plus, allez-y, personne ne vous en empêche, mais sachez que vous avez le droit de faire plus court que d’habitude ici.

Et enfin, dernière chose, participer à l’intrigue et y répondre rapidement vous rapporte des points !  N’oubliez surtout pas d’aller les réclamer ici. Sinon, le plus important, voici le nombre de points que vous pouvez remporter :

Répondre à l’intrigue en moins de 12 heures ›› 75 points
Répondre  à l’intrigue en moins de 24 heures ›› 50 points
Répondre à l’intrigue en moins d'une semaine ›› 25 points

Petit rappel : par « en moins de 12 heures », nous sous-entendons bien évidemment depuis le dernier RP posté, pas uniquement par rapport au post du PNJ ! ;)

Voilà c’est tout. Surtout, n’oubliez pas de vous éclater !
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paranoïa

Aedan a rejoint Ethan devant le café. Eugene l'a presque forcé à partir avant lui, seul, et le Holmes a voulu lui dire non, tout simplement. Il ne veut pas voir son ami. Il ne veut pas voir son visage et affronter sa putain de culpabilité. Mais son jeune frère ne l'a pas laissé faire : il a continué à le faire chier jusqu'à ce qu'il craque et dise oui. Et maintenant, il se retrouve comme un con à attendre l'asiatique, les mains dans les poches et les écouteurs dans les oreilles. Le Wells finit par arriver, un sourire faible aux lèvres, presque incertain. Aedan lui fait une rapide et maladroite accolade, pas sûr de savoir si c'est la bonne chose à faire. « Tu as l'air... d'aller mieux. » Son cœur se brise en repensant à son ami à l'hôpital. Il serre les dents et les poings, l'envie de fuir loin d'Ethan est grande mais il arrive à se retenir avant d'indiquer la porte d'un signe de tête. « On entre ? Eugene ne devrait pas tarder à arriver. » Il n'attend pas la réponse de son ami et entre dans le café. Il commande un café normal avec un sucre : les trucs genre macchiatos ou ce genre de conneries, très peu pour lui. Il s'appuie d'un bras au comptoir, se décalant afin de les laisser les autres clients commander, et un petit silence règne entre lui et Ethan. Il finit par le briser en commençant à parler de jeux-vidéos : un sujet neutre, c'est bien ça, un sujet neutre en attendant son jumeau.

Ils sont interrompus par un hurlement de panique. “ NE BOUGEZ PAS! ” Aedan se retourne d'un coup, les sourcils froncés. Qu'est-ce que c'était encore que ce bordel ? Quand ses yeux se posent sur l'arme dans les mains de l'homme, il sent ses entrailles se tordent. “ PERSONNE NE BOUGE ET PERSONNE NE SORT PERSONNE NE BOUGE C'EST COMPRIS NE BOUGEZ PAS! ” rugit-il quand quelqu'un fait un mouvement vers la porte alors que son arme se trouve toujours braqué sur un homme brun qui faisait la queue. Aedan fait un mouvement discret - juste un pas - afin de se mettre entre Ethan et l'homme. Non, non, non pas encore. Pas Ethan, pas Ethan... Son souffle se bloque quand la veste du braqueur tombe au sol et dévoile une ceinture d'explosif qui enserre son bassin. L'interrupteur se trouve dans sa main tremblante et il ne suffirait que d'un geste pour qu'ils finissent en poussières. “ N-ne bOUGEZ PAS! VOUS CROYIEZ POUVOIR M'AVOIR COMME ÇA? TRIFOUILLER DANS MES PENSÉES SANS IMPUNITÉ? NOUS TUER? NOUS TUER? C'EST MOI QUI VAIS VOUS TUER! ” Putain, il fallait qu'ils se retrouvent avec un malade le jour des retrouvailles avec son ami. L'arme se braque à tour de rôles sur toutes les personnes présentes dans le café. La main du jumeau s'accroche au bras d'Ethan : il ne veut pas qu'il bouge de derrière lui. Il peut sentir son sang battre à ses tempes. “ JE VAIS TOUS VOUS TUER ET NOUS SAUVER! ” Les sauver ? De quoi ? S'il se fait péter lui, tout seul alors ouais ils sont sauvés mais là, tout ce qu'il voit c'est un putain de cinglé qui va tous les tuer. Il savait que sortir était une idée de merde...

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AEDAN, ETHAN, HARRY F., JARED
ELIZABETH S., AARON, SEBASTIAN, ELLEN & GABRIEL



PARANOIA
Neutral 4

Retour de soirée. Avec Jared, bien sûr. Grosse fatigue. Mal jusque dans les cheveux… Jared a proposé de finir dans un petit café réputé branché. Un petit bijou qu'il m'a promis. Je le suis aveuglément parce que… Soyons honnêtes, j'ai les yeux qui se touchent. A cet instant, vu l'heure, je lui voue une confiance aveugle. Et compte tenu de mon niveau visuel, c'est pas dommage. J'ai bien vu Elizabeth de loin alors j'ai cherché Jared pour lui tapoter l'avant-bras et lui dire que je vois encore des fantômes, mais mon regard a accroché un type en train de s'endormir sans élégance sur un des canapés du fond. J'ai eu un rire gras et une grimace d'application alors que je déchire mon ticket de caisse pour en faire une boule.

"100 billets que je fais un panier."

Autrement dit : je visais sa bouche. Mes épaules se sont affaissées dans un soupir alors que ma cible était manquée. Je devrais le savoir que jouer avec un sérieux coup dans le pif, ce ne sont pas les meilleures conditions. Le pire, c'est qu'on a pas tant bu que ça. Enfin, on est restés calmes à la bière, quoi. D'ailleurs, je commençais à avoir mal à l'estomac. Sans rapport aucun, j'ai baissé les yeux sur Jared et j'ai désigné son pantalon d'un index, prêt à lui faire la blague la plus pourrie du monde.

"Ta braguette est ouverte."

Le problème, quand on est saoul, c'est que notre capacité de concentration et d'observation est réduite, aussi, je ne fais absolument pas attention au mec bizarre qui entre dans le café. En revanche, quand il hurle, je dessaoule instantanément. C'est direct, j'ai l'impression que mon estomac est tombé dans mes godasses et que je vais dégobiller devant tout le monde. Fort heureusement, notre premier café m'a déjà "un peu" aidé. Tout est relatif, je te le concède.  Je ne sais pas si je dois hurler comme une pucelle, jouer les héros ou… Essayer d'être quelqu'un de normal. Mon premier réflexe est de me jeter sous la table pour me protéger, mais l'homme tourne son arme vers nous, passant sur Jared, puis moi, et les autres.  C'est dingue, mais ces trucs pointés sur vous, ça vous fige une statue... Je déglutis, j'ai la tête qui tourne et le coeur au bord des lèvres, mais j'ai trop d'estime de moi pour laisser mes tripes s'exprimer à ma place. Je pige pas un mot, je sais pas de quoi on parle et j'ai juste besoin d'une foutue aspirine. Finalement, très connement, je me contente de lever les mains en guise de reddition avec des yeux ronds comme des billes. Ouais, encore plus que d'habitude. Dans ma tête, je pense : Parlay ?

