La réunion organisée par les professeurs avaient fait grand bruit auprès des élèves de la X-Mansion. Des groupes se sont formés entre les élèves : ceux qui sont pour cette loi, pensant que ce n'est que pour le bien commun, et ceux qui son contre, ne voyant dans ses écrits que l'envie de contrôler les mutants et de les enfermer. Au début, une petite tension s'est installée, rien de grave en soi. Mais les choses ont vite fini par dégénérer. La bagarre s'annonce, les esprits s'échauffent et le conflit ne va pas tarder à exploser. Les scissions sont de plus en plus grande et il ne suffit qu'une étincelle pour que tout parte en vrille et cela arrive sous la forme d'un élève qui discute avec un autre. « Arrête d'être con, le gouvernement veut nous répertorier comme du bétail ! » La bataille se lance entre les deux avant qu'ils ne soient interrompus par l'arrivée des professeurs mais surtout l'ouverture des portes de la X-Mansion d'un coup vif.
situation
Magneto est là, dans toute sa splendeur tel le Messie venu sauver les pauvres mutants, et il est suivi par sa Confrérie qui arrive en terrain conquis, fier et droit. Avery le suit derrière avant de s'appuyer contre un mur, les bras croisés et observant son chef se déplacer dans le hall de la X-Mansion. Les ennuis commencent. « Mes amis, voyons, restez calmes. » Il lève les mains avant de les abaisser dans un geste apaisant mais personne n'est dupe. Bobby, Prudence qui suit ce dernier en soupirant après une discussion houleuse, Taylor et Logan, qui sont arrivés en entendant les cris des étudiants, sont sur leurs gardes. Wolverine, le cigare aux lèvres, a déjà ses griffes d'adamantium qui sont de sortie, prêt à perforer un poumon ou deux même s'il se sait faible face au manipulateur de métal. Avery, face à la menace, se concentre sur son pouvoir, prête à faire tomber l'homme dans une faille avant de la refermer pour le faire disparaître à jamais. Magneto tend la main vers la jeune femme. « Ma chère, tout va bien. Notre ami Wolverine ne va rien faire sans l'aval de Charles. » L'homme jette un regard à son vieil ami qui fait un geste de tête vers Logan qui rentre ses griffes avec un grognement sonore.
Axel s'éloigne de Nathan qu'il tenait par le col, essayant de lui faire rentrer un peu de plomb dans le crâne concernant cette foutue loi. Ils se tournent tous les deux vers le nouvel arrivant avec un regard perplexe. Que foutait Magneto ici ? Danny, qui se faisait tirer par le bras par Kitty qui voulait lui montrer un film dans le salon, s'est arrêté observant la scène surréaliste qui se passe devant leurs yeux. La jeune femme s'est figée en voyant le chef de la Confrérie tandis qu'elle tient toujours la main du jeune homme dans la sienne. Ellie, qui était entrain de mettre son manteau pour partir à son travail, reste un instant interdite et joue d'un geste nerveux avec les clés de voiture que lui a prêté le professeur Xavier pour se rendre au Starbuck. Pendant ce temps, Piper se relève à l'aide de la rambarde de l'escalier, le livre qu'elle lisait toujours dans sa main.
Magneto a enfin l'attention de son auditoire et un sourire satisfait naît sur ses lèvres. Laissant quelques secondes passer et la tension s'installer, Il finit par ouvrir la bouche un air supérieur sur le visage, de celui qui sait qu'il va lâcher une bombe. « Je suis venu à vous pour discuter de cette honte que les homo sapiens appellent loi. Se recenser est une erreur, se mettre à leurs pieds est une erreur. Nous devons nous lever contre cette loi et non courber l'échine tels des animaux. Rejoignez moi et je saurai défendre vos intérêts. » Il parle calmement mais avec force. L'homme est charismatique, c'est une certitude, mais tout le monde n'est pas d'accord avec lui. Charles Xavier fait rouler son siège, se rapprochant de son ami tout en lui jetant un regard réprobateur, et se retourne vers ses élèves. « Je vous invite au calme. Le recensement n'est qu'une manière de leur montrer que nous ne sommes pas des monstres. Nous pouvons tout à fait cohabiter avec les humains, ce n'est qu'une question de volonté. Soyez patients. »
Les dés sont lancés. Le temps des paroles terminé. Chacun doit faire son choix à présent : pour ou contre cette loi ? Professeur X ou Magneto ?
explications
Et voilààààà, c'est l'intrigue #3 ! C'est l'heure de faire un choix et comme on vous kiffe, on commence en douceur. Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :
Tout d’abord, nous n’imposons aucun ordre, vous postez quand vous voulez, quand vous pouvez, si vous avez une idée, n’hésitez surtout pas ! Pour éviter que plusieurs personnes écrivent en même temps et qu’un des deux se retrouve avec un RP à éditer ou modifier intégralement, nous vous proposons un petit système très simple. Dès que vous avez l’intention de répondre à l’intrigue (dans l’heure ou les deux heures qui suivent, pas plus), venez prévenir les autres ici.
Ensuite, comme nous voulons que ça aille vite, que ça s’enchaîne bien, nous vous conseillons d’écrire des RPs comportant entre 300 et 1000 mots. Si vous voulez faire plus, allez-y, personne ne vous en empêche, mais sachez que vous avez le droit de faire plus court que d’habitude ici.
Et enfin, dernière chose, participer à l’intrigue et y répondre rapidement vous rapporte des points ! N’oubliez surtout pas d’aller les réclamer ici. Sinon, le plus important, voici le nombre de points que vous pouvez remporter :
◙ Répondre à l’intrigue en moins de 12 heures ›› 75 points ◙ Répondre à l’intrigue en moins de 24 heures ›› 50 points ◙ Répondre à l’intrigue en moins d'une semaine ›› 25 points
Petit rappel : par « en moins de 12 heures », nous sous-entendons bien évidemment depuis le dernier RP posté, pas uniquement par rapport au post du PNJ ! ;)
Voilà c’est tout. Surtout, n’oubliez pas de vous éclater !
THE NEW AGE
Dernière édition par STAN LEE le Mar 28 Juin - 19:32, édité 1 fois
Avery avait suivie Magneto à la X-mansion, en effet cette loi pouvait permettre à la confrérie d'avoir plus de personnes et de pouvoir. Revenir ici était assez bizarre pour Avery, ce lieu avait été sa première vraie maison. Leur arrivée était tout simplement fantastique, Magneto et la confrérie devant ces pauvres mutants perdus. Elle s'installa contre un mur tout en essayant d’être prête à intervenir si cela dégrénerait. Alors que Magneto appelle au calme, Wolwerine arrive avec ses griffes déjà sortie, le fou. Avery se prépare à créer une petite faille avant d’être stoppée par Magneto. Elle ravala sa colère et fit un sourire narquois à Wolwerine qui venait de ranger ses griffes. Avery aurait tellement aimée le faire tomber dans le centre de la terre pour toujours. Beaucoup d'autres jeunes mutants arrivent, elle croise le regard de certains qui étaient déjà là à son époque. Quand tout le monde arrive Magneto démontre ses talents d'orateur et présente simplement le problème puis c'est au tour du professeur de répondre. Les mutants se doivent de faire un choix et elle ne serait pas contre pour blesser ces amoureux des humains. Avery n'était pas le genre de personne à trop parler bien qu'elle jeta un regard noir à un jeune homme qui regardait un peu trop bas. Avery était toujours pareille avec son débardeur noir moulant et son pantalon slim noir. Une tenue simple qui faisait ressortir son charme. Avery ne savait quoi dire et elle ne voulais pas parler tout de suite, il fallait attendre. Et s'il y avait un problème son pouvoir l'aiderait grandement. Magneto se devait de trouver de nouveaux soutiens et quel meilleur endroit pour cela que la x-Mansion. L'homme savait ce qu'il faisait et Avery s'en remettait réellement à lui.
Résumé:
alors avery a faillit à attaquer notre wolwie, elle se stoppe sous l'ordre du big boss, elle provoque wolwinou et puis elle attend. Ah oui un gamin la reluque.
Axel n’était pas connu pour son sang-froid, c’était un fait, il était impulsif, téméraire et souvent pas du genre à réfléchir à ce qu’il faisait avant, justement, d’agir. Mais depuis qu’il était sorti de son coma et avait rejoindre l’institut, il n’avait pas encore perdu le contrôle et s’était tenu à carreaux pour le moment, mais avec la tension grandissante qui n’avait de cesse de s’accentuer depuis les attentats puis l’introduction à cette loi du recensement, il avait lentement chaviré et retrouvé ses premières amours qu’étaient la colère et l’impulsivité, s’énerver était devenu fréquent depuis la réunion avec les autres pour parler de la loi, et même s’il n’en était pas encore venu aux mains et avait su canaliser sa colère seulement dans des regards désapprobateurs et parfois des insultes, cette fois-ci ça n’avait plus été possible. Il en avait eu marre, il en avait eu finalement ras-le-bol qu’on lui répète qu’il exagérait et qu’il voyait le mal partout. Il savait qu’il avait raison, il savait que les autres – ces idiots qui croyaient que le recensement allait être une bonne chose, que ça n’allait rien engendré de dévastateur, que ça n’allait pas reproduire les idioties déjà engendrées par l’homme il y a plusieurs années de ça.
C’était pourtant évident, se répétait-il et répétait-il aux autres gens qui continuaient de nier les évidences qu’il s’efforçait de leur lancer au visage, furieux. Et Nathan, comme les autres, semblait avoir la tête dure, alors Axel avait fini par craquer, et malheureusement contre lui. À tel point qu’il s’était énervé et mourrait d’envier de lui étaler son poing dans la figure pour qu’il puisse entendre raison. Le tenant par le col, poussé – quoique plutôt violemment jeté contre un mur en lui hurlant de réfléchir, parce qu’il semblait avoir « …le crâne trop vide pour comprendre quelque chose d’évident. » pour ensuite surenchérir d’un très acerbe « Arrête d'être con, le gouvernement veut nous répertorier comme du bétail ! » Et s’ils n’avaient pas été soudainement interrompus par l’arrivée théâtrale de la Confrérie, Axel aurait sans doute fini par véritablement coller son poing dans le visage de son camarade. Observant les nouveaux arrivants d’un air inquiet, – parce que la dernière fois qu’il avait vu Magneto, Wolverine lui avait hurlé de l’attaquer, alors il ne devait sans doute pas être venu ici pour prendre le thé avec Roulettes. – et sembla être moins inquiet dès que Magneto commença à parler, ils partageaient le même avis sur le Recensement… Axel venait de trouver vers qui se tourner, ignorant même le contre-argument de Charles à tel point qu’il ne l’entendit pas, soudainement presque absorbé par les mots du chef de la Confrérie.
le résumé du love:
Axel il s'est énervé sur le pauvre p'tit Nathan, parce qu'il en fallait bien un pour le faire craquer, et manque de lui coller son poing dans la gueule mais la Confrérie arrive pile au bon moment, et dès qu'il entend que Magneto pense comme lui Axel se tait et se calme, il est star struck et sent qu'il a trouvé l'amûr de sa life
Il semblerait que notre arrivée se fasse à un moment des plus inopportuns. Parfait ! Occupés qu’ils sont à stopper la dispute qui commençait à s’envenimer, la surprise de notre entrée ne s’en fait que plus ressentir. Bien évidemment, le premier à réagir est Logan, vite ramené au calme par Charles, alors que de mon côté je faisais de même avec Avery. Nous n’étions pas venus là pour chercher les ennuis, bien au contraire. Nous étions venus pour chercher un soutien, voire une alliance entre nos deux groupes, si cela était possible. Je profitais de l’accalmie pour expliquer les raisons de notre présence, et tentais de faire entendre raison à tous ces jeunes gens. Charles, lui ne semble pas ravi de ma venue et plus encore de mon petit discours. Il s’approche de moi, me lançant un regard incendiaire auquel je ne répondis que par un sourcil levé et un petit sourire en coin. Il s’adressa ensuite à ses élèves. « Je vous invite au calme. Le recensement n'est qu'une manière de leur montrer que nous ne sommes pas des monstres. Nous pouvons tout à fait cohabiter avec les humains, ce n'est qu'une question de volonté. Soyez patients. » J’eus un reniflement de mépris, levais les yeux au ciel puis me tournais vers mon vieil ami. « Je n’arrive pas à croire que tu puisses encore croire à toutes ces fadaises que tu débites à longueur de temps, Charles. » Je vois ses épaules se tendre, ainsi que les regards passer de lui à moi. Je continue sur ma lancée alors qu’il se retourne vers moi, ne lui laissant pas le temps de prendre la parole. « Tu dois te rendre à l’évidence, Charles. Ta quête de l’espoir est vaine. Il n’y a aucun espoir pour les homo sapiens. Ils ne font que répéter encore et encore les mêmes erreurs. Ils n’apprennent rien d’elles. » Je tends le bras gauche devant moi et commence à remonter lentement ma manche, dévoilant le numéro tatoué sur mon avant-bras. Je tends mon bras vers Charles. « Moi plus que quiconque, sait ce dont est capable l’homo sapiens, mon ami. » Je vois la tristesse dans ses yeux à la vue de ce triste rappelle de mon histoire. Je lève mon bras en l’air, et tourne mon regard vers chacune des personnes présentes dans l’entrée du manoir avec nous, tout en m’adressant à nouveau à eux. « Si vous avez bien suivi les leçons d’Histoire que l’on vous a enseigné dans cette école, vous savez sûrement ce que signifie ceci » dis-je en levant les yeux vers mon tatouage. « Et comme je le disais, l’homo sapiens ne sait que répéter ses erreurs… Cette loi n’est que la première étape du destin funeste qui nous attend tous. Bientôt vous aussi vous arborerez un tatouage comme celui-ci. »
The résumé:
Magneto fait une entrée qui pète la classe et laisse sur le cul tout le monde à la X-Mansion. Petit discours et petite leçon d'Histoire. On est dans une école après tout.
Au départ, une journée on ne peut plus normale. Enfin, si l'on excepte les tensions qui règnent dans la X-Mansion depuis quelques temps. Prête pour le travail et portant déjà mon uniforme, je me dirige en direction de la porte d'entrée, les clefs à la main. Alors que je me rapproche de celle-ci, une dispute éclate et je découvre Axel et Nathan qui commencent à en venir aux mains. Avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, la confrérie débarque. Immédiatement, je me fige.
Que font-ils ici? Cette question résonne dans ma tête pendant une poignée de secondes avant que la réponse ne me vienne claire et nette. La confrérie est là pour ramasser les fruits de la discorde entre mutants et humains. Un coup d'oeil à Axel me fait réviser ma phrase. Entre humains et surtout mutants. Je réalise soudain que personne n'est au courant de mon recensement, chose qui pourrait mettre à mal mes fragiles relations avec les autres. A cette pensée, je me mets à tripoter nerveusement mes clefs, tentant tant bien de mal de contrôler l'angoisse qui me saisit. J'espère d'ailleurs que le professeur Xavier n'essaie pas de lire nos esprits, puisque le mien ne serait qu'une grosse pancarte "help".
Et ce n'est pas la rhétorique biaisée de Magnéto qui aide à me calmer. Je ne comprendrais jamais comment malgré toutes les conséquences néfastes de ses actes celui-ci arrive toujours à défendre sa cause. Il est la raison même pour laquelle cette loi qui empoisonne tout le monde existe, comment pourrait-il prétendre offrir un futur meilleur alors qu'il l'empoisonne lui-même? Non pas qu'il soit directement responsable - l'homme a bien des torts, mais je pense que le meurtre de masse n'est pas l'un d'entre eux - mais c'est des exemples comme le sien qui pousse les mutants les plus instables à de telles ignominies.
Je suis clairement avec le professeur et je pense que celui-ci le sait. J'ai toujours admiré les superhéros et Magnéto sera pour moi encore et toujours l'antagoniste qui cherche ni plus ni moins à être un héro. En attendant, pour ne pas trahir mes pensées coupables, je m'absorbe dans la contemplation de mes clefs en prêtant néanmoins une oreille attentive à tous ceux qui m'entourent, notamment ceux qui ne sont pas des plus vocaux. L'atmosphère de la X-Mansion était ces derniers jours au schisme. J'espère de tout coeur que ce ne sera pas le cas, mais je ne peux malheureusement pas me bercer d'illusions. Magnéto ne serait pas venu ici sans savoir qu'il pourrait obtenir un quelconque profit.
a tenue lui colle à la peau comme aucune autre auparavant. Elle avait fini par faire son choix et ça impliquait de devoir mettre à l’épreuve cette nouvelle version aux fibres plus résistantes - la dernière s’était distendue à force de liquéfaction. Elle s’était visiblement décidée le mauvais jour et alors qu’elle comptait alterner les états pour tester les limites de la combinaison, les discussions complexes et tendues ont fait leur grand retour. Snow ne voulait pas parler de la loi, sans doute parce qu’elle savait que Bobby ne serait pas d’accord et débattre avec les autres X-Men ne la tentait pas. Soit. Toujours est-il qu’elle n’a pas pu retenir un soupir en suivant les pas de Bobby, avant de quasiment piler sur place face au spectacle. Magnéto. La Confrérie. « Ma chère, tout va bien. Notre ami Wolverine ne va rien faire sans l'aval de Charles. » Glissée derrière l’autre cryokinésiste, la blonde se fondait dans le décor et se voulait le moins visible possible - si le leader du camp adverse ne la reconnaitrait sans doute pas, elle ne se sentait toujours pas très à l’aise face à ce passé qui refaisait trop souvent surface. Hyperion était visiblement encore en train de s’agacer contre la naïveté des pensionnaires, ce qu’elle notait à son mouvement de recul, le pauvre Nathan libéré par un hasard du destin. Personne ne reprendrait le cours de sa vie de la même manière après une telle réunion.
