it's a revolution, i suppose Invité | | | clyde flanagani know you're still talking, i just don't know why IdentitéNom et Prénom : Il a reçu le prénom Clyde en hommage au célèbre gangster. Son père était un grand fan de l'histoire tragique de Bonnie et Clyde. Les petites remarques qu'il recevait lorsqu'il déclinait son identité le faisait sourire, gamin. Maintenant, il s'est habitué. Flanagan est le patronyme un peu désuet qui retrace l'histoire de leur famille jusqu'en Irlande. Pourtant, Clyde n'a plus aucun trait physique irlandais, sinon la carrure un peu trapue. Alias : Il ne possède aucun alias, même si plus jeune, il aimait bien se faire appeler Barrow, pour le côté voyou que cela rendait. Âge : Il se dirige dangereusement vers ses quarante ans. Lieu de naissance & nationalité : Pur produit de New-York, il est né dans la Big Apple, possède la nationalité américaine, mais a beaucoup voyagé du temps où il était reporter. Désormais, il ne quitte plus la ville. Métier : Clyde est journaliste pour le Daily Bugle. Depuis un bout de temps. Trop longtemps, pour être honnête. Statut civil : Il est divorcé, et ce n'est pas lui qui ira s'en plaindre. Pendant un temps, il a enchaîné les relations sans aucun sérieux. Maintenant il vit seul, il ne couche plus, et il s'emmerde. Orientation sexuelle : Hétérosexuel, ce sont les femmes qui lui font tourner la tête. Et pas que la tête. Particularités : Il n'est doté d'aucun pouvoir. Sa grande spécialité, c'est l'investigation. Ancien reporter et journaliste depuis la fin de ses études, Clyde a peaufiné ses capacités d'enquêteur en menant bien des articles épineux à terme. Il s'est également dévoilé maître dans l'art de la négociation, et ses facilités relationnelles lui ont ouvert bien des portes. Depuis plusieurs années, il boit beaucoup. Beaucoup trop, disait son ex-femme. Les voyages qu'il a menés, les reportages qu'il a conduits, parfois c'était pas simple à voir. Pas simple à vivre. Bien sûr, c'est pas une excuse, mais le résultat est le même : un penchant trop prononcé pour la boisson. Affiliation : Il est neutre. Il écrit pour gagner son beurre, il attaque les héros, les mutants, les humains. Un peu tout le monde. Au fond, il s'en fout - être en colère ou avoir une idéologie, pas trop son truc. Interview Avez-vous peur des Mutants ? Il n'a pas peur à proprement parler. Ce n'est pas comme si il y pensait tous les jours, comme si il vivait dans la crainte constante qu'une merde allait arriver. Mais il ne soutient pas la cause mutante pour autant. Il s'en désintéresse autant que son travail le lui permet - parce qu'il doit bien se tenir au courant, en tant que journaliste. Qu'ils vivent, qu'ils meurent, quelle importance ? Tant que Clyde peut acheter sa bouteille de scotch. Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Héros, mutants, même combat. Clyde aime les descendre, aime les dépeindre sous un mauvais jour, pour que les citoyens de New-York n'idolâtrent pas trop leurs modèles. Pourtant, il n'a rien contre eux. De la même manière que pour la cause mutante, qu'ils vivent, qu'ils meurent, qu'importe. Clyde, cependant, a une petite préférence pour Deadpool - pas vraiment un héros, pas vraiment un vilain. Un électron libre complètement fou. Voilà qui lui cale un peu de piquant lorsqu'il lit ou rapporte ses histoires, après quelques verres. Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Avant, il aimait vraiment son travail. Il a bataillé dur pour se faire une place au Daily Bugle, il a voyagé un peu partout, a couvert tout type d'histoire. C'était même un grand nom, à l'époque, le Flanagan. Puis il s'est rangé, quand il s'est marié. Il a arrêté de bouger dans tous les pays, il a essayé de calmer ses ardeurs. Il s'est mis à boire, aussi, notamment pour effacer de ses souvenirs les images des gamins amputés durant les guerres civiles du Moyen-Orient, les victimes des explosions des attaques terroristes de pays slovaques, pendant les conflits de Sarajevo. Il a vu des choses moches, et il n'a pas été capable d'arrêter la bouteille. Alors il a perdu sa femme, perdu du prestige, et maintenant, il est cantonné aux petits articles un peu merdeux du Daily Bugle. Il s'emmerde. Il n'y a que ce gros projet sur lequel il bosse, qui le motive un tant soit peu. Son article sur le SHIELD.
BiographieClyde se servit un dernier verre. Il tenta de reposer la bouteille vide sur la table, mais elle manquait de stabilité. Elle s'écrasa sur le sol dans un bruit sourd. Clyde se pencha pour la ramasser, mais faillit tomber de sa chaise, aussi préféra-t-il retrouver le confort du dossier. Une première goulée, avide, tandis qu'il regardait l'horloge accroché au mur. Elle n'allait pas tarder à rentrer. Elle n'allait pas aimer le spectacle : il était misérable. Des dizaines de brouillons jonchaient le bureau, le double était chiffonné sur le plancher autour. Aucun début d'article ne lui convenait, et il avait atteint un stade où il était incapable d'écrire quelque chose de cohérent. Il avait essayé, il avait vraiment essayé, mais depuis qu'il était rentré de son dernier voyage, il ne pouvait pas. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait le spectacle ahurissant des cadavres et des ruines. Il avait l'impression que ça ne le quitterait jamais. Parfois, il se sentait ancien combattant, revenu pour seulement faire face à l'incompréhension de ses proches. Ce n'était pas sa femme qui l'aidait, en tout cas. Elle lui reprochait son inefficacité, l'argent qui ne rentrait plus comme avant, le déchet qu'il était devenu. Elle n'avait pas forcément tort. Mais Clyde se fatiguait