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 HOW CRAZY YOU'RE THIS NIGHT ♦ Braiden Lydia Prim

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Jeremiah Reagan
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Je ferme un bouton à mon poignet. La perspective de revoir Braiden ne m'enchante pas, mais alors pas du tout. Cet espèce de maniaque dérangé qui s'extasie sur des milliers de morts écrasés, partis en fumée et qui manque de péter un câble si on parle de sa mère. Il faut dire que les enfants chez les Richardson, ça semble encore moins brillant que chez les Reagan. Un mutant, un dégénéré et un gay. Il faut dire qu'Andrew sauve un peu l'ensemble même si le résultat aurait pu être bien meilleur. Quant à nous... Si ce n'est pas mieux, ce n'est pas pire.

Je reste assis au bar, jouant avec ma paille. Un nom trotte dans ma tête depuis ce matin, depuis qu'on est venu m'en parler. Arlington. Depuis la loi de recensement, et plus encore depuis l'installation des portails, une sorte de climat de la délation s'est installé. Les gens portent plus d'attention à leurs voisins, leur facteur, leur coiffeur, leur dentiste, le flic qui leur colle des prunes. Ils ouvrent grand les yeux sur le monde qui les entoure et ils se méfient de chaque détail anormal, ils y cherchent des explications rationnelles et quand ils réalisent qu'il n'y en a pas, ils s'inquiètent. La bouche entrouverte, je ne cesse de passer le pouce sur ma lèvre inférieure. Son nom ne m'est forcément pas inconnu, sa famille est elle-même connue et reconnue. Le plus long et pénible étant de faire le tri dans les informations qui peuvent nous parvenir. J'ai envoyé deux Watchers enquêter, le suivre, se renseigner et nous verrons bien ce qu'il en ressortira. Ce sera simple de savoir si ce sont de simples ragots ou un début de secret. J'aurais pu mettre Sarah sur le coup, lui donner cette mission permettrait de la garder dans la course sans l'exposer ou la mêler à des projets plus importants... La prochaine fois, sans doute.

En attendant, d'autres personnes méritent elles aussi toute mon attention. Ce chien d'Adamska qui ose me proposer une rencontre en fixant ses propres conditions. J'attends encore qu'il me donne le jour ou l'heure, ou à un moment donné il m'enverra juste « c'est maintenant. » Petit enfoiré. Le seul mérite que je peux lui reconnaître, c'est qu'il soit encore vivant. Amadeus Jaëger, lui j'attends de trouver quelque chose qui lui fera particulièrement mal. Il faut que je me penche aussi sur son cas. Flic de la HPU totalement inutile qui protège un monstre qui, même empalé contre une porte, continue sa vie comme si de rien n'était... un traître, juste la preuve qu'ils sont tous les mêmes... La porte s'ouvre sur Primrosae. Je la reconnais à la forme – sorry not sorry – plus qu'à son visage qu'elle a camouflée sous les traits d'une autre personne. Je quitte mon tabouret et viens l'accueillir, un sourire en coin ; malgré tout heureux de la revoir, comme à chaque fois. Je la toise, sachant pertinemment que ça va l'énerver et lui pose cette question qu'elle va peut-être balayer d'une réponse cinglante : « Est-ce que ça va ? » Et si elle ne le fait pas, c'est que les hormones ont des effets vraiment inquiétants sur elle ! Je regarde dans son dos la porte se refermer doucement. Une serveuse nous observe du coin de l'oeil un peu plus loin. Au moment de poser le rendez-vous, deux stratégies se sont proposées à moi. D'abord recevoir Braiden et qui l'accompagnerait au Betty's fork mais sa puissance de feu est suffisante pour tout détruire, j'en ai marre de déménager. Ou dans un lieu plus neutre, comme ici... Je n'aurai pas d'homme à portée de main mais j'imagine que s'il avait voulu me tuer, il l'aurait déjà fait plus tôt. La salle est grande, les tables espacées et on ne nous écoutera pas. Je glisse mon bras dans son dos avant de me souvenir du regard de la serveuse sur nous et je le retire presque immédiatement. « Est-ce que tu veux un apéritif sans alcool en les attendant ? » Mais oui, je suis prévenant et sa boue de harpie en colère prouve chaque jour qu'elle m'en est reconnaissante...
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Primrosae Dahl
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Adieu la rousse incandescente à la peau de poupée russe sans aucun défaut. Elle camouflait ses cheveux, ses yeux clairs et le rouge de ses lèvres par un voile photostatique qu'elle aimait tant. A ce dîner, elle se ferait passer sans mal pour une négociante, une associée, son propre bras droit - et dans un sens, c'était le cas, elle qui n'accordait sa confiance à personne ou très peu de gens. Elle se transformait en un rien de temps en brune aux yeux noirs, la peau néanmoins toujours pâle, il ne faudrait pas que ça  dénote avec ses mains par exemple. L'intérêt de se cacher? Le manque de confiance en des personnes qu'elle ne connaissait que de noms ou de divers récits de Jeremiah - soit dit en passant, le Braiden promettait d'être folklorique. Sans compter qu'il était hors de question la concernant que son visage de femme publique soit directement relié à l'organisation des Watchers puisque c'était en tant que tel que Jeremiah allait se présenter. Il en allait de l'avenir de son entreprise et si quelqu'un les entendait parler, elle était au moins sûre que personne n'irait hurler que Dahl elle-même magouillait avec des personnes pour le moins louches. Devant son miroir, elle s'assurait que le voile faisait correctement son job et c'est dans une moue boudeuse et contrariée que son regard se posait sur ses courbes arrondies par la grossesse qui prenait de plus en plus de place. Elle haïssait cet état de faiblesse dans lequel ce bébé indésiré la mettait. Quant à sa crédibilité, elle en prenait un sacré coup. Elle le détestait encore plus pour ça. Elle aurait du s'écouter, ne rien dire et s'en débarrasser, tout simplement. En attendant, dans la rue, elle était obligée de le subir, autant le bébé que les regards des autres, souvent attendrissants, qui se portaient sur elle. Elle les buterait pour ça. Elle préférait tracer son chemin, n'accordant qu'un regard de mépris aux inconnus qui la félicitaient sans même la connaître et qui, parfois, tentaient même de toucher son ventre. Sérieusement, ils se prenaient pour qui ces crétins?!

Ce n'était qu'une fois la porte du restaurant passée qu'elle se sentait plus à l'aise et libérée de cette pression sociale qui l'obligeait à accueillir sa grossesse comme un cadeau alors qu'elle n'y voyait qu'une malédiction. Finalement, c'est en croisant le regard de Jeremiah qu'elle se demandait ce qu'elle foutait là au juste. Certes, elle était la principale concernée en ce qui concernait Dahl Corp. et la possible association à faire avec l'entreprise du fameux Braiden, le tout pour mieux détruire du mutant en masse mais sa présence était-elle vraiment nécessaire? Jeremiah connaissait ses exigences concernant l'industrie d'armement et notamment sa cellule précieusement cachée aux yeux de l'Etat alors qu'est-ce qu'elle faisait là, réellement? Sur le coup, elle ne se sentait pas vraiment à sa place et le laissait savoir. « Comme un poisson hors de son bocal. » A croire que la grossesse la rendait davantage exécrable. Elle était persuadée que cet état allait tout faire foirer ou amoindrir leur crédibilité face aux énergumènes qui allaient arriver. « Je veux juste qu'on s'assoit et qu'on en finisse. » S'asseoir parce que mine de rien, ses pieds subissaient les méfaits de la grossesse et en finir parce qu'elle avait déjà marre d'être là. Ça promettait. N'attendant pas la réponse de Jeremiah, elle se dirigeait vers le bar, ne commandant aucune boisson et zieutant les cacahuètes qui se trouvaient sur le comptoir. Elle refrénait ses envies naturelles de nourriture parce que non seulement, elle ne voulait pas devenir énorme, ça l'agaçait déjà assez comme ça, mais en plus, il était hors de question qu'elle mange ces machins qui traînent sur le comptoir et où n'importe qui a pu foutre ses doigts dégueulasses dedans. « Ils sont censés arriver bientôt? » La ponctualité témoignait de l'importance qu'on accordait à un rendez-vous. Ils avaient pas intérêt à être en retard.


Dernière édition par Primrosae Dahl le Dim 12 Mar - 15:36, édité 1 fois
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How Crazy You’re This NightJeremiah, Primrosae, Lydia & Braiden

Braiden coupa le contact de la voiture et se pencha en avant pour observer le bâtiment dans lequel le padre leur avait donné rendez-vous. « Un resto ? Il est sérieux ? » Non vraiment, il aimait beaucoup Jeremiah hein, mais qu’ils se retrouvent dans un restaurant pour parler business, c’était... Ben c’était limite quoi ! Bon ok, au moins ils pourraient manger ou picoler en même temps, mais il aurait pu choisir un endroit moins public. Il aurait même pu les inviter chez lui merde ! Non vraiment, sur ce coup là le padre avait un peu merdé.

Il sortit du véhicule en grommelant et attendit que Lydia en sorte elle aussi, restant immobile devant la porte du restaurant. Il attendit qu’elle le rejoigne et l’invita à s’arrêter d’un geste de la main. Il fallait quand même qu’il lui fasse un petit briefing sur le Reagan avant qu’ils ne se voient. Oh il ne doutait pas du padre, loin de là, mais s‘il se mettait à faire des réflexions du même genre que lors de leur première rencontre, il savait que Lydia pourrait démarrer au quart de tour.
Et ce serait vraiment dommage qu’ils en viennent à s’entretuer à cause d’une réflexion de l’un ou l’autre.
Il avait voulu la briefer avant de partir du QG mais il avait passé son temps à se prendre violemment la tête avec Glenn. Son bras droit avait absolument tenu à venir, en ayant assez d’être mis de côté depuis quelques temps mais Braiden lui avait expliqué qu’il tenait vraiment à ce que ce soit Lydia qui l’accompagne, pour lui faire découvrir un peu le boulot qu’il avait à Chimera et aussi dans l’espoir que ça lui plairait et suffirait à la convaincre de rester parmi eux.

Le blond offrit un grand sourire à la jeune femme avant de prendre la parole sur un ton enjoué mais se voulant tout de même sérieux. « Faut juste que je te prévienne d’un piti truc avant qu’on entre. » De toute façon ils étaient déjà en retard alors ils pouvaient bien perdre une ou deux minutes. Et puis Jer devait s’attendre à ce qu’il ne soit pas à l’heure. « Jeremiah a tendance à... Disons faire des réflexions qui peuvent être déplacées. Donc je compte sur toi pour ne pas lui ouvrir la gorge si jamais il en fait une mh ? » Il ponctua sa phrase par un sourire plus amusé. Il était persuadé que ce serait super amusant de voir ça, mais d’un autre côté, ce n’était pas vraiment conseillé si jamais ils voulaient continuer à faire affaires.
Ouaip. Ce serait quand même mieux si elle pouvait éviter de le faire.

Il ouvrit la porte dans son dos, ne quittant pas sa partenaire du regard, son sourire ne quittant pas ses lèvres mais s’immobilisa une fois la porte à moitié ouverte pour se pencher à l’oreille de Lydia. « Et si tu pouvais éviter de mentionner ton don. Il a assez de mal avec les mutants. » Lydia et lui n’étaient pas des mutants, mais connaissant le point de vue des Watchers sur le sujet, il savait que ce n’était pas vraiment conseillé de préciser ce point là. Et puis si jamais ils devaient en arriver à mettre fin à leur accord et à se foutre sur la tronche, ce serait bien amusant que le padre ne soit pas au courant.

Il embrassa brièvement la jeune femme sur la joue avant d’ouvrir entièrement la porte et s’effaça pour laisser passer sa partenaire, inclinant légèrement la tête tout en soufflant un « Si mademoiselle veut bien se donner la peine. » Avant d’entrer à sa suite et de balayer rapidement les lieux du regard, notant rapidement où se trouvaient les différentes sorties et analysant la disposition de la salle.

Son regard se posa rapidement sur Jeremiah, accompagné d’une femme et le sourire du blond se fit encore plus grand avant qu’il ne s’avance dans leur direction. Il serra vivement la main du pasteur, le saluant d’un « Pasteur Reagan. » Et envoya un regard entendu au jeune homme, lui montrant bien qu’il avait retenu la façon dont il devait s’adresser à lui en public. Il se tourna vivement vers la jeune femme à ses côtés et lui saisit la main pour lui faire un baisemain avant de lui offrir un sourire charmeur, rapidement suivi d’un. « Braiden Richardson. » Le padre ne l’avait prévenu qu’il serait accompagné – ce que Braiden n’avait pas fait non plus cela dit- mais il était heureux que Lydia ne soit pas la seule femme présente. Il allait devoir parler business avec le Reagan et était content que sa partenaire ait une autre femme avec qui elle pourrait discuter en attendant.

Laissant Lydia se présenter, il tourna son regard vers la serveuse derrière le bar, la saluant rapidement avant de reporter son attention sur les autres, reprenant la parole sur un ton enjoué. « On pourrait s’asseoir non ? Ce sera plus sympa ! » Il se retourna vers la serveuse et l’interpella d’un. « Je vais prendre une bière s’il vous plaît ! » Puis se retourna vers le trio avant de reprendre. « Vous voulez quelque chose ? » C’était bien la moindre des choses qu’il leur paie à boire après tout. Son accord avec les Watchers lui promettait de grande chose. Il pouvait bien payer une tournée en contrepartie.


Dernière édition par Braiden Richardson le Jeu 19 Jan - 15:56, édité 1 fois
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Lydia Silverburgh
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Lydia lançait un regard des plus dubitatifs à Braiden, cherchant à savoir sincèrement s’il se moquait d’elle. Les paroles du Richardson semblaient venir tout droit d’une autre planète dans l’esprit de la demoiselle, un monde que l’on pouvait appeler « la normalité », sûrement. En effet, depuis quand un quelconque pasteur de l’Eglise du coin pouvait les insulter sans aucune impunité? Elle se souvenait aussitôt de leur « différence » : il avait réussi à quitter l’HYDRA, à se construire une existence un tantinet « respectable » et à créer sa propre entreprise. Et cette dernière nécessitait clairement quelques sacrifices. Ce n’était pas comme l’HYDRA où ils s’étaient permis bien des choses, laissant certaines crasses aux bras d’un supérieur ou deux – ou d’un larbin ou deux.

- Où veux-tu que je trouve des cadavres ici, sérieusement ? Si on était à son Eglise … peut-être, lui souffla-t-elle en réponse à la dernière inquiétude du chef d’entreprise. Ou d’organisation.

La personne qui était à craindre à cet instant-ci en termes de « particularité » était Braiden. Il y avait de la vie « partout ». Elle le savait, car elle ne sentait aucun corps mort puant et rongé par les vers dans les parages. Plus important, être apte à manipuler des corps morts n’était clairement pas un talent qu’on clamait haut et fort sur tous les toits. Les gens la fuyaient déjà suffisamment dès qu’ils commençaient à la connaître : elle refusait d’anéantir ces rares opportunités « sociales ».

Sa colère disparut lorsque son amant déposa un léger sur ses joues. Elle ne montrait pas mais au fond d’elle, la frustration de ne pas avoir plus pointait le bout de son nez. Et la faute à qui ? A elle, encore, et toujours. Elle qui voulait punir à sa façon ce cher homme, elle qui voulait aussi cacher ses dernières fautes ... elle qui faisait du mal, et se faisait du mal aussi bien plus que quiconque ne l'imagine, ou ne le sait. Si le pasteur apprenait à la connaître, sûrement il la prendrait comme modèle d’Eve, la femme pècheresse, la démone, la tentatrice de l’Humanité… Le maux ultime de l’univers tant pour le mâle que pour la femelle. Définitivement, avant même de le rencontrer, elle se disait que ce fameux « Pasteur Reagan » n’était pas l’homme avec qui elle devait rester seul à seul.

Pendant que Braiden palabrait et fanfaronnait des plus belles, la blonde optait pour une attitude plus discrète et affable. Lorsqu’elle était dans ses bons jours, ou faisait un tantinet un effort, la demoiselle pouvait paraître des plus polies et charmantes, toujours habillée soigneusement, les ongles soignées et le maquillage impeccable. Et c’est donc avec ce petit sourire qu’elle serra à son tour les différentes mains, fameux sourire qui se fana lorsque – placé de profil – elle vit le ventre légèrement arrondi de notre seconde protagoniste.

- Bonjour Pasteur, je suis Lydia Silverburgh, la partenaire de Braiden,  quelle belle idée ce repas, ou verre, se contentait-elle de dire, laissant l’éventuelle ambiguïté planer sur le mot "partenaire" et évitant également soigneusement le détestable et hypocrite « enchanté » alors qu’elle n’était pas.

La tâche se révéla plus compliquée pour l’autre femme. La blonde tendit à nouveau la main, cherchant à dire quelque chose de « presque vrai » et « sincère » mais qui ne soit pas mal interprété. Malheureusement, en dehors de « toutes mes excuses » ou « toutes mes condoléances » ou « quelle merde », rien ne lui venait en tête. Elle dut donc se soumettre à l’inévitable.

- Je suis également … enchantée de vous rencontrer.  
Il fallait savoir une chose avec Lydia : elle détestait les femmes enceintes. Pour quatre grandes raisons. La première raison était son incompréhension de se confiner sciemment dans un corps gros, gonflé, faible et dégoûtant – pourquoi un tel sacrifice pour des êtres braillards et sans aucune reconnaissance ? La seconde raison était ce que ces femmes inspiraient : une envie d’être enceinte, aussi. Ses rares amies, dans ses alentours, avec une vie « normale » étaient tombées étrangement enceintes à intervalle régulier. Etre enceinte n’était pas une bénédiction, c’était un virus très virulent pour la gente féminine – un virus dont les hommes semblaient plus immunisés, eux ils avaient tout compris à la vie. Enfin, cela ne lui rappelait que sa propre totale incapacité à être enceinte. Les milliers de produits injectés par l’HYDRA, les multiples blessures graves au courant des missions ainsi que toutes les pressions auxquelles étaient soumises son corps – entraînement, test etc… -  l’avaient totalement rendu inapte d’une telle fonction. Ou alors, la fonction était là, mais avec un sacré retard, et son horloge biologique qui sonnait l’approche des trente-cinq à quarante ans n’arrangeait rien.

Effacé de votre mémoire tout ce que vous venez de lire. Ces raisons, c'était ce qu'elle racontait à n'importe qui, Braiden compris. La véritable raison, elle ne l'avait dit à personne et l'avait toujours gardé pour elle. La raison était simple: une femme enceinte l'amenait vers le seul souvenir qu’elle avait de son passé, de sa mère. I fallait savoir qu'elle avait perdu sa famille à un très jeune âge, peut-être six ou sept ans, et elle avait inconsciemment tout refoulé à cette époque-ci dans un coin de son cerveau pour faire face à la douleur, et à son destin d’orpheline. L’HYDRA avait également tué, à sa façon, tout ce qui pouvait encore éveiller en elle cette petite fille reléguée au fin fond d’un placard de l’esprit. Pourtant, malgré la tragédie, malgré les années, malgré les traitements, cette forme arrondie la ramenait irrémédiablement à une scène « paisible ». Beaucoup trop. Une scène où elle était protégée et aimée. Une scène où elle riait innocemment. Une scène où elle ne craignait rien, où elle n’avait pas à porter constamment un flingue ou un poignard, où elle n’avait pas à être aux aguets … Une scène où elle était insouciante et stupide. C’est précisément cette scène qui la rendait « folle » : Pourquoi faire des enfants en sachant pertinemment qu’à tout moment, la vie pouvait faucher la vie des parents et que les enfants allaient se retrouver livrés à eux-mêmes, loin de ce merveilleux monde ? Pourquoi faire des enfants dans un monde aussi impitoyable et horrible ? A ses yeux, les parents étaient égoïstes : en pensant à leur propre bonheur d’avoir un héritage, ils ignoraient totalement la douleur qu’ils pouvaient infliger à cette dernière par leur action, par leur disparition … Naître, c'était déjà se condamner à la solitude et au désespoir.

- …lez quelque chose ?

La voix de Braiden la retira de ses sombres pensées. Il était toujours souriant, toujours plein d’entrain. Une image qui jurait ces temps-ci avec sa propre personnalité toujours plus troublée, toujours plus perdue. Elle se racla la gorge pour se reprendre, récupéra la carte des boissons traînant quelques parts, la survola – tout était la bienvenue pour ne plus voir ce léger arrondissement -, sauta assez vite la carte des alcools pour les soft drink – Braiden voulait qu’elle reste calme, alors il fallait éviter l’alcool – et opta pour un simple Coca.

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Je la regarde, un peu distrait, à sa comparaison puis finis par hausser des épaules. Primrosae a deux façons d'interagir avec les autres, elle est dans un rapport de force ou un rapport de séduction, parfois elle semble osciller entre les deux mais jamais elle ne paraît se libérer totalement de ce contrôle qu'elle a sur les autres. Du moins, c'est ainsi que je la perçois. Quand elle est venue m'annoncer sa grossesse, la muraille qui la protégeait si bien a commencé à se fissurer jusqu'à tomber complètement. Et maintenant, elle s'ennuie. Elle voudrait aller chasser peu importe l'état dans lequel elle se trouve. Et pourtant, elle ne le fait pas, elle parvient à se restreindre. Si je pouvais, je la suivrais moi-même pour m'en assurer...

Elle part devant et s'installe non-loin du bar, j'attends quelques instants puis glisse mes mains dans mes poches avant de lancer un coup d’œil circulaire aux lieux. J'esquisse un sourire en coin à sa question, ne prenant pas vraiment la peine de répondre tout de suite. C'est une bonne chose que Primrosae fasse la rencontre de Braiden, quoiqu'elle puisse en penser. Peut-être qu'un jour, même, elle sera amenée à traiter avec lui. J'aurais dû emmener Aloysius, je le sais et ma raison le sait aussi mais quelque chose me dit que Prim n'attendra pas tranquillement que les jours passent si ce dont nous avons parlé se produit vraiment. Oh je sais qu'elle a les connaissances nécessaires, assez de ressources et de hargne pour détruire tous ceux qui se mettront sur son chemin mais... Je ne sais pas. En même temps, elle ne risque rien, son identité restera inconnue aux yeux de Braiden. D'ailleurs j'en viens à me tourner vers Primrosae pour répondre à sa question, finalement : « Ils seront probablement en retard. C'est, semblerait-il, habituel chez M. Richardson. »

J'ai précisé à Primrosae qu'il a le sang chaud, surtout quand ça touche à la famille et elle m'a lancé un regard lourd de sens à ce moment-là, et j'ai résumé notre précédente rencontre sans entrer dans les détails, mais pour qu'elle sache en gros qui se trouverait en face d'elle. Je tourne la tête quand la porte s'ouvre, l'apercevant accompagné d'une femme que je ne pense pas connaître. Il se dirige vers nous et je me racle simplement la gorge pour Primrosae avant de faire un pas dans la direction des nouveaux venus. « Pasteur Reagan. » Incroyable, serait-ce le même Braiden qu'à notre première entrevue ? J'esquisse un sourire puis prends sa main : « Bonsoir M. Richardson. » Je jette une oeillade attentive vers lui quand il fait un baisemain à Primrosae, dans toute la... fantaisie qui semble parfois l'habiter. Il est décidément dur à cerner. Je fais un pas dans la direction de la femme à ses côtés : «  Bonjour Pasteur, je suis Lydia Silverburgh, la partenaire de Braiden, quelle belle idée ce repas, ou verre. » Je lui serre la main, ne manquant pas de l'observer un peu plus sans pour autant la dévisager, j'aurais le temps pour ça plus tard. « Bonjour Madame Silverburgh, Jeremiah Reagan. Et voici Mme Jaëger, elle représente un cadre d'une entreprise avec laquelle je suis en contact et dont nous aurons l'occasion de parler plus tard. Ravi que le décor vous plaise, j'avoue que j'aime assez les lieux publics. Les rencontres dans les entrepôts perdus on ne sait où... »

Je me tourne vers Braiden qui nous invite à nous asseoir et nous prenons place autour d'une table qui se trouve dans le coin de la pièce. Je me cale contre le dosseret de la chaise, lançant une oeillade peu attentive à Prim quand elle s'assied à ma droite, Braiden et sa « partenaire » venant face à nous. J'esquisse un sourire puis dis à la serveuse que je l'accompagnerai, mais avec une bière sans alcool. On ne peut pas avoir tous les vices. J'attends que Prim et la jeune femme blonde fassent leur choix, essayant de me préparer à ce que Prim prenne n'importe quoi – comme d'habitude – puis pose un regard plus sérieux vers Braiden : « Alors... pour faire court et sauter les politesses habituelles, je veux l'école de Xavier. »
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Accoudée au comptoir, elle prenait son mal en patience avec grande difficulté. Quand Jeremiah lui affirmait qu'ils seraient probablement en retard, elle ne répondait rien mais son regard parlait de lui-même. Elle les détestait déjà un peu parce qu'ils lui faisaient perdre son temps. Sous ses airs de guerrière que rien ne pouvait atteindre émotionnellement en dehors des sentiments mauvais, elle était cette femme avec certains principes, dont la ponctualité. Elle n'était pas la plus respectueuse de l'univers mais elle considérait qu'elle avait autre chose à foutre de son temps que de glandouiller sur une chaise d'un bar restaurant. Le temps c'est de l'argent, surtout pour elle et de l'argent, elle allait en avoir besoin pour financer les différentes recherches sur les armes confectionnées contre les mutants. S'ils étaient un tant soit peu intéressés par le projet, ils devaient le savoir et se montrer plus ponctuels que jamais. « S'ils sont pas là d'ici une demie heure, je m'en vais, t'es prévenu. » Et peu importe la façon dont il tenterait de la retenir... s'il tentait de le faire, cela dit, elle n'en était pas bien sûre. Heureusement, Reagan s'était trompé pour cette fois et c'est après quelques minutes de silence qu'un duo montrait le bout de son nez. Braiden, qu'elle reconnaissait facilement - fallait pas être totalement con pour comprendre que c'était pas une femme - et une femme, justement. Jolie blonde aux charmes certains. C'est qu'il avait bon goût le Richardson!

Un Richardson qui la surprenait d'un baisemain qu'elle accueillait néanmoins sans aucune difficulté, non sans remarquer son sourire. Surprise? Un peu mais le discours de Jeremiah sur ce personnage revenait à son esprit. Elle ne devait pas l'être et se reprenait rapidement, attrapant d'une poigne ferme la main que la jeune femme lui tendait. Son ton de voix, cette façon qu'elle avait de la regarder... elle n'était pas enchantée, elle mentait et Prim le savait. On lui avait appris à lire les regards, les visages, à ressentir les crispations de corps les plus minimes qui voulaient évacuer la vérité. Pourtant, elle ne lui en tenait pas rigueur parce qu'à moins d'avoir un réel intérêt commun pour détruire du mutant en masse et taper un grand coup, elle n'était pas plus enchantée que ça non plus de les rencontrer. Passant ce détail, elle laissait Jeremiah la présenter, sous une fausse identité bien évidemment, fallait pas déconner non plus. « Vous pouvez m'appeler Ellen. » Un regard furtif à Jeremiah, un sourire en coin, c'était sa petite vengeance à elle. Brune aux yeux noirs, si elle n'avait pas adopté ses traits, pour sûr qu'il ferait aisément le rapprochement. Une pointe de jalousie? Non, seulement l'idée de savoir qu'elle allait devoir se limiter pour pas se battre verbalement avec lui à la sortie - ou physiquement en la faisant vomir dans les toilettes, n'est-ce pas - suffisait pour qu'elle ait envie de se venger à sa façon.

