Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal


Partagez
 

 Lédrew ♦ After the shock

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 


thunderbolts + fry those bitches
Léna Delacroix
Léna Delacroix
MESSAGES : 334
it's a revolution, i suppose
thunderbolts + fry those bitches
https://age-of-heroes.forumactif.org/t2463-lena-i-am-hell-bound
Lédrew ♦ After the shock Empty
MessageSujet: Lédrew ♦ After the shock   Lédrew ♦ After the shock Icon_minitimeJeu 12 Nov - 16:22
After the shock
Ft. Andrew Richardson
Léna arrêta sa voiture sur le parking de l'hôpital et coupa le moteur d'un geste sec avant de s'enfoncer dans son siège en poussant un profond soupire. Elle était encore sous le choc de ce qu'ils avaient vécu un peu plus tôt et pouvait encore sentir l'adrénaline dans ses veines.
Comment est ce que ça avait pu merder à ce point ? Ça ne devait être qu'un simple transfert, ils n'avaient qu'à s'assurer que le convois arrive à bon port. Pourquoi ils en étaient arrivés là ?
Elle calma sa respiration et ferma un instant les yeux, essayant de de trouver son calme. Il ne fallait pas qu'elle panique, c'était terminé à présent. La crise était passée et elle était toujours en vie. Tout allait bien. Sauf pour Eddie...

La jeune femme porta les mains à son visage et poussa un bref gémissement quand ses doigts rencontrèrent la plaie qui lui barrait le front. Elle grommela une insulte et ouvrit la portière de la voiture pour en sortir et la referma d'un coup de talon avant de se mettre en route vers le bâtiment.
Elle devait faire peur à voir à être en sang, couverte de poussière, mais elle s'en fichait. Il fallait qu'elle retrouve Eddie, qu'elle sache ce qu'il lui était arrivé. Son état à elle pouvait bien attendre.

Elle franchit les portes de l'hôpital et se dirigea rapidement vers l'aile des urgences, cherchant un médecin qui pourrait la renseigner. Elle aurait pu aller demander à l'accueil, mais il y avait tellement de gens et de blessés qui étaient arrivés que ça lui demanderait beaucoup trop de temps. Ils avaient sans doute bien mieux à faire que de renseigner une flic. Autant demander directement aux personnes présentes aux urgences.

Léna traversa les couloirs en jetant des coups d’œils à droite et à gauche, observant les blessés dans l'espoir de reconnaître son partenaire mais rien... Aucun signe de lui. Elle n'arriverait à rien comme ça.
Résignée, elle se dirigea vers un infirmier -du moins vu sa blouse il devait être infirmier- et s'adressa à lui. « S'il vous plaît ? Je euh... » Elle prit un instant pour reprendre son souffle. Elle n'avait cessée de courir depuis que la situation au centre ville s'était calmée et commençait à ressentir les efforts qu'elle avait demandé à son corps. Elle était vraiment à bout de forces. « Désolée de vous déranger mais je... Je cherche mon collègue. Est ce que vous savez si un policier de Franklin Station a été amené ici ? On... On était en ville avec le convois et le... Je l'ai perdu de vue et j'essaie de le retrouver. » Elle balançait les informations comme ça, sans réfléchir, de manière décousue et se doutait bien que ça allait être compliqué à comprendre pour le jeune homme mais elle était bien trop épuisée pour parvenir à mettre de l'ordre dans ses idées. « S'il vous plaît dites moi qu'il est là. » Elle lâcha ces mots dans un souffle, se penchant en avant, les mains appuyées sur ses genoux. Elle devait vraiment paraitre désespérée.


by Epilucial



Revenir en haut Aller en bas


Invité
Anonymous
it's a revolution, i suppose
Invité
Lédrew ♦ After the shock Empty

Après l’évasion des mutants dans les rues de New-York, Andrew ne pouvait pas rester sur place, à être inactif. Il ne pouvait pas rester les bras ballants, sous le coup de la peur, à regarder des gens blessés souffrir autour de lui. Alors, prenant son courage à deux mains, il avait pris la tête des opérations, donnant des ordres autour de lui afin que les valides s’occupent de ceux blessés. Quand la première ambulance fut prête à partir, il monta dedans sans aucune hésitation afin de réceptionner les victimes de l’accident. Arrivé à l’hôpital, il avait fait un topo à ses collègues des derniers évènements avant de les prévenir de l’arrivée de beaucoup d’autres patients. L’équipe de garde s’étaient mise en place rapidement, efficacement. On sentait l’habitude dans leurs gestes, le sérieux. Ils comprenaient l’impact de la situation, les conséquences qui en découlaient. Ils avaient la vie de personnes innocentes entre leurs mains.

Andrew enfila rapidement des vêtements et des gants stériles : il ne manquait plus qu’il donne une infection à l’une de de ces pauvres âmes. Il s’approcha de l’un des lits où un blessé venait d’être apporté. Il vit un check-up complet et remarqua qu’il n’avait qu’une coupure au bras. Le médecin en charge du dossier lui refila avant de partir vers un cas plus important. Le jeune homme comprit directement le message : occupe-toi de cette blessure, j’ai pas l’temps pour ça. Il fit des gestes précis, rapides. Il avait l’habitude qu’on lui refile les coupures ou autres du genre.

Andrew poussa un soupir. Il s’était occupé de cinq cas mineurs et il pouvait enfin faire une pause. Il attrapa le dossier de la victime dont il s’était occupé et le remplit. Mais, alors qu’il mettait un point final à son résumé, une femme l’interpella. Elle avait l’air paniqué, apeuré. Elle était recouverte de poussière et une plaie barrait son front. Elle devait faire partie des victimes de l’évasion. Pourquoi personne ne s’était occupé d’elle ? L’infirmier se tourna vers elle, les sourcils froncés, prêt à la prendre en charge et à soigner sa blessure – si c’était la seule qu’elle avait. Mais elle ne lui en laissa pas le temps et prit la parole. « S'il vous plaît ? Je euh... » Elle prit un instant pour reprendre son souffle. Elle avait l’air si épuisé. « Désolée de vous déranger mais je... Je cherche mon collègue. Est ce que vous savez si un policier de Franklin Station a été amené ici ? On... On était en ville avec le convois et le... Je l'ai perdu de vue et j'essaie de le retrouver. » Elle balançait des informations comme ça, mais Andrew réussissait à comprendre l’essentiel : elle était à la recherche de quelqu’un, son coéquipier. Peut-être était-elle de la police ? « S'il vous plaît dites moi qu'il est là. » Elle lâcha ces mots dans un souffle, se penchant en avant, les mains appuyées sur ses genoux. Elle était sûrement désespérée : depuis combien de temps cherchait-elle son coéquipier – son ami ?

Andrew attrapa l’une de ses mains avec l’une des siennes avant de relever son visage avec l’autre. La blessure n’avait pas l’air profonde, rien que quelques points de sutures ne pourraient arranger. Tandis qu’il observait son visage, il prit la parole d’une voix calme. « Mademoiselle, calmez-vous. Respirez. Il ne faudra qu’en plus de votre blessure, vous nous fassiez une crise de panique. » Le jeune homme lui fit un sourire rassurant afin de la calmer, de détendre l’atmosphère, et qu’elle se concentre sur lui. Il se positionna à côté d’elle avant de la pousser d’une main entre les omoplates vers une salle d’auscultation. « Ecoutez, je ne connais pas toutes les personnes qui ont été admises ici. Vous souvenez-vous des blessures qu’il a eu ? » Il continua de lui parler tandis qu’il la faisait entrer dans la salle numéro quatre, faisant signe à sa collègue qu’il la réservait et que tout allait bien. En passant à côté du bureau des infirmières, il confia le dossier qu’il avait entre les mains à une collègue. Il fit asseoir la jeune femme sur la table d’auscultation avant d’observer à nouveau la blessure grâce à une lampe.   « Pouvez-vous me donner son nom et son prénom ? Ainsi qu’une description physique. Parfois nous n’avons pas la possibilité de connaître l’identité des personnes que nous soignons.  » Il se retint de dire que c’était parfois car les personnes n’avaient ni papiers sur eux et n’étaient pas conscient. Il ne savait pas comment la jeune femme pouvait réagir : elle avait eu l’air assez paniqué quand elle est arrivée. Il se rapprocha de l'armoire à pharmacie présente à côté de la table d'auscultation avant d'en sortir le nécessaire pour suturer ainsi qu'un anesthésiant. Il se tourna à nouveau vers la jeune femme et commença à nettoyer la plaie tout en lui parlant. « Quel est votre prénom ? Je vais d'abord soigner votre blessure avant de me renseigner pour votre ami. Ne vous inquiétez pas, s'il est ici, je vais le trouver. » Il lui sourit doucement tout en continuant de nettoyer les plaies et de regarder si elle n'a pas d'autres blessures.
Revenir en haut Aller en bas


thunderbolts + fry those bitches
Léna Delacroix
Léna Delacroix
MESSAGES : 334
it's a revolution, i suppose
thunderbolts + fry those bitches
https://age-of-heroes.forumactif.org/t2463-lena-i-am-hell-bound
Lédrew ♦ After the shock Empty
After the shock
Ft. Andrew Richardson
L'infirmier prit l'une de ses mains dans la sienne avant lui faire relever le visage de sa main libre pour l'observer. Il prit la parole d'une voix calme alors que Léna essayait de reprendre son souffle et de se calmer. « Mademoiselle, calmez-vous. Respirez. Il ne faudra qu’en plus de votre blessure, vous nous fassiez une crise de panique. » Il lui fit un sourire rassurant, la calmant un peu plus. Elle ne comprenait pas pourquoi elle se mettait dans cet état. D'accord, il s'agissait d'Eddie, son partenaire, mais elle ne s'était jamais comportée ainsi avec ses autres collègues et à sa connaissance, c'était la première fois qu'elle se retrouvait dans un tel état de panique.

L'infirmier glissa l'une de ses mains entre ses omoplates, la poussant doucement pour la forcer à avancer dans l'une des salles d'auscultation. Elle voulu répliquer et lui expliquer qu'elle n'avait pas de temps à perdre lais il la coupa en reprenant la parole. « Ecoutez, je ne connais pas toutes les personnes qui ont été admises ici. Vous souvenez-vous des blessures qu’il a eu ? » Il força la jeune femme à s'asseoir sur l'une des tables et observa à nouveau sa blessure à l'aide d'une lampe pendant qu'elle essayait de se remémorer de ce qu'il s'était passé pendant le transfert.

« Pouvez-vous me donner son nom et son prénom ? Ainsi qu’une description physique. Parfois nous n’avons pas la possibilité de connaître l’identité des personnes que nous soignons.  » Il s'éloigna un moment pour fouiller dans une armoire, en sortant le nécessaire à suture et revint vers Léna pour commencer à nettoyer la plaie qui lui barrait le front, provoquant un faible grognement de douleur chez la jeune femme. « Quel est votre prénom ? Je vais d'abord soigner votre blessure avant de me renseigner pour votre ami. Ne vous inquiétez pas, s'il est ici, je vais le trouver. » Léna hocha faiblement la tête, reprenant ses esprits et reprit finalement la parole. « Je... Léna. Je m'appelle Léna Delacroix. » Elle lâcha un « Putain de merde. » quand une nouvelle douleur irradia de son front avant de reprendre, un sourire gêné aux lèvres. « Désolée. » A voir avec quelle attention il s'occupait d'elle, sa blessure devait être plus grave que ce qu'elle s'imaginait.

« Eddie Brock, c'est le nom de mon collègue. Il... » Elle poussa un nouveau grognement de douleur. « Je... Je sais pas les blessures qu'il a eu, c'est juste que je l'ai perdu de vue pendant l'attaque et j'ai fait le tour des hôpitaux pour le retrouver. »

L'infirmier finit par retirer le coton de sa plaie et se recula pour commencer à préparer le nécessaire à suture pendant que Léna reprenait son souffle. « Ecoutez, c'est pas nécessaire tout ça... » Elle désigna sa blessure d'un geste de la main et reprit. « C'est pas si grave je... Je veux juste retrouver mon collègue. » Elle voulu se relever mais fut saisie d'un vertige et du se rasseoir sur la table, gémissant faiblement.
Non, pour le moment elle n'était vraiment pas en état de bouger, elle ferait tout aussi bien de le laisser la soigner le temps qu'elle aille mieux.



by Epilucial



Revenir en haut Aller en bas


Invité
Anonymous
it's a revolution, i suppose
Invité
Lédrew ♦ After the shock Empty
Après avoir nettoyé la blessure, enlevant tous les débris coincés dedans, il se recula avant de se diriger à nouveau vers l'armoire et d'en ressortir un nécessaire à suture. Il se rapprocha vers la jeune femme, un sourire rassurant aux lèvres. Il voyait bien la panique dans son regard, son air perdu et ses mains tremblantes comme si elle allait s'écrouler à tout moment. Il bougea doucement la lampe afin de mieux éclairer la blessure et commença doucement à la suturer, prenant grand soin de ne pas lui faire mal.

Il reposa son regard sur la brune qui hochait faiblement la tête, essayant visiblement de reprendre ses esprits avant de parler. « Je... Léna. Je m'appelle Léna Delacroix. » Il allait lui répondre mais elle ne lui en laissa pas le temps. « Putain de merde. » Elle fronça les sourcils. Il devait lui avoir fait mal. Il eut une grimace avant de s'excuser doucement. Il devrait peut-être l'anesthésier.   « Je suis désolé, je ne vous ai pas demandé si vous souhaitiez être anesthésié. Je peux encore le faire si vous le voulez ? »  Il lui jeta un regard mais il n'était même pas sûr qu'elle l'ait entendu tellement elle avait l'air plongée dans ses pensées.

Un sourire gêné vient fleurir sur les lèvres de la jeune femme et Andrew lui répondit doucement après qu'elle se soit excusée. C'était plutôt à lui de le faire. C'était de sa faute si elle avait mal. Il était habituellement un excellent infirmier mais, aujourd'hui, avait du mal à se concentrer avec tous les éléments qui s'étaient produit. Voyant qu'elle gardait le silence, il se concentra sur sa tache avec des gestes précis, nets, des gestes qu'il faisait tous les jours avec facilité et habilité. Mais il s'interrompit, la voix de Léna le sortant de ses songes. « Eddie Brock, c'est le nom de mon collègue. Il... » Elle poussa un nouveau grognement de douleur et Andrew s'excusa d'un sourire. « Je... Je sais pas les blessures qu'il a eu, c'est juste que je l'ai perdu de vue pendant l'attaque et j'ai fait le tour des hôpitaux pour le retrouver. » Hum... Cet Eddie avait l'air important pour la jeune femme, bien plus qu'un vulgaire collègue mais l'infirmier ne dit rien. Ce n'était pas ses affaires, loin de là. Il lui jeta juste un regard sceptique quant à la nature de leur relation avant de se reconcentrer sur les points de sutures mais elle ne lui en laissa pas le temps. Elle reprit son souffle avant de prendre la parole alors qu'il se reculait afin de récupérer une gaze pour nettoyer le sang qui lui gênait la visibilité. « Ecoutez, c'est pas nécessaire tout ça... » Elle désigna sa blessure d'un geste de la main et reprit. « C'est pas si grave je... Je veux juste retrouver mon collègue. » Elle tenta de se relever mais en vain. Andrew vit ses yeux papillonés faiblement et elle se rassit sur la table, gémissant faiblement.

L'infirmier se rapprocha vivement d'elle et l'attrapa par le bras, l'empêchant de glisser. Il agrippa sa taille et la remonta dessus d'un geste doux mais ferme. « Ecoutez, je connais les policiers. J'en ai soigné pas mal et vous n'êtes pas la première à essayer de jouer les durs. » Il lui envoya un petit sourire en coin. Il ne disait pas cela méchamment mais c'était la stricte vérité. « Je sais que vous vous inquiétez pour votre coéquipier, mais vous écrouler au beau milieu de l'hôpital, au volant de votre voiture ou dans la rue, ne va pas l'aider, loin de là. » Il se rapprocha à nouveau, remettant la lampe en place. « Je ne pense pas qu'il aimerait savoir que vous avez risqué votre vie pour lui, car c'est ce qui va arriver. » Il plongea son regard dans le sien afin qu'elle comprenne le sérieux de la situation. « Vous avez une grave blessure à la tête, peut-être même une commotion cérébrale et ce n'est pas quelque chose qui doit être pris à la légère. » Il fronça les sourcils, soucieux de la santé de la jeune femme.

Il se dirigea vers le téléphone accroché à un mur dans un coin de la pièce. Il composa le numéro de l'accueil et attendit d'entendre la voix de Carol, l'infirmière de garde. « Carol ? C'est Andrew, tu pourrais me rendre un service ? » La jeune femme approuva de l'autre côté du combiné. Il savait que l'infirmière avait un faible pour lui et il savait en profiter quand il en avait besoin. « J'aimerais que tu recherches quelqu'un pour moi. » La blonde acquiesça, lui demandant s'il voulait qu'elle recherche dans les blessés ou les morts. Andrew jeta un regard en coin à Léna et fronça les sourcils. Ça dura à peine une seconde mais il savait que la policière l'avait vu. « Les deux, Carol s'il te plaît. Merci. » Il n'attendit pas une seconde avant de reposer le téléphone. Il se rapprocha d'un frigo présent dans la pièce et en sortit un brique de jus de fruit avant de la tendre vers la brune. « Je sais que ça ne paye pas de mine, mais un jus de fruit, ça fait toujours du bien. » Il eut un sourire gêné, comme un gamin stupide avant de déposer la brique dans la main de son vis-à-vis. Il rattrapa les ustensiles et recommença à la recoudre. « Si vous vous sentez toujours aussi mal après avoir bu ça, je serais obligé que de vous faire une perfusion. Vous devrez aussi faire un scanner du cerveau afin de vérifier que vous ne faîtes pas une hémorragie intracrânienne. » Il prononça son diagnostique, les yeux plongés dans les siens. Il pouvait voir que son discours ne la rassurait pas, loin de là. Alors il décida de changer de sujet. « Rassurez-vous, si votre collègue est là, Carol le trouva. Son côté commère servira pour une fois. » Un petit rire lui échappa. « Et cet Eddie, depuis combien de temps êtes-vous partenaire ? »  Changer de sujet, rien de mieux pour calmer un client et le soigner tranquillement...
Revenir en haut Aller en bas


thunderbolts + fry those bitches
Léna Delacroix
Léna Delacroix
MESSAGES : 334
it's a revolution, i suppose
thunderbolts + fry those bitches
https://age-of-heroes.forumactif.org/t2463-lena-i-am-hell-bound
Lédrew ♦ After the shock Empty
After the shock
Ft. Andrew Richardson
Léna secoua doucement la tête, essayant de faire partir sa sensation de vertige alors que l'infirmier reprenait la parole. « Ecoutez, je connais les policiers. J'en ai soigné pas mal et vous n'êtes pas la première à essayer de jouer les durs. » Elle lâcha un bref rire nasal face au sourire en coin qu'il lui envoya. « Je sais que vous vous inquiétez pour votre coéquipier, mais vous écrouler au beau milieu de l'hôpital, au volant de votre voiture ou dans la rue, ne va pas l'aider, loin de là. » La jeune femme hocha faiblement la tête alors qu'il remettait la lampe en place. Il avait raison, bien sûr, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. « Je ne pense pas qu'il aimerait savoir que vous avez risqué votre vie pour lui, car c'est ce qui va arriver. » Elle soutint son regard pendant qu'il reprenait la parole. « Vous avez une grave blessure à la tête, peut-être même une commotion cérébrale et ce n'est pas quelque chose qui doit être pris à la légère. » Elle hocha une nouvelle fois la tête, levant ses mains devant elle en signe de reddition. Ok, elle allait le laisser faire son boulot.

Elle le regarda se diriger vers le téléphone accroché au mur, gardant le silence. « Carol ? C'est Andrew, tu pourrais me rendre un service ? » Qu'est ce qu'il voulait faire ? Est ce que ça la concernait elle ? Ou sa blessure ? « J'aimerais que tu recherches quelqu'un pour moi. » Léna lança un léger sourire à l'infirmier qui s'effaça quand elle le vit froncer les sourcils. Ça ce n'était pas bon signe. Vraiment pas. « Les deux, Carol s'il te plaît. Merci. » Les deux ? Les deux quoi ? De quoi est ce qu'il parlait ?
Oh... La jeune femme comprit rapidement à quoi ces deux pouvait faire référence et baissa la tête, fixant le sol. Ça semblait évident qu'il voulait vérifier aux admissions et à la morgue vu le merdier et le nombre de blessés que le transfert avait provoqué mais... Non. Eddie allait bien. Elle en était persuadée.

Andrew se rapprocha à nouveau d'elle,une brique de fruit en main. « Je sais que ça ne paye pas de mine, mais un jus de fruit, ça fait toujours du bien. » Elle répondit à son sourire par un léger « Merci. » Et serra la brique entre ses doigts. « Si vous vous sentez toujours aussi mal après avoir bu ça, je serais obligé que de vous faire une perfusion. Vous devrez aussi faire un scanner du cerveau afin de vérifier que vous ne faîtes pas une hémorragie intracrânienne. » Wow ! Il était sérieux là ? Elle n'avait qu'une coupure -importante certes mais ce n'était qu'une coupure- au front ! Ça ne pouvait pas être si grave que ça si ?

« Rassurez-vous, si votre collègue est là, Carol le trouvera. Son côté commère servira pour une fois. » Le rire que l'infirmier laissa échapper ne rassura pas la brune qui garda son regard braqué dans le sien. Il changeait de sujet ? « Et cet Eddie, depuis combien de temps êtes-vous partenaire ? » Léna ouvrit la bouche pour répondre mais resta hésitante, l'air perdue. « Je... Vous me dites que je pourrais faire une hémorragie ? » Elle désigna la blessure du pouce. « Cette coupure pourrait provoquer une hémorragie ou une commotion cérébrale ? Vous déconnez non ? » Elle savait qu'il ne déconnait pas. Les médecins avaient très rarement le sens de l'humour quand il s'agissait de diagnostiques mais elle ne pouvait pas le croire. Elle ne pouvait pas avoir un truc aussi grave. Elle ne pouvait pas se le permettre.
Pas quand Eddie pouvait être dans un état grave. Ou pire...

Se calmant légèrement, elle reprit doucement la parole, l'air résignée. « Désolée... C'est juste que... Je ne supporte pas l'idée de devoir rester coincée ici alors qu'Eddie pourrait être agonisant dans un coin. » Elle hocha faiblement la tête avant de relever ses yeux vers l'infirmier. « Je... Si vous me dites que c'est grave alors ok. Je vais arrêter de jouer les héros. »
Elle ouvrit la brique de jus de fruit et en but une gorgée, fermant les yeux et poussant un soupir de satisfaction. Il avait vu juste, ça faisait vraiment du bien.
« C'est mon partenaire depuis quelques mois seulement. Eddie. Nous faisons équipe depuis que j'ai intégrée Franklin Station. » Elle ponctua sa phrase par une nouvelle gorgée. « Si jamais je n'ai rien de grave. Combien de temps est ce que je serai obligée de rester en observation ? » Elle suivrait ses directives sans rechigner, peut importe ce qu'il lui dirait mais elle voulait savoir combien de temps elle devrait rester.



by Epilucial



Revenir en haut Aller en bas


Invité
Anonymous
it's a revolution, i suppose
Invité
Lédrew ♦ After the shock Empty
Andrew vit la jeune femme hésiter. Elle ouvrit la bouche mais resta un moment hésitante, l'air perdu. « Je... Vous me dites que je pourrais faire une hémorragie ? » Elle désigna la blessure du pouce et l'infirmier fit une grimace. Oui, sa blessure n'avait pas l'air grave en apparence mais à l'intérieur... Ça pouvait être bien plus endommagé qu'elle ne le croyait. Parfois, juste un simple choc pouvait provoquer une lésion interne et on ne s'en rendait pas compte tout de suite. Il avait souvent vu des gens qui refusait de se faire faire un simple scanner, disant qu'ils n'avaient pas le temps, et il les retrouvait quelques heures ou quelques jours plus tard – selon le degrés de lésions internes – à la morgue. Il n'était pas du genre à laisser repartir quelqu'un sans savoir s'il allait vraiment bien. Il savait que cela pouvait être effrayant d'entendre ce genre de chose mais c'était parfois mieux de savoir la vérité plutôt que de ne pas savoir pourquoi des examens étaient nécessaires. Andrew avait toujours été franc et honnête avec ses patients quitte à les effrayer afin qu'ils le laissent faire ses examens. C'était mieux que d'attendre et de voir la mort inévitable arrivée. « Cette coupure pourrait provoquer une hémorragie ou une commotion cérébrale ? Vous déconnez non ? » Il aimerait bien mais malheureusement, les blessures internes sont le pire fléaux des médecins. Il suffisait d'un instant, d'une hésitation, pour que la lésion ne soit irréversible – surtout au cerveau – provoquant des handicaps ou pire, la mort.

Devant l'air résigné de la jeune femme, l'infirmier soupira. Bon, au moins, elle avait l'air d'être plus raisonnable que ses collègues masculins qui jouaient les gros bras et ne le laissaient pas faire ses examens. Dans ce genre de cas, il préférait laisser faire une de ses collègues féminines qui avaient plus de tacts – ou plus de poitrine – que lui. Certains policiers – des caricatures, si l'on écoutait Andrew – étaient plus enclins à se laisser faire si c'était des jeunes infirmières qui les manipulaient ou s'occuper d'eux. Putain de mâles hétéros contrôlés par leurs hormones.... Il grogna légèrement en repensant à certains de ces hommes mais finit par soupirer. « Désolée... C'est juste que... Je ne supporte pas l'idée de devoir rester coincée ici alors qu'Eddie pourrait être agonisant dans un coin. » Elle hocha faiblement la tête avant de relever ses yeux vers l'infirmier. Il comprenait que ça puisse être angoissant mais, pour l'instant, il ne pouvait pas la laisser repartir – pas maintenant du moins. « Je... Si vous me dites que c'est grave alors ok. Je vais arrêter de jouer les héros. » Andrew lui adressa un sourire avant d'acquiescer, satisfait. Au moins, elle était intelligente et ne jouait pas avec sa vie afin de montrer qu'elle était forte. Il ne doutait pas un seul instant qu'elle était forte, bien plus que beaucoup d'homme. Elle n'avait rien à prouver et surtout, son partenaire pouvait s'en sortir seul, il en était convaincu.

Elle but quelques gorgées de jus de fruit et poussa un soupire de satisfaction qui amena un sourire aux lèvres d'Andrew alors que ses yeux se concentrait sur la blessure de Léna, essayant le mieux qu'il pouvait de ne pas lui faire de cicatrice trop voyante.« C'est mon partenaire depuis quelques mois seulement. Eddie. Nous faisons équipe depuis que j'ai intégrée Franklin Station. » Elle but une nouvelle gorgée et Andrew acquiesça, montrant qu'il l'écoutait malgré ce qu'il faisait. « Si jamais je n'ai rien de grave. Combien de temps est ce que je serai obligée de rester en observation ? » Il se redressa, coupant le fil avant de faire un pansement sur son front. « Hum... Ça dépend de vous, surtout. Si nous voyons après le scanner que vous n'avez pas de lésions internes, alors, à ce moment-là, nous devrons vérifier que vous n'avez plus de vertige. Si c'est le cas, vous pourrez partir tranquillement – même si vous devrez nous signer une décharge. » Il lui jeta un regard alors qu'il enlevait ses gants. « C'est la procédure, rassurez-vous. » Finalement, il repensa à sa décision de rester malgré son envie évidente de partir au plus vite. « Je suis quand même content d'entendre une parole sensée sortir de cette magnifique bouche. » Il rigola avant que son exclamation ne se bloque dans sa gorge. Merde.... Qu'est-ce qu'il lui prenait ? Ça pouvait être très, très mal interprété. Il leva sa main avant de se frapper le front d'un coup et de la passer dans ses cheveux. « Écoutez, ce... Ce n'est pas ce que vous croyez ! Je ne vous drague pas – pas du tout même. Pas que vous ne soyez pas belle, loin de là vous êtes quelqu'un de magnifique. Mais... » Il s'embrouillait comme un adolescent et il avait l'impression de plus s'enfoncer qu'autre chose avec ce discours. Il gémit de dépit avant de reprendre la parole. « Je suis gay, okay ? Voilà, enfin, je... Ce n'était vraiment pas mon intention de vous mettre mal à l'aise, loin de là. Vous êtes très belle mais vous n'avez pas les bons attributs pour me plaire, enfin, voilà... » Il roula des yeux : quel crétin, il faisait ! Il était si sûr de lui dans son travail et dans la vie de tous les jours et là, une simple mauvaise parole et il régressait à l'âge d'ado boutonneux.

Il soupira avant de lancer un sourire timide à la jeune femme. Il repartit vers le téléphone qui sonnait et eut une rapide conversation avec sa collègue. Aucun Eddie Brock ou quelqu'un lui ressemblant n'avait été retrouvé et/ou enregistré dans les patients ou à la morgue. C'était déjà une bonne nouvelle, pensa avec soulagement l'infirmier. Il acquiesça aux paroles de Carole avant de la remercier, lui disant qu'il lui revaudrait ça. Finalement, il reposa le combiné avant de se retourner vers Léna. Il s'approcha doucement et eut un sourire doux avant de s'asseoir sur la chaise face à elle. « J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, d'abord. Nous n'avons pas retrouvé votre coéquipier. La bonne, c'est qu'il n'est pas non plus à la morgue et, croyez-moi, rien ne se passe dans cet hôpital sans que Carole ne soit au courant. » Il lâcha un petit rire avant de reprendre la parole. « Peut-être est-il tout simplement rentré chez lui ? Vous savez, les policiers - et particulièrement les hommes - ne sont pas vraiment du genre à aller à l'hôpital quand ils sont blessés à moins d'être forcé et d'être sur leur lit de mort. Donc je pense qu'il va bien. » Il préférait se dire ça. Il préférait se dire que son coéquipier allait bien plutôt que d'avouer qu'il y avait une possibilité que son cadavre se trouve sous les décombres d'un bâtiment. Finalement, il se releva avant de l'aider à faire de même. « Je vais vous accompagner au scanner avant de vous mettre dans une chambre. Une fois que l'on aura les résultats, un médecin viendra vous voir. Je viendrais aussi, je ne vais pas vous laisser tomber. » Il serra doucement sa main afin de la rassurer et de lui montrer qu'il était là, si elle avait besoin.

Revenir en haut Aller en bas


thunderbolts + fry those bitches
Léna Delacroix
Léna Delacroix
MESSAGES : 334
it's a revolution, i suppose
thunderbolts + fry those bitches
https://age-of-heroes.forumactif.org/t2463-lena-i-am-hell-bound
Lédrew ♦ After the shock Empty
After the shock
Ft. Andrew Richardson
Encore une fois, elle n'avait pas d'autre choix que de devoir attendre sans rien pouvoir faire et elle détestait ça.
Elle ne supportait pas d'être inutile à ce point. Eddie était peut être dans une ruelle en train de se vider de son sang alors qu'elle était obligée de rester ici, dans cet hôpital à devoir attendre qu'on lui dise à quelle moment elle pourrait partir. Heureusement qu'elle était tombée sur un infirmier plutôt sympa qui lui avait expliqué toute la procédure et l'avait rassurée tout de suite. Si ça n'avait pas été le cas, elle aurait déjà pétée un câble et serait partie dans la foulée.

