On saura tous que Red Light a peur des rats. Ca fait rire Jazz, c’est plus fort qu’elle mais ça ne la fait pas rire longtemps. La lampe sur pattes, le phobique des rats, l’écureuil et le radiateur, le groupe de folie. « Tu veux que je vérifie de qui il s'agit comme méchant ? » Squirrel a de l’humour, monsieur Mystère - comme les glaces - est assez responsables pour nous assurer que sa lumière ne brûle pas, on en concluait donc qu’ils n’étaient pas des cas si désespérés, enfin ça c’était avant qu’un ‘Squeaak’ caractéristique ne se fasse entendre. Ils étaient sur le bon chemin, à n’en pas douter, suffisamment pour que la propriétaire de l’animal ressente le besoin de le protéger ; y’avait-il un lien émotionnel entre elle et les rongeurs ? La goule n’allait pas tarder à faire du kebab d’écureuil si personne ne faisait rien mais Jazz ne pouvait pas se permettre d’agir, pas si l’urgence n’était pas vitale pour l’intégralité du groupe, c’est donc l’autre homme qui bouge le premier, collant la chose immonde au plafond, ce qui la blesse légèrement. Faculté utile. L’immondice sonnée, Squirrel girl s’élance et .. rate le plongeoir. Le mur est heurté avec une violence surprenante, son épaule ne semblant pas l’avoir bien pris. « Firefly, bloque ce truc là-haut. » Firefly, oui, elle a décidé, il n’y a pas de négociations possibles, il faut bien pouvoir le qualifier vu qu’il se la joue parfaite ombre sans identité - mais sans masque, notez bien. La rousse se déplace rapidement jusqu’à la brune pour vérifier qu’elle ne leur fera pas une superbe hémorragie. « Hey.. ça va ? Tu sais combien j’ai de doigts ? » Trois, en l’occurrence, devant les yeux de la dame aux écureuils. Ils peuvent bien prendre deux minutes pour s’assurer de la santé de leurs coéquipiers de fortune. « Red Light, tu peux aller voir si y’a une sortie par là ? Sans prendre de risques, juste un aller-retour super-rapide. » Ca ne servait à rien de s’enfoncer dans les dédales des égouts sans avoir de sortie de secours, en cas d’échec cuisant. Elle n’est pas folle, Jazz, elle voit bien qu’ils ne sont pas au top de leur niveau, qu’ils ne sont pas Captain America ou Iron Man.
Bruit peu ragoûtant dans son dos au moment où elle se redresse. Est-ce que celui qu’elle a choisi d’appeler Firefly aurait lâché sa prise ? C’est possible ça ? Ces choses sont rapides et aucun d’eux ne savait si il était possible de les contenir bien longtemps sans les tuer. Oh, un éclair rouge de retour. Ca l’arrange. Ou pas en fait. Elle se sent obligée de le protéger, tout son affectif s’en sent obligé, si bien que son inconscient active l’optimisation au moment où elle se retourne et qu’elle le voit si proche de cette goule qu’elle a juste envie de fracasser contre les murs jusqu’à en faire de la purée. Les molécules alentours s’agitent, provoquent une friction autour de la créature des égouts, le regard de Jazz se faisant orange - lumineux dans l’obscurité ambiante.
"Et c'est pas pacifique." Ah, donc monsieur joue les oiseaux de mauvais augure ? On se croirait dans un film d’horreur pourri. Allez quoi, ça ne peut pas être si terrible que ça. Sûrement un rat. Ouais, un rat. HIIIIIIIIIIIIIIIIIII. Attendez, qu’est-ce qui vient de le frôler ? Ah ben, un rat. Finalement, c’est peut-être terrible. Pourquoi ils ont tous l’air amusé ? Je dis bien TOUS. Même Jazz. Okay, alors, la meuf n’a aucune compassion pour son petit-ami. A croire qu’elle ne flippe jamais devant rien ! "Tu veux que je vérifie de qui il s'agit comme méchant ?" HAN ! Mais oh ! Elle se fout de sa gueule, l’écureuil sur pattes ! Tsss. Il sera le premier à se moquer quand l’une de ses bestioles sera enragée, après s’être fait mordre par un rat. On verra quelle tête elle fera. "Ça Red, c'était un gros rat..." El Misterio s’y met aussi ! Il ne manquait plus que ça. Où est passée la solidarité masculine ? Ah oui, je sais, le mec vient de s’asseoir dessus, de la piétiner et de la foutre à la poubelle. Pas étonnant qu’il l’enfonce un peu plus. Jared cherche un peu de soutien du côté de Jazz. Ce n’est pas mieux. Au moins, elle ne fait pas de commentaires. Un bon point pour elle. Mais quand même ! Pour la peine, il va la bouder. Allez, hop. Plus un mot pour elle. NAH. "Okay okay, foutez-vous de ma gueule ! Vous rigolerez moins quand un de ces rats vous bouffera tout cru !" Heureusement qu’il y a une diversion, sinon Jared leur aurait balancé plein de méchancetés. Evidemment. Ca lui ressemble tellement. D’un autre côté, traîner dans les égouts n’est pas spécialement dans ses habitudes, voire pas du tout. Qui aimerait s’y promener ? Ce n’est pas une balade dominicale qu’ils font. C’est même tout le contraire. Ah merde ! Il aurait dû récupérer Jeremiah avant de venir. Il l’aurait jeté aux goules. Elles auraient été heureuses. Ben quoi ? il faut bien que quelqu’un se sacrifie ! Autant que ce soit une pourriture qui ne manquera pas au monde, non ? Comme ça, pas de gâchis ! Bref, ils sont tous arrêtés dans le tunnel. Bonne idée. Comme ça, les écureuils se font écorchés vifs, ils peuvent ensuite les récupérer pour en faire des cols de manteaux. Oh non, tiens ! On va les empailler ! Squirrel Girl en a décidé autrement. Elle est déjà en train de se ruer sur les lieux du drame. RIP petit Cucureuil. Ils lui emboîtent tous le pas. Histoire d’assister à la mort prochaine de Squirrel Girl. Hé oh, faut être suicidaire pour courir vers une créature super rapide ! Et ce n’est pas Jared qui vous dira le contraire. Heureusement, le super-héros-sans-alias (Vade retro satanaaaas, je ne m’en remets pas) prend les choses en main. Voilà que la goule est projetée au plafond, non sans que Squirrel Girl ne se la joue passagère clandestine en lui sautant dessus.... et en s’explosant contre le mur. Erk. Pas cool. Jared grimace. Il a assez d’expériences pour savoir que ça doit faire mal. Voire très mal.
"Firefly, bloque ce truc là-haut." Okay, il demande le divorce. Vous avez entendu ce qu’elle vient de dire ? Mais si ! Elle a donné son propre alias au mec. Genre, elle se permet des familiarités pareilles. Doucement, jeune femme ! Ce n’est parce que “madame” couche avec The Mole qu’elle peut se permettre un irrespect pareil. C’est scandaleux ! En plus, le mec ne peut pas avoir deux alias. C’est n’importe quoi ! En toute honnêteté, vous préférez El Magnifico Misterio ou Firefly ? Le premier, on est d’accord. "Et pourquoi pas Papillon de Lumière pendant qu’on y est ?" Il grommelle dans son coin. Hm ? Oui, il pourrait se rendre utile. Tout est dans le “pourrait”. Sauf que la situation semble maîtrisée. Il surveille les alentours, histoire de prévenir l’apparition d’un rat, vous voyez ? Jared se rapproche aussi de Squirrel. Sait-on jamais si on doit l’évacuer rapidement de là. Il paraît qu’être près d’une goule n’est pas l’endroit le plus sûr. M’enfin, ça reste à prouver. "Red Light, tu peux aller voir si y’a une sortie par là ? Sans prendre de risques, juste un aller-retour super-rapide." Ca, c’est dans ses cordes. Il acquiesce avant de disparaître dans les profondeurs des égouts. Il parcourt bientôt l’ensemble du labyrinthe sous-terrain jusqu’à déraper près de ce qu’il semblerait être… un club de goules. Wesh, même pas il est convié ! Hey, coucou les gouuuuules ! Qu'est-ce que vous faites ? Un bowling, une partie de babyfoot, une dégustation de thé ? "Oh oh..." Comprendre “oh oh, j’ai fait une connerie”, pas “oh oh, je suis le Père Noël”. Il court. Vite. Très vite. Dans le sens inverse, vous l'aurez compris. Faudrait pas que les vilaines coquines lui arrachent son costume ! Il retrouve rapidement son chemin jusqu’au reste de l’équipe. Mais déjà, il entend les bruits dégueulasses des goules. Elles le poursuivent. Elles sont méga rapides, ces sales bêtes. Bon, heureusement, elles sont encore loin. Quand il jette des regards dans son dos, il ne les voit. Il ne fait que les entendre. Enfin, il croit. Et il ne compte pas s'arrêter pour vérifier. Il freine à la hauteur de ses compagnons de fortune. "Okay, alors, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelles. La bonne nouvelle, c’est que j’ai trouvé les gamins et une sortie. La mauvaise, c’est qu’il se pourrait que j’ai dérangé quelques goules sans faire exprès." Pour une fois, il est réellement innocent. Il n’a rien fait. Il n’a même pas percuté une goule. Il n’a rien cassé. Il n’a rien dit. Il a juste couru. On ne peut pas le punir pour ça, si ? Hé oh, c’est Jazz qui lui a demandé ! Il n’y est pour rien. Oh merde, pourquoi les yeux de Jazz deviennent orangés ? Jared a juste le temps de la voir attirée par le mur et de hurler un "SPARKS !”, avant de reconnaître l'odeur fétide de la goule. OH MON DIEU. Elle est juste derrière lui. Adieu, monde cruel, il va mourir. Il lègue tous ses comics à Jazz (faut qu’elle fasse sa culture des super-héros). Il donne ses mugs à son meilleur ami. Il laisse son chat à sa mère. Et il autorise le propriétaire de reprendre son vieux canapé pourri. Allez, bye !
