Nom et Prénom : Anthony Masters, c'est du moins ce qui était inscrit sur la carte d'identité que je portais lorsque les autorités m'ont extrait de la décharge dans laquelle je semblais avoir séjourné plus que de raison. Ne sachant ni ma véritable date de naissance, ni autre indice sur mes origines, difficile de faire correspondre un quelconque dossier avec mon identité, alors le nom est resté. J'ai parfois des souvenirs d'autres noms, d'autres identités, mais la majeure partie du temps je vais par le prénom Tony. C'est plutôt pas mal, et surtout facile à retenir. Alias : On me surnomme Taskmaster, ce qui est davantage un nom sur la scène du crime qu'un quelconque alias de superhéros.  Âge : 38 ans, plus ou moins. Lieu de naissance & nationalité : D'après mon dossier médical officiel, je serais né dans le Bronx, au coeur de notre chère New-York, ce qui tendrait à faire de moi un américain. Cependant, le teint de ma peau me pousse à avoir des doutes sur la véracité de cette information. Métier : Pendant la plus grande partie de ma vie j'ai été un mercenaire, passant d'un contrat à l'autre sans vraiment jurer d'allégeance. Depuis que le SHIELD m'a mis la main dessus j'essaye de me montrer plus politiquement correct, notamment parce que l'organisation dispose de ressources essentielles sur mon histoire, plus que par choix volontaire. En raison de mes capacités, on a décidé de me proposer un poste d'entraîneur à l'académie, bien que je sois amené à participer à certaines missions de terrain à l'occasion. Statut civil : Célibataire Orientation sexuelle : Hétérosexuel Particularités : En termes officiels, je suis atteint d'amnésie rétrograde sévère, avec incapacitation antérétrograde élective.  Pour faire simple, au fur et à mesure que mon cerveau enregistre de nouveaux souvenirs, d'autres plus anciens sont supprimés de sorte à faire de la place pour ces nouvelles acquisitions. Je suis un peu comme un disque dur saturé, qui doit sacrifier des segments de sa mémoire pour conserver son intégrité. Ce qui est assez particulier dans mon cas, c'est la nature de ce qui est enregistré versus ce qui est perdu. Ma mémoire cinétique est incroyablement développée, trop même, ce qui m'assure une mémoire photographique exceptionnelle mais affecte ma mémoire émotionnelle, que ce soit à court ou long terme. Concrètement, je suis capable d'assimiler et mimer un enchaînement complexe de mouvements rien qu'en les voyant exécutés, ce qui me donne un avantage certain en matière de combat, mais pour le reste mon cerveau est une véritable passoire. J'arrive parfois à me souvenir d'une personne lorsque sa technique est suffisamment intéressante pour que j'y lie celui qui l'exécute, et c'est grâce à ce petit tour de passe passe que j'arrive à mener une existence plus ou moins normale, en liant ce dont je dois me rappeler à des mouvements réflexes.  Affiliation : AIM, ORG, La Main, ou encore Hydra, j'ai fréquenté et travaillé pour un éventail d'organisations plus ou moins recommandables. Ces derniers temps, d'après leur propre terme, je collabore avec le SHIELD.  

Avez-vous peur des Mutants ?  Il est rare que quelque chose me fasse peur, par contre je suis très curieux de nature et les mutants n'échappent pas à la règle. Je ne suis ni biologiste ni capable de reproduire leurs pouvoirs, mais ça ne m'empêche pas de les observer lorsque j'en ai l'occasion. Surtout depuis les récents évènements, depuis qu'ils ont commencé à se révéler aux yeux de tous avec parfois peu de retenue, il est dans mon intérêt de ne pas perdre de vue ces êtres qui sont après tout capables de choses que l'on ne soupçonne même pas. Je ne dis pas que leurs intentions sont mauvaises, ni ne me positionne comme un anti-mutant; je remarque simplement qu'il est judicieux d'observer avant de trancher et de prévoir une issue en cas de ... problème.  

Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Superhéros par opposition aux supervilains ? Le bon côté versus .. l'autre ? Dans ce cas je me verrais dans l'obligation de ne pas me positionner en leur faveur, puisqu'on m'a déjà classé dans la seconde catégorie. Pourtant, sur le papier ou dans la vraie vie, les choses peuvent être bien différentes. Je suis un mercenaire dont les allégeances vont et viennent au grès des missions. Certes, je travaille maintenant pour le SHIELD, est-ce que cela signifie que l'on doive m'accorder la grâce de me ranger chez les gentils ? D'ailleurs le SHIELD, synonyme de justice, est-il lui-même le camps des "bons" ?  Je ne sais pas ce que vous entendez par le terme "superhéros", moi je ne vois qu'un groupe de plus qui brasse les cartes sur un échiquier dont personne ne connaît vraiment l'étendue. En attendant, on joue avec les pièces qu'on connaît.

Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? Selon les dossiers officiels, j'aurais obtenu mes pouvoirs en entrant en contact avec une variante du super sérum qui a fait de Captain America ce qu'il est aujourd'hui. Personnellement, j'ai plutôt l'impression d'être né avec ces dons et de les avoir développés au fil du temps, alors choisissez la version qui vous plaît le plus. Ce que j'en sais c'est que le SHIELD comme HYDRA n'ont jamais été capables d'isoler de mon sang une quelconque substance indigène, et que pour autant que je me souvienne j'ai toujours eu une mémoire photographique extrême, mais aussi des troubles liés aux autres parties de ma mémoire, alors peut-être que je ne suis pas le mieux placé pour en parler.

Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? En tant que mercenaire, cacher mon identité est quelque chose de vital, et c'est en quoi le surnom de Taskmaster trouve son utilité. Rares sont les personnes qui connaissent mon identité civile et/ou sont capables de relier les deux, à part le SHIELD et encore là, la plupart des agents m'y connaissent sous le nom de Tony. Quelques hauts rangs sont on ne peut plus au courant de mes affiliations passées mais cela ne les a pas empêcher de m'offrir une place dans leur organisation.

Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Travailler pour une organisation ou l'autre, tant qu'on me paie, à vrai dire, je suis prêt à pas mal de concessions. Ce qui est intéressant avec ma position au sein du SHIELD, c'est l'accès à une formidable banque de données qu'il m'aurait été impossible de bâtir seul. Ce qui l'est moins, c'est que lorsque votre employeur est le cousin de l'oncle Sam, on a tendance à vous avoir à l'oeil. Je suis loin d'être un modèle, loin du parfait soldat qu'ils aimeraient que je sois, et ne me cache pas de mon passé. Enfin, les parties dont je me souviens, pour les autres il suffit de voir les regards en coin de mes supérieurs lorsqu'un sujet déclencheur se glisse dans une conversation. Ça ne prend parfois pas plus qu'un briefing de mission, une discussion de couloir, pour voir leurs poils s'hérisser et leur langue se lier. Si la plupart du temps je me contente de changer de sujet pour m'aligner davantage vers ce qu'ils veulent entendre, il n'en reste pas moins que ces événements ont de plus en plus tendance à venir chatouiller ma curiosité. À l'occasion, il m'arrive de croiser des visages familiers, des voyous qui me reconnaissent et se mettent à mentionner des choses que je serais censé comprendre. C'est frustrant, et il m'est arrivé plus d'une fois de battre plus que raison l'un d'eux à la recherche d'indices sur mon passé. C'est peut-être aussi pour ça que le SHIELD prend soin de me surveiller, et certainement une des raisons pour lesquelles je ne leur fait pas confiance.

Mes yeux parcouraient la pièce vide et plongée dans le noir, affolés. Une fois n’était pas coutume. C’était la troisième fois de la semaine que je me réveillais en sursaut, les sens aux aguets. J’étais aux abois, une main sur la crosse de mon arme, prêt à me défendre contre toute attaque. Pourtant, je ne risquais rien, ou du moins pas grand-chose. Les quartiers du SHIELD étaient un endroit relativement sur, peut-être même encore plus depuis la confrontation avec HYDRA et la nouvelle politique en place. Il aurait fallu être stupide pour venir me chercher ici, s’aventurer dans ces bâtiments surement mieux gardés que la maison blanche, notamment parce que la plupart de ses habitants étaient des agents sur-entraînés. Tandis que les battements de mon coeur se calmaient au fur et à mesure que mon cerveau chassait mes cauchemars pour la réalité, je me redressais un peu plus sur mon lit. Les couvertures m’avaient faussé compagnie depuis belle lurette pour le sol froid de ma chambre, mais je suais à grosses gouttes. Ce n’était pas le grand luxe, mais cette demeure impersonnelle me suffisait. Nous étions tous logés à la même enseigne, agents, professeurs ou élèves en formation, à quelques étages près. La café avait un goût de pisse, la bouffe laissait à désirer, mais ça faisait son travail, tout comme je faisais le mien ici.

À la vue du manque flagrant de danger, je passais une main dans mes cheveux avant de me laisser retomber en arrière contre le mur qui me servait de tête de lit. J’étais exténué, et c’était peu de le dire. Je ne me plaignais pas. J’étais peut-être exigeant et de nature peu souriante, mais je n’étais pas un râleur. De toutes façons, j’avais vécu dans pire, enfin d’après ce qu’il me semblait. Le problème quand on souffre d’amnésie à ce point, c’est que la seule personne sur laquelle on est censé pouvoir compter en toute circonstance devient votre pire ennemi. Je pouvais me fier à mes poings, mes réflexes pour me maintenir en vie, mais lorsqu’il s’agissait de mon cerveau, ou pire de souvenirs, rien n’était moins sur. Je soupirais en venant enfoncer ma tête dans mon oreiller défoncé. Une migraine me prit et je dus masser mes tempes pendant plusieurs minutes pour l’atténuer. Parfois, comme en ce moment, mon passé me manquait. Il y avait quelque chose de libérateur à aller toujours de l’avant, c’était même un avantage indéniable sur le champ de bataille, mais lorsqu’on se posait un instant, seul avec soi-même, difficile de ne pas sentir le poids de ce vide.

Alors comme tout était noir, je me tournais vers l’avenir. Je n’avais pas de maison à laquelle retourner le soir, pas de famille vers qui me tourner en cas de coup dur, il n’y avait que le SHIELD. Dans le fond, sur le papier je sonnais un peu comme le soldat parfait, le célibataire sans attaches totalement dévoué à sa mission et que l’on pouvait envoyer n’importe où, pourtant je n’étais pas dupe. Les autres agents prenaient des pincettes avec moi, plus ou moins ostensiblement, mais peu étaient indifférents face à l’amnésique de service au passé trouble.

Lâchant un énième soupir, je me redressais. Je n’avais plus envie de penser. Juste de me défouler. Et pour ça, je savais où aller. Laissant mon uniforme sur une chaise, je pris juste le temps de mettre un haut et un pantalon de survêtement ample avant de quitter ma chambre. Les couloirs étaient vides de toute vie, froids, lugubres. Mais je continuais ma route sans m’arrêter à chaque bifurcation plongée dans le noir. Parfois des conversations me parvenaient derrières les portes closes, signe que certaines personnes n’arrivaient pas non plus à trouver le sommeil. Je poussais la porte de la salle d’entrainement, et allumais la lumière. Je fis rapidement le tour de la pièce, m’assurant d’aucune présence dans l’espace. Je voulais être seul. Je préférais m’entrainer seul de manière générale, bien que mon travail me demande autrement. C’était une habitude que j’avais prise quelques années plus tôt, du moins c’était ce qu’il me semblait, datant de l’époque où je boxais en étant gamin. Ça me passionnait davantage que d’aller à l’école, et personne n’y avait trouvé à redire. Ce soir, comme bien souvent, je n’avais pas envie de réfléchir et préférais laisser les coups évacuer les tensions de mon corps. J’avais bien assez de temps pour l’introspection avec les séances de psy auxquelles mon employeur me soumettait. Une condition sine qua non pour que je puisse aller sur le terrain, et bien que je m’y rende en traînant des pieds, au moins je pouvais faire autre chose qu’enseigner à de jeunes agents à rester en vie.

Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Sury, 26 ans Fréquence de connexion ; 3/7 Que pensez-vous du forum? ;     Comment l'avez-vous découvert ? un top-site   Célébrité choisie ; Manu Bennett Credits (avatar, icon etc.) ; lya + grouders