C'est l'apocalypse. Littéralement. Trop de choses se passent en même temps et Hélène les regarde d'un air hagard, c'est gens qui hurlent, qui gémissent, qui rient sans jamais s'arrêter. C'est un peu effrayant et c'est un peu drôle aussi.
Et l'explosion. Et la douleur. Hélène est projetée en arrière, atterit littéralement sur le cadavre qu'elle était en train d'observer en compagnie de Kasady. Sauf que tout va bien. Tout va bien. Elle est dans Afterlife. Pourquoi est-ce qu'il y a un cadavre dans Afterlife. Elle perd connaissance.
Quand elle rouvre les yeux, son corps tout entier lui fait mal et elle ne se souvient même pas qui elle est, ce qu'elle fait ici et surtout, ce qu'est ici. Elle se redresse, observe. Toujours les grandes étendues d'Afterlife, sauf qu'il y a des gens qu'elle n'a jamais vu qui courent à travers champ, qui hurlent et qui rient, des explosions de partout. Il y a une créature rouge qui ressemble à Spiderman — Carnage — non loin d'elle, mais qui semble plus occupée à se... battre? débattre? avec autre chose. Il y a un énorme loup, putain, un énorme loup (l'Autre) qui essaie de se débarasser d'un cavalier (Braiden). Il y a... trop de choses.
Alors Hélène sourit. Elle rit et elle sourit. Elle est heureuse et détendue, parce que ce loup est vraiment drôle et que cette créature est franchement rigolote aussi, elle a l'air toute douce, et elle a envie de la caresser.
Elle tapote l'épaule du cadavre, comme si c'était un vieil ami venant de lui raconter une bonne blague. “ Énorme, commente-t-elle à mi-voix. Super blagounette, Richard. ” Super jeu de mots. Elle n'aurait pas pensé à mieux.
Elle est heureuse, finalement. Tout va bien, tout va mieux. Elle est de retour à la maison.
Elle bondit sur ses pieds, attrape le cadavre et se met à danser avec avec une certaine dextérité et une force insoupçonnée, chantonnant à mi-voix une chanson en français, se recouvrant peu à peu de sang et de honte sans jamais s'arrêter.
Don't do drugs, kids.

Spoiler:

On la pousse juste avant pour qu’elle voie voler une voiture en direction d’un énorme loup. Cassandra manque de trébucher et se rattrape de justesse à un mur. Bientôt elle sent une présence dans son dos et se retourne pour faire face à une femme, elle croit, parce que son visage est déformé par endroit, ses yeux ne sont pas de la même couleur et elle sent la panique pointer le bout de son nez. Son cri se coince dans sa gorge lorsqu’elle l’entend parler. « Tout va bien ? » Cassie est incapable de parler, elle hoche simplement la tête. L’inconnue au visage fractionné (Robyn) qui vient de la sauver d’une voiture volante semble s’assombrir alors Cassandra tente le tout pour le tout, elle ne veut pas se retrouver de nouveau seule : elle lui attrape le bras. « Qu’est-ce que — ça va ? » Un cri (Kayden) finit par l’interrompre et elle sent une sorte d’onde la traverser, elle entend vaguement le son caractéristique de son téléphone qui n’a plus de batterie retentir.

Cassandra tient toujours le bras de l’inconnue (Robyn) entre ses doigts lorsque l’angoisse qui lui compressait la poitrine s’envole, faisant partir le noir qui envahissait le monde de la jeune fille. Tout redevint plus coloré, plus joyeux et lorsqu’elle tourna son visage vers sa sauveuse, elle peut voir que son visage aussi a changé. Elle ressemble à une princesse aux longs cheveux d’un roux flamboyant. Malgré elle, Cassie sourit et elle s’incline devant elle comme le ferait un chevalier. « Que fait une princesse dans ce quartier si chaotique ? » Demande-t-elle d’une petite voix. « Est-ce que je peux vous protéger jusqu’à votre destination ? » Elle ne sait pas d’où sort sa bravoure, mais elle sait qu’en cas de danger, son pouvoir peut s’activer. Kate lui a dit qu’elle peut prendre une taille de géante, elle pourra écraser les vilaines personnes qui souhaiteraient faire du mal à la belle princesse (Robyn).

Spoiler:

I'm so high.

Intrigue 3

Gunner regardait les robots subir les foudres de ses armes diaboliques quand son attention fut attirée par une forme (Braiden) qui l'interpellait plus bas, ce dernier sur le gros ballon qui résistait aux explosions. Il plissa un peu les yeux pour mieux distinguer l'étrange forme et se rendre compte qu'il est en présence d'un gobelin, tout vert… et tout moche aussi, avec des pustules sur le visage et le un nez incroyablement crochu. A vu d'œil, il ne semblait pas faire plus d'un mètre vingt et gigotait un peu dans tous les sens. "Mon dieu mais qu'il est moche ! Voilà qu'après les robots, c'était les monstres tous verts qui attaquaient." Il fallait vite réagir avant que ce dernier n'use de sa magie pour l'atteindre. Gunner tapota sur son écran d'ordinateur. Il était temps de montrer sa véritable forme. Il monta sur le bord de l'immeuble qui lui servait de sécurité jusque-là et ses mains commencèrent à se transformer, se recouvrant d'écailles puis de griffes. Ensuite ce fut ses bras et le reste de son torse. Les jambes suivirent la même transformation et finalement sa tête qui prenait une apparence de lézard. Des ailes poussèrent également dans son dos. Ca y est, le dragon était enfin arrivé.

Gunner se lança alors dans le vide, chutant dans le vide en étant persuadé que ses ailes pourraient le faire voler. Heureusement pour lui, les réacteurs de son jet-pack se mirent en route et lui permirent de voler. Il s'arrêta au niveau du ballon, tout en restant à une hauteur qui ne lui permettait pas d'être touché. "Vil gobelin, je te demanderais de quitter ces terres, où mon courroux s'abattra sur toi. Car je suis le feu, je suis la mort. Retourne te terrer dans ton trou puant et emporte avec toi ces aberrations robotiques." Il commença à décrire des cercles au-dessus du gobelin et de sa monture, s'imaginant battre des ailes pour garder son altitude, à l'image d'un vautour attendant que la carcasse soit assez refroidie pour se permettre de dire à table. Voyant que le monstre verdâtre ne semblait pas vouloir accepter sa requête, il allait devoir le faire cramer. Il prit une profonde inspiration et lança des flammes depuis ses poumons. Du moins, c'est comme ça que son cerveau l'interprétait. La vérité est qu'il venait de lancer une grenade au pied de la monture d'hélium. Cette nouvelle menace sphérique ne provoqua aucune déflagration mais à la place émit de puissant ultrason. "Craint ma colère, créature maudite !!!!"

Résumé de la pluie de grenades:

Mais t'es vulgaire !:

I'm so high.

Intrigue 3

Attention, les évènements qui vont vous être conté font appel à des forces cosmiques qui dépassent l'entendement. Si à un moment, le récit vous semble incroyable, fort peu réalisable ou totalement impossible, rappelez-vous que tout ce qui a une chance sur un million d'arriver arrive neuf fois sur dix.

Alors que le grand dragon crachait ses flammes à l'attention du gobelin, provoquant visiblement la colère de sa monture, Gunner poussait un ricanement enjoué. Sa puissance destructrice, la simple chose qu'il appréciait par-dessus tout pouvait s'en donner à cœur joie. C'est alors qu'à sa hauteur apparu un autre homme, avec un chapeau ridicule, le genre avec des grelots comme les bouffons dans la cour des grands rois. Gunner observa l'homme avec interrogation sur son accoutrement ridicule. "Hey, il est sympa le chapeau." C'est alors qu'un bruit provenant de son dos se fit entendre et le jet-pack qui le maintenait en l'air arrêta de pousser ses flammes qui lui permettaient de se maintenir en l'air. C'est ainsi que le mercenaire commença une longue chute vers le sol, observant les fourmis devenir peu à peu de la taille des vaches, ce qui était souvent le contraire quand le vol se passait bien. Actuellement, il se sentait un peu comme une baleine avec l'incroyable envie de crier un bonjour le sol. Il ne restait plus que quelque dizaine de mètre avant l'impact fatal quand soudain…

Gunner releva la tête du container dans lequel il avait atterri,  un carton d'emballage de canette d'une boisson gazeuse sur le crâne. PAUSE. Pour ceux qui n'aurait pas suivi, remontons un peu en arrière pour expliquer ce qui venait de se passer grâce au professeur Jamy. L'impulsion électromagnétique provoquée par Kay un peu plus tôt avait envoyé en l'air le dit container. De son côté, la grenade aimantée qu'avait envoyé Gunner un peu plus tôt, et elle aussi envoyée dans les airs, avait visiblement attiré le container et lui permettait de voler en décrivant une faible descente et sauvant ainsi la vie de ce brave Gunner dont la bonne étoile semblait vouloir le laisser en vie un peu plus longtemps. Il saisit alors un manche de balai qui se trouvait à portée de bras avant de se rendre compte que ce n'était pas un container dans lequel il se trouvait mais bien un bateau pirate. Il se redressa alors et alla à la proue du vaisseau, posant un pied sur le bord de cet objet volant et levant dans sa main libre le chapeau en carton qui s'était retrouvé sur sa tête. "PALALA LA LA LA LA LA LA LAAAAAAAAAAAAA PA LA LA LA LAAAAAA." commençait-il à chanter sur un air de film bien connu. "Sachez que vous n'arrêterez jamais le capitaine Gunner Blaaaaaaa…" Alors qu'il voulait finir sa phrase, le container s'approcha dangereusement d'un immeuble et par s'approcher dangereusement, nous entendons bien qu'il le percuta de plein fouet, projetant Gunner à travers la vitre la plus proche, lui laissant traverser la pièce et se poser, avec une certaine violence sur le lit de l'appartement qui se brisa à l'impact. Il était peut-être temps pour une petite sieste finalement.

Résumé en chute libre:

OUT :

I'm so high.

Intrigue 3

Les doigts de Gunner tâtaient la curieuse surface sur laquelle le mercenaire se trouvait. Sa mémoire avait du mal à retracer la route qui l'avait mené de son boulot il y a une seconde à ce qui semblait être un lit. Il ouvrit les yeux pour observer l'endroit où il se trouvait, une simple chambre où pour autant, il n'avait absolument pas de souvenir d'y être arrivé, ni même d'avoir été ramené par une jolie blonde à la poitrine opulente. Silencieusement il se releva, se glissant hors du lit avant de se rendre compte qu'il n'était plus que débris. Peu importe ce qui c'était passé, ça avait dû être plutôt intense. Seul problème dans cette éventualité d'avoir écarté les cuisses de quelqu'un, c'est qu'il était toujours habillé et qu'il portait même toujours son lance-grenade. Il ôta la machine de son dos pour la poser à côté des restes du lit avant de se promener dans l'appartement encore vide. Il avait mal au crâne et il jouait au flipper avec les murs, comprenez que telle une bille au milieu de bumpers, il ricochet contre les murs tout en avançant, dans l'incapacité de se déplacer en ligne droite. Finalement, il arriva dans la cuisine, après plusieurs appels d'une éventuelle personne qui se trouverait là et qui pourrait lui expliquer ce qui s'était passé. Qu'à cela ne tienne, il se dirigea vers le frigo et l'ouvrit, parcouru les étages du regard avant de s'arrêter sur une bouteille de bière qui trônait à côté de ses petites sœurs. Il la saisit et, comme si il était à la maison, s'attaqua au tiroir pour trouver un décapsuleur. Autant remettre tout de suite un coup dessus. Il reparti alors en direction de la chambre, égalant le score de l'aller contre les murs.

C'est une fois de retour près de son équipement qu'il remarqua enfin l'ouverture béante dans le mur, qui laissait passer plus de lumière que d'habitude. S'approchant, le goulot de la bouteille en bouche, il put voir la désolation devant lui. Il y avait des corps, morts sans doute, d'autres simplement inconscients. Des voitures calcinées un peu plus loin et même un homme nu. En un mot, l'apocalypse. Gunner resta cependant un petit temps perplexe sur ce qui aurait bien plus se produire alors que son dernier souvenir était d'avoir tiré une grenade pour tuer un type. Puis, comme si la réalité le frappa au visage tel une claque monumentale, il se contenta d'hausser les épaules et repartit pour la cuisine, réduisant déjà son nombre de rebonds. Il ouvrit de nouveau le frigo, le vida de son contenu alcoolisé et retourna vers le trou. Il se posa sur le bord de l'immeuble, par le trou laissé par… on s'en fout en vrai… et commença à boire les bières fraiches en regardant les survivants œuvré à leur survie, tant bien que mal. En plus, il commence à chantonner son Yankee Doodle, il était temps qu'il sorte.

Résumé explosif: