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 Liam ♦ 03h08 ♦ Un grain de sable dans les rouages de l'immense machine

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03h08. J'ai mis des chaussettes dépareillées. C'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup. Des chaussettes dépareillées, ça veut dire pas eu le temps de boire mes deux cafés et de m'enfiler mon paquet de gâteaux habituel, ça veut dire piquer un sprint pour arriver au studio à l'ouverture par les agents de sécurité. Ils sont adorables et ils savent bien que lorsqu'ils me voient arriver en courant comme une folle, il vaut mieux ouvrir les portes en avance. Joël me demande en me laissant le passage libre « À la bourre ou envie pressante ? »

Aaaah c'est bon, c'est pas parce que je squatte les toilettes du studio dès que je suis dans le secteur que je ne viens que pour ça. Je n'aime pas les toilettes publics, c'est humain ! Je fais un doigt d'honneur et me précipite à l'intérieur. Ascenseur en panne. Pourquoi, monde cruel ? J'entame la montée des marches à toute allure. Après avoir perdu l'usage de mes poumons, j'atteins enfin mon bureau. Je me saisis avec rage de mes notes oubliées hier soir. Immédiatement, je compose le numéro de téléphone de Sofia, qui met quelques secondes à répondre. Je devais l'appeler il y a déjà vingt minutes et elle s'impatiente. Finalement, je la rejoins où elle a perdu la piste de son frère, disparu il y a trois semaines. Juan n'est pas un cas isolé, il est le septième mutant recensé qui disparaît mystérieusement durant le dernier trimestre. Mais comme il est majeur et responsable, la police ne s'est pas vraiment penché sur son cas. Il faut dire que la théorie disparition de mutants de Sofia n'a pas ému les forces de l'ordre qui y ont vu une coïncidence. Ou alors ils ont une enquête sérieuse en cours et ne veulent pas vraiment communiquer dessus.

Nous sommes actuellement sur les Docks. Des ouvriers s'affairent autour de quelques containers. J'ai dans mon sac à main mes papiers, mon téléphone, un dictaphone et bien entendu ma lacrimo. D'ailleurs je l'ai depuis tellement longtemps que je ne sais même pas s'il est encore bon ce truc. Ça se périme peut-être. Il avait rendez-vous au box n°174 quand il a disparu. Sa sœur a retrouvé ses historiques de conversation sur son ordinateur mais n'en a pas parlé à la police... Pourquoi moi ? Tout simplement parce que je suis également sur ce forum qui aborde les mutations. Bon en fait, le nom du forum c'est « les tortues de mer » mais « Mutants de NY », ça se pose là niveau discrétion. Armée de ma lampe torche et dans l'intimité des rayons de la lune, je jette un œil aux environs et forcément tout est fermé. Qu'est-ce que j'espérais ? J'observe le rideau de fer et le cadenas, me disant qu'avec une pince coupante ça peut le faire... Je fais demi-tour et entre dans le labyrinthe des box quand mon téléphone se met à vibrer. J'éteins ma lampe le temps de lire le message. +Revenez, nous ne sommes pas seules.+

Forcément, ce sont les ouvriers que nous avons vu plus loin tout à l'heure. Je soupire, rallume ma lampe torche et entreprends de rejoindre Sofia mais arrivée entre les deux containers où je l'ai laissée... personne. J'avale ma salive, essaie de repérer autour de moi si je sens un mutant – en l'occurrence elle – mais rien. J'espère qu'elle m'a seulement posé un lapin. J'éclaire autour de moi et soudain je me sens un peu paranoïaque. Des bruits de pas et leurs échos me font sursauter et je plaque ma lampe contre ma poitrine pour dissimuler sa lumière sans l'éteindre tout de suite. D'accord, je me sens un peu ridicule maintenant. Peut-être qu'il avait simplement rendez-vous avec sa copine et il est parti à l'aventure avec elle... ou il a stocké une collection d'écureuils empaillés qu'il n'assume pas et là il est à une réunion des taxidermistes anonymes... Je garde la lampe contre moi et me guide un peu à l'aveugle, essayant de retourner sur mes pas. Quand ma main heurte le vide, j'emprunte ce que je pense être un raccourci. Ah, les bateaux en réparation me font comprendre que j'ai tort. Je dirige le faisceau lumineux vers une coque et lance pour moi-même : « Putain c'est pas possible d'avoir un sens de l'orientation aussi merdique... »
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La plage dans l'moteur.
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Mission de reconnaissance, encore. Faut dire que la dernière de ce genre que j'avais eu avait fini par un cœur battant dans ma main, en plein milieu de Central parc alors bon, je pouvais m'en passer. Cette fois c'était un peu différent pourtant, plus inquiétant du moins. Il ne s'agissait pas d'informations mais bon de gens, vivants, enfin à priori. Des soupçons quand à un trafic d'être humain, des mutants. Bon sang, si un connard de Watcher lisait ça, il en brûlerait son string de terroriste. Déjà sept disparus. Le SHIELD avait relevé le louche de la chose dés la quatrième disparition, en espionnant un peu les plaintes à la police. Pourtant, personne n'avait rien trouvé jusque-là, et ces gens étaient toujours portés disparus, sans même la certitude qu'ils étaient encore en vie. Et j'osais même pas imaginer ce qu'on faisait d'eux ensuite. Enfin j'aurais pu, mais c'était pas très professionnel. Bref, quelqu'un, quelque part, avait eu une idée ou une info et on m'avait demandé d'aller sur les docks, dans le Bronx. C'était malin en soit, c'était l'endroit parfait pour faire disparaitre des gens. Il suffisait des les foutres dans un conteneur, les charger sur un cargos, et c'est parti mon kiki on vogue vers je sais pas quelle île où vous servirez d'esclaves sexuels à un prêtre corrompu.

Je retirais le casque noir que je portais et coupais le moteur de ma moto aussi noire, fournie par le SHIELD alors je savais pas trop ce que faisaient tous les boutons, et je balayais les docks du regard depuis la rue qui les surplombait. C'était grand, il faisait sombre mais il y avait aussi pas mal de projecteurs et d'ouvriers qui travaillaient de nuit. Pas énormément, mais suffisamment pour que ce soit gênant. Je repérais alors la zone où les conteneurs étaient entreposés. Depuis trois mois, ils ne pouvaient pas avoir gardé ces gens ici, c'était impossible, mais les plus récents pouvaient peut être encore y être, si c'était bien le bon endroit en tout cas. Je soupirais et commençais à retirer ma veste en cuir tout en passant en mode furtif. Bref, j'étais devenu invisible et je finissais de retirer mes vêtements que j'empilais les uns sur les autres avant de les foutre sous la bécane, elle même dans l'ombre d'un mur. Il faisait un peu frais en bord d'océan comme ça, de quoi me foutre la chair de poule une seconde ou deux, le temps de m'habituer. J'empruntais un chemin bétonné vers les docks et me faufilais parmi le matériel. Option 1, visiter le bureau du chef. Option b, s'asseoir et laisser les embruns marins me rafraîchir les parties. Option 3, ou c, aller directement jusqu'aux conteneurs. J'avais pas mal hésité, surtout avec la b, mais finalement j'avais bifurqué sur la gauche pour me diriger vers les conteneurs.

Je n'avais pas manifeste, ni de liste, mais de toute façon je n'avais pas de nom ni une quelconque information pour me situer alors ça n'aurait pas été très utile. Mais utiliser mon ouïe améliorée au milieu de tout ça pourrait peut être me révéler la présence des mutants. J'entrais dans le parc de stockage et avançait doucement, entendant tout ce que je pouvais entendre, soit pas grand chose donc je me déplaçais. Je n'avais pas atténué le son que je produisais, entre le bruit de l'eau et celui des ouvriers au travail, sauf les trois branleurs devant le box qui buvaient leur café, j'étais quand même tranquille. J'avançais quelques minutes, me réparant sans trop de mal, jusqu'à entendre des bruits de pas. Les branleurs se remettaient au boulot et venaient par ici. Peu importait, j'étais seul et discret, ils pouvaient bien venir jusqu'à moi. - « Putain c'est pas possible d'avoir un sens de l'orientation aussi merdique... » - Je me figeais sur place et tournais rapidement la tête vers l’origine de cette voix. Celle-là je l'avais pas entendu arriver. Ni même vu. Je bifurquais et posais mon regard sur cette jeune femme, clairement pas à sa place. - Mais qu'est-ce que vous foutez-là? - Avais-je dis sur un ton presque choqué. Pas vraiment pour l'évidence, mais surtout pour le fait que c'était dangereux. Les ouvriers arrivaient, de plus en plus prêt.

Je saisissais sa lampe torche et la lui prenais des mains avant de la jeter de l'autre côté, assez loin mais assez prêt pour que les ouvriers la voit une fois tombée. Ils allaient être attiré par la lumière comme des papillons de nuits caféinés à un lampadaire. Je revenais vers elle et parlais bas. - Vous ne devriez pas être ici. - Je la fixais et à son regard je comprenais que quelque chose n'allait pas. - Merde, pardon. - Et je me rendais visible, uniquement le haut du corps à partir du milieu du torse. Quel con je faisais.
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Je déteste me perdre. Surtout à pieds. À chaque fois je ne sais pas comment je fais, surtout que sur ce coup-ci, mon « courage légendaire » fait défaut. Encore s'il y avait un resto au bout des Docks... Inconsciemment, je suis déjà en train de préparer mes excuses pour le ou les types qui tomberont sur moi et se demanderont ce que je fous là à me balader où, sans doute, il faut des autorisations. En même temps, qui ne ferme pas ses portes de nos jours ?

Je jette un œil vers la coque du bateau. Belle bête. Quand soudain, le moment tant redouté arrive avec cette question, qu'est-ce que je « fous » là. D'accord, il m'arrive d'être un peu vulgaire sur les bords, ma mère disait même que j'étais un ptit gars parfois, mais là, j'ai dû tomber sur un dockaire sans doute. Pas de sensualité dans la voix, qu'une sorte d'agacement. De quelqu'un de gêné. Je tourne sur moi-même en commençant à me faire le discours dans ma tête, encore. Je n'aurais qu'à dire que ma direction m'a donné un reportage à faire sur... les docks et que je cherche monsieur Smith. Ou Jack. Il y a toujours un Jack quelque part de toutes façons. Et je suis sure que ma bonne copine du studio accepterait de confirmer le bobard si ce mec appelle les flics pour... balade dans un lieu privé sans autorisation.

Mais bordel, il est où ce mec ? Je dirige le halo lumineux derrière moi, pour voir si quelqu'un m'a suivie. Personne non-plus sur le bateau en réparations. C'est bien un truc de pervers que de se cacher dans le noir quand on surprend quelqu'un par surprise. Je fronce les sourcils, tends la lampe devant moi comme l'arme ultime. Tu la vois ma grosse lampe ? J'entends des voix qui se rapprochent au loin... pas vraiment leurs voix mais plutôt leurs échos parmi le silence de ces lieux pour ainsi dire désertiques. Je pince les lèvres et me demande si Sofia a également été priée de quitter les lieux. Et soudain la lampe m'échappe. Enfin elle ne m'échappe pas vraiment, disons plutôt qu'elle prend son envol sur quelques mètres avant d'aller s'écraser plus loin. Monsieur est télékinésiste ? J'aperçois un jeu d'ombres qui se dessinent par là. Manifestement, mon interlocuteur ne souhaite pas qu'on croise leur route, j'en déduis donc qu'il ne travaille pas avec eux.

Finalement « la voix » s'est rapprochée de moi et me chuchote un truc. Je fais un bond pas gracieux du tout sur le côté. T'approches paaaas ! Je mets un coup dans le vide, par réflexe. Moi je ne devrais pas être ici ? Alors pourquoi celui qui me parlait à voix basse se cachait, après avoir jeté ma lampe ? Je l'affectionnais particulièrement, j'ai déjà cassé le nez d'un cambrioleur avec. Bon, il s'est avéré que c'étaient mes collègues qui avaient préparé une fête surprise pour mon anniversaire... mais Oliver avec son bonnet de pêcheur, caché dans le noir, on aurait vraiment dit un cambrioleur. Bref, je fais quelques pas en arrière pour m'éloigner de la voix. « Moi ? » m'insurge-je à voix haute avant de diriger mon regard vers les hommes qui parlent entre eux. Je me camoufle derrière la coque du bateau et remarque que l'un d'entre eux regarde dans ma / notre direction. Mon regard se met à fouiller les environs à la recherche du pervers tapi dans l'ombre. Il s'excuse et je vois soudain apparaître un bout du bonhomme. Je fronce les sourcils en détaillant le morceau de lui visible : « Mais vous, vous êtes qui ? Captain toutnu ? » J'ai une grande gamelle, mais j'essaie de chuchoter malgré ma surprise que je ne peux dissimuler qu'à moitié.

C'est étonnant, je ne détecte pas de mutation à proprement parler, comme si son caryotype était normal. Et puis je ne suis pas certaine de vouloir savoir si le bas est aussi peu couvert que le haut. Je sors mon téléphone portable et essaie de téléphoner à Sofia. Je tourne le dos à mon interlocuteur et tends un index dans sa direction, genre attends deux secondes, tu vois, je passe un coup de fil. Ah ça sonne. J'entends une musique venir de l'autre côté de l'entrepôt. Je penche la tête vers nos bonhommes. Ils discutent entre eux et une petite lumière blanche provient des mains de l'un d'entre eux. Je raccroche. Je me tourne vers le Captain : « D'accord, d'accord, c'est bizarre. Alors moi monsieur, je suis là pour le travail. Et vous, vous faites quoi ici ? »
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Non, le type caché sous le cailloux là-bas. - A qui voulait-elle que je parle. Bref, j'avais dis ça avant qu'elle ne me réponde, aussi ça n'avait plus grande importance. -  « Mais vous, vous êtes qui ? Captain toutnu ? » - C'est pas le moment! - Décidément elle avait le chic pour parler des choses qui n'avaient aucun intérêt celle-là. Je tournais la tête vers les dockers qui semblaient avoir trouvé la lampe torche et la jeune femme me tournait le dos, tendant un doigt hautain vers moi pour me faire patienter. Que croyait-elle? Que j'avais que ça à foutre? A l'angle, les trois hommes approchaient dangereusement et pendant qu'elle était au téléphone, pour je ne sais quelle connerie d'ailleurs, eux arrivaient. Je tournais la tête, de l'un à l'autre, d'elle aux ombres qui se dessinaient dans la lumière, et finalement je faisais mon choix. Tant pis pour eux. Expirant brutalement, je redevenais totalement invisible et absorbais tous les sons autour de moi au moment où ils arrivaient au coin, au moment où ils voyaient la femme au téléphone. Invisible, inaudible, je leur tombais dessus, absorbant leurs sons aussi, si bien que pas même la jeune femme ne les entendit crier.

Je sautais et prenais appuie sur une barre métallique fixée au conteneur qui faisait angle pour prendre de la hauteur afin de retomber de toute ma hauteur sur le gars le plus proche, lui assénant un violent coup de poing dans la tempe, l’assommant sur le coup. A partir de ce moment, les deux autres étaient sur leurs gardes, cherchant d'où provenait l'attaque, l'un d'eux, un hispanique, commençant déjà à conjurer El Diablo. Je ne lui laissais pas le temps de finir sa prière et bondissais sur lui frappant d'abord au ventre pour le plier puis d'un coup de genoux en plein mâchoire pour le finir avant de me tourner vers l'homme qui commençait à fuir. Ma vitesse était supérieure à la sienne et je parvenais à attraper l'une de ses chevilles en pleine course, le forçant à s'écraser au sol comme une merde, le plongeant dans une inconscience totale d'un coup de pied en pleine tête avant de revenir vers la jeune femme. Je réapparaissais partiellement, comme une minute plus tôt, et lorsqu'elle se retourner pour me dire que c'était bizarre, et qu'elle était là pour le travail, elle pouvait voir à la fin de sa phrase les trois hommes étendus au sol, inconscients. Je la fixais, longtemps, laissant le silence, avant de répondre. - Pour le travail aussi.

Je balayais du regard le sol et ses détritus avant de revenir vers l'angle du conteneur pour jeter un œil vers les bâtiments préfabriqués. Ces hommes étaient des dockers, des vrais, mais de là je pouvais voir le reflet d'une arme automatique portée par un homme en noir. Pas un de ceux qui chassent les aliens, non, ceux là était plus louches encore, criminels. Il n'était pas seul, je pouvais en repérer d'autres et certainement pas tous. Soupirant entre mes dents je revenais vers elle. - Ecoutez, il y a des hommes armés, ce n'est pas sûr pour vous. Ceux-là n'étaient que des dockers, mais les autres sont bien plus dangereux. Vous devriez filer tant que vous le pouvez.
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▬ Mais vous, vous êtes qui ? Captain toutnu ?
▬ C'est pas le moment !

Ah bah quand même. Parce qu'à la base, j'hésite quand même vachement entre un mec qui a véritablement des raisons d'être ici – et possiblement les mêmes que moi – et juste le mec exhibitionniste qui utilise sa mutation comme l'imper qu'il fait tomber d'un coup. Quoiqu'il n'est pas mutant, mais l'histoire nous a prouvés qu'il n'y avait pas que nous à jouer les prestidigitateurs dans le coin... Alors j'ai quand même le droit de savoir à qui j'ai à faire. Si c'est juste un pervers, ça fera ma foi une bonne histoire à raconter autour d'un verre. Je croise les bras sur ma poitrine, sens mon visage se fermer. Ce n'est pas comme si un commando d'élite allait venir nous tomber sur la tronche, et en plus il a quand même jeté ma lampe. Je me mets à secouer la tête de gauche à droite puis reprends : « Je veux savoir si vous faites quelque chose d'utile dans le coin ou si je perds mon temps avec un dérangé qui se tripote la nouille dans le noir. »

Puis j'envisage de prendre contact avec Sofia pour savoir où elle en est. Je fais patienter Captain toutnu pendant que j'essaie de la joindre mais il semblerait que nos amis là-bas aient trouvé le téléphone. Ils ne prennent pas la peine de répondre, je me connecte sur notre forum pour voir si elle a pu rentrer chez elle et m'envoyer un message là-bas. Pendant ce temps, notre nouvel ami qui n'a qu'une partie de corps visible fait... je n'en sais trop rien. Tant que je ne sens pas sa « joie » contre mes fesses, il peut faire ce qu'il veut en fait. Bon, pas de nouvelles. Je me retourne et lui réponds. Je jette un œil à travers... vouais, à travers le bonhomme. En fait, je regarde là où devraient se trouver son service trois pièces et j'aperçois nos petits camarades au sol. J'arque un sourcil en pinçant les lèvres. J'ai raté quelque chose ?

Je tourne le visage vers lui en faisant quelques pas vers les bonhommes. Ce n'est pas comme s'ils faisaient cinquante kilos tous mouillés... Il me rétorque qu'il est aussi là pour le travail. On se demande bien ce que c'est comme travail. je m'accroupis à côté des bonhommes et récupère le téléphone de Sofia. Captain Toutnu me conseille alors de partir, justifiant cela par la présence d'hommes armés. Je me tourne vers lui : « Ah oui, et qui me dit que ce ne sont pas des flics qui viennent pour vous ? Peut-être que je devrais pousser un hurlement pour les prévenir que vous êtes là ? »

Je fais un pas dans sa direction, passant au-dessus du bras d'un des dockaires au sol : « Moi je suis présente pour savoir ce qui se passe avec les mutants qui disparaissent, et vous... vous êtes à poil ici à foutre ces bonhommes au tapis alors que finalement, ils ne présentaient aucune menace. »

Je fais un nouveau pas dans sa direction, glisse une main dans mon sac à main. Pendant ce temps, je pose un index contre son torse en essayant de bien m'imprimer son visage, au cas où nous serions séparés et que j'aurais besoin de demander une sorte de portrait robot... ou juste pour le reconnaître plus tard. Heureusement pour moi, j'ai en général une bonne mémoire des visages. Je tapote ton torse de mon index en insistant, sans spécialement être discrète : « Et qui me dit que vous n'avez rien à voir avec ces disparitions ? Je suis journaliste, et toute mon équipe sait où je me trouve alors maintenant, soyez mignon, et dites-moi un peu ce que vous savez. »

Bon d'accord, mon émission n'a rien d'une émission d'investigations mais il n'est pas censé le savoir. D'ailleurs, il ne connaît même pas mon nom. Et puis, je ne peux pas supporter l'idée qu'après nous avoir listés – ou être en train d'essayer de tous nous répertorier – ces gens... qui qu'ils soient, essaient de nous faire disparaître. Le pire restant que ça n'intéresse personne. Finalement, Erik a peut-être les bonnes réponses aux questions qui ne se posaient pas encore jusqu'à maintenant.
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Plus elle parlait, plus elle augmentait le volume et elle s'approchait de mon, son doigt manucuré tendu vers moi, tapotant mon torse à plusieurs reprises comme une forme de provocation. Et à chaque contact, à chaque décibel, mon cœur s'accélérait d'énervement. C'était quoi son problème. N'avait elle pas conscience de sa connerie? Ou était-elle trop bête pour se rendre compte qu'elle avait tort et qu'elle ferait mieux de prendre ses jambes à son cou comme j'aurais pu le faire en Irak? Je serais les dents, les muscles de ma mâchoire saillant sous ma peau et je ne la quittais pas du regard, la fixant sans ciller tout au long de son monologue avant de tendre la main dans la direction des types, haussant la voix en un ton sec et un poil plus fort qu'elle. - Ils ont des semi-automatiques! - Un peu trop fort, plus que ce que j'aurais voulu ou même dû. - Ils parlent en coréen et portent des semi-automatiques! Vous avez déjà vu des flics équipés comme ça? Peut être que dans votre talk-shaw poubelle on y imagine des flics rebelles en noir et armés jusqu'aux dents mais dans la réalité c'est juste des types en uniforme! Ça c'est pas des flics, réveillez vous un peu!

« HEY! » - Entre ses "cris" et les miens, il n'en avait pas fallu beaucoup dans ce silence pour se faire repérer. Pas le temps de faire quoi que ce soit que déjà les balles pleuvaient, tirés par leurs putains de semi-automatiques! Je ne bougeais pas cela dit, dénotant mon habitude ce genre de situation. Et puis nous étions à l'abris des conteneurs, pour l'instant. - Bravo! Quitte à être là, sous couvert de votre équipe qui elle n'est pas là, autant aller mourir en criant non? Bien joué la discrétion, c'est malin. - Je me déplaçais et tirais l'un des inconscients à l'abri aussi, le fouillant à la recherche d'une arme sans rien trouver. Ces types n'étaient que des ouvriers, ils avaient probablement dû se dire que s'ils ne posaient pas de questions, les coréens les oublieraient. Je marmonnais dans ma barbe, cherchant une solution. - Incapable... Amateur... Boulet... - Les balles continuaient de voler, en continue, et même invisible je ne pouvais pas sortir de cet abri sans m'en prendre une. Je jetais un coup d’œil rapide et localisais quatre hommes. Au mieux je les avais tous vus, au pire il y en avait un ou deux dont je ne savais rien. Je visualisais la hauteur des conteneurs et tournais la tête vers elle. - Soyez gentille, mourrez pas et fermez la. - Avais-je dis sur un ton presque insolent avant de bondir tout en me rendant invisible.

Mon saut m’amenait à mi-hauteur et je gravissais le reste à la force de mes bras et mes jambes. A peine arrivé en haut, le fluide absorbait les sons et je courrais sur les toits des conteneurs vers l'origine des coups de feu. De là-haut je repérais les hommes que j'avais déjà vu et me laissais tomber au sol avant de courir vers le gars le plus isolé, lui violant la nuque d'un coup rapide, récupérant son arme alors qu'il tombait. Il ne me restait plus qu'à tirer les autres comme des pigeons pour faire retomber le silence, rien de plus simple...
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À un moment donné, monsieur je saute sur les dockaires tend le bras dans la direction des hommes qui viennent vers nous. Je tourne la tête dans la direction qu'il indique, oui et bien quoi ? Il me parle de leurs armes. Je le sens un peu excédé, surtout parce qu'il parle maintenant plus fort que moi et ça, ça prouve que patience vient de suicider. Je fais régulièrement cet effet, j'ai quelque chose d'irritant je crois. Et pas seulement parce que je parle plus que je ne le devrais dans certains moments où... ça ne s'impose pas. Il me dit alors qu'ils parlent en coréen. Ah mais je suis sensée le deviner ça ? Et puis ils sont trop loin, je n'en sais rien de la langue qu'ils peuvent parler. Spontanément, surtout parce qu'il m'a contrariée, je réponds alors qu'il n'a pas fini de parler : « Et alors ? Ils ne peuvent pas parler Coréen et être flics ? »

Alors je prends trois grammes de raison, environ une demi-tonne de mauvaise foi. Je mélange tout et j'ai cette réplique à laquelle même moi je ne crois pas. S'en suit la petite pique à laquelle je réponds simplement en croisant les bras sur ma poitrine, vexée. Non mais il se prend pour qui le nudiste du coin ? J'ouvre la bouche pour rétorquer quand on nous interpelle. Je m'apprête à lui dire qu'on va lui expliquer notre présence ici quand les coups de feu commencent. Captain toutnu reste sur place alors que je m réfugie derrière le bateau, lui hurlant « Vous êtes suicidaire ? Venez ici ! »

Je ne sais même pas s'il m'a entendu, il ne réagit pas. Et puis je n'ai personnellement pas envie d'attendre sur place qu'ils trouvent un bon angle de tir. Et il trouve encore le moyen de m'engueuler. Je lui hurle dessus : « Ah parce que ça va être ma faute peut-être ? Si vous n'aviez pas sauté sur les dockaires, je ne vous aurais pas pris pour un criminel ! Et vous allez faire quoi maintenant ? Les bifler ? »

Il tire alors l'un des gars inconscients. Je lui donne un coup de main, pendant qu'il veut les protéger de nos nouveaux amis. Quand il se met à le fouiller, je me dis qu'il n'a vraiment aucune morale. Et puis la meilleure solution n'est-elle pas d'appeler vraiment la police ? Je secoue mes mains, tends la tension envahir tout mon corps. On ne peut pas faire comprendre à ces gens qu'on n'est pas vraiment des menaces ? Moi s'il le faut, je peux me mettre en sous-vêtements pour faire croire qu'on baisait tout simplement dans un endroit insolite. Je saisis un message pour Doug, puis ne lui envoie pas quand même... Pourquoi il y aurait des Watchers ici ? Et puis je ne suis pas sure qu'ils parlent tous Coréen... Mais alors qu'est-ce qu'ils foutent là ? Je me tourne vers Captain Toutnu quand il me somme de rester là, de ne pas mourir et de me taire. Je le salue comme à l'armée et me prive d'un « Bien chef » qui me brûle pourtant les lèvres. Je le regarde monter sur le container et me dis que je ne peux quand même pas attendre oisivement ici. L'obscurité joue en notre faveur, j'imagine... Je me glisse sous le bateau, ne voyant d'ici que le container le plus près de nous. Pas de pieds, rien. Le bruit des coups de feu couvrent leurs vois, les chaussures, tout.

J'attends quelques instants puis me dis que malgré tout, je m'en voudrais si mon petit camarade se faisait tuer à cause de moi. Je sors de ma cachette après avoir suivi ses instructions environ... trois minutes et sept secondes. Je reste accroupie puis aperçois des silhouettes avancer dans ma direction. Je contourne le container pour ne pas me retrouver en face d'eux. Bon, notre ami ne semble pas... blessé ou tué. Je prends le téléphone de Sofia, le mien étant dans ma poche. Je compose le 911 et glisse le téléphone à mon oreille. Avec le bruit des balles, je n'entends rien et quand le silence se fait, je n'ose plus vraiment parler. Je jette un œil à l'angle du container derrière lequel je me cache pour l'instant. Et là, c'est le drame, mon propre téléphone se met à sonner. Le générique de GhostBusters se met à sonner dans ma poche. En panique, je laisse tomber celui de Sofia par terre pour couper la sonnerie du mien. « Ne tirez pas, » dis-je en m'accroupissant, « je suis seule, ce connard s'est caché dans le bateau. » Pourquoi je ne me promène pas avec une arme dans mon sac à main ? Je sais tirer, j'aurais au moins pu répliquer au besoin. Mais là, s'ils sont équipés comme terminator et tirent sur tout ce qui bouge, je ne suis pas sure de pouvoir faire quoique ce soit. Au moins, le Captain Toutnu aura l'effet de surprise si lui et ses bijoux de famille sont à nouveau invisibles...

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J’atterrissais au sol, me dirigeais vers le type le plus éloigné et lui violais la nuque. Ça on sait. Celui-là n'avait qu'un flingue et je le lui prenais, visant les trois autres connards qui eux portaient des fusils mitrailleurs. Le premier tir atteignait sa cible sans problème mais dés que le son atteignait les oreilles des deux autres, je perdais mon effet de surprise. Oui, même quand on est entrain de vomir des balles, on a conscience que y'a des bruits pas au bon endroit. Je bondis sur le côté pour me mettre à l'abris d'un truc un métal. S'ils ne me voyaient pas, ils allaient tirer dans le vide pour le principe et je ne voulais pas me prendre une balle perdue. Profitant cela dit de mon avantage, je passais la tête et tirais sur le second gars, deux balles parce que j'avais manqué la première. Le troisième se sentant bien seul d'un coup redoubla d'effort pour m'atteindre mais c'était peine perdue. Il ne tirait pas du bon côté. Je sortais de ma planque et tirais trois balles dans sa direction, l'achevant directement.

Inspirant enfin, je balayais la zone du regard pour m'assurer que personne ne bougeait quand j'entendis... - « Ne tirez pas! » - Et merde. - Je me précipitais vers les conteneurs et apercevais de dos l'un des coréens: j'en avais bien raté un. Je levais mon bras et visais, appuyais sur la détente pour n'entendre que le clic du chien qui revenait mais ne percutais que du vide. J'étais à sec. Jetant l'arme je courrais vers le type, un espèce de grand machin, et sautais, lui offrant une petite prise acrobatique que le SHIELD m'avait appris mais que la jeune femme ne pourrait pas admirer, parce que j'étais toujours invisible. En revanche elle pourrait voir le visage de l'homme devenir rouge avant de voler à côté, inconscient. Je réapparaissais, enfin le haut du corps, à sa place. - Celui-là je l'ai biflé! - J'expirais par le nez tout en me retournant pour mieux me tourner vers elle ensuite. - Attendez... Connard? - J'allais répondre et puis finalement je me détournais, entamant une marche agacée vers les bureaux.

Dans mon dos j'entendais les pas de la jeune femme et je soupirais, continuant de marcher. - Faites votre choix: Barrez vous tant que vous le pouvez encore, ou suivez moi mais alors... - Je m’arrêtais et me retournais sur elle. - ... Sage. - Je pouvais pas gérer la situation et m'occuper d'elle en même temps. Il allait falloir qu'elle se rende un minimum utile si elle devait rester. Je ne savais rien d'elle, ni son passé ni son nom, mais dans pareille situation ça n'avait pas grand intérêt. Enfin le nom si, ça c'était quand même plus pratique, surtout si elle crevait entre temps. Arrivé devant la porte d'un préfabriqué moisi je posais la main sur la poignée et tournais la tête vers elle avant d'ouvrir la porte. - Je m'appelle Liam, au cas où vous en auriez marre de m’appeler connard. - J'entrais et avisais la pièce, petite pièce. Des dossiers, des papiers, un flingue et des balles, des meubles de rangement... - Je cherche un manifeste des conteneurs, récent. Y'a des mutants kidnappés, ça se peut que le manifeste nous en apprenne plus. - Enfin si les mutants étaient bien là. D'un autre côté, ces coréens armés jusqu'aux dents devaient bien être là pour quelque chose... D'un autre côté encore, New York était une ville immense et le monde encore plus: tous les trafics ne pouvaient pas nécessairement être ce que l'on cherchait. Enfin bref, je commençais à passer en revu les papiers sur le bureau...
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Je pose les mains contre mes oreilles durant l'échange de coups de feu. Ça me rappelle des souvenirs, des souvenirs pas forcément agréables. Je me souviens que ce n'était pas facile, quand les flics venaient chercher les indics dans mon quartier, quand le fils de ma chère voisine se terrait chez lui en espérant qu'on ne vienne pas lui faire la peau. Je me souviens qu'on m'a dit qu'il avait été battu à mort. Je me souviens que les femmes de mon quartier se sont lancées dans une vendetta suicidaire. Je ferme les yeux une seconde, juste une seconde, pour calmer la peur. Je n'aime pas me sentir vulnérable, je n'aime pas me sentir en danger. Qui aime ça, de toutes façons ? Je voudrais retrouver ma camarade de jeu de l'époque, celle qui pouvait te faire vomir ton propre sang en quelques secondes. Quand je prenais sa main, nous étions invulnérables.

Je passe la tête quand je vois le dernier gars porter la main à sa cage thoracique et s'écrouler au sol. Est-ce qu'on peut être assez intelligent pour se procurer ce genre d'armes et assez con pour ne pas porter de gilet par balles ? Vraiment ? Et le dernier gars se fait... je ne sais pas trop ce qui lui arrive à vrai dire. Il fait simplement une drôle de tête et s'écroule sur le sol. Je fais un bon sur le côté quand Captain réapparaît non-loin de moi. Finalement, c'est qu'il aurait presque de l'humour. Tuer des gens ça le détend ? Je libère mes mains, les passe une fois encore sur mon visage. Je lui lance un regard de reproche : « Désolée mais c'est venu spontanément, ça fait plus vrai quand ça vient du cœur... »

Il s'éloigne et c'est tout naturellement que je me mets à le suivre. « Faites votre choix: Barrez vous tant que vous le pouvez encore, ou suivez moi mais alors... Sage. » Je hausse des épaules puis fais mine de fermer ma bouche avec une fermeture éclair invisible. Bon, on sait tous les deux que ça ne va pas durer mais ça fait du bien d'y croire... Il s'approche d'un préfabriqué, j'en profite pour chercher ma lampe du regard. Cet idiot a dû la casser parce que je ne vois aucune lumière... il s'arrête, je manque de me cogner dans lui. « Je m'appelle Liam, au cas où vous en auriez marre de m’appeler connard » Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire, ce doit être nerveux. Mais il n'empêche que je ne compte pas lui dire comment je m'appelle...

Nous entrons et pendant qu'il se met à chercher dans les papiers, je me sers à mon tour et prends l'arme qui se trouve sur l'un des bureaux entassés dans le local. Je vérifie les balles dans le chargeur et l'insère dans l'arme. Je retire la sécurité puis détaille l'arme un peu plus en détails. Là je me sens un peu moins vulnérable... Je jette un œil au numéro de série pour voir s'il a été retiré. Non, très bien. Je remets la sécurité et glisse l'arme dans mon sac où je l'aurai à portée de main. Je m'appuie sur le bureau puis pose la main sur une pile de papiers que Liam – dit-il s'appeler – parcourait : « Dites-moi... si vous n'êtes pas un mutant, parce que vous n'en êtes pas un, pourquoi vous vous intéressez à ces disparitions ? Pour qui travaillez-vous exactement ? »

Je retire ma main des documents puis me glisse finalement dans l'embrasure de la porte pour voir si personne d'autre n'arrive. Je lui tourne le dos mais s'il avait été pour me tuer, il l'aurait déjà fait dix fois. Et sans doute plus parce que je l'exaspère qu'autre chose... Finalement, et comme un peu à contre-cœur, je lui dis : « Je m'appelle Jude... Est-ce que vous savez ce qu'ils font de ces mutants ? »
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J'observais, tout en fouillant, la jeune femme se saisir de l'arme et l'inspecter, avec la technique appropriée, avant de la fourrer dans son sac. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle sache quoi faire de ce truc là mais la voir faire me tira un sourire amusé. C'était très bien, je n'aurais pas à m'occuper de son petit cul toute la nuit. Enfin, la nuit n'était pas encore finie. Je retournais un dossier et passais les feuilles rapidement du bout du pouce alors qu'elle me demandait en quoi les mutants disparus m’intéressaient, notant que moi-même je n'en étais pas un. J'avais arrêté mes recherches pour la fixer une seconde. - Je travaille pour des gens qui préfèrent voir ces mutants en liberté plutôt que dans des cages. C'est pas plus simple que ça. - Elle voulait pas non plus mon matricule en prime? Ou voir mes nanites? Non parce que toutes ces questions ça allait vite me déranger.

Je reprenais la palpation des dossiers et trouvais quelques feuilles agrafées ensemble que je retournais deux fois avant de trouver le bon sens de lecture. - « Je m'appelle Jude... Est-ce que vous savez ce qu'ils font de ces mutants ? » - J'en ai pas la moindre foutue idée. Ma théorie jusque là c'est qu'on enlève ces mutants pour en faire des esclaves, de la main d'oeuvre spécialisées. - Je parlais distraitement tout en tentant de lire le papier que j'avais sous les yeux mais ce n'était ni en anglais ni en arabe ni aucune langue que je connaissais. C'était probablement du coréen en fait et j'y bitais queudalle. - Vous lisez pas le coréen je suppose? Qui lit le coréen de toute façon... - Je marmonnais un instant avant de lever la tête. - Vous pouvez aller me chercher le téléphone d'un des types dehors? J'ai pas le mien et je ne veux pas utiliser le votre. - Pour des raisons très simples: c'était une petite curieuse, mais surtout si j'utilisais celui d'un des coréens le service info pourrait utiliser le numéro pour me donner d'autres infos. Je levais les yeux au ciel à sa réaction et n'attendais qu'une petite minute avant qu'elle ne revienne avec un téléphone à la main. - Merci.

J'allumais l'appareil, prenais en photo les pages que je tenais et et tapais un numéro à quatre chiffre avant de coller le téléphone entre mon oreille et mon épaule, continuant de feuilleter le petit dossier. Quelqu'un décrochait de l'autre côté. - Code 36134, j'aimerais parler à un technicien. - Ce code changeait tout le temps, mon interlocuteur aussi. Sans un mot j'entendais le cliquetis du combiné que l'on raccroche puis attendais quelques secondes avant qu'un autre type réponde. - J'ai besoin d'une analyse rapide de ce téléphone et d'une traduction des six dernières photos prises. - On me parlait. - Pour maintenant ça peut être bien oui, à moins que vous ayez une partie de cricket de prévue? - Encore une pause. - C'est ça. Envoyez tout sur ce téléphone. - Et je raccrochais. - Qu'une bande de branleurs... - Je posais le téléphone sur le bureau et mettais les feuilles de côté avant de reprendre les recherches. Ca pouvait n'être rien comme ça pourrait être ce que je cherchais. - Et vous alors? C'est parce que vous êtes mutantes que vous les cherchez ou il y a autre chose? - Dés fois je fais des déductions. Dés fois même je tombais juste.
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Une fois que j'ai calé l'arme en sécurité et à portée de main, j'essaie d'en apprendre un peu plus sur … quel que soit son vrai nom d'ailleurs. Parce que je me dis qu'il ne m'a pas forcément donné sa véritable identité. Pourquoi ai-je fait preuve d'une demi-franchise à son égard, moi ? Bref, il s'arrête de fouiller quelques secondes. Des cages ? Mais de quoi est-il vraiment en train de parler ? On ne parle plus de haine mais de captivité, comme si nous étions soudain passé du rang de sous-humains à celui d'animaux. Des animaux dans des cages. Je me suis souvent fait la même remarque en pensant à nos superbes prisons. Technologie. Barreaux. Salle de sport. Barreaux. Comme s'il fallait camoufler la captivité sous les bonnes intentions, comme si on voulait nous faire croire que la réhabilitation primait sur la punition. Ça ne m'a jamais gêné que ce ne soit pas le cas. Tout coupable a droit à sa peine, c'est l'hypocrisie qui me donne envie de gerber.

Bon, je ne m'attends pas à ce qu'il me révèle le nom de son employeurs mais pour la forme, je croise les bras sur ma poitrine et lâche : « Et pour qui travaillez-vous? » Je fronce les sourcils quand il poursuit son explication, du moins quand il expose ses théories concernant leur sort. Je jette un œil à l'extérieur, m'étonnant de ne voir personne d'autre arriver. Je reviens vers lui, fixant la porte, m'y cogne. « Pardon, pardon ! » Je ne veux même pas savoir si c'est sa hanche ou son cul que j'ai touché. Je retourne finalement à la porte. J'aurais été plutôt mauvaise cambrioleuse je crois, ou agent secret, enfin les deux. Bref, je ne fais pas dans la dentelle. « Liam » l'aura aisément constaté...

« Vous lisez pas le coréen je suppose ? » me demande-t-il soudain. Sans le regarder, je marmonne : « Bien sur, j'ai un oncle Coréen au Nigeria, on s'écrit souvent. » Je joins les mains nerveusement puis marmonne vaguement un « désolée ». Et il me demande alors d'aller chercher un téléphone. Ah, il se décide à appeler quelqu'un de compétent ? Je lui tends le mien spontanément mais quand il insiste pour avoir celui des morts, je lève les yeux au ciel : « Paye ta confiance » lui dis-je simplement avant de m'approcher des corps. J'aime tripoter des mecs inconscients (au mieux). Je tâte la première poche, rien. La seconde, un briquet. Je le saisis délicatement de deux doigts et le mets aussi dans mon sac. Désolé l'ami, mais j'imagine que tu n'en as pas besoin pour l'instant ? Quand je tombe sur un téléphone, je rejoins Liam et le lui lance.

Je le regarde prendre ses photos en me penchant au-dessus de son épaule quelques instants. Je me redresse, notant mentalement le numéro qu'il donne à voix haute, en me disant que ça pourra peut-être servir plus tard. Je croise les bras sur ma poitrine à nouveau, l'écoute faire puis quand je l'entends répondre à son interlocuteur, je m'exclame « Mais vous venez d'où franchement ? Du siècle dernier ? »

Le cricket... est-ce que quelqu'un joue encore à ça ? Je l'observe puis me décide à essayer de lui donner un coup de main quand même. Il ne peut pas y avoir que des documents en Coréen... je jette un œil à quelques feuilles prises au hasard puis les repose presque aussitôt. Il faudrait aller sur les quais, je n'ai pas envie qu'on envoie Sofia en Corée, si ça ne dérange pas Captain Toutnu... Je soupire bruyamment, volontairement, puis réponds en jetant des œillades dehors : « C'est précisément pour cette raison. Parce qu'apparemment il n'y a que les mutants qui se soucient des mutants ici. »

Je fais un pas à l'extérieur et insiste, après m'être tournée dans sa direction : « Et maintenant je pense que ce serait une bonne idée d'aller chercher la personne qui m'accompagnait. Et, ou d'appeler les flics. Vous savez, ceux qui ne nous tirent pas dessus. »
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Du siècle der... Mettre des boules dans des trous, c'est indémodable. - Avais-je dit sur un ton faussement agacé. Cette phrase était douteuse? Je sais. Elle répondait à ma question par l'affirmative et je haussais les épaules. La preuve qu'elle avait tort: j'étais là moi. Enfin techniquement je m'en badigeonnais les couilles avec le pinceau de l'indifférence mais j'avais mes ordres. Et puis c'était pas juste les mutants, ça aurait été des gay juif que ça m'aurait fait la même chose. Je regardais d'un œil distrait le téléphone toujours éteint et feuilletais quelques papiers sans rien trouver d'utile. Des demandes de réparations, des demandes d'achats, des demandes de congés. - Foutue paperasse... - La grande bouche recommençait à parler et me disait qu'il faudrait retourner à l'extérieur chercher son amie, et appeler les flics. - Ah parce que vous êtes pas seule en plus? Mais on vous a jamais dit que c'était dangereux de jouer les justiciers? - Le portable s'allumait et je le saisissais. - Et les flics non, ils sont trop bruyants.. - Je lisais tout en continuant distraitement ma phrase. - ... et empeste le donnut... C'est bon. C'est bien le manifeste. Ils le traduisent et nous envois ça au plus vite.

Je me regardais, enfin partiellement, et finissais par tendre le téléphone à la jeune femme. - J'ai pas de poches. - A peine avait-elle prit l'appareil que je la contournais pour me diriger vers la porte. - Bon et elle est où l'autr'... - Je descendais les quelques marches de grille métallique, douloureuses, et posais finalement les pieds sur le sol froid goudronné. - C'est une mutante aussi? Vous formez un club de justicières suicidaires? - Je passais au milieu des corps inconscients et balayais la zone du regard. - Vous êtes féministes aussi? Pour compléter le tableau? Ça peut vous porter préjudice de vous balader avec un mec à poil, non? - Je m'arrêtais un instant et tournais la tête vers elle - A moins que vous soyez l'une de ces tarées qui se baladent seins nus en signe de "protestation"? - Mais à sa tête ça devait être non alors je haussais les épaules et reprenais ma marche. Nous approchions du parc de conteneurs, encore, mais je pense que si on avait dû la trouver là, on l'aurait déjà fait dés le départ. - Bon alors? Vous l'avez vu où pour la dernière fois?

J'observais les alentours. On avait eu à faire à un paquet de types, des coups de feu avaient été tiré mais pourtant il n'y avait personne d'autres? Nous n'avions pas attiré l'attention de qui que ce soit? Pas même les ouvriers des docks qui travaillaient de nuit? C'était étrange, louche, bizarre et dangereux. Bref, comme le connard typique du film de héro dirait "y'a quelque chose qui cloche". J'étendais mon ouïe sans percevoir le moindre bruit de pas, la moindre de voix. S'il n'y avait personne alors où étaient-ils? Plus loin? A surveiller un endroit plus important? J'aurais pu simplement penser qu'il n'y avait que ceux-là, mais les ouvriers? Les ouvriers devraient être là, quelque part, entrain de faire leurs trucs d'ouvriers. - On devrait bouger.
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Mais n'importe quoi. Il fait partie du club des défenseurs du cricket quand il ne bute pas des gens en se promenant nu ? Pourquoi j'ai de plus en plus l'impression qu'il vaut mieux qu'on ne me trouve pas avec ce psychopathe. Quand j'apporte une proposition pleine de bon sens, il semble s'en offusquer, s'étonnant d'ailleurs que je sois venue avec quelqu'un. J'ai sans doute omis ce détail mais ce n'est pas comme ça on avait franchement eu le temps de discuter lui et moi. Je sens qu'il commence à m'énerver, comme quand j'ai envie de lancer la lampe à la tête de quelqu'un. Jouer les justiciers ? Il me prend vraiment pour une justicière à deux balles qui essaie de défendre la veuve et l'orphelin ? Si je peux aider quelqu'un sur ma route, forcément que je le fais mais pas mon genre d'aller courir aux devants des problèmes toute la journée. Certains abrutis s'en chargent très bien. Ils s'en vont, ramènent des prétendus dieux nordiques à l'égo surdimensionné, puis ils reviennent, créent leur boy's band puis s'étonnent quand leurs demi-frères dégénérés manquent de tout détruire. Oh mieux ! Ils créent de toutes pièces le danger en se prenant eux-mêmes pour dieu et après, ils attendent les acclamations de la foule quand ils règlent leur propre problème. Je ne suis pas ce genre de personnes ! Je suis une femme normale, avec des problèmes normaux et pas ce genre d'ambition ! Je sens mon sang qui commence à bouillir. Ma mutation, mon envie de lui coller mon poing dans la tronche aussi !

J'attrape le téléphone d'un geste brutal en gardant le flingue dans ma main droite « Foutez-le vous dans le cul sinon ! » crie-je à son égard. Je fourre le téléphone dans ma poche puis le suis. Je lui foutrais bien un pruneau dans ses fesses invisibles. Je me tourne vers lui et lui réponds sèchement : « Son frère l'est, et elle le cherche. Et vous, vous êtes un abruti ou vous faites semblant ? » Je serre la mâchoire, manque même de trébucher sur un corps allongé au sol.

Quand il se tourne vers moi pour évoquer les fémens, j'active involontairement son gène X. Je m'en rends compte, parce qu'à chaque fois, c'est comme si je plongeais la main dans un trou noir et que j'y étais absorbée. Je ferme les yeux et comme il n'est pas mutant, je ne sais pas du tout ce que j'active. Je n'arrive pas à calmer la colère, et surtout je n'ai rien à lui jeter à la tête pour essayer d'évacuer un peu. Il se remet à marcher, j'ouvre les yeux pour l'observer. J'espère inconsciemment que la mutation que je viens de déclencher sera mineure, et passive surtout. J'observe ma main libre, la mets droite dans le vide pour constater que je tremble. D'accord, première étape : se calmer. J'ignore sa question. De toute façon, je ne me repérais déjà pas avec ma lampe torche alors maintenant que Captain Connard l'a cassée, inutile de dire que c'est même pas la peine de penser que je saurais indiquer une direction !

Je le rejoins puis lui colle le flingue dans la nuque, me remettant carrément à lui hurler dessus : « Je ne sais pas ce qui me retient de vous coller un pruneau tout de suite ! Vous êtes un espèce de taré qui se balade à poils, tue des gens et maintenant vous m'insultez ! Vous savez ce qu'elle vous dit la féministe ? Vous ne valez pas mieux que les autres ! Vous êtes un mec égoïste, méprisant et coincé ! Et franchement j'ai juste envie d'appeler les flics et vous buter ! Et pas dans cet ordre ! » Je retire l'arme et fais quelques pas dans une direction prise au hasard. Je lui gueule sans me retourner pour lui faire face : « J'espère bien qu'il y a des mutants dans le coin ! Parce qu'ils seront tous oméga dans trois minutes ! »
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Jamais eu besoin de faire semblant. - Avais-je répondu sans le moindre intérêt. Elle me fatiguait la brune. Je sentais comme un courant électrique parcourir mon corps puis une vague étrange et froide comme si l'espace d'un instant les nanites s'étaient mise en pause. Impossible, je sais, mais j'avais senti ça et je me disais que c'était juste l'air humide qui me titillait l'épiderme. Enfin ça et le reste. Je faisais un pas en avant avant de sentir sur ma nuque une autre sensation froide, un petit cylindre. Et le cliquetis qui allait avec. Je m'immobilisais, la laissant gueuler sa rage de féministe refoulée, plus blasé qu'inquiet. Elle finissait par retirer le flingue de ma nuque et je levais les yeux au ciel. - Bla-bla-bla... - Je me retournais alors qu'elle s'éloignait. - « J'espère bien qu'il y a des mutants dans le coin ! Parce qu'ils seront tous oméga dans trois minutes ! » - C'est ça allez mourir. - Et je reprenais ma route, dans l'autre sens. Quelle plaie. Voilà pourquoi je n'embarquais jamais personne avec moi: c'était bien plus calme! Et bien moins chiant. Et surtout j'étais pas emmerdé par une branleuse professionnelle pas foutue de fermer sa grande gu...

Mes oreilles tiquaient et j'entendais le cliquetis d'une arme à feu. Je tournais la tête mais ça ne venait pas de l'autre tarée, ça venait de plus loin. Sur mon visage passait rapidement une expression d'urgence et je poussais sur mes jambes, poussant mon accélération, pour bondir sur elle au moment où les balles commençaient à pleuvoir. Je la forçais à s'accroupir et me plaçais en bouclier. J'allais guérir de toute façon. Les tirs s'accumulaient, les balles fusaient et pourtant je n'en sentais pas une seule. Pourquoi? Étaient-ils si mauvais tireurs? Cette bande de guignols coréens? En vérité je n'en entendais même pas une percuter le bitume. J'ouvrais les yeux. Ils tiraient toujours mais rien ne semblait nous atteindre. Rien ne semblait même arriver jusque là. Je sentais encore plus ces vagues de froids, mais aucune balle, aucune blessures. Je me redressais. Ça tirait encore. Je voyais les balles arriver et puis à quelques mètres de nous... disparaitre. - C'est vous qui faites ça? - J'avais froid. J'avais de plus en plus froid. Comme si mon corps perdait sa chaleur. Je me retournais face à Jude et la fixais, cherchant à comprendre ce qui se passait.

Petit à petit les tirs cessaient. Ça semblait inutile à ce stade. - Faut qu'on bouge! - Je fixais la jeune femme et baissais la tête, posant mes yeux sur ma virilité bien visible. J'écarquillais les yeux. Ma nudité m'importait peu, la chose qui me dérangeait c'est que je n'avais jamais demandé à l'être. Je relevais les yeux vers elle et criais alors que les balles pleuvaient à nouveau... - C'est pas le moment j'ai dis! On bouge! - Et je l’entraînais derrière un conteneur isolé, abîmé par je ne sais quoi. Ce serait notre abri provisoire.
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it's a revolution, i suppose
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Liam ♦ 03h08 ♦ Un grain de sable dans les rouages de l'immense machine Empty
Tu m'étonnes qu'il ne fait pas semblant, ce type est totalement insupportable. Il possède tout ce qui me donne envie de faire tomber une armoire sur la tête Doug pendant qu'il dort. Il ne respecte rien, est bourré de préjugés qu'il manquerait presque de les chier sur place. Et puis c'est quoi cette façon de nous traiter comme si nous ne n'étions que des fouille-merde ? J'ai envie de... vraiment envie de... Mais non, je ne suis pas une tueuse de sang froid, et puis... Je baisse l'arme avec un peu de dépit et me dis que je serais bien mieux à faire mon chemin de mon côté, avant d'avoir vraiment le doigt qui flanche. Et son bla bla bla qui ne fait que m'énerver davantage. Je pars dans ma direction en gueulant et sur sa réponse, je surenchéris : « Moi je ne crèverai pas à poil, abruti ! »

Je garde mon arme en main et sors mon téléphone de l'autre. Quel connard, quel gros connard ! Je compose le 911 et porte le téléphone à mon oreille. Après tout, moi je n'ai rien fait d'illégal. Je baisse les yeux sur l'arme... bon ça je n'aurai qu'à la jeter à la flotte avant qu'il n'arrive parce que je n'ai tiré sur personne, je n'ai pas de poudre sur les doigts et je n'ai même pas brisé le moindre verrou pour entrer par ici. Je n'aurai qu'à raconter ce qui s'est passé au début : Je suis venue avec une amie, nous nous sommes séparées et je la cherche, voilà tout.

Je porte le téléphone à mon oreille, entends un opérateur me répondre et commence à expliquer : « Bonjour, Madame Hyde, je me trouve... » quand soudain l'autre dégénéré me saute dessus. J'aperçois mon téléphone tomber, la batterie saute et le reste glisse un peu plus loin. Je me retrouve à genoux au sol « mais qu'est-ce que... » quand nous entendons de nouveaux coups de feu. Mais c'est qu'il va vraiment mourir cet abruti ! Je ferme les yeux, restant immobiles. Son corps ne s'écroule pas au sol. Est-ce l'écho qui nous a donné l'impression que les tirs étaient plus près ? Il se redresse et je rouvre les yeux, m'agrippant à sa jambe dont je n'ai même pas percuté qu'elle est maintenant visible. « Mais restez au sol, idiot ! » Ah... la jambe et tout ce qui va avec. Comme je suis encore à genoux et que Liam est debout, mon regard rencontre malencontreusement son service trois pièces. Tu m'étonnes qu'il peut bifler ! ...

Finalement, je tourne mon regard vers l'origine des tirs. Comme Liam, je vois les balles arriver dans notre direction et ne pas nous atteindre. Ne comptons pas sur notre chance trop longtemps. Je me redresse quand les coups de feu s'arrêtent : « Ah non, moi je ne fais pas ça... ce doit être vous... »

Je me fige, le vois baisser les yeux sur la moitié qui était invisible jusqu'à maintenant. Je le suis puis jette un œil derrière nous. Posant les mains sur ses épaules, l'arme toujours dans la droite, je le regarde droit dans les yeux : « Ne vous énervez pas mais il n'est pas totalement impossible, j'ai dit pas totalement impossible, que vous... ayez... développez une aptitude supplémentaire... Mais ça ne durera pas plus de quelques jours, rassurez-vous. » Je jette un nouveau coup d'oeil de l'autre côté, laissant mes mains contre lui. « J'ai essayé d'appeler la police, mais vous m'avez empêchée de finir mon appel. »
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Liam ♦ 03h08 ♦ Un grain de sable dans les rouages de l'immense machine

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