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paranoïa



Ta braguette est ouverte.” Hein ? Quoi ? Nooooon. Il jure de l’avoir bien fermée quand il est passé au toilette. Il baisse le regard, pourtant. Crédule et alcoolisé qu’il est. La braguette est bien fermée. Qu’il est con, ce Harry. Il est prêt à le lui dire quand un gars commence à hurler dans la file. Jared porte son regard sur lui. Il est sur le point de demander à ce qu’on arrête de parler fort. A ce qu’on les laisse décuver tranquillement dans leur coin. A ce qu’on respecte la jeunesse qui profite de la vie, lorsqu’il voit l’arme. Arme pointée sur un homme. Génial. Joie. L’action qui manquait à leur soirée. L’action dont ils avaient besoin pour une bonne soirée de beuverie. Il n’a pas peur. Pas encore. Il a vu des super-héros se battre contre bien pire. Ce n’est pas une petite arme qui peut lui faire peur. “PERSONNE NE BOUGE ET PERSONNE NE SORT PERSONNE NE BOUGE C'EST COMPRIS NE BOUGEZ PAS! ” Ah… une ceinture explosive. Là, il commence un peu à angoisser. Là, il commence à se demander ce qu’il se passe dans ce putain de café. Là, il se dit qu’il aurait dû se taire quand il a proposé à Harry d’y venir. Il aime bien Thor, mais son amour pour le dieu a ses limites. Il n’est pas prêt à risquer sa vie pour boire un café avec son pote le super-héros. Harry a déjà sauté sous la table, plus réactif et plus instinctif que Jared. Il aurait dû le faire. Il aurait dû suivre le réflexe de son ami. Il se serait senti un minimum protégé. Il aurait eu l’impression d’être moins accessible. Sauf qu’il est toujours assis à la table. Son café dans la main. Un regard hagard. Quand il racontera ça à ses collègues… Tiens, d’ailleurs, il va être en retard. Mais l’homme qui menace de les exploser ne semble pas tout à fait d’accord à l’idée de les laisser partir. Pas tout à fait. Comme si un mal entendu pouvait tout régler. Comme si il allait remballer sa ceinture et rire, en criant que c'est une farce. “N-ne bOUGEZ PAS! VOUS CROYIEZ POUVOIR M'AVOIR COMME ÇA? TRIFOUILLER DANS MES PENSÉES SANS IMPUNITÉ? NOUS TUER? NOUS TUER? C'EST MOI QUI VAIS VOUS TUER! ” Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Ce gars est fou. Un déséquilibré. Jared jette un coup d’oeil à Harry. Ils sont d’accord ? Cet homme est cinglé, n’est-ce pas ? Personne n’a lu dans ses pensées. Personne n’a trifouillé dans son cerveau dérangé. Personne. A moins que… Il y a quelqu’un ayant un pouvoir ici. Qui ? Ses recherches s’arrêtent quand il sent l’arme braquée sur lui. Un frisson le parcourt. Bordel de merde. Il va crever ici. Pour de vrai. Il déglutit difficilement. Il n’a même pas eu le temps de faire ses adieux.

Si Jazz avait été dans le coin, elle aurait dégommé l’homme d’un geste. Elle l’aurait explosé et ils auraient tous été saufs. Mais elle n’est pas là. Elle est où, d’ailleurs ? Il faudrait qu’il la prévienne. Il faudrait qu’il lui dise. Elle pourrait venir en quelques minutes. Elle pourrait demander à son organisation top secrète dont il ne sait rien de les sauver. Il faut qu’il parvienne à lui envoyer un message. Là tout de suite, cela semble imprudent. Il ne peut pas se le permettre. Il a peut-être bu trop de bière, mais il n’est pas complètement fou. Quoique… “T’avoueras qu’un super-héros serait bien utile.” Murmure à l’adresse d’Harry. Okay, ce n’est pas le moment de rire. Ce n’est pas le moment de déconner. Ce n’est pas le moment de plaisanter. Mais bordel. Ils vont crever dans cinq minutes. Ils peuvent bien faire un peu d’humour. Ils peuvent bien se détendre un peu. Apparemment Monsieur Bombe l’a entendu. Il lance un regard fou à Jared. Celui-ci secoue la tête, lève les mains en l’air. Innocent. Totalement innocent. Juste un peu ivre. “Pardon, j’ai rien dit !” Il parle plus fort. Il essaye un sourire désolé. Sans vraiment l’être. Il ne veut juste pas crever. Il veut juste rentrer chez lui. Il veut juste qu’on vienne les sauver. Pour une fois que les réseaux sociaux auraient été vraiment utiles. Pour une fois qu’il aurait vraiment pu sauver de gens. Il ne peut même pas toucher son téléphone. C’est frustrant ! En un tweet, il pourrait prévenir la police et informer le monde entier de la situation. En un tweet, il pourrait tous les libérer. Mais son téléphone est dans sa poche. Son téléphone est inaccessible. A moins de bouger. Et si il le faisait tomber par terre ? Il se prendrait une balle directement. Il va rester sagement assis. Il va attendre de voir la suite. En espérant qu’il puisse informer quelqu’un. En espérant qu’il puisse faire quelque chose. En espérant que personne ne meurt.
© GASMASK


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Le café. C'était probablement la base de son alimentation, au grand dam de sa mère d'ailleurs qui craignait pour sa santé face à cette grande consommation mais bon, clairement, si ce n'était pas le café, ça serait probablement autre chose. Elizabeth avait bien remarqué que sa mère avait cette tendance à s’inquiéter plus que d'habitude en ce moment mais elle ignorait pourquoi. C'était une mère après tout, il parait que ça s'inquiète pour tout et n'importe quoi ces bestioles là. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas étonnant de trouver la jeune fille ici d'autant plus que cet établissement commençait à se faire un petit nom dans le quartier et quand elle l'a croisé sur son chemin, elle n'a pas pu résister. Sincèrement, elle faisait des vidéos gaming sur YouTube mais elle pourrait aisément tenir un blog sur les cafés de la ville tellement elle en connaissait et elle en fréquentait et si ce dernier venait à être agréable, probablement qu'elle reviendrait. C'était l'idée qu'elle s'en faisait en tout cas, avant qu'un fou furieux ne se mette à hurler, braquant une arme sur le visage d'un pauvre malheureux qui se trouvait là. Sérieusement?! Il n'y avait pas assez des mutants et du poisson dernièrement sorti de l'eau qui se déclare roi des sept mers, il fallait en plus que des terroristes extrémistes pullulent et viennent foutre la merde partout. New-York City était définitivement maudite et Elizabeth commençait sincèrement à douter du choix de sa mère concernant leur lieu de vie.

Automatiquement, suite aux ordres hurlés, elle avait relevé son visage de son téléphone, son regard vagabondant sur le timbré et sur le jeune homme qui lui faisait face (Aaron). Si un peu plus tôt ses lèvres s'étaient étirées dans un sourire de politesse quand il s'était installé à sa table, ce dernier avait disparu, laissant place à la panique dans son regard. Son téléphone toujours dans les mains, elle profitait que l'homme prêt à les faire exploser soit déconcentré par un ami d'Harry pour avoir le premier réflexe de secours: quitter discrètement ce qu'elle était en train de faire et lancer sans attendre un appel vers le 911. Posant son téléphone sur la table calmement, elle souhaitait que le standardiste au bout du téléphone serait en capacité de comprendre ce qui était en train de se passer ici sans qu'ils n'aient à parler. Du haut de ses seize ans, elle ne pouvait s'empêcher de penser à sa mère, à ses rares amis qui étaient malheureusement dans le café aussi, à sa vie en général, aussi courte soit-elle. Ils allaient pas mourir comme ça, pas vrai? Ca ne pouvait pas finir ainsi...

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PARANOÏA
Intrigue

« Ah... » je marmonne dans ma barbe.

