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Winter sentit une odeur étrangère avant même de tourner la clé dans la serrure. Quelque chose était différent. Lorsqu'il rentrait du travail, il ne s'attendait pas à trouver Hannibal à l'appartement, ce dernier vaquait à ses propres occupations – souvent illégales – et c'était une routine qui s'était installée. Mais devant la porte d'entrée, alors qu'il tournait la poignée, il se demanda qui pouvait bien être chez eux. Il y avait des chaussures de femme dans le hall, un léger parfum féminin. La porte claqua quand il la referma, et sans même se déchausser, il entra dans la pièce de vie. Les draps étaient défaits, des vêtements éparpillés autour. La silhouette qui se dessinait sur le balcon ne trompait personne. Winter se dirigea dans la cuisine, mit la cafetière en marche ; pas une fois, elle ne lança un regard dans sa direction. Il versa dans un mug le café brûlant. En passant par la fenêtre, il s'en reversa un peu sur les doigts, mais ne fit même pas la grimace. Il connaissait trop la douleur pour ça.

« Qu'est-ce que tu fais là ? » souffla-t-il sans une once de politesse. Sans une once de méchanceté non plus, une simple curiosité maladroite. Anya portait une chemise, celle d'Hannibal qu'il préférait, et ses longues jambes nues, ses épaules à la morsure du vent, elle semblait si fragile. Mais elle lui lança un regard trop fort pour être celui d'une petite fille, celui d'une femme au cœur trop mal accroché. Il tira une cigarette de son paquet, l'alluma et en prit quelques bouffées. « Pardon, je sais ce que tu fais là. » Évidemment, il savait. Ce pincement qui le prenait sans cesse, cette boule dans le ventre, c'était parce qu'il savait. Anya goûtait à Hannibal, depuis maintenant quelques temps. Il les trouvait bien assorti, il aimait bien Anya. Il ne comprenait pas pourquoi il lui en voulait de pouvoir toucher le corps de Nine, de pouvoir embrasser ses lèvres. Il aurait aimé posséder Nine comme ça, lui aussi. Il tira encore une bouffée et se demanda comment c'était, pour Anya, de se retrouver face à lui. Face à Seven, portrait craché de Nine, mais si différent. Il ne réprima pas son sourire.

Sans attendre que le café ait refroidi, il en but quelques gorgées. La chaleur vint mettre le feu à sa gorge. Winter avait besoin de la douleur pour se rappeler qu'il existait – se rappeler qui il était. Comme Hannibal devait faire souffrir, lui devait supporter, devait endurer la souffrance. Il avait sur le corps les marques des ongles de Nine, quand ce dernier les enfonçait jusqu'à sang simplement pour voir s'il dormait encore. Il avait parfois les ecchymoses des coups que Nine lui donnait ; mais il savait pourquoi. Il savait que c'était entre eux un manège bien rôdé, un moyen d'affirmer qu'ils appartenaient l'un à l'autre. Quand Hannibal faisait souffrir et que Winter supportait. Il ne voyait pas de telles marques sur le corps d'Anya. Peut-être étaient-elles mieux cachées, peut-être n'y en avait-il pas. Il préférait la seconde option : cela signifierait que Nine ne revendiquait pas Anya, pas comme il revendiquait Seven.

Il poussa un léger soupir, et s'accouda à la rambarde, jetant son regard vers l'horizon brumeux de New-York. « Comment vas-tu, Anya ? Je ne t'ai pas vue depuis un moment. » Elle avait été sa première approche avec le monde extérieur, et il se souvenait encore de leur rencontre. Elle avait une telle joie dans la voix, une telle insouciance, quand Winter n'était encore qu'un nouveau-né aux yeux du monde. Il découvrait tout pour la première fois, et elle l'avait aidé à s'acclimater à beaucoup de choses. Elle s'était rapprochée de Nine, aussi – et c'est peut-être pour cette raison qu'inconsciemment, Seven s'est éloigné d'elle. Si Nine la voulait, il ne pouvait pas l'avoir aussi. Ni comme amie, ni comme amante. Ce n'était pas sa place, il le savait. Quel plaisir en retirerait-il, de toute manière ? Il n'était pas conçu pour aimer.

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La lumière qui filtre  à travers les rideaux réveille doucement Anya. Elle regarde autour d’elle alors que ses mains arrivent à ses yeux afin de les frotter doucement. Encore une fois, Hannibal est parti, la laissant seule dans le lit. Elle ne s’en offusque pas : elle a l’habitude à force. Ils couchent ensemble et, quand elle se réveille, il est déjà parti. Elle ne sait jamais où il disparaît mais elle s’en fiche. Tout ce qui est important c’est qu’il soit là quand elle en a besoin. Elle est tombée amoureuse de lui, de tout ce qui fait de lui, malgré son caractère particulier. Il n’a même pas laissé un mot pour dire où il allait. Alors, elle se relève et observe l’appartement illuminé par le soleil. Elle demande depuis combien de temps elle n’a pas vu son propre appartement. Elle alterne entre le SHIELD et l’appartement des Sekhmet depuis quelque temps maintenant.

Elle finit par s’asseoir sur le lit s’étirant. Elle ne s’embarrasse pas de sa nudité. Il y a fort longtemps qu’elle n’en fait plus cas et l’accepte. Malgré tout, elle sait que cela gêne les frères Sekhmet. Alors elle enfile son boxer ainsi que la chemise d’Hannibal. Elle a un sourire à la pensée qu’ils sont « frères ». Elle ne sait pas pourquoi mais elle a du mal à croire cette version. Mais elle a accepté de les croire. Elle sait qu’elle pourrait savoir toute la vérité, comme avec Adamska, mais elle ne le souhaite pas. Elle veut que cette décision vienne d’eux et non qu’elle leur impose. C’est sûrement la meilleure preuve, selon son point de vue, qu’elle les aime vraiment. Car, oui, même si elle n’a des relations intimes qu’avec Hannibal, elle aimerait parfois que Winter se « joigne » à eux. Mais il a l’air si fragile, si innocent. Elle se demande parfois s’il a déjà couché avec quelqu’un où même s’il a du désir sexuel. Un petit rire lui échappe à l’idée de Winter dans un lit. À quoi ressemblerait son visage ? Serait-il toujours bloqué dans cette indifférence permanente ?

Doucement, elle rejoint la cuisine avant de se faire couler un café. Ceci fait, elle s’en verse un avant d’aller sur la terrasse. Elle s’appuie sur le balcon avant de s’allumer une cigarette, son mug posé sur la rambarde. À force de faire cela, sa tasse allait tomber un jour et assommer un passant. Un nouveau rire lui échappe. Ce serait peut-être drôle à observer, quoique légèrement difficile de s’en sortir dans ce genre de situation. Elle observe calmement le ciel avant de souffler la fumée de sa cigarette. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Aucune trace de politesse dans sa voix mais Anya ne s’en formaliste pas. Winter a toujours eu une voix neutre, presque vide d’émotion si l’on ne fait pas attention. Mais elle, à force de côtoyer les frères, peut déceler les inflexions de leur voix et elle peut détecter une curiosité maladroite mais bien présente. Elle fixa, profitant de quelques secondes avant de répondre pour l’observer. Son expression innocente, presque celle d’un nouveau-né, l’avait toujours fascinée. Autant elle avait toujours été attirée par le charisme sauvage, animal voir dangereux d’Hannibal, autant c’est son innocence et sa pureté qui avait toujours intriguées la jeune femme. Elle se sentit attirer par les deux hommes, comme par les deux faces d’une même pièce mais totalement opposées. Le ying et le yang. Exactement identiques physiquement mais totalement opposés psychologiquement.

