it's a revolution, i suppose Invité | | | Lawrence Fitzgerald“Is it really possible to tell someone else what one feels?” - Tolstoy IdentitéNom et Prénom : Lawrence Fitzgerald Alias : Lait-Fraise. Vous devriez rapidement comprendre d'où me vient ce surnom. Age : 30 ans, encore. Lieu de naissance & nationalité : Né à Londres, j'ai ensuite été de nationalité Française, Allemande. Enfin, mes corps l'ont été. Mais ma nationalité actuelle est Americaine. Métier : Médecin est de toute évidence le métier que j'ai le plus exercé, notamment pendant les périodes de guerres. Mais aujourd'hui je suis cancérologue, quel meilleur métier pour côtoyer et "guérir" les sentiments et les émotions des gens... Statut civil : Célibataire. Je ne suis en fait jamais sorti avec une femme, un homme ou un animal. J'auto-satisfaits mes sensations de désirs. Oui, c'est bizarre dit comme ça. Orientation sexuelle : La seule fois où j'ai ressenti du désir, dans ma jeunesse, c'était pour une femme. Déduisez. Particularités : Je manipule, interchange, modifie, ajoute, supprime des émotions et des sentiments, sur des masses (avec un effet discutable), une cible isolée, ou sur moi-même. Affiliation : Suisse. Interview Avez-vous peur des Mutants ? Je peux comprendre que les esprits les plus étriqués puissent avoir peur. Mais il ne s'agit là que d'un processus d'évolution. Auriez vous eu peur du premier poisson qui s'est dit "tiens, je vais gambader sur terre" ? Auriez vous eu peur quand la première flamme est apparue ? C'est un fait, une evolution, une ligne temporelle destinée à s'accomplir. L'humain est amené à évoluer, c'est indéniable. Reformulons donc la question. Pensez vous que l'évolution est une bonne chose ? Qui répondrait non. Je ne serais d'ailleurs pas étonné que dans quelques centaines d'années l'homo sapiens soit en voie d'extinction. Non, pas de peur particulière. Enfin, même si je dois admettre que voir un type en latex noir, dans une rue, en pleine nuit, peut mettre mal à l'aise les plus robustes d'entre nous. Alors oui, en ce sens, l'on peut dire que les mutant me font peur. Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Toute recherche d'un héros doit commencer par ce qui lui est indispensable : La naissance d'un ennemi. Je ne pense pas que les héros soient une bonne, ou une mauvaise chose. Ils sont simplement nécessaire pour l'équilibre. Tant qu'il y aura des vilains, il faudra des héros pour les contrer. Et l'inverse est aussi vrai. Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Pour la découverte, je vous invite à lire ma biographie. Mais je peux vous dire qu'elle fut rude. Je n'ai qu'un réel proche, Ray. Lui, il est au courant. Mais ce n'est pas quelque chose dont je parle régulièrement. Bien sur, en presque 200 ans, ça m'est arrivé que des gens découvrent mes facultés, mais si la réaction ne me convient pas, je peux de toute façon la modifier. Mais il vaut mieux que cela reste secret. Si un patient sait que tout ce qu'il ressent peut être totalement faux, et qu'il ne peut donc plus croire en son propre ressenti, qui sait ce qu'il arriverait ? Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Plutôt. J'ai pu accéder au poste de cancérologue malgré mon jeune âge au Queens Hospital Center grâce à mes connaissances. Je suis un génie parait il. Evidemment, il ne savent pas que j'ai plus de 150 ans de connaissances. Je côtoie donc régulièrement un florilège d'émotions. Bien sur, vous pensez tout de suite aux personnes dépitées, déprimées, des loques qui abandonnent toute envie de se battre. C'est vrai, c'est la majorité des sentiments que je rencontre, et que j'aide à ma façon. Mais pouvez vous imaginer la puissance émotionnel d'une personne qui garde le sourire et continue à se battre en phase terminale ?
Biographiecitation citation citation879. C'est impressionnant comme nombre non ? C'est le nombre de sentiments différents que nous pouvons ressentir, eux même divisés en dix catégories émotionnelles. Enfin, en chipotant, je pourrais monter la liste à 1054, mais l'on me reproche souvent d'être trop pointilleux. De plus les gens ont besoin de tout catégoriser pour rentrer dans des cases, ne brisons pas leurs efforts. De toutes façon, qui est-ce que ça intéresse, pensez vous ? C'est vrai que c'est plutôt ennuyant, tout ces mots qui s'entremêlent censés représenter des sentiments, alors que de toute évidence, ils ne sont jamais là quand vous avez besoin d'eux. C'est d'ailleurs pour ça que l'on s'embarrasse de phrase type, combien de fois ai-je entendu « Ce n'est pas ce que tu crois », dans un moment gênant, « Je n'ai pas les mots », quand la tragédie frappe, « Il n'existe aucun mot pour exprimer ce que je ressens pour toi », avant de se sauter dessus comme des animaux. Si, ils existent, il suffit de lire cette foutue liste. Enfin, ce n'est peut être pas évident pour tout le monde, il faut dire que j'ai toujours eu une relation plutôt spéciale avec tout ça. Tiens, je vais même couper mon intro' sans vous prévenir pour que ce soit plus clair.
G1. J'ai 8 ans, et maman est encore en train de se faire frapper par papa. Je ne peux pas dire que je sois réellement choqué, c'est habituel, il parait que quand papa rentre du travail, il a besoin de se détendre, et il semblerait que nous nuisions à sa détente. Non, ce qui m'ennuie surtout, c'est qu'alors que j'entends les pleurs de maman ponctués des coups de papa, je devine déjà que je suis le suivant. C'est plutôt frustrant de savoir que l'on va se prendre une rafale de phalange dans quelques minutes, et que cela est immuable. Pourquoi maman est toujours avec lui, pourquoi elle n'a pas fuit avec moi ? Disons que légalement, être une femme n'est pas ce qu'il y a de plus avantageux à Londres en 1852. Comment puis-je être si vieux ? Arrêtez de poser des questions et lisez, on n'en finira jamais si vous me coupez sans cesse. Comme je le disais, il ne faisait pas bon de ne pas être un homme à cette époque, une femme avait en fait les même droit qu'un mineur. Mais bon, je ne savais pas cela à l'époque, bien entendu, alors je me posais la question. Mais maman m'a dit que papa est un homme influent, de Lettre, c'est pour ça qu'il y a des livres partout à la maison. J'adore lire d'ailleurs, vous l'avais-je dit ? Donc, ces petits sacrifices nous permettent de vivre correctement et à l'abri du besoin. Ça y est, il se retourne vers moi, ceinture à la main. Tu parles d'un petit sacrifice, je vais encore avoir mal, super mal. J’espère juste qu'il se dépêchera, il est bientôt 19h et je commence à avoir vraiment faim. Mais je suis prêt, enfin je pensais l'être au moment où ma tête a frappé contre le sol dur et froid. Il se retourne a nouveau vers elle, j’entends un coup. Je sais bien que dans ces moments là, je dois rester par terre. Mais bêtement, je me suis retourné, j'ai croisé son regard alors qu'il se massait le point. Il n'aime pas qu'on le regarde dans les yeux. Il attrape le premier objet à porté, et j'ai le temps de reconnaître « Théorie de l’Évolution » avant qu'il ne rebondisse contre mon nez, suivi d'une gerbe de sang. Maintenant que je repense au livre qu'il a utilisé pour me frapper, je trouve cette histoire pleine d'ironie. Quel farceur ce Darwin ! J'ai les oreilles qui bourdonnent, je vois flou, j'entends les cri de maman. Je ne comprend pas pourquoi, elle aussi devrait être habituée. Un coup de pied dans le ventre me fait suffoquer. Je crois qu'on mange du poisson ce soir... J'adore le poisson.
Aimeriez-vous connaître une formule magique, qui arrête les disputes ? Apaise les rancœurs ?Encourage les bonnes volontés et console les autres ? Oui ? D'accord, la voici. Dites : « Vous avez tout les droits de ressentir ce que vous ressentez. Je comprend ce que vous ressentez ». Vous êtes d'accord ? Alors allez sur internet, double cliquez sur Amazon et aller acheter « Vivez heureux avec les autres ». Oui, maintenant on a des livres qui expliquent ce que l'on doit ressentir. Un homme écrit pour vous dire ce que vous devez ressentir et comment réagir face aux émotions de vos congénères. Cela a toujours été différent pour moi, je suis plutôt du genre à décider ce que vous ressentez. Non, vraiment, ce n'est pas une blague. Mon pouvoir fonctionne ainsi. Non, vous ne saviez pas que j'avais un pouvoir, surprise, je vous laissez compter jusqu'à cinq pour vous en remettre... Voilà. Ma spécialité, c'est de jouer avec les émotions et les sentiments. De les ressentir, de vous en soulager, de vous forcer a ressentir, de les intervertir, peu importe. Je peux vous rendre heureux si votre fille vient de mourir, je peux vous faire aimer un gâteau a la pistache alors que vous détestez la pistache (je déteste la pistache.), je peux vous faire avoir une érection devant Susan Boyle. Alors oui, je ne peux pas tirer des rayons lasers, mon corps n'est pas fait d'un matériau indestructible, et je ne peux pas détruire une ville en claquant des doigts. Mais en contrepartie je n'ai jamais eu à porter de collant pour être utile, qui est le gagnant dans l'histoire ? D'autant que ce pouvoir à quand même beaucoup d'utilité, même si l'on ne s'en rend pas forcément compte de prime abord. Enfin pas au début, c'est certain. Quand j'en ai pris conscience, je venais d'avoir 15 ans, G1. Je n'oublierais jamais ce moment.
Je crois que j'étais en pleine période de rébellion. A cette époque là, je ressentais encore des choses, et mes hormones pouvaient encore décider à ma place. J'étais au collège, en cours de littérature, troisième rangée près de la fenêtre. Et près de cette jeune fille blonde, appelons la.. Alva. J'aime bien Alva. Une des rares qui choisissaient -pouvaient choisir du moins- la voie de l'enseignement. J'avais quinze ans, what did you excpect ? Alors que nous étudions la poésie (époque victorienne oblige, ces types ne connaissaient que la poésie.), elle pris la parole. Rien n'était différent d'à l'accoutumée, et pourtant ce jour-là, sa voix était d'une douceur et d'une perfection incroyable. Les reflets d'or de ses cheveux plus brillants que jamais. Les contours de sa silhouette laissait deviner un corps que j'avais, d'un coup, furieusement envie de découvrir. Et la bosse dans mon pantalon en attestait, croyez moi sur parole. C'est bien évidemment à ce moment que le professeur-dont-j'ai-oublié-le-nom-mais-pas-le-faciès-de-petit-gros prononça mon nom. « Mr Fitzgerald, veuillez nous réciter la seconde partie. » Vous voyez ce genre de hantises classiques totalement infondés où vous vous retrouvez entièrement nus devant une classe entière ? C'était un peu ça. La bienséance voulait que je me lève, mais je n'étais... Pas en condition. Ça n'a duré qu'une seconde. Pendant cette seconde, j'ai pensé au petit gros, j'ai paniqué. J'avais cette trique d'enfer qui ne voulait pas disparaître. Et j'ai vu Alva, qui m'observait, ses grands yeux bleus comme un océan infini dans lequel je ne demander qu'a sombrer. Et c'est là que cela s'est produit. Je l'ai senti, comme si cette excitation dont je voulais absolument me débarrasser venait de se liquéfier, couler le long de mon crâne puis se propager dans un frisson le long de mon bras pour s’agglutiner dans la paume de ma main, n'attendant qu'un ordre pour s'échapper définitivement. Allez savoir pourquoi, a ce moment là, j'ai souhaité que petit gros soit à ma place. Seconde écoulée. « Mr FitzgeraaAaAaaaaaaAAAoooohhh ! » Je crois que je n'ai jamais vécu de silence aussi dérangeant. D'un côté, une bande de jeunes dont les visages pourraient de façon claire être divisée entre deux catégories : Dégoût révulsif pour les uns, Incrédulité pour les autres. En face, un professeur tremblant, le visage exprimant encore les traces d'un intense Plaisir en opposition avec le regard plein d'Effroi (oui, il est important de connaître les émotions, vous voyez, je vous l'avez dit.) en comprenant ce qu'il venait de se passer, la tâche à son entrejambe prenant de plus en plus de territoire sur le beige immaculé de son pantalon.
Inutile de vous dire que je suis rapidement rentré. J'avais causé ça, je le savais. Ce que je ne savais pas c'était comment, pourquoi, qu'est ce que cela signifiait ? J'accourais a la maison, ouvris la porte à la volée. Mon impatience fût instantanément remplacée par de la haine. Ma mère était prostrée sur une chaise, il venait d'y avoir conflit. Il était forcément là, probablement dans une pièce voisine. Il faut savoir que rien n'avait changé depuis mon enfance, si ce n'est que mon père vieillissait, et ses coups étaient moins rudes, tandis que je grandissait, et que je devenais plus résistant. J'arrivais a éviter la plupart du temps les disputes, il me suffisait de quitter la maison un temps. J'étais plutôt apprécié dans le quartier, mais mon refuge préféré était la bibliothèque, à laquelle Mr Ollivander m'avait accordé l'accès illimité, même aux heures de fermetures. « Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ai dissipé », me disait-il toujours. Rudement intelligent ce vieil homme. Enfin bref, je m'égare. Toujours est-il que ce jour là, j'ai décidé de ne pas quitter la maison. Il s'était passé quelque chose, et je l'avais provoqué, je pouvais donc le refaire, même si je ne savais pas vraiment comment cela fonctionnait. Mais qu'importe, j'étais jeune et con, et je me suis senti.. Spécial, invincible. Gagné, il est arrivé, bredouillant des insanités inaudibles, brouillées par un mélange d'alcool, de fatigue et de lassitude. Il m'a fixé, et je n'ai pas baissé les yeux. J'aurais dû. J'ai senti son regard durcir, les veines se gonfler sur ses tempes, son souffle rauque s'intensifier. Un taureau, mes chers !
Évidemment, ça n'a pas marché tout de suite. Sa droite m'a mis au tapis, j'ai souffert. Il m'a chevauché pour enchaîner les coups, tandis que ses poings se heurtaient à mes avants bras. Cette fois j'ai vraiment cru que j'allais y passer. C'est au moment où la troisième salade de phalange a heurté ma joue, au moment où la haine et la douleurs accumulée atteignaient leurs paroxysme, au moment ou j'ai croisée le regard triste de ma mère, dans lequel on pouvait lire l'abandon de se battre, l'abandon de se défendre, l'abandon de vivre, mon sentiment de haine s'intensifiant chaque instant. Je voulais qu'il s'arrête. Je voulais pouvoir l'arrêter à n'importe quel prix, le neutraliser. C'est à ce moment là que j'ai réussi. J'ai compris que ça avait fonctionné au moment où mon père a stoppé son poing, m'a regardé et a fondu en larme. Littéralement. Comme si d'un seul coup, tout le poids accumulé par le remord qui l'accablait durant ces décennies venait d'éclater. J'avais réussi. J'avais résolu ma vie de famille en un instant. Mais aussi durant un instant. Je n'ai pas eu le temps de voir la lame arriver. Je n'ai eu qu'une éclaboussure de sang sur le visage. Je n'ai pas eu le temps de me dégager au moment ou mon père s'est affalé sur moi. Je n'ai eu qu'un instant pour voir le visage furieux de ma mère, le regard où la haine avait remplacé l'amour, où la violence avait remplacé l'abandon. Je n'ai pas eu le temps de crier au moment où la lame à transpercé mes côtes, ni de l'avertir au moment ou j'ai vu un policier pointer et tirer dans sa direction, ni de lui dire au revoir au moment ou son corps gisait, proche du mien, son regard s'éteignant alors qu'une ambulance arrivait. Ma blessure était sans gravité, d'après le médecin. Enfin, physiquement, du moins. Il s'inquiétait pour mon mental, c'était traumatisant psychologiquement, il paraît. Il paraît que j'ai eu de la chance, l'école ayant envoyé des conseillers à chaque famille dont l'enfant était dans la classe de Petit-Gros, et que cette personne est arrivée au bon moment, prévenant par la même un officier. Du coup, je pouvais si je le souhaitais voir un psychologue de l'hôpital, me faire suivre comme ils disent. Mais j'étais bien loin de tout ça. J'avais compris, c'était ma faute. Comme à l'école. Je n'ai pas modifié son cerveau, loin de là, j'ai simplement interverti des sentiments. J'ai réussi a faire éprouver à mon père toute la tristesse que ma mère ressentait. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que ce faisant, j'ai sans le vouloir insufflé mon envie de tuer, cette haine que l'on ressent sur un instant précis, cette volonté de se débarrasser à tout jamais de ces problèmes qui nous pourrissent la vie, en ma mère. Elle ne pouvait pas le supporter. Pas avec tout ce qu'elle avait déjà vécue. Je venais de les tuer, tout les deux, c'était ma faute. Et pourtant je ne ressentait rien. Ni Tristesse, ni Joie, Haine, Peur, rien. J'étais juste vide. Quand je suis sorti de l'hôpital, la première chose que je me suis demandé était « et Maintenant ? ». Si vous êtes un ado paumé qui vient de perdre ses deux parents en les tuants involontairement, parce que vous avez tenté d'utiliser une sorte de pouvoir qui s'est réveillé le jour même, et que vous avez probablement utilisé sur vous inconsciemment pour vous protéger car vous ne ressentez actuellement plus rien, comment auriez vous réagi ? Personnellement, je suis allé a la Bibliothèque. Il fallait que je lise. Et j'ai lu. Une heure, un journée, une semaine. Rien ne remplissait ce vide, et je ne voulais pas m'aventurer à jouer encore une fois avec cette malédiction, qui sait ce qui pouvait en sortir. J'étais perdu, véritablement. La période la plus inutile de mes vies. Puis c'est ce fameux matin que j'ai compris. Dans la vitrine de l'établissement apparaissait un nouveau volume qui allait changer ma compréhension du monde. Celui-ci expliquait comment les nouvelles espèces apparaissaient et c'est au fil de sa lecture que j'ai compris. Ce que j'avais n'était ni un don ni une malédiction, simplement une nouvelle étape de l'évolution humaine. C'était à moi d'en maîtriser chaque parcelle, d'être un chaînon de plus dans ce processus. D'apprendre à l'utiliser, d'en trouver une utilité qui pourrait servir le plus grand nombre. C'est ainsi que j'ai décidé de reposer mon exemplaire de « L'origine des espèces » et d'entamer le chemin vers l'homme que j'allais devenir. Décidément quel blagueur, ce Darwin.
Saviez vous que vos émotions ont un goût? Non, ce n'est pas une métaphore, un véritable goût. Par exemple, Fraise ou Chocolat-Pistache (même si je déteste la pistache). Cela dépend de chaque personne, en général, pour une personne pleine de bonté, les émotions négatives sont plus acides que les positives, qui sont plutôt sucrées. A l'inverse, les émotions négatives d'un sale type sont plus goûtues que les positives. Intéressant n'est-ce pas ? Et vous ne lirez cela dans aucun livre, croyez moi ! J'ai découvert ça avec le temps. Aujourd'hui j'ai pleine maîtrise de cette facultés, et j’admets me prendre régulièrement des doses de bonheurs. Si vous étiez un drogué et que vous aviez un stock de coke illimité, hésiteriez vous ? J'ai évolué, j'utilise pleinement mes capacités. Aujourd'hui nous somme en 2016, en 172 ans j'ai eu de quoi m'entraîner. Oui, 172. Non, je ne suis pas immortel. Oh, je ne vous ai pas parlé de cela aussi. Le temps passant, je vieillissais. Certes, j'utilisais mes capacités pour le bien, tout ça, mais en même temps il aurait été dommage de perdre un don pareil. Il fallait que je trouve un moyen pour perdurer. Mon corps est similaire à tout autre, le temps passe et il se meurt. Mon esprit lui, n'a jamais été si performant. La solution était là. Il ne fallait pas que je cherche a survivre physiquement, mais mentalement. J'ai cherché quelqu'un qui ne manquerait à personne, le genre de raclure sans qui la Terre se porte mieux. Puis je me suis implanté en lui. En manipulant ses émotions, ses sentiments, je l'ai convaincu qu'il était moi. Compliqué ? Prenez un ordinateur, avec un fichier. Le fichier « moi ». Branchez une clé USB qui contient un fichier « lui ». Supprimez le fichier « lui » et remplacez par le premier. Vous vous retrouvez avec un ordinateur et une clé USB qui contiennent absolument la même chose. Et le jour où l'ordinateur est hors service, il vous reste la clé. Je suis cette clé USB. Enfin, la troisième pour être précis, je suis la quatrième génération. D'ailleurs, j'utilise la première personne pour vous raconter cette histoire, mais ce n'était pas réellement moi, enfin physiquement. Mais je vais continuer, c'est plus simple. Je ne peux manipuler les mémoires, je n'ai pour souvenirs que le plus important, que je me transmets via un simple carnet. Cela me permet de différencier la mémoire de « l'hôte » de la mienne. Vous trouvez cela compliqué ? Pas moi. Tiens, je vais d'ailleurs vous lire le dernier passage de ce carnet, pour que vous puissiez savoir où j'en suis actuellement. Ou pas. IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; répondre ici. Fréquence de connexion ; répondre ici. Que pensez-vous du forum? ; répondre ici. Comment l'avez-vous découvert ? répondre ici. Célébrité choisie ; répondre ici. Credits (avatar, icon etc.) ; répondre ici.
Dernière édition par Lawrence Fitzgerald le Lun 25 Jan - 14:50, édité 2 fois |
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