J'ouvre un œil et le referme parce que la lumière me dérange. Qui a oublié de tirer les rideaux bordel ? J'effectue un demi-tour à tendance limace et c'est quand ma main touche quelque chose de chaud et de doux que j'ouvre les yeux subitement : je ne suis pas seul. Je retire aussitôt ma main parce que non, je ne veux pas réveiller l'inconnu dont je ne me souvenais pas jusque là. La vache... J'ai fait fort sur ce coup-là. Je suis rarement face à un black-out car trop habitué à l'alcool mais là... Je regarde doucement autour de moi et réalise que je ne suis pas chez moi non plus. Hourra. Tout doucement, mais vraiment tout doucement je m'extirpe du lit, faudrait pas que je réveille le type. Je ne tiens pas à avoir cette conversation gênante du lendemain parce que non, je ne veux pas qu'on s'appelle. Je veux dire, je ne me souviens même pas de son prénom. Sa tête par contre oui, faut dire qu'il y a de quoi venir se perdre dans son lit mais quand même. Non. Je récupère mes affaires à la va vite, n'oublie pas mon sac et, je m'enfuis comme un voleur. Si, si. Pour tout dire, je m'habille même sur le palier. D'ailleurs, alors que je suis en boxer en train d'enfiler mon pantalon, la porte du voisin d'en face s'ouvre et je me retrouve nez à nez avec un type qui me toise de haut en bas les yeux écarquillés. J'esquisse un large sourire, figé dans mon geste d'enfiler mon pantalon. Il m'observe un instant en silence puis esquisse un sourire en secouant la tête avant de refermer sa porte, de la verrouiller et de partir en laissant échapper un petit rire. Au moins, il est cool. Pas comme la femme qui sort à son tour quelques secondes après d'un appartement un peu plus loin. Elle par contre, elle me regarde avec un tel mépris que c'en est presque palpable à mains nues. J'entends même son « Quelle honte » dans sa tête ce qui me fait grimacer, non pas que le fait qu'elle soit écœurée me gêne mais sa pensée me fait mal. C'est ce qui arrive quand on voit de l'alcool trop fort à trop fortes doses en un temps record : on a la gueule de bois et en plus, la télépathie est moins en sourdine.

Je finis totalement habillé, passe mon sac autour de mes épaules et m'éloigne, en réfléchissant à ce que je vais faire : je rentre directement à l'appartement pour mourir dans mon lit ? Non, je ne peux pas car je dois aller faire répéter l'orchestre. Bon, donc, on va faire les choses dans l'ordre : on va aller se chercher un bon petit café dans lequel on pourra verser un peu de rhum et ce sera parfait. Alors que je pénètre à l'intérieur du premier café que je vois sur ma route, je cache un baillement de la main parce que ce n'est pas poli de bailler comme ça à la vue de tout le monde. Du monde, il y en a et bon, les pensées bourdonnent un peu mais pas trop. Disons que ça va. L'alcool n'a pas complètement disparu de mon organisme alors j'entends mais pas tout. Enfin, ça dépend, il y a des pensées que j'entends mieux, beaucoup mieux. En même temps, les pensées fortes, les pensées violentes, je les entends plus facilement, ça a toujours le cas et ça sera toujours le cas. Je me fige, fronce les sourcils. Quoi ? Il pense quoi ? Hein ? Il va tuer qui ? Qui va tuer ? Quoi ? Qui ? Lui. Lui, qui se retourne et dont je croise le regard et au moment où je croise son regard, ça devient plus violent encore, si violent que j'en ai mal au crâne. Bon, ceci dit, le mal de crâne passe au second plan quand je me retrouve soudain avec un flingue pointé sur le front. Aussitôt, je lève les mains en l'air. Réflexe. Je ne suis pas armé. Il ne va pas descendre un type non armé, pas vrai ? Enfin, c'est pas comme s'il avait l'air frais et sain d'esprit le type au vu des tics nerveux qui agitent son visage et la façon dont il hurle. Soudain, il fait tomber sa veste et si je trouve sa chemise hawaïenne absolument d'un goût douteux, je trouve sa ceinture d'explosifs encore plus d'un goût douteux. Il chope le détonateur et voilà. Voilà. Putain de bordel de merde. Je secoue doucement la tête de droite à gauche quand il parle du fait que je peux trifouiller dans ses pensées. D'ailleurs, je me fige et fronce les sourcils en réalisant que je n'entends plus ses pensées. Je me concentre quelques secondes mais rien. Je n'entends rien. Personne. Bah... Bah merde alors. Il se passe quoi ? Le type se met soudain à braquer son arme sur tout le monde et j'en profite pour faire un petit pas en arrière tout en gardant les mains en l'air.

On va essayer de pas crever aujourd'hui hein.



copyright acidbrain


Un résumé à emporter, un !:
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Ethan Wells
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Ethan était nerveux. C’était la première fois depuis l’accident qu’ils allaient se retrouver tous les trois ensemble, Eugene, Aedan et lui. Il était aussi triste que le frère de son meilleur ami, qui était aussi son ami, ne lui ait pas rendu visite lorsqu’il était à l’hôpital. Pas une seule visite depuis qu’il s’était réveillé. Il ne comprenait pas pourquoi. Est-ce qu’il avait fait quelque chose de mal ? Est-ce qu’il était arrivé quelque chose à Aedan ? Eugene ne lui avait rien dit là-dessus. Il faut dire qu’il n’avait pas non plus posé la question, trop heureux de retrouver Eugene. Donc, il marchait dans la rue, presque arrivé au petit café auquel ils s’étaient donné rendez-vous. Il aperçoit enfin Aedan. Il semble être seul. Il s’approche de lui et lui sourit faiblement. Une ou deux secondes s’écoulent sans que nin l’un ni l’autre ne sache quoi faire, puis Aedan tend les bras et lui fait une accolade maladroite. Ethan sent son cœur se réchauffer, à l’idée que son ami ne lui en veuille pas « Tu as l’air… D’aller mieux. » Le salue-t-il d’un ton hésitant. « Hm… » acquiesce-t-il en continuant de sourire doucement. Après un signe de tête de la part de son ami et un « On entre ? Eugene ne devrait pas tarder à arriver. », il le suit à l’intérieur du café. Ils passent commande. Aedan un café avec un sucre. Lui préfère un grand chocolat chaud avec de la crème dessus, il trouve le café trop amer à son goût. Ils se décalent de la caisse, laissant la place aux clients suivants en attendant que leur commande arrive et Aedan entame la conversation. Ethan est heureux qu’il fasse des efforts et qu’il tente un rapprochement. Il voudrait que tout redevienne comme avant.

Soudain, un cri les interrompt « NE BOUGEZ PAS ! ». D’un seul homme, Aedan et lui se tournent d’un coup. Ethan regarde perplexe autour de lui avant de l’apercevoir. Cet homme au milieu de la queue de clients. Cet homme qui pointe une arme sur le front de l’homme se trouvant après lui dans la file. « Oh m-m-mon d-d-di-dieu… » dit-il dans un souffle. Voilà qu’il se remettait à bégayer. Ça lui arrivait rarement maintenant, mais lors de situations plus que stressantes, comme c’était le cas ici, son bégaiement revenait avec plus ou moins de force. Pourquoi ne pouvaient-ils pas être tranquilles. Tout ce qu’il demandait, c’était pouvoir passer un moment sympa avec ses amis. Pouvoir se retrouver après deux ans de « séparation ». « PERSONNE NE BOUGE ET PERSONNE NE SORT PERSONNE NE BOUGE C'EST COMPRIS NE BOUGEZ PAS ! » Ses yeux s’écarquillent quand il voit Aedan se décaler discrètement et se placer devant lui. « Q-q-q-qu’est-ce q-q-que tu f-f-fa-fais ? A-a-arrête » murmure-t-il précipitamment à son ami. Il ne veut pas. Il ne veut pas que son ami le protège au péril de sa vie. Il n’a pas envie de le perdre. Il se fige en voyant l’homme retirer sa veste, et il peut presque sentir le sang quitter son visage lorsqu’il se rend compte de ce que porte le braqueur sous sa veste. « N-ne bOUGEZ PAS! VOUS CROYIEZ POUVOIR M'AVOIR COMME ÇA ? TRIFOUILLER DANS MES PENSÉES SANS IMPUNITÉ ? NOUS TUER ? NOUS TUER ? C'EST MOI QUI VAIS VOUS TUER ! » Mais de quoi est-ce qu’il parle. Ce qu’il dit n’a aucun sens. A qui parle-t-il ? Il baisse les yeux vers son bras quand il sent une faible pression dessus. Aedan vient de l’attraper et le force à rester derrière lui. « JE VAIS TOUS VOUS TUER ET NOUS SAUVER ! » Le plus discrètement possible, il attrape la main de son ami et la serre. À la fois pour le rassurer et pour se rassurer lui-même. Se rassurer qu’il n’est pas seul. D’un coup il se mit à penser à son meilleur ami. Il était content à ce moment-là, qu’Eugene soit en retard à leur rendez-vous. Lui, au moins, allait pouvoir être épargné par ce malade.

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Prisoners • trapped & forgotten
Ellen Morgan
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Une bonne journée ne pouvait pas commencer sans un bon café et il était regrettable pour Ellen d'avoir cru être en retard ce matin et de s'être pressée au point de ne rien avaler. Ce n'était qu'en entrant dans sa voiture et en allumant son téléphone qu'elle s'était rendue compte qu'elle était loin d'être en retard. Foutu sommeil de merde! C'était clairement le genre de chose qui la mettait de mauvaise humeur et c'est désespérée d'elle-même qu'elle avait pris la route. Elle ne voulait pas remonter à son appartement, c'était ce que l'on appelait communément la flemme. C'était pour cette raison qu'en quelques minutes de conduite, elle arrêtait le moteur de sa Shelby et se rendait dans un café de Brooklyn pour aller chercher le précieux liquide noir. Patientant dans la file relativement longue tout de même, elle attrapait son téléphone et répondait à quelques mails. Ellen ne pensait pas que le café serait aussi bondé de monde, elle aurait été dans un autre sinon mais maintenant qu'elle était là, autant y rester. Malheureusement pour elle, c'était une chose qu'elle n'aurait pas du faire, rester. Quelques minutes à peine après son arrivée, un homme armé, persuadé de faire ce qui doit être fait faisait irruption dans l'établissement, visiblement en colère. Sans attendre une seconde de plus, la première idée d'Ellen était de lâcher son téléphone et de prendre son arme de service, précieusement rangé dans son étui sous sa veste mais c'était sans compter sur la détermination de l'homme à vouloir les tuer. Une ceinture d'explosifs. L'agent du l'HPU s'abstenait alors de sortir son calibre. A quoi bon? Si elle l’abattait, il lâcherait la pression sur le détonateur et ferait exploser le bâtiment.

De toute façon, en toute honnêteté, elle n'aurait pas été capable de viser correctement pour la simple et bonne raison qu'un mutant (Gabriel) n'était pas loin et qu'elle venait de prendre son pouvoir en pleine tête... c'était le cas le dire. Des voix lui parvenaient jusqu'aux oreilles, des images, comme des flashs, lui tambourinaient le crâne et provoquaient instantanément une migraine effroyable. Putain, ce qu'elle détestait sa mutation depuis qu'elle l'avait découverte! Reculant légèrement, elle peinait à tenir debout, s'appuyant contre le comptoir du bar dans l'espoir d'y trouver un point d'ancrage pour ne pas vaciller. Elle savait pertinemment que c'était perdu d'avance, d'autant plus si le mutant en question ne sortait pas de son cercle d'action, ce qui allait être le cas un bon moment puisque le terroriste leur avait ordonné de ne pas bouger. Le mal de crâne avait alors vite raison d'elle. Dans l'espoir, tout de même, de ne pas se faire flinguer parce qu'elle bougeait, elle glissait le long du bar avec lenteur pour se retrouver le cul par terre, la tête entre les mains. Sa respiration se voulait bruyante, plus bruyante que la normale en tout cas, parce qu'elle cherchait à se détendre en faisait de l'hyperventilation, en vain. Elle était même rendu à avoir l'espoir qu'Aaron, le petit frère de Lewis qu'elle avait évidemment reconnu, s'approche pour qu'elle puisse bénéficier de son pouvoir et se débarrasser de celui qu'elle se coltinait actuellement.

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Ils vont tous crever. Bon sang, ils vont tous crever. Il n’est pas prêt. Il a encore de belles années à vivre. Il a encore du monde à découvrir. Il a encore des expériences à faire. Il ne peut pas mourir. Pas maintenant. Il est seulement coursier. Il risquerait de mourir en faisant quelque chose de grand, de beau, il ne dirait pas. Mais là, il a bu et a envie de pisser. Il n’a pas signé pour ça. On ne lui a pas demandé son avis. On ne lui a pas proposé de le tuer. On ne lui a pas dit “hé ! Ça te dit de te faire exploser par un kamikaze ?” Rien de tout cela. Et pourtant, il est là. Dans ce foutu café (Thor l’entendra râler, s’il crève !). A moitié saoul. Il a besoin d’un bon remontant. Il a besoin d’un verre. Il a besoin d’un alcool fort. Ou d’être sobre. Il ne sait pas trop. Autour de lui, tout le monde panique et se tait. Comportement logique dans ce genre de situation. Faire l’inverse ne serait pas normal. Faire l’inverse serait suicidaire. Au moins aussi suicidaire que de s’accrocher une ceinture explosive à la taille. Mais qu’est-ce qu’ils vont faire ? Ils ne peuvent pas rester silencieusement ici. Ils ne peuvent pas attendre que Monsieur décide de les faire sauter. Ils ne peuvent pas adresser toutes les prières possibles et inimaginables. Ils ne peuvent pas rester sans rien faire. Impossible. Il faut au moins créer une diversion pour que d’autres préviennent les secours ou s’échappent. Il faut au moins proposer une solution de secours à ce pauvre homme désespéré. Il a sûrement perdu son travail, sa femme, ses enfants. Il a sûrement été maltraité durant son enfance. Il est sûrement désespéré. Le désespoir peut forcer n’importe qui à faire des conneries. Quitte à emporter des gens avec eux. Toujours les deux mains bien en évidence, Jared tente un pas en avant. Tout de suite stoppé par la menace de l’arme. Jazz ne va pas aimer la suite. Elle ne va pas aimer du tout. Sauf qu’elle n’est pas là pour leur sauver les fesses. Et les absents ont toujours tort. “Hey mec ! Faut vous détendre, personne ici n’a essayé de fouiller dans vos pensées. On est simplement venus boire un café, d’accord ? N’est-ce pas tout le monde ?” Il balaye le café du regard, croisant les yeux effrayés de chacun. Oui, ils sont tous venus boire un café. Ils ne seraient sûrement pas venus en sachant qu’ils risqueraient de mourir. Ils n’auraient sûrement pas accepté de sortir de chez eux, en apprenant ce qu’il allait se passer. Le terroriste est seulement dans un mauvais trip. Il a consommé trop de drogue et il délire complètement. Il est pris dans une tornade paranoïaque. Tout simplement. C’est ainsi que Jared tente de se rassurer. C’est ainsi qu’il préfère voir les choses. Peut-être même que leur pote explosif pourrait discuter avec Harry des meilleures herbes. Peut-être même qu’ils pourraient parler sagement, autour d’un café. Tel des gens civilisés.