Prenant place aux côtés de son partenaire de tuerie, elle commandait la même chose que Lydia, autrement dit un Cola avant de se faire silencieuse et d'écouter les demandes - ou plutôt les exigences - du Pasteur. L'école Xavier... son fantasme premier sûrement. Avoir des petits mutants à foison en ligne de mire, elle en rêvait chaque soir. Pouvoir en éliminer plusieurs, avoir la sensation de faire avancer les choses, de prendre du terrain, de mettre des paroles en action, enfin! Pourtant, dans son état - encore une fois, ça la rendait plus rageuse encore après sa grossesse - elle doutait fortement que Jeremiah la laisserait participer au rush. L'organiser, pourquoi pas, participer certainement pas et il était fort probable qu'il n'allait pas attendre la naissance pour aller dézinguer du mutant écolier s'il le pouvait. Elle le maudissait intérieurement pour ça et elle espérait bien pouvoir se faufiler entre les mailles du filet. Le serveur ne mettait pas vraiment de temps à revenir, posant les boissons avant de retourner au travail, se souciant peu du silence soudainement installé à sa venue. Une fois payé et reparti, la brune en profitait. « A vrai dire, l'école est le summum mais les atteindre en sortie scolaire ou une connerie dans ce genre, c'est possible aussi je pense. » Parce que cette fucking école lui semblait inviolable... pour le moment.

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Le quatuor s’installa finalement à une table, Braiden s’asseyant face au pasteur alors que Lydia s’installait face à la brune, Ellen s’il avait bien compris.
Ça s’annonçait passionnant. Le blond était excité comme une puce et ne cessait de remuer sur sa chaise, incapable de tenir en place, attendant de voir ce que cette réunion allait amener.

Le padre posa un regard sérieux sur le marionnettiste qui sentit ses lèvres s’étirer en un sourire. Bon dieu ce qu’il aimait ce regard. « Alors... pour faire court et sauter les politesses habituelles, je veux l'école de Xavier. » Braiden s’immobilisa brusquement, les yeux écarquillés et la bouche légèrement entrouverte.
Ah ouais quand même ! C’était… Inattendu ? Bon ça semblait logique qu’il veuille mettre la main sur la X-Mansion vu la mentalité qu’il avait contre les mutants mais là… Non, vraiment il devait admettre qu’il ne s’y était pas attendu à celle là. Chapeau bas !

Il s’ébroua rapidement, essayant de se remettre les idées en place -mais surtout de se débarrasser de son air ahuri- et se racla bruyamment la gorge avant de reposer son regard sur le pasteur.
Il voulait l’institut Xavier… Ça soulevait une tonne de questions dans la tête du blond. Comment est ce qu’il était au courant de son existence ? Elle était censée être protégée du public. Mais Jeremiah avait des contacts avec des hautes instances de l’armée, ça semblait logique qu’il ait appris l’existence de l’école. Et qu’est ce qu’il attendait exactement de lui et Chimera ?

La serveuse arriva pour déposer leur commande et le Richardson se dépêcha de sortir un billet de sa poche pour le lui tendre, lâchant un « Gardez la monnaie. » Sur un ton enjoué, tout en évitant de croiser le regard de Lydia qu’il devinait mauvais. Elle n’aimait pas quand il jouait aux charmeurs comme ça, mais il ne pouvait pas s’en empêcher.  

Il attrapa sa bière et la leva légèrement devant lui pour trinquer rapidement et la rapprocha de ses lèvres mais s’immobilisa face au. « A vrai dire, l'école est le summum mais les atteindre en sortie scolaire ou une connerie dans ce genre, c'est possible aussi je pense. » D’Ellen, lui lançant un regard intrigué. Ok, donc son contact se permettait de balancer ce genre de réflexions ? Admettons.
Il haussa les épaules et but une gorgée de sa bière. Il la reposa bruyamment et se pencha au dessus de la table, croisant ses bras dessus après avoir reporté son attention sur Jeremiah. « L’école de Xavier hein ? » Un lui offrit un sourire amusé. « Je me demande comment vous pouvez être au courant de l’existence de cet endroit mais j’imagine que vous devez avoir vos contacts. Par contre… » Il pointa Ellen du doigt sans lâcher son vis à vis du regard tout en reprenant. « Les choper en sortie scolaire, vous pouvez oublier. » Il tourna un regard amusé vers la partenaire du padre, accompagné d’un grand sourire. « Non pas que je doute de vos capacités hein mais… Il vous faudrait un contact à l’intérieur pour savoir quand est ce que leurs sorties sont prévues. Et bonne chance pour trouver un mutant qui accepterait de bosser avec vous. » Il ponctua sa phrase par un petit rire avant de boire une nouvelle gorgée de bière.

« Et… Il va malheureusement y avoir un petit problème. » Il observa tour à tour les deux Watchers avant de reprendre. « J’ai rien contre le fait que vous butiez des mutants. Honnêtement je m’en cogne. Mais buter des gamins ? » Son visage prit une expression gênée. « J’ai très peu de principes, je pense que vous vous en doutez mais tuer des gamins en fait parti. » Sentant que cette dernière phrase pourrait mettre à mal leur accord et provoquer une légère tension, il se rattrapa rapidement. « Je veux bien vous aider à trouver l’école, à planifier tout votre truc mais je ne participerai pas à votre opération et mes hommes non plus. » Il eut une petite pensée pour Glenn. Il aurait très certainement massacré le padre rien que pour avoir suggéré cette idée… « Et je refuse d’être associé à ça. Donc ne comptez pas sur mes armes non plus. » Il but une nouvelle gorgée de sa bière avant de reprendre, observant à nouveau les deux Watchers. « Si vous êtes ok avec ça, on pourra parler business. » Il tourna un regard en coin sur Lydia, espérant qu’elle reste calme si jamais le padre ou sa copine devaient… Devenir agressifs. Ce serait très con, c’était sûr mais Jeremiah lui avait semblé être quelqu’un d’assez sanguin -un peu comme lui en somme- et il ne souhaitait pas devoir mettre un terme à leur collaboration à cause d’un simple problème de principes.
Ce serait vraiment dommage...
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Lydia Silverburgh
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Avec un flegme agaçant, Lydia alluma une cigarette. Pour les spectateurs lambda, ce n’était qu’une jolie blonde « fatale » qui était peut-être un tantinet impoli de fumer dans un lieu public juste en face d’une femme enceinte. Pour Braiden, s’il avait encore souvenir, saurait que ce n’était pas simplement un geste d’une addict de la fumette.

Lydia n’aimait pas fumer. Elle exécrait cela, même – quoique, elle pouvait se montrer plus compréhensive quand la fumette concernait « éventuellement » une drogue ou deux, les vieilles habitudes ne pouvaient pas se défaire au final. Alors, lorsqu’elle prenait en bouche une chose qu’elle détestait, ce n’était que sa façon de dire à son partenaire – sans mot, sans alarmer l’interlocuteur – que la situation actuelle ne lui plaisait pas. S’il fallait faire quelques suppositions, nous pourrions indiquer qu’elle avait allumé la dite cigarette suite au show de dragueur de son partenaire à cette serveuse, bien plus jeune que Lydia. Une réalité qui l’a ramené inlassablement à la sienne : elle vieillissait, avec quelques rides d’expression qui se marquaient de jour en jour ou encore un corps qui tendait à vouloir être trop mollasson si elle ne faisait pas ses exercices quotidiens drastiques.

Plus elle y pensait, plus elle était agacée. Le fait d’avoir une femme enceinte n’arrangeait nullement les choses : un rappel constant de bien des choses. Après une première bouffée qu’elle relâcha dans les airs, elle virevoltait « négligemment » sa cigarette du côté de Braiden. Elle réfléchissait à la fois où elle avait planté le dit bâtonnet dans l’œil de son voisin, et cherchait à savoir si son partenaire avait été présent ou pas. Une réflexion qui fut interrompue par les remarques des différents interlocuteurs suite à la « demande » un tantinet « extraordinaire » de Jeremiah.

Et elle comprit, avec un train de retard certes. Mais, accordons-lui cette naïveté de penser qu’il ne voulait qu’être un Directeur d’une école de Mutants. Au final, il portait la robe des ecclésiastes et, surtout, il n’avait clairement pas l’allure d’un tueur. L’allure d’un fou, certes, elle l’accordait. Sauf qu’il y avait un monde entre « tuer » et « penser » à tuer. Soudainement, elle éclata d’un rire franc, d’un rire amusé, d’un rire cristallin. Le rire devint un fou rire incontrôlable, qui amena quelques larmes au coin de ses yeux.

Jeremiah qui voulait tuer.
Braiden qui disait avoir des principes – certes, il en avait toujours eu davantage que Lydia.
Et Ellen qui parlait d’une sortie scolaire.

Pourtant, elle avait déjà grappillé bien des informations entre temps. Jeremiah qui était au courant d’une école « en théorie » cachée – preuve qu’il avait quelques contacts bien placés, ou haut placés et donc, preuve qu’il n’était pas peut-être pas si petit joueur que sa physionomie semblait indiquer. Elle réfléchissait aussitôt à la façon dont elle pourrait compléter les dites informations si elle était en charge d’une telle opération, et comment elle l’aurait mené. Pour ce point-là, la réponse était très simple : tuer un seul mutant, le ranimer en Zombie et déclencher une tuerie de masse. Elle se doutait bien que les dits mutants dans cette école devait vivre dans un rêve éveillé, penser qu’ils étaient protégé de tous et de toutes, et surtout aimer les pensionnaires au point d’être un brin trop incapable d’agir quand ce dernier attaque … En mode Zombie. Une affaire « assez » facile, même avec la variable « mutants aux pouvoirs inattendus et peut-être dangereux ».

