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 The building is on fire ▬ Jared & Johnny

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The building is on fire
“My heroes are just everyday people who work hard, are honest and have integrity.”
L
a nouvelle s'est rapidement répandue par le biais des médias ou encore des réseaux sociaux. En ce moment-même, la vie de plusieurs New-Yorkais est en danger. Situé dans le quartier de Little Italy, sur Broome Street, un restaurant appartenant à un gangster connu des services de police a pris feu. Selon les journaux télévisés, la piste criminelle n'est pas à écarter et certains clients sont retenus prisonniers à l'intérieur du restaurant, pris au piège par les flammes. Debout, les bras croisés, tu regardes d'un air concentré le journal télévisé. Des images montrant des clients évacués par les pompiers ou encore un hélicoptère flottant au-dessus du restaurant défilent sous tes yeux. Tu ressens une sensation qui va bien au-delà de l'excitation. Oui, c'est probablement lié au fait que de nombreux journalistes sont sur place. Tu les imagines se précipiter vers toi tels des chiens affamés te posant une avalanche de questions, les yeux pétillant d'admiration. Tu te vois t'incliner modestement sous un tonnerre d'applaudissements. Mais bon, outre le désir ardent d'apparaître en première page du journal du matin, tu veux également te rendre utile et venir au secours des New-Yorkais en proie à la détresse. Tu tiens à cette ville. Tu tiens à ses habitants. En intégrant le groupe des 4 Fantastiques, tu t'es engagé à protéger les habitants de la ville de New-York. Tu aimes qu'ils se sentent en sécurité en ta présence. L'infime soulagement qu'ils éprouvent ne peut être acheté par aucune médaille. « Ça c'est pour moi » dis-tu en te frottant les mains d'un air enthousiaste, le sourire aux lèvres. Mais Susan ne semble pas partager ton enthousiasme. La vue d'un bâtiment en flammes ne semble pas la rassurer. « Fais attention à toi,Johnny » te lance-t-elle d'une voix douce tout en serrant contre sa poitrine une tasse de café chaud. Tu te tournes vers elle, dressant un sourcil parfait. Parfois, tu as vraiment l'impression qu'elle oublie ce que cette exposition aux rayons cosmiques t'a fait.« Ce sont des flammes Susan, que veux-tu que ça me fasse ? » rétorques-tu d'un ton las. Elle hoche la tête en signe de dénégation, les traits de son visage marqués par l'inquiétude. Elle se lève lentement du fauteuil sur lequel elle était assise, s'approche de toi tout en te regardant droit dans les yeux. « Ce n'est pas de ça dont je te parle. Tu as entendu les infos, la piste criminelle n'est pas à écarter alors pas d'imprudence » ajoute-t-elle d'un ton impérieux. Elle a le don pour dramatiser, c'est dingue ça. Tu acquiesces parce que tu estimes que tu as assez perdu de temps comme ça et que tu n'as pas le temps d'épiloguer. Lorsque tu la contredis, Sue s'arrange toujours pour glisser de longues tirades qui rendent la conversation interminable. Tu files immédiatement enfiler ton costume, un costume conçu par Reed et qui évitera que tu te retrouves nu comme un vers une fois que ton corps se sera recouvert de flammes. Tu reviens dans le salon et te diriges d'un pas conquérant vers  deux grandes portes vitrées qui s'ouvrent devant toi.
T
u te retrouves alors sur un balcon délimité par des balustrades en verre, perché tout en haut du Baxter Building. La température de ton corps grimpe brusquement et tout à coup, des flammes rougeoyantes se mettent à couvrir chacun de tes membres te donnant ainsi l'apparence d'une créature enflammée. Tu coures , sautes par-dessus le mur de verre et te jettes dans le vide. Tu fais une chute libre de plusieurs mètres. Ton estomac chavire tandis que le vent vient fouetter ton visage incandescent. Flotter dans l'air te procure une sensation exquise. A seulement quelques mètres du sol, tu te redresses et fonces en direction du quartier de Little Italy. Tu donnes l'impression d'être une étoile filante qui se déplace en plein jour. Tu fonces telle une fusée, zigzagant dans les rues, frôlant les camions et les bus. Tu prends les virages à toute vitesse, slalomant dangereusement entre les véhicules. Après quelques minutes de vol, tu finis par arriver à destination. Tu aperçois tout au bout de Broome Street, un immeuble écrasé par des flammes infernales tandis que des jets d'eau crachés par les véhicules des pompiers tentent d'étouffer le feu. Tu voles jusqu'au restaurant avant d'atterrir en douceur sur le sol goudronneux. Les flammes qui dansaient sur ton corps s'évanouissent et tu reprends ton apparence habituelle.
L'
un des pompiers remarque ta présence et se précipite immédiatement vers toi, la mine renfrognée. « Monsieur Storm, veuillez laisser les pompiers faire leur travail ». Tu fronces les sourcils. Est-il sérieux ? Certains civils sont retenus prisonniers par les flammes et il s'attend à ce que tu restes là sagement à attendre que les pompiers fassent gentiment leur boulot. « Quoi ? Mais il y a des clients à l'intérieur ! » protestes-tu. « Quelques uns de mes collègues se sont glissés à l'intérieur pour venir à leur secours. Maintenant, ne venez pas perturber cette intervention, les choses sont assez compliquées comme ça » ajoute-t-il d'un ton impatient tout en te conduisant vers l'autre direction. Il t'écarte de quelques centimètres. Tu ne lui accordes aucune importance. La mine inquiète,tes yeux bruns sont rivés vers l'immeuble qui est envahi par une montagne de flammes. Tu n'as pas l'intention de partir. Il peut dire ce qu'il veut, tu n'obéiras pas à ses ordres. A en juger l'air anxieux des pompiers, ils semblent être dépassés par les événements. Une sirène assourdissante retentit et tu aperçois de l'autre côté de la route plusieurs ambulances. Malgré tous les efforts conjugués, tu sens que les équipes vont avoir besoin de ton aide.
© Starseed


Dernière édition par Jonathan L-S. Storm le Jeu 16 Juin - 18:07, édité 1 fois
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Tweet d'Adam - @adam6790
Incendie en cours à Little Italy #çasentleroussi