Du coin de l’oeil, il voit Ellen en mauvaise posture. Elle n’a pas l’air bien. Pas bien du tout. Probablement une crise d’angoisse. Probablement la peur qui la paralyse. Ils sont tous dans le même cas. Ils sont tous effrayés, anxieux, apeurés. Ils aimeraient ne jamais être venus ici. Ils aimeraient que ce soit une farce. Mais le doigt sur le détonateur est bien réel. Comme les explosifs dont l’homme s’est vêtu. Personne n’aurait des connaissances en désamorçage de bombes, ici ? Il irait bien aider la jeune femme. Il irait bien lui promettre que tout va bien aller. Il y a plus urgent. Il y a plus important. Lui faire des promesses sans agir est inutile. Lui faire des promesses sans se donner les moyens de les tenir est de mauvais goût. Il prend une inspiration. Chasser l’angoisse qui revient au galop. Gagner du temps. Permettre aux autres d’agir. Plus il parle et plus il attire l’attention sur lui. C’est le but. Mais plus il parle et plus il peut être la cible de ses balles. C’est le risque. Tout va bien aller. Tout va bien se passer. Tout va bien dans le meilleur des mondes. “Vous vous appelez comment ? Moi, c’est Jared. J’ai pas beaucoup de proches, mais vous, je suis sûr que vous en avez plein. Des gens qui vous aiment et qui n’apprécieraient sûrement pas que vous creviez de cette manière. Alors peut-être que vous pourriez poser cette arme, hein ?Allez, fais pas l’imbécile.. Ils veulent tous rentrer chez eux. Ils veulent tous appeler leurs proches et leur dire combien ils les aiment. Ils veulent tous continuer à vivre. Ils ne veulent pas être sacrifiés à cause d’une crise paranoïaque, d’un soupçon de complot ou d’une peur irrationnelle. Ils veulent juste vivre, bordel. Ils ont assez souffert avec les récents attentats. Ils ont assez morflé avec les attaques et les milliers de morts. Il est temps de les laisser tranquilles. Il est temps d’arrêter les conneries. Il est temps d’être un minimum intelligent et altruiste.

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Aedan peut sentir la main tremblante d'Ethan autour de son bras. Il le serre convulsivement et le jeune homme n'a qu'une envie : que son ami ne bouge pas de là et reste derrière lui, en sécurité. Alors il raffermit la prise sur son bras, l'empêcher de bouger ou de faire n'importe quelle autre connerie. « Q-q-q-qu’est-ce q-q-que tu f-f-fa-fais ? A-a-arrête » Il l'entend bégayer. Ce n'est plus arrivé depuis des années. Ethan a su prendre de l'assurance avec le temps et a maîtrisé sa timidité maladive et son élocution difficile. Mais aujourd'hui, sous le coup du stresse, il se laisse emporter. Aedan se retourne vers lui, se mettant de côté par rapport au preneur d'otage afin de le garder en visuel. « Tu vas rester derrière et te faire le plus petit possible, d'accord ? », murmure-t-il en plongeant un regard sérieux dans celui de son ami. Il doit être fort pour lui. S'il panique, Ethan le fera aussi et ce n'est pas qu'ils veulent loin de là. « Tout va bien se passer, Ethan. Je te le promets. Je vais te protéger. » Cette fois... se retient-il de rajouter juste à temps. Il sent sa gorge se serrer au souvenirs du crâne ouvert de son ami.

Il se retourne d'un coup, se repositionnant devant l'asiatique. au son de la voix d'un jeune homme qui essaye de faire entendre raison au fou furieux. “Hey mec ! Faut vous détendre, personne ici n’a essayé de fouiller dans vos pensées. On est simplement venus boire un café, d’accord ? N’est-ce pas tout le monde ?” Le jeune homme (Jared) avance doucement d'un pas, les mains bien en évidences comme pour montrer qu'il n'est pas un danger. Aedan ne peut pas s'empêcher d'avoir un sourire sarcastique aux lèvres : comment pourrait-il être dangereux alors qu'il ne suffit que d'une simple pression pour qu'ils finissent tous en poussières ? Du coup de l’œil, il voit une femme qui s'écroule (Ellen). Le Holmes aimerait l'aider, vraiment, mais il y a Ethan et il est plus important que n'importe qui dans ce café. Il reporte son attention sur la discussion qui est entrain de se passer à quelques pas de lui. “Vous vous appelez comment ? Moi, c’est Jared. J’ai pas beaucoup de proches, mais vous, je suis sûr que vous en avez plein. Des gens qui vous aiment et qui n’apprécieraient sûrement pas que vous creviez de cette manière. Alors peut-être que vous pourriez poser cette arme, hein ?” Il a envie de bouger, de donner une chance à Ethan de s'enfuir mais il sait que ce serait une pure folie de faire ça. Même si le jeune homme (Jared) a l'attention de la bombe ambulante pour l'instant ça ne pas durer longtemps. Aedan jette un nouveau regard à la brune (Ellen) qui est toujours écroulée par terre et grogne avant de décaler doucement Ethan vers elle. Pas après pas. Lentement. Doucement. Ce n'est rien : juste quelques mètres. Il s'accroupit et entraîne son ami à sa suite. Il pause sa paume sur l'épaule de la jeune femme. « Hey... Hey. Je m'appelle Aedan. Quel est votre nom ? Respirez, tout va bien. » murmure-t-il afin de ne pas attirer l'attention du preneur d’otage. Sa main passe de bas en haut sur le dos de la jeune femme, espérant l'aider à se calmer. Il n'est pas du genre réconfortant. Il n'a jamais été câlin avec sa famille -ou que dans de rares occasions - et encore moins avec ses conquêtes alors il est difficile pour lui de l'être avec une inconnue. Il est maladroit mais il essaye de faire de son mieux pour calmer la brune.

Aedan est pas doué mais il tente:

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Son ami a dû l’entendre malgré les cris du fou furieux, puisqu’il se tourne lentement vers lui, gardant un œil sur l’homme qui les menace tous. Il pose sa main sur son épaule. « Tu vas rester derrière et te faire le plus petit possible, d'accord ? » Il ne l’avait jamais vu avec un regard si sérieux. Il hoche légèrement la tête et Aedan continue. « Tout va bien se passer, Ethan. Je te le promets. Je vais te protéger. » Il jette un coup d’œil rapide à l’homme armé qui menace toujours l’homme qui était derrière lui dans la file, avant de se reconcentrer sur Aedan. « T-t-tu n-n’es pas o-o-obligé de f-f-faire ça… » murmure-t-il, espérant ne pas se faire entendre. Avant qu’Aedan ne puisse lui répondre, la voix d’un jeune homme (Jared) résonne dans le café. « Hey mec ! Faut vous détendre, personne ici n’a essayé de fouiller dans vos pensées. On est simplement venus boire un café, d’accord ? N’est-ce pas tout le monde ? » Inconsciemment, il hoche la tête vivement. C’est vrai quoi ! Tout ce qu’il voulait c’était passer un moment tranquille avec ses deux amis et qu’ils puissent se retrouver après l’horreur qu’ils avaient vécu. « Vous vous appelez comment ? Moi, c’est Jared. J’ai pas beaucoup de proches, mais vous, je suis sûr que vous en avez plein. Des gens qui vous aiment et qui n’apprécieraient sûrement pas que vous creviez de cette manière. Alors peut-être que vous pourriez poser cette arme, hein ? » Son regard fixé sur l’homme, il sent la main d’Aedan sur son bras qui le pousse à bouger vers la gauche, lentement, jusqu’à arriver à côté d’une jeune femme brune (Ellen) qui a l’air mal en point. Aedan s’agenouille auprès d’elle et essaye de la réconforter. « « Hey... Hey. Je m'appelle Aedan. Quel est votre nom ? Respirez, tout va bien. » Ethan, lui, ne peux s’empêcher de garder les yeux sur l’homme. Il n’a pas vraiment l’air d’apprécier le petit discours que le jeune homme (Jared) vient de lui faire et commence à s’énerver encore plus qu’il ne l’était. Il pointe son arme sur le jeune homme. Ethan peut entendre de là où il se trouve, le clic que fait la sécurité de l’arme alors qu’il l’enlève. Il peut sentir son cœur s’accélérer dans sa poitrine. Le silence est pesant. Puis un espèce de pop se fait entendre. Toutes les têtes se tournent vers la source du bruit. La mâchoire d’Ethan se décroche en apercevant Eugene dans le coin du café. Son apparition a le mérite de détourner l’attention du preneur d’otage du jeune homme (Jared), mais dans son délire, l’homme pointe maintenant son arme sur Eugene et tire. « NOOOON ! » Ethan s’est écrié, attirant l’attention de l’homme sur lui. Mais d’un coup Eugene s’évapore, tel un mirage, et tout le monde peut voir le trou que la balle a fait dans le mur. L’homme se retourne vers Ethan et voit Aedan qui s’est replacé devant lui. « Toi !! Tu es un des leurs ! » dit-il en avançant à pas vifs vers eux. Ethan recule aussi vite qu’il le peut, entrainant Aedan avec lui, mais est vite bloqué par le comptoir dans son dos. « S-s-s-s’il vous p-p-plait ! O-On y e-e-est po-pour r-r-rien ! O-on n’a… » « LA FERME !!! » L’homme lui coupe la parole avant de lui mettre un coup de crosse de son pistolet en plein visage.

The Résumé:
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Aedan, Ethan, Harry F., Jared
Elizabeth S., Aaron, Sebastian, Ellen & Gabriel
situation
Il s'appelle Donald.
Il s'appelle Donald et ils lui ont tout pris. Sa femme, son frère, sa fille, son fils, son petit bébé... TOUT PRIS! Donald n'a jamais demandé ça. Donald avait un joli appartemment dans Manhattan, une jolie voiture, une jolie famille, bref, la photo de famille parfaite. MAIS ILS ONT TOUT PRIS! TOUT DÉTRUIT! ET LUI! LUI IL EST SEUL MAINTENANT!
À CAUSE D'EUX!
À CAUSE D'EUX.
Mais Donald a peur.
Donald a tellement, tellement peur. Quand Donald braque son arme, quand son doigt tremble au-dessus du bouton rouge de la ceinture d'explosifs; Donald a peur. “ Hey mec ! Faut vous détendre, personne ici n’a essayé de fouiller dans vos pensées. On est simplement venus boire un café, d’accord ? N’est-ce pas tout le monde ? ” Donald ne sait pas quoi dire. Donald n'a rien à dire. Il regarde Jared avec des yeux vides.
Vous vous appelez comment ? Moi, c’est Jared. Donald. Je-je m'appelle Donald, dit-il d'une voix semblant hésitante. — J’ai pas beaucoup de proches, mais vous, je suis sûr que vous en avez plein. Des gens qui vous aiment et qui n’apprécieraient sûrement pas que vous creviez de cette manière. Alors peut-être que vous pourriez poser cette arme, hein ?
Donald a peur. Mais Donald est aussi en colère.
Sa famille.
Ses proches.
Morts.
DÉTRUITS.
Donald regarde Jared et ses sourcils se froncent. Toutefois, alors qu'il s'apprête à répondre, sa bouche tordue dans un rictus haineux, autre chose récupère son attention.
Plop.
La silhouette éthérée d'une jeune homme apparaît et Donald ne réfléchit pas. Donald n'a pas besoin de réfléchir. Il y a que la peur, et l'adrénaline dans ses veines.
Donald tire et la balle va se ficher dans le mur, la silhouette s'évanouit. « NOOOON! » Donald tourne la tête brusquement, comme un limier, vers la jeune homme qui vient de hurler — Ethan. « TOI! Tu es un des leurs! » Donald s'approche. Ethan et Aedan reculent. « S-s-s-s’il vous p-p-plait ! O-On y e-e-est po-pour r-r-rien! O-on n’a… » « LA FERME!!! »
Coup de crosse dans le visage d'Ethan, puis en direction d'Aedan et les deux adolescents reculent, le visage en sang. Alors qu'il s'est détourné du reste du café pour aller s'approcher des deux adolescents, deux personnes se sont précipitées vers la porte du café pour essayer de s'enfuir.
Lorsque Donald fait volte-face, son pistolet tire deux balles. Une se fige dans l'épaule d'un des clients, et l'autre dans le crâne du second client, qui explose.
Donald a si peur.
Mais leur sang à eux aussi est rouge.
Et ça fait du bien de le voir couler.
Il se tourne vers Jared, son arme toujours tendue dans sa direction. “ MA FAMILLE M'A ÉTÉ ARRACHÉE ET ELLE A ÉTÉ DÉTRUITE! ILS SONT MORTS! TOUS! ILS SONT TOUS MORTS! ” rugit-il, avant d'attraper le bras d'Ethan et de le tirer sèchement de la prise d'Aedan. Il force le jeune asiatique à se mettre à genoux et braque son arme à l'arrière de son crâne. “ VOUS ALLEZ TOUS PAYER! TOUS!
De son autre main, Donald appuie sur le détonateur de la ceinture.
Il n'y a aucune raison d'avoir peur.

explications
Allez, no stress, y'a point S les amis.  INTRIGUE N°3 → neutral : paranoïa. 3662828281 BON COURAGE ET QUE LE SORT VOUS SOIT FAVORABLE.  :hysteric: Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :

Tout d’abord, nous n’imposons aucun ordre, vous postez quand vous voulez, quand vous pouvez, si vous avez une idée, n’hésitez surtout pas !
Pour éviter que plusieurs personnes écrivent en même temps et qu’un des deux se retrouve avec un RP à éditer ou modifier intégralement, nous vous proposons un petit système très simple. Dès que vous avez l’intention de répondre à l’intrigue (dans l’heure ou les deux heures qui suivent, pas plus), venez prévenir les autres ici.

Ensuite, comme nous voulons que ça aille vite, que ça s’enchaîne bien, nous vous conseillons d’écrire des RPs comportant entre 300 et 1000 mots. Si vous voulez faire plus, allez-y, personne ne vous en empêche, mais sachez que vous avez le droit de faire plus court que d’habitude ici.