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Résultats du dé de la goule:
D0 2. lanceur légèrement blessé.
La vilaine goule toute dégueu se jette sur Jared, mais il bouge avant qu'elle n'ait pu l'atteindre. Elle se ramasse par terre. Dans ta face
Dernière édition par Jared M. Hemingway le Ven 21 Oct - 19:14, édité 3 fois
Doreen A. Green, Jared M. Hemingway & Jazz Duchannes
Firefly. Pourquoi pas. Je n'avais pas donné mon nom par habitude. Parce que justement, habituellement, moins les gens en savaient et mieux c'était. Travailler en équipe n'avait jamais été dans mes habitudes non plus, principalement parce que par la force des choses, j'avais toujours été seul. Bref. Firefly. Comme je disais pourquoi pas. J’acquiesçais en silence, gardant la goule au plafond. A vrai dire ce n'était pas vraiment un effort. Mes bras se croisaient alors que Sparks allait voir si Squirrel allait bien et Red partait en reconnaissance.
Red revenait rapidement dans une énième lueur rouge et nous annonçait les bonnes et mauvaises nouvelles. A l'annonce de la mauvaise je soupirais. - Bah ça c'est pas top par exemple. - Je quittais ma position pour me rapprocher d'eux et aller jeter un œil à la suite du tunnel, ma mains illuminée nous permettant de voir sur une vingtaine de mètre jusqu'à la prochaine intersection.
« SPARKS ! » - Je faisais volte face pour voir Jazz rejoindre le mur et Red courir dans l'autre sens. Une goule. Une seconde goule. Je ne l'avais pas senti approcher pour la bonne raison que sa cible n'avait jamais été moi, ça avait été lui. Red avait pu s'esquiver au dernier moment et la goule perdait son équilibre. Je me précipitais en avant alors que l'eau autour de la goule se mettait doucement à flotter et...
Résultat des dés:
Résultat du dé 1: 4. Ennemi légèrement blessé. La goule qui était déjà au plafond et qui a déjà souffert se reçoit sa copine de plein fouet et crève sur le coup par la force de l'impact. Résultat du dé 2: 2. Lanceur légèrement blessé. La seconde goule rejoint donc sa copine sans souffrir de la moindre égratignure mais seulement après avoir eu le temps d'atteindre Kay qui souffre maintenant d'une vilaine et profonde griffure le long du bras. Et oui, ça saigne.
Dernière édition par Kayden T. Jefferson le Ven 21 Oct - 19:15, édité 3 fois
La douleur lui parcourrait le bras et lui faisait tourner la tête. Ce n'était pas la première fois que Squirrel Girl se blessait et elle ne pouvait que se réjouir d'avoir un facteur de régénération plus élevé que la moyenne dans ses capacités, bien qu'il fût loin d'égaler celui de Wolverine. Pour l'heure, elle pouvait juste se contenter de regarder les autres héros s'occuper des goules, se tenant l'épaule toujours démise. Seule la rouquine vint s'enquérir de son état en lui montrant sa main devant ses yeux. L'espace d'un instant, une malformation lui offrait six doigts présentés devant elle mais, en secouant la tête pour retrouver ses esprits, la moitié d'entre eux disparurent naturellement. "Trois, je dirais, c'est exact ? Ca devrait allez, j'ai juste mal à l'épaule, je pense qu'elle est déboitée." Et ponctua sa phrase par une nouvelle grimace de douleur. Le fan super rapide disparu sous les ordres de sa partenaire pour réapparaitre un peu plus tard avec une nouvelle copine à sa suite, une seconde goule. Doreen ne pouvait rien faire dans l'immédiat et décida donc d'aller vers le plus important pour elle, Mr. Lieberman qui avait subi un assaut d'une de ces créatures. S'aidant du mur, elle se redressa avec son seul bras encore valide pour aller à la rencontre du rongeur, déjà rejoint par son comparse. Il n'avait rien de grave, juste un peu sonné ce qui lui fit pousser un soupir de soulagement alors que le combat faisait rage de l'autre côté.
