Nom et Prénom : la belle a écopé d'un nom dont personne n'a jamais été foutu de se souvenir - surtout pas ses professeurs - sûrement parce qu'il était trop "fancy". oona salazar, raillée par ses pairs pour son affiliation avec l'ancêtre de lord voldemort dans harry potter, il a longtemps été source de conflit avec les abrutis de sa génération. néanmoins, oona, elle adore son nom. surtout maintenant que son monde a changé et qu'il sonne davantage comme une menace plutôt que comme le patronyme de la fille gothique au fond de la classe notée absente un jour sur deux. Alias : september. le jour où son univers a basculé et son pouvoir s'est déclaré, c'était le premier jour de septembre. au moment où, rouée de coups de pieds, de poings et de couteaux, elle s'est évanouie, sa dernière pensée a été : "tiens, on est en septembre aujourd'hui". le vide qu'engendrait son monde au point de mourir en pensant à la date du jour l'a marquée jusqu'à ce qu'elle décide de se trouver un pseudonyme pour signer ses méfaits. Âge : elle a fêté il y a quelques semaines son vingt-troisième anniversaire. Lieu de naissance & nationalité : oona est née un peu plus tôt que prévu alors que sa mère était aux toilettes. elle a commencé sa vie, comme qui dirait, dans la merde. c'était un douze février, dans la jungle urbaine de new-york city. Métier : jusqu'à l'âge de vingt ans, oona travaillait comme mécano dans un petit garage du quartier, tenu par des mexicains sans papiers pas commodes du tout. mais depuis que sa mutation s'est déclarée, c'est pour un homme dangereux et immensément riche qu'elle bosse. en salopette, musique à s'en faire exploser les tympans résonnant dans un entrepôt immense, couchée sous des bolides qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir voir de ses propres yeux un jour. oona s'essaye aussi à la réparation d'autres éléments mécaniques et électroniques, mais ce n'est pas encore ça. Statut civil : célibataire, elle effraie trop ceux qui la connaissent : elle a tué pas mal de ses précédents partenaires par erreur à cause de son don (sa malédiction). personne n'a envie de s'y frotter. Orientation sexuelle : hommes, femmes quelle importance tant qu'il y a un orgasme à la clé ? néanmoins, depuis quelques temps, elle est surtout devenue autosuffisante, ce qui est bien moins amusant. Particularités : c'est un pouvoir des plus dangereux, malsains et dérangeants qui s'est imposé à oona : le contrôle physiologique, la capacité de modifier à sa guise la température corporelle de ses victimes, leur rythme cardiaque ou respiratoire. le pouvoir d'infliger la mort en un battement de cils. si l'intitulé laisse rêveur, pour oona c'est à la fois une grande source d'excitation, et une terrible malédiction. surtout une terrible malédiction, en fait.   Affiliation : evil neutral.

Êtes-vous pour ou contre la Loi de Recensement des Mutants ? Pourquoi ? Si vous êtes un Mutant, avez-vous décidé de vous recenser ?  je m'en fiche complètement, comme je me fiche des autres mutants et de tout le reste. moi, la seule chose qui m'importe vraiment, c'est la vengeance. alors qu'on recense les mutants et les mette tous en prison ou qu'on les enchaîne, ou leur coupe des membres, ou la tête, ça ne me fait ni chaud ni froid. néanmoins, je n'ai pas pris la peine de me recenser, ou plutôt m'a-t-on interdit de le faire "pour me protéger". je suppose que c'est la meilleure chose à faire de rester cachée le plus longtemps possible. un jour viendra où l'on découvrira le pot-aux-roses, mais pour l'instant ça me permet de préparer ma vengeance tranquillement sans que quiconque me mette des bâtons dans les roues.  
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? les superhéros ? une bonne chose ? ils sont exactement comme les méchants : mus par un objectif qui les anime, prêts à sacrifier autre chose pour "la bonne cause", arrogants, dérangés, l'ego gonflé par l'amour que leur porte les gens. qu'est-ce qui leur fait croire qu'ils peuvent se permettre d'agir comme nous, en clamant faire le bien ? est-ce que moi, sous prétexte que je débarrasse la ville d'une bande de petites frappes prêtes à laisser une fille de vingt ans qu'ils appelaient "soeur" crever dans la rue, je vais hériter du titre de superhéroïne ? non, les superhéros sont des mensonges destinés à faire rêver les enfants.
