Beaucoup de choses s’expliquaient avec cette nouvelle information. Alexis était un mutant. Enfin, c’était ce qu’il pensait désormais. Matthew aurait pu mieux le défendre s’il avait eu cette information. Mais, il se doutait que si le blond n’en avait pas parlé, c’était pour une raison. Aucun des deux n’avait parlés du véritable pouvoir d’Alexis, mais Matt ne s’en offusqua pas. S’il n’était pas prêt à en parler, il accepterait cela et puis Faith ne semblait pas être la mieux placée pour le faire. Après tout, elle aussi avait un pouvoir et elle ne voulait sans doute pas qu’on le sache. Donc, elle protégeait son ami. Ayant l’habitude du silence, Daredevil accepta cela, avant que Faith ne vienne s’accrocher à son bras. Elle semblait vraiment mal en point. A sa question, le diable hocha la tête. Mais le temps qu’elle aille vers la fenêtre, Matt tendit à Alexis ses médicaments. Il n’avait pas pu voir la réaction de la jeune femme à cela, mais il attendit de sentir que le plus jeune les avait pris pour les avaler. A son remerciement, Matt hocha simplement la tête et alla alors chercher de la glace pour Faith. Allant lui donner le tout, le justicier s’installa au centre de la pièce et écouta la question de la jeune femme. Maintenant ? Bonne question. Pour l’avocat, il faudrait que ces deux-là restent ici quelques jours pour être en état de sortir. En particulier Alexis, parce qu’il serait désormais recherché. Il devrait donc attendre que la pression retombe. Seulement, ça ne semblait pas être le plan du blond. Il voulait aller voir les Avengers. Fronçant les sourcils, Matthew regarda vers son client sans comprendre. En l’entendant parler d’Ultron, Murdock cherchait à assembler les pièces du puzzle. Il lui manquait encore des informations, ça il le comprenait. Il lui manquait le lien entre Ultron et le pouvoir d’Alexis. Mais visiblement, il n’était pas encore prêt à avoir cette réponse. Alexis préférait plutôt mettre son plan à exécution et il n’acceptait pas qu’on l’en empêche. Alors autant l’aider non ?
Je connais quelqu’un qui pourrait nous aider à les rencontrer.
Non, certainement pas Deadpool. Ca prendrait des heures avec lui. Non, il pensait plutôt à Spiderman. Daredevil savait que son ami faisait partit des Vengeurs. Il saurait donc convaincre le jeune homme d’ouvrir les portes de la Tour Stark.
Je peux voir cette personne demain et faire en sorte que vous puissiez leur parler à tous.
Il se doutait qu’ils seraient tous sur leurs gardes, mais ça valait le coup d’essayer. Cependant, il se devait aussi d’être prudent pour son client.
Vous devez en parler avec votre avocat. Il doit avoir des connexions également pour que vous puissiez voir Anthony Stark.
Matthew n’avaient pas ce genre de connexions en tant qu’avocat, mais il ne pouvait pas le dire. Pas besoin que les deux jeunes sachent qui il était vraiment.
A vous de voir, mais je sais que je ne m’avance pas trop en vous disant que ni votre amie, n moi ne vous laisserons y aller seul. Vous êtes recherchés par les autorités et les Vengeurs peuvent vous ramener en prison rapidement. Vous aurez besoin d’aide pour leur faire face. Mais, si je passe par mon contact, vous aurez une chance de leur parler calmement.