Elle attrapa son mug avant de s’accouder à la rambarde, dos au vide. Elle lui lança un sourire en coin. « Winter… Ravie de de te revoir aussi. Voyons, tu dois bien te douter ce que je fais là… » Le jeune homme est naïf, pas stupide. Son cerveau a sûrement déjà assemblé les pièces du puzzle. Il tira une cigarette de son paquet avant de l’allumer pour tirer quelques bouffées. « Pardon, je sais ce que tu fais là. » Elle lui lança un sourire tendre. C’est dingue comme Winter pouvait être adorable parfois. Un sourire naquit sur les lèvres de son vis-à-vis. Il but quelques gorgées de son café, perdu dans ses pensées. À quoi pouvait-il bien penser ? Sûrement à Hannibal pour être si concentré. Anya se doutait que le jeune homme n’avait pas encore conscience de ses sentiments pour son « frère » mais, elle, en était bien consciente. Elle le voyait à chaque fois qu’il posait les yeux sur Hannibal. Ceux-ci s’illuminaient, une véritable vénération se réveillait dans ses yeux. Quand il était dans la pièce, le corps de Winter se tournait toujours instinctivement vers lui. Et face à tous ces constats, elle commençait doucement à comprendre que la place qu’elle avait dans ce trio était dangereusement menacée mais elle l’acceptait et profitait encore un peu plus de leur présence. Elle savait, au fond d’elle, qu’elle devrait un jour laissé sa place à Winter afin qu’ils soient finalement heureux, à leur manière. Mais elle voulait encore en profiter un peu. Juste un peu, dans un sentiment totalement égoïste.

Il finit par soupirer s’accoudant à la rambarde, jetant son regard vers l’horizon brumeux de New-York. « Comment vas-tu, Anya ? Je ne t'ai pas vue depuis un moment. » Elle sourit. C’est vrai qu’à chaque fois qu’elle vient à l’appartement, elle ne croise jamais Winter, ou alors très peu. Parfois, elle se dit qu’il lui manque, mais Hannibal lui change les idées de la manière la plus charnelle mais aussi la plus plaisante qui soit. Elle tourne la tête vers lui avec un sourire. « Ça va. Et toi ? Pas trop dur le boulot et la « vraie vie » ? » Elle fait des guillemets avec ses doigts du mieux qu’elle peut avec sa cigarette dans une main et un mug dans l’autre. « Tu m’as manqué, Winter. Tu me manques, en fait. J’aimerais te voir plus souvent. » Elle se retourne pour faire face à l’horizon, s’accoudant aussi à la rambarde. Elle fait un pas sur le côté afin de se rapprocher de lui mais laisse assez d’espace entre eux afin qu’il ne se sente pas mal à l’aise. Doucement, elle pose son mug et approche sa main de son visage afin de lui caresser la voix avec délicatesse. C’est juste un frôlement, à peine un effleurement, mais elle peut sentir de l’électricité sur ses doigts quand elle le touche. La même sensation qu’avec Hannibal… Ce ne serait sûrement pas la même chose au lit, ne peut-elle s’empêcher de pensée. Winter devait sûrement ne pas agir de la même façon que son « frère ». Elle retire vivement sa main en fronçant les sourcils. Merde ! Qu’est-ce qui lui prend ? Que dirait Hannibal en voyant qu’elle se rapproche de Winter ? Elle a toujours eu conscience de son attirance pour l’autre membre de la famille Sekhmet mais ce n’est pas pour autant qu’elle doit le concrétiser. Elle souffla bruyamment avant de reprendre la parole. « J’espérais… » Elle avale difficilement sa salive. « J’espérais te voir aussi quand je venais à l’appartement mais… » Elle s’interrompit, plongeant son regard dans celui de son vis-à-vis. « Winter… Est-ce que tu m’évites ? Quel est le problème ? Je pensais que nous étions... amis. » Elle hésite sur le mot. Elle n'est même pas sûre de savoir réellement ce qu'ils sont l'un pour l'autre. Elle ne voit pas d’autres explications pour que, quand elle vient à l’appartement, il n’est jamais là. Depuis qu’Anya a commencé sa relation avec Hannibal, le jeune homme la fuit comme la peste. Elle tire à nouveau sur sa cigarette avant de la jetée vers l’horizon, attendant sagement les explications du Sekhmet.






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Elle avait la peau claire et les cheveux ténèbres, elle avait un sourire assuré, presque bandit, et ses gestes respiraient la douceur maladroite qui la caractérisait si bien. Winter ne disait pas grand chose, mais il savait observer. C'était sa majeure activité depuis l'évasion du centre : il était contemplatif. Ce monde avait tant de choses à offrir, de la beauté dans chaque scène, une sorte de mystère latent que plus personne ne remarquait ; les gens se sont bêtement habitués à ce qui les entoure. Pour Winter, nouveau-né dans l'urbaine New-York, tout est synonyme de découverte. Alors il ouvre grand les yeux, et parfois il s'arrête dans les rues, il reste là et il regarde. Il a essayé d'expliquer ça à Nine, mais il n'a jamais réussi à lui faire comprendre combien les choses peuvent être belles, combien elles peuvent les transcender. Nine est convaincu d'être au-dessus, supérieur à la foule mortelle, détaché de tout. Évidemment, il se trompe, mais Seven ne lui dira jamais. Pas aussi clairement, pas avec autant de franchise. Autant de brutalité.

Winter sait observer et il observe Anya, il voit ses courbes dessinées sous la chemise d'Hannibal, un bout de tissu qu'il a déjà enlevé du torse de son frère, pour le guérir d'une blessure, pour l'aider à laver son corps meurtri par les conneries de batailles qu'il engage dans les allées et ruelles. Il s'est acharné sur cette chemise pour en ôter les tâches de sang, il a fait un plutôt bon boulot. Il sourit. « Ça va. Et toi ? Pas trop dur le boulot et la ''vraie vie'' ? » Elle agite ses doigts de manière assez étrange, il y voit une forme d'argot gestuel qui lui échappe encore. « Tu m'as manqué, Winter. Tu me manques, en fait. J'aimerais te voir plus souvent. » Elle tourne à nouveau son regard vers l'horizon, il esquisse une moue légère. Il aimerait être plus disponible aussi. Il ne connaît pas grand-monde à New-York. Dans le ''vrai monde'' comme Anya dirait. Son quotidien se résume à ses collègues et à Nine, et bien que cela lui convenait au début, il devient de plus en plus avide d'en savoir plus sur le monde. Il veut rencontrer des gens, apprendre d'eux et voyager, il veut voir ce qu'il a raté pendant toutes ces années coincé dans une cellule. Il s'accoude à la rambarde, à côté de la demoiselle, et regarde aussi l'horizon. « Tout va bien. Tout est si … routinier. » Il hésite sur le mot, ses yeux se perdent dans le vague. « On a quitté un quotidien pour s'en construire un autre. Je crois que j'aimerai plutôt vivre d'imprévus que d'habitudes. » finit-il par glisser. Il jette un œil derrière, inquiet que Nine soit aux aguets, qu'il l'ait entendu – mais, bien sûr, il n'y a personne derrière eux. Si son Autre savait ce qu'il voulait, connaissait ses ambitions secrètes et ses désirs de lointain, il lui en voudrait, sans aucun doute. Après tout, Nine l'a emmené à New-York, l'a emmené dans cette nouvelle routine, pour le protéger de Stryker et ses sbires. Il fait tout pour le protéger. Comment Winter peut-il être aussi ingrat ? Il baisse les yeux, et se tait.

