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 Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine.

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Izabella Strejcová
speech is silver, silence is golden


identité
Nom et Prénom : Strejcová, le nom de sa mère. Elle n'a jamais voulu garder celui de son père. Ses parents l'appelèrent Izabella, variante du prénom Isabelle, sa grand-mère paternelle. Alias : Elle se fait appeler Iza par la plupart de ses amis. Certains l'appellent aussi Bella, mais elle n'apprécie pas vraiment ce surnom. Tout simplement, vous pouvez l'appeler par son prénom. Âge : Encore toute jeune, Izabella a fêté ses dix-neuf ans récemment. Lieu de naissance & nationalité : Malgré son nom, Izabella est une citoyenne américaine. Elle est née à Philadelphie, en Pennsylvanie. Elle a tout de même des origines en provenance de l'Europe de l'Est du côté de sa mère. Métier : Elle ne travaille pas, même si elle a bien envie de gagner sa vie. Izabella aimerait toutefois faire des études pour devenir vétérinaire. Statut civil : Iza n'a jamais vraiment pu se pencher sur sa vie sentimentale. Elle est célibataire, et elle aimerait trouver quelqu'un, cependant elle n'ose pas à cause de sa nature. Orientation sexuelle : De base, elle se considère comme hétérosexuelle . Après, l'idée de jouer sur l'autre tableau pourrait lui effleurer l'esprit, sans goûter, comment savoir que l'on n'aime pas ? Particularités : Izabella est une mutante, une homo superior. C'est tardivement dans son adolescence que s'est manifesté son pouvoir. Il fut difficile à desceller de part sa nature. La jeune femme voit cela comme une malédiction, elle aurait préféré n'être qu'une simple humaine. D'autres profiteraient d'un tel don, et pas forcément pour faire le bien. Izabella est capable d'influencer l'esprit d'une personne. Malheureusement, elle n'a aucun contrôle sur ce pouvoir de suggestion. Son utilisation est chaotique et imprévisible, c'est pour cela qu'Iza a arrêté ses études et qu'elle limite ses relations avec les autres. Elle a constamment cette pression sur elle, ce besoin constant de peser ses mots, de réfléchir avant de parler, au cas où sa mutation serait active. Elle vit un véritable cauchemar, même si elle pourrait avoir tout ce dont elle rêve. Elle s'est souvent fait passer pour une muette.Affiliation : Pour inhiber ce pouvoir, ou au moins le contrôler, Izabella s'est décidé à rejoindre la X-Mansion. C'est la seule issue pour elle, l'unique endroit où quelqu'un dans son cas peut aller.