Qu'est-ce qui vous a poussé à faire le mal ? la vie. mes parents. mes professeurs. le monde. les gens. tout, absolument tout. le coup fatal a sûrement été d'être trahie par ceux que je considérais comme ma famille.  leurs regards, leur façon de me traiter de monstre en me donnant des coups de pieds, des coups de poing, de cutter, de couteau. comme si rien de ce qu'on avait partagé n'avait compté. et puis à mon réveil j'ai rencontré un homme, le seul à s'être réellement intéressé à moi. celui qui m'a fait basculer dans les ténèbres, où je n'ai plus à faire semblant. c'est en faisant le mal que je me sens bien, vengeance sur une vie qui ne m'a pas épargnée un seul instant.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? il a fallu que le garçon dont je pensais être amoureuse et qui me respectait montre son vrai visage : celui d'un monstre, comme tous les autres. qu'il devienne collant, puis insistant. que son bras écrase ma gorge, qu'il me bloque contre le mur de notre Q.G, qu'il manque de me violer sous les yeux d'une fille qui se fichait éperdument de ce qu'il pouvait m'arriver, trop absorbée par les vidéos de chat qu'elle regardait sur youtube et qui la faisaient hurler de rire alors que je lui demandais de l'aider. il a fallu qu'il arrête de respirer, que sa température corporelle grimpe en flèche, et que son coeur arrête de battre. alors oui, quand il est tombé raide (il a survécu, le chanceux!) devant les yeux des autres, mon entourage a compris immédiatement. et je n'ai eu guère le temps de réagir que je tâtais déjà les frontières de la mort. maintenant, tout le monde pense oona salazar morte, y compris mes parents qui ont sûrement déjà oublié mon existence. ils vont le regretter.
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? lucian et ses hommes de main. lucian, qui m'a sauvée de la mort, m'a récupérée à la sortie de l'hôpital, m'a offert un toit et un travail, sa protection, m'a appris à m'aimer telle que j'étais. lucian à qui je serai fidèle jusqu'à la mort, et qui connait absolument tout de moi.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? plus que satisfaite. fatiguée de réparer des pick-ups de seconde main et autres caisses pourries, j'ai à présent la possibilité de jouer avec des bolides extraordinaires sortis de films de science-fiction. tellement chers que, chaque fois que je pose la main dessus, j'en éprouve un plaisir réel et tangible. et puis, les lieux me permettent de bricoler d'autres petites choses. des tous petits robots, pièces mécaniques, ordinateurs. je suis loin d'être douée, mais j'appréhende le terrain et compte bien apprendre. lucian me laisse le champ libre et un terrain de jeu géant.

« Putain j'ai accouché ! » hurle l'écervellée depuis les chiottes. Elle écrase son mégot contre le mur et se relève, sale et puante. « Qu'est-ce que tu racontes la grosse ? » répond son ignoble compagnon en la rejoignant. Ils regardent le nouveau-né flotter dans la cuvette. L'homme crache par terre et jure. « Depuis quand t'étais enceinte, toi ? » « J'l'étais pas j'crois, j'savais pas. J'l'aurais su quand même, non ? » qu'elle répond. L'enfant nage un moment au milieu de l'urine et les excréments avant qu'ils se décident tous les deux à réagir. [...]

La vie est lassante. Sans intérêt. Chaque jour ressemble au précédent, et à celui d'avant, et à tous les autres aussi. Oona est fatiguée. C'est triste d'être fatiguée à dix-huit ans, non ? Son univers se compose des mêmes personnes depuis qu'elle a été en mesure de marcher et parler. Les oubliés du quartier, les enfants qui, comme elle, vont mal tourner. Parce que leurs parents boivent, fument, se battent sous leurs yeux, s'assassinent même, parfois. Parce qu'ils répètent le schéma de papa en tapant sur tout et n'importe quoi, ou en tombant enceinte comme maman à l'âge de dix-sept ans. Ils tuent l'ennui en jouant les petites frappes. Mettent le feu aux poubelles et aux voitures, histoire de se sentir invincibles. Ca leur procure quelques frissons, et puis ils s'ennuient à nouveau. Alors ils lancent des canettes de bière sur les chats. Ca fait bien marrer tout le monde cinq minutes. Puis ils s'emmerdent encore. Alors ils volent le sac d'une vieille, et se retranchent dans leur Q.G pour lire des magazines pornos, insulter le monde entier, boire jusqu'à l'agonie, fumer, et pour certains d'entre eux, les plus désespérés comme Oona, se planter des aiguilles dans les bras. Ensemble, ils sont un peu moins malheureux. En tout cas, ils oublient qu'ils le sont le temps de quelques heures. Parce qu'ils sont tous pareil au fond, et qu'ils n'ont plus l'impression d'être seuls au monde avec leur souffrance. Oona aurait pu mieux tourner. Elle est intelligente, douée, jolie même parfois, quand elle met un décolleté. Mais elle préfère se détruire plutôt que d'espérer être quelqu'un dans un monde qui n'a rien à lui apporter et dans lequel elle aurait fini par tomber. L'ennui est moins douloureux que l'espoir.

 « Arrête. » geint-elle en repoussant la main d'Izaac qui agrippe sa hanche. Elle rit un peu, mais son regard trahit sa gêne et, peut-être, sa frayeur. Il est complètement drogué, parfaitement effrayant. Il repose sa main sur elle, presse son corps trop grand pour celui d'Oona contre le sien et la bloque contre la mur.  « Allez Oona, on sait tous les deux qu'on est faits pour être ensemble. » Elle secoue la tête en signe de négation. Son cœur martèle sa cage thoracique. Elle est trop sobre pour accepter, à moins que les substances ingurgitées ne fassent qu’accroître sa peur.  « No … Non. Lâche-moi, c'est pas drôle sérieux ! » qu'elle lance en tentant de garder son calme. Respirer, respirer, respirer …  « Amy tu pourrais m'aider ! » Mais la dénommée Amy, avachie sur un canapé derrière, se fiche complètement d'eux. Elle est plongée sur son téléphone, à regarder une vidéo de conneries de chat sur youtube. Ca la fait glousser, et elle ignore royalement Oona qui commence vraiment à paniquer. La main d'Izaac se fraye un chemin sous son tee-shirt sans retenue. Elle le repousse, et soudain sa gorge se retrouve bloquée par un bras large qui l'étrangle. Oona se cogne la tête contre le mur de béton derrière elle. Les larmes lui brûlent les yeux, mais elle ne veut pas pleurer. Pas devant lui.  « Hé, du calme bébé. Tu te souviens ce que tu m'as dit ? Toi et moi on sera toujours ensemble. Laisse-toi faire, ça va être bien. » Mais Oona n'est pas de cet avis. Elle ne l'a sûrement jamais été, d'ailleurs. C'est fou le nombre de conneries qu'on peut dire sous l'emprise de l'héroïne. Izaac relève sa jupe, baissa sa culotte et déboutonne les boutons de son jean. Oona, cette fois, n'arrive plus à retenir ses larmes. Elle gigote comme elle peut, tente de se libérer, en vain, de son emprise. Pour la première fois de sa vie, elle prie. Pour qu'on l'aide, pour que quoi que ce soit empêche Izaac de la violer. Et ça se produit. Son visage devient écarlate. Ses yeux sont exorbités, puis il la lâche pour porter ses mains à sa gorge.  « Qu'est-ce que … Qu'est-ce que tu m'fais, sale garce ? » qu'il balbutie, en titubant. Il tombe sur les fesses, convulse, et Oona se rhabille le plus rapidement possible. Elle aussi se sent mal. Épuisée. N'arrive plus à respirer. Elle regarde Izaac gémir et tourner au violet avec horreur. Amy a décidé de réagir, et tous les autres qui viennent de rentrer aussi.  « Qu'est-ce que tu fous Oona ?! »  « Rien ! Je fais rien ! » Et les coups partent. Le coup de poing dans le ventre achève de lui couper le souffle. Oona s'écroule, pliée en deux sous la douleur. Izaac a arrêté de gémir. Il a les yeux ouverts et respire trop fort, mais il est bien vivant. Oona reçoit un coup de pieds dans la pommette. Un coup dans les côtes. Un autre. Sale monstre ! crie-l'un, puis elle entend le mot mutant. Elle, un mutant ? Sûrement pas. Ils font erreur, mais elle n'a pas le temps de leur dire. Ils ne lui laissent pas l'occasion, n'écoutent pas ses supplications désespérées. Le cutter s'enfonce dans sa cuisse, et elle pousse un hurlement de douleur. Et puis dans son ventre. Et son bras. Encore, et encore, et encore. Oona ne sait pas pourquoi son cœur continue de battre normalement. Peut-être pour la même raison que celui d'Izaac a failli s'arrêter. […] Le silence revient. Elle est seule, baignant dans son propre sang. Tiens, on est en septembre aujourd'hui, pense-t-elle. Elle ne sera jamais à l'heure pour aller au boulot, mais tant pis. Oona a juste envie de dormir un peu. Elle cligne des yeux lentement, observe le visage qui apparaît au dessus du sien. Son regard plonge dans les prunelles azur d'un homme qui tient davantage de l'ange que de l'être humain. Sa main se pose sur sa joue avec une tendresse, là aussi, parfaitement inhumaine. Oona pleure à nouveau. Elle sait qu'elle va mourir, et ça n'aurait pas pu arriver de façon plus agréable. L'homme se penche vers elle et dépose ses lèvres sur son front.  « Ils t'ont bien amochée, tes copains. Mais ne t'inquiète pas, tout ira bien. Tu vas t'en sortir, et je serai là quand tu te réveilleras. » Oona ferme les yeux, apaisée.

C'est le premier septembre. Les mois ont passé, et sa vie a pris un tournant exceptionnel. Il y a pourtant une chose qui n'a pas changé : son désir de vengeance. C'est le premier septembre, et cette année-là, quelqu'un d'autre va y passer. Ils sont sept en tout, sept à l'avoir laissée pour morte dans leur Q.G. L'un d'eux est déjà tombé. On a conclu à un règlement de compte banal, et l'affaire a été classée. C'était le premier septembre dernier. Aujourd'hui, sa cible a été choisie, et Oona est tellement excitée qu'elle ne parvient même pas à cacher ses sourires ravis dans la voiture noire hors de prix qui l'emmène vers son ancien quartier. Là où tout a commencé, et où tout s'est terminé. Elle descend de la voiture, rabat sa capuche sur sa tête pour ne pas être reconnue et coince ses longs cheveux blonds et lisses dedans. Oona est devenue belle avec les années, depuis qu'elle a arrêté la drogue et qu'elle cherche à plaire au seul homme qu'elle ne pourra jamais toucher. Elle grimpe les escaliers du vieil immeuble qui menace de s'effondrer à tout instant, sonne à la porte de l'appartement. Un homme vient lui ouvrir, celui qu'elle cherchait. Quand il pose les yeux sur elle, son visage devient livide.  « Oona Salazar ? Non, c'est impossible ... » Oona sourit de toutes ses dents.  « Oui, c'est ce qu'a dit Aymerick l'an dernier aussi, quand je l'ai tué. Mais tu vois, je suis bien vivante. Tu me laisses entrer ? » demande-t-elle, polie et calme, les mains enfoncées dans les poches. L'autre panique. La peur qu'elle lit dans ses yeux l'emplit d'un plaisir malsain.  « Oona s'te plaît, on a été cons, on a eu peur, on aurait jamais du …  » Elle pose son doigt sur les lèvres de Harris qui manque de tourner de l'oeil pour le faire taire.  « Moi aussi j'ai eu peur, Harris. Et mal. J'ai eu tellement mal, je n'oublierai jamais. » Les larmes se mettent à couler sur les joues de l'homme qui, soudain, relève davantage de l'adolescent qu'elle a connu de l'adulte qu'il est devenu.  « J't'en supplie Oona, j'ai un bébé, et un boulot, et je ... » Mais elle l'ignore. Comme il l'a ignorée quand elle l'a supplié d'arrêter. Elle ignore le fait qu'il ait un bébé, et s'élève sur la pointe des pieds pour déposer ses lèvres sur les siennes. Et là, sur le pallier, elle arrache la vie du deuxième de ses agresseurs. Elle tombe à son tour, parfaitement épuisée. Les bras de son chauffeur particulier la relèvent et la reconduisent jusqu'à la voiture garée en bas. Plus que cinq sur sa liste des gens à éliminer. Un par année, pour laisser la peur les gagner. Jusqu'à Amy, qui sera la sixième de ses victimes. Cette salope pas foutue de l'aider. Puis Izaac, à cause de qui tout est arrivé. Izaac, qu'elle laissera mourir de peur, Izaac qu'elle réduira en miettes avant de remercier son cadavre de l'avoir sauvée de la vie minable dans laquelle elle était, jusqu'au jour où son pouvoir s'est déclaré, enfermée.

[…] Elle pousse les portes gigantesques sans prendre la peine de frapper. Ici, Oona n'est pas connue pour son éducation et surtout pas pour sa soumission. Pourtant, elle est terriblement jeune, terriblement petite, plongée dans la tannière de l'un des loups de New-York. Entourée de drogue, d'armes à feu, d'armes à lourdes, de prostituées, mafieux et autres mutants. Oona n'en n'a que faire, c'est son monde depuis deux ans et on a fini par l'accepter. Parce qu'on sait son pouvoir assez dangereux pour éviter de la contrarier. L'immense salon est baigné d'une lumière tamisée. Lucian et ses hommes de main, ce soir encore, jouissent de la compagnie de putes de luxe qui s'accrochent à eux comme des moules à leur rocher. Oona fait tâche avec sa salopette, son tee-shirt et ses mains tâchées de cambouis, au milieu de ce luxe, ce champagne, cet or, et ces femmes parfaites aux courbes délicieuses qu'elle abhorre au plus au point. Surtout la chinoise qui s'accroche à son sauveur et patron, et qui la dévisage comme si elle était une moins que rien.  « Tu ferais mieux d'aller jouer ailleurs ma chérie, c'est pas pour les enfants ici. » souffle-t-elle d'une voix mielleuse. Ses copines ricanent, mais l'ensemble des hommes présents dans la salle soupirent. Sauf Lucian, qui hausse un sourire amusé. Tout le monde, à l'exception de ces pauvres dames, sait comment ça va se terminer. Piquée à vif d'être ainsi ridiculisée publiquement, Oona pose froidement ses prunelles céruléennes sur elle se concentre sur les battements du cœur de la femme qui fronce les sourcils. Elle rit moins d'un coup, mais tente de conserver un sourire arrogant. Et puis soudain, elle crève de chaud, et l'instant d'après elle crève tout court en s'avachissant sur Lucian qui repousse son cadavre sur le canapé comme une pauvre poupée désarticulée. Tout le monde se met à hurler, et les femmes partent en courant dans tous les sens. Oona ne bouge pas, bras croisés sur la poitrine, en tentant de faire taire sa propre fatigue et son cœur dont le rythme effréné lui donne la nausée. Ses jambes tremblent, et la fatigue l'envahit. Le chef ordonne à ses hommes de rattraper les putes et les arrêter avant qu'elles n'arrivent à sortir de là, et tous deux se retrouvent seuls dans la pièce. Il n'y a pas de moments qu'elle aime davantage que ceux-là, quand toute l'attention de l'homme est tournée vers elle, quand son regard azur est rivé vers le sien ou épouse son corps qui n'a pourtant rien d'exceptionnel en comparaison avec les femmes qu'il peut cotoyer. Elle pourrait s'offrir toute entière lui, se laisser dévorer par ce loup jusqu'à la dernière miette, débordant d'un désir qu'elle ne cherche même plus à cacher.  « J'étais juste venue dire que ce que vous attendiez est terminé. Je ne voulais pas gâcher votre petite fête. » ricane-t-elle, et il lui sourit gentiment.  « Tu as le don de terminer ce que j'attends de toi dans les pires moments, ma jolie. Je commence à croire que tu es jalouse. » Elle rougit mais ne relève pas, embarrassée d'être ainsi découverte. Bien sûr qu'elle est jalouse, ce n'est un secret pour personne, et surtout pas pour lui qui a pleinement conscience de l'emprise qu'il a sur le monstre qu'elle est. Combien de femmes qui s'accrochaient à lui a-t-elle pu tuer, ces dernières semaines ? Lucian se lève gracieusement et s'approche d'elle en quelques enjambées. Dans ces conditions, son rythme cardiaque ne peut pas revenir à la normale. C'est dangereux pour lui, et il le sait. Il sait qu'il ne peut pas la toucher parce qu'elle risque de le tuer en se laissant trop aller, comme elle a maladroitement assassiné 90% de ses partenaires précédents qui ne provoquaient pas en elle un dixième de ce qu'elle peut ressentir pour lui. Pourtant, il attrape son visage dans ses mains, dépose ses lèvres sur sa tempe, sur sa joue, dans son cou. Oona soupire d'aise, se mord la lèvre, s'abandonne à ses baisers.  « Ne sois pas jalouse, Oona. Tu es le plus précieux de mes trésors, et tu le sais. Je t'offrirai le monde un jour, je te le promets. » L'envie la prend, brutale, dévastatrice. Mais Lucian la relâche, parce qu'il commence déjà à se trouver mal. Comme toujours. Oona manque de fondre en larmes.  « Et va prendre une douche, tu pues le cambouis. Merci pour ton rude travail. » lance-t-il en quittant la pièce à son tour, sans un regard en arrière.

Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; justine/21 ans le 15 avril, souvenez-vous en   /f Fréquence de connexion ; 7/7j, 24h/24. Que pensez-vous du forum? ; j'en tomberais bien amoureuse s'il est célib. Comment l'avez-vous découvert ? pub facebook hier, mais je le connaissais déjà avant     Célébrité choisie ; alycia debnam-carey aka heda lexa. Credits (avatar, icon etc.) ; l'avatar est de gentle heart puis les gifs je sais pas, pardon