La main d'Anya vient lui caresser la joue. A peine l'effleure-t-il qu'il retrouve le fil de ses pensées. Il la fixe avec intensité, sans marquer la moindre surprise. « Je suis content de te voir maintenant. » lui sort-il avec douceur. Elle retire sa main brusquement, et retrouve elle-aussi le cours de ses idées. Seven sourit toujours. « J'espérais... J'espérais te voir aussi quand je venais à l'appartement mais... » Elle leva à nouveau le regard vers lui. Il s'accrocha à ses iris et attendit la suite. C'était impoli de couper la parole d'autrui, lui avait appris Timothy, un collègue, pas plus tard qu'aujourd'hui. Alors il se tut. « Winter... Est-ce que tu m'évites ? Quel est le problème ? Je pensais que nous étions.... amis. » Il attrape la main d'Anya instinctivement. Il sait que c'est ce qu'il doit faire. Il la serre tendrement, et la lui rend. Elle termine sa cigarette, la jette au loin. Lui, tire encore quelques bouffées, avant d'abandonner la sienne.

« Anya, commence-t-il, nous sommes amis. Tu es sûrement ma seule amie, d'ailleurs. » Il n'y a pas de tristesse, dans sa voix. Il ne cherche ni pitié, ni compassion. Il le dit comme c'est, et c'est tout. « Mais tu appartiens à Hannibal. » Le nom lui écorche les lèvres – il veut dire Nine. Il veut constamment dire Nine, seulement il ne doit pas. Ils ont un secret. Il faut le garder secret, même s'il aime beaucoup Anya, même s'il lui fait confiance. Ne serait-ce que pour sa sécurité à elle. « Je sais que ça peut te paraître étrange. Que pour toi – et dans ce monde là – tu n'appartiens qu'à toi-même. » Il porte encore son regard vers ailleurs, il regarde les immeubles, la jungle urbaine et il aime ce qu'il voit. Dieu que c'est beau. « J'aime cette idée d'être maître de son destin. Mais il ne voit pas les choses comme ça, et si toi tu n'es pas à lui, moi, si. » Il pousse un léger soupir, sort une nouvelle cigarette qu'il allume sous la lumière déclinante. « Par respect pour lui, j'ai fait une croix sur notre amitié, Anya. Je suis désolé si ce faisant, je t'ai peinée. » Pour une fois, les inflexions de sa voix sont émus, et sa propre sincérité le bouleverse. Il y a un peu d'eau dans ses yeux.

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Cela faisait un moment qu’elle se posait la question. Elle n’avait jamais osé confronter Winter. Il avait l’air si fragile, si innocent. Elle se disait parfois qu’il n’était pas conscient de tout ça, de ce que les autres éprouvaient. Mais, il faisait des efforts, essayant de s’intégrer aux autres, essayant de comprendre. Il était parfois comme un enfant qui découvrait le monde et Anya ne pouvait pas s’empêcher de trouver ça adorable. Son innocence était rafraîchissante. Elle voyait tellement de personnes blasées, comme si tout leur était dû, alors qu’ils ne savaient pas la chance qu’ils avaient d’avoir tout ça, d’avoir autant de liberté. Winter, lui, l’était. Il comprenait et voyait les choses belles de ce monde que les autres souvent dénigraient. Il lui permettait de relativiser. Avec Winter, elle oubliait son passé. Elle profitait juste de sa présence et c’était agréable.

La main de Winter sur la sienne la ramena à la réalité avant de la serrer tendrement. Elle tourne son regard vers lui et lui sourit tendrement, le remerciant à sa manière. « Anya, commence-t-il, nous sommes amis. Tu es sûrement ma seule amie, d'ailleurs. » La vérité nue, comme d’habitude. Winter ne s’embarrasse pas de sentiments inutiles. Il ne dit pas tout cela de manière triste, bien au contraire. Il a presque l’air heureux d’avoir Anya comme amie, même si elle reste la seule pour l’instant. Elle ne se fait aucun souci pour lui. Il n’était pas comme Hannibal, presque associable, méprisant les gens. Non, lui était souriant presque… normal, si l’on pouvait dire, quoiqu’un peu insensible, perdu dans ce monde. Mais les deux hommes se complétaient parfaitement. Leur opposition faisait leur force finalement et ce qui faisait qu’Anya les aimait autant l’un que l’autre. Car l’un n’allait pas sans l’autre. Si l’on acceptait Winter, on était obligé d’accepté Hannibal et inversement.

Un sourire orna ses lèvres à cette pensée. Elle ne voulait pas les séparer – ne l’avait jamais voulu. Pour elle, ils étaient indissociables, complémentaires. « Mais tu appartiens à Hannibal. » Les yeux d’Anya s’écarquillèrent face à ses paroles. Pardon ? Elle lui appartenait ? Sérieusement ? Elle tourna son visage vers Winter et haussa un sourcil. Elle ne le pensait pas du genre à avoir de telles idées. Elle voulut se défendre, lui dire qu’elle n’était pas un objet mais il la prit de cours et reprit la parole. « Je sais que ça peut te paraître étrange. Que pour toi – et dans ce monde là – tu n'appartiens qu'à toi-même. » Bon, au moins, il était pas si con. Il connaissait bien Anya à force qu’elle squatte leur appartement et savait qu’elle allait réagir violemment face à un tel discours. Elle pencha la tête sur le côté : « dans ce monde-là » ? Qu’est-ce qu’il entendait par là ? Elle ne connaissait pas grand-chose de leur passé et se posait souvent des questions sur ce qui les avaient amenés à changer d’identités mais elle avait préféré se taire. Elle était les premiers clients qu’elle avait vraiment appréciés – aimés, si l’on était vraiment précis. Leurs relations avaient vite évolués pour devenir des relations intimes, de confiance en tout cas jusqu’à un certain point, mais jamais ils ne s’étaient confiés sur leur passé. C’était surement le secret le mieux gardé de la création.

Le regard de Winter se perdit vers l’horizon, comme fasciné par tout ça. « J'aime cette idée d'être maître de son destin. Mais il ne voit pas les choses comme ça, et si toi tu n'es pas à lui, moi, si. » Sa première phrase est tellement mal dite. Elle a l’impression que les humains sont des idiots prêts à croire qu’ils peuvent tout contrôler. Elle, elle n’a pas contrôlé quand ses parents l’ont vendu à un proxénète. Elle n’a pas contrôlé quand tous ces hommes sont venus pour la violer, les uns après les autres, faisant la queue pour profiter de son corps innocent. Elle venait tout juste d’entrer dans l’adolescence quand c’est arrivé. Personne ne l’a protégé. Mais le SHIELD est venu, intéressé par son pouvoir. Que serait-elle devenue sans ce pouvoir ? Elle serait surement morte à l’heure qu’il est, ou bien serait toujours dans cette petite chambre ridicule où les clients venaient.