« Je suis venu à vous pour discuter de cette honte que les homo sapiens appellent loi. » Au moins ça annonçait la couleur. Prise entre ses propres extrêmes, Snow a préféré garder le silence même si elle ne pensait pas que minimiser les conséquences de cette loi soit la meilleure façon de calmer les mutants. Allaient-ils donc continuer à attendre, indéfiniment, jusqu’à ce qu’il soit trop tard ? Bobby était déjà tendu, ces derniers temps, ça n’allait pas s’arranger de si tôt. Est-ce qu’ils devaient se livrer, selon le professeur ? « Si vous avez bien suivi les leçons d’Histoire que l’on vous a enseigné dans cette école, vous savez sûrement ce que signifie ceci » Le tatouage devrait devenir une carte de visite, ça irait plus vite. Un manifeste contre l’oppression. Le pire était sans doute que ce type de discours étaient convaincants, Snow avait admiré Magnéto pour son courage et sa manière de dire les vérités qu’on ne voulait pas entendre.. mais ici, vraiment ? « Bientôt vous aussi vous arborerez un tatouage comme celui-ci. » C’est peut-être trop. Elle s’extirpe de l’ombre de Bobby, sans vraiment s’éloigner pour autant. Le visage de la brune au sang visiblement chaud (Avery) lui rappelait vaguement quelque chose, c’était presque étrange que tous se tiennent aussi tranquilles qu’elle. « Le tatouage c’est démodé. On a les puces maintenant. » Le ton est un peu trop amer, assez pour qu’on la désapprouve plus tard, elle en était certaine, mais à y être autant exprimer le fond de sa pensée. « La Confrérie n’a peut-être pas la solution parfaite mais il faudrait envisager de s’entraider. Si nous tentons de montrer que nous ne sommes pas des menaces, d’autres dehors font exploser des lieux publics pour prouver le contraire.. » Et le regard trop bleu se tournant vers Magnéto suffisait à indiquer la suite de la phrase : ça nous retombera forcément dessus.
C’est tellement difficile. De garder son calme. De laisser des gamins partir. De ne pas se disputer. C’est tellement compliqué. Il a promis que personne ne serait jugé. Il a promis que tout le monde serait accepté, malgré ses choix, malgré ses décisions. Il a promis et il essaye de se tenir à cette promesse. Mais c’est tellement difficile. Il en oublie parfois qu’il doit agir comme le psychologue. Pas comme l’homme. Pas comme le mutant. Pas comme le X-Man. Faire la part des choses est compliqué. C’est une lutte intérieure. Une lutte qui met ses nerfs à rude épreuve. Une lutte qui le met sous tension. Et c’est Snow qui trinque. Elle se prend toute sa frustration, tout son agacement, toute sa colère dans la tronche. Alors qu’elle n’y est pour rien. Alors qu’elle n’a rien fait. Elle est probablement la seule qui ne devrait pas essuyer de reproche. Mais il s’en prend toujours à elle. C’est tellement plus simple. Il ne peut pas s’en prendre à des étudiants. Il ne peut pas s’en prendre à des collègues. Il ne peut pas s’en prendre à ses amis. Il reste Snow. Toujours fidèle au poste. Toujours présente avec son regard attentionnée. Aujourd’hui encore, ils se disputent. Ils trouvent une raison d’être en désaccord. Comme si les raisons se multipliaient ces derniers jours. Ils ont pourtant réussi à mettre les choses à plat. Ils se sont parlés à coeur ouvert. Ils ont exprimé ce qu’ils ressentaient. Pourtant, la situation reste toujours aussi complexe. A cause du contexte. A cause de la tension. La conversation est interrompue. Des cris. Des bagarres. Encore. Même les pensionnaires sont sous tension. Même les gamins ne parviennent plus à rester calme. Il met fin à la conversation pour voir ce qu’il se passe. Pour intervenir avant que tout ne dérape. Pour hurler sur quelques mutants qui le méritent, pour une fois. Snow sur les talons. Sauf que ce qui les attend dans le salon n’a rien à voir avec une dispute. Peut-être quelques restes. Mais c’est surtout la présence de Magneto qui l’interpelle. Accompagné d’une mutante dont il ne connaît pas le nom. Il en connaît pourtant le visage. Ils se sont déjà croisés. Ils n’ont jamais pris le temps de se serrer la main et de discuter autour d’un café. Elle est sur la défensive. Bobby adopte le même comportement. La Confrérie au sein de l’Institut, ce n’est jamais bon signe. Cependant, cela devait arriver. Magneto n’allait pas rester éternellement dans son coin, sans profiter de l’occasion pour recruter quelques nouveaux talents. Il ne peut jamais s’empêcher de profiter du chaos pour rameuter des gamins perdus et effrayés. Pitoyable. Pathétique.
Il jette un coup d’oeil à Snow. Toujours derrière lui. A une époque, il se serait inquiété pour Malicia. A une époque, il aurait voulu la protéger du regard de Magneto. Aujourd’hui, son instinct se tourne vers Snow. Inquiète. Apeurée. Elle fait face à son passé. Elle fait face à sa trahison. Bobby se rapproche d'elle. Imperceptiblement. Il reporte son attention sur la scène. Sur les gamins. Sur les X-Men. Ils attendent tous la suite. Ils attendent tous d’entendre Magneto déblatérer son discours habituel. Ils sont tous pendus à ses lèvres. Finalement, ils donnent trop de valeur à la parole de ce vieillard. Trop d’importance. Le Professeur Xavier est aussi là. Tendu. “Moi plus que quiconque, sait ce dont est capable l’homo sapiens, mon ami.” C’est parti pour le cours d’histoire. C’est parti pour le moment larmoyant. Bobby ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. Ils connaissent tous son histoire. Ils savent tous par quoi il a dû passer. Pas besoin de le rappeler à la moindre occasion. Pas besoin de jouer le martyr dès qu’il se passe quelque chose. “Si vous avez bien suivi les leçons d’Histoire que l’on vous a enseigné dans cette école, vous savez sûrement ce que signifie ceci.” Force est de constater que, pour une fois, Magneto sait se servir de l’Histoire et en jouer pour attirer les plus jeunes. Il va réussir à en convaincre certains. Les plus faibles. Les plus perdus. Les plus apeurés. Dont Axel. Le gamin va forcément tomber dans le panneau. Ils ont tous attendu son départ. Ils se sont tous demandés si Axel ne partirait pas au milieu de la nuit. Peut-être que le grand moment est arrivé. “Bientôt vous aussi vous arborerez un tatouage comme celui-ci.” Ridicule. Des tatouages. Bien sûr. Et bientôt, un collier autour du cou ? Faire peur est la meilleure façon de pousser les gens à agir. Faire peur est une excellente manière de créer la révolte et la rébellion. C’est ce moyen qui est le plus utilisé par les médias, par les syndicats, par tous. Et Magneto en abuse. Jouer sur le passé pour convaincre la nouvelle génération. Le numéro de manipulation est bien ficelé, bien préparé. Bravo. A quel moment doivent-ils applaudir ? Quand doivent-ils se lever et l’ovationner ? “Le tatouage c’est démodé. On a les puces maintenant.” Bobby tourne la tête dans la direction de Snow. Il ne pensait pas qu’elle interviendrait. Il n’imaginait pas qu’elle prendrait la parole pour défier le leader de la Confrérie. Il semblerait qu’elle ait des choses à reprocher. Des choses à dire. Mais il salue sa prise de position. Sa raillerie. Il en avait d’autres sur le bout de la langue.
“La Confrérie n’a peut-être pas la solution parfaite mais il faudrait envisager de s’entraider. Si nous tentons de montrer que nous ne sommes pas des menaces, d’autres dehors font exploser des lieux publics pour prouver le contraire..” Elle a raison. Terriblement raison. Ils doivent agir ensemble. Ils doivent trouver une solution ensemble. C’est le seul moyen de contrer les menaces. C’est le seul moyen d’arrêter ceux qui pourrissent l’image des mutants. Ils n’ont pas le choix. Agir ensemble serait plus efficace. Agir ensemble serait plus bénéfique. “Elle a raison. Ce n’est pas en nous divisant que nous allons montrer qu’ils se trompent de cible.” Leur prouver qu’ils ont tort. Leur montrer que les mutants n’ont rien fait, rien demandé. Leur démontrer qu’ils n’ont pas à avoir peur. Après les attentats, la population s’est simplement égarée. Elle s’est noyée dans sa frayeur et a voulu désigner un coupable. Le mauvais coupable. Il faut juste leur faire comprendre. Ce n’est pas en levant une espèce d’armée de mutants qu’ils vont changer d’avis. “Quel est le but de votre discours larmoyant ? Faire peur à tous ces gamins et les conduire à la mort ? Ils sont bien plus en sécurité ici qu’avec vous.” Ils ont vu ce qu’il s’est passé à Alcatraz. Combien ont survécu ? Combien sont revenus ? Peu. Pas assez. C’est ce que Magneto leur propose de nouveau. Combattre les autorités. Prendre le risque de tuer des innocents. Prendre le risque de mourir. Quoique la Confrérie fasse, elle devra affronter les X-Men. Ils seront toujours là, sur son chemin. Prêts à défendre les plus faibles. Il espère juste ne pas devoir affronter des pensionnaires. Il espère seulement ne pas croiser des regards familiers dans le camp adverse. Tous ces visages avec lesquels il a passé des journées. Tous ces visages qu’il a vu dans les couloirs, dans le salon, dans les jardins… Des amis qui deviennent ennemis.
GASMASK
Spoiler:
Bobby veut comprendre pourquoi il y a un vieillard dans son salon
Piper n'était pas du genre à apprécier les débats. Pour la simple et bonne raison qu'elle avait l'impression que jamais ils ne servaient à grand chose. Elle n'avait jamais vu une discussion, un argument sur un sujet qui n'était pas devenu autre chose que stérile, et dans un sens, inutile. À quoi bon discuter si on sait d'avance que la personne à qui on parle ne nous écoutera pas ? La mutante avait donc son avis bien trempé sur la chose : blablater ne servait à rien. Ce qui lui plaisait, c'était l'action. Le concret. Pourtant, quand Magneto était arrivé, et qu'il avait commencé à poser le débat qui partageait tout le monde à la X-Mansion, elle voulut prendre part. Parce que ce débat-là, si on commençait à prendre parti, pouvait concrètement changer les choses. Si les mutants de la Confrérie se mettaient à terroriser tout le monde, ça n'allait clairement pas jouer en la faveur des mutants en général. Piper posa son livre au moment où le débat commença à faire rage, écoutant d'un côté et de l'autre. Ironiquement, après que le professeur Xavier ait demandé le calme de tout le monde, quelque chose en elle s'était mis à bouillonner. Plus Magneto parlait, plus il l'exaspérait. Sérieusement, comment osait-il venir ici et rapporter un tel discours ? Quelle était cette théorie fumeuse qu'il sortait là ? Résoudre la violence avec encore plus de violence ? Bah bravo. On aurait dit sa mère. Piper, par tout ce qu'elle avait vécu, avait compris que ce n'était pas en tapant et en criant plus fort que les choses se réglaient. Bien au contraire. Seulement, elle savait qu'à la X-Mansion, il y avait encore des jeunes, des enfants, qui pouvaient très facilement se faire manipuler par le discours de Magneto. « Bientôt vous aussi vous arborerez un tatouage comme celui-ci. » Elle estima que c'en était trop. Elle ne pouvait pas le laisser parler ainsi devant des gamins dont il savait qu'ils étaient des cibles faciles. Fronçant les sourcils, elle allait se mettre à parler, mais Prudence prit la parole avant elle. « La Confrérie n’a peut-être pas la solution parfaite mais il faudrait envisager de s’entraider. Si nous tentons de montrer que nous ne sommes pas des menaces, d’autres dehors font exploser des lieux publics pour prouver le contraire.. » Puis Bobby. «Quel est le but de votre discours larmoyant ? Faire peur à tous ces gamins et les conduire à la mort ? Ils sont bien plus en sécurité ici qu’avec vous. » Piper était complètement d'accord avec ce que les deux autres membres des X-Men étaient en train de dire. Ils se battaient eux aussi pour faire en sorte qu'il y ait une harmonie entre humains et mutants. Tous les humains, et tous les mutants. Vouloir jouer la carte de la supériorité n'était pas la bonne solution. « Vous vous rendez compte qu'en agissant ainsi, vous montrez aux humains qu'ils ont raison de nous marginaliser ? En utilisant nos pouvoirs à mauvais escient, on leur montre qu'ils ont raison de nous recenser. Ca ne fait qu'empirer les choses. » Piper s'imaginait à la place de quelqu'un n'ayant pas de pouvoir, et évidemment qu'elle aurait été effrayée, si elle avait vu des mutants utiliser leurs pouvoirs à mauvais escient. C'était une sorte de cercle vicieux, en fait. Plus les humains avaient peur et marginalisaient les mutants, plus les mutants protestaient comme ils pouvaient, avec leurs pouvoirs ou non. Mais il fallait que ce cercle vicieux cesse.
Spoiler:
Pip's se joint à la discussion, en mode " Hell noo Magneto ". Voilà. C'est tout.
"Arrête d'être con, le gouvernement veut nous répertorier comme du bétail !", venait crier Alex en le collant au mur. Nathan avait beau être d'un naturel calme, il n'allait pas se laisser faire, il n'allait pas se laisser insulter comme ça. C'est au moment de répondre que la porte principale s'ouvrit violemment, Magneto... Nathan se contenta donc de repousser le bras de son assaillant qui de toute façon ne faisait déjà plus attention à lui. Avec l'arrivée du chef de la Confrérie, un court silence s'était installé, et avant même qu'il n'aie pu dire quoi que ce soit, une tension commençait à se faire ressentir et certains étaient déjà prêts à agir, c'était au final ceux de l'institut qui considérait la Confrérie comme néfaste et dangereuse qui semblaient les plus à même de lancer une dispute qui allait bien évidemment dégénérer.
En effet Magneto était parfaitement calme, il voulait certes essayer de ramener le plus de monde sous ces ordres, mais au moins, il n'avait pas la moindre animosité envers qui que ce soit.« Si vous avez bien suivi les leçons d’Histoire que l’on vous a enseigné dans cette école, vous savez sûrement ce que signifie ceci »,dit il en montrant son tatouage, avant d'ajouter que les homo sapiens étaient incapable d'apprendre de leurs erreurs... Nathan trouvait que cette façon de penser était bien trop pessimiste, il avait justement récemment lut un bouquin à se sujet, qui expliquait que l'Histoire permettait aux hommes de ne pas répéter les même erreurs, et même si tant que maintenant, ça n'avait pas eu l'air de porter ses fruits, le cas présents n'était comparable à aucun autre, l'Humanité n'avait jamais eu affaire à des êtres "supérieurs" ou du moins qui pensaient l'être. C'est normal qu'ils aient peur, par contre, si Magneto aimait faire des leçons, une chose que lui ne semblait pas avoir retenu de l'histoire était que réagir en détruisant des bâtiments à gauche à droite et en victimisant des innocents n'avait jamais été la solution, il pouvait bien se garder toutes ses réflexions "moralisatrices".
Nathan aurait pu dire cette phrase tout haut, mais il ne le fit pas. Lui qui était toujours silencieux, ce n'était clairement pas le moment de mettre son avis sur la table, la tension était bien trop palpable et n'importe quelle parole pouvait être mal interprétée et lancer un débat plus violent qui briserait le semblant de calme actuel...
Mais il n'était heureusement pas le seul à penser de la sorte et Piper parvint plus ou moins donner un réponse qui ne risquait pas d'empirer la situation.Vous vous rendez compte qu'en agissant ainsi, vous montrez aux humains qu'ils ont raison de nous marginaliser ? En utilisant nos pouvoirs à mauvais escient, on leur montre qu'ils ont raison de nous recenser. Ça ne fait qu'empirer les choses. Peut-être un peu trop courte et gentillette pour faire réagir l'opposant...hélas...
Putain de bordel à queue de merde. Magneto a de la chance que Charles soit là. Même si tout le monde arrête pas de me dire que c'est stupide de se précipiter vers un mec qui contrôle le métal quand tout mon squelette est recouvert de métal, je peux pas m'en empêcher. Juste pour tester ses failles. Juste pour avoir l'occasion de le transformer en chiche-kebab. Je jure que je ferai de ce putain d'idiot un chiche-kebab. Un jour. Mais le signe de la tête de Roulettes m'arrête et je rentre les griffes, mâchonne le cigare que je n'ai pas le droit de fumer à l'intérieur du manoir, croise les bras en foudroyant du regard... eh bien, Magneto. Et la meuf qui l'accompagne (plutôt jolie. Plantureuse. Je lui adresse un large sourire carnassier). « Et comme je le disais, l’homo sapiens ne sait que répéter ses erreurs… Cette loi n’est que la première étape du destin funeste qui nous attend tous. Bientôt vous aussi vous arborerez un tatouage comme celui-ci. » Je ne peux pas m'empêcher de rire. Un peu. “ Ça passe plus, le coup du pauvre juif déporté, je grogne sans délicatesse. C'est quoi ta solution finale, Magneto? Les exterminer tous, ces homo sapiens? ” Je retire mon cigare de ma bouche, anxieusement, le fait rouler entre mes doigts. Un regard en coin de Roulettes, brillant de réprobation, m'indique de me taire mais je m'en fiche, je l'ignore, je ne regarde que ce foutu contrôleur de métal. « La Confrérie n’a peut-être pas la solution parfaite mais il faudrait envisager de s’entraider. Si nous tentons de montrer que nous ne sommes pas des menaces, d’autres dehors font exploser des lieux publics pour prouver le contraire... » S'entraider? Merci Snow. Super. On va tous crever et toi tu veux qu'on se tienne par la main. “ Elle a raison. Get a room putain de merde. Ce n’est pas en nous divisant que nous allons montrer qu’ils se trompent de cible. Quel est le but de votre discours larmoyant ? Faire peur à tous ces gamins et les conduire à la mort ? Ils sont bien plus en sécurité ici qu’avec vous. ” Oh putain, il dit pas que de la merde, le Bobby, aujourd'hui! Je m'apprête à rajouter mon grain de sel mais je suis interrompu par une pensionnaire. Arlington. « Vous vous rendez compte qu'en agissant ainsi, vous montrez aux humains qu'ils ont raison de nous marginaliser ? En utilisant nos pouvoirs à mauvais escient, on leur montre qu'ils ont raison de nous recenser. Ca ne fait qu'empirer les choses. » Je la regarde. Et puis les autres pensionnaires. “ Bon, allez, on va servir le thé, tout le monde dans sa chambre, c'est une conversation de grands, ” je dis finalement, les dents serrées et aussitôt, la plupart des pensionnaires protestent. “ Axel, Nathan, Duncan, bref, les gamins, vous dégagez d'ici tout de suite. Ouais, même si vous êtes des X-Men, ça vaut aussi pour toi Kitty. Oust! ” Je veux pas qu'ils restent là si jamais ça finit en combat. Je croise le regard de Taylor, lui intimant de m'aider sur ce coup-là. Elle non plus ne sera pas d'une grande aide si ça tourne en affrontement. Ils ne sont que deux. On est assez pour les maîtriser et les tuer. Une bonne fois pour toutes. “ Paix, Logan, finit par dire Charles alors que je dégaine mes griffes une nouvelle fois. Je crois... que Snow a raison. Peut-être qu'une entraide serait- — Envisageable? T'es pas sérieux, Chuck. — -bénéfique. — Bénéfique? Je me tourne vers Magneto. T'es juste là pour foutre la merde, papy, ou pour parler paix? Tu peux venir en grandes pompes tant que tu veux mais t'es pas le bienvenu ici et tu le sais. Qu'est-ce que tu nous veux? ” Je fais machinalement un pas en avant pour me dresser entre les X-Men et la confrérie. La mutante qui l'accompagne (AVERY) se décolle du mur quand je m'approche et je lui souris. “ Un problème, sweetheart? ”
Spoiler:
#ladélicatessed'unhomme - wolverine fait le fouteur de merdes. - C'EST TOUT.
