Nom et Prénom : Roderick Kingsley Alias : Super-Bouffon/Hobgoblin. Âge : 70 ans Lieu de naissance & nationalité : Belize, Amérique Centrale Métier : Fashion Designer, patron d'un empire bien plus vaste que du simple fashion design. Statut civil : Célibataire Orientation sexuelle : Hétéro Particularités : En tant qu'humain ayant bu la formule de bouffon vert, Roderick, en dépit de son âge, est incroyablement fort (suffisamment pour soulever 8 tonnes et affronter Spider-Man), rapide et résistant, avec des réflexes et une agilité égale à celle du tisseur, et, naturellement, une endurance bien au delà de celle de l'humain normal. Le sérum fut aussi modifié pour ne pas le rendre fou. Roderick est maléfique, pas fou, voyons !

Doté d'un facteur guérisseur qui n'est pas aussi puissant que celui d'un certain Logan, le Super-Bouffon préfère toutefois utiliser de la technique, se servant du planeur typique aux Bouffons, et des fameuses bombes citrouilles pour semer le chaos et prendre l'avantage sur son ennemi. L'armure de notre bonhomme, si elle ne semble être guère que du latex avec des couleurs criardes, est actuellement solide, ce qui lui offre naturellement plus de défense. L'armure peut aussi "tirer" de l'électricité via les gants, ce qui lui permet de surprendre et de blesser quiconque serait en train d'essayer de lui casser la geule physiquement. Il manipule aussi un pistolet, souvent utilisé quand une bombe serait inutile, ou pour achever une cible.

En dépit de son statut de super-vilain, Roderick n'enfile pas très souvent le costume. Il préfère utiliser des doubles avec du lavage de cerveau pour faire le mauvais boulot tout en restant tranquillement dans son bureau. Ses doubles là ont les mêmes capacités et pouvoirs que l'original, avec la personnalité, ce qui signifie que l'on ne peut devenir leur identité qu'en retirant le masque.

Dernier point : le masque fait des émotions, aussi.Affiliation : Super-vilain neutre.

Avez-vous peur des Mutants ? Oui et non. Les mutants, c'est surtout des enfants et des adolescents, non ? Oui, ça rase un quartier, une petite ville ou New-York si ça se fâche, oui, c'est instable et avec des pouvoirs... Mais c'est des jeunes avant tout, manipulables et pas très fins.

Mais après, ce ne sont que des enfants pas entraînés, qui s'énervent vite et qui règlent leurs problèmes en l'atomisant. Ils ne sont pas assez entraînés pour utiliser leurs capacités de façon fine et on peut s'en débarrasser en étant suffisamment préparé, donc à la limite, gérable. Les adultes, c'est autre chose, ils savent sans doute se servir de leur aptitudes, et c'est plus intimidant que lancer du feu partout, déjà.

Mais mutants jeunes ou pas, je dis, mieux vaut les avoir dans la poche. Ce serait dommage de ne pas pouvoir utiliser des chiens de gardes avec des super-pouvoirs, vous ne pensez pas ?


Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Est-ce que j'apprécie le tisseur, ce crétin patriotique, le dieu nordique ou l'espèce de playboy en armure ? Bien sûr que non. Je suis un super-vilain après tout, et en tant que tel, il est naturel que je déteste ces fichus sauveurs en spandex.

Mais les super-héros rendent la vie de super-vilain excitante. Après tout, sans personne à affronter, mis a part d'autres vilains, l'on s'ennuie. Quoi que l'on en pense, la victoire est un concept qui devient rapidement ennuyant. Un super-héros, on retient son visage, on s'amuse à imaginer comment on va les affronter, comment on va les tuer. Je fais du business avec de jeunes super-vilains, vous pensez que ce serait lucratif si tout ces jeunes idiots n'avaient rien à faire, sinon tuer de quelconques civils ? Non.

Ne pensez pas que je prône leur importance. Je rêve de faire exploser ce tisseur, et je ne vais certainement pas pleurer si un des avengers se fait tuer, mais un super-héros donne un certain sens a la vie d'un méchant. Je devrais faire du business avec de jeunes super-héros, tiens. Que vais-je faire après avoir explosé Spider-Man, sinon ?


Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? (si votre personnage a choisi un camp) Ha, une bonne question. Qu'est-ce qui me motive ? Un passé douloureux ? De la crainte et du rejet de tous ? Ou alors simplement une psychose redoutable qui me pousse à la tuerie ? Si vous pensez que l'ascension du Super-Bouffon fut causée par un de ces facteurs, sortez.

Je suis PDG d'une entreprise, et je peux me faire des billions si je vends ma technologie de pointe et mon sérum de bouffon, qui donne des capacités sur-humaines sans devenir fou. Alors pourquoi ne pas le faire ? Parce qu'être un vilain m'amuse. Je me souviendrais toujours de ce moment où j'ai fendu le ciel sur le planeur pour la première fois depuis ma consommation du sérum, lançant des bombes sur la population paniquée alors que la police essayait de me rattraper. Semer la mort et le chaos m'amuse, voilà tout.

Ne pensez pas que je suis fou, en revanche. Seul cet incompétent d'Harry Osborn l'est. Je suis maléfique, voilà tout, et j'en suis fier. Si vous insinuez que je suis fou, je vais vous faire vivre un enfer avant de vous tuer à petit feu, vous entendez ?


Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? (pour les deus ex machina) Rien de bien passionnant, mon ami. Voyez-vous, je n'étais qu'un simple modéliste avant, mon empire s'étendait à bien plus que le fashion model mais c'était tout. J'aurais sans doute fini ma vie tranquillement dans un lit, où j'aurais connu la mort bien plus tôt dans un "accident".

J'étais encore bien jeune quand je fut attaqué par une rivale que j'avais ruinée. Narda Ravanna, mon sauveur fut un bon homme de main mais l'assaut de notre chère intellectuelle me fit réaliser que, sans pouvoirs, je risquais de mourir bien tôt. Le monde de la mode est étrangement dangereux, non ? Et je parle pas de s'étrangler avec des écharpes.

Enfin, acquérir le sérum fut un accident, j'ose l'avouer. George Hill, un de mes associés sans grand talent, tomba par accident sur un laboratoire d'Oscorp ! Pour sa grande contribution, je lui offris une mort rapide et sans douleur, avant de développer ces armes. J'aurais put les vendre à l'armée mais autant m'amuser. Et puis, qui aurait pu pensé que c'était moi ? Oscorp a fouillé ciel et terre pour un coupable et ils ne me soupçonnent même pas ! Fantastique ! Et surtout, ils m'ont copiés avec ce Bouffon Vert.

Enfin, j'étais différent, ma tenue est meilleure que l'autre empaffé vert, mon planeur est en forme de chauve-souris démoniaque et, enfin, je savais quand il fallait fuir ! Ma vie est plus importante que toute chose, même l'argent !

Au cas où, j'ai ensuite fait plus de sérum, pour des... cas dangereux, et pour que mes clones soient costauds.


Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? (si votre personnage a une identité secrète) Personne ne connait mon identité. A l'inverse de notre estimé Octopus, qui camoufle intelligemment son identité en se promenant sans masque, je tiens à porter une armure complète et un masque jaune, avec un instrument qui modifie ma voix. L'on ne peut savoir mon identité qu'en retirant le masque, en général, et quand l'on le retire, l'on tombe sur un de mes doubles de toute façon.

Quoi ? Vous pensez que je vais sortir et aller me battre ? Ho, ça me fait plaisir mais mon empire s'écroulerait si j'étais révélé. Mieux vaut utiliser des doubles avant. Leur inculquer du sérum et leur donner des modèles de mon équipement est facile, de toute façon. Personne n'est au courant, je m'en suis... assuré, si vous voyez ce que je veux dire.


Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Beaucoup. Il y'a plusieurs années, je vous aurais dit "non" mais il est amusant de voir tout ces idiots essayer de trouver la véritable identité du "super-Bouffon". Il y'a eu plein de "successeurs" après tout, vous savez ? Aucun ne me viennent a la cheville mais il est amusant de voir la confusion sur le visage de l'araignée et ses camarades, non ?

Ma profession me permet de couvrir les frais pour toute la technologie et le sérum que j'utilise, de payer le lavage de cerveau et me garde hors de portée, aussi. J'en suis, ma foi, satisfait !

Roderick vit le jour dans Belize, une petite contrée agréable d'Amérique Centrale. Avec son frère, Daniel, il reçut une éducation stricte de la part de son père et sa mère, qui ne voulaient rien d'autre que des fils au sommet de la "chaîne alimentaire", d'après leurs mots.

L'enfance de Roderick et Daniel ne fut toutefois pas horrible, avec des parents qui les battaient quand ils conjuguaient mal un verbe, de l'isolation ou autres événements déplaisants. Les deux adultes encouragèrent rapidement une compétition entre les deux frères, qui en vinrent à se détester. Le charisme et le manque de remords de Roderick lui permit toutefois de prendre l'avantage sur son frère et de gagner l'affection de ses parents.

Daniel et Roderick furent envoyés dans des écoles différentes après avoir grandi. Le milieu de l'éducation fut assez peu intéressant pour le futur super-vilain, qui obtint rapidement de bons résultats, mais son séjour dans les écoles et lycées lui permit de bien constater qu'il existait bien une espèce de chaîne alimentaire au sein des humains. Les "forts" sont charismatiques, entourés d'amis et travaillent, les "faibles" ne se socialisent pas, restent dans leur coin et manquent de concentration. Roderick choisit, naturellement, de faire partie de la première catégorie : il se fit des amis, entreprit de supplanter d'autres "forts" et fit son pire fayot auprès des profs.

L'expérience l'avait t-il préparé au monde adulte ? Pas vraiment, mais ce fut une bonne expérience sur laquelle il pourrait fonder le reste de sa vie. Revenant "victorieux" de sa scolarité, à l'inverse de Daniel, Roderick reçut de l'argent de la part de ses parents et fut envoyé aux USA pour y faire fortune. Le jeune homme fit rapidement ce qu'il sut faire et entreprit d'aller fonder une entreprise de fashion design, estimant que son regard analytique et son sens des affaires allaient en faire un bon business. Roderick se fit rapidement une petite compagnie mais ça n'était pas assez.

Il se servit de gros bras ou d'espions avec son argent : intimider les autres compagnies, chercher les secrets de designer rivaux pour les traîner dans la boue, donner de l'argent à d'autres designers pour qu'ils collaborent avec lui et autres pratiques douteuses. Il établit des comptes dans d'autres pays et se mit rapidement à prendre contact avec des mafieux et autres criminels, afin que son groupe ait accès au monde criminel. L'empire de Roderick était bien plus que du simple fashion design quand il fut assailli par  Narda Ravanna, une rivale dont il avait volée des idées et traînée dans la boue !

Fort heureusement, un groupe d'hommes de mains prit les évènements en main et repoussèrent le groupe de Ravanna, qui, désormais nommée "Madame Belladone", put quand même échapper. Constatant que ses activités commençaient à lui faire de puissants ennemis, la chance sourit a notre homme quand un criminel commun nommé George Hill tomba sur une réserve secrète d'Obsorn dans les égouts, s'étant réfugié là dedans pour échapper au tisseur. Le criminel se dépêcha de prévenir Kingsley, son patron.

Roderick, interessé, ordonna à son sbire de tout mettre dans un van de façon discrète et de l'amener dans un entrepôt. Hill, miraculeusement, fit cela sans que personne ne s'en rende compte et, après avoir déchargé la cargaison sous les yeux de Roderick, fut ordonné d'aller garer le van bien plus loin. Hill ne put jamais finir la tâche car le couturier fit exploser le véhicule par peur que le criminel ne vende l'information. Il vérifia ensuite les plans : surtout des prototypes de bombes, de planeurs et d'armures... notre homme ne réalisa pas tout de suite qu'Hill était tombé sur des prototypes d'armes qui seront utilisées, plus tard, par Harry Osborn.

Roderick, devant de telles armes, se mit au boulot. Il développa de façon secrète le planeur, capable de supporter 181 kilogrammes (suffisamment pour supporter le poids de notre homme et plus encore), des bombes silencieuses mais capable de percer plusieurs couches d'aciers avec une seule explosion (en forme de citrouilles aussi), une armure complète habilement déguisée en simple costume avec des couleurs criardes, un masque avec commande vocale pour diriger le planeur s'il est séparé et d'autres armes.

Le Super-Bouffon venait de prendre son envol et il commença par attaquer la pègre, éliminant ses compétiteurs, dérobant l'argent des survivants et blâmant les assauts sur d'autres. Les mafieux qui ne se faisaient pas tuer par des explosions mystérieuses finissaient par s'entre-tuer, permettant a Kingsley de récupérer l'argent, ce qui lui permit de compenser toutes les dettes pour la fabrication de ces équipements.

Roderick continua de s'en servir, devenant une espèce de légende urbaine : une créature volante qui balançait des bombes sur des innocents et s'échappait avec un rire maniaque. Malheureusement, PDG le jour et criminel la nuit n'aidait pas le repos de Kinglsey, et ce dernier entreprit de quitter le job d'Hobgoblin pour un moment, ayant amassé assez de fortune. Naturellement, il entreprit d'aller hypnotiser quelques imbéciles trouvés dans la rue pour prendre sa place.

Les affaires allèrent au bon train. Kingsley était incapable d'être suspecté comme étant l'hobgoblin et les affaires marchaient bien. Quelque fois en revanche, Kingsley lui même enfilait la capuche orange mais il lui manquait un vrai challenge... du moins, jusque a l'arrivée du fameux Spiderman. Capable de battre d'autres métahumains en combat, jeune et avec une langue bien pendue, Kingsley se sentit rapidement l'obligation d'aller remettre le héros à sa place : dans ses sorties en tant que Super-Bouffon, personne n'avait pu lui être un grand challenge, un super-héros était idéal !

Le premier combat... se passa très mal en revanche. Spiderman eut du mal, bien sûr, mais il était bien plus fort qu'un homme bien équipé mais normal, et Kingsley ne survit cette nuit que grâce à son armure. Vaincu et dépité, le vieil homme rentra dans un garage et entreprit d'abandonner, temporairement, la cagoule du goblin, fâché devant la supposée humiliation et, avant tout, terrifié devant la force possédée par le jeune homme.

Rapidement toutefois, l'obsession prit la place de la terreur et Kingsley se mit à rechercher des moyens pour obtenir une force similaire à celle de son némésis en costume. Les activités nocturnes de Goblin clones se firent rares alors que notre homme utilisait des scientifiques aux morales presque aussi douteuses que les siennes pour trouver un traitement, après plusieurs années, le résulta fut un simple "nada".

Mais tout changea quand déboula le Bouffon Vert. Jeune, Kingsley ne le vit guère que comme une copie affreuse de son personnage... jusque au moment où il s'aperçut que le bouffon était capable d'affronter Spider-Man d'égal à égal. Refusant de penser que le Goblin était né aussi fort que ça, Kingsley entreprit d'aller chercher l'entreprise qui lui avait déjà trouvé l'armement nécessaire à la création du Super-Bouffon, et après quelques mois, il le trouva. La "formule du bouffon."

Des chimistes furent employés dans diverses établissements dans des coins de l'état. C'est pour ça que le développement du sérum ne fut pas retardé par les attaques Chitauri sur New York, qui tuèrent un bon paquet d'employés de Kingsleys tout en éventrant la maison mère. Roderick lui même était en train de faire du golf avec un ami politicien en Californie. Inquiet pour son sérum, il fut rassuré de savoir qu'aucun scientifique ne périt dans l'attaque. Le PDG fut assez content pour envoyer ses condoléances à la moitié des familles.

Reconstruire l'immeuble et trouver des employés fut une chose, mais boire le sérum... Ha. Kingsley avait bien fait attention à en supprimer les effets sur la santé mentale mais même lui faillit devenir fou quand son corps, en bonne forme pour un homme de plus de 60 ans mais trop vieux pour ses activités de bouffon, devint soudainement musclé, au point d'en faire pleurer un bodybuilder. Notre homme cacha rapidement sa mutation en revanche, et entreprit de cacher d'autres exemplaires du sérum dans des endroits secrets, même s'il en inocula à ses doubles.

Le Hogbolin, tout frais et prêt à supplanter cet imbécile de bouffon vert et le tisseur, était prêt à semer le chaos une fois de plus !

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