Winter poussa un soupir, l’éloignant de ses souvenirs sombres, avant de s’allumer une nouvelle cigarette qui s’illumine sous la lumière déclinante. « Par respect pour lui, j'ai fait une croix sur notre amitié, Anya. Je suis désolé si ce faisant, je t'ai peinée. » Un sourire attendrit apparait sur les lèvres de la jeune femme. Il était si innocent… Mais elle remarque les larmes dans ses yeux. Elle tendit la main et la passa sur sa joue dans un geste tendre. Elle s’en voulait de le peiner ainsi. Elle s’approcha de lui avant de le prendre dans ses bras. Elle les passa autour de ses épaules et cacha son visage dans le creux de son cou. « Winter… » Elle prit une grande inspiration avant de reprendre la parole. « Je me fiche d’Hannibal… Enfin, non, je m’en fiche pas et tu le sais bien. » Un rire lui échappa et elle sortit son visage de son cou afin de plonger ses yeux dans les siens. « Seulement, ma relation avec lui n’a pas à intervenir dans la nôtre. Sache que peu importe les sentiments que j’ai pour lui. J’en ai aussi pour toi. » Elle se rend compte que ces dernières paroles sont si vraies. Elle l’aime, autant qu’elle aime Hannibal, mais cela lui fait bizarre de le reconnaître. Elle a l’impression d’être une vraie… salope d’aimer deux hommes, deux frères, mais comme dit souvent le dicton : « Le cœur a ses raisons que la raison ignore ». « Je… » Elle hésita sur les mots à utiliser. Comment faire pour le convaincre ? Il avait une telle… loyauté envers Hannibal que c’en était presque malsain. « Je ne veux pas que Hannibal, ou ta relation avec lui ou celle que j’ai avec lui, intervienne entre nous ! C’est notre relation et Hannibal n’a rien à voir là-dedans, tu comprends ? » Elle avait l’impression de parler à un petit garçon qui n’avait pas encore découvert la vie et se retint de sourire. Elle ramena ses mains sur les joues de Winter avant de se mettre sur la pointe des pieds pour aller embrasser son front. Elle resta un moment dans cette position. Elle se remit sur ses pieds et lui sourit. « Je me fiche que tu me considères comme appartenant à Hannibal. Je ne suis pas à lui, comme il ne m’appartient pas. » Elle s’écarta de lui d’un pas avant d’aller s’asseoir sur un des sièges de la terrasse, emportant sa tasse avec elle et s’allumant une autre cigarette. « Et puis, franchement, je ne te laisserais pas m’éjecter de ta vie. » Elle lui fit un sourire en coin, espiègle. Elle était à moitié sérieuse, mais elle n’était pas sûr que Winter le sache…

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Lorsqu'elle posa une main sur sa joue, il appuya son visage contre ses doigts, chercha le contact. Ce n'était pas prémédité ; Winter agissait sans penser, avec la naïveté d'un enfant. Il n'aimait pas retourner un problème dans tous les sens, s'encombrer de doutes, de craintes, d'espoirs. Il préférait juste se laisser vivre, flotter dans cette nouvelle existence et apprendre chaque jour combien le monde était beau. Bien sûr, il n'en restait pas moins prudent. Il savait que les choses, à tout instant, pouvaient dérailler. Que lui et Nine étaient recherchés par Stryker, que la mort leur pendait au nez. Il savait aussi qu'ils ne se laisseraient pas attraper, ne se laisseraient pas mourir. Tant qu'ils étaient ensemble, ils ne risquaient rien. Anya laissa sa main glisser jusqu'à sa nuque, et elle s'approcha de lui, l'enlaça tendrement. Sa voix n'était plus qu'un murmure sur sa peau. « Winter... Je me fiche d'Hannibal. Enfin, non, je m'en fiche pas et tu le sais bien. » Elle rit doucement avant de quitter son cou, et planter ses iris dans celles de Seven. « Seulement, ma relation avec lui n'a pas à intervenir dans la nôtre. Sache que peu importe les sentiments que j'ai pour lui, j'en ai aussi pour toi. » Il perçoit sa gêne, ou du moins sa surprise. Est-ce qu'elle vient de s'en rendre compte ? Est-ce qu'elle vient seulement de réaliser combien elle tient à lui ?

Sur ce balcon trop petit, dans la froideur de cette journée, il y a un petit nuage chaque fois qu'ils expirent. Elle ne porte presque rien et il a le sourire aux lèvres ; elle dort avec Hannibal. Elle couche avec Hannibal. Comment a-t-elle pu croire qu'elle pourrait avoir l'un sans avoir l'autre ? « Je... Je ne veux pas que Hannibal, ou ta relation avec lui ou celle que j'ai avec lui, intervienne entre nous ! C'est notre relation, et Hannibal n'a rien à voir là-dedans, tu comprends ? » Bien sûr, qu'il comprenait. Il voyait mieux pourquoi Nine s'était entichée d'Anya. Elle était franche, elle était libre. Comme eux, elle avait brisé toutes les barrières, traversé l'enfer – et désormais, les codes moraux ne la touchaient plus. Oui, elle était libre. Le baiser qu'elle déposa sur le front de Seven le fit sourire plus fort encore. « Je me fiche que tu me considères comme appartenant à Hannibal. Je ne suis pas à lui, comme il ne m'appartient pas. » fait-elle avant de se poser sur l'un des sièges du balcon, café dans une main et cigarette dans l'autre. « Et puis, franchement, je ne te laisserais pas m'éjecter de ta vie. » Il resta un moment interdit, toujours debout, près de la rambarde. Son regard embrassa l'horizon un moment. Le soleil brillait fort ; il n'y avait pas de vent mais l'air était toujours frais. C'était une belle journée d'hiver, une journée qu'il aimait. Finalement, il se rapprocha des sièges et d'Anya. Debout, planté devant elle, il avait l'air penaud, comme un gamin qui récite son cours durant un oral. Mais il ne s'en rendait pas compte. Il n'avait pas été à l'école, après tout. « Je voulais juste que tu le saches. »

Il s'accroupit devant Anya, et pose les mains sur ses genoux. Encore une fois, il ne se rend pas compte que ça ne se fait pas. Que c'est ambiguë. « Si tu as Hannibal, tu peux m'avoir aussi. » dit-il avec un sourire. « Je ne voulais pas le blesser, mais tu m'as rappelé que rien ne le blesse jamais. » Ses mains quittent les jambes d'Anya, et Seven se relève. Il attrape le bas de son tee-shirt, le fait passer au-dessus de sa tête. Ça le décoiffe légèrement, et le froid mord un peu sa peau. « J'ai envie de toi, Anya. » C'était un mensonge, il n'avait jamais envie de personne. Néanmoins, il aimait assez Anya pour essayer, pour découvrir avec elle. L'idée que Nine l'ait goûtée avant lui faisait naître des papillons dans son ventre. Son sourire ne fanait pas. « Nine et moi, nous sommes un tout. Tu n'aurais jamais pu avoir l'un sans avoir l'autre. Je m'en rends compte maintenant. Tu t'en rends compte aussi ? » C'est la première fois qu'il appelle son autre par son vrai nom, par celui qu'on leur a donné à la naissance, en public. Peut-être que Seven s'enhardit ? Il se penche et sur les lèvres d'Anya, il dépose un baiser. Ce n'est pas comme embrasser Nine, c'est plus doux et moins brut. Ce n'est pas le feu d'artifice auquel il s'attendait – mais il n'y aura jamais de feu d'artifice pour lui – cependant il apprécie le contact. Il se redresse, et lui tend la main. Il l'invite à le suivre, parce que le froid est mordant et le soleil aveuglant, parce que les draps sont chauds et bien plus accueillants.

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Anya ne s'attend pas vraiment à ce que Winter réponde. En fait, elle s'attend presque à ce qu'il lui demande de partir. Elle n'a pas vraiment insulté Hannibal, loin de là, mais elle sait bien que Winter a toujours une adoration que certains pourraient qualifier de malsaine s'ils ne les connaissaient pas. Mais Anya les connait, sûrement mieux que quiconque - mais moins que l'un et l'autre ne se connaissent. Mais, elle n'est pas sûr que le jumeau prenne bien ce qu'il a dit sur son double. Pourtant, il reste silencieux, toujours debout, près de la rambarde. Son regard se tourne vers l'horizon un moment et la jeune femme sent la gêne s'installer - de son côté du moins. Doit-elle partir ? Ou attendre la sentence que son vis-à-vis ne va pas tarder à lui balancer au visage.

Elle regarde la porte-fenêtre qui donne accès au balcon et est prêt à se lever pour partir quand Winter la rejoint d'un pas lent, presque mal-assuré.  Elle lève le regard vers lui et le voit debout, planté devant elle presque l'air penaud. Était-il aussi mal à l'aise qu'elle l'était finalement ? « Je voulais juste que tu le saches. » Anya fronce les sourcils, sceptique et interdite. Quoi ? Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Mais elle n'a pas le temps de se poser plus de question qu'elle le voit s'accroupir devant elle et poser ses mains sur ses genoux nus, dû à la chemise qui s'est remontée quand elle s'est assise. Elle n'est pas sûre qu'il se rende compte de la situation : deux amis ne font pas ça . Mais elle le laisse faire, avec plaisir, et elle sent son souffle qui se coupe sous le geste. Elle attend la suite, impatiemment. « Si tu as Hannibal, tu peux m'avoir aussi. » dit-il avec un sourire qui donne envie à Anya de tendre la main pour lui caresser la joue. Elle se rend à peine compte des paroles du jeune homme avant quelques secondes. Se considèrent-ils si proche qu'ils ne forment qu'une seule et même entité ? L'agent du SHIELD est perplexe. Elle n'est pas sûre de savoir où va aller cette conversation. « Je ne voulais pas le blesser, mais tu m'as rappelé que rien ne le blesse jamais. » C'est vrai que ce n'est pas le genre d'Hannibal d'être blessé - en tout cas, ne le montre-t-il pas. Mais ça ne l'a jamais dérangé, bien au contraire, car le jeune homme a toujours su montrer d'une autre manière son affection à la jeune femme, si ce n'est sa possessivité - surtout sa possessivité, en fait.

Soudain, son attention se retourne sur Winter dont les mains quittent les jambes de la jeune femme avant de se relever. Interdite, Anya le voit attraper le bas de son tee-shirt avant de le faire passer au-dessus de sa tête. Le geste le décoiffe et la jeune femme avant de passer sa main dans ses cheveux, de le décoiffer encore plus en passant sa main dedans dans un geste beaucoup plus intime. La vue de son torse parfait fait accélérer le coeur de l'agent qui se retient de se coller à lui. Peut-être se fait-elle des films ? Peut-être qu'il ne fait pas ça pour ce qu'elle croit ? « J'ai envie de toi, Anya. » La voix du jeune homme est calme, sans émotion, mais elle sait que ça ne veut rien dire car Winter est très peu expressif et, putain, rien que cette phrase amène une bouffée de désir dans le creux des reins d'Anya. Elle s'attendait à tout, sauf à ça. Elle s'attendait à se faire envoyer balader, à ce qu'il lui dise de partir. Tout sauf ça.

Le sourire aux lèvres, le jumeau reprend la parole, ramenant l'attention sur le visage de son vis-à-vis plutôt que son torse. « Nine et moi, nous sommes un tout. Tu n'aurais jamais pu avoir l'un sans avoir l'autre. Je m'en rends compte maintenant. Tu t'en rends compte aussi ? » Elle a toujours eu cette impression : leur relation fusionnelle, la façon qu'ils ont de bouger ensemble comme s'ils ne forment qu'une seule et même personne, comme s'ils ont une conscience accru de la présence de l'autre même sans le voir. Ça a toujours fasciné la jeune femme qui adore les regarder inter-interagir l'un avec l'autre. C'est fascinant, troublant et effrayant à la fois mais elle a toujours été attiré par ça, par eux. Maintenant que Winter le met en avant, c'est vrai que ça a toujours une évidence pour elle, même si elle ne se l'est jamais avoué et c'est sûrement pour cela qu'elle a essayé « d'avoir » Winter aussi, d'être proche de lui. Car elle sait très bien que si elle ne s'était pas entendu avec celui-ci, Hannibal aurait tout arrêté entre eux, sans la moindre hésitation. Elle sait qu'elle passera toujours après le jumeau, que ce soit pour l'un ou pour l'autre. Mais elle s'est faite à cette idée et elle aime, au fond d'elle, être la seule autorisée à entrer dans leur monde, comme un privilège qu'elle n'a pas conscience de mériter mais dont elle profite, autant qu'elle le peut encore.

Elle est ramenée sur terre par le contact des lèvres de Winter sur les siennes. Elle est prête à approfondir le baiser mais, déjà, le jeune homme s'échappe comme s'il ne l'avait jamais embrassé. Mais l'impression de contact sur ses lèvres est encore bien présent et elle lève sa main à sa bouche pour poser ses doigts dessus, testant la sensation. Et puis, le jeune homme se redresse et lui tend la main, l'invitant à le suivre et elle n'hésite que l'espace d'une demi-seconde avant d'accepter cette offre. Elle le suit dans l'appartement, enlevant la sensation de froid du vent avant qu'il ne se dirige vers la chambre et Anya, cette fois, n'a pas un moment d'hésitation avant de pousser le jeune homme contre le mur de la chambre, attaquant ses lèvres. Cela fait trop longtemps qu'elle attend. Des mois qu'elle le regarde de loin, par respect pour Hannibal mais là, face à l'offre du jumeau, elle n'hésite pas un seul instant. Elle ne pense pas à son... « petit-ami » ? Non, même pour elle ce mot sonne mal, ne correspond pas à la relation qu'elle a avec Hannibal. Amant. Oui, c'est mieux. Ça correspond plus à leur relation. Elle ne pense pas à lui à ce moment-là. Elle pense juste au fait que Winter s'est offert à elle et Anya ne peut pas s'empêcher de rire intérieurement : en pensant ça, elle a l'impression d'être un homme qui va voler sa virginité à une pauvre fille naïve. Et c'est plus ou moins ce qui se passe. Le jeune homme a l'air tellement... Perdu parfois, comme s'il ne connaissait rien de ce monde et c'est peut-être le cas. Elle ne l'a jamais vu avec personne, à part avec son jumeau. Elle se demande s'il a jamais connu quelqu'un.