- nan en vrai, il veut que les gamins se barrent pour que ne restent que les profs et magnet. - il est prêt à taper mais xavier l'arrête. - il s'approche de magneto et avery se dresse entre lui et son maître.
Et voilà c’était parti… Les fauves étaient lâchés. Ces X-Men étaient si prévisibles. Toujours à réagir au quart de tour à la moindre contrariété ou à la moindre provocation. Tsss… Le premier à réagit est bien évidemment Logan. Quelle surprise… « Ça passe plus, le coup du pauvre juif déporté. C'est quoi ta solution finale, Magneto? Les exterminer tous, ces homo sapiens ? » Je croise les bras sur ma poitrine et lui répond. « Pourquoi cela ne passerait-il plus, Logan ? Il y a de grandes leçons à tirer des erreurs passées. Mais il semblerait que pour toi le passé ne soit rien d’autre que du flou. Ta vie me semble bien triste, à voir les jours qui passent et qui se ressemblent. N’en as-tu jamais marre ? » Je laisse de côté la deuxième partie de ce qu’il a dit volontairement et me désintéresse de lui pour me concentrer sur les jeunes qui, à leur tour, se joignent à la conversation, à commencer par une jeune femme blonde que je ne connais pas. « Le tatouage c’est démodé. On a les puces maintenant… » Un léger rire m’échappe. « La Confrérie n’a peut-être pas la solution parfaite mais il faudrait envisager de s’entraider. Si nous tentons de montrer que nous ne sommes pas des menaces, d’autres dehors font exploser des lieux publics pour prouver le contraire... » Moi qui pensais me heurter à un mur en venant, je vois que je m’étais trompé. Les jeunes de l’Institut semblent en avoir plus dans la tête que ce que je ne croyais. La voix d’Iceberg attire maintenant mon attention. « Elle a raison. Ce n’est pas en nous divisant que nous allons montrer qu’ils se trompent de cible. Quel est le but de votre discours larmoyant ? Faire peur à tous ces gamins et les conduire à la mort ? Ils sont bien plus en sécurité ici qu’avec vous. » Lui semble déjà un peu plus réticent à mes idées. Mais comment pourrait-il en être autrement. Il fait partie des premiers à avoir rejoint la petite troupe d’élite de Charles et semble bien endoctriné par les idées pacifistes de ce dernier. Je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche pour lui répondre qu’une deuxième jeune femme, brune celle-ci et que je ne connais pas non plus, intervient à son tour. « Vous vous rendez compte qu'en agissant ainsi, vous montrez aux humains qu'ils ont raison de nous marginaliser ? En utilisant nos pouvoirs à mauvais escient, on leur montre qu'ils ont raison de nous recenser. Ça ne fait qu'empirer les choses. » Je souris en l’entendant. J’aurais eu droit à toutes les opinions aujourd’hui, de la plus à la moins tranchée. On dirait bien que tout n’est pas tout rose au pays des X-Men, encore plus quand on voit la scène sur laquelle nous sommes tombés en arrivant. Les esprits semblaient tendus et cette nouvelle loi n’a pas l’air de faire l’unanimité auprès de tous. « Bon, allez, on va servir le thé, tout le monde dans sa chambre, c'est une conversation de grands. Axel, Nathan, Duncan, bref, les gamins, vous dégagez d'ici tout de suite. Ouais, même si vous êtes des X-Men, ça vaut aussi pour toi Kitty. Oust ! »« Allons, allons Logan ! Je pense que ces jeunes gens sont bien assez grands pour prendre leurs propres décisions ! Et puis après tout, cette décision pourrait bouleverser leurs vies à eux aussi, non ? » dis-je en haussant un sourcil. Je peux voir du coin de l’œil un ou deux jeunes acquiescer à ce que je viens de dire. Logan serre les dents et je vois ses griffes sortir avec un bruit sec. Je décroise les bras, prêt à les tendre devant moi et utiliser mon pouvoir au cas où il tenterait de m’attaquer, mais Charles l’en empêche avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit. « Paix, Logan. Je crois... que Snow a raison. Peut-être qu'une entraide serait… »« Envisageable? T'es pas sérieux, Chuck. »« Bénéfique. » [color:98f4=#chocolate]« Bénéfique ? » lance-t-il incrédule avant de se tourner vers moi menacant. « T'es juste là pour foutre la merde, papy, ou pour parler paix ? Tu peux venir en grandes pompes tant que tu veux mais t'es pas le bienvenu ici et tu le sais. Qu'est-ce que tu nous veux? »« Tu me vexes, Logan. Bien sûr que je viens en paix. Nous ne serions jamais venus si peu nombreux si nous avions eu l’intention d’attaquer. J’ai beau être puissant, bien plus que la plupart d’entre vous, je suis assez conscient pour savoir que je ne pourrais jamais m’occuper de vous tous moi-même. Cette jeune demoiselle et Charles ont raison. Mais plus que bénéfique, une alliance s’avère nécessaire. Mais avant j’aimerais revenir sur ce qu’a dit notre ami Iceberg. Vous vous croyez vraiment en sécurité ici ? Dois-je vous rappeler qu’ils connaissent l’emplacement de l’Institut. Qu’ils l’ont déjà pris d’assaut une fois. Il me semble d’ailleurs que tu étais là, Logan, non ? » dis-je en me tournant vers lui. « Et comment cela s’est-il terminé pour tous ces jeunes gens cette fois-là ? La grande majorité s’est retrouvée prisonnière des hommes de Stryker. Alors ne me faites pas rire avec vos histoires de sécurité à la X-Mansion… La seule option que nous ayons ici, est de nous allier. Nous allier et résister.
The résumé:
Magneto est au spectacle avant sa grande entrée en scène et son discours
uerre des discours. Ils étaient bons pour passer la journée à débattre d’un sujet sur lequel aucun ne se mettrait jamais d’accord. Les pensionnaires se déchiraient déjà sur cette question depuis assez de temps pour compliquer la vie des professeurs et les X-Men ne trouvaient pas d’équilibre entre les deux extrêmes. Logan était sans aucun doute le plus réfractaire à l’alliance, toujours aussi impulsif. Tous marquaient des points ; faire la guerre aggraverait les accusations, donnerait effectivement raison au gouvernement mais ne pas bouger mettait en danger les principes même du manoir. Tendue, Snow observait Xavier, sidérée que son opinion ressemble à quelque chose d’assez construit pour ne pas être rejetée en bloc. La provocation comme seconde nature, Wolverine ne s’arrêtait plus d’enchaîner les charmants surnoms - rien ne changerait plus le caractère de l’ancêtre. « Et puis après tout, cette décision pourrait bouleverser leurs vies à eux aussi, non ? » Froncement de sourcils. Snow se masse les tempes, silencieuse. Les souvenirs avaient tendance à remonter quand une situation s’avérait similaire à ce qu’elle avait déjà vécu, quand des émotions vives revenaient heurter le voile encore dressé sur certaines parts de son passé. Alcatraz lui revenait toujours, Alcatraz et les morts, les dégâts, la bataille ouverte. La paix était impossible. Charles était sage et pouvait se montrer pragmatique - parfois - mais les X-Men avaient des idéaux, assez pour que la cohésion ne dure jamais bien longtemps quand la politique entrait en ligne de compte.