Andrew coupa finalement le fil et lui fit un pansement sur le front avant de lui répondre. « Hum... Ça dépend de vous, surtout. Si nous voyons après le scanner que vous n'avez pas de lésions internes, alors, à ce moment-là, nous devrons vérifier que vous n'avez plus de vertige. Si c'est le cas, vous pourrez partir tranquillement – même si vous devrez nous signer une décharge. » Elle acquiesça faiblement, gardant le silence. « C'est la procédure, rassurez-vous. » Oh elle le savait ça, elle avait déjà subie assez de blessures dans sa carrière pour savoir comment ça se passait dans ces cas là.

« Je suis quand même content d'entendre une parole sensée sortir de cette magnifique bouche. » Il rigola mais se bloqua soudainement, faisant les sourcils de la jeune femme qui lui lança un regard amusé.
Il se frappa ensuite le front, accentuant le sourire de la jeune. « Écoutez, ce... Ce n'est pas ce que vous croyez ! Je ne vous drague pas – pas du tout même. Pas que vous ne soyez pas belle, loin de là vous êtes quelqu'un de magnifique. Mais... » Mais qu'est ce qu'il lui faisait là ? Est ce qu'il essayait de la draguer ? Non pas qu'elle était indifférente à ce genre de geste mais ce n'était pas vraiment le lieu ou le moment pour le faire.

Andrew poussa un gémissement plaintif et reprit d'une voix un peu plus assurée. « Je suis gay, okay ? Voilà, enfin, je... Ce n'était vraiment pas mon intention de vous mettre mal à l'aise, loin de là. Vous êtes très belle mais vous n'avez pas les bons attributs pour me plaire, enfin, voilà... » Léna lâcha un petit rire et inclina faiblement la tête. « Il n'y a pas de mal. Et vous ne me mettez pas mal à l'aise, croyez moi, j'ai connu bien pire comme... Tentative d'approche. » Elle ponctua sa phrase par un nouveau sourire se voulant rassurant.
C'était loin d'être la première fois qu'elle se faisait complimenter. Elle en avait l'habitude et ne s'en formalisait pas. Surtout quand ça venait de ses collègues. Elle avait déjà dû en remettre plusieurs à leur place mais ça ne semblait pas leur rentrer dans la tête que leurs "compliments" ne risquaient pas de faire mouche, bien au contraire.

L'infirmier se redirigea vers le téléphone quand sa sonnerie retentit dans la salle et Léna le regarda faire, ne le quittant pas des yeux jusqu'à ce qu'il revienne auprès d'elle. « J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, d'abord. Nous n'avons pas retrouvé votre coéquipier. La bonne, c'est qu'il n'est pas non plus à la morgue et, croyez-moi, rien ne se passe dans cet hôpital sans que Carole ne soit au courant. » Il lâcha un petit rire qui rassura un peu la jeune femme. Bien, au moins elle avait la certitude qu'il n'était pas mort. C'était une bonne nouvelle.

« Peut-être est-il tout simplement rentré chez lui ? Vous savez, les policiers - et particulièrement les hommes - ne sont pas vraiment du genre à aller à l'hôpital quand ils sont blessés à moins d'être forcé et d'être sur leur lit de mort. Donc je pense qu'il va bien. » Elle roula des yeux, maugréant un « A qui le dites vous. » D'une petite voix.

Il aida Léna à se relever, la jeune femme s'appuyant sur son bras pour se maintenir debout. « Je vais vous accompagner au scanner avant de vous mettre dans une chambre. Une fois que l'on aura les résultats, un médecin viendra vous voir. Je viendrais aussi, je ne vais pas vous laisser tomber. » Elle le sentit serrer doucement sa main et hocha faiblement la tête avant de lui lancer un léger sourire. « Merci. Je crois que je vous en dois une. » Il avait été vraiment professionnel tout en réussissant à la rassurer. Elle avait été au bord de la crise de panique quelques minutes plus tôt mais Andrew avait réussi à la calmer. Elle ferma un instant les yeux avant de suivre l'infirmier jusqu'au scanner.



by Epilucial



Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
it's a revolution, i suppose
Lédrew ♦ After the shock Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

Lédrew ♦ After the shock

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Sometimes, when I'm bored, I drink some water just to shock my liver. || Gabriel & Cie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE NEW AGE :: PARTY HARD :: ALL THINGS COME TO AN END :: archives :: les rps terminés-