Nom et Prénom : Luna Nightray. Je sais, mes parents ont un sens de l'humour digne d'une cuvette de WC... Alias : Contrast, qui est le nom de code que j'utilise avec la confrérie. Ensuite il y a...Lullaby, mais celui-là, il n'y a qu'une seule personne qui ose encore m'appeler ainsi et j'espère bien ne plus l'entendre. Âge : 29 ans Lieu de naissance & nationalité : Je suis née à Chicago, Illinois. Ce qui fait de moi une citoyenne Américaine, même si certains pensent que je ne vaux même pas d'être appelée "humaine" Métier : Serveuse au Leesha's Strip Club Statut civil : Célibataire, bien que je sois maman d'une petite Emy, âgée de 4 ans. Orientation sexuelle : Pansexuelle, l'enveloppe...Ma foi ça peut être bien factice, alors que ce qui se trouve à l'intérieur... Particularités : Je peux manipuler les ombres en ce sens qu'à partir du  moment où il y a un minimum d'ombre, je peux m'en saisir et lui donner consistence et forme. Je peux ainsi créer des objets, des illusions faîtes d'ombres...Mais pas que. Je peux aussi me fondre dans ces dernières, disparaître de votre vue sans avoir besoin de porte. Je ne peux pas me déplacer grâce à elles cependant, ni contrôler les faits et gestes d'un autre être vivant via son ombre; je peux lui voler son ombre pour la retourner contre lui, mais pas plus. Cette mutation n'est pas sans danger; en effet, plus grande est la masse d'ombre que je manipule simultanément, plus j'utilise d'énergie. Il m'est déjà arrivé que je m'évanouisse suite à une utilisation trop intensive de ma mutation. Tout comme il me faut une concentration absolue pendant mon contrôle, sinon tout part en vrille et les dégâts que peuvent causer mes ombres hors de contrôle...ne sont pas négligeables. Affiliation : La Confrérie des Mauvais Mutants, tout à fait. J'ai eu ma dose des humains qui se croient tout permis. Nous sommes la prochaine étape de l'évolution, par conséquent, la planète nous revient de droit...