Piper était une idéaliste, Logan un protecteur - quoiqu’il en pense. Les plus jeunes nageaient dans la peur ou la révolte. Magneto ne ‘’foutait pas la merde’’, il soulignait des évidences, c’était pire, ça tirait sur les cordes sensibles. « Et comment cela s’est-il terminé pour tous ces jeunes gens cette fois-là ? » « Et après Alcatraz ? Comment cela s’est-il terminé pour vos brebis égarées ? » La question est tombée seule. La parole a été plus vive que la pensée. Les bras retombent le long du corps de Snow dont le regard clair se repose enfin sur le leader du camp opposé. Elle s’était sentie perdue, abandonnée par ceux en qui elle croyait. Les remplaçants ne valent jamais ceux pour qui l’on s’engage et si la mutante n’avait plus entre les mains les détails, elle savait que tout n’était pas rose au pays des combattants. Elle n’était pas revenue à la ‘’maison’’ auprès d’Isaak, son nom et son rôle aujourd’hui tombés dans l’oubli, seule restait ancrée la disparition de Mystique au sein de la mémoire floue.
« On doit au moins leur donner les armes pour se défendre.. » Conclut-elle, se défaisant de sa rancoeur pour tenter d’être un tant soit peu logique et raisonnable. « .. Au cas ou. » Parce que si le manoir se faisait envahir, devenait la cible de dégénérés venus recenser ou enfermer, la seule méthode efficace pour survivre serait d’user de ce qui rend chaque mutant unique : son pouvoir. Qu’adviendrait-il des pensionnaires encore incapable de réagir à une attaque ? Et ceux qui refusaient de riposter, auraient-ils les moyens de maîtriser ce qu’ils sont sous la pression ? N’en sortiraient-ils pas perturbés s’ils n’étaient pas préparés ? L’Institut pouvait devenir un nid de guêpes pour le fou désireux d’en déranger la quiétude.. seulement si les guêpes apprenaient à piquer.
Starseed
Spoiler:
Résumé : Snow en veut un pitit peu à la Confrérie mais quand même papi est pas tout à fait à côté de la plaquer
« Isaak… » soupire Tadeusz. Il a les yeux clos, confortablement installé sur un des canapés, mais il a parfaitement entendu le télépathe se lever. « Tadeusz… » l’imite-t-il et il entrouvre un œil, un sourcil arqué. Le jeune homme lui adresse un sourire goguenard et il se passe une main sur le visage. « D’accord, » fait-il en se levant. « D’accord ? » L’aîné attrape sa veste et l’enfile. « Quoi que je fasse, tu iras. Alors je t’accompagne, » affirme-t-il et son ton est sans appel. Isaak hausse les épaules. _______________
L’endroit a bien changé, depuis la dernière fois qu’il a mis un pied à la X-Mansion. Charles a forcément dû retaper un peu, après les dommages que le manoir a pu subir. C’est un bel endroit. Il comprend ceux qui choisissent de rejoindre les X-Men, ils ont en effet plus de chances de mener une vie paisible ici. Hélas, désormais, ce n’est plus qu’un rêve bien naïf. Il se demande bien où en est Erik. Il est parti avec quelques membres de la Confrérie, après la discussion qu’ils ont eue. Ils sont tombés parfaitement d’accord, cette fois-ci : les mutants doivent s’unir. Il n’est plus question d’X-Men et de Confrérie, pas quand on cherche à les marquer au fer rouge. Ils se sont aussi entendus sur un point : ne pas laisser Isaak venir, pour que la discussion reste… polie. Mais bon, Tadeusz savait que le télépathe finirait par venir. A vrai dire, il attendait simplement qu’il se décide à bouger. Isaak avance devant lui, son pantin docilement flanqué à ses côtés. L’aîné est quelques pas derrière, suivi par Rachel qui a les traits fermés. Sa fille ne parle plus beaucoup depuis que Jacek a disparu. Elle trouve que tout ceci n’est qu’une perte de temps et il la comprend, lui aussi ne pense plus qu’à retrouver son fils. Mais ils auront plus de chances de retrouver Jacek avec des alliés supplémentaires.
Les portes du manoir s’ouvrent brusquement, sur un simple geste d’Isaak qui pénètre dans le hall déjà bien rempli. Les gens se taisent, se tournent vers eux, même Erik qui lance un regard las à Tadeusz. Le polonais esquisse un sourire contrit et hausse les épaules. Allons, son vieil ami ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il puisse faire changer son fils d’avis ? Il n’a jamais réussi à ôter une idée de la tête de Magneto, il ne risque pas de le faire avec Isaak. Ce gosse est encore pire que son père. « C’est bon, tu leur as déjà fait le coup du tatouage ? » demande le télépathe et Tadeusz soupire. Ça fait longtemps qu’il ne se crispe plus aux sarcasmes d’Isaak. Heureusement. Il attrape le type qui l’accompagne par la nuque, le pauvre homme a le regard vide, l’air complètement perdu. Alors il le met à genoux et ôte le contrôle mental qu’il a sur lui.
L’homme regarde autour de lui, les yeux écarquillés, mais il ne peut pas se débattre, ni se relever, Isaak le maintien à genoux, au sol. « Je vous présente Jesse McFarlane. » Il caresse les cheveux du type dans un geste presque tendre. « Jesse et ses petits copains se font appeler les Watchers, et c’est eux qui sont à l’origine des attentats de février. » Un sourire mauvais se dessine sur les lèvres d’Isaak. « Quand il sort du travail, Jesse cherche des mutants pour les tuer à coups de batte. Le dernier en date s’appelait William Burlington et avait treize ans. » Il balaye la foule du regard et Tadeusz se retient de pousser un autre soupir. Une chose est sûre, Isaak est aussi bon qu’Erik pour les grands discours. « Comme vous l’aurez tous compris – même toi, Pancake – Jesse et ses copains sont à l’origine de ce Recensement. » Cette fois-ci, Tadeusz lève les yeux au ciel. Isaak ne peut vraiment pas s’empêcher de chercher des noises à Wolverine. « Maintenant, j’ai une question, pour notre ami Jesse, » fait-il avant de baisser son regard vers l’homme qui le fixe, la haine se lisant clairement dans ses yeux. « Si je te promets de te laisser la vie sauve, est-ce que tu promets de ne plus jamais t’en prendre à un seul mutant ? » demande-t-il d’une voix douce. Il lève le contrôle qu’il a sur McFarlane, qui ne répond pas.
Il se contente de cracher aux pieds d’Isaak.
« Quel manque d’éducation, » soupire le télépathe. « Bien ! Maintenant que vous savez tout, laisserez-vous Jesse impuni pour ses crimes, alors que là-bas, dehors, ils sont tous prêts à nous exterminer pour un acte que nous n’avons pas commis ? » Tadeusz lance un regard désolé à Erik. Il doit bien admettre qu’Isaak n’a pas tort, sur ce coup.
explications
Ouaip, le deuxième tour, c'est Daddy Jew & Stroke qui viennent foutre un peu la merde. On dit coucou à copain Jesse. Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :
Tout d’abord, nous n’imposons aucun ordre, vous postez quand vous voulez, quand vous pouvez, si vous avez une idée, n’hésitez surtout pas ! Pour éviter que plusieurs personnes écrivent en même temps et qu’un des deux se retrouve avec un RP à éditer ou modifier intégralement, nous vous proposons un petit système très simple. Dès que vous avez l’intention de répondre à l’intrigue (dans l’heure ou les deux heures qui suivent, pas plus), venez prévenir les autres ici.
Ensuite, comme nous voulons que ça aille vite, que ça s’enchaîne bien, nous vous conseillons d’écrire des RPs comportant entre 300 et 1000 mots. Si vous voulez faire plus, allez-y, personne ne vous en empêche, mais sachez que vous avez le droit de faire plus court que d’habitude ici.
Et enfin, dernière chose, participer à l’intrigue et y répondre rapidement vous rapporte des points ! N’oubliez surtout pas d’aller les réclamer ici. Sinon, le plus important, voici le nombre de points que vous pouvez remporter :
◙ Répondre à l’intrigue en moins de 12 heures ›› 75 points ◙ Répondre à l’intrigue en moins de 24 heures ›› 50 points ◙ Répondre à l’intrigue en moins d'une semaine ›› 25 points
Petit rappel : par « en moins de 12 heures », nous sous-entendons bien évidemment depuis le dernier RP posté, pas uniquement par rapport au post du PNJ ! ;)
Voilà c’est tout. Surtout, n’oubliez pas de vous éclater !