"Je te le laisse, surveille-le et restez cachés." Le courage n'était pas ce qui faisait défaut à ses petits amis poilus mais il y avait des dangers qu'ils ne pouvaient affronter. Elle déposa l'animal encore faible dans un coin, à l'abri des regards et à côté de Monkey Joe. Puis, elle se retourna vers la dernière goule qui restait, l'autre ayant aussi trépassé visiblement des coups de celui qu'on avait surnommé, puisqu'il n'en avait aucun d'officiel. Décidément, c'était à se demander si les trois autres ne faisaient pas office de touristes tant le chemin était déblayé pour eux. Elle pourrait prendre le temps de remettre son épaule, ou de demander à quelqu'un de le faire pour elle et laisser quelques minutes le temps de ne plus avoir la douleur mais elle ne voulait pas rester celle qui n'avait pas réussi à porter un coup durant tout l'affrontement. S'approchant en se tenant toujours le bras au niveau de l'épaule, de manière bien moins rapide que d'habitude, elle finit par se trouver à portée d'un saut de la goule encore valide. Le dernier bon qu'elle avait fait ne lui avait pas tellement réussi mais combien de chance pour qu'elle rate à nouveau ? Surtout si l'ampoule ne recommençait pas à faire voler les ennemis sans prévenir. "Ca c'est pour Mr. Lieberman !" poussa-t-elle comme cri de guerre juste avant de bondir, ce qui attirait l'attention de la créature. Au moins, si elle se foire encore, elle laissera aux autres le soin de la prendre par surprise.
CSS par Gaelle
Résultat du dé :
Doreen aurait mieux fait de garder l'effet de surprise parce que pendant qu'elle saute pour attaquer et déséquilibrée par son bras déboité, la goule contre-attaque en lui griffant violemment tout le ventre et ça saigne pas mal quoi... HELP xD
Dernière édition par Doreen A. Green le Dim 30 Oct - 13:40, édité 1 fois
« Et pourquoi pas Papillon de Lumière pendant qu’on y est ? » Elle étouffe un rire, Sparks. Papillon de Lumière, c’est pas mal aussi. Oh, fais pas ta mauvaise tête Jared, c’est une blague. D’autant qu’il ne faut pas embarquer une demoiselle dans un univers si on a trop peur pour le prestige d’une place confortable. Oui, elle couche avec The Mole mais elle a commencé à fréquenter les héros bien avant lui. Si, si. Qui a Wolverine comme autorité flippante dans sa vie ? Qui a Angel comme emmerdeur surprotecteur de service ? Voilà, comme je vous dis, Jazz a le privilège de l’ancienneté. Et du grand Anonymat Suprême. « Trois, je dirais, c'est exact ? Ca devrait allez, j'ai juste mal à l'épaule, je pense qu'elle est déboitée. » La grimace douloureuse répond au moins à la question : elle a mal mais elle a un cerveau en état de marche. C’est peut-être la seule du lot, hein, soyons honnêtes. Groupe de héros en carton pâte. La super-vitesse de Jared pourrait être le plus grand atout de l’univers.. si le jeune homme avait appris le truc le plus utile du super-héros en herbe : la discrétion. « Okay, alors, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelles. La bonne nouvelle, c’est que j’ai trouvé les gamins et une sortie. La mauvaise, c’est qu’il se pourrait que j’ai dérangé quelques goules sans faire exprès. » « Si on m’avait dit que tu me tromperais avec une bande de goules répugnantes.. » Oui, c’est de l’humour. Quoi ? Oh hé, il faut dédramatiser, c’est lui qui lui a enseigné cet art suprême. Elle aurait bien eu une autre remarque totalement hors de propos, vous savez, avec un sourire en coin et l’expression malicieuse qui va avec sauf que.. sauf qu’elle s’est retrouvée collée au mur. Sérieusement ? Oh pitié. Pourquoi rien ne fonctionne correctement ? « SPARKS ! » Non non non. Il ne doit pas s’inquiéter pour elle. C’est l’erreur la plus stupide de l’univers. Elle a oublié de lui dire. Elle a oublié d’imposer la règle d’or : si y’a un danger, il doit l’abandonner, sauver ses propres fesses. Et bordel, qu’est-ce qu’il se passe avec ses pouvoirs ?
Il se passe qu’elle se protège, par un automatisme absurde. Elle est obligée de contempler les autres face à ces immondices, et ça l’énerve. Ca l’énerve profondément. Qu’une chose soit claire : Jazz ne connaissait pas les deux nouveaux acolytes mais ça n’était pas dans sa nature de laisser les autres prendre quand elle peut s’interposer. « Ca c'est pour Mr. Lieberman ! » Ah, okay. Donc y’a des cris de guerre à jeter avant de se lancer ? Jared a oublié de la prévenir. C’est quoi ce mentor qu’elle a ? Ts ! Ca ne sert toutefois pas de porte-bonheur vu l’état dans lequel Squirel Girl finit, la griffure entaillant profondément le ventre. Tiens, elle peut bouger. Chouette, elle est libre ! Les molécules s’agitent toujours férocement autour d’elle mais elle a au moins le temps de rejoindre Firefly, qui laisse une jolie trainée de sang. « Serre les dents, ça va faire mal. » La paume de la main se pose le long de la blessure, cautérisant la plaie sans anesthésiant et sans vraiment détourner l’attention de l’homme : elle n’a pas le temps pour cela, la goule est peut-être stupide mais elle n’attendra pas sagement qu’ils récupèrent. « Désolée. »
Elle doit rejoindre Squirrel dont l’état est apparemment plus inquiétant, toutefois elle n’est pas certaine de pouvoir agir convenablement sans se faire attaquer par derrière. « Red Light. Si je me loupe, tu cours. Tu cours assez loin pour les éloigner de la déflagration. » Au moins, il est prévenu, il ne pourra pas dire qu’elle est une coéquipière totalement inconsciente. Le problème c’est que plus elle se sert de sa faculté, plus les effets sont intenses et difficiles à contenir. « Hé, Mocheté. Fais-moi un beau sourire. Oui, voilà, comme ça. » Elle a tourné la tête vers elle, l’horreur, se détournant des autres héros. C’est un peu masochiste ? Rien à foutre. Vous savez ce que ça fait quand un micro-onde explose ? Ca.
Les molécules s'accélèrent violemment et se diffusent dans le tunnel, rongeant joyeusement ce qui sert de murs mais la super-rapidité de la goule lui permet d'en réchapper en retournant d'où elle venait. Si elle a encore des copines à ramener, c'est la fin des haricots.
Dernière édition par Jazz Duchannes le Ven 18 Nov - 14:57, édité 2 fois
Hé oh ! Il sait bien que sa copine n’est pas tout à fait normale (vous avez vu la couleur de ses cheveux ? #pasnaturelledutout), mais quand même. Y a une limite à tout. Si elle veut le tromper avec quelqu’un, qu’elle le fasse ! Sauf qu’elle pourrait éviter de le tromper avec le premier mur qu’elle croise. Un mur qui suinte et pue les égouts, en plus de ça. Il devrait peut-être se mettre à l’eau de toilette senteur égouts. Il imagine déjà la pub : “Avec Egouts, vous avez confiance en vous et toutes les portes s’ouvrent sur votre passage”. En même temps, qui voudrait garder un mec puant dans les environs ? Bien sûr que toutes les portes s’ouvriraient ! Elles se refermeraient même directement après sa sortie. Enfin, tout ça pour dire que quand même, Jazz pourrait tromper Jared avec autre chose qu’un mur. Quand on y pense, elle n’a pas bon goût. Est-ce que ce ne serait pas un tantinet vexant pour son petit-ami ? Peut-être. M’enfin, c’est pas comme si il avait le temps d’y réfléchir. Il a une goule sur le dos. Une goule qui vient de se ramasser, avant d’être projetée au plafond. Oh oui, super ! Un écrasé de gouuuules. Comme si l’endroit n’était déjà pas assez dégoûtant. Jared adresse à peine un regard vers le spectacle, il est plutôt intéressé par Jazz et son amant. Elle a l’air irrémédiablement attirée par ce truc dégueu. Genre, comme Jared quand il ne peut pas lâcher sa pizza des yeux. Tout pareil. Sauf que dans son salon, il ne risque pas d’être attaqué par une créature répugnante. Sauf qu’il n’est jamais dans son costume, à ce moment là. "Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce qu'il t’arrive ?" Oui, son regard est peut-être très légèrement paniqué. Pour une fois, il flippe à l’idée qu’il ne maîtrise rien. Non pas qu’il ait déjà maîtrisé quelque chose dans sa vie. Il ne veut juste pas perdre Jazz. C’est con à dire et difficile à avouer. Bon, peut-être qu’il va accepter de vivre avec elle. Juste pour s’assurer qu’elle arrête de se frotter aux murs, évidemment. Quand on a une petite-amie folle, il faut savoir se sacrifier et prendre soin d’elle. De la pure bienveillance. Et comme il continue à être bienveillant, même sous terre, il est prêt à la défendre de tous les dangers qui pourraient venir. Surtout que Papillon de lumière ne semble pas en super bon état. Ils ne sont plus que deux en état d'agir, cool. "Ca c'est pour Mr. Lieberman !" Ah non, plus qu'un. Y a une cascade de sang qui sort de Madame Écureuil. Est-ce qu’on peut dire qu’on est dans la merde ? Une bonne grosse merde bien puante. Jared serait bien tenté de jouer les super-héros (il paraît que c’est ce qu’il est), mais là, tout de suite, il ne peut rien faire. Il ne va pas risquer sa vie. Il est le dernier valide de la bande. Entre l’autre qui saigne du bras, celle qui fait des cochonneries avec le mur et la dernière qui se vide de son sang, on ne peut pas dire que leur équipe soit en grande forme. Il ne reste plus que Jared. Le Grand, le Magnifique, l’Incroyable, le Sensationnel Red Light. La survie de ses coéquipiers et des otages pèse sur ses épaules.