interview
Que pensez-vous de la situation actuelle* et des dernières décisions du gouvernement ?
Étant donné ma nature de mutante, je suis directement concernée par les récents évènements liés au recensement et à la réglementation des pouvoirs. Je reste très mitigée par rapport à tout ce que le Gouvernement a mis en place. D'un côté, la régulation est légitime, comme celle des armes. D'un autre côté, cela signifie être fiché, stigmatisé voire persécuté par une partie de la population anti-mutant. Qui souhaite être traité de la sorte ? Pas moi. Cette histoire me rappelle étrangement la Seconde Guerre mondiale et le conditionnement des Juifs par les Nazis. La carte MRA n'est autre que l’étoile jaune, et j'ai du mal à croire en ce District X. Les Portails de détection, s'ils partent d'une bonne intention, sont très mal utilisés. Une grosse lumière rouge qui attire bien l'attention. Avec la technologie d'aujourd'hui, une simple notification aux agents ne serait-elle pas envisageable ? Non, au lieu de cela, on alerte la population, on signale à tous la présence d'un mutant. Déjà que je déteste les lieux publics, c'est une raison de plus de ne pas s'y rendre. La situation actuelle du monde est merdique. Le pays part en vrille, ce n'est pas demain que je me recenserais. Je suis loin d'avoir confiance en le système, les seules choses qu'il m'inspire sont de la crainte et de l'inquiétude. En plus, si on m'oblige à me faire ficher, je ne le ferais certainement pas. Si certains veulent l'être, tant mieux pour eux, mais cela devrait être un choix. Nous ne sommes pas tous des héros, des vilains, certains veulent simplement vivre.
La population, et surtout le Gouvernement, en font tout un plat. Il y a une bien trop grande médiatisation sur les individus à pouvoirs, alors que ces derniers doivent exister depuis des années si ce n'est pas plus. Jusqu'à présent, tout s'était bien passé. Et aujourd'hui, où en est-on ? Déjà que mon pouvoir me fait peur et que je n'arrive pas à le contrôler, je ne veux pas être enfermée ou que l'on me blesse, pire, que je fasse du mal aux autres sans le vouloir, en me défendant.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ?
J'ai mis du temps à découvrir mon don. Pouvoir influencer les autres, ce n'est pas quelque chose que l'on remarque aussi facilement que créer des flammes ou soulever des voitures à une main. Spécialement quand vous n'avez aucun contrôle là-dessus, que cela va et vient. Quand on vous écoute, quand les gens vous offrent des cadeaux, vous vous dîtes simplement que c'est de leur propre chef, que vous n'avez rien à voir là-dedans. J'ai toujours cru que j'avais une sorte de charisme. Non pas que j'ai le melon, mais être populaire, je voyais ça comme une chose normale. Et puis ce foutu pouvoir de mutant n'est pas toujours actif, des fois, on m'empêche d'agir, ou on ne m'écoute pas. Comme tout le monde, je pensais être normale. Quand les gens en face de moi ont commencé à agir étrangement, je me suis douté que ce n'était pas normal. J'ai fait des tests, c'est comme ça que j'en ai eu le cœur net. J'aurais bien aimé avoir un de ces pouvoirs de super-héros qu'on voit à la télévision, pas cette malédiction. La liberté d'expression pour moi, c'est nada. Je ne peux pas parler librement, je n'ai pas le droit de m'énerver, de dire à quelqu'un d'aller se faire f**tre. Je déteste ça, je ne le souhaite à personne. C'est un véritable cauchemar, je ne peux pas savoir si les gens sont sincères avec moi, ou si mon pouvoir les influe. Mes proches ont encore plus paniqué que moi. À vouloir être franche avec mes amis, je me suis retrouvée seule, isolée. Une paria. Personne n'osait m'approcher, par peur que je les manipule. C'est la raison qui poussa ma famille à déménager de Philadelphie. Mais ce ne fut pas le plus horrible de l'histoire. Le regard qu'avaient mes parents à mon égard, c'est ce qui me brisa émotionnellement. Même eux, ils n'osaient même plus m'adresser la parole. Et les actions qu'ils ont prises pour faire face à cela dépassèrent l'entendement. Comment peut-on faire subir ça à sa propre fille ? Je n'ose même pas en parler.  
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ?
Satisfaite par ma profession ? Quelle profession ? Ce pouvoir, qui me pourrit la vie, m'a forcé à mettre un terme à ma scolarité à la fin du lycée. Et aussi, un peu à cause du traitement que m'avait réservé mon père. Je n'ose même pas travailler. Quel travail ne demande pas de communiquer ? Personnellement, je n'ai pas encore trouvé. Ne serait-ce que pour l'entretien, il faut parler. Certes, je pourrais utiliser mon don pour me faire embaucher. Encore faudrait-il que je puisse le contrôler. Vous imaginez, j'essaie d'influencer l'employeur, mais ça ne marche pas, j'aurais juste l'air conne. C'est triste de n'avoir rien à faire, mais d'un côté, je ne m'en plains pas tellement. Pouvoir faire ce que je veux, quand je veux, dans la limite du possible, c'est franchement cool.
Quand j'étais petite, j'ai toujours rêvé d'être chanteuse. Les karaokés, c'est moi la reine. Depuis que j'ai découvert que je suis une mutante, j'ai arrêté de chanter, ou alors simplement pour moi. Un seul mot de travers, dans la mauvaise oreille, cela pourrait entraîner une situation compliquée. Quelle poisse j'ai eu à la loterie des pouvoirs. Si j'avais l'occasion de reprendre les cours, je ferais certainement une école pour devenir vétérinaire. Les animaux, j'adore ça. Surtout les chiens et les chats, d'adorables boules de poils. Elles au moins, elles ne sont pas affectées par mon pouvoir. Enfin, je ne crois pas, je ne peux pas vraiment leur demander.