Avez-vous peur des Mutants ?  Vous essayez d’être drôle ou quoi ? Pourquoi j’aurais peur de ceux de ma propre espèce ? Les humains n’ont pas peur de ce qu’ils sont, du comportement de certains, peut-être, mais pas des autres humains en soi. Alors pourquoi nous serions différents sur cet aspect-là ? Non, je n’ai définitivement pas peur de mes confrères mutants. Sans partir dans le délire de « nous sommes tous une grande famille », je n’aime pas cette guerre civile qui nous sépare. Pourquoi ne peuvent-ils pas comprendre que les humains ne nous accepterons jamais ? Rien qu’entre eux ils n’arrivent pas à totalement s’accepter…Les homosexuels, pour ne citer que cet exemple, sont encore victime de discriminations et de haine. Depuis des siècles. Alors nous ? Qui sommes ceux en qui ils voient l’extinction de la race humaine homo sapiens sapiens ? Ne me faites pas rire.
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Honnêtement ? Tant qu’ils me foutent la paix, je m’en contrefous des super-héros. S’ils veulent passer leur temps à sauver des gens qui, pour la plupart, considèrent qu’ils ne méritent pas d’être appelé humains, ou se plaignent des conséquences de ces « héros » qu’il plébiscite pourtant, eh bien grand bien leur fasse.  Quant à savoir si leur influence est bonne…Ca dépend de quel angle on regarde la chose. D’un côté, on ne peut pas nier qu’ils apportent de l’espoir et un peu d’ordre dans ce monde. D’autre part, ils sont les chiens du gouvernement pour la plupart, des traîtres aux leurs pour certains. Donc j’ai envie de dire que tout dépend de comment on observe la situation et ce que l’on en tire. Moi ? Comme je disais, je m’en fous.
Qu'est-ce qui vous a poussé à faire le mal ? Les humains. Ou plutôt, certains humains, pour l’origine de la chose, mais j’ai tendance à généraliser ce cas. Le rejet, la discrimination, la violence. S’il fut un temps où j’ai cru aux enseignements du Professeur Xavier, je ne peux plus y adhérer maintenant. Pas après ce que j’ai vécu. Comment peut-on croire à une coexistence paisible quand on sait que les humains nous pourchassent, nous tuent, nous enferment et que sais-je encore ? Non, ce n’est pas possible. Or, je ne compte pas attendre que les humains s’éteignent d’eux-mêmes. Je veux aider les mutants à prendre le pouvoir, afin de réclamer ce qui nous est dû. Mais aussi pour essayer d’offrir à Emy un monde meilleur dans lequel vivre. Il y a des chances qu’elle soit humaine, c’est vrai (ce qui ne changera rien au fait que je l’aime plus que tout), mais aussi qu’elle soit une mutante, comme moi et je ne veux pas que ma fille ait à subir ce que j’ai subi durant ma vie. Je ne veux pas qu’elle ait à se battre pour sa liberté qui ne devrait même pas être une question…
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Honnêtement, quand j’ai découvert mes pouvoirs (durant une partie de cache-cache avec mes parents, non moins), au début je me suis demandé ce qu’il se passait. Puis, le temps passant, j’ai appris à apprécier cette mutation. Avant même d’arriver à manoir Xavier. Souvent laissée à moi-même et fille unique, je jouais de mes ombres pour m’occuper. Je créais des petits personnages, je les faisais interagir entre eux, tout ça. Cette mutation a été mon amie durant de longues années et elle continue à l’être. Quant à mes proches…Mes parents le savent. Ils étaient là quand j’ai reçu la lettre du Professeur Xavier. Ils n’ont pas compris au départ, mais moi je savais. J’avais gardé ce que je savais faire pour moi, comme un secret qui ne serait qu’à moi, précieux et chéri. Mais avec cette lettre…je devais leur montrer. Saleté de lettre. Ils ont préféré que j’aille dans cette école après avoir rencontré un des professeurs de l’époque. Hormis eux, les autres mutants que j’ai pu côtoyer et quelques humains à une époque, personne ne sait. Je fais en sorte de le garder pour moi, parce que je ne veux pas finir enfermer loin de ma fille.
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Sur ce point, je ne suis pas très douée. Tous ceux que j’ai pu rencontrer en étant Contrast connaissent mon visage et peuvent me retrouver s’ils prennent la peine de chercher un peu. En revanche, très peu de ces gens savent que j’ai un enfant. Il faut dire que je fais tout pour éviter que mes ennemis les sachent. Elle n’a rien à voir dans ce conflit, elle est encore trop jeune pour y comprendre quoi que ce soit et je refuse de la mettre en danger inutilement. Mais sinon, mes parents, notamment, savent pour tout. Ils ont été un soutien, et ce sont probablement les seuls humains que j’aime vraiment. Pour éviter que plus de gens ne fassent le rapprochement que nécessaire, j’évite de me servir de mes pouvoirs hors de chez moi ou hors de missions de la confrérie.  
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Cet emploi est un emploi purement alimentaire, me permettant de subvenir aux besoins d’Emy et de payer mes factures. Je n’en suis ni satisfaite, ni insatisfaite, mais il est vrai que j’aimerais bien changer, ne serait-ce que pour avoir des horaires qui colleraient mieux avec le fait de s’occuper d’Emy et ne pas avoir besoin de demander à ma mère ou mon père de venir garder la petite une partie de la nuit alors que je travaille dans un endroit sur lequel les services sociaux froncent les sourcils. Actuellement, c’est ma plus grande peur (avec les orages), serait que l’on me retire ma fille. Alors si je pouvais changer de travail assez rapidement pour pouvoir offrir un meilleur environnement à Emy et ainsi ne plus avoir les services sociaux sur le dos…Je ne dirais pas non. Mais en même temps j'ai une autre mutante de la confrérie en tant que collègue, ce qui adoucit la chose.

Tout commence à Chicago, the Windy City comme on la surnomme de par chez nous. Je suis née fille unique et je suis restée fille unique. Possiblement une grande chance vu comment ma vie a tourné par la suite. Mes parents travaillaient beaucoup. Beaucoup trop diraient certaines personnes soi-disant bien pensantes. Mais que savaient-ils de notre vie ? De ce qu’il se passait entre les quatre murs de l’appartement non loin du centre-ville ? Rien ; rien du tout et c’est bien cela le problème. Mais moi, je vais vous raconter.

Depuis toute petite, j'étais une enfant curieuse, trop curieuse, et je n'étais pas du genre à fuir face au premier obstacle venu. Il fallait dire que sans mes parents pour répondre à mes questions quand j’avais besoin de les poser, je devais bien trouver une façon d’apaiser ma curiosité. Alors je farfouillais, je cherchais, je posais des questions aux personnes qui étaient là…Si je tiens rancune à me parents pour leurs absences ? Non. Pas vraiment. Evidemment, j’aurais aimé passer plus de temps avec eux à l’époque, mais bien que souvent pris, ils étaient là, présents, me donnant un amour inconditionnel quand on se retrouvait tous les trois. Puis ils m’ont expliqué que s’ils travaillaient autant, c’était aussi pour moi, pour que je ne manque de rien. Alors j’ai arrêté de me plaindre. Ca n’empêchait pas la solitude de venir s’installer de temps en temps lors de leurs absences, mais…Moins. Parce que je me savais aimée. A l’école, j’étais cette petite fille au milieu de la classe, qui ne porte pas suffisamment attention à son institutrice, cette douce rêveuse qui aurait tendance à trop se perdre dans ses propres fantaisies…