Kitty avait fini par le trainer afin de regarder ce film siiiiiiii génial, selon la jeune femme. Il avait été gêné de la voir prendre sa main mais l'avait laissé faire - il lui passait trop de choses, c'était un fait, mais il s'y était habitué. Alors qu'ils arrivaient dans le hall, les portes de la X-Mansion s'ouvrirent d'un coup, laissant entrer un homme qu'il reconnut sans mal, en ayant entendu par les autres membres de l'école : Magneto. Il était accompagné d'une jeune femme qu'il ignora bien vite quand l'homme prit la parole, commençant un discours qui fit écho dans les tripes de Danny. Il ne pouvait pas faire confiance aux sans pouvoirs. Il dut se mordre la joue au sang quand Xavier se mit à les défendre. Était-il donc si aveugle pour croire qu'une paix était encore possible ? Ou était-il sénile ? Le fait de passer d'un esprit à un autre ne lui avait pas prouvé que toute paix était inenvisageable ? Le temps n'était plus à la patience, Danny en était plus que conscient.
Il enleva rapidement sa main de Kitty, se sentant mal à l'aise face à ce contact. Il savait que la jeune femme ne partageait pas ses opinions. Ils avaient eu assez de discussions houleuses là-dessus pour le savoir. Le reniflement de mépris de Magneto attira à nouveau son attention sur lui. « Et comme je le disais, l’homo sapiens ne sait que répéter ses erreurs… Cette loi n’est que la première étape du destin funeste qui nous attend tous. Bientôt vous aussi vous arborerez un tatouage comme celui-ci. » Danny trouva ça un peu... glauque de comparer tout ça à la Seconde Guerre Mondiale, mais était-il si loin de la vérité au fond ? Que feront-ils de ses informations au final, une fois que tous les mutants seront recensés de gré ou de force ? Le TimeLord eut un frisson à cette idée. Il ne voulait pas y penser. Pas encore, tout du moins. Mais avait-il vraiment le choix ? Tout ça allait venir bien plus vite qu'il ne le pensait.
La blonde, Prudence, s'il se souvenait bien se manifesta. Le jeune homme l'écouta et acquiesça. Une entraide, oui, c'était une bonne idée. Sûrement la meilleure qu'ils avaient à ce point-là. Le psychologue Drake appuya les paroles de la jeune femme, allant contre Magneto et son idée qu'ils le rejoignent. Il avait eu quelques rendez-vous imposés par Xavier avec l'homme et il le savait sensé. Ils étaient en sécurité ici, c'est vrai, mais jusqu'à quand ? Quand le gouvernement se déciderait à débarquer à la X-Mansion ? Car, il ne fallait pas se leurrer, ils étaient sûrement au courant de l'existence de l'école qui ne passait pas vraiment inaperçue.
Quand la jeune asiatique (Piper) prit la parole, Danny fronça les sourcils. Mais avaient-ils d'autres choix que d'utiliser leurs pouvoirs ? C'était la seule raison de leur survie ! Ils pouvaient se cacher, se défendre grâce à leurs mutations. Wolverine essaya vainement de faire partir les élèves au lit et le jeune homme eut un petit rire sarcastique. Ouais, il ne lui obéissait déjà pas habituellement alors là, il en était hors de question. Ils étaient concernés par tout ça. Ils parlaient de leurs avenirs là ! Pas d'une vulgaire dispute. Et Magneto avait l'air d'être assez d'accord avec lui. Danny nota les points en faveur des deux camps dans sa tête et franchement, la X-Mansion s'en sortait mal. Même si, le jeune homme veut bien avouer que Pruedence marquait des points : leur donner les moyens de se défendre avec un entraînement intensif serait une bonne idée.
Ils sont tous interrompus par les portes du Manoir qui s'ouvrirent d'un coup - encore. C'était la nouvelle manière de débarquer dans l'institut ou quoi ? « C’est bon, tu leur as déjà fait le coup du tatouage ? » demanda le nouvel arrivant suivi par deux autres hommes en se tournant vers Magneto et un petit rire échappa à Danny. Okay. Le respect n'était définitivement pas présent dans cette conversation. L'homme (Isaak) attrapa l'un des hommes qui ne semblait pas être présent - comme perdu - par la nuque avant de le mettre à genoux. C'est comme s'il se réveillait d'un coup et il écarquilla les yeux, regardant autour de lui mais il ne fait pas un geste. Le TimeLord fronce les sourcils : contrôle mental ? Peut-être. Sûrement. « Je vous présente Jesse McFarlane. » Il caressa les cheveux du type dans un geste presque tendre. « Jesse et ses petits copains se font appeler les Watchers, et c’est eux qui sont à l’origine des attentats de février. » Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres d’Isaak alors que Danny sent un frisson le parcourir. C'était eux ? Vraiment ? Le jeune homme sentit une vague de colère le traverser. Putain... « Quand il sort du travail, Jesse cherche des mutants pour les tuer à coups de batte. Le dernier en date s’appelait William Burlington et avait treize ans. » Treize ans... Un flash vint devant les yeux de Danny : lui à treize ans qui se faisait frapper par son beau-père à coup de ceinturon, impossible pour lui de se défendre, il était trop jeune, trop faible, trop... Innocent. Ce n'était plus ce Jesse McMachin qui était devant lui à cet instant. C'était son beau-père, c'était tous ces hommes qui l'avaient tabassés alors qu'il était si jeune. Comment s'était senti William quand il avait fait face à son agresseur ? De l'incompréhension, de la peur... Danny savait ce qu'il avait dû ressentir car il l'avait vécu lui-même. « Comme vous l’aurez tous compris – même toi, Pancake – Jesse et ses copains sont à l’origine de ce Recensement. Maintenant, j’ai une question, pour notre ami Jesse, » fit-il avant de baisser son regard vers l’homme qui le fixait, la haine se lisant clairement dans ses yeux - sûrement la même présent dans les yeux de Danny. « Si je te promets de te laisser la vie sauve, est-ce que tu promets de ne plus jamais t’en prendre à un seul mutant ? » Non. Le jeune homme ne voulait pas le laisser partir. Jamais. Pas après ce qu'il avait fait, c'était impossible. Mais le monstre cracha aux pieds de l'hommequi soupira. « Bien ! Maintenant que vous savez tout, laisserez-vous Jesse impuni pour ses crimes, alors que là-bas, dehors, ils sont tous prêts à nous exterminer pour un acte que nous n’avons pas commis ? » Danny pouvait sentir la colère parcourir ses veines face aux injustices qu'il avait subit, face à la mort de cet enfant qui n'aurait jamais le choix de devenir quelqu'un de bien ou non, face aux autres vies détruites par cet individu - car il était sûr que William n'était pas sa seule œuvre. Il pouvait sentir son pouvoir crépiter tout le long de son corps comme des vagues incontrôlables.
Sans qu'il ne comprenne comment, les gens sont figés et il avança, ignorant les visages concentrés sur l'homme à genoux qui venait de faire un discours. Le monstre ne bougeait plus. Il ne pouvait pas : il était pris dans la toile du temps et Danny en était le maître. Son poing attira sur le côté du visage de l'homme qui s'écroula à terre. Le temps reprend son cours mais le jeune homme, lui, ne s'arrêta pas et lui envoya quelques coups de pieds dans l'estomac. Pour William. Un coup. Pour lui. Un coup. Pour tous les mutants qu'ils avaient torturés, tués. Un coup. Ce dernier coupa le souffle de l'homme et Danny se redressa le visage, calme, froid. Kitty ne l'avait sûrement jamais vu comme ça. Personne de l'institut ne l'avait vu comme ça. Mais là... Il avait craqué. Toutes les barrières qu'il avait érigées autour de lui s'étaient effondrées face à ce monstre. « Nous n'avons pas le choix de nous battre ! Nous devons apprendre à nous défendre contre ces monstres ! » Il désigna d'un doigt tremblant la loque à terre qui avait du mal à reprendre son souffle. « Ils n'arrêteront pas. Jamais. Et le gouvernement ne va pas rester les bras croisés. Se recenser est une erreur : ils vont utiliser tout ça contre nous, putain ! » Il finit sa phrase avec une exclamation avant de se tourner vers Xavier et les professeur. « Ils ne veulent pas la paix. Vous devez le comprendre. » Il poussa un soupire avant de passer sa main dans ses cheveux. Il jeta un rapide coup d’œil à Kitty et il vit bien qu'il l'avait choqué. Mais il n'avait plus d'espoir de paix en lui - plus depuis longtemps, peut-être n'en a-t-il jamais eu.
Le résumé qui va bien:
Danny est plutôt d'accord avec papy Magnet' et son fiston.
Il pète un plomb face au monstre qu'est Jesse la racaille et il arrête le temps sans le vouloir sous le coup de la colère et envoie son poing dans la gueule de l'autre Watcher.
Il tombe à terre, le temps reprend son cours mais il lui fout quand même quelques coups de lattes, histoire de dire avant de faire un bôôôô discours comme quoi l'idée de paix est mort comme le respect et qu'il est temps de se bouger le cul pour apprendre à se défendre.