biographie
« My biggest fear is myself. And ugly big aliens who fire laser. »



Lourdement, mes genoux s'écrasent au sol. Des cris résonnent dans l'ensemble de la demeure, mais ils ne parviennent pas à mes oreilles. Je fixe d'un regard vide la scène qui se déroule devant moi. Je n'ai plus l'impression d'être maître de mon corps. Tout ce que je ressens semble superflu. Je vois tout, j'entends tout, mais j'ai le même sentiment qu'en regardant un film. Comme si ce n'est pas mon corps, que je suis extérieure au décor. Quelque chose m'agrippe par-derrière, me secoue. Je ne réagis pas. Je ne peux pas bouger, je suis tétanisée. Il y a cette sensation chaude sur mes mains, comme un liquide. Je ne suis pas sûre de ce que c'est jusqu'à ce que je baisse mon regard. Du sang, il y en a partout. À celui-ci se mêle une autre substance, transparente, qui ruisselle le long de mon visage. Des larmes qui tombent dans mes mains pleines de sang, qui se fait lentement diluer. Pourtant, je n'ai aucune vive douleur. Est-ce que c'est le mien ? D'où vient-il ? Est-ce un mauvais cauchemar ? L'emprise qu'a la chose qui me secoue se fait de plus en plus oppressante. Je me redresse, cependant, je n'ai même pas forcé sur mes jambes. Quelqu'un me tient, m'aide. Je crois. Je parviens à l'entendre : « Iza ! Qu'est-ce que t'as fais, ne reste pas là ! Iza ! IZA ! » Il me parle, mais je ne lui réponds pas. Mon esprit est figé sur les corps devant moi. Tout ce sang. C'est de là qu'il vient ? Je n'arrive pas à me rappeler. J'ai envie de crier, mais rien ne sort de ma bouche. J'ai l'impression d'avoir une force invisible qui me presse la gorge et la cage thoracique. La personne me tire par le bras. Inconsciemment, je la suis, bien que j'aie encore l'image des corps gravée dans ma mémoire. Je ne pense même pas à marcher, pourtant, je suis cet individu. Comme si mes jambes avancent toutes seules, d'elles-mêmes. On arrive à l'extérieur de la maison, dans le jardin de derrière. Il se stoppe, se tourne vers moi. « Iza, réponds-moi ! Izabella ! » Je ne peux toujours pas m'enlever cette scène de la tête. Je n'ai plus envie d'avancer, alors je m'assieds. Même si elles sont encore pleines de sang, je porte mes mains à mon visage pour essuyer mes larmes, mais ça ne fait qu'empirer. L'homme s'accroupit devant moi, il me prend dans ses bras. « Tout va bien se passer Iza, reste avec moi. » J'ai le mauvais réflexe de le pousser, une réponse instinctive à son geste. Il me tient les mains, essaie de me parler et de me calmer. Mais j'ai l'impression de ne pas être là. Je prie pour que tout ceci ne soit qu'un rêve. Comment aurais-je pu arriver là, sinon ? Qu'est-ce qui a déclenché tout ça ?



Philadelphie. Philly, comme on aime tous l'appeler. C'est là que je suis née. Mon père est originaire de la Pennsylvanie, mais pas ma mère. Elle est venue depuis la République Tchèque, seule, sans famille. Elle n'a jamais vraiment dit pourquoi, et je ne lui ai jamais vraiment posé la question. Ce que je sais, c'est qu'elle a rencontré mon père à l'Université, alors qu'elle faisait son internat dans une clinique vétérinaire. Un jour, il débarqua là-bas avec le chien de ses parents blessé. C'est la première fois qu'ils se croisèrent. Lui, il avait arrêté très vite ses études, et avait commencé à travailler jeune. La période n'était pas la même, on ne pouvait pas toujours faire les choix qu'on voulait. Comme son père, il bossait dans une des usines non loin des chantiers navals. Pas vraiment les meilleures conditions de travail, mais cela mettait du beurre dans les épinards comme il adorait le répéter. D'ailleurs, sa famille était très chrétienne. Du genre à aller tous les dimanches à l'église, à éviter tous les pêchés et à prier dès qu'ils le pouvaient. C'est un détail qui aura son importance plus tard dans l'histoire.
Parlons un peu de moi à présent, mes parents, ça va un moment. Deux ans après leur rencontre, ils décidèrent d'avoir un enfant. Bien évidemment, il fallait se marier avant. Toute la paperasse, la cérémonie, et surtout la naturalisation de ma mère qui n'avait pas la nationalité. Ces formalités passaient, ils purent me concevoir. Moi, Izabella Anders. Un nom de famille que je n'ai jamais apprécié, mais qu'on m'a quand même donné, ne laissant même pas l'ombre d'un choix en mettant aussi celui de ma mère. Déjà bébé tout moche, je me rebellais.