A quel moment, en lisant ce tweet, le cerveau de Jared a associé ‘Incendie’ à ‘Human Torch’ ? A quel moment, son cerveau est-il devenu si axé super-héros qu’il imagine tout de suite lequel il va pouvoir trouver sur place ? A quel moment a-t-il développé un super-sens sur les interventions des héros ? Tant de questions qui restent sans réponse, tandis qu’il saute, qu’il vole, qu’il roule, qu’il se téléporte sur place. Bon okay, il pédale comme un fou furieux sur son vélo. Être coursier, ça a du bon. Il peut délaisser ses livraisons pour courir après quelques hommes en collants. La classe, non ? En voyant le tweet passé, circulé, partagé, la tentation est devenue trop grande. Il n’a pas pu rester sagement, à travailler. Il n’a pas pu jouer les gars raisonnables. La raison, il n’en a pas. Il n’agit que sur des coups de tête. Il agit impulsivement et spontanément. Il ne sait pas fonctionner autrement. Il peut s’agir d’une fausse alerte. Ça se trouve, il n’y aura rien d’intéressant, sauf des pompiers qui sauvent des vies. Ça se trouve, il y aura un héros présent pour aider les secours. Il ne peut pas passer à côté d’une chance d’en croiser un. Aussi infime soit-elle. Cette chance, il compte la saisir. Il compte l’attraper au vol. Alors, il pédale. Il traverse la ville. Une ville qu’il connaît par coeur grâce aux kilomètres qu’il s’enfile tous les jours. Une ville dont il connaît tous les raccourcis et qui n’a plus de secrets plus lui. Il rejoint rapidement Little Italy. Bientôt, ce sont les sirènes qui le dirigent et la fumée qui s’élève entre les bâtiments. Surtout, il y a une espèce de comète enflammée qui traverse les cieux. Il ne la loupe pas. Il s’arrête même pour l’observer. Il prend même le temps de l’admirer. Il s’accorde même quelques secondes pour envier le chanceux. Jared aussi aimerait bien fendre le ciel, tout en flamme. Il aimerait bien aller super vite et se déplacer autrement qu’en vélo. L’Human Torch a trop de la chance ! Si le héros vient de passer, c’est qu’il va être sur les lieux. Il fait un signe à la voiture derrière qui klaxonne (elle a failli lui rentrer dedans, il semblerait que ce ne soit pas une idée attirante pour le conducteur). Il reprend sa route. C’est parti ! Un des Quatre Fantastiques l’attend ! Il ne peut pas arriver en retard. Pas pour les super-héros. Ces personnes n’attendent pas. Elles viennent aider et elles se sauvent aussitôt. Elles partent aussi vite qu’elles sont arrivées. C’est encore plus vrai pour la Torche. Pour lui, pas besoin de voiture, pas besoin de moto, pas besoin de jet privé. Seulement de flammes. Seulement de s’élancer dans les airs. Il a trop la classe !

Au fur et à mesure que Jared approche, il sent l’odeur de brûlé. Ça pique les narines. Ça irrite les yeux. Il abandonne rapidement son vélo dans la rue. Il ne prend pas le temps de l’accrocher. Il ne prend pas le temps d’installer l’antivol. Il s’en fout. Il a autre chose en tête. Il traverse la foule qui s’amasse autour d’un cordon de sécurité. Les pompiers ont sécurisé les lieux pour éloigner les badauds. Certains persistent à rester pour observer leurs efforts et jouer les curieux. Jared, lui, s’en fout de ce qu’il se passe. Il veut juste voir la Torche en pleine action. Il veut juste capturer des images de cet instant. Il veut juste observer le héros dans son élément. Ne vous méprenez pas, il trouve cela malheureux que des gens souffrent et soient probablement enfermés, à essayer de survivre à cet incendie. C’est profondément regrettable. Mais purée, ils vont être sauvés par un super-héros ! Leur calvaire va bientôt être terminé. Ils vont bientôt être sortis de là. Soit par les pompiers, soit par le Fantastique. Ils n’ont pas à avoir peur. Jared se rapproche assez près de l’homme pour attirer son attention, malgré le rugissement des flammes et le bruit alentour. “HEY ! HÉ OH ! Monsieur la Torche ! SIOUPLAIT !” Il secoue la main. Il hausse le ton. Il ne sait pas s’il est assez audible. Il ne sait pas si le héros l’ignore ou est sourd. Il tente de soulever la banderole de sécurité. Tentative avortée avec l’intervention d’un agent de police. L’homme le repousse sans ménagement et l’oblige à retourner derrière. Pas de civil autorisé dans la zone. A moins d’être le maire, un policier ou un pompier. Pfffu ! Injuste ! Et dire que Jared a essayé d’entrer dans la police et qu’il a été refoulé, sous prétexte qu’il était trop maladroit. Il se donne une deuxième chance. Cette fois, il supplie l’agent. Il prend son air le plus attendrissant. Son ton le plus suppliant. “Laissez-moi passer, s’il vous plaît ! Allez quoiiiii, je veux seulement parler avec luiiiiiii.” L’agent secoue la tête de droite à gauche. Ça veut dire oui ? Nop. Visiblement, non. Jared est condamné à rester derrière sa banderole. Il pousse un soupir. Déçu. Mais pas abattu. Il va trouver un autre moyen. Il y a toujours un autre moyen. Quand la première solution ne fonctionne pas, il faut penser différemment pour trouver un second plan. Et son plan B va être de contourner la foule et les bâtiments pour entrer dans le restaurant en feu. Oui oui, vous avez bien lu. Jared n’a peur de rien. Jared sait ce qu’il veut. Il sort son téléphone portable de sa poche et ouvre l’application de navigation. Il faut qu’il trouve le moyen d’entrer dans l’établissement, avec les photos présentes sur le web.

C’est bon, il a trouvé ! Il envoie un message à Jazz pour la prévenir qu’il a vu la Torche Humaine et qu’il va essayer de s’approcher. Elle sera contente de le voir réaliser ses rêves. Elle sera contente d’apprendre qu’il n’a pas perdu son amour pour les super-héros. Ou pas. Elle risque de l’appeler, en hurlant qu’il doit se tenir éloigné de l’incendie. De toute manière, là où il va, il n’entendra pas vraiment son téléphone sonner. Alors, on s’en fiche, non ? Il contourne les bâtiments jusqu’à arriver devant une ruelle. Une impasse. Normalement, il devrait y avoir… BINGO ! Il a trouvé la porte qui donne sur les cuisines du restaurant. Un coup d’oeil à gauche. A coup d’oeil à droite. Il force un peu sur la porte. Quand elle cède, il manque de se fracasser le crâne contre le mur en face. Il ne doit sa survie qu’à sa maîtrise de sa maladresse. Il reprend vite son équilibre et pénètre dans le gouffre de chaleur. Dans les cuisines, il n’y a encore rien. Pourtant, on sent la chaleur. On sent le souffre. On entend les crépitements du feu. En y entrant, Jared se demande quand même s’il n’est pas allé trop loin. Lueur de lucidité. Lueur d’intelligence. Lueur qu’il repousse. Il va juste s’assurer que personne n’est dans le coin. Il va juste tenter d’approcher la Torce Humaine. Rien de bien méchant. Rien de bien grave. Il ne se met pas en danger. Bien sûr que non. Il ouvre la porte qui sépare la cuisine de la salle. Il est immédiatement soufflé par une explosion. Il est projeté par terre. Sa tête cogne le sol. Ouch. C’est douloureux. Le décor bouge autour de lui. Le décor tangue. Et il fait une de ces chaleurs ! Pire que sous les tropiques. Il essaye de se relever, mais il s’arrête. Il voit une espèce de corps enflammé. Quelqu’un qui aurait été brûlé par l’incendie et qui essayerait de s’enfuir ? Il met quelques secondes à réaliser que ce n’est pas ça. C’est le membre des 4 Fantastiques. Jared ouvre des yeux énormes. Il n’en croit pas ses mirettes. Incroyable ! “WOAAAAH ! Bonjour ! Bonsoir ! C’est WOAAAAAAH.” Il perd ses mots. Le choc contre le sol ou l’émotion, on ne saurait trop dire. Il se met définitivement debout. Il ne peut pas rester à terre, devant la Torche. Il a plein de questions à lui poser. Il a plein de curiosités à assouvir. Il aimerait toucher ses flammes, mais il a peur de se brûler. Il aimerait le serrer dans ses bras, mais il a peur de finir carbonisé. Alors, il se tient éloigné. A bonne distance. “J’suis vraiment impressionné ! Vous faites comment ? Vous pensez et hop, les flammes apparaissent ?” Ce n’est pas le bon moment pour poser des questions. ce n’est pas le bon moment pour jouer les gamins émerveillés. Il ne peut pas s’en empêcher. Il a chaud, mais il s’en fout. Il a mal au crâne, mais il s’en fiche. Il peut mourir, mais il n’y pense pas. Il n’a d’yeux que pour l’Human Torch. Il n’a d’yeux que pour sa splendeur.

Il fait quand même sacrément chaud ! Comment la Torche fait-elle pour supporter ? Jared est déjà en train de fondre, lui. Il est en train de perdre cinq litres d’eau, lui. Il va finir déshydraté. Ce n’est pas le genre de considération qui l’arrête. Il remonte les manches de sa veste. Il peut au moins laisser un filet d’air frais passer sur ses avant-bras. De toute manière, il ne compte pas partir tant qu’il n’aura pas eu toutes ses réponses. Il ne laissera pas le super-héros s’en aller sans avoir répondu. Hors de question. “Vous pouvez manger et boire quand vous êtes enflammé ? Vous avez la possibilité de cuire des trucs avec votre chaleur ?” Des questions existentielles que tout le monde se pose. Evidemment. Des questions anthropologiques et sociologiques qui vont faire avancer le monde. Assurément. Des questions intéressantes qui vont alimenter son prochain article. Sûrement. Des questions qu’il se pose depuis des années. Depuis que les 4 Fantastiques ont fait leur apparition. Ils ont de la chance, quand même ! Il aimerait avoir un pouvoir, lui aussi. Il aimerait être utile, lui aussi. Au lieu de cela, il livre des colis toute la journée. Qu’est-ce qu’il a fait au karma ?

© GASMASK
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T
u attends que le pompier qui t'a invité à rebrousser le chemin soit suffisamment loin pour tenter de t'infiltrer à l'intérieur du restaurant en flammes. Tu n'as pas l'intention de l'écouter. Comme toujours, tu vas n'en faire qu'à ta tête. Tu n'as jamais vraiment tenu compte des conseils et des réprimandes de ta sœur aînée Susan, pourquoi te comporterais-tu différemment avec une équipe de sapeur-pompiers ? Tu restes parfaitement immobile, les yeux rivés vers le toit du bâtiment d'où s'échappe un nuage de fumée. Tu dois faire vite. Tu dois également faire preuve d'une grande discrétion pour ne pas t'attirer les foudres des pompiers. Veuillez laisser les pompiers faire leur travail, t'a-t-il dit. Si tes souvenirs sont bons, les autorités n'ont jamais refusé ton aide ni celle de ton équipe en période de crise. Au contraire, ils étaient extrêmement reconnaissants. C'est dingue comment parfois les citoyens de la ville de New-York peuvent se montrer ingrats et incohérents. Lançant des regards frénétiques dans toutes les directions, tu te diriges d'un pas feutré derrière le bâtiment en flammes. Tu auras probablement moins de chances d'être aperçu. Tandis que tu longes l'étroite ruelle qui sépare le restaurant d'un immeuble en brique rouge, une enveloppe de flammes rougeoyantes se met soudainement à recouvrir ton corps. Tu esquisses un sourire malicieux. Au moins, sous cette apparence, aucun pompier ne s'aventurera à te toucher pour t'inciter à reprendre le chemin de la maison. Tu te rues en direction de l'autre côté du bâtiment tout en demeurant attentif au moindre geste, au moindre cri, au moindre signe de vie.
T
u t'arrêtes soudainement de courir tandis qu'une sonnerie assourdissante semble approcher. La vache. Ils sont vraiment présents partout. Tu dois disparaître avant que l'un des sapeur-pompiers ne t'aperçoive. La panique embrume ton esprit et t'empêche de réfléchir. Ton instinct de survie te pousse à foncer droit dans une fenêtre que tu finis par briser répandant ainsi autour de toi plusieurs éclats de verre par-ci par-là. Tu atterris sur le sol en roulant sur toi-même. Tu te redresses et prends un peu de temps avant de te rendre compte que tu te trouves dans les cuisines. Ton cœur tambourine contre tes côtes. Les flammes ont rapidement gagné du terrain. Tu te demandes si certains civils sont retenus prisonniers à l'intérieur. Tu te demandes si de nombreux clients ont pu échapper à la mort grâce à l'intervention des pompiers ainsi que des ambulanciers. Tu balaies la pièce du regard. Ton regard ardent se pose sur un corps allongé sur le sol, celui d'un jeune homme. Sa lèvre est ensanglantée. Tu en déduis qu'il a dû faire une chute. Il parvient à peine à ouvrir les paupières. Tu te précipites aussitôt pour lui prêter main forte. Tu t'accroupis et fais disparaître immédiatement le manteau enflammé qui te recouvre. Tu tends une main pour l'aider à se relever. « Vous voulez peut-être passer votre bras autour de mon cou ? » proposes-tu d'une voix inquiète. Les pupilles de ses yeux se dilatent comme s'il était sur le point de mourir d'une insuffisance respiratoire. « WOAAAAH ! Bonjour ! Bonsoir ! C’est WOAAAAAAH ». Tu le regardes avec stupeur. Il a dû faire une sacrée chute pour se comporter d'une manière aussi étrange. Il se redresse péniblement. La douleur semble même avoir disparu.  Ses yeux pétillent d'excitation. Oh bien sûr, c'est quelque chose que tu as vu de nombreuses fois depuis que l'identité de chacun des membres du célèbre quatuor a été rendue publique. Pourtant, tu lis dans son regard un émerveillement pas comme les autres. Cela en deviendrait presque effrayant. « J’suis vraiment impressionné ! Vous faites comment ? Vous pensez et hop, les flammes apparaissent ? » te demande-t-il, à bout de souffle. Tu fronces les sourcils. Le crépitement des flammes te rappelle à l'ordre. Tu n'as plus beaucoup de temps et il y a très probablement des clients à l'intérieur qui attendent non pas d'engager une conversation avec toi mais tout simplement d'être sauvé. « Oui, c'est exactement ça. Venez, on a plus beaucoup de temps » lances-tu d'un ton hâtif.
T
u poses un bras protecteur autour de ses épaules tandis que tu cherches du regard une issue de secours. Sans ce manteau de flammes qui t'enveloppe, tu te rends compte de la chaleur suffocante qui règne à l'intérieur. Des gouttes de sueur ruissellent le long de tes joues. Un mur de flammes agitées condamne l'accès à une porte. « Reculez-vous »  dis-tu à l'adresse du jeune homme d'un ton impérieux. Ton corps s'embrase et tu reprends l'apparence d'une flamme vivante. Tu tends tes mains tremblantes vers le mur enflammé et tentes de te concentrer. Une sensation chaude se répand dans tous tes muscles. Les secondes s'écoulent et cette sensation tend à se refroidir puis à disparaître. Le mur de flammes devient moins consistant. Les flammes semblent se ratatiner petit à petit jusqu'à complètement se volatiliser. C'est comme si elles n'avaient jamais existé. Avant que le feu ne fasse de nouveau des ravages et te retienne prisonnier toi et le jeune homme, tu lui fais signe de te suivre, repoussant d'un geste de main des vagues embrasées. Tu finis par le conduire à l'extérieur du bâtiment. Les cris des sapeur-pompiers et la sirène des ambulances provoquent un vacarme pas possible. Les flammes qui t'enveloppent se volatilisent. Ta main refroidie se referme sur l'épaule du jeune homme que tu viens de sauver. Avant même que tu aies le temps de lui demander si tout va bien, le jeune brun prend la parole et te pose une avalanche de questions. Tu bats des cils. « Vous pouvez manger et boire quand vous êtes enflammé ? Vous avez la possibilité de cuire des trucs avec votre chaleur ? »
Incroyable. Ce mec est infatigable. Il vient d'être sauvé d'un immeuble en flammes et il trouve le moyen de te poser une tonne de questions toutes aussi banales les unes que les autres. Tu n'en reviens pas. Il paraît même moins essoufflé que toi. Tu essaies de te rassurer en te disant qu'après tout, il n'a pas eu à faire d'efforts physiques contrairement à toi. Mais il y a cette petite voix qui vient te murmurer à l'oreille qu'à l'inverse de toi, il ne dispose pas de super pouvoirs. Cette pensée t'abat complètement. Rares sont les fois où tu as été aussi épuisé. Tu as affronté bien plus qu'un simple incendie en plein Manhattan et tu étais moins lessivé. Ton cœur continue de battre à tout rompre. « J'vous trouve bien bavard pour quelqu'un qui vient de survivre à un incendie » rétorques-tu d'un ton agacé. « Non je ne peux pas manger et boire quand je suis enflammé et oui je peux cuir des trucs avec la chaleur que je produis. Il me suffit simplement d'opter pour la bonne température et veiller à ne rien brûler» finis-tu par ajouter. « Storm ! » s'écrie une voix derrière toi. Tu lèves les yeux au ciel et risques un regard par-dessus ton épaule. C'est pas vrai, il a décidé de te coller au cul celui-ci. Tu te tournes pour faire face au pompier qui se dirige vers toi d'un pas furieux. « Je dois laisser les pompiers faire leur travail et rester en dehors de ça »  imites-tu d'un air las. « Regardez plutôt ce que je viens de faire. Je viens de sauver la vie de ce jeune homme ici présent. Une chance qu'il soit encore en vie n'est-ce pas ? Il y a probablement d'autres clients bloqués à l'intérieur et si nous n'agissons pas très rapidement, il y a de fortes chances qu'ils meurent brûlés ou intoxiqués. Soit vous acceptez mon aide et on se serre les coudes pour sauver un maximum de personnes soit je vous laisse le soin d'annoncer aux familles des victimes la raison pour laquelle vous n'avez pas pu sauver tous ces pauvres gens » lances-tu d'un ton grave.
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Dernière édition par Jonathan L-S. Storm le Lun 20 Juin - 17:54, édité 1 fois
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Le choc à la tête. Il ne voit pas d’autre explication. Il ne voit pas d’autre raison. Hallucination. Imagination. Inconscience. Peu importe. Il y a la Torche Humaine devant lui. Mais elle semble bien réelle. Tout comme le sang qui teinte sa propre lèvre. Tout comme l’odeur de brûlé qui irrite ses narines. Okay, il ne rêve pas. Il peut enclencher le mode “fanboy”. Il s’en fout de saigner. Il s’en fout de cramer. Il s’en fout d’asphyxier. Il y a la Torche Humaine devant lui. La Torche Humaine. Vous réalisez ? Il a des photos de lui sur son ordinateur. Il en a fait le sujet principal de nombreux de ses articles. La Torche Humaine. Elle-même. Personne d’autre. Personne d’autre n’est capable de franchir un mur de feu. Personne d’autre n’est capable de sauver des gens d’un incendie. Il n’y a que ce membre des 4 Fantastiques. On en parle des autres ? Ils ne lui arrivent pas à la hauteur. Ils sont trop sérieux et banales. Alors que ce super-héros est le cool incarné ! Il paraît même qu’il est drôle, amusant et fun. Ils sont faits pour être amis. Ils sont faits pour s’entendre. Il faudrait qu’ils prennent un verre ensemble, un de ces quatre. Ils pourraient bien s’éclater ensemble. Il inviterait même Harry. Plus on est de fous, plus on rit, non ? Mais avant, il y a des questions. Il y a des sujets à aborder en priorité. Il y a des réponses à obtenir. Jared ouvre le tiroir de ses curiosités pour y piocher toutes les questions qu’il se pose depuis l’apparition des 4 Fantastiques. Et encore, il a été sage pour le moment. Les questions, ce n’est pas ce qui manque chez lui. Il en a même trop. Il se contente d’en poser quelques unes. Pour ne pas l’effrayer. Pour ne pas se lancer dans une conversation qui les conduirait à une mort certaine, grillés au milieu des flammes. Non pas que la Torche Humaine risque quelque chose. Voilà pourquoi c’est tellement cool d’être le feu. Au moins, on peut discuter tranquillement dans un incendie. On peut refaire le monde pendant des heures, sans craindre la chaleur ou les brûlures. Si un jour Jared doit avoir des pouvoirs, il veut le même que la Torche ! On peut choisir, au moins ? Non, sûrement pas. Sinon, Hulk aurait choisi autre chose. Hulk aurait voulu voler ou rétrécir. Personne ne veut se transformer en une bête verte, à moitié folle. “Oui, c'est exactement ça. Venez, on a plus beaucoup de temps.” Pourquoi être si pressé ? Ils ont tout le temps. Ils doivent parler de plein de choses ! Jared aimerait bien avoir plus de détails sur le fonctionnement de son pouvoir. Il aimerait bien savoir comment ça se passe exactement. On ne sait jamais qu’il se découvre des capacités, un jour ! On n’est jamais à l’abri de rien. En plus, il aimerait tellement se mêler aux super-héros qu’il idolâtre. Il a depuis longtemps abandonné cette idée. Une idée qui reste à l’état de rêve intouchable.

Oh-mon-dieu. Mais qu’est-ce que la Torche est en train de faire ? Elle le TOUCHE. C’est bon. Ils sont intimes. Ils sont liés par le pouvoir sacré du toucher. S’il n’y avait pas le risque de crever, rôti sur place, Jared en profiterait peut-être pour tâter du muscle ou s’évanouir. Au choix. Sauf qu’il y a les flammes, la chaleur et la respiration qui se fait difficile. Il n’est vraiment pas fait pour le sauna. “Reculez-vous.” Mais pourquoi ? Il ne peut pas louper un seul geste, une seule action. Hors de question ! Alors, Jared conçoit de faire un pas en arrière. Avant d’en faire deux en avant pour se rapprocher de la Torche et voir ce qu’elle fiche. Les flammes se mettent à parcourir le héros. Naturellement. Spontanément. Tout est normal. Tout est logique. Tout est ordinaire. Évidemment. Le coursier ne peut s’empêcher de regarder cette torche vivante prend vie juste à quelques centimètres de lui. Incroyable ! L’homme doit tellement crever de chaud. A moins qu’il ne ressente pas la chaleur ? Une question de plus à ajouter à la liste. Et là, juste devant eux, les flammes se tarissent pour leur laisser le champ libre. “C’est impressionnant ce que vous faites avec vos mains !” Il n’aurait pas dû parler. Il est pris d’une quinte de toux. Bordel. Qu’est-ce qu’on respire comme cochonnerie dans un incendie ! On pouvait pas le prévenir ? Mettre un panneau à l’entrée en disant “attention, l’air est dégueulasse” ? Il serait sûrement passé à côté, sans prendre en considération l’avertissement, certes, mais tout de même ! On prévient les gens, avant de les laisser entrer dans un bâtiment en feu. C’est la moindre des politesses ! Heureusement, Johnny parvient à leur créer un passage dans le brasier. Qui en aurait douté ? Un super-héros sauve toujours les innocents. Un super-héros arrive toujours à aider les plus faibles. C’est pour ça qu’on les aime. Bientôt, ils retrouvent la fraîcheur extérieure. Ils laissent le rugissement des flammes derrière eux. Ils retrouvent le chaos de la rue. Une grande inspiration. Une grande expiration. Trop demandé pour ses poumons. Il est de nouveau obligé de tousser. Promis, il ne retournera plus jamais dans un incendie. Aujourd’hui, en tout cas. Il va avoir une voix grave de fumeur pendant plusieurs jours. Peut-être qu’il pourra séduire quelques femmes, tiens. “J'vous trouve bien bavard pour quelqu'un qui vient de survivre à un incendie.” La Torche s’attarde sur des détails. Un incendie, ce n’est rien du tout. Ce n’est rien face à leur rencontre. Ils n’auraient jamais pu se parler, si Jared n’avait pas osé entrer dans le restaurant. Ils n’auraient jamais pu devenir les meilleurs amis du monde s’il n’avait pas tenté de se rapprocher de l’incendie. Alors, oui, il est bavard. Mais en même temps, il n’a pas failli mourir pour rester silencieux !

Non je ne peux pas manger et boire quand je suis enflammé et oui je peux cuir des trucs avec la chaleur que je produis. Il me suffit simplement d'opter pour la bonne température et veiller à ne rien brûler.” Quel dommage de ne pas pouvoir manger dans cet état ! Jared est déçu. Il aurait trouvé cela tellement cool de manger un hamburger, en étant enflammé. C’est le summum de la coolitude, non ? Cependant, Johnny sait cuire des choses avec sa propre chaleur. Et ça, c’est quand même top ! Il est le genre d’ami que tout le monde devrait avoir pour un week-end de camping dans la forêt. Pas besoin de savoir faire du feu. Johnny est là ! Les aventuriers de Koh-Lanta doivent l’envier. Ils n’ont pas le temps de poursuivre leur conversation. Ils sont interrompus par un homme qui n’a pas l’air super content. Il a le même regard que le supérieur de Jared quand il arrive en retard. Y en a un qui va se faire disputer. Et pour une fois, ce n’est pas le coursier. “Je dois laisser les pompiers faire leur travail et rester en dehors de ça.” Jared éclate de rire. Qu’est-ce qu’il est doué, ce Johnny ! Il imite à merveille pompier. Son rire s’estompe lorsqu’il croise le regard du concerné. Bon, ce n’est peut-être pas si drôle que ça. Tout dépend pour qui. Tout est subjectif. Il se redresse et adopte un visage angélique. Il est innocent. Il est sage. Il ne fait rien. Absolument rien. L’innocence incarnée. “Regardez plutôt ce que je viens de faire. Je viens de sauver la vie de ce jeune homme ici présent. Une chance qu'il soit encore en vie n'est-ce pas ? Il y a probablement d'autres clients bloqués à l'intérieur et si nous n'agissons pas très rapidement, il y a de fortes chances qu'ils meurent brûlés ou intoxiqués. Soit vous acceptez mon aide et on se serre les coudes pour sauver un maximum de personnes soit je vous laisse le soin d'annoncer aux familles des victimes la raison pour laquelle vous n'avez pas pu sauver tous ces pauvres gens” Jared se porte à la hauteur de son héros. Il ne peut pas rester inactif, impassible, stoïque. Impossible. Il doit prendre la défense de Johnny. On ne parle pas comme ça à un homme qui vient de sauver la vie de quelqu’un, en mettant la sienne en danger. Le pompier devrait le savoir. Tout le monde a le droit à la reconnaissance et au respect. Pompier ou super-héros. Peu importe. Il n’y a pas de distinction à avoir. “Il a raison, faut le laisser y aller ! C’est un vrai bordel là-dedans et j’aurais pu y rester s’il n’était pas intervenu. Je vais même l’accompagner pour surveiller ses petites fesses, d’accord ? Comme ça, il ne pourra rien faire d’insensé.” Jared esquisse un grand sourire. Il va jouer les baby-sitters avec Johnny. Trop la classe. Il n’est peut-être pas le plus apte et compétent. Il n’est peut-être pas le plus doué dans ce domaine. Le pompier n’est pas obligé de le savoir, n’est-ce pas ?

Le regard du pompier passe de l’un à l’autre. Johnny. Jared. Johnny. Jared. Johnny. Il cherche probablement à savoir lequel est le plus mature. Lequel est le plus digne de confiance. Lequel est le plus responsable. Jared, évidemment. Il a un travail, un appartement, des responsabilités, une petite-amie. Il est à deux doigts de contracter un prêt et de devenir père de famille (dans dix ans). C’est le plus responsable. Assurément. “Vous deux, hors de ma vue ! Tout de suite.” Le ton est autoritaire. Le ton ne laisse pas la place à la négociation. De toute manière, le pompier leur tourne déjà le dos. Le pompier est déjà en train de s’en aller. Ils ont réussi à s’en débarrasser. Chouette ! Jared se tourne vers le Fantastique. “On fait quoi maintenant ? On y retourne ?” Parce qu’il n’y a pas de “il”. Peu importe ce que compte faire la Torche, il aura Jared collé à ses basques. Peu importe ce qu’il décide de faire, Jared le suivra, fidèle à lui-même. Il y a un super-héros. Il ne le lâche pas du regard. Il ne le lâche pas d’un millimètre. Une vraie sangsue dont Johnny ne parviendra pas à se défaire. Il faudra attendre que le coursier décide de reprendre le travail. Autant dire que ce n’est pas pour tout de suite. “Et ils sont où, les autres ? J’aimerais tellement les rencontrer ! Vous pourrez me les présenter, hein ?” Il le supplie du regard. Il aimerait trop, trop, trop, les rencontrer. Et entrer dans leur QG. Et découvrir leur costume de plus près. Et les connaître personnellement. Un rêve ! Il pourrait même devenir le Robin de la Torche Humaine. Il serait son acolyte et le suivrait dans toutes ses missions. Vous imaginez ?

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“My heroes are just everyday people who work hard, are honest and have integrity.”
L
e survivant te regarde avec des yeux grands écarquillés, battant frénétiquement des cils un peu à  la manière d'un enfant. C'est vraiment bizarre. Il vient de survivre à un incendie ce qui, en général, laisse une personne dans tous ses états. Lui, en revanche, ne semble pas du tout bouleversé. Bien au contraire, son visage est rayonnant et il te fixe avec toujours cette même expression. Une expression de totale incrédulité. Il semble ne pas en revenir. La torche humaine l'a sauvé des flammes. Mieux encore, elle s'est adressée à lui. Tu as beau avoir l'habitude de ce genre de réactions, tu dois reconnaître que c'est toujours très flatteur. Puis, tu pars du principe que tout compliment est bon à prendre. Tu n'es en revanche pas habitué à avoir un fan aussi...collant. D'habitude, ceux qui ont échappé à la mort te remercient puis prennent le chemin de la maison probablement pour rassurer leurs proches. Ils cherchent aussi à fuir le lieu où la catastrophe s'est produite ce qui est tout à fait logique. Là, en revanche, tu as l'étrange impression que le jeune homme n'a pas l'intention de partir ce qui est assez frustrant tu dois l'avouer. Ce n'est pas comme s'il pouvait être d' une grande aide. Déjà que les sapeur-pompiers trouvent le moyen de refuser l'aide d'un spécialiste du feu , ce n'est certainement pas un citoyen lambda qui va être le bienvenu. Tu espères te tromper. Tu préfères laisser le bénéfice du doute. De toute manière, tu ne peux pas l'avoir entre les pattes. C'est déjà assez compliqué de négocier avec l'équipe des sapeur-pompiers, tu n'as pas besoin d'un obstacle supplémentaire qui te freinerait dans tes projets. Tu espères que le pompier qui a eu le culot de te chasser entendra raison. Tu as toi aussi tes moyens de pression. Tu cherches à le faire culpabiliser en lui laissant comprendre que si l'un des clients ne survit pas, il s'en voudra. Pire encore, il devra affronter les plaintes des familles des victimes. Tu sais que le poids de la culpabilité peut torturer l'esprit de n'importe quel individu. Petit manipulateur que tu es. Il va mordre à l'hameçon. Puis, vu le temps qu'il perd à t'écouter, à te chasser, il ferait mieux d'accepter le marché que tu lui as proposé. Le nombre de fois où tu leur as sauvé la mise, tu sais qu'il va finir par faire le bon choix.
C
ontre toute attente, le jeune homme que tu as sauvé prend ta défense. Tu le regardes avec de gros yeux. Tu doutes sincèrement que son intervention change quelque chose. S'il campe sur ses positions avec la  torche humaine, il ne va certainement pas écouter un simple civil. « Il a raison, faut le laisser y aller ! C’est un vrai bordel là-dedans et j’aurais pu y rester s’il n’était pas intervenu. Je vais même l’accompagner pour surveiller ses petites fesses, d’accord ? Comme ça, il ne pourra rien faire d’insensé »lance-t-il, sûr de lui. Tu acquiesces jusqu'au moment où tu apprends qu'il a l'intention de venir avec toi afin de s'assurer que tu ne feras rien d'insensé. « Exactement et je...quoi ?! » lances-tu avec stupeur. L'imbécile. Il veut tout faire capoter ou quoi ? Tu te tournes immédiatement vers le pompier afin de rectifier le tir. Ce garçon est vraiment tombé sur la tête. Il n'est pas question qu'il vienne avec toi. Ce n'est pas un jeu. Puis, tu n'as jamais rien fait d'insensé quand la vie de plusieurs habitants était en danger. Voir qu'on ne t'accorde pas une confiance aveugle te met un peu en rogne. « Non, non, ne l'écoutez pas, il ne sait plus trop ce qu'il dit. Le pauvre, il a dû perdre quelques neurones après sa terrible chute à l'intérieur du resto' » ajoutes-tu avec un petit rire nerveux.
L
es bras croisés, l'air sceptique, le regard du pompier jongle entre toi et le petit écervelé. Il semble réfléchir longuement à cette proposition ce qui est d'autant plus vexant. En fait, tu as la confirmation qu'il ne te faisait absolument pas confiance. C'est irritant. Vraiment irritant. « Vous deux, hors de ma vue ! Tout de suite » finit-il par dire d'un ton sec. Tu t'apprêtes à riposter mais il s'est déjà éloigné. Il a été catégorique. Tu comprends qu'il n'y a vraiment aucun moyen de négocier. De toute manière, tu as gaspillé ta salive pour rien. Tu comptes quand même intervenir avec ou sans son approbation. Si tu avais attendu l'accord des autorités toutes ces fois où tu avais agis, la liste des victimes s'allongerait à l'infini. Quelle manque de gratitude. Tu écumes de rage. Tu lances un regard réprobateur en direction du jeune homme que tu as sauvé. Il semble être ravi que vous vous soyez débarrassés du pompier. En réalité, c'est plutôt lui qui s'est débarrassé de vous mais qu'importe. « On fait quoi maintenant ? On y retourne ? » te demande-t-il avec impatience. Tu te pinces l'arrête du nez et prends une profonde inspiration. « Il n'y a pas de « on ». Je vous conseille d'aller chez le médecin pour vérifier que tout est parfaitement normal. Vous vous êtes peut-être fracturé quelque chose. On est jamais trop prudent. Ou rentrez tout simplement vous reposer, vous en avez besoin après ce que vous venez de vivre » t'empresses-tu d'ajouter avant qu'il ne trouve un moyen de te contrer. Il t'examine de ses petits yeux clairs, un large sourire s'étirant sur ses lèvres. C'est indubitablement la première fois que tu regrettes d'être aussi célèbre.  « Et ils sont où, les autres ? J’aimerais tellement les rencontrer ! Vous pourrez me les présenter, hein ? » te demande-t-il avec enthousiasme, le regard implorant. Tu lèves les yeux au ciel. Avec tous les clients bloqués dans ce restaurant en feu, il a fallu que tu tombes sur le plus gênant d'entre eux. Tu pousses un lourd soupir et hoches vivement la tête pour écourter la discussion. L'imbécile heureux te fait perdre encore plus de temps que le sapeur-pompier qui a refusé ton aide. Tu n'es vraiment pas aidé sur ce coup-là. « Oui, oui, oui, vous pourrez les rencontrer. Vous pourrez même piloter le Fantasticar si ça vous chante » rétorques-tu machinalement.  « Maintenant, rentrez. L'autre vautour arrive déjà à me repérer quand je suis tout seul si en plus de ça vous venez avec moi, c'est perdu d'avance » ajoutes-tu d'un ton impérieux.
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Il est fier de son plaidoyer. Il est fier de ses arguments. Il sent presque le pompier changer d’avis. Il le voit à son regard. Il le voit à son expression. Jared devrait laisser tomber sa carrière prometteuse de coursier. Il devrait se lancer dans une carrière d’avocat mondialement connu. Un peu comme la copine de George Clooney. Il défendrait des causes justes. Comme celle d’un Johnny qui veut sauver des innocents d’un incendie. Voilà une belle cause. Voilà une belle raison de devenir avocat. Est-ce que les 4 Fantastiques ont un avocat ? Jared pourrait être le leur. Quoique… c’est le genre de métier qui demande de sacrifier soixante ans de sa vie dans les études. Ce n’est pas pour lui. On oublie. “Exactement et je...quoi ?!” Oh tiens, il y a quelque chose qui dérange la Torche. Quoi donc ? Ah oui ! Le fait qu’il puisse faire des choses dangereuses. Jared se tourne vers lui et lui adresse un clin d’oeil grossier. Faut qu’il joue le jeu ! Sinon, le pompier ne les laissera jamais retourner dans l’incendie. Ils n’ont pas le choix. De toute manière, on ne peut pas dire que l’Human Torch soit le super-héros le plus raisonnable et le plus réfléchi. Il fonce tête baissée dans les ennuis. Un peu comme Jared, dans le fond. Ils pourraient vraiment être potes. Deux bons amis de beuverie et de mission. Un beau programme à l’horizon. Il ne manque plus que les pouvoirs et le tableau est complet ! “Non, non, ne l'écoutez pas, il ne sait plus trop ce qu'il dit. Le pauvre, il a dû perdre quelques neurones après sa terrible chute à l'intérieur du resto'.” Au tour de Jared de s’insurger. Perdre quelques neurones dans sa terrible chute ? On parle de la petite explosion qui l’a propulsée en arrière ? C’est rien du tout ! Que dalle ! Il a survécu à bien pire. Il n’a sûrement pas perdu d’intelligence dans sa chute. Tous ses neurones sont bien en place, prêts à fonctionner à la moindre stimulation. C’est Johnny, le brûlé du bocal ! ”Heeeey ! Je vous permets pas, j’ai encore tous mes neurones !” Le pompier en a assez entendu. Il les envoie balader. Non en fait, il s’en va. Tout simplement. Il n’est vraiment pas poli. Il faudrait lui apprendre les bonnes manières. Il faudrait lui enseigner la politesse de base. Bonjour. S’il vous plaît. Merci. Au revoir. On ne lui en demande pas plus. Pour un homme censé aider les populations, il est plutôt antipathique. Mais tant pis. Johnny et Jared ont une mission bien plus importante. Ils ont des choses beaucoup plus intéressantes sur le feu. Sans mauvais jeu de mots.

Ils vont retourner dans ce restaurant. Ils vont sauver les dernières personnes. Ils vont en sortir comme deux héros. C’est décidé ! Jared est prêt à y aller. Manches retroussées. Oreilles grandes ouvertes. Il attend juste les instructions du héros. Après tout, il est novice dans ce domaine. Les seules fois où il a voulu aider des personnes, il se faisait tabasser. Donc, il préfère se reposer sur un spécialiste. Sur un professionnel. Il n’y a pas mieux que Johnny, la Torche Humaine, pour lui donner quelques conseils. “Il n'y a pas de « on ». Je vous conseille d'aller chez le médecin pour vérifier que tout est parfaitement normal. Vous vous êtes peut-être fracturé quelque chose. On est jamais trop prudent. Ou rentrez tout simplement vous reposer, vous en avez besoin après ce que vous venez de vivre.” Il a mal entendu. Il y a de la friture sur la ligne. Johnny n’a pas pu dire que Jared devait partir. Impossible. Le concerné ouvre la bouche, sous le choc. Il ne peut pas être congédié comme une vulgaire chaussette. Il veut aider. Vraiment. Il ne va pas rentrer sagement chez lui, tout en sachant que des personnes sont en train de rôtir dans un restaurant. Il faut que quelqu’un les aide. Puisque les pompiers n’ont pas l’air de vouloir le faire, Jared doit se sacrifier. Il sentira la braise pendant trois semaines. Il n’aura plus d’odorat pendant deux jours. Mais il aura fait une bonne action. ”Mais je vais bien ! Je vais pas me reposer, alors que vous avez besoin d’aide. Un héros ne se repose jamais… non pas que je sois un héros, hein. Je suis juste Jared. D’ailleurs, je m’étais pas encore présenté ?” En même temps, à quel moment est-ce qu’il aurait pu se présenter ? Après l’explosion et juste avant que Johnny s’enflamme ? Le timing n’était pas bon. Mais maintenant, il l’est. Sauf que Jared a déjà autre chose en tête. Qui dit Human Torch, dit 4 Fantastiques. Où sont-ils ? Les autres doivent être dans le coin. Il pourrait les rencontrer. Il pourrait leur serrer la main. Il pourrait leur demander un autographe et une photo. C’est une occasion à ne pas manquer. C’est une occasion unique. Il ne peut pas passer à côté. “Oui, oui, oui, vous pourrez les rencontrer. Vous pourrez même piloter le Fantasticar si ça vous chante” La Fantasticar ? WOW ! Quelle chance ! Il va s'asseoir au même endroit que les autres Fantastiques. Il va poser les mains sur le volant de leur voiture. Il va les rencontrer. Trop d’informations. Trop de nouvelles réjouissantes. Il a envie de sauter sur place. Il a envie de balancer un tweet dans la jungle sauvage d’internet. Il faut absolument qu’il partage l’événement. Enfin, quand ce sera fait. On n’est jamais à l’abri d’un contre-temps. Il faut savoir être prévenant… mais tout de même ! Les 4 Fantastiques. La Fantasticar… Le pied ! ”VRAIMENT ? Trop génial ! Merci, merci, merci !” Ils doivent prendre rendez-vous maintenant. Ils doivent convenir d’un jour et d’une heure. N’importe laquelle. Jared s’adaptera. Il séchera le travail, si besoin. Il n’est plus à quelques heures près, de toute manière. Mince ! Il n’a même pas son agenda sur lui. Peut-être sur son téléphone. En fait non, s’il loupe toujours ses rendez-vous, ce n’est pas pour rien qu’il arrive toujours en retard.

Il est justement en train de chercher son téléphone, en se demandant s’il ne l’aurait pas laissé dans la fournaise. Ce serait con. Terriblement con. En fait non, il vient de mettre la main dessus. Il a reçu une réponse de Jazz. Ne pas bouger ? Ne pas s’approcher de l’incendie ? Elle arrive ? Sur-protectrice, cette femme ! Il pousse un soupir et pianote rapidement sur son téléphone. “No worries, je suis en un seul morceau. J’ai juste le fessier un peu brûlé. Reste où tu es.” Si avec ça, elle n’est pas rassurée, il ne sait plus quoi faire. “Maintenant, rentrez. L'autre vautour arrive déjà à me repérer quand je suis tout seul si en plus de ça vous venez avec moi, c'est perdu d'avance.” Les yeux de Jared s’arrache de l’écran, exorbités. Comment ça ? Mais il ne va pas nulle part. Il est bien ici. Près de la dangereuse chaleur des flammes. Près d’un de ses super-héros préférés. Pourquoi il partirait ? Il est assez grand pour faire ses propres choix. Il est assez grand pour savoir être discret. Ce n’est pas comme s’il était maladroit, quand même ! Il secoue la tête. Partir n’est absolument pas dans ses plans. Johnny va devoir s’y faire. Le pauvre héros est tombé sur son fan le plus fidèle et le plus obstiné. Pire qu’un chien. ”Vous êtes vexant, je sais être discret quand je le veux...” Boum ! Son téléphone vient de tomber par terre. Pile au même moment, un pompier râle de l’autre côté de la zone. Il se plaint qu’un vélo traîne sur le trottoir. Il cherche désespérément le propriétaire. Bon okay, d’accord. Jared ne sait peut-être pas passer inaperçu. Pour sa défense, il a deux mains gauches et un flot de pensées qui traverse son esprit. Il ne peut pas tout gérer. Il est trop intelligent, voyez-vous ? Il se concentre sur la récupération de son téléphone. Il s’assure que l’écran n’est pas touché. Pour son vélo, il préfère feindre l’ignorance. De toute manière, on ne compte pas le jeter sous les roues d’une voiture ou voler ses colis, n’est-ce pas ? Il jette tout de même un regard curieux dans la direction dudit vélo. Tout a l’air okay. ”Bon monsieur, on peut continuer à discuter pendant des heures, sachant que je compte pas décoller d’ici, mais y a des gens qui servent de brochettes dans un barbecue géant. Alors, on les aide ou pas ?” Faut agir. Et vite. La priorité n’est pas de savoir si oui ou non, Jared doit le suivre. La priorité est de sauver toutes ces personnes qui se transforment en chipolata parce que les pompiers ne vont pas assez vite. Clairement, les professionnels sont dépassés par les événements. Il faut une autre solution. Une solution surnaturelle. Une solution enflammée. Une Torche Humaine, quoi.

Vite. Il faut réfléchir. Il faut trouver un moyen d’être utile pour aider Johnny à intervenir. Jared avance dans la zone protégée. Il a besoin d’une idée. Il a besoin d’une solution. Il a toujours des milliers d’idées. Sauf là. ”Vous voulez que je fasse diversion pendant que vous y allez ? Je peux faire semblant de m’étouffer ou… AÏEUH PUTAIN !” Il vient de trébucher sur l’énorme tuyau déroulé par les pompiers. Il a les genoux à terre. Les mains égratignées, en voulant se rattraper. Déjà, deux pompiers se dirigent vers eux. Alertés par la scène. Jared lève les yeux vers Johnny et esquisse un sourire de travers. ”Vous en faites pas pour moi, allez-y !” Maintenant, il n’y a plus qu’à jouer la comédie. Et à essayer de se défaire de tous ces pompiers qui convergent dans sa direction. Parce qu’il aimerait bien suivre la Torche, lui. Parce qu’il aimerait bien avoir son heure de gloire, lui aussi.

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