Puis elle réfléchissait à Braiden. Il avait besoin de vendre des armes, or il ne pouvait réaliser une telle prouesse qu’à une seule condition : une guerre. Ce n’était pas le massacre d’une école mutante qui allait renflouer les caisses ou asseoir sa réputation. Quant à cette femme, elle semblait être un juste milieu entre les deux : vendre ses armes, tout en tuant pour son idéal.

Les rouages tordus de son esprit pensaient à mille choses : laisser faire Jeremiah en fournissant les armes, puis utiliser cette tuerie pour en faire un scandale médiatique détourné où les Mutants étaient mauvais, et où les Humains étaient en danger. Le tout assaisssonné de quelques petites nouvelles anciennes ou actuelles d’un groupe mutant extrêmiste ... Et le tour était joué. Dans un Pays où les armes étaient presque en libre circulation pour ce principe de « protéger » sa personne, Braiden les vendrait comme des petits pains.

Elle écrasa son mégot, l’air soudainement ravi et guillerette, ayant oubliée l’autre petite serveuse jeune et belle pour se concentrer entièrement le Pasteur.

- Avez-vous déjà commis un Massacre ? Franchement, si j’étais Braiden, je ne vendrais pas mes armes à un type qui ne sait pas dans quoi il embarque, une affaire qui risque d’être juste un gaspillage, continua-t-elle le plus sérieusement du monde.

Elle se pencha sur l’oreille de son partenaire.

- Je te propose de virer toutes les personnes vivantes d’ici, sauf la serveuse, lui susurra-t-elle. Je te donne cinq minutes.

Dans cinq minutes, voire moins, elle fera ce qu’elle comptait faire, témoin ou non témoin. Les lieux publics, ou les entrepôts abandonnés, cela l’importait peu. Tout était un terrain d’où elle pouvait s’échapper, en ne laissant derrière elle qu’une bande de cadavres.

- Avez-vous déjà fait l’amour avec une femme, Pasteur ? Ou un homme, car les goûts et les couleurs … et les sexes, ça se discutent pas, embraya-t-elle. Un massacre, c’est comme une grande orgie d’une première fois. Beaucoup de sang, beaucoup de cris, beaucoup de ratés et … beaucoup d’improvisation. Sauf que le sexe, on peut en avoir beaucoup, s'améliorer , savoir comment manier ses engins. Sauf qu'un massacre, on en trouve pas à chaque coin de rue. Peut-être que Braiden sait vendre, peut-être qu’Ellen a beaucoup de ressources financières, et peut-être êtes-vous un génie à votre façon mais, et sans aucune modestie, aucun de vous n’a mon expérience pour ce genre de connerie. Et sans moi, ou quelqu’un comme moi, vous allez tout droit au mur. Et j'en parle par "expérience", ayant vu plus de ... quelques massacres de tailles variables, et de populations variables aussi, confie-t-elle gravement.

Braiden en avait mais elle le considérait comme « rouillé ». Deux ans qu’il n’avait pas été un agent actif, mais davantage un « vendeur ». Quant aux deux en face, des illuminés mais nullement des grands planificateurs… à moins qu’ils avaient un autre type de soutien bien plus pointilleux, bien plus tatillons.

- Je peux dire comment réussir, et comment faire. Obtenir même peut-être des informations complémentaires, dit-elle calmement. Oui elle pouvait obtenir quelques petites informations au sein de l’HYDRA, et surtout, si l’affaire pouvait aider Braiden comme elle y avait pensé, tout n’en sera que plus parfait. J'aide, Si je sais à qui j’ai affaire. Comme dit, je sais pas vendre mais …  je comprends bien les armes, et les hommes qui les tiennent.

Lydia pouvait effectivement dire bien des choses sur l’inclinaison d’une arme, la façon de tenir l’arme, la trajectoire que la balle aura avec bien des paramètres réunis … Oh pour ça, il n’y avait pas plus expert qu’elle. Toute sa vie, elle l’avait confié à ces engins métallisés. C’étaient ses seconds amours, après Braiden, pour donner une idée.

- Ça vous dit de jouer à un jeu avec moi Pasteur ? demanda-t-elle, avec un sourire innocent, ou plutôt un grand sourire chaleureux. Un petit échauffement, disons.
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Jeremiah Reagan
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« Vous pouvez m'appeler Ellen. » Mon regard croise le sien, elle me teste et s'amuse de ce dont elle a pu entendre parler à l'occasion. Mais je doute qu'elle sache bien quelle relation j'ai entretenue avec Ellen, ou du moins celle que j'aurais voulu entretenir, un long moment durant. J'en entendrais parler chaque matin si Prim était réellement au courant, Dieu nous épargne ce supplice-ci... Elle a l'oeil qui brille, qui brille trop quand il s'agit de tuer quelqu'un et cela me rappelle mon premier échange avec Braiden. Cette réaction trouve souvent son écho, parfois je manque de l'abriter aussi. Que se passera-t-il quand nous prendrons tous plaisir à tuer ? Quand il n'y aura plus de mutants, Primrosae trouvera-t-elle vraiment le sens de son existence ou disparaîtra-t-elle, elle aussi ? Les nuisibles de notre espèce, tâchés du sang des innocents, devront peut-être s'effacer pour laisser un monde nouveau s'épanouir. Tous les Primrosae, les Braiden et les Aloysius, les Jeremiah pour ne laisser que les ruines de notre passage.

Pourquoi a-t-elle autant l'oeil qui brille, quand son regard s'éteint quand nous en venons à parler de l'enfant ? Pourquoi un tel bonheur seulement dans ce lien sanguinaire qui nous unit ? Je pose une main à plat contre la table, tourne mon visage vers Primrosae quand elle propose une alternative à l'école. Je suis volontairement resté vague sur « je veux l'école », voulant savoir comment réagirait Braiden principalement mais je ne suis pas fermé à une attaque à l'extérieur. La principale difficulté dans cette éventualité étant la quantité de variables qu'on ne contrôlerait pas. Et ce que je crains, c'est que laisser penser aux mutants qu'un réel danger les guette les pousserait à tous se cloisonner et rester sur leurs gardes. Le principal atout que nous ayons, n'est-ce pas l'effet de surprise ?

Mon regard croise celui de Braiden puis je me contente de lancer une oeillade vers son accompagnatrice, alors qu'il paie gaiement la serveuse. « Je me demande comment vous pouvez être au courant de l’existence de cet endroit mais j’imagine que vous devez avoir vos contacts. Par contre… » Son air amusé rencontre mon sourire en coin, d'autant plus quand son index s'oriente dans la direction de Prim, enfin d' « Ellen » pour ce soir... À sa remarque sur les mutants qui ne bosseraient pas avec les watchers, je me sens obligé d'ajouter simplement que la loyauté n'est pas caractéristique de tous les mutants. Par curiosité, j'en profite pour lui demander, sans vraiment espérer une réponse : « Vu la qualité de vos recrues, j'imagine qu'il y a des mutants qui ont peu de scrupules à attaquer les leurs. N'est-ce pas ? » Je jette un coup d'oeil vers Prim, j'ai sans doute omis de lui dire que Braiden m'a proposé de lui laisser quelques mutants à intégrer à ses rangs.

Et voici le moment où le mercenaire me déçoit, terriblement, avec de prétendus principes. Je lève les yeux au ciel, peu convaincu de ce que je viens d'entendre. La famille et les enfants, on croit rêver, surtout venant de quelqu'un comme lui... Soudain, sa partenaire écrase sa cigarette et me pose une question pour le moins directe, et surprenante. Sur la suite de ses propos, j'affiche un sourire plus large. Dès le moment où ses armes sont vendues, je ne vois pas quel est le problème, quelles le soient à des personnes qui savent s'en servir ou pas. J'affiche un regard navré puis demande, comme si c'était le fruit d'une réelle inquiétude : « Oh, vous demandez un permis de port d'armes, Madame Silverburgh ? » J'efface le sourire de mon visage puis mon index vient danser sur le bord de mon verre, alors que je l'observe susurrer à l'oreille de son partenaire.

« Ne vous souciez pas de qui j'ai... rencontré. Mais si vous voulez absolument savoir qui je suis, je suis un homme humble, pas un génie ni un abruti qui va se lancer à l'assaut d'une forteresse la fleur au fusil et le sourire aux lèvres. Pour moi, rien de cela n'est un jeu et je me doute bien que vous en avez vu des massacres. À quel jeu pourriez-vous vouloir jouer avec moi ? Vous pensez que je vous demande de me tenir la main ? Nous n'en sommes plus là. Ne me demandez pas si j'ai déjà commis un massacre, dites-moi ce que vous pouvez faire pour nous soutenir dans mon projet. »
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L'air moqueur de Braiden ne lui plaisait guère mais elle faisait avec. Avait-elle vraiment le choix? Non, mais elle ne comptait pas justifier ses dires auprès de ce cloporte. Son regard sérieux devait suffire à lui-même pour lui faire comprendre qu'elle ne plaisantait aucunement pour le coup des sorties scolaires. Il était visiblement persuadé qu'elle ne se donnerait pas les moyens d'obtenir les informations qu'elle voulait. Elle n'en disait rien mais ses pensées se tournaient incontestablement vers cet ange aux ailes déchues. Si lui n'avait rien dit, si lui n'avait pas craqué une seule seconde, l'école ne comptait pas que des pseudo-héros prêt à se sacrifier pour le reste de l'école. Si elle avait réussi à attraper un professeur, elle pouvait très bien jeter son dévolu sur un élève et l'obliger à lui parler. Qui d'autre qu'un gosse pouvait mieux retenir des dates de sortie? Personne. Elle n'aurait aucun remords ni regrets à le faire, elle le savait, parce que pour ça, il fallait un minimum de compassion dont elle était pas dotée.

Chose qui n'était pas le cas de Braiden. Dès lors qu'il évoquait un possible massacre d'enfants, elle le devinait aisément et se retenait de rouler des yeux de mécontentement. Sérieusement? Trop sensible pour fournir des armes qui vont ôter la vie à des gosses? Jeremiah aurait dû lui dire plus tôt, elle n'aurait probablement pas pris la peine de se déplacer. « Que vos homme n'y participent pas est une chose. Vos armes en sont une autre. Votre intérêt est de vendre, pourquoi se soucier de ce à quoi elles vont servir ou qui va s'en servir? » Peut-être une histoire de réputation, elle en savait rien. Elle pouvait comprendre son point de vue, elle-même sur le marché officiel des armes savait que de vendre à des tyrans pouvait détruire toute une entreprise mais dans le cas de Braiden, ça n'avait rien d'officiel, il pouvait même dire à qui voulait l'entendre qu'il ignorait ce à quoi ça allait servir et puis de toute façon, il ne fallait pas se leurrer, il n'allait pas vendre à des gentils flics qui ne chercheraient qu'à rendre la justice et participer à un monde meilleur.

Bientôt c'est la jolie blonde qui se mettait à parler, à poser des questions. Forcément Primrosae ne pouvait pas s'empêcher de penser aux attentats, de penser à ses propres heures d'entraînements et de chasse avec son père. Rien ne se lisait sur son visage parce qu'elle s'y refusait mais intérieurement, elle était persuadée que si Lydia et elle se connaissaient davantage, elles pourraient être de grandes amies, un duo pour le moins dangereux qui ne ferait pas bon de croiser. Enfin ça, c'était à condition d'avoir un minimum de confiance de la part de la brune et ça n'allait pas être simple, encore plus en proposant un jeu à Jeremiah dont elle ignorait les ressors. Jalouse? Absolument pas. Méfiante en revanche, très certainement. Observant Braiden s'activer pour faire sortir les clients, Primrosae restait les fesses sur sa chaise, écoutant d'une oreille la réponse de son partenaire. « Jouons. » disait-elle en se levant. Oh oui, elle avait parfaitement conscience que la question était destinée à Jeremiah, qu'il avait déjà fourni une réponse - de mauviette, soit dit en passant - et qu'elle n'était pas incluse dans le jeu. Elle s'y incrustait et bien entendu, elle ne laissait pas le choix à qui que ce soit. Si Lydia pensait réellement que les capacités de Jeremiah se limitaient à avoir du génie et "Ellen" du pognon, elle se foutait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude et Primrosae comptait bien lui montrer qu'elle était plus qu'une femme en cloque qui pouvait aisément sortir le chéquier. Après tout, c'est bien ce qu'elle voulait, non?


Dernière édition par Primrosae Dahl le Dim 12 Mar - 15:34, édité 1 fois
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How Crazy You’re This NightJeremiah, Primrosae, Lydia & Braiden

Il s’était retenu de répliquer immédiatement à la réponse d’Ellen mais avait préféré garder le silence. Qu’est ce qu’elle n’avait pas compris quand il avait dit qu’il refuserait de participer de manière active ou en leur fournissant des armes ? Il avait pourtant été clair non ? Le padre n’avait pas réagi lui, c’était bien qu’il était d’accord avec lui et le comprenait, alors pourquoi est ce qu’elle se permettait de l’ouvrir ? Surtout pour lui dire ça.

« Avez-vous déjà commis un Massacre ? Franchement, si j’étais Braiden, je ne vendrais pas mes armes à un type qui ne sait pas dans quoi il embarque, une affaire qui risque d’être juste un gaspillage » Il posa son regard sur sa partenaire, l’air légèrement interloqué. Euh… Ben oui justement, il avait déjà commis un massacre ouais. Grandiose d’ailleurs. Il était pourtant persuadé d’avoir suffisamment briefé Lydia sur le padre. Est ce qu’il avait omis de mentionner ce détail ?

Elle se pencha à son oreille. « Je te propose de virer toutes les personnes vivantes d’ici, sauf la serveuse. Je te donne cinq minutes. » Braiden s’immobilisa, la bouche entrouverte et les sourcils froncés, complètement perdu par la requête de la jeune femme.
Qu’est ce qu’elle avait en tête ? La connaissant, il se doutait bien qu’elle ne lui demandait pas ça simplement pour faire la causette avec la serveuse mais est ce que c’était bien raisonnable ? Ils étaient en plein deal, dans un lieu public. Alors se retrouver avec un -ou plusieurs- cadavres sur les bras n’était pas vraiment conseillé. D’un autre côté, il voulait voir ce que sa partenaire avait en tête. Et surtout il ne voulait pas vraiment la contrarier. Il avait bien vu la réaction qu’elle avait eu après son petit flirt avec la serveuse. Ce pourrait être dangereux pour lui de ne pas faire ce qu’elle lui demandait.

Il balança sa tête en arrière, levant les yeux au ciel tout en souriant faiblement. Il hocha finalement la tête, signalant à la blonde qu’il acceptait et se concentra pour trouver un moyen de faire sortir tout le monde sans déclencher de scandale, ne prêtant plus attention à ce qu’il se disait autour de la table.

« Ça vous dit de jouer à un jeu avec moi Pasteur ? » La voix de Lydia le tira de ses pensées et il reposa son regard vers elle, son visage reprenant une expression perplexe. Ça par contre, ça ne lui plaisait pas trop. « Un petit échauffement, disons. » Mais qu’est ce qu’elle avait en tête ? Est ce que c’était toujours pour se venger de son flirt avec la serveuse ? Ce serait gros quand même !
Il secoua doucement la tête pour se remettre les idées en place, préférant ne pas répondre, et se reconcentra sur la façon dont il devait vider la salle.  

Son regard s’illumina subitement et il se releva d’un bond après avoir terminé sa bière d’une traite pour se planter au milieu de la salle. Il se racla bruyamment la gorge et prit la parole d’une voix assez forte afin que les quelques clients présents ne l’entendent. « Mesdames et messieurs. Navré de vous déranger mais je vais devoir vous demander de quitter les lieux. » Les clients se lancèrent des regards interloqués, certains commençant à discuter entre eux à voix basse. Le blond leva les yeux au ciel en soupirant. Pourquoi est ce que c’était toujours aussi compliqué hein ?
Il souleva légèrement un pan de sa chemise, dévoilant son 45. coincé dans son jean. « Ceci est un braquage. Alors évacuez à moins que vous ne préfériez qu'on vous prenne en otages. On en a déjà deux. » Il pointa Ellen et Jeremiah du doigt. Ben oui, il valait mieux qu'ils évitent d'être soupçonnés, après tout, ils étaient quand même censés être gentils. Alors que Lydia et lui... « Mais si vous tenez absolument à rester... »
Il désigna ensuite la porte de ses deux mains, les invitant à sortir. « S’il vous plaît. Oh et inutile d’appeler la police, nous serons partis dans peu de temps. Merci ! » Il les suivit du regard alors qu’il sortait calmement, lançant des coups d’œil vers ses trois acolytes toujours attablés.
Mouais. Il avait déjà fait mieux comme improvisation mais là il s’était un peu retrouvé à court d’idées. Et en plus de ça, ils n’étaient pas à l’abri que certains d’entre eux appellent les flics. Ce ne serait pas un problème en soi, mais il valait mieux éviter d’attirer l’attention sur eux.

Il attrapa la serveuse qui commençait elle aussi à s’en aller par le bras, lui offrant un grand sourire. « Navré mademoiselle mais vous allez devoir rester avec nous. » Elle lui lança un regard apeuré et il tira une chaise qu’il plaça à côté de la sienne pour la forcer à s’y asseoir. Il ne savait toujours pas ce que Lydia avait en tête mais il se doutait que ce ne serait pas forcément une bonne chose pour elle.
Tant pis.

Il reporta son attention sur la table quand Ellen se leva après avoir lancé un. « Jouons. » Qui le fit froncer une nouvelle fois les sourcils. Et elle aussi s’y mettait à présent… Pourquoi est ce qu’il avait un mauvais pressentiment ?
Il se rapprocha de Lydia et se pencha à son oreille pour lui murmurer. « Je ne sais pas ce que t’as en tête ma belle mais j’espère que tu ne comptes pas provoquer de problème hein ? C’est qu’on a toujours un deal à gérer. » Il l’embrassa brièvement sur la joue. « Mais je te fais confiance. »

Il retourna vers le bar et sauta par dessus pour se servir une autre bière et retourna tranquillement à table pour se rasseoir face au pasteur, lui lançant un regard gêné tout en haussant les épaules. « Les femmes hein. » Il ponctua sa phrase par une gorgée de bière. « Pour en revenir à ce que vous avez dit. Ouais certains mutants n’ont aucun mal à s’en prendre à leurs semblables mais ceux de la X-Mansion… Ils sont élevés pour être gentils. Ouais je sais, c’est vraiment dommage. Donc je maintiens ce que j’ai répondu à votre copine… » Son regard glissa vers Ellen pendant un instant. « Vous n’arriverez pas à en convaincre de vous aider de l’intérieur. Navré. » Il s’installa plus confortablement sur sa chaise et pencha sa tête en arrière. « Et pour ce qui est de ce que je… » Il désigna Lydia d’un mouvement de tête. « Nous pouvons faire pour vous aider… Je ne veux pas paraître vexant mais vous n’avez pas ou peu d’expérience militaire. Alors que nous si. On peut vous aider à disons… Chapeauter toute cette opération. Trouver les points faibles de l’institut, vous indiquer combien d’hommes il faudrait, ce genre de trucs. Mais mes hommes et mes armes, c’est hors de question. Et c’est non-négociable. » Il reporta son attention sur les deux jeunes femmes, les observant avec attention -et un peu d’appréhension aussi- et se pencha vers le pasteur avec un sourire amusé. « Dix dollars sur Lydia. »
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- Vous manquez tant de cœurs vis-à-vis des armes, répondit-elle avec un air sincèrement perplexe et peiné. Il fallait savoir une chose avec l’agent d’HYDRA : Lydia aimait les armes « presque » autant que Braiden. Elles sont ses meilleures alliées en combat, étant une combattante sur longue et moyenne distance – laissant Braiden gérer le corps-à-corps – et définitivement les seules à ne jamais l’abandonner en plein milieu d’une mission. Certes, le Richardson était le vendeur d’armes mais des deux, c’était la Silverburgh qui était la Passionnée. Les armes, c’est tout un art.

Elle observait Braiden et son petit manège. Pourquoi avait-il besoin de faire tant de show alors qu’il n’avait juste … qu’à penser ? Un regard discret en direction des deux protagonistes « humains » fut un cuisant rappel de la règle suivante : discrétion. Un mot qu’elle connaissait à vrai dire : relever les morts n’est « carrément » pas sexy !

« Hm. Je ne pensais jouer qu’avec le Padre, moi » bouda-t-elle au tréfonds de son âme quand elle vit que la femme enceinte voulait également être de la partie. Est-ce qu’elle avait un cœur fragile et sensible ? Est-ce qu’elle risquait de perdre son gosse en stressant un petit coup ? Tant de questions qui ne trouvaient pas de réponses et surtout des questions qui l’amenaient à changer drastiquement son jeu.

Elle écoutait également les petits mots de Braiden à Jeremiah ou – et – à Ellen. Aussitôt sa petite cervelle fit un bond sur HYDRA : l’organisation pouvait-elle détenir des trucs « cools » sur la X-Mansion ? Si oui, comment faire en sorte de les sortir de la dite organisation « discrètement » sans être mêlé au futur bordel ?

- Je peux fournir deux trois informations sympathiques voire deux ou trois contacts mortels, dit-elle d’une voix légère. Aux deux protagonistes de la prendre au sérieux, ou d’ignorer l’aide précieuse qu’elle leur fournissait indirectement. Mon prix est le prix de Braiden, plus un petit test d’aptitudes, conclut-elle avec un sourire malicieux. Il faut que vous deviniez toutes les armes que j’ai sur moi, au risque que cette petite potiche de serveuse y passe !

Elle lance un regard scrutateur à Braiden : Non pas pour savoir s’il était content ou pas – elle savait qu’il n’allait pas aimer mais, les risques d’être partenaire de ce duo que voulez-vous – mais davantage pour se décider s’il pouvait y participer ou pas – vu qu’il connaissait pas mal tous les trucs et astuces de la blonde.

- J’ai en tout et pour tout … dix armes sur moi. Tout le monde, sauf la potiche, peut participer. Mais chacun son tour … et seulement un essai ! Voici l’ordre : Jeremiah, Ellen et Braiden.

La « potiche » survivra, au grand dam de la blonde vu que son partenaire trouvera très facilement toutes les dites armes. Cependant, elle gardait encore un petit espoir de pouvoir « peut-être » être surprenante et avoir au moins une arme à la fin de la dite épreuve. Quant à savoir si les deux zigotos ont les talents ou pas, elle évaluera sur une base simple : le nombre d’indices deviné.

Mentalement, elle se faisait un rapide inventaire : deux pistolets à la ceinture, deux autres pistolets à l’intérieur de sa veste, une épingle à cheveux faite d’acier apte à transpercer bien des choses, deux poignards des plus légers et fins au niveau des chevilles et son bracelet métallique qu’il suffit d’enlever et de tirer un bout pour qu’un long fil métallique glisse – un parfait outil pour étouffer gracieusement, efficacement et rapidement n’importe qui.

- Et je parle d’armes fait de métal. Pas de poisons ou de taser, ajouta-t-elle. Oh, et ne comptez pas trop sur Braiden. On ne s'est pas vu depuis deux ans et entre temps, beaucoup de choses change ... dont l'équipement. Un coup de bluff ne faisait jamais de mal , sauf pour ceux qui craignaient pour leur vie !

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Ok plus jamais je n'organiserai de rencontres dans un lieu public avec Braiden ou sa bande de malades mentaux. Je frotte mon front doucement alors que les gens commencent à sortir et relève la tête quand finalement, il ne reste que nous quatre et la serveuse. Et Primrosae qui marche dans le jeu de cette furieuse. Je me mets à masser doucement ma tempe quand Braiden s'éloigne le temps d'aller chercher une bière. Je crois que j'aurais aussi besoin de quelque chose là, pour faire passer l'envie de tous les planter là, morts ou vifs. Je soupire puis relève les yeux sur Braiden qui semble prendre cette situation de façon tout à fait... décontractée comme à son habitude. « Pour en revenir à ce que vous avez dit. Ouais certains mutants n’ont aucun mal à s’en prendre à leurs semblables mais ceux de la X-Mansion… Ils sont élevés pour être gentils. Ouais je sais, c’est vraiment dommage. Donc je maintiens ce que j’ai répondu à votre copine… » Il retrouve mon attention après ces propos ; et je lui souffle simplement un « gentils... oui » pas vraiment convaincu.

La X-Mansion n'est pas une école où on trouve des gamins comme ils disent, ce n'est qu'un camp d'entraînement pour des individus dangereux qui ne se soumettent pas à nos lois, qui restent entre eux et veulent dompter, veulent développer leur pouvoir de destruction.  « Nous pouvons faire pour vous aider… Je ne veux pas paraître vexant mais vous n’avez pas ou peu d’expérience militaire. Alors que nous si. On peut vous aider à disons… Chapeauter toute cette opération. Trouver les points faibles de l’institut, vous indiquer combien d’hommes il faudrait, ce genre de trucs. Mais mes hommes et mes armes, c’est hors de question. Et c’est non-négociable. » Je hoche de la tête avant de pivoter doucement vers les trois femmes : les deux harpies et la jeune fille restée debout à côté, à deux doigts de pleurer.

Finalement je serre les dents le temps que Lydia parle et énonce les règles de son petit jeu. Je me penche au-dessus de la table avant de souffler à Primrosae : « Tu n'as donc aucun principe ? » Est-ce qu'elle sent le mépris et le dépit dans ma voix, bien sur. Elle n'a pas été dressé pour ne tuer que les mutants, elle aussi, après tout ? Même si j'ai déjà fait un écart, un écart que je regrette pour protéger mon petit frère, je ne laisserai pas tuer gratuitement une humaine. Même si elle doit sortir et tout raconter une fois dehors. « J’ai en tout et pour tout … dix armes sur moi. Tout le monde, sauf la potiche, peut participer. Mais chacun son tour … et seulement un essai ! Voici l’ordre : Jeremiah, Ellen et Braiden. »

Alors puisque je suis le premier, je resserre mes doigts entre l'objet que je viens de prendre sur la table. Nous ne sommes pas armés, enfin moi du moins, j'imagine que Braiden et Lydia le savent. Ça se devine, le poids, la place d'une arme. Je me penche à nouveau au dessus de la table et réponds donc à Lydia : « Disons que vous en avez en tout et pour tout... onze plutôt. » Je brandis le couteau qui se trouvait sur la table et essaie de le planter naturellement dans la main de Lydia qui reposait à plat sur le bois du meuble. Elle a décalé sa main, juste assez pour l'éviter.

Là, techniquement, je suis mort. Je me mets debout, m'adresse à Braiden qui semble être le plus raisonnable des deux, alors que la blonde va retirer le couteau de la table ou me tuer avant que je n'ai pu finir ma phrase. Advienne que pourra. « Vous avez vos principes, j'ai les miens. Si je respecte les vôtres, j'attends la même chose de votre part. Je ne laisserai pas tuer une humaine par jeu, par amusement, par cruauté. Si j'accepte vos conditions, vous acceptez les miennes. C'est aussi simple que ça. » Je me retourne vers Lydia : « Vous n'avez pas envie de jouer avec moi, croyez-moi. Vous ne me connaissez pas. »
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Ça, ce n'était pas au programme. La serveuse ne rentrait dans le jeu qu'une fois que Primrosae avait accepté de jouer et ce n'était plus de son ressors. Bien entendu, la jeune femme en avait déjà tué quelques uns, par nécessité et non gratuitement, qu'on se le dise, et forcément, de voir la serveuse au bord des larmes quand elle comprenait que son sort serait scellé par un jeu, Jeremiah ne mettait pas de temps à la piquer d'une question - ou plutôt une remarque - des plus désobligeantes. Seul un soupir se glissait entre ses lèvres, se retenant de rouler des yeux. Evidemment qu'elle en avait des principes mais comment pouvait-elle savoir avant d'accepter que Lydia avait demandé à Braiden de garder la serveuse et qu'elle serait une cible première? Elle ne pouvait pas, elle n'était pas encore devin. Ce n'était pas sa faute non plus si la blonde était d'une jalousie maladive - qu'elle ne comprenait pas d'ailleurs mais ça, c'était Primrosae et  toute son éducation pour le moins bancale sentimentalement parlant. Rapidement les règles du jeu se mettaient en place et Primrosae était piquée par une question. Pourquoi avoir fait sortir tout le monde seulement pour énoncer des armes? Était-ce vraiment nécessaire? Avait-elle changé d'avis en cours de route? Hum... peu importe. Des questions qui portaient sur les armes, ça arrangeait fortement la Norvégienne qui s'y connaissait plus que de raison puisqu'elle en avait fréquenté toute sa vie et qu'elle travaillait dans ce domaine. L'ordre était donné, c'était à Jeremiah de commencer.

Mais quel con bon sang! Primrosae avait presque envie de se facepalmer tellement son geste était aussi dangereux que stupide. Il était sérieux de vouloir poignarder la main de la copine de l'homme avec qui il voulait négocier? Bon certes, c'était un coup de maître pour la surprise et pour faire comprendre férocement qu'il n'était pas prêt de jouer si c'était pour mettre la vie d'une humaine en danger mais quand même... c'était pas un peu trop? Instinctivement, le premier réflexe de la jeune femme était la défense et elle savait très bien que l'agression de Jeremiah allait entraîner une possible vague de vengeance et très certainement de la colère. C'était là, la seule raison qui la poussait à attraper son arme pour pointer Lydia - puisqu'elle était clairement la plus armée des quatre - si jamais elle tentait de se venger. Pour le coup, elle avait plutôt raison puisque c'est Braiden qui réagissait au quart de tour. « Hin hin. Il meurt, elle meurt. » Aussi simple que ça. La blonde avait tout intérêt à rester là où elle était et ne tenter aucun geste brusque. Ça valait aussi pour Braiden d'ailleurs. Lydia avait beau être une experte en armes, Primrosae n'avait jamais raté une cible, jamais et Jer en était le premier témoin quand elle avait détruit une partie de son mobilier alors qu'elle était complètement saoule. Autant dire que sobre, elle serait d'autant plus rapide à leur mettre une balle dans la tête si c'était nécessaire. « Sortez. » Ordonnait-elle simplement à la serveuse qui ne cherchait pas à comprendre midi à quatorze heure pour se lever de sa chaise et tenter de fuir... m'enfin ça, c'était sans compter sur le barbu qui l'attrapait au passage. Oh Jeremiah, qu'as-tu fait?
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Bon… Ok, il régnait une certaine tension dans le resto depuis que tous les clients étaient sortis mais il n’y avait aucune raison que ça se passe mal pas vrai ?

Il avait écouté Lydia énoncer les règles de son petit jeu en lui lançant un regard perplexe mais avait gardé le silence, préférant ne pas risquer d’envenimer la situation. C’était l’un des risques qu’il avait prit en l’emmenant avec lui et il la laisserait faire. De toute façon, s’il avait emmené Glenn il aurait fait péter le padre et sa copine au moment où ils auraient mentionné la X-Mansion. Et Walter…
Non il préférait ne pas penser à ce que Walter aurait pu faire.

« Oh, et ne comptez pas trop sur Braiden. On ne s'est pas vu depuis deux ans et entre temps, beaucoup de choses change ... dont l'équipement. » Entendre son prénom le tira de ses pensées et il lança un bref sourire à Ellen et Jer avant d’inviter le padre à commencer à jouer d’un bref signe de tête. Il n’y avait aucune raison que ça se passe mal.

« Disons que vous en avez en tout et pour tout... onze plutôt. » Le padre tenta de planter son couteau dans la main de Lydia qui parvint à la retirer in extremis, provoquant un blocage chez le Richardson.

Oh putain.

Sans réfléchir, Braiden se leva d’un bond et dégaina dans le même geste son .45 qu’il pointa sur la tête du padre et vit du coin de l’oeil Ellen dégainer elle aussi une arme pour la pointer sur Lydia. « Hin hin. Il meurt, elle meurt. » Il remua légèrement ses doigts sur la crosse de son arme, sans le lâcher du regard, soufflant un. « Doucement ma jolie. » A l’attention d’Ellen.

Non, il n’avait pas essayé de faire ça. Braiden devait certainement l’avoir rêvé, il ne voyait que ça.
Son regard glissa sur le couteau toujours planté dans la table et un sourire nerveux étira les lèvres du blond. Pourquoi est ce qu’il avait fait ça ? Il avait pourtant été clair lors de leur rencontre sur les sujets à ne pas aborder. Et s’il lui avait expressément interdit de mentionner sa mère, ça lui semblait évident qu’essayer de planter Lydia était loin d’être conseillé non ?
Non ?  
Oh putain il allait lui arracher la tête.

« Vous avez vos principes, j'ai les miens. Si je respecte les vôtres, j'attends la même chose de votre part. Je ne laisserai pas tuer une humaine par jeu, par amusement, par cruauté. Si j'accepte vos conditions, vous acceptez les miennes. C'est aussi simple que ça. » Le Richardson pencha légèrement sa tête sur le côté tout lui lançant un sourire mauvais. Ouais, qu’il essaie de se justifier, ça ne rendrait la suite que plus amusante. « Vous n'avez pas envie de jouer avec moi, croyez-moi. Vous ne me connaissez pas. » Et visiblement lui ne les connaissait pas non plus. Putain mais ça se passait si bien ! Pourquoi est ce qu’il avait essayé de faire ça ? C’était quoi ? Parce que sa copine avait voulu jouer avec Lydia ?

« Sortez. » La voix d’Ellen le ramena à la réalité et il poussa un grognement désapprobateur tout en baissant son arme avant de rattraper rapidement la serveuse par le bras pour la forcer à s’immobiliser et à rester à côté de lui.

Ça faisait une éternité qu’il n’avait pas été autant en colère. S’il s’écoutait, il aurait très certainement déjà exécuté Ellen d’une balle dans la tête avant de forcer le padre à s’arracher les yeux mais il fallait qu’il reste calme. Où du moins autant qu’il le pouvait. Il pouvait encore rattraper le coup. Il fallait juste qu’il réfléchisse et ne laisse pas ses pulsions prendre le dessus.
C’était encore jouable.

La serveuse se mis à sangloter de plus belle à côté de lui alors qu’il rebraquait son regard sur Jeremiah. Sans le quitter du regard, il se pencha à l’oreille de la jeune femme pour lui murmurer un. « Bouge et tu es morte. » Avant de s’éloigner légèrement d’elle. « Je… » Il haussa les épaules et se massa la tempe avec le canon de son arme. Il devait vraiment paraître pour un taré là. « Je pige pas padre. » Un ricanement nerveux lui échappa. « C’est… C’est ça le problème ? » Il désigna la serveuse du pouce sans le quitter des yeux, gardant tout de même Ellen dans son champ de vision juste au cas où. « Tu veux pas tuer par cruauté ? » Il balança sa tête en lâchant un éclat de rire. « Rappelle moi juste combien de personne sont mortes dans les attentats ? C’est un peu hypocrite ça, non ? » Il se tourna rapidement vers Lydia et Ellen, les questionnant du regard. « Mais bon… Ok ! » Il poussa la serveuse tout en lui désignant la sortie.

Il laissa passer un petit moment, toujours tourné vers le Reagan puis sans le quitter des quitter des yeux il leva son arme vers la serveuse et pressa la détente. La balle lui traversa le crane et elle s’effondra lourdement sur le sol. « Maintenant que ce problème est réglé. » Il retrouva son calme habituel et se hissa sur le bar pour s’asseoir dessus, laissant ses jambes pendre dans le vide. Bon, ils n’allaient très certainement pas aimer qu’il ait fait ça mais elle en avait trop vu de toute façon. Il était sûr qu’ils comprendraient son geste.

Il laissa passer un long moment, réfléchissant à la meilleure chose à faire. « Tu parles de conditions ? Il me semble que les miennes étaient plutôt honnêtes. Je veux dire… Je t’ai dit que je voulais pas buter de gosses mais que j’étais quand même prêt à t’aider. Et toi qu’est ce que tu fais ? Tu me craches à la gueule en essayant de planter Lydia. » Il se passa sa main libre dans ses cheveux, l’air soucieux. « T’as vraiment foutu la merde padre. Parce que là, je vois que deux solutions pour nous sortir de là. Soit je te bute, ta copine bute Lydia puis je la bute elle. Soit on essaie de trouver un terrain d’entente. » Evidemment qu’il ne la laisserait pas tuer Lydia. Il avait toujours son pouvoir comme atout et l’utiliserait à la seconde où Ellen esquisserait le moindre mouvement brusque mais il espérait qu’ils puissent s’en sortit calmement.

« J’ai énoncé mes conditions et je ne reviendrai pas dessus. Et si tu n’es pas d’accord avec ça... Lydia ? » Il se laissa retomber du bar et invita sa partenaire à le rejoindre avant de commencer à reculer le plus lentement possible vers la porte, gardant les deux Watchers dans son champ de vision. « Je crois qu’on a plus rien à se dire alors. »

Your move padre.
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