Mon enfance, c'est une enfance banale. Je peux toujours vous la raconter, mais vous allez vous ennuyer. Comme je vous l'ai dit, Papa était croyant. Pas autant que ses parents, mais quand même. Tous les dimanches, église. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il y ait le dernier épisode de mon dessin animé préféré, la messe passait avant tout. Après, il n'était pas si sévère que ça. Ma mère a dû l'adoucir. Il y avait juste des règles à suivre, un code de conduite, comme par exemple, être bonne élève. Dès les premiers cours, il fallait que je sois dans les premiers élèves. Au début, quand vous êtes enfant, tout jeune, vous écoutez simplement ce qu'on vous dit. Vous trouvez ça normal. Et puis cela ne demande pas d'effort. Vous retenez ce que les professeurs ont à vous dire, vous écrivez ce qu'ils veulent que vous écriviez, et en dehors de ça, vous vous amusez. La cour de récrée, c'est ce que je préférais. Voir les copains, les copines, jouer à des jeux d'enfant. Ce que j'adorais par-dessus tout ? Le football. Mettre une raclée au garçon. En dribbler un, puis deux, puis trois et tirer ! L'expression sur leur visage après s'être fait battre par une fille, mythique. Petite, j'étais assez garçon manqué. Les goûts, la façon d'agir, toujours en train de chercher la bagarre, à trainer dehors, à se salir bêtement.
Dans la famille, on a toujours eu un chien. C'est quelque chose que j'appréciais beaucoup. Dès qu'un nous quittait, on en sauvait un autre du refuge. Pour mes douze ans, on me laissa en choisir un. Évidemment, ma mère supervisa le tout étant donné qu'elle était vétérinaire. Au final, je ne pus résister en voyant cette adorable boule de poil. Un labrador que j'ai nommé Patapouf. Voilà ce qui arrive quand vous laissez choisir le nom à une petite fille. Mais moi, je trouve ça mignon. Enfin bref, ce chien, je ne le quittais jamais. Je crois que c'est lui qui m'a donné envie de m'occuper des animaux. Et peut-être un peu ma mère, après tout, c'était aussi son métier. Malgré le temps passer à jouer dans la boue avec Patapouf, je devenais petit à petit une fille. Certes, je gardais quelques goûts de garçon, mais c'était une importante différence. Ce n'était plus pareil à l'école. Il y avait des groupes, des histoires de popularité, d'autres filles toujours davantage mignonnes. On ne retrouvait plus la même mentalité qu'avant. Les filles devaient être des filles, les garçons des garçons, et ceux qui sortaient des sentiers battus, on les victimisait. On va appeler ça ma période lovely b*tch, ou princesse rebelle si vous souhaitez rester classe.



