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 JASTER ·· suburban knights

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MessageSujet: JASTER ·· suburban knights   JASTER ·· suburban knights Icon_minitimeDim 31 Jan - 19:59
suburban knights
jaster #1


 
Nine n'était pas rentré. Ce n'était pas la première fois. Il errait dans les rues de New-York en pensant que Seven l'attendrait sagement à l'appartement ; et il avait raison. Seven l'attendait sagement. Il avait les mains tremblantes et il était incapable de rester assis plus de deux minutes, mais il l'attendait. Bon sang, ce qu'il pouvait s'inquiéter. Plusieurs fois, il avait essayé d'en parler à Nine. Lui expliquer qu'il ne pouvait plus continuer comme ça, à découcher sans le prévenir. Winter s'inquiétait. Avec Stryker dehors, avec les anti-mutants et tous ces groupes qui cherchaient à leur mettre la main dessus, comment pouvait-il dormir tranquille, lorsque Hannibal était encore dehors ? Mais son Autre avait toujours coupé court à la discussion. Ce soir, c'était différent pourtant. Nine n'était pas revenu depuis deux jours. Parfois, il passait une journée entière loin du loft. Jamais deux. Jamais plus. L'esprit fatigué et inquiet de Seven partait, à toute allure, dans des hypothèses terrifiantes. Jusqu'à ce que minuit sonne, et qu'il attrape sa veste, convaincu que son Hannibal était prisonnier. Il était temps d'aller le sauver.

Winter avait entendu parler d'un bar, qu'on disait anti-mutant. C'était Nine qui en avait parlé, alors c'était une piste solide, pas vrai ? Il avait assuré à Seven qu'il n'y avait jamais mis les pieds, que ce n'était que des rumeurs, mais soudain, Winter n'était plus aussi sûr que ça. La peur de perdre Nine l'aveuglait. Il marchait d'un pas sûr, rapide ; ce qui n'était en rien son habitude. Il bousculait des passants sans s'excuser, et ne s'arrêtait pas pour lever les yeux vers les étoiles. Il adorait les étoiles, pourtant. Le bar s'appelait The Woods. Il allait y entrer, et fusiller du regard tous les clients. Il allait leur infliger la pire des douleurs, les faire se tordre et se bouffer la langue, il allait les regarder agoniser pendant qu'il chercherait Nine. Il n'avait pas le choix, il ne pouvait pas survivre dans un monde sans lui. Il n'était pas assez fort pour ça, il n'était qu'un Bêta.

Seven s'arrêta devant la porte du bar. Il entendait la musique, à l'intérieur. Les rires et les conversations en un joyeux brouhaha. Depuis sa sortie du centre, il n'avait jamais mis les pieds dans un bar, il n'avait même jamais été dansé en public, de la sorte. Ce n'était pas Nine qui allait l'emmener, et Anya préférait rester entre les quatre murs de leur appartement, ou se balader durant la journée. Le monde de la nuit n'était pas à lui, mais à son Autre. Il vit le visage de Hannibal, derrière ses paupières. Son propre reflet et la dureté de ses yeux et les cicatrices sur ses joues. J'arrive. pensa-t-il. Il poussa la porte avec force, laissant entrer le froid dans le pub. Il entra, et la porte claqua derrière lui en se refermant. La chaleur l'enveloppa, les odeurs d'alcool lui montèrent au nez. Il était face à une machine bien huilée : des serveurs qui slalomaient entre les tables, des mecs qui draguaient des filles de façon un peu lourde, d'autres qui s'en sortaient mieux et avaient réussi à leur voler une danse. Il voyait le tableau. Il s'en foutait. Tout ce qui comptait, c'était Nine. Il s'approcha d'un pas lourd du comptoir, cherchant un emplacement où il aurait une vue d'ensemble sur la salle. Il lui fallait une bonne portée. Seven creusa à l'intérieur, chercha la source de son don – il l'utilisait si rarement qu'il avait oublié le petit picotement que cela lui procurait, quand la douleur remontait le long de son échine. Elle était palpable. Il pouvait l'envoyer à n'importe qui. A tout le monde, s'il le souhaitait. Il commença, et il y eut un cri un peu plus loin, un cri étouffé qui lui arracha un sourire. A cet instant, il ressemblait à Nine, plus que jamais il ne lui avait ressemblé. Il leva une main, cherchant à étendre son don sur le reste de l'assemblée, mais une violente poigne agrippa son épaule et le tira en arrière, stoppant sa transe, l'émergence de sa mutation, et les plaintes de l'inconnu au fond du bar. Il se retourna vivement, prêt à abattre son adversaire ; rien ne l'empêcherait de retrouver Hannibal.

A part Jasmine.


electric bird.
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~ Suburban Knights.


HJ : Ce rp se passe avant le Jasmine/Lewis.

Il n'est pas toujours facile de travailler dans un bar anti-mutant. Pour autant, elle ne nie pas non plus que ce soit un besoin, une nécessité étrange de se fondre dans la masse. Jasmine le sait, elle risque beaucoup, à agir comme ça mais il est pratique de savoir, parfois, ce qui se trame. Elle a réussi à tromper Lewis, du moins, elle a réussi à le faire l'embaucher, du coup… Est-ce que cela ne change pas considérablement la donne ? Elle veut être une humaine, alors elle se la joue discrète. On ne dit rien devant elle, elle n'est pas de ce camp là et on ne lui demande pas de l'être. Ils sont gentils et pas trop lourds – si ce n'est certains – alors elle n'est pas dérangée. Et puis, elle sait se défendre, même s'il s'agit d'une force qu'il lui est préférable de doser. Il est toujours plus facile de faire la part des choses que de foncer dans le tas comme une imbécile. Jasmine le sait, et elle ne veut pas partir en vrille, elle ne voit pas à quoi cela pourrait bien servir, de toute manière. C'est un bon boulot, et ceux qu'elle cotoie lui change la vie. La sociabilité n'est pas ce qu'elle a le plus développé, dans sa « formation ». De ce fait, par moment, elle se perd et elle oublie de dire bonjour, ou d'autres petits détails du genre. Si ses mains sont agiles pour faire les cocktails et si elle apprend vite de ce côté là. Les politesses lui sont plus compliquées. Pire encore, parfois, elle oublie même d'écouter. Et lorsqu'il s'agit de prendre une commande, cela complique tout, bien évidemment. Elle ne cherche pas à faire un boulot parfait, elle se débrouille et apprend. Elle est humaine, c'est un facteur qu'elle a appris à gérer. Et l'erreur étant humaine, elle ne peut pas jouer la carte de la perfection. Lewis s'en amuse, même si pas toujours. Mais elle voit bien à sa façon de se comporter, parfois, que toute cette histoire l'éclate. Elle rit, même, parfois, lorsqu'elle brise un verre. La machine à tuer a un peu de mal, parfois, avec la délicatesse d'un verre. Et certains jours, ils se brisent, entre ses doigts. Elle maîtrise sa force, une leçon qu'elle a appris depuis déjà… Des années. Disons juste que c'est la fragilité d'une bêtise pareille qui la perturbe, plus que le reste.

La soirée est calme. Du moins, pour elle. Quelques clients habituelles, mais Lewis est les autres sont allés à leur réunion. Cela lui laisse plus ou moins le champs libre. Plus ou moins, puisqu'elle n'est pas seule et qu'elle ne va certainement pas se permettre de faire n'importe quoi. C'est une solitude qui lui plaît, dans un sens, et une tranquillité qui lui plaît, aussi. Au moins, il n'y a pas de relou, les poivrots sont les mêmes et elle sait qu'ils ne sont pas trop chiants. Un besoin qui fait du bien, encore une fois, et elle ne va certainement pas en faire tout un foin, puisque cela ne servirait à rien. Absolument rien. Un sourire à sa collègue, un verre servi et déjà, elle s'occupe de nettoyer quelques verres et quelques coins du bar. Faut savoir prendre de l'avance, quand c'est possible, n'est-ce pas ?

Lorsque la porte s'ouvre, elle n'y prête que peu d'attention. Elle se demande plutôt ce qu'il va commander, où il va s'asseoir, si c'est un gros lourd. Pourtant, l'atmosphère change déjà. Personne ne semble s'en rendre compte. Ce qui est tant mieux, puisque lorsqu'elle lève les yeux et que son regard se pose sur le nouvel arrivant, tout change. Et son regard à lui bouleverse davantage, puisqu'il ne semble pas être là pour boire un verre. Et elle s'imagine déjà le pire.

 « Je prends ma pause »

L'autre hausse les épaules, affairée à laver quelques verres. Elle ne perd alors pas une seule seconde et se précipite sur lui. L'empêchant d'aller plus loin d'une poigne de fer. L'entraînant à l'arrière dehors.

 « Qu'est-ce que tu fous Seven ? »

Son regard aurait pu la perturber, comme son apparence l'a fait tant de fois. Pour autant, elle sait faire la différence entre Seven et Nine depuis le premier jour. Elle se demande ce qu'il fait là, ce qu'il est venue lui dire, ce qu'il a choisi de faire parce que cela n'a pas le moindre sens, pas la moindre évidence, d'ailleurs. Un soupir s'échappe de ses lèvres alors que sa main l'a déjà lâchée et qu'elle passe dans ses cheveux. Elle ne voit pas ce qu'elle peut lui dire. Elle est contente de le revoir mais elle aurait aimé que cela se passe dans d'autres conditions. Ce besoin de les revoir, tous les deux, était devenu un problème. Pour autant, elle n'imaginait pas ça comme ça. L'inquiétude et la colère se lisent sur ses traits, à lui. Son comportement la dépasse et en même temps, elle aimerait comprendre. Alors elle revient un peu vers lui, pose une main rassurante sur son épaule et plonge son regard dans le sien.

 « Dis moi ce qui ne va pas… ? »

Elle veut se montrer rassurante, elle ne sait juste pas ce qu'il faut faire ou comment se comporter. C'est compliqué, dans un sens.

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