“Vous vous rendez compte qu'en agissant ainsi, vous montrez aux humains qu'ils ont raison de nous marginaliser ? En utilisant nos pouvoirs à mauvais escient, on leur montre qu'ils ont raison de nous recenser. Ca ne fait qu'empirer les choses.” Piper est de leur côté. Dans des moments pareils, les alliés se comptent sur les doigts d’une main. Il a le sentiment que tous les X-Men leur tournent le dos. Que tous les pensionnaires sont contre ce recensement. Tout le monde semble perdre la tête. Tout devient incontrôlable. Depuis quand est-ce qu’ils succombent à la violence et à la haine ? Depuis quand est-ce qu’ils veulent se battre et tuer des gens ? Même les mutants pourraient tomber dans la même cruauté observée durant l’Histoire. Même eux pourraient forcer les homo sapiens à être tatoués. En se comportant ainsi, les homo superior montrent qu’ils ne sont pas si différents que les autres. Au contraire, ils sont pareils. Aussi cons et aussi haineux. Logan intervient. Il demande aux jeunes de partir. De retourner dans leur chambre. Sur ce coup, il a raison. La conversation a dépassé le stade du recrutement. Il n'est plus une question de laisser le choix aux gamins. Ce n’est plus pour leur donner la possibilité de choisir une autre voie. C’est un combat entre deux idéologies. Entre deux visions. “u me vexes, Logan. Bien sûr que je viens en paix. Nous ne serions jamais venus si peu nombreux si nous avions eu l’intention d’attaquer. J’ai beau être puissant, bien plus que la plupart d’entre vous, je suis assez conscient pour savoir que je ne pourrais jamais m’occuper de vous tous moi-même. Cette jeune demoiselle et Charles ont raison. Mais plus que bénéfique, une alliance s’avère nécessaire. Mais avant j’aimerais revenir sur ce qu’a dit notre ami Iceberg. Vous vous croyez vraiment en sécurité ici ? Dois-je vous rappeler qu’ils connaissent l’emplacement de l’Institut. Qu’ils l’ont déjà pris d’assaut une fois. Il me semble d’ailleurs que tu étais là, Logan, non ? Et comment cela s’est-il terminé pour tous ces jeunes gens cette fois-là ? La grande majorité s’est retrouvée prisonnière des hommes de Stryker. Alors ne me faites pas rire avec vos histoires de sécurité à la X-Mansion… La seule option que nous ayons ici, est de nous allier. Nous allier et résister.” Il grince des dents. Notre ami Iceberg. L’expression lui déplaît, en particulier venant de Magneto. Il se contente de rester impassible. D’offrir un masque stoïque. Perdre son sang-froid serait contre-productif. Les gamins sont toujours autour d’eux. Ils refusent de décamper. Ils ont besoin de faire confiance aux adultes et de voir qu’ils contrôlent toujours la situation. Oui, la X-Mansion a déjà été envahie par les hommes de Stryker. Ils pourraient recommencer. Mais les pensionnaires ont échappé au pire en étant évacués à temps. Les X-Men ont récupéré ceux qui n’avaient pas pu s’échapper. Tout est bien qui finit bien, non ?
La X-Mansion n’abandonne jamais ses pensionnaires. Pas même quand ils sont retenus en otage quelque part dans le monde. Mais pointer du doigt les failles rapporte bien plus que de s’attarder sur les réussites. Magneto l’a bien compris. “Et après Alcatraz ? Comment cela s’est-il terminé pour vos brebis égarées ?” Très bonne question. Magneto ne peut pas dire qu’il a su les réunir et les protéger. Il ne veille que sur les mutants qui lui sont utiles. Sur les mutants qu’il peut manipuler pour arriver à ses fins. Tous les pensionnaires qui le rejoindront aujourd’hui ne seront que des pions. Des pions qu’il n’hésitera pas à sacrifier. Il l’a déjà fait à Alcatraz. Il recommencera. “On doit au moins leur donner les armes pour se défendre... Au cas ou.” Il soupire. Elle veut les protéger. Elle veut leur bien. D’accord. Mais leur apprendre à se défendre, c’est donner du crédit à ces menaces. C’est donner une forme palpable à un possible génocide des mutants. Ils n’en sont pas encore là. Il croise les doigts pour que cela n’arrive jamais. Ils sont interrompus par des portes qui claquent. Il se retourne pour observer la suite des événements. Des confréristes se joignent à la conversation. Magneto ne disait pas qu’il était seulement venu discuter et qu’il ne voulait pas se lancer dans une confrontation ? Les paroles ne sont que du vent. “Je vous présente Jesse McFarlane. Jesse et ses petits copains se font appeler les Watchers, et c’est eux qui sont à l’origine des attentats de février. Quand il sort du travail, Jesse cherche des mutants pour les tuer à coups de batte. Le dernier en date s’appelait William Burlington et avait treize ans. Comme vous l’aurez tous compris – même toi, Pancake – Jesse et ses copains sont à l’origine de ce Recensement. Maintenant, j’ai une question, pour notre ami Jesse. Si je te promets de te laisser la vie sauve, est-ce que tu promets de ne plus jamais t’en prendre à un seul mutant ?” Bobby reste interdit devant la scène. Il est révolté. Pas par le discours de l’homme. Plutôt par le traitement offert à Jesse. Il n’est pas mieux traité qu’un esclave. Il n’est pas mieux considéré qu’un prisonnier. Il fait peut-être des choses atroces en dehors de ses journées de travail. Comme beaucoup. Mais il ne mérite pas cette exhibition aujourd’hui. Il ne mérite pas d’être considéré comme l’ennemi à abattre. Son traitement est inhumain. Son traitement est irrespectueux. “Bien ! Maintenant que vous savez tout, laisserez-vous Jesse impuni pour ses crimes, alors que là-bas, dehors, ils sont tous prêts à nous exterminer pour un acte que nous n’avons pas commis ?” Une incitation à la haine. La Confrérie tombe bien bas. Bobby fusille du regard les deux hommes et s’approche pour libérer Jesse. Hors de question que le Watcher reste ici plus longtemps. Il cligne des paupières en voyant Danny s’acharner sur le captif. La seconde d’avant, Bobby aurait juré qu’il était ailleurs. Tant pis. Pas le temps de s’interroger.
Il articule un “Danny !” pour le mettre en garde. Mais le gamin continue à déverser sa haine contre le Watcher. Son regard est fou, froid. Le regard d’un homme en colère. Les coups s’enchaînent. C’est trop. Trop de violence. Trop d’agressivité. L’homme ne peut même pas se défendre, déjà à terre. Bobby finit par les rejoindre. Il attrape Danny et le repousse sans ménagement. “Ça suffit !” Il n’a jamais vu le jeune mutant dans cet état. Il ne l’a jamais vu aussi déterminé, froid et déchaîné. Comme possédé par une haine endormie. Il s’agenouille près du Watcher. L’homme n’a pas fait de grandes choses remarquables dans sa vie. Il trouve du plaisir en tuant. Il prend son pied en chassant des mutants. Il est antipathique. Pour autant, il ne mérite pas de servir de puching-ball à un adolescent. Il mérite un minimum de considération. Sinon, les mutants ne valent pas mieux que les Watchers. Sinon, les mutants donnent toutes les raisons aux Watchers de continuer. Il aide Jesse à se redresser. Il faudra des soins, mais il devrait s'en sortir. Il y a intérêt. Sinon la haine des Watchers sera double. “Nous n'avons pas le choix de nous battre ! Nous devons apprendre à nous défendre contre ces monstres ! Ils n'arrêteront pas. Jamais. Et le gouvernement ne va pas rester les bras croisés. Se recenser est une erreur : ils vont utiliser tout ça contre nous, putain ! Ils ne veulent pas la paix. Vous devez le comprendre.” Bobby se relève. Il continue de garder une main sur le Watcher. Il se tourne vers Danny. Le gamin est perdu dans sa rage. Il est perdu dans sa folie. Mais la violence n’est pas la solution. Elle n’a jamais été la solution. Le psychologue reprend sur un ton calme. Parce que s’énerver est inutile. S’énerver est rendre service à la Confrérie comme aux Watchers. “Et toi, Danny, tu veux quoi ? Tu veux de la vengeance ? Tu veux avoir leur sang sur les mains ? Est-ce que tu seras seulement prêt à leur enlever la vie ?” Parce qu’il est question de meurtre. Il est question de tuer de sang-froid. Le genre d’expérience traumatisante et marquante. Danny n’en sortira pas indemne. Tous ses proches tués par les Watchers ne voudraient pas qu’il perde son humanité. Ils ne voudraient pas qu’il s’abaisse aux assassinats. Ils ne voudraient pas qu’il soit hanté par tous ces visages sans vie. Bobby s’adresse aux autres pensionnaires. “Les Watchers ne demandent qu’à nous voir morts parce qu’ils nous pensent dangereux. En les tabassant, on prouve qu’ils ont raison.” Défendre un Watcher est dur. Bobby n’y tient pas vraiment. Sauf dans ces circonstances. Le mettre au sol, sans défense, est un comportement gratuit. Il ne laissera pas les choses se reproduire. Il ne laissera personne d’autre toucher à cet abruti.
GASMASK
Spoiler:
- Bobby n'est pas content-content - Il écarte Danny de Jesse et joue les gardes-du-corps
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Mer 25 Mai - 19:28
Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :
GASMASK
Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :
