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 Bonjour, je m'appelle Dory [Yelena Belova]

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Rudolph Spengler
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FEAT Yelena Belova
Bonjour, je m'appelle Dory [Yelena Belova] Tumblr_inline_o7t5bcj5rE1slwf94_500 La mémoire, pour certains, ça leur semble tellement abstrait. Une somme de choses que l’on apprend, que l’on retient et qui sont censés nous aider à avancer dans la vie. Pour d’autres encre, ce n’est qu’une partie de notre cerveau, une suite de de connexions neuronales. Ou encore, ce sont des moments précis, des émotions qui y sont associées, des visages, des photos, des odeurs, ces petites choses que l’on peut être amené à chérir.

Pas pour moi.

Personnellement, la mémoire est à la fois toutes ces choses et quelque chose d’entièrement différent. C’est plus comme un fleuve, dans le cours duquel je navigue H24. C’est à la fois perturbant, enivrant et si fascinant. Certes, je peux avoir l’air d’une sorte de voyeuse à être spectatrice de vos moindres souvenirs, je ne vais pas le nier. Mais au final, je ne suis que cela, une spectatrice et une enregistreuse à forme humaine. Ce qui…N’est pas forcément plus rassurant de votre point de vue. Bon, je ne peux pas vraiment vous expliquer en détails à dire vrai, ça tient énormément à de l’instinctif ce que je fais avec vos mémoires. Elles font presque partie de moi autant qu’elles font partie de vous, je les sens, je sais donc où il y a des gens, je peux y accéder à ma guise, mais tout ce qui m’intéresse, c’est les stocker dans un coin pour les préserver, comme on peut le faire en classant des photos dans des albums photos (aussi vieillot cela puisse-t-il être).

D’ailleurs, quand je vous dis que je peux sentir les souvenirs, les mémoires et autres petites choses ayant avoir avec, ça vaut pour les pertes de mémoires. Je ne suis pas seulement là pour enregistrer, enfin, pas à mon sens. Je suis aussi là pour aider ceux qui pourraient en avoir besoin à retrouver ce qu’ils ont perdus. Enfin, j’essaie, ce n’est pas toujours aussi facile que je l’espère, car je dois prendre ne compte la psyché générale de la personne et…Parfois il vaut laisser certaines personnes dans l’ignorance, disons cela comme ça.

J’ai eu une chance inouïe (et un peu d’aide de mes capacités, soyons honnêtes) de trouver un poste aux archives de New-York, même si en ce moment, la situation politique est telle que parfois, je suis bien contente de me caler dans mon canapé, un chocolat chaud sur la table basse et des dossiers d’archives sur les genoux. Mais pas aujourd’hui. Non. Aujourd’hui je profite d’un beau samedi après-midi pour faire une sortie dans Central Park. Un des endroits les plus fréquentés de New-York (hormis le métro) et où croiser des mémoires et les emmagasiner est le plus simple et agréable. En pleine nature…Ca me rappellerais presque mon Italie natale si les bruits ne venait pas faire contradiction.

Soudain, je sens un changement dans le flot de souvenirs me parvenant. Le signe typique d’une perte de mémoire. Les rares fois où cela m’est arrivée, soit il y a eu des accidents particulièrement graves, ou alors un mutant étaient impliqué. Quel qu’en soit le cas, il faut que je retrouve cette personne. Rester ainsi avec une telle perte de mémoire devait être effrayant…Je me lève du banc où je m’étais assise et commence à sonder les différentes mémoires pour retrouver la coupable, celle qui se montre défectueuse en cet instant. Il ne me faut pas longtemps, par chance. Et je trouve rapidement la personne, une jeune femme, blonde, l’air un peu perdu au milieu de Central Park. Je m’approche, doucement, la dépasse comme si de rien n’était, avant de me retourner. Telle une simple passante remarquant quelque chose d’étrange.

"Tout va bien mademoiselle ?"
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La nature n’est pas ce qui l’apaise. Non, loin de là. Yelena préfère encore s’installer devant une télévision, une tasse de café à la main et une cigarette dans l’autre pour se détendre. Et pourtant, la voilà à se diriger vers Central Park. Sans doute est-ce dû au fait qu’elle ignore comment profiter d’une journée de congé, si on peut appeler ça ainsi. Il lui est impossible de se reposer, elle vient d’apprendre qu’un de ses hommes de mains s’est pris une balle et est à l’hôpital, qu’un de ses investissements est en chute libre à la bourse et qu’en plus celui qui l’a attaqué il y a deux ans est un imbécile. Le premier problème n’en est pas réellement un, il est facile de se débarrasser d’un pion gênant dans un hôpital. L’investissement, c’est plus ennuyant même s’il s’agit que d’une petite somme comparé à ce qu’elle possède. Et quand à l’agent du SHIELD. Là c’est une autre histoire et le simple fait d’y penser lui donne une horrible migraine. Sur son chemin, elle perçoit les picotements habituels, signe que ses cellules s’adaptent à des dons et des pouvoirs. Elle n’y prête qu’attention quand elle sent les tisse de sa peau changer, qu’elle doit se concentrer pour empêcher ses capacités d’Adaptoid d’aller trop loin.

Et c’est en pensant à trop de choses et en se focalisant sur une apparence humaine, sait-on jamais qui elle pourrait bien croiser, que Yelena commet l’erreur à ne pas commettre. Ses cellules se divisent ou se multiplient d’après les pouvoirs qu’elle rencontre. Généralement, elles peuvent tout copier et ce même si elles ne sont pas capable de toujours reproduire sans que Yelena ait vu de ses propres yeux la façon d’agir et de faire. Mais certains dons, elle ne les catégorise même plus en tant que pouvoirs, sont imité et immédiatement utilisé par une partie inconsciente de l’espionne. Un automatisme dérangeant. L’ukrainienne vient de passer devant un banc où se trouve une jeune femme et si elle n’y a pas prêté attention, l’Adaptoid s’adapte. Copie. Enregistre. Les connections sont rapides, au point même que celle qui est dotée de ces capacités n’est pas capable de les repérer à temps. L’enfance disparait. La Chambre Rouge s’efface. Le projet Insight, la douleur, le visage de celui qui a failli la tuer disparaît et vu qu’elle pensait à ça, Yelena s’arrête brusquement.

Elle est au milieu du parc, au milieu d’un des petits chemins et la première chose qu’elle remarque sont les deux enfants qui passent à côté d’elle, ballon à la main. Et la chaleur du soleil sur sa peau, ainsi que les rires d’enfants qui jouent ou les voix des personnes qui l’entourent. La jeune femme ne peut s’empêcher de les observer un à un. Aucun visage familier mais néanmoins aucune sensation étrangère. Elle se prénomme Yelena, ignore ce qu’elle fait ici et encore moins comment elle est arrivée. Et son incompréhension doit être flagrante car une jeune femme l’aborde et lui demande si ça va. Il lui faut une minute pour répondre, une minute entière. Elle ne sait pas ce qu’elle fait là, ni d’où elle vient, ni ce qu’elle fait comme métier, où est-ce qu’elle habite, rien, rien ! Ce n’est pas possible !

« Je… Hum, je crois que je suis perdue ? »

C’est le moins qu’on puisse dire, un parc, il y a des parcs au Kiev maintenant ? Enfin, d’aussi beau parc, car il y en a, mais moins beau. Moins grands. Et surtout, les buildings derrière, c’est la première fois qu’elle les voit. L’ukrainienne pose ses mains sur son visage en fermant les yeux, quel cauchemar ! Elle se pince l’avant-bras, ça ne la réveille pas. Voyons…