Et quelle est la décision du Grand Red Light ? Etrangement, sa décision semble sage. On assisterait presque à un miracle. "Okaaaaaay, les gars, on recule doucement. Lentement." Il fait signe à Papillon de Lumière et à Madame Ecureuil de le rejoindre. Ils vont tous reculer, doucement, lentement. Ca tombe bien parce que Jazz semble sortie de sa tétanie. Faut toujours qu’elle ait une excuse pour se tourner les pouces, je vous jure ! Quelle glandeuse ! "Serre les dents, ça va faire mal." HAN ! ALERTE JALOUSIE. Elle répare le Papillon de Lumière, mais quand Jared se casse la gueule, y a jamais personne. Toujours de la moquerie et des rires ! GENRE. Elle ne l’aime pas. Vraiment pas. Elle préfère encore séduire un mur que de prendre soin de son petit-ami. C’est scandaleux, non ? Bien sûr que oui, ça l’est ! Elle va avoir le droit à une bonne dispute dans les règles, la rousse. Vase explosé (ils n’en ont pas, c’est problématique), cris, regards assassins, claquage de porte et compagnie. Les voisins vont s’en souvenir pendant des jours ! Ils se mettront à penser que le si beau et merveilleux couple n’est pas si beau et merveilleux. Hé non, les gars, ils ne sont pas Brad Pitt et Angelina Jolie. Encore que, ils se sont séparés, ces deux-là… On s’égare, on s’égare. Jared se concentre sur la situation. Il se place entre la goule encore vivante et le reste de l’équipe. Histoire de faire barrière avec son corps fluet (vous connaissez un magasin qui vend des muscles, d’ailleurs ?). Il adresse un regard noir à la bête. Le même regard qu’il adresse à un moustique quand il vient le faire chier en pleine nuit. Tu vas voir, petite goule, tu vas te prendre un coup de semelle dans la gueule. C’est Red Light qui te le dit. "Red Light. Si je me loupe, tu cours. Tu cours assez loin pour les éloigner de la déflagration." La voix de Jazz lui parvient dans son dos. Il pivote (rien à foutre de la goule) pour croiser son regard. Qu’est-ce qu’elle raconte encore comme connerie. Faut vraiment qu’elle arrête de se frotter aux égouts, ça lui monte au cerveau. "Quoi… ? Non non, Jaz-Sparks, c’est pas à toi de faire ça !" Elle n’est pas celle qui a toujours rêvé d’être une héroïne. Elle n’est pas celle qui a décidé toute seule. Elle ne fait que le suivre pour lui sauver les fesses. A quel moment elle doit mourir, hein ? A AUCUN. Mais la meuf, pépouze, elle s’en bat les steaks. Elle est déjà en train de se dresser devant la goule. Inconsciente. Totalement inconsciente. Et après, on dit de lui ? "Hé, Mocheté. Fais-moi un beau sourire. Oui, voilà, comme ça." Okaaaaaaaaay. Mission suicide en approche. Jared jette un coup d’oeil à la situation. Une goule. Jazz. Papillon blessé à l’aile qui va un peu mieux. Madame Ecureuil qui saigne encore (faudra lui dire qu’elle a intérêt à nettoyer son sang, après !). Les écureuils.
Il visualise la scène au ralenti. Une espèce de sensation de puissance. L’impression d’avoir toutes les chances de son côté. Le sentiment d’être le spectateur d’une scène. Cela ne dure qu’un millième de seconde. Et le voilà qui vibre de nouveau à la vitesse normale. Il sait ce qu’il doit faire. Il sait comment il doit le faire. Alors, quand le moment arrive, quand il voit les premières étincelles, quand il sent l’explosion arriver, il est déjà prêt. Un athlète sur les starting-blocks. Il réagit au quart de tour dès le premier indice. Le voilà qui passe ses bras autour de Doreen pour l’emporter loin. Très loin. Un kilomètre ou quelque chose qui s’y rapproche (pardon, j’ai pas de mètre sur moi pour mesurer, sorry). Il revient sur les lieux du barbecue... enfin, de l’explosion. Elle a gagné un peu de terrain. Pas assez pour que ce soit inquiétant. Au tour de Papillon de lumière d’embarquer pour un tour d’attraction. Accrochez vos ceintures. C’est partiiiiiiiii. Ah oui ! Faut pas oublier les écureuils. Marche arriiiièèèère. Hoplà, les voilà qui sont emportés avec les deux hommes. Mon dieu, mais c’est qu’ils sont bien plus légers ces trois là (un humain et deux animaux) que juste Doreen. Vous croyez que Jared s’est fait des muscles entre temps ? Géniiiiiiiaaaal. Même pas besoin d’aller à la salle de sport ! Il déleste son chargement (Jared, premier âne humain) près de la femme-écureuil. Quelques secondes se sont écoulées depuis le début de l’explosion. Il prend tout juste le temps de respirer que déjà, il revient sur ses pas. Il ne va pas laisser Jazz profiter du barbec’ ! Il kiffe les brochettes, lui aussi ! Ah oui, non, peut-être. C’est que ça chauffe pas mal, là-bas. Il freine et fait demi-tour illico presto, le feu au cul. "Aïe aïe aïe, c’est chauuuuuuuuud." Son cri résonne contre les parois. Heureusement que le bruit de l’explosion avale son hurlement, sinon il aurait perdu un peu plus de crédibilité. Au moins, la chaleur le motive à courir beaucoup plus vite. Il faut trouver des avantages à tout, non ? Il rejoint finalement les deux invalides du groupe. Ils n’ont même pas perdu un brin de cheveux dans l’affaire, cool ! Son regard se pose sur Doreen qui saigne toujours. Il s’agenouille à côté d’elle et appose ses mains sur la blessure. Quoi ? je vous rappelle qu’il n’a aucune connaissance et aucun pouvoir qui pourrait aider. Il fait ce qu’il peut avec les notions qu’il a acquises… en regardant Urgences, Scrubs et Grey’s Anatomy. Il lève les yeux vers Kayden. Son seul espoir. Il n'aurait jamais cru dire ça d'un papillon. Faut croire que tout arrive. “Tu peux sentir si elle est toujours en vie ?" Il ne parle pas de Doreen. Il voit bien qu’elle est toujours en vie, il n’est pas aveugle (quoique…). Il fait référence à Jazz. La meuf ne craint pas les brûlures, mais là, on ne parle pas d’une bougie ou d’une casserole. On parle d’une explosion. C’est humainement impossible de survivre. Il ne désespère pas. S’il sait une chose de Jazz, c’est qu’elle est surprenante. Trop surprenante. Elle est sûrement là-bas, toute nue, avec des dragons sur les épaules, dans un remake de Game of Thrones. Sûrement. Je te préviens, Jazz, ils ont pas intérêt à faire mumuse en cramant les poils de son chat !
Doreen A. Green, Jared M. Hemingway & Jazz Duchannes
Mes sens étaient en alerte et dans ma tête, mon ventre, cette sale impression de danger constant, comme si à tout instant le monde allait s'effondrer sur moi. Les égouts étaient infestés de ces saloperies et je tenais mon bras douloureux. L'entaille était profonde, de la longueur de mon avant-bras et je saignais. Bon point pour moi au moins, je n'avais pas besoin de mon bras pour agir, surtout qu'il était plus sage d'éviter de se battre au corps à corps avec ces choses là. Lorsque Sparks se défaisait du mur elle venait vers moi et posait ses mains sur mon bras... - « Serre les dents, ça va faire mal. » - J'avais tout juste le temps d'étouffer un cri de douleur au fond de ma gorge. Elle avait cautérisé la plaie. Je regardais la trace de brûlure en me disant que de toute façon, j'aurais souffert. Après tout les anesthésiants ne me faisaient rien, alors couture ou brûlure...
Je fronçais les sourcils lorsqu'elle parlait de déflagration, ne comprenant pas vraiment de quoi elle parlait. La goule était toujours là, elle revenait à la charge et Sparks s'interposait. Et puis lorsque Red lui répondait, je comprenais enfin mais pas le temps de dire quoi que ce soit, sa décision semblait prise. La traînée rouge emportait Doreen et je fixais Sparks avant d'éliminer ma masse. Red m'emportait de la même façon et je me retrouvais loin du théâtre de l'explosion, l'estomac barbouillé mais pas retourné. J'avais déjà volé avec Warren, j'étais rodé. - Red! Non! - Mais il était déjà reparti.
L'explosion était sonore et la chaleur nous parvenait même si on était loin. Red réapparaissait presque immédiatement, allant s'occuper de Doreen, du moins essayer. Mes compétences médicale suffisaient à me garder en vie mais je n'avais aucun matériel ici pour la soigner. Red levait son regard vers moi, laissant passer une seconde avant de me demander ce qu'il voulait. - « Tu peux sentir si elle est toujours en vie ? » - Je tournais la tête vers le tunnel et soupirais en revenant à lui. - Non, j'en sais rien. - Je pouvais sentir les dangers, je pouvais savoir avec certitude que Warren était en vie même s'il vivait mal, mais c'était tout. Et je ne comprenais même pas comment ni pourquoi.
L'écho de l'explosion diminuait doucement et je posais mon regard sur Doreen qui reprenait des couleurs. - Elle à l'air d'aller mieux, tu l'as soigné ou quoi? - Parce qu'en plus d'aller vite, il donnait dans la guérison miracle en prime? Mon corps se délestait de sa masse encore une fois et je m'élevais dans les airs, ma peau se mettant doucement à luire. - Reste avec elle, évacue la au besoin, je retourne là-bas. Je suis sûr qu'elle va bien. - Mensonge, mais j'étais très doué pour mentir. En fait je n'en savais rien, j'espérais seulement.
Et je m'envolais, ma peau s'illuminant bien plus puissament, bien au centre du tunnel pour ne pas percuter un mur, suivant l'antre jusqu'à me rapprocher de la zone de l'explosion, courbant les morceaux métalliques qui auraient pu entraver ma route. Au fur et à mesure que j'avançais, les pierres se faisaient plus noires, sales et au plus proche de la dévastation, il n'y avait même plus de pierres. Il n'y avait que la terre, une partie écroulée et des canalisations qui se vidaient n'importe comment. Ma lumière éclairait tout et lorsque je voyais Sparks, je la diminuais pour ne pas l'éblouir. - Sparks? Est-ce que ça va? - Je me posais en arrivant et traversais le reste de distance à pied, posant ma main sur son épaule avant de la retirer vivement. Chaud, très chaud. Son costume fumait encore et je ne le voyais que maintenant.
T'as rien? - Elle semblait aller bien, et c'était une bonne chose parce que j'entendais déjà des pas précipités et ce n'était pas Red, parce que mon estomac était toujours vrillé par ce prés-sentiment. Les goules revenaient. J'allégeais Sparks pour qu'elle puisse se déplacer un peu plus facilement et faisais quelques pas vers l'embouchure du tunnel d'où les bruits de pas venaient. - Faut qu'on trouve une solution. On peut pas simplement continuer à encaisser les coups. Faut qu'on avance. Plus le temps passe et plus ces jeunes ont de chances d'y rester.
La pression dans mon estomac se faisait plus intense et je levais mon regard vers l'embouchure du tunnel - Elles sont là. - Pas d'arme, seulement nous et une escouade de goules affamées. Quelle belle journée. Je m'avançais, anticipant l'arrivée des créatures, et illuminait le tunnel suivant pour les voir, toutes, une vingtaine, marcher vers nous de cette façon dégoûtante. J'étais même pas sûr que ce soit pire que des zombies, quoi que au moins eux ils étaient lents. Enfin bref, peu de temps pour s'organiser...
Résultat des dés:
J'ai joué l'arrivé des goules avec un dé Succès/Échec, ailleurs, pour décider si on était dans la mouise ou non et bon... on l'est.
Résultat du dé: 3. Lanceur légèrement blessé: Ok on s'en sort pas trop mal. Kay utilise ses pouvoirs et les canalisations se décrochent toutes - et s'obstruent pour pas qu'on se noie, oui Red - pour venir former une sorte de grille acérée qui fonce vers les goules. La grille couvre un maximum de l'espace du tunnel et découpe les goules en petits morceaux. Malheureusement quelques unes (4 goules - celles les plus éloignées) en réchappent. Dans sa précipitation, Kay a mal calculé les trajectoires et il s'est planté un bout de métal à l'arrière de la cuisse. Rien de fatal mais il va boiter et avoir mal.
Dernière édition par Kayden T. Jefferson le Jeu 24 Nov - 11:19, édité 4 fois
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