SandBlade commençait à retrouver des forces après son épuisement lors de l'utilisation de son pouvoir. Ce dernier pouvait sembler sans limite, il lui arrivait de décupler sa force pour tirer des objets qu'un être humain serait incapable de bouger grâce à ses chaînes mais le prix à payer était son énergie vitale. En voulant trop en faire, elle s'épuisait et, s'il ne prenait pas garde, il était tout à fait possible qu'elle y reste à trop tirer sur la corde. La bosse qu'elle avait sur l'arrière du crâne commençait également à lui faire de moins en moins mal alors que la glace l'empêchait de gonfler. Scrutant les lieux du regard, elle trouva assez vite un coin où poser ces cubes de glaces dont la transformation en liquide commençait déjà. Une fois cela fait, elle revint dans la pièce où se trouvait Alexis et le diable de Hell's Kitchen – tout en restant dans l'embrasure de la porte, accoudée contre le chambranle – pour entendre le plan de son ami. Elle leva les yeux au ciel en expirant fortement pour lui laisser entendre sa désapprobation. Ce n'est pas tant qu'elle n'aurait pas eu confiance dans les capacités de son ami pour aller voir comme un grand les avengers mais les deux jeunes étaient lié d'une façon ou d'une autre, ce qui affectait l'un finissait par affecter l'autre et même si l'un se trouvait aux portes de l'enfer, l'autre prendrait un aller simple pour lui tenir la main et l'aider dans ce voyage. Elle écouta les réponses de Daredevil et ses propositions qui n'étaient pas dénuée d'intérêt. S'il avait quelqu'un sur place, c'était toujours ça de gagner.
C'est vrai que le problème que pouvait apporter Faith, c'est qu'elle avait un peu de mal avec les Vengeurs. Elle les respectait et elle reconnaissait leur utilité lors des invasions d'aliens mais elle regrettait leur manque d'intérêt pour les petites gens, ceux qui étaient défendu bien souvent par elle, CBRVS ou même Daredevil. Disons qu'elle ne serait certainement pas la plus courtoise s'ils hésitaient à lui fournir de l'aide. Mais c'était aussi ça la force de leur duo, Alexis discutait, Faith frappait. "Il a raison." Elle s'avança de nouveau dans la pièce pour rentrer dans le champ de vision du français pour se mettre devant lui et qu'il la défie du regard pour l'argumentation. Il savait lui tenir tête mais c'était la seule façon pour eux de faire plier l'autre, sans savoir lequel serait le roseau ou le chêne, ou alors, il restait la solution de la partie de jeu vidéo mais elle était persuadée que le propriétaire des lieux n'avait pas de console à sa portée. "Et après, c'est quoi ton plan exactement ? On parle d'aller chercher les vengeurs, dans la tour Stark, pas d'aller au Paki du coin. Même le livreur de pizza doit passer par au moins trois portique de sécurité pour passer. Et au cas où ça t'aurait échappé, tu n'es pas vraiment le type qui peut passer inaperçu en ce moment." En effet, il ne faudrait pas longtemps pour que sa tête soit sur toutes les chaînes de télé après son évasion. Elle se calma et repris d'un ton un peu moins sec en s'offrant une place à côté de son ami. "Je pense que le mieux, c'est de se poser le temps d'avoir un bon plan pour prouver ton innocence."
Je voulais y aller le plus vite possible. Forcer ces foutues portes et aller les trouver, leur parler directement. J’imaginais qu’ils s’en foutaient bien de toutes ces histoires, surtout de la mienne en fait. Qu’est-ce qu’un condamné à perpétuité, français qui plus est, pouvait bien avoir d’intéressant pour ces grands-là ? En soi, rien… comme beaucoup d’autres, je dois dire. Les gosses exploités par la mafia ou les cartels, les femmes dépouillées ou violées une fois la nuit tombée, des casses supposés aléatoires aux dégâts collatéraux pourtant notables, qui s’en préoccupait ? Eux ? Pas le moins du monde. Ça les ferait même pas chialer dans un film, alors imaginez ? Il fallait bien que d’autres s’occupent des civils, ceux-là qui occupaient bien trop souvent la rubrique faits divers des journaux. Le Diable Rouge était de ces personnes qui agissaient - comme j’avais pu le faire avec Faith y a trop longtemps déjà - pour le ‘petit peuple’, au quotidien. C’est pour ça que ce type, je le détestais pas. Qu’il avait une place chez les vrais super-héros, pas ceux qui pétaient pas plus haut que leur cul en or massif.
Quand j’entends ce foutu blanc qui s’installe après mes propos, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’ils sont pas d’accord. Attends… est-ce que je leur avais demandé leur avis ? Je crois que non.
Daredevil me propose quelque chose qui m’inquiète plus que ça me rassure. Il a contact avec qui pour prétendre pouvoir m’arranger le coup ? Comment est-ce qu’il allait présenter ça, sans aucune information fiable derrière ? Au delà de sa simple intuition surnaturelle, je veux dire ? Je crois pas que quelqu’un prendrait le risque pour nous… pour moi. À moins que…
« Demain ? », là j’avoue que c’est un peu difficile à digérer, je dis pas qu’il n’a pas fait déjà beaucoup pour nous, mais ça me frustre affreusement d’avoir à attendre. J’ai pas la patience. Regardez-moi juste deux secondes et vous verrez. Le cacheton n’allait pas m’aider, il faudrait certainement me piquer pour me calmer à ce stade. J’allais pas pouvoir dormir, ni réfléchir convenablement. Même un spliff m’aurait fait du bien, là, tout de suite… Lorsqu’il me parle de mon avocat je me mets à rire. Un rire nerveux. Très. Ça doit certainement surprendre. Parce que j’ai pas ri depuis des lustres et que si ça avait été le cas aujourd’hui, je crois que c’est simplement que j’aurais fini en calbute au Paradis. Dans l’idée ça aurait pu être marrant. Dans les faits en revanche… Peu importe. Je ri pour la dizaine de pensées qui me sont arrivées en même temps sur le sujet. Peut-être parce que j’ai imaginé que ce soit mon avocat qui me dise ça à cet instant ou que ça allait juste être l’horreur de me pointer chez lui comme une fleur ? Il avait beau être atteint de cécité, j’étais pas sûr que des retrouvailles chaleureuses et compréhensives étaient un véritable fantasme. Loufoque qui plus est. Impossible.
« C’est ça. Et je lui dirais aussi que je me suis volatilisé du convoi par l’opération du saint-esprit. » On a tendance à dire que les gens qui s’enfuient ont quelque chose à se reprocher. Ça ne jouerait pas trop en ma faveur, en effet. C’est aussi pour ça que j’ai fermé ma gueule et j’ai accueilli le jugement. Je suis mutant, ils n’ont pas à le savoir. Ça pourrait mettre en danger les miens, pointer du doigt toute une communauté qui a déjà assez souffert comme ça. Je relève un peu le nez, le regarde en biais, un sourire presque accompli aux lèvres, résidus du rire que j’avais pu émettre un peu plus tôt. Les nerfs. Fatigue, énervement, à la frontière du burn-out pur et simple. Faith va dans son sens, je soupire, et mon visage se déforme à nouveau dans une implacable apathie. « Vous faites chier. Voilà ce que j’en pense. » Est-ce que je suis particulièrement d’humeur ? Non, mes humeurs sont celles que Faith ou mes proches ont pu connaître quand j’ai découvert mes pouvoirs à l’époque. Mon ton est plus tranchant, ce qui ne me ressemble pas vraiment. « C’est pas comme s’ils étaient déjà en train de ratisser le coin comme des porcs, » je poursuis, c’est dit en connaissance de causes car les informations numériques me parviennent sans que je puisse y faire grand-chose actuellement, « Mon plan, je passe par la porte d’entrée. » Ça sonne comme une blague dit comme ça. Je sens leurs regards sur moi, pesants qui plus est. Je les brasse des yeux, m’insurge de leur réaction. « Quoi ?! » et pourtant, elle était assez naturelle à l’entente de ce type de propos. « Je peux pas rester là, je vais faire une connerie… je le sais. » Faith sait sans doute de quoi je parle, même si elle n’est peut-être pas prête à assumer les risques réels. Lorsque j’étais en hyperactivité, j’étais plus capable de réagir correctement. Dans mon état actuel, où je broyais du noir, vous comprendrez bien que certaines impulsions étaient à redouter. C’était sans compter d’autres impulsions qui pourraient me faire retourner à la case prison vitesse grand V. Même avec Faith dans le coin, j’étais pas sûr de vraiment pouvoir y palier. « Faites ce que vous voulez. » J’expire, m’extirpe du canapé pour reposer mes pieds sur le sol. Néanmoins, je ne me suis pas encore levé. « Mais pour moi c’est non. J’attendrais pas 24h. » Je joins mes mains après avoir déposé mes avant-bras sur mes cuisses. Elles tremblent trop, je décide de serrer. Tête basse, je pense avoir à attendre quelques heures avant de pouvoir ‘sortir’. Mais il fallait cacher ma tronche. Essayer du moins, jusqu’à ce que j’arrive là-bas. « D’ici là le quartier va être bouclé… c’est pas une bonne idée… », que je murmure. Et au vu de la façon dont ils agissent, je serais presque capable de leur sortir le temps exact qui nous restait si on voulait vraiment avoir un champ d’action suffisant. Il faut agir vite, c’est tout. Je lâche finalement ma bombe. « J’peux nous faire rentrer n’importe où… tant que la sécurité va au-delà d’une poignée en fer. » Peut-être pas la meilleure idée d’avoir dit ça, surtout devant un « inconnu ». Il va recoller les morceaux. Mais cet inconnu avait sauvé mon cul et il était prêt à poursuivre dans cette voie, alors…
Aider, il pouvait faire, mais il préférait que Alexis prenne le temps de se reposer. Il ne fut donc pas surpris de l’entendre déçu par le fait qu’il ne voulait qu’agir que le lendemain. Il n’irait pas avant et peu importe ce que le français pourrait lui dire, il ne changerait pas d’avis. Indiquant à Alexis qu’il devrait parler avec son avocat. En l’entendant rire, il resta malgré tout sérieux avant d’écouter la réponse donnée par le jeune homme.
Non, soyez juste franc avec lui. Je connais Murdock, il s’est investi avec son associé et leur secrétaire dans plusieurs cas et le vôtre les feraient bouger encore plus qu’avant.
Evidemment que lui avait bougé en étant Daredevil, mais il était persuadé que Foggy pourrait aider aussi. Appréciant le soutien de Faith, Matt resta silencieux. Attendant que quelque chose se passe, mais il parvint à voir les coutures du corps de la jeune femme qui restait faire face à son ami. Entendant Faith reprendre la parole, il ne disait rien, mais ça ne voulait pas dire qu’il n’était pas d’accord. Aux paroles du blond, il se redressa et regarda vers lui. Ce dernier voulait y aller tête baissée, mais ça n’allait clairement pas aider, pas du tout même.
La vie d’homme recherché n’est pas de tout repos, mais je suis passé par là, je suis toujours là d’ailleurs. Je sais que vous voulez faire avancer les choses Alexis, mais votre amie a raison, ils ne vous accueilleront pas à bras ouverts. Vous devez réfléchir avant d’agir.
Malheureusement il ne semblait pas du tout apprécier cette optique-là. En l’entendant bouger du canapé, Matt tourna la tête, pour écouter le bruit dans la rue voisine, avant de se concentrer à nouveau sur les deux jeunes gens. Il avait raison sur un point le quartier serait bouclé, mais ça n’était pas un souci pour Matthew. Ils laisseraient passer un aveugle et l’avocat du prisonnier envolé. De plus, s’ils parvenaient à faire profil bas, ils pourraient être chez Matt en quelques minutes. Mais ça ne semblait pas suffire. Cependant, il fut surpris par ce qu’il venait d’ajouter et il fronça les sourcils.
Vous avez raison sur le fait que le quartier sera vite bouclé, mais si vous voulez y aller maintenant, il va falloir d’abord que vous parveniez à tenir sur vos jambes.
Revenant face à lui, il s’assit au sol et posa les mains sur les jambes d’Alexis. Se concentrant, il pouvait entendre le bruit de ses os, mais rien à en redire pour le moment. Alors, il leva la tête pour le regarder.
Vous voulez leur parler et je comprend, je suis le premier à vouloir comprendre pourquoi ils ne pensent qu’à leurs intérêts et pas aux autres.
Pour lui c’était en effet étrange qu’ils n’agissent pas plus au jour le jour avec tous les gens qui avaient besoin d’aide. Stark avait des millions, ils pouvaient en reverser une partie à plus d’une association ou œuvre caritative, mais il n’en faisait rien.
Je peux parler à mon contact ce soir, mais vous, vous n’utiliserez pas vos forces pour tenter d’entrer à la Tour Stark. Je m’en occupe et je vous fais entrer, mais ça veut dire qu’on doit bouger d’ici et que vous devez me faire confiance après ça pour que je puisse aller voir mon contact et lui parler. Si vous acceptez de me suivre dans un autre endroit, plus sûr et que vous me laissez négocier, alors je vous aiderez dès ce soir.
"Et toi aussi tu fais chier." Avait répondu la jeune femme pratiquement du tac au tac à la phrase de son ami. Elle le connaissait que trop bien et savait que, si elle n'arrivait pas à le raisonner, alors personne d'autre ne le pourrait. Et autant dire que visiblement, c'était une de ses rares fois où l'anglaise au sang chaud ne pouvait pas être sa voix de la raison. S'il n'était pas déjà affaibli physiquement, elle lui aurait sans doute gratifié d'une gifle monumentale pour lui remettre sa carte mère en place, et son regard trahissait cette envie. A la place, elle exprima dans un grand soupir sa lassitude face à son discours. Le quartier allait être bouclé, elle le savait aussi bien que lui bien qu'elle n'avait pas accès aux mêmes informations et le temps était une ressource qui allait vite leur manquer. "Tu as toujours une tendance à confondre vitesse et précipitation. Aller vite, oui, mais ce n'est pas une raison pour prendre des risques inconsidérés." Elle se releva pendant que le diable prenait la parole pour expliquer ses idées. Aller voir les vengeurs, bien que ce soit la meilleure solution, ne l'enchantait guère puisqu'elle ne les portait pas dans son cœur. Elle se rapprocha de la fenêtre pour constater ce qu'elle savait déjà, des lumières rouges et bleues qui se reflétaient contre les bâtiments du quartier. Toujours le regard plongé dans cette vitre brisée, elle s'adressa à Daredevil "Votre contact, vous êtes sûr qu'on peut lui faire confiance ?" Après tout, elle ne savait pas de qui il s'agissait mais s'il était lié aux vengeurs, peu de chance qu'il accepte de faire rentrer un fugitif sans aller prévenir la moindre autorité. Et si tout ceci se terminait par un piège ?
Il fallait que la super-héroïne prenne une décision, d'un côté, les flics qui cherchaient activement le criminel en fuite assis sur ce canapé et de l'autre, une planque qui risquait de se faire découvrir assez vite. Sortir pourrait être un véritable suicide pour Alexis, qui se ferrait repérer à la moindre voiture des forces de l'ordre rencontrée. Il fallait prendre une décision et pas vraiment la meilleur… et certainement pas une que son ami allait valider. "Est-ce que votre autre planque est loin d'ici ?" Elle marqua une pause le temps qu'on lui réponde avant de retourner son attention vers les français. "Et toi, tu penses pouvoir marcher facilement ?" En entendant les réponses, elle sorti les petits écouteurs relié à son téléphone, ce qui lui permettait d'être en contact même à distance avec le hacker CRBRVS. "Je vais vous offrir une sortie." Son état ne s'était pas réellement amélioré depuis ses dernières escapades sur les toits pour arriver jusqu'ici, ni son déploiement de force pour pousser le fourgon, mais c'était le meilleur des choix. "Les journaux vous taillent déjà un fameux costard, pas la peine d'en rajouter." Le diable de Hells Kitchen était tantôt adulé, tantôt critiqué dans les différents tabloïdes, autant ne pas en rajouter d'avantage. S'attendant à la protestation de son ami, elle lui coupa la parole. "Ne t'avise pas de faire le moindre commentaire, pas après avoir annoncé ta mission suicide." Elle ouvrit la fenêtre pour ne pas se blesser d'avantage elle reprit une ultime fois la parole. "Si tu peux me dire ce qu'il se passe sur la radio des poulets, ça pourrait m'aider."
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Dim 19 Juin - 22:34
Je voulais y aller le plus vite possible.