« Pardonnez-moi, ça va vous sembler étrange mais… où sommes-nous ? »
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Bonjour, je m'appelle Dory [Yelena Belova] Tumblr_inline_o7t5bcj5rE1slwf94_500 Mazette…Je ne sais pas encore ce qui peut avoir provoqué cela, mais ça semble sérieux. Plus que sérieux à dire vrai. Pourtant au départ, cela reste assez classique, dire que l’on pense s’être perdu. Ce n’est pas bien difficile à New-York. Moi-même ai eu du mal à me faire à la simple taille de cette ville avec mon corps humain. Cette ville n’est définitivement pas à taille humaine et il est fortement possible que si je n’avais pas accès à toutes les mémoires aux alentours, je serais encore avec une carte dans mon sac, croyez-moi. Cependant, je sais pertinemment que cette femme est perdue plus que simplement géographiquement.

"Oh, je vois, c’est vrai qu’il est facile de se perdre ici…" dis-je avec un sourire rassurant sur le visage.

Je ne sais pas à quel rituel elle pense faire appel avec ses gestes mais je la regarde faire sans ajouter un mot, attendant qu’elle ait terminé avant d’attenter quoi que ce soit, même de simplement scanner sa mémoire. La laisser reprendre des marques, même minimes, avant d’ébranler une quelconque certitude qu’elle pourrait avoir à l’heure actuelle. Manipuler la mémoire n’est pas comme tirer et supprimer des dossiers sur un disque dur d’ordinateur ; il y a tant de choses qui sont à prendre en compte lorsque l’on veut manipuler la mémoire et surtout le faire correctement et en laissant le moins de traces possibles dans l’esprit de la personne concernée. L’état psychique de la personne en question ; je n’ai pas de moyen de le savoir avec certitude, mais la mémoire a des comportements différents selon ce que l’on veut faire, et si une barrière émotionnelle ou psychique (consciente ou non) se trouve sur le passage, il faut faire très attention, à moins de se retrouver à briser une personne complètement. La quantité ; que l’on enlève ou ajoute des souvenirs ou des pans de mémoire entiers, cela est délicat car le cerveau a horreur du vide, et l’obliger à combler de lui-même des vides trop importants, il peut en pâtir. Quoi ; vouloir aider quelqu’un en effaçant des moments douloureux de son passé ou des personnes, c’est réécrire qui est cette personne. Les expériences douloureuses ne sont jamais agréables, pour avoir assisté à un certain nombre depuis ma renaissance en tant que gardienne, mais elles font parties des choses qui nous construisent, tout autant que les expériences belles, pures et joyeuses. Chercher à les effacer est comme effacer une partie de soi-même.

Une seconde question tombe des lèvres de la jeune femme face à moi et je ne la quitte pas des yeux alors que je lui réponds.

"Nous sommes à Central Park, à New-York. Aux USA."

Lui donner le plus d’informations possible, tenter d’amener quelque chose qui pourrait l’aider à se souvenir de plus que simplement son nom. Je me balade dans sa mémoire et y voit effectivement comme une partie obscure, plus…cachée, enfouie, que réellement effacée. Comme si elle jouait dans cet esprit plus qu’autre chose. Je fronce un peu les sourcils, intriguée et inquiète aussi.

"Dites-moi, quel est votre nom ?" je le sais déjà, mais ça permet un contact plus personnel avec la personne "Quelle est la dernière chose dont vous vous souvenez ?"
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Les souvenirs de l’espionne sont confus. Elle se souvient de son nom, peut même mettre un visage sur ceux qu’elles nommaient ses parents, sa tante, son oncle. Pourtant elle ne sait plus si elle a grandi au sein d’une famille aimante ou si c’était le contraire. A-t-elle seulement été à l’école ? Il lui semble que oui, bien évidemment à cet instant, elle s’imagine un établissement scolaire tout à fait normal et loin de ressembler au projet de la Chambre Rouge. Rien ne lui revient, même pas vaguement. Tout ce qu’elle sait, c’est que ce monde est cruel, injuste. Que la plupart des individus peuplant ce dernier sont pourri jusqu’à la moelle et ne mérite que la mort. Corruptions, mensonges, trahisons, elle sait que c’est là ce qu’elle voit en tous et tout le monde. Yelena n’a confiance en personne, quand bien même ses parents font un effort ils ne sont que le sous peuple, de ceux qu’on écrase et qu’on pousse à la pauvreté. Son plus grand souhait c’est d’avoir plus, de vivre une vie qui vaut la peine d’être vécue au lieu de servir la cause des grands, riches et hommes d’affaires. Quant à la migraine qui l’envahit, elle présume que c’est par cet état de confusion, de panique, ignorant qu’en réalité ses cellules reproduisent un pouvoir des plus dangereux. L’Adaptoid peut copier de nombreuses choses et dans certains cas user spontanément d’un dit pouvoir, malheureusement c’est ce qui lui arrive à l’instant. Le grand souci c’est qu’elle ne le sait plus et ne peut donc s’obliger à contrôler ce qui se déroule dans sa mémoire.  

La jeune femme semble sincèrement vouloir l’aider, se veut rassurante alors que la blonde ne peut que l’observer, ne pas comprendre comment elle a bien pu arriver aux USA. La seule réelle information qui lui vient à l’esprit outre son nom et son lieu de naissance est sa nationalité. Ukrainienne… non. Elle est de nationalité russe depuis ses quinze ans. Il lui faut un temps de réflexion pour comprendre, sa famille n’avait pas les moyens de se payer un tel voyage. Quitter la mère patrie, son père ne l’aurait jamais accepté. Et c’est là qu’il lui vient enfin une révélation, elle a beau être née en Ukraine, sa mère patrie est la Russie. Et l’espace de quelques secondes seulement, elle se souvient également s’appeler Natalia, non Yelena. Toutefois, ça ne pousse qu’un peu plus loin la jeune femme à se confondre dans son identité et dans des souvenirs qui lui appartiennent tout en ne lui appartenant pas.

« Je m’appelle Yelena » Je crois, pense-t-elle en se demandant d’où lui sort le prénom Natalia. «  Et la dernière chose dont je me souviens.. » et que j’essayais de rester humaine ? Oui, c’est cela. Autant lui demander de la reconduire en maison psychiatrique. « C’est étrange mais je ne me souviens pas être venue en Amérique. » Inconsciemment, c’est un accent russe qui s’installe dans sa prononciation. La jeune femme dévisage son interlocutrice, elles ne se connaissent pas et pourtant elle a l’impression du contraire. « On se connaît, non ? Vous vous appelez bien Melia ou est-ce que je vous confonds avec quelqu’un d’autre ? » Question innocente dans la mer de doute qu'elle parcours en ce moment. L'espionne, si elle pouvait revoir cette scène plus tard, serait horrifiée de constater qu'elle dévoile aussi facilement un possible don à une parfaite inconnue.
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Bonjour, je m'appelle Dory [Yelena Belova] Tumblr_inline_o7t5bcj5rE1slwf94_500 Olalala…Ca semblait pire que ce que j’avais pu entrevoir dans sa mémoire. La question maintenant, était de savoir depuis quand elle est aux Etats-Unis, pour voir l’étendue réelle des dégâts. Car vu comment c’est parti, le plus probable est que sa mémoire est régressée jusqu’à une époque où elle ne vivait pas aux USA. A quand cela remonte exactement, je n’en sais rien, sa mémoire devenant difficile à parcourir plus le temps passe. C’est comme si elle s’effaçait automatiquement au fur et à mesure que le temps passe et ce qui m’inquiète le plus, c’est que je ne sais pas ce qui provoque cela. Les joies de savoir être multitâche, c’est que je peux à la fois l’écouter tout en essayant de stopper ce phénomène, usant de tous mes tours pour endiguer l’évasion mémorielle.

Mais cette fois, c’est elle qui me surprend en m’appelant par mon nom, alors que…Eh bien je n’ai pas souvenir de l’avoir rencontrée cette jeune femme, alors que je me souviens de toutes les personnes que je rencontre, qu’elles s’en souviennent ou non. Le fait qu’elle connaisse mon nom et que je ne me souvienne pas l’avoir rencontrée me perturbe plus que je ne veuille bien l’admettre. En termes de mémoire je suis la reine, je sais ce que je fais, je sais, tout court. Il est très difficile de me surprendre sur ce sujet et pourtant c’est ce qu’elle vient de faire et cet état de fait ne me plaît pas plus que cela.

"En effet, c’est mon nom. Mais je n’ai pas souvenir de vous avoir rencontré…Mais ce n’est pas grave. La mémoire est une chose capricieuse et il se peut que vous en ayez une meilleure que moi, en temps normal."

Ironie quand tu nous tiens…En tout cas ça me donne une idée. Si elle me connaît et moi pas, c’est qu’il y a anguille sous roche. Ou plutôt mutation, ce qui expliquerait pas mal de trucs. Mais une mutation non déclarée aussi tard ? A moins qu’elle ne soit de celles qui ne s’activent que dans des conditions très particulières, conditions que je semblais remplir mais la question maintenant était : quelle mutation est-ce ? Car si elle agit sur la mémoire, ce qui est étonnant c’est qu’elle subisse un contrecoup aussi violent sans raison. A mon sens. J’ai eu assez de temps à observer divers mutants à travers les âges pour avoir une idée assez bonne de comment fonctionne une mutation de façon assez crue. Il y a toujours des contrecoups aux mutations, quelles qu’elles soient, mais je n’ai jamais vu quelque chose de pareil.

"Ecoutez, j’ai une question quelque peu délicate à vous poser mais…quelle est votre mutation ?"

J’avais amené la jeune femme vers un banc, sous quelques arbres, histoire de ne pas rester en plein milieu du chemin, surtout avec le sujet que j’amenais actuellement…Il était peut-être dangereux d’en parler en pleine rue, mais pas avec moi. Je peux nous effacer de n’importe quelle mémoire, hormis informatique, et je gardais les oreilles ouvertes au premier signe qu’une Sentinelles approchait. J’en doutais, pour être honnête, mais on ne sait jamais quand ces engins vont débarquer et je n’ai pas envie de devoir fuir sans avoir pu aider cette jeune femme avant.
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Les souvenirs de l’Ukrainienne ne sont pas forcément joyeux. Bien évidemment, ceux que l’Adaptoid refoule à l’instant sont les pires. La preuve d’une descente en enfer, d’un changement radicale et d’une nouvelle vie. Non pas que la blonde considère qu’on lui a empêché de vivre une belle vie, au contraire, la Chambre Rouge était sa chance. La sienne et pas celle d’une autre. Et pour rien au monde elle ne changerait son passé, même si demain on venait à le lui proposer. Quoique, sans doute retournerait-elle vers un temps qui n’est pas le sien, pour supprimer celle qu’elle a remplacé. Toutefois, si le nom de Natalia lui vient à l’esprit elle sait que ce n’est pas le sien. C’est sans doute parce qu’elle peut entendre la voix de sa mère, prononcer ce prénom qu’elle a toujours gardé. Et c’est étrange, car en temps normal elle ne s’inquiète pas du passé, s’en fiche éperdument. Là, c’est tout ce qu’il y a, sa mémoire n’est que souvenirs d’une famille depuis longtemps oublié. Une mère et un père aimant, qui ont tenté tout et n’importe quoi pour savoir offrir ne fusse qu’un toit à leur enfant. Une tante et un oncle prêt eux aussi à subir quelques sacrifices pour que cet enfant survive.

Yelena se laisse guider par l’inconnue, non, Melia. Pourquoi connait-elle le nom de cette femme qui dit ne pas la connaître ? Comment peut-être avoir meilleure mémoire alors qu’elle ne sait pas ce qu’elle fait ici. Elle s’assoit et cherche un autre visage familier, mais rien. Rien du tout. Un autre visage lui vient à l’esprit, qu’elle reconnaît être celui de son petit-ami. Sauf qu’elle se souvient aussi distinctement qu’à ce moment-là, il était plus vieux qu’elle et qu’elle n’était qu’une enfant. Qu’elle n’est plus maintenant. Inconsciemment, sa mémoire se reconstruit avant de s’effacer à nouveau. Ses cellules cherchent à contrôler le don qu’elles reproduisent sans y arriver. Alors soudainement, les quelques souvenirs qu’elle possède semblent disparaître à leur tour. L’enfant qui a vécu dans la rue n’est plus, l’enfance plus choyée, protégée, dans la richesse d’un monde inconnu s’installe d’aussi tôt. Les dons de la gardienne comprennent la manipulation de l’esprit, les souvenirs qui se déforment, et l’espionne a vécu sous tant de mensonges que bien évidemment ses cellules ne savent plus où elles en sont. Melia l’ignore, mais tant qu’elle ne s’éloignera pas, tant qu’elle restera là, à vouloir l’aider, l’Adaptoid ne pourra réparer les dégâts. À moins d’être guidé, et ce n’est pas gagné. Quant à Yelena…

« Ma mutation ? » La blonde croise le regard de Melia et l’incompréhension peut s’y lire, car elle n’a strictement aucune idée de ce qu’est une mutation. Une mutation génétique ? Il ne lui semble pas avoir une quelconque maladie, ni une différence physique. Pourtant une partie d’elle sait qu’elle ne parle pas de ça mais impossible d’y comprendre quelque chose. Heureusement, tout n’est pas noir et blanc.« Oh, vous voulez dire comme les mutants ? Je n’en suis pas une. Sinon ils m’auraient déjà fait disparaître. » Ils sont là, ils attendent, ces hommes et ces femmes qui parcourent les rues du Kiev pour s’emparer de ceux qui ont ces capacités étonnantes. Magnifique en un sens, mais les trafiquants ne les aime pas, où pire, les trouvent utile à la cause. Elle sait qu’elle a trahi une des adolescentes du groupe, parce qu’elle voyait la nuit et que ça lui a rapporté quelques billets. Qu’ils sont venus la chercher alors qu’ils étaient tous près de ce bâtiment abandonné. Et qu’ils l’ont emmené, trainé de force en montrant leurs flingues pour s’assurer que personne ne prenne sa défense. Yelena ne l’a plus jamais revue, et tant mieux, elle n’avait pas besoin que cette fille tourne autour de celui qui lui procurait un toit, un lit et de quoi manger. Les lois de la jungle sont impitoyables.