Le lycée, le début de la débauche. Mes parents avaient jusque-là une certaine autorité sur moi, notamment mon père. C'est en voyant les autres filles que mon attitude changea. Au départ, il s'agissait de se fondre dans la masse. Agir comme elles, s'habiller comme elles. J'étais doué pour ça, pour parler, me faire des amis, c'était naturel chez moi. Ma notoriété monta en flèche. La plupart des filles traînaient avec moi. Quelques garçons me faisaient des avances, mais j'ai toujours refusé de jouer sur le long terme. J'espérais qu'un ne se laisse pas abattre par un simple non. Et puis j'adorais ça. Me faire désirer, être au cœur de l'attention. À cette période, je commençais à défier l'autorité de mes parents. Les fêtes arrivèrent, les sorties, les garçons. Mon père ne m'a jamais autorisé à sortir le soir, pourtant, j'ai assisté à toutes les soirées. Pour rien au monde, je n'en aurais manqué une. Je vivais pleinement ces moments, je m'éclatais, je buvais, je dansais. Faire la fête, c'était mon dada. Et putain ce que j'étais douée. Je dois toujours l'être. Pour le plus grand malheur de mes parents. Je n'étais pas vraiment discrète en rentrant bourrée, ni les lendemains avec ma gueule de bois. Ils me faisaient sans cesse la morale, me punissant, pourtant, cela ne m'empêchait pas de recommencer. J'allais même jusqu'à les défier, à ramener un garçon pour l'embrasser devant la maison, car je savais que mon père ferait une crise.
Comme tout adolescente, je croyais être normale. Que si j'avais autant d'amis, que si j'étais autant appréciée, c'était parce que j'étais simplement moi. Je crois que c'est à partir de là que tout est parti en couilles, et que ça a commencé à déraper. Les gens se sont parfois mis à me prendre au pied de la lettre, alors que je rigolais, ou que je parlais sous le coup de la colère. Ils faisaient des choses absurdes qui ne leur ressemblaient pas, des choses que j'avais dites. J'ai commencé à me poser des questions. Est-ce que j'ai autant d'influence sur eux ? Est-ce à cause de ma popularité ? J'ai vérifié cela en m'adressant à des inconnus dans la rue, à faire des tests. Cela ne marchait pas tout le temps, mais fréquemment, j'avais l'impression de pouvoir insuffler une idée aux gens. Avec ce qu'on voyait à la télévision, sur les mutants, je me demandais si je n'en étais pas une. Il n'y avait aucun moyen d'en être sûr, mais j'en avais le sentiment. Tous ces héros dont on entendait parler, les choses qu'ils pouvaient faire, voler, lancer des rayons, devenir une grosse abomination verte, si c'était possible, alors influencer les personnes, cela devait être envisageable. On parlait constamment de ces mutants au lycée, surtout entre filles. Lequel est le plus beau, à quoi ressemblent-ils vraiment ? Si vous me demandez, j'ai un faible pour Thor. Pour en revenir aux choses sérieuses, je commençais à douter de la sincérité de mes proches. Est-ce que s'ils étaient avec moi, c'était à cause de mon pouvoir ? Est-ce qu'ils étaient sincères avec moi ? Je ne savais même pas comment ce don fonctionnait. Des fois, je me prenais des refus en pleine dans la face, alors que d'autres fois, on écoutait mes propos les plus farfelus.

Alors que la fin du lycée approchait, je décidais de faire un choix qui allait être ma descente aux enfers. Si la découverte de ce pouvoir était le point de départ, ce moment fut le virage décisif. J'étais torturée de ne pas savoir si mes amis étaient sincères. De plus en plus, je me mettais à douter de  moi, à avoir peur. Qu'est-ce qui se passait si je disais à quelqu'un d'aller se faire foutre, si en étant énervée, je disais à quelqu'un que le monde serait meilleur sans lui ? Est-ce qu'il m'écouterait ? Je n'avais pas envie de savoir. Mais je voulais avoir le cœur net quant à mes amis, alors j'avouai tout à certains de mes proches. Ils se mirent à me repousser, à me craindre. Ils avaient peur, et je pouvais les comprendre. Ils n'osaient plus m'adresser la parole, ni même m'écouter lorsque je souhaitais leur parler. Certains m'ignoraient et se bouchaient les oreilles, d'autres prenaient carrément la fuite en me voyant. La rumeur se propagea. Mes parents l'apprirent, et dès lors, tout changea. Adieu la belle ville de Philadelphie, on déménagea à Stamford dans le Connecticut dès que le lycée se termina.
Ma vie changea, et pas en bien. Mon père, croyant, ne voulait pas croire que sa chère fille, son bébé, fasse partie des mutants. Non, pour lui, j'étais habitée par un démon. Le démon. Quand il apprit pour mon pouvoir, la folie avait dû s'emparer de lui. Je ne sais comment, il réussit à convaincre ma mère de cette absurdité. En même temps, mes grands-parents étaient de son côté. Je n'étais plus Izabella, j'étais contrôlée par un mauvais esprit. Seul Dieu pouvait me sauver, le blabla habituel. Au début, je fus contrainte à suivre des cours depuis la maison. Je pouvais sortir, quelquefois. Pas bien loin, toujours en étant surveillée. Autrefois, j'aurais fait le mur. Malheureusement, je ne sais pas s'ils avaient réussi à entrer dans ma tête, ou si je m'étais simplement brisée moi-même, mais je n'avais pas envie de m'échapper. Tout ceci, je le méritais. Je le croyais. Ce pouvoir, il n'était pas contrôlable. Il fallait protéger les autres de ce que je pouvais faire.



J'avais le sentiment d'avoir perdu mon éclat de vie, mais que c'était nécessaire. La seule chose que me faisait sourire, c'était Patapouf. L'unique et le seul, toujours présent quand on a besoin de lui. Malgré son âge, il restait à mes côtés pour me réconforter. Et puis il y avait le garçon des voisins, Max. On ne pouvait pas vraiment parler, à cause de mes parents, mais surtout parce que j'avais peur de ce que mon pouvoir pouvait lui faire. En revanche, on communiquait par des petits papiers. C'était mignon, je dois l'avouer. Il me redonna espoir et l'envie de sortir de la maison, de ma prison. Douée pour faire le mur, je m'échappais à nouveau, pour le voir. Je ne lui adressais jamais la parole, simplement des signes et des mots. Il en vint à croire que j'étais muette, ce qui était une bonne chose. Sauf quand il décida de me surprendre en apprenant les bases du langage des signes. J'avais aucune idée de ce que cela signifiait, j'avais juste l'air d'une conne à hocher de la tête. Il fallut bien lui dire la vérité. Je ne voyais pas quelle excuse je pouvais lui sortir, et il m'avait l'air de quelqu'un de bien. On parlait constamment de mutants, il s'émerveillait devant les héros, alors peut-être pouvait-il comprendre.
Ce fut probablement la meilleure décision de ma vie. Max fut la première personne à ne pas avoir peur, à ne pas vouloir m'enfermer. Il était même heureux et excité d'apprendre cette nouvelle. Il était bien le seul. Mais au moins, j'avais quelqu'un avec qui parler librement. Enfin, pas parler parler, vous me comprenez quoi. Je me sentais en sécurité avec lui, et libre. Au point que je sortis de mon mutisme. Il n'avait pas peur de ce que je pouvais faire, il avait confiance. Moi aussi, je prenais confiance en moi-même grâce à lui. Et si je pouvais le contrôler, le désactiver, appuyer sur un interrupteur comme pour une lumière et être libre de parler sans influencer quiconque ? Je m'exerçais avec Max, il m'aidait. Je me sentais mieux, comme si je revivais. Il m'appelait Wield, cela me faisait rire, et puis c'était bien trouvé, on voyait le lien avec ma capacité de suggestion.

Toute lumière a sa part d'ombre. Je l'appris à mes dépens. L'abrutie que je suis ouvrit sa bouche devant son père. De fil en aiguille, il découvrit que je voyais Max. Cette fois, pas de déménagement. Mais une prise de décision drastique. La cave devint ma chambre. Je n'avais plus le droit de sortir, j'étais cloîtrée à l'intérieur. Je ne pouvais même pas utiliser mon don pour me sortir de là, car ils posèrent sur moi une sorte de muselière, qui m'empêchait de parler. S'il m'était facile de l'enlever, c'était plus compliqué pour la chaîne qui me reliait au pied de mon lit. Penser à Max me faisait survivre à ce calvaire. Je me demandais ce que mes parents lui avaient dit pour ne pas qu'il pose de question, ou ce qu'il devenait. La seule chose qui me tenait compagnie était la télévision. Je pouvais voir ce que le monde était en train de devenir. Les attentats, les groupes anti-mutants, les lois, les réponses du Gouvernement. Le monde ne valait pas mieux que mes parents. Ils faisaient les mêmes erreurs, tous.

Un soir, alors que j'étais sous la couverture, j'entendis les serrures de la porte s'ouvrir. C'était inhabituel. Mes parents m'avaient déjà apporté à manger, pourquoi viendrait-il à cette heure-ci ? Cela ne présageait rien de bon pour moi. Jusqu'à ce que je vois le visage de Max. J'étais soulagée, et heureuse. J'avais cette sensation dans le bas du ventre, j'avais chaud au cœur de le voir. Après avoir sautée dans ses bras, il ouvrit le cadenas de ma chaîne. Comment avait-il eu la clé ? Je ne voulais pas savoir, c'était un miracle. Il avait fait ça pour moi. « Merci Max, merci...Je ne peux plus tenir ici, je suis à deux doigts de devenir folle. » « Je sais Wield. Je suis là maintenant, ne t'inquiète pas. Je vais te sortir de là, tu n'auras plus rien à craindre. » Il m'attrapa, me tira jusqu'en haut des escaliers. Je voyais la fin de ce calvaire. J'allais être libérée. « Qu'as-tu fais pauvre fou ?! C'est un démon, elle va tous nous tuer ! » Ce stupide père. Tout est de sa faute. C'est à cause de lui, il est le responsable de tout ça. C'est lui qui m'a enfermé, qui m'a fait croire que j'étais mauvaise pour les autres. « Non ! C'est toi, toi, ta faute ! Je te déteste ! » Il ne manquait plus que ma mère se joigne à la fête. Elle qui l'avait laissé faire, même si elle était tendre, elle aurait du s'interposer. Elle m'a laissé seule. « Attends, réfléchis. C'est ta fille, notre fille. Baisse cette arme. Elle ne nous a jamais fait du mal, malgré qu'elle ait ce pouvoir. On aurait dû agir d'une autre manière. Je suis désolé Iza. » Ce n'est que maintenant qu'elle comprenait, qu'elle se rangeait de mon côté ? Mais mon père ne se laissait pas manipuler, non. Il tenait fermement son fusil, le doigt sur la gâchette. « Cette fille est maudite, ce n'est plus ma fille. C'est une imposture, un démon ! On ne peut la sauver ! » À cet instant, la balle partit de son arme. Je n'eus le temps de comprendre ce qu'il se passait, que j'étais couverte de sang. Je touchais mon torse, mais je n'y voyais aucune blessure. Puis je vis ma mère. Elle était devant moi. Elle ne bougeait plus. « Maman ?! » Elle tomba. Elle ne répondait pas. « Regarde ce que tu m'as fait faire démon ! Qu'as-tu fait ! » « NON ! C'est toi le démon, c'est toi qui a fait ça, pas moi ! C'EST TOI LE RESPONSABLE ! Ce n'est pas elle qui aurait du mourir, c'est toi ! Tu ne mérites pas de vivre, monstre ! » C'était trop tard pour que je puisse l'arrêter. Les mots étaient sortis de ma bouche. Le moment d'après, il retourna le fusil contre lui. Qu'est-ce que j'avais fait ? Je commençais à trembler, à ne plus y voir clair. Mes jambes se firent lourdes. Je tombais au sol, à genoux, désespérée et tétanisée.



Deux mois s'écoulèrent après l'incident. J'étais restée avec Max pendant quelques semaines. Il m'avait aidé à sortir de là, il m'avait soutenu. Mais j'avais finis par partir sans lui. Je suis un poison pour ceux que me sont proches. Il suffit de voir comment mes parents ont finis. Si je me sens coupable, ce n'est pas le cas au vu de la loi. Rien ne m'est retombé dessus. Avec l'affaire Speedball, la maison s'était faite rasée. Une chance pour moi, déjà que ma vie est merdique, alors avec des meurtres sur les bras, je ne pourrais pas imaginer ce que cela donne. À présent je suis seule. J'ai vagabondé pour me poser à New York. Une immense ville, certainement capable d'accepter une personne comme moi. Je ne sais pas quoi faire de la vie. Je n'ose plus parler, à nouveau. Ou je limite les interactions. Parfois j'arrive à obtenir des choses, mais j'ai peur que ça tourne mal. Surtout à cause des lois. Je ne suis toujours pas recensée. Ma situation risque d'empirer si je me fais choper. Quand j'ai entendu parler du District X, j'ai essayé de m'en rapprocher. Au final, je n'ai jamais pu rentrer dedans, et tant mieux. Il faut être recensé pour être là-bas. Et puis rassembler tous les mutants à un seul endroit, parfait pour un attentat des groupes anti-mutants.

Par miracle, on entra en contact avec moi. Je ne sais pas comment la personne a fait pour savoir que je suis une mutante, mais elle me proposa de la suivre et d'intégrer la X-Mansion. Un havre de paix pour les mutants, où on apprend à maîtriser son don, à vivre parmi les humains. Si au début j'étais sceptique, j'ai accepté cette offre. C'est l'occasion que j'attendais, l'opportunité rêvée. Une chance d'apprendre à être normale, tout en étant différente. Il s'avéra que ce n'était pas une supercherie. L'endroit est réel, il existe vraiment. Une école pour les mutants, un paradis.


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Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Jérémy. 20 ans. Mâle. Fréquence de connexion ; Le soir, les week-ends Que pensez-vous du forum? ; Il m'attire sexuellement, c'est normal docteur ?  Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 816362927   Comment l'avez-vous découvert ? La magie de PRD.   Célébrité choisie ; Kaya Scodelario, première fois que je joue une femme, je voulais changer un peu ! Credits (avatar, icon etc.) ; Kath pour l'avatar  :inlove:  



Dernière édition par Izabella Strejcová le Mer 9 Nov - 18:48, édité 12 fois
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Sasha Crichton
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Bienvenuuuue, hâte de voir ce que tu vas faire de Kaya. :keur:
J'espère que ça sera une bonne expérience pour toi de jouer une femme pour une fois. :mdr:

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Gabriel Hornthal
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Bienvenue Iza  :grozyeu:  Je suis op pour une adoption si tu veux, c'est qu'une histoire de papiers… et je t'apprendrais à contrôler ton don comme jamais :oops:

(plus sérieusement, j'approuve le choix de célébrité et tout ce que tu as déjà pu rédiger… la suite s'il te plaît  Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 816362927 )
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Merci à tous pour vos petits messages  :keur:  Kaya a l'air de plaire, j'ai bien choisi apparemment o/ (dire qu'au début j'ai tapé jeune actrice sur google et j'ai cherché je sais pas combien de pages xD)

La présentation avance, il ne me reste plus que l'histoire. Enfin, si je n'ai pas viré une question en trop dans l'interview, mais il me semble que c'est bon !

Gabriel > Oh, je ne suis pas contre ta proposition :cute: C'est très intéressant même, faudra voir pour un lien si ça te dis (ou même RP Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 816362927 )
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America Chavez
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BIENVENUE PARMI NOUUUUUUUUUUS I love you désolée je suis un peu en retard :faint: Kaya est un excellent choix, je la trouve trop mimi :cute: et j'adore aussi ce que tu as rédigé pour l'instant :keur: Il nous faudra un lien avec mon DC, Kitty, puisque les filles sont toutes les deux à la x-mansion, et qu'elles ne sont pas trop éloignées niveau âge, on peut faire un truc cool :keur: bon courage pour la suite de cette fiche :excited:
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Merci à toi, surtout pour les compliments  :cutie: Il n'y a jamais de retard pour un message comme le tiens o/ By the way...RAVEEEEEEEEEEN  :pregnant:
Oooh, mais ça serait avec grand plaisir ! J'ai toujours apprécié Kitty dans les films (oui parce que j'ai pas encore lu les comics  Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 2823478661 ), en même  temps ses pouvoirs peuvent s'avérer très utile  Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 2880393346 Cela fera une copine à Izabella qui en a bien besoin ! (Et Shailene pour Kitty, t'as géré  :inlove: )
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Elle est où la prochaine édition ? Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 4052692420 Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 3662828281

Sans soucis pour le lien et/ou le RP ! Bon courage pour la suite Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 503236911
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STAN LEE
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Congratulations !
tu es validé mon brave.


Bienvenue chez les HOMO SUPERIOR.

awww bb Iza. :sad:
t'as raison d'être partie tu verras, la x-mansion c'est le bien. :cute:
en tout cas, j'ai beaucoup aimé ta fiche, amuse-toi bien parmi nouuuuus. :keur:


time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est un mutant qui a accepté de se recenser, pense à passer par ici. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère.
Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Et si t'en es pas à ton premier compte, pense à passer par ici Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA !

ENJOY !
THE NEW AGE
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Owiiiiiiih  Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 503236911  :hysteric:  Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 2573100425  Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 1853031243  :excited:

Merci à vous Mr.Lee :cute: Je promets de m'amuser et de vous amuser  Solitude is fine but you need someone to tell that solitude is fine. 816362927
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