Mais tout ça n'a pas d'importance.

Alors elle se reconcentre sur le baiser, ralentissant le rythme, calmant ses hardeurs, ne souhaitant pas effrayer son vis-à-vis à la pensée qu'il n'a peut-être jamais eu personne. Elle s'écarte les yeux un peu voilés, ne croyant pas qu'elle se retrouve enfin dans cette situation. Elle offre un sourire au coin au jeune homme et lui prend la main, avançant à reculons vers le lit. D'une main experte, elle déboutonne lentement sa chemise, faisant apparaître sa poitrine et ne restant qu'en sous-vêtement. Anya a depuis longtemps oublié la pudeur, ça n'a jamais été son truc. En même temps, être prostituée à l'âge treize-quatorze ans vous fait rapidement oublier le concept de pudeur. Arrivés au lit, elle embrasse à nouveau les lèvres de Winter, sa joue, sa mâchoire, avant de se concentrer sur son cou. Doucement, elle se rapproche de son oreille, soufflant dessus à cause de sa respiration erratique. « N'aie pas peur. Tout va bien se passer. Laisse ton instinct te guider. » Elle repart à la conquête de son cou, s'attardant quelques instants dessus pendant que ses mains s'occupe de son torse découvrant les différences, même minime avec celui d'Hannibal. Puis, doucement, elle l'emporte avec elle sur le lit, lui attrapant les mains afin de les déposer sur son cou, sa poitrine, ses hanches. « Je ne suis pas en sucre, tu peux y aller. Découvre autant que tu veux. » Elle lui offre un sourire tendre mais mutin, l'invitant à prendre l'initiative. Elle n'a pas l'habitude d'être maître des choses dans ce genre situation : avec ces clients, c'était compliqué et elle n'en avait pas envie, avec Hannibal... Ne parlons pas d'Hannibal. Il n'a jamais été du genre à déléguer les choses, surtout pas dans ce genre de situation. Il a toujours eu besoin de contrôler les choses et Anya ne s'en est jamais plaint. Mais, avec Winter, elle n'hésite pas. Ça ne la dérange pas mais elle veut que le jeune homme prenne des initiatives, découvre les choses par lui-même, quitte à l'aider si besoin.
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C'est une drôle de danse, l'amour. Lorsqu'on le fait, lorsqu'on est nus et face à face l'un l'autre, c'est rythmé, c'est millimétré. Les préliminaires, eux, sont brutaux. Comme lorsque Anya pousse Seven contre le mur, lorsqu'elle capture ses lèvres. Il ne réagit pas de suite, il ne s'attendait pas à une telle attaque. Il imaginait l'acte doux, lent, avec des précautions à n'en plus finir. Mais leurs corps se serrent et se mêlent. Elle respire fort. Il respire fort aussi. Il n'a pas le contrôle. Le baiser de la brune ralentit soudain, change la cadence et il sent sa langue, taquine, il sent le regard qu'elle lui porte quand finalement, elle recule. Il est à bout de souffle. Son cœur bat, à une vitesse qui le déstabilise. Elle l'attire vers lui, mais elle recule et il se demande si c'est maintenant, qu'ils dansent l'amour pour de vrai. Elle porte encore la chemise de Nine. Seven s'en rappelle parce qu'il suit du regard les doigts de la jeune femme, et ces derniers s'affairent à déboutonner le vêtement. Il tombe au sol. Peut-être ferait-il mieux de le ramasser ? Nine préférait ses affaires bien rangées. Seulement ses yeux remontent, vers les jambes nues jusqu'au nombril, et les seins couverts. Il n'y a toujours pas l'ardeur, au creux de son ventre, mais Winter sait qu'elle viendra.

Puis Anya ne recule plus, mais il avance encore. Leur danse vient juste de commencer. Elle pose ses mains sur ses joues. Il ferme les yeux, ne sent que ses baisers, sur les lèvres et dans le cou, elle trace la ligne de sa mâchoire, elle remonte et il frissonne quand elle murmure, au creux de son oreille. « N'aie pas peur. Tout va bien se passer. Laisse ton instinct te guider. » Oh, il n'a pas peur. Il a été élevé, entraîné pour ne pas avoir peur – et sa seule faiblesse, encore à ce jour, c'est Nine. Le reste n'est que curiosité, qu'excitation grandissante. Anya est une variable à laquelle il ne s'attendait pas. Elle ne l'effraie pas, pas plus que son corps de femme. Elle le fascine. Cette danse le fascine. La bouche reprend possession de son cou, les mains de la jeune femme découvrent son torse. Il est en tout point identique à Nine, excepté qu'il ne l'est pas entièrement : ils n'ont pas les mêmes cicatrices. Ils n'ont pas les mêmes blessures. Elle s'allonge, maintenant. Elle l'emmène par le cou, l'attire sur elle, et elle dirige les mains de Seven. « Je ne suis pas en sucre, tu peux y aller. Découvre autant que tu veux. » C'est l'heure d'entrer en piste, Winter. Tu peux danser aussi.

Le bêta répond discrètement au sourire de la brune. Il ne sait pas par où commencer. Elle a un corps entier, et c'est grand, un corps. C'est rempli de zones de plaisir. Il y a les lèvres, bien sûr, alors il commence pas les embrasser à nouveau. Il prend goût à Anya. Puis il l'imite, et il descend dans son cou. Il veut d'abord toucher la peau. Mais ce n'est pas assez, alors il la goûte. Sa langue trace des sillons délicats jusqu'en haut de ses seins. Ses mains glissent dans le dos d'Anya, la redresse. Elle est assise et lui, assis sur elle. Leurs chaleurs s'emmêlent. Il tire sur le cordon du soutien-gorge, le détache du premier coup. Ce n'est pas son premier casse-tête. La chemise de Nine, au sol, trouve un compagnon. Seven repose Anya avec douceur sur le matelas. Il repart en exploration, retrouve la saveur de la jeune femme. Embrasse sa poitrine, agace ses tétons, et descend encore. Elle a le ventre creux, le ventre clair, elle a des cicatrices elle aussi. Il les embrasse toutes. Anya est une survivante, comme Nine, comme lui. Voilà pourquoi ils dansent tous les trois.

A quel moment doit-on donner la main à l'autre ? Est-ce qu'il y a un signal, est-ce qu'elle prend et donne les rênes comme bon lui semble ? Winter pense ça légitime. Il ne connaît pas trop cette chanson, et la musique lui est complètement étrangère. Il invente le rythme, il invente les pas. Son pantalon le serre. Ce n'est pas habituel. Il n'en tient pas compte, parce que c'est le plaisir d'Anya qui est important pour l'instant. C'est lui qui dirige, et c'est elle qui passe ses doigts dans les cheveux du jeune homme. C'est elle qui caresse ses boucles, qui l'encourage à aller plus bas. Elle porte un dernier vêtement, et il serait judicieux de l'enlever, pas vrai ? Winter passe ses mains sur les hanches de la brune, sous la culotte, et retire le bout de tissu doucement. Il le conduit au bas de ses jambes, lui fait rencontrer le soutien-gorge et la chemise de Nine. Et ses lèvres embrassent les mollets, les genoux, les cuisses et leur intérieur, mais sans jamais aller là où elle voudrait qu'il aille. Winter attend qu'elle le lui dise, qu'elle l'y autorise. Il remonte vers sa bouche, il la capture et c'est lui qui se fait passionné, c'est lui qui a la fièvre. Lui ! Quelle drôle de sensation. Quelle drôle de danse.

Leurs lèvres à nouveau se séparent. Mais ils bougent encore et leurs bassins refont le mouvement de l'océan, des vagues à coup de reins qui rendent Winter plus dur encore. Ses mains descendent, effleurent la chaleur d'Anya, et défont les boutons de son pantalon. Il se relève brusquement, il retire les vêtements qu'il lui reste. La petite pile d'affaires traîne à ses pieds. Il est debout et il est nu. Elle est allongée là, nue aussi. C'était leur échauffement ? L'amour, c'est maintenant qu'ils le font ? Seven revient sur elle, comme une urgence. Il n'a jamais eu quelqu'un d'autre, aussi proche de lui. Il n'a jamais eu Nine comme il va avoir Anya, aussi vulnérable, aussi offerte. Il ne s'est jamais donné à personne. Mais ça ne lui fait pas peur. C'est fasciné, qu'il entreprend de retrouver le cou et le goût de la jeune femme. Tandis que des mains qui ne sont pas les siennes, touchent enfin son corps nu, lui ouvrent doucement les portes vers un plaisir qu'il pensait ne pas avoir, qu'il pensait ne jamais connaître. Il remonte à l'oreille de la brune. « On danse, maintenant ? » Et ce petit rire qu'il délivre sous cape, vient embrasser le soupir qui s'échappe de leurs lèvres lorsque le contact entre eux se fait plus intense.

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Winter répond discrètement au sourire de la brune et celle-ci peut sentir son cœur s'accélérer face à ce spectacle. Il est beau, se dit-elle. Si beau quand il sourit, dommage qu'il le fasse si peu souvent. Il se penche doucement vers elle et elle peut sentir sa peau se réveiller avant même qu'il ne la touche. Leurs lèvres se rencontrent, s'embrassent, se découvrent à nouveau et Anya sent son excitation grimper. Sa voix laisse passer un gémissement d'anticipation. Elle l'a tellement attendu. Cela fait un moment qu'elle est attirée par le jeune homme. Les deux hommes se complètes parfaitement, formant un tout et la jeune femme en a toujours été consciente. C'est pour ça qu'elle est comme poussée vers eux. L'un ne va pas sans l'autre. C'est tellement logique – évident – dans sa tête. Le baiser se termine dans un goût d'inachevé pour Anya et elle passe sa langue sur ses lèvres afin de retenir le goût de Winter alors que celle de ce dernier se attaque son cou, traçant des sillons jusqu'en haut de ses seins. Ses mains glissent dans son dos afin de la redresser. Celles de la jeune femme s'accrochent à ses omoplates. Sa respiration se perd sur la clavicule du jeune homme, se faisant erratique. Son soutien-gorge est enlevé avec facilité et elle se demande si c'est la première fois qu'il fait ça. Il a l'air pourtant si innocent.

Il la rallonge sur le lit avant de s'attaquer à sa poitrine, la faisant gémir avec délice. Les mains de l'agent se perdent dans les cheveux de Winter. Sa bouche descend doucement – trop au goût de la jeune femme – vers le bas de son corps, découvrant les cicatrices faites lors de missions – à cause de ses anciens clients, pense-t-elle en serrant la mâchoire – et les embrasse toutes, faisant monter les larmes aux yeux de la jeune femme qu'elle contient. Elle est toujours étonnée de voir qu'Hannibal n'est pas dégoûté par ces cicatrices qui recouvrent son corps , et apparemment Winter non plus. Elle sait qu'ils ont leurs propres cicatrices mais elle a toujours eu du mal avec les siennes. Tous les trois se ressemblent plus qu'ils ne le pensent sur certains points. Ils ont des passés compliquées dont ils ne veulent pas parler. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas ce qui les lie. Ce qui les lie est plus fort, plus profond : c'est cette acceptation, cette compréhension l'un de l'autre. Ils ne cherchent pas à changer qui ils sont quand ils sont ensembles et ça leur suffit.

Ses mains se perdent un peu plus dans les cheveux de Winter alors qu'un autre gémissement lui échappe, lui intimant silencieusement d'aller plus bas. Elle a envie de plus – elle a toujours envie de plus avec eux. Elle le laisse faire, lui laisse prendre les rennes, prendre confiance et elle aime ça. Les mains du jeune homme se perdent sur ses hanches avant de retirer sa culotte et de la jeter à jette. Doucement, il commence par s'occuper de ses mollets, ses genoux, ses cuisses, leur intérieur mais pas là où elle aimerait qu'il aille alors elle gémit, lui demandant d'obéir à ses ordres. Son gémissement est frustré, demandeur, mais elle n'a aucune honte à le sortir. Elle n'a jamais honte devant eux, avec eux. Mais il n'attend pas qu'elle le supplie et remonte pour prendre sa bouche avec passion. Une des mains d'Anya griffe son dos musclé, tandis que l'autre s'accroche à sa nuque. Le cors de l'agent s'échauffe, elle se cambre pour plus de sensation, pour plus de peau en contact avec la sienne. Des vagues d'excitation la traverse comme une vague enflammée. Son bassin se colle contre le sien alors que leurs bouches se séparent et que celle de la jeune femme sort un grognement d'approbation alors qu'elle sent la virilité dure de Winter contre son intimité. Oui, c'est ce qu'elle veut. Le jeune homme n'attend pas et ouvre son pantalon, se débarrassent des derniers vêtements qui les séparent l'un de l'autre. Il se relève et la regarde dans toute sa nudité et ça coupe le souffle de la Voltchkov. Ça ne dure que quelques instants mais elle a le temps de l'observer, d'imprimer cette image dans sa mémoire. Est-ce que ça va se reproduire un jour ? Elle ne le sait pas, alors en profite, se fait le plus de souvenirs possibles et celui-là, c'est une image qu'elle compte garder au fond de son esprit. Elle ne se rend pas compte qu'elle murmure doucement, alors qu'il se recouche sur elle avec urgence. « Tu es magnifique... » Elle a l'impression d'être un garçon adolescent face à la fille qu'il aime et ça lui amène un sourire aux lèvre. C'est peut-être parce qu'elle aime Winter, autant qu'elle aime Hannibal. C'est comme une révélation pour elle. Elle se savait attiré par le jeune homme mais ne pensait pas que ses sentiments seraient aussi... profonds. Et ça décuple ses sensations.