Comme si elles se partageaient un secret inavouable, la jeune femme se penche légèrement en avant et baisse d’un ton, parce que Melia a l’air sympathique et qu’elle n’a donc aucune raison de lui vouloir du mal. « Vous êtes une mutante ? Je ne le répéterais à personne, je vous le promets. » Promesse d’adolescente, elle n’a à l’instant que quinze ans et son instinct de préservation n’a aucune chance face aux pouvoirs de Melia. Néanmoins, niveau déduction elle a toujours su particulièrement bien se débrouiller. Alors elle ouvre grands les yeux quand elle s’en rend compte que ça, ne plus savoir si on est lundi ou jeudi et encore moins pourquoi elle n’est pas au Kiev, ce n’est pas doute pas de sa faute. « Attendez, vous m’avez fait quoi ? Vous vous êtes trompée sans faire exprès et vous m’avez fait oublier un tas de choses ? C’est ça ? » Son ton prend une légère note de panique, elle ne compte pas s’attarder ici en présence d’une mutante qui lui a effacé la mémoire, non merci. Alors si elle ne répare pas ses erreurs illico presto, ça va mal se passer, quitte à trouver un représentant de l'ordre, n'importe qui.
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Bonjour, je m'appelle Dory [Yelena Belova] Tumblr_inline_o7t5bcj5rE1slwf94_500 Je hoche la tête doucement, l’incitant à me donner la réponse sans lui mettre la pression pour autant. Pourtant, cette information est capitale pour la suite des évènements. Si je veux pouvoir l’aider, il faut que je comprenne un peu mieux ce qui a pu se passer pour qu’elle se retrouve dans cet état. Cette situation est tout à fait inédite et…je ne vais pas mentir, je suis quelque peu excitée par cela. J’ai honte de moi à cause de cela, me réjouir –presque- du malheur de quelqu’un d’autre, mais une fois que vous avez passé le premier millénaire, il devient difficile de vraiment trouver de la nouveauté dans quelque chose, même les soi-disant nouvelles technologies. Je vous assure. Surtout quand, comme moi, vous êtes là pour recenser l’Histoire avec un grand H…Ca devient vite lassant. Alors se retrouver, pour une fois, dans une situation inédite, c’est…rafraîchissant, même si probablement quelque peu stressant pour le pauvre humain à qui cette situation arrivait. Enfin, l’humaine en l’occurrence, je ne suis peut-être plus humaine moi-même, mais il n’empêche que je ne suis pas aussi déconnectée de la réalité qu’on pourrait le faire croire parfois. Quand bien même j’ai l’air dans mon monde à vivre dans mes archives.

Finalement, la réponse tombe et je ne peux empêcher la déception de s’afficher sur mon visage. Enfin, non. Pas de la déception à proprement parlé, mais disons que ne pas avoir de quoi avancer pour régler son problème c’est…Frustrant. Plus perturbant encore est d’être, à nouveau, confronté à la dure réalité que les mutants peuvent tous être victimes de la violence humaine, la peur de disparaitre à leur tour, comme toutes les autres espèces humaines l’ont faite avant eux. Snow a raison, l’Histoire se répète, je le sais et je le vois de mes propres yeux, attristée de ce fait mais impuissante à y faire quoi que ce soit, tout rang de Gardienne puis-je avoir. Elle me retourne la question, et je fis ce que je faisais chaque fois que je n’étais pas assez rapide pour m’effacer de la mémoire de quelqu’un ou si je voulais partager un peu avec les mutants, je me faisais passer pour l’un d’entre eux. Alors je fais comme si je regardais autour de nous, puis, avec un petit sourire complice, acquiesce silencieusement à sa question, espérant la mettre en confiance, à défaut de vraiment trouver une solution rapide à son problème…

Seulement, je commence à paniquer. Non pas parce que je ne trouve pas de solution, mais parce qu’elle commence à croire que j’ai une quelconque implication dans son état et…Non, mais quand les gens commencent à soupçonner quelque chose, ils s’en convainquent si vite, que tenter de les calmer et de les convaincre du contraire est…mission impossible. Je le sais très bien, je l’ai vécu de manière très personnelle il y a quelques années de cela. Rien ne me préparait à revivre une situation similaire, surtout quand…Il n’y avait rien qui préposait cette rencontre fortuite à un tel dénouement. Pourtant c’est ce qui était en train de se passer ; elle commencer à croire que je l’avais…je ne sais pas, affectée par ma mutation quelconque, et je sentais bien que si je la laissais faire, j’allais me retrouver dans une situation plus qu’inconfortable, alors je fais ce que j’ai fait à l’époque. Je m’efface de sa mémoire, du peu de mémoire qu’il lui reste visiblement et je m’en veux terriblement de devoir lui retirer un peu plus de cette mémoire fuyante, mais je ne peux pas faire autrement. Une fois que je me suis effacée de sa mémoire, je me lève et file dans la direction opposée, les yeux humides de n’avoir, encore une fois, pas pu faire autrement que de fuir.
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