Et enfin, dernière chose, participer à l’intrigue et y répondre rapidement vous rapporte des points !  N’oubliez surtout pas d’aller les réclamer ici. Sinon, le plus important, voici le nombre de points que vous pouvez remporter :

Répondre à l’intrigue en moins de 12 heures ›› 75 points
Répondre  à l’intrigue en moins de 24 heures ›› 50 points
Répondre à l’intrigue en moins d'une semaine ›› 25 points

Petit rappel : par « en moins de 12 heures », nous sous-entendons bien évidemment depuis le dernier RP posté, pas uniquement par rapport au post du PNJ ! ;)

Voilà c’est tout. Surtout, n’oubliez pas de vous éclater !
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AEDAN, ETHAN, HARRY F., JARED
ELIZABETH S., AARON, SEBASTIAN, ELLEN & GABRIEL



PARANOIA
Neutral 4

Ça craint. Ca craint tellement que lorsque Jared prend la parole, je tourne lentement - très lentement - la tête vers lui. Les sourcils froncés, je le dévisage en me demandant s'il est taré ou s'il le fait exprès parce qu'on s'ennuie. Est-ce qu'il est complètement dingue ou aveugle ?! Alors imagine-toi que quand il essaye de pactiser avec l'autre fou furieux, je regarde ce dernier, prêt à bouger au moindre coup de vent. S'il bouge, je bouge. Je n'ai pas arrêté de dire à Jared qu'on était jamais en sécurité et que les Mutants foutaient le boxon en ville… Mais je  n'ai jamais dit que ça venait toujours d'eux directement ! Entre parenthèses, si j'entends bien, c'est tout de même à cause d'eux.

Et là, il tire. J'ai les yeux qui deviennent branques. Je veux dire, j'ai déjà des billes qu'on trouve pas en magasin, mais là, je crois que je tape des records. Ils vont me sortir de la tête. Je ne savais déjà pas comment réagir à tout ce qui se passait autour de moi. Je me dis que si je suis entouré de mutants, on a une chance de s'en sortir. Ou peut-être pas. C'est pas que j'ai pas peur - j'ai les genoux qui tremblent comme la Vierge Marie sur son trône - mais ça me semble aussi réel que surréel… C'est tellement dingue que quand je vois le client s'effondrer, je me lève et j'ouvre les mains.

"Non mais vous êtes dingue ?!" Et il se tourne vers Jared. Ni une ni deux, je tends un bras en travers de son torse et je lui barre le passage en m'interposant autant que possible, les sourcils froncés. "Hey, on se calme !" C'est pas parce qu'on est intelligent, voire même malin suivant l'humeur, qu'on est forcément plein de tact et de diplomatie. Et puis je te rappelle que je suis encore rond comme un cul de pelle. "HEY !"

Je pousse une gueulante quand je le vois attraper l'autre zigoto et le tirer par le bras. Il a beau me sembler familier, c'est pas une raison pour faire du favoritisme ! Il ne va pas tirer ! C'est des conneries ! J'y crois pas un instant. Pourtant, est-ce que je suis prêt à prendre le risque, ça, ça m'étonnerait. Pendant que l'autre taré hurle au loup, je regarde par-dessus mon épaule. Non, ce n'est pas Jared que je veux voir, c'est Elizabeth. Je reporte mon attention sur notre psychopathe pour le voir viser la trogne de ce pauvre asiatique. J'aime pas les clichés. C'est nul. Pourquoi toujours les black et les chinois qui meurent les premiers dans les films d'horreur ? Nan, moi je veux en faire un héros. Alors, quand je vois le frappadingue entamer le geste vers sa ceinture, je n'hésite pas.

Je suis quand même vachement con dans ma tête.

Je tente un vol plané vers lui pour l'empêcher d'actionner peu importe ce qui va lui servir à tous nous faire sauter la tête en cette belle matinée.

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Donald. Je-je m'appelle Donald.” Là, voilà. Le kamikaze se détend. En tout cas, Jared a envie de le croire. Il lui arrache quelques paroles censées. Des paroles qui ont un sens. Des paroles qui ne sont pas des menaces. Donald. Il s’appelle Donald. Enchanté. Jared enchaîne. Il ne doit pas arrêter de garder son attention. Mais d’un coup, les sourcils de son nouveau pote se froncent. Mauvais signe. Ensuite, Ethan apparaît juste à côté du kamikaze. Comme téléporté, mais en fait non. Jared a du mal comprendre ce qu’il est en train de voir. Une illusion. Une hallucination. Peu importe. “TOI! Tu es un des leurs!” Et merde ! Ethan vient de tout briser. Jared grimace. Il voulait occuper le kamikaze, mais pas de cette manière. Pas en mettant quelqu’un d’autre en danger. Pas en incitant l’homme à déclencher la bombe. Pas en le mettant sur ses gardes. Les choses s’enchaînent ensuite. La ferme. Les coups de crosse dans la gueule. Deux balles qui sont tirées. Une personne qui crie de douleur. Une personne qui s’affaisse sur sa table. Bordel de merde. Le contrôle est totalement perdu. “Donald…” Il attire son attention avec un ton amical. Comme s’il essayait de raisonner un ami. Comme s’il s’adressait à un pote de longue date. Alors qu’il a peur. Alors qu’il se demande ce qu’il fiche ici. Alors qu’il prie pour que Thor débarque pour demander son café préféré. Ce serait vraiment chouette. Et s’il pouvait venir avec son marteau, ce serait encore mieux. Mais Donald pointe son arme de nouveau sur Jared. Il n’aura jamais vu autant d’armes de près depuis longtemps. Il n’aura jamais senti la mort d’aussi près. “MA FAMILLE M'A ÉTÉ ARRACHÉE ET ELLE A ÉTÉ DÉTRUITE! ILS SONT MORTS! TOUS! ILS SONT TOUS MORTS!” C’est regrettable, vraiment. Ce n’est vraiment pas chouette d’avoir sa famille morte. Mais toutes ces personnes, dans ce café, n’y sont pour rien. Elles sont simplement venues prendre leur dose de caféine de la journée. Elles ont seulement voulu se détendre avant de reprendre leur routine. Et d’un coup, Harry apparaît à côté de Jared.  “Non mais vous êtes dingue ?!” Fisher vient passer un bras devant, pour les empêcher de se rapprocher l’un de l’autre. Pas de souci. Jared n’a pas envie de retenter l’expérience. Il n’a pas envie de revoir l’arme le menacer parce qu’il fait un pas en avant. Il compte rester sagement à sa place. Sauf qu’Harry est déchaîné. Choqué par les événements. Il en oublie sa cachette sous la table. “Hey, on se calme !” Très bonne répartie Harry ! C’est cool d’avoir un ami dans ce genre de situations. C’est cool de pouvoir partager ses derniers instants avec quelqu’un qu’on connaît. C’est cool de partager des choses, jusqu’à la mort. Mais Jared aimerait bien vivre un peu plus longtemps. Il aimerait survivre à ce café qui est en train de refroidir sur la table.

Donald s’empare d’Ethan et le fait s’agenouiller de force. Re-bordel de merde. Jared s'avance pour intervenir. Mais il est arrêté par le bras d’Harry. “HEY !” Le même Harry qui s’exclame et qui s’insurge de la situation. Le même Harry qui est révulsé par la situation. Au moins, ils sont tous d’accord. Ils partagent tous le même avis. “VOUS ALLEZ TOUS PAYER! TOUS!” Okay. Non. Pas d’accord. Objection, votre Honneur. Ils ne peuvent pas tous crever. Ils n’y sont pour rien. Ils n’ont rien fait. Ce n’est pas Harry en bossant au Starbucks qu’il peut tuer des gens. Ce n’est pas l’adolescente là-bas qui aurait levé la main sur un membre de la famille de Donald. Ce n’est pas le gars qui se téléporte-mais-pas-vraiment qui aurait essayé de toucher à un proche de Donald. Ici, ils sont innocents. Ils le sont tous. Et d’un coup, sans que Jared ait le temps de réagir, il voit Harry se jeter en avant...

...Tout ralentit. Le temps se suspend. Harry est coupé dans son élan. Dans son saut héroïque. Chaque personne est figée dans une expression horrifiée, apeurée, surprise. Les voitures ont arrêté de rouler, stoppées dans leur course. Son coeur bat la chamade. Il bat tellement vite que Jared se demande s’il n’a pas un problème cardiaque. Il bat tellement vite qu’il se demande s’il ne va pas simplement mourir ici. Et puis, il réalise qu’il peut bouger. Il réalise qu’il peut se déplacer. Tout est figé, sauf lui. Alors, il se déplace. Pas après pas. Il se déplace avec une impression étrange. Comme si il était hors du temps, hors de la vitesse. Il pousse Harry. Il lui saute dessus et le plaque au sol. Ils retombent tous les deux par terre. Et le temps reprend son cours. Déjà, les objets mobiles se remettent en mouvement. Déjà, les voitures reprennent la route. Déjà, le kamikaze se remet à bouger. Son épaule frappe durement le carrelage. Il met quelques secondes à comprendre ce qu’il vient de faire. Non en fait, quelques secondes ne suffisent pas. Il ne comprend toujours pas. Ses yeux papillonnent. Sa bouche s’ouvre. Incompréhension totale. La seconde d’avant, il était encore près de la table. La seconde d’après, il se déplaçait pour empêcher Harry de tomber sur le kamikaze. Comment ? Il ne saurait dire. Il pose un regard hagard sur son copain de beuverie. Il a trop bu. Forcément. L’alcool le fait délirer. ”Ça fait un mal de chien de sauver tes miches.” Jared se redresse et pose une main sur son épaule douloureuse. Il a fait un truc. Il a fait quelque chose. Mais quoi ?

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Aaron Reagan - Intrigue 3

" Paranoïa "

Une matinée comme les autres... Enfin, normalement. Qui sait? Dans cette fichue ville, l'ennui semble être bien le seul à me fuir. En revanche tous les événements plus bizarres les uns que les autres semblent me poursuivre comme une ombre. A croire que cette ville regorge en fait de tout un tas de créatures particulièrement étranges. Et des mutants à enterrer par cimetières entiers. On a bien fait de déménager dans cette ville tout compte fait. Il semble que tout ce beau monde nécessite d'être surveillé par la famille Reagan... Mais cette fois pourtant, c'est jour de congé. Quoi tous les héros ont droit de souffler un peu non? Non je rigole, je suis loin d'être un héros, je l'apprends un peu plus chaque jour. Peut être que les mutants ne doivent pas tous être exterminés après tout. Juste quelques uns. Mais j'ai encore du mal à savoir qui...? Peut être que ce mutant m'aidera... S'il ne lui vient pas une autre folie. Bref. Aujourd'hui je n'ai pas de cours. Pire encore j'ai rendez-vous... Un rendez-vous... Particulier. En fait j'ai clairement pas envie d'être là. De moins en moins. Ca m'avait semblé être nécessaire mais... Non. J'ai rencard. Enfin... Je crois... Je sais pas trop quoi, c'est un peu ma première fois, je ne sais pas comment ça se passe. Il suffit qu'on ait rien à faire, qu'on s'ennuie un matin puis qu'on installe une application de rencontre et... Et voilà. On se retrouve dans la file d'un café à demander un chocolat chaud avec une pointe de cannelle.

Puis après on attend, dans un café bondé, à la même table qu'une jeune demoiselle (Ellen) qui m'a l'air très gentille. Mais ça me met mal à l'aise. Mince déjà que d'avoir un rencard c'est pas du tout mon truc... Alors en avoir un sous les yeux de quelqu'un d'autre c'est carrément la honte. Je suis à deux doigts de prendre mon chocolat chaud et d'aller voir ailleurs si j'y suis. Je suis tout nerveux, je me sens pas si bien. Je pianote sur mon téléphone, mal à l'aise et j'actualise le tchat toutes les 10 secondes. Il doit être en route pour venir ici. Merde. Pourquoi je me sens comme ça...? J'ai juste envie de mourir là tout de suite à mesure que les minutes défilent. Enfin, euh c'était une façon de parler hein. D'un coup je vois ma voisine d'en face quo se raidit, prend un air apeuré. Bin quoi, qu'est-ce que j'ai fait...? Je finis par remarquer que ce n'est pas moi qu'elle regarde mais derrière moi. Tout comme le reste de la salle en fait. Je me retourne et voit la scène sous mes yeux surpris. Mais en fait je n'ai pas eu la réaction à laquelle je me serai attendu. Non, pas de peur, d'angoisse, rien. Juste un grand soulagement... Bizarre n'est-ce pas? A croire que le rencard est plus effrayant qu'un mec bourré d'explosif? Non c'est juste que ça j'en suis déjà plus familier.

Et puis tout va si vite. Un mutant télépathe dans le coin qui a foutu le bordel, Ellen, qui glisse du fauteuil et qui se prend la tête. A son regard, je devine rapidement qu'elle a aspiré les pouvoirs du mutant. Je la regarde, en me mordant la lèvre inférieure. Vu la distance qui nous sépare, je ne peux pas faire grand chose malheureusement. Pas si évident de faire quelques mètres avec un flingue qui peut se braquer sur toi en quelques secondes. Puis, un gars essaie vainement de raisonner le terroriste mais c'est peine perdue, je le sais déjà par avance. Des scénarios pareils se terminent rarement bien. On en vient rarement à ces extrémités pour renoncer au moindre bavardage. Encore moins quand un autre mutant vient foutre le boxon dans le lot. Quand je vous avais dit qu'il y avait beaucoup trop de mutants dans cette ville. J'en compte 4 rien que dans ce café en me comptant moi. Et combien d'autre...? Je regarde tout ça calmement. Le doux danger rassurant dont je suis exposé presque chaque jour. Mais ça tourne trop vite au vinaigre. Beaucoup trop vite. Finie la diplomatie. Des claquements familiers retentissent, un est blessé à l'épaule, l'autre est mort. Je regarde ça, impuissant.

- Merde, je jure.

Enfin, il s'avance vers un mutant, le force à s'accroupir, le menace d'une arme. Sa voix gronde et alors je sais. Je sais qu'il va le faire. Et là, c'est la fin. On est dans le bazar infini. On aura même pas eu l'occasion de le raisonner le monsieur, rien. Direct l'explosion. Pourtant il faut essayer, une dernière fois. Un dernier élan. On ne sait pas quoi penser dans ces cas là. Comme ce gars là qui s'élance avec moi. Presque simultanément. Mais il se fait arrêter, très rapidement dans sa course. Comment d'ailleurs...? J'ai pas vraiment le temps d'y réfléchir, ni de le voir d'ailleurs. Peut être est-ce mieux ainsi. J'ai peut être un avantage qui sait...? En fait je n'en sait rien du tout. Je ne fais qu'espérer. Espérer que ce fichu pouvoir serve à quelque chose...? A autre chose qu'à me pourrir la vie en tout cas, ce serait bien. Ou peut être que je fonce droit dans le mur, et qu'on va tous y passer finalement. Mais quitte à y passer passif, autant y passer actif. J'espère juste faire reculer le terroriste, le plaquer au sol grâce à mon élan. Le reste et bien...? Qui sait? Pouvoir, tout est entre main. Ou rien du tout en fait...


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