La bouche du jeune homme retrouve son cou, la goûtant et elle gémit. Ses mains attrapent ses cuisses avant de l'ouvrir avec autorité et elle le laisse faire car elle en a autant envie que lui. Il s'y installe et elle gémit quand leur intimité entrent en contact. La bouche de Winter remonte à son oreille avant de murmure d'une voix rauque. L'air innocent du jeune homme a laissé place à un air sûr, taquin, alors qu'il lui pose la question.  « On danse, maintenant ? » Il lâche un petit rire qui caresse sa peau et lui envoie des frissons. Leurs lèvres se retrouvent et elle y participe avec hardeur, l'une de ses mains attrapant ses cheveux dans son poing et griffant son cuir chevelu au passage. Elle commence à mordre sa lèvre inférieure, le forçant à ouvrir la bouche avant d'insérer sa langue à l'intérieur entamant un ballet avec celle de son vis-à-vis. Son autre main descend entre eux avant d'attraper la virilité de Winter et un sourire naît sur ses lèvres alors qu'elle recule son visage du sien. « M'accorderez-vous cette danse ? » Un petit rire lui échappe alors que la main présente dans ses cheveux part explorer son torse, retraçant ses cicatrices du bout du doigt, les découvrant avec envie. Pour Anya, ces imperfections amènent encore plus de beauté aux jumeaux, les rendant réels. Leur histoire sont marquées sur leur peau.

La main occupée plus bas finit par s'activer, doucement avant d'accélérer le rythme. Sa bouche s'attaque à son cou descendant doucement sur son torse. Puis, finalement, elle le guide lentement à l'intérieur d'elle et ne peut pas s'empêcher de penser qu'heureusement elle prend la pilule. Elle aurait refusé de s'arrêter en plein milieu pour un putain de préservatif. Elle resserre ses jambes autour de la taille de Winter et ses mains remontent afin de l'enlacer au niveau des épaules.
« Bouge, s'il te plait... » Sa phrase finit dans un gémissement et elle s'accroche à lui avant de l'embrasser passionnément. Elle en veut plus

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Lorsque les doigts d'Anya emprisonnent sa virilité, Winter sent un picotement électrique lui parcourir la peau. Il se demande si c'est ce que ressent Hannibal, quand son pouvoir se manifeste. Il se dit que c'est drôlement chouette, comme sensation. « M'accorderez-vous cette danse ? » fait la jeune femme. Sa voix est rauque de désir, ses yeux voilés par cette même passion, cette même luxure qui les a réuni dans le lit aujourd'hui. Nine pourrait rentrer à tout moment. Ce frisson excite d'autant plus Seven. Il s'abreuve du rire de la brune, il ferme les yeux contre sa peau alors qu'elle retrace les marques qui lui strient le corps. Plus bas, elle commence des mouvements de va et vient qui font lentement gémir Winter. Dans le cou de sa belle, il embrasse et expire, ses doigts à lui agacent les seins d'Anya. Elle finit par l'amener à l'intérieur et c'est agréable, cette chaleur qui le prend, qui l'étreint. Les jambes de la jeune femme se resserrent autour de la taille de Winter, elle remue un peu, elle veut danser aussi. « Bouge, s'il te plaît... » murmure-t-elle dans un gémissement. Elle s'est redressée pour enlacer son cou. Il la porte presque, et il la possède, c'est une sensation bien étrange. Seven est habituellement le dominé, le possédé, il n'est pas habitué à avoir la main.

Il en profite, pourtant. Son bassin commence à remuer, d'abord doucement, presque par peur de la casser, mais Anya est solide et elle sait ce qu'elle aime, elle sait ce qu'elle veut, alors elle lui intime d'accélérer la cadence, simplement par ses inspirations, expirations avides de plus, et les griffures sur son dos. Il la porte encore un peu, et puis ils retombent sur le lit. Winter la domine de toute sa hauteur, couché sur elle il bouge plus vite, il bouge mieux, il commence à trouver le rythme et il danse comme un diable. Après l'amour brutal et rapide que le creux de leurs reins expriment, le jeune homme ralentit, retrouve une douceur proche de la torture, elle geint sous ses mains et il a le sentiment de la contrôler. Il n'est pas très à l'aise avec cette idée. Il se penche et embrasse la naissance de sa poitrine, il lui tient les cheveux mais il ne tire pas fort, il ne veut pas être sauvage. Ce n'est pas lui, tout simplement. La lenteur laisse à nouveau place à des mouvements rapides, violents, et le bruit de leurs peaux qui claquent résonne de concert avec leurs exclamations primales de plaisir. Elle pose soudain les mains sur les épaules de Winter, elle le pousse sur le côté et c'est lui qui tombe sur le dos. Il se demande s'il a fait quelque chose de mal, mais Anya s'installe sur lui, et il comprend qu'elle veut mener la danse un moment, qu'elle veut changer le tempo, lancer sa musique à elle.

Il revient en elle, parce qu'elle l'a bien voulu. Il retrouve les petits picotements électriques, parce qu'elle a décidé qu'il aurait un frisson au creux du ventre et qu'il ne pourrait plus s'en passer – elle sait y faire, oui. Winter ne ferme pas les yeux, malgré les vagues de plaisir qui le traversent, et qu'il découvre avec stupeur. Il n'a jamais ressenti ce genre de choses. D'un autre côté, il n'a jamais rien fait de sexuel, n'en a jamais ressenti le désir, ni même le besoin. Sauf avec Nine. C'est différent, avec Nine. Winter ne ferme pas les yeux parce qu'il la regarde, Anya qui gigote sur lui, qui impose son rythme. Elle vit le moment avec une extase qui la sublime, on dirait un ange derrière cette peau laiteuse, ce corps marqué, ce savoir-faire et ce savoir-danser. Elle a les mains posées sur le torse de Seven, elle s'y appuie pour monter et descendre sur lui. Il pose ses propres mains sur celles de la brune, il les serre et il voudrait lui dire, à cet instant, combien il la trouve belle, combien il est heureux qu'elle soit là avec lui – avec eux. Un peu rebelle, il voudrait montrer à Hannibal qu'il n'a pas besoin de lui pour plaire, pour être heureux, parce qu'il est heureux en ce moment, ou bien c'est la sérotonine et la dopamine qui lui vrillent le cerveau et lui font croire que bonheur et plaisir sont identiques, il n'en sait rien. Il ne comprend pas pourquoi il pense autant, alors qu'il devrait juste s'abandonner dans cet instant. Elle le possède, maintenant. C'est une position qui lui convient mieux. La danse dure-t-elle longtemps ? Peut-être que ça dépend. Il n'a jamais dansé avec personne avant aujourd'hui.

Anya calme ses mouvements, se penche pour l'embrasser. Alors qu'elle est penchée sur lui, qu'elle goûte ses lèvres, il bouge son bassin à nouveau, ses mains glissent sur les hanches de la jeune femme et malgré qu'il soit allongé sous elle, dans une faiblesse relative, il la prend et il lui fait comprendre que ça lui plaît. Qu'il en veut plus, lui aussi. Il veut arriver à ce moment de libération, celui où extatique on retombe sur le matelas, pantelant, un sourire énorme aux lèvres. Il a vu assez de comédies romantiques, depuis son arrivée à New-York, pour avoir une image bien précise de ce moment là. Une image faussée sans aucun doute. Seven ne le sait pas. Seven ne sait pas grand chose. Au moins sait-il bouger son bassin.
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