Tout changea lors d’une partie de cache-cache. Etrange, non ? Pourtant si simple. Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas joué à cache-cache et bien que ce ne soit qu’un jeu d’enfant, un qu’une jeune fille de quatorze ne devrait plus autant apprécier, je ne pus empêcher l’adrénaline de monter en moi. Je suis cachée dans un placard, simple cachette, mais j'étais devenue trop grande pour user des cachette secrète que je connaissais étant enfant. Puis ma mère ouvrit le placard observa à peine une seconde, et reparitt. Pendant un instant, je restai bêtement dans mon placard, tentant de comprendre ce qu’il venait de se passer et pourquoi. Je sortis de ma cachette, et alla voir ma mère, lui demandant si c’était sa nouvelle technique pour gagner le jeu et au fil de notre conversation, je compris qu’elle ne m’a réellement pas vu. Ce qui était étrange. On a pourtant vite rangé ça dans les évènements étranges mais sans importance. Cependant, d’étranges phénomènes se produisaient autour de moi. Les ombres prenaient des formes mystérieuses, semblaient se décoller du sol pour venir avec moi…J’ai essayé de comprendre, sans succès. En revanche, j’arrivais à bouger un peu ses ombres comme je le souhaitais. Ces moments, je les gardais précieusement pour moi. Mais quelques semaines plus tard, je reçus une lettre inhabituelle, venant d’un institut pour jeunes surdoués. Je ne voyais pas pourquoi cela m’était adressé, vu que je n’étais pas surdouée. On l’a ouverte et lue. Trois fois. Quatre fois. Dix fois en tout. Mais non, pas d’entourloupe, on me proposait une place dans cette, visiblement, prestigieuse école. Mes parents ont contactés l’école, alors que je me demandais ce que tout cela voulait dire, et ont arrangé un rendez-vous avec un des professeurs, chez nous. Nous avions bien fait, parce que lorsque le professeur de cette école nous expliqua un peu mieux en quoi consistait l’école…Eh bien, disons que j’ai dû raconter mes petits moment privilégié avec les ombres. La décision fut prise de m’envoyer dans cette école, pour que j’apprenne à contrôler cette mutation. Je n’aimais pas l’idée d’être séparée de mes parents, mais ils avaient décidé de déménager à New-York, pour se rapprocher de moi. Ils voulaient me soutenir. Je n’étais pas aussi normale qu’ils l’avaient espéré mais…J’étais toujours leur fille unique et ils voulaient le meilleur pour moi.

Quinze ans, l’âge ingrat. Si à mon arrivée à l’institut je restais cette jeune fille sage et rêveuse, le fait de côtoyer autant d’autres mutants, et certains avec des caractères bien trempés, a vite fait changer mon comportement. J’étais devenue plus audacieuse, plus taquine et je m’étais rapidement fait catégoriser comme trouble-faite. Oh, jamais rien de méchant, mais il fallait avouer que je n’étais pas souvent sur la liste des enfants sages du père noël pendant quelques années…Ce qui ne m’empêchait pas de m’appliquer dans mes leçons et surtout, à explorer mon pouvoir. Certains voyaient les leurs comme des malédictions (ce qui pouvait s’envisager vu les pouvoirs des certains), moi je voyais cette mutation, mes ombres, comme des vieilles amies, une présence rassurante à mes côtés. Je l’aimais et je voulais travailler en tandem avec elle, sans la brider, sans la retenir. La contrôler, oui, bien évidemment, mais la retenir ? Certainement pas.

J’ai passé, au final, six ans à l’institut, avant que les mutants ne soient révéler au grand jour. Comme tous mes camarades, j’attendais de voir ce qui allait se passer. Je voulais espérer pour le meilleur, comme nous l’avait enseigné le Professeur Xavier…Il en fut autrement. J’étais allé voir mes parents à New-York, et en retournant vers ma voiture quelques rues plus loin…Je me suis faite agressée par des anti-mutants. Comment ils savaient que j’en étais une, je ne le saurais jamais, mais le fait est là. Ils ont voulus me faire du mal (et ils ont réussi, mes ombres m’aidant à me protéger mais je ne pouvais faire front aux quatre personnes contre moi), ils auraient pu me tuer, mais ils m’ont laissée là, des bleus marbrant mon corps, du sang sur mon visage. Ramenée à l’institut par ma mère, j’ai eu de grandes discussions avec certains élèves, et des professeurs. Mais la chose était la suivante : les humains ont appris notre existence et ils nous ont rejetés, purement et simplement. Ils n’ont pas cherché à nous connaître, à nous comprendre, ils ont simplement décidé de rejeter ce que nous étions, le concept même d’un mutant.

J’ai quitté l’institut après cela. Je me suis trouvé un petit job et j’ai fait profil bas. Je pensais attendre que tout cela se calme avant de réaffirmer que j’étais une mutante. Ma rencontre avec un membre de la confrérie a changé ma vie ; son discours me parlait, appelait quelque chose en moi que je n’aurais pas soupçonné. Alors j’ai suivis. Ils avaient raison, nous étions certes moins nombreux que les humains classiques, mais nous étions des mutants, la prochaine étape de l’évolution, nous avions le droit de demander cette terre qui était la nôtre. La bataille d’alcatraz fut un baptême du feu si je puis dire, et bien que me battre contre d’anciens camarades de l’institut fut étrange, je ne pouvais pas me sentir dans le faux à cause de mes actions. Je n’y arrivais pas. Je n’ai pas quitté la Confrérie depuis.

En revanche, j’ai continué ma vie. Dans cette vie, des gens, qui entrent, qui sortent, dont certains qui marquent plus que d’autres…Ce fut le cas de Neil. Il était marié; je l’avais vite compris, mais que pouvais-je dire ? Il avait ce charme, cette aura qui m’attirait à lui. Nous avons été amant pendant quelques mois. Une relation passionnelle et violente, poussant à certains moment vers le malsain, mais quelque part, c’est aussi ce que je cherchais…Puis j’ai compris qu’il n’était pas un mutant, comme je l’avais suspecté au début. Cela a rompu ce lien entre nous. Un humain. Certes, il savait ce que j'étais et ne m’avait pas rejeté, mais…Un humain. Je ne pouvais pas ; possédant une telle rancœur envers eux…Je suis partie avec perte et fracas, lui balançant à la figure tout ce que je pensais de lui et des humains. J’ai pris de longues vacances, retournant voir mes parents à Chicago (ils passaient parfois quelques mois là-bas dans l’année). C’est là-bas que j’ai découvert ma grossesse. Quatre mois. Je ne m’y étais pas attendue…En tout cas, pas de doute pour moi de qui en était le père et je le détestais un peu plus. Non seulement il s’était joué de moi, mais en plus il me laissait ce…Cette marque de ce que nous avions vécu ensemble. Je le hais. Au départ, j’avais pensé abandonner le bébé à la naissance, accoucher sous X et reprendre ma vie tranquille. Mais quand j’ai pris, après des heures de travail, ce petit être dans mes bras, ma petite fille…Je n’ai pas pu. Elle était peut-être la fille d’un humain et serait possiblement humaine, mais elle restait ma fille. Un petit bout de moi, une nouvelle vie dans ce monde. Et sans trop savoir comment, je l’aimais à la folie. Elle était devenue mon petit trésor, ma petite Emy. Je la gardais, donc. Cette même année, la Terre se fit attaquer par des aliens menés par un dieu nordique. On aura tout vu…

Retournant à New-York, je perdis rapidement mon travail à cause de mes retards incessants et de mes absences répétées à cause de la petite. Je restais pendant un temps avec mes parents, ces derniers bien trop heureux d’avoir leur petite fille avec eux, avant de réussir à me trouver un travail, mais pas un des plus glorieux : serveuse dans un strip-club. Mais les pourboires étaient bons et je connaissais l’une des danseuses, faisant elle aussi partie de la Confrérie. Quand tout le chamboulement avec Ultron survint, je sentis le cataclysme arrivé avant même qu’il ne plane sur nos têtes…Ou plutôt les têtes de nos chers super-héros. Car Ultron, ce n’est qu’une étincelle qui déclencha le feu de fureur et de haine envers les super-héros, cette haine qui étaient autrefois dirigée quasi-exclusivement aux gens comme moi, maintenant les super-héros, humain, surhumains ou mutants, tous y ont droit et je souhaite bonne chance au gouvernement.

Car nous les avions prévenus. Nous le savions, nous les Confréristes, qu’à partir du moment où quelqu’un ou quelque chose est différent et ne semble pas faire plus de bien que de mal, il sera lapidé sur la place publique imaginaire. Dépecé afin de satisfaire la soif de sang et de massacre d’une population terrorisée par ce qu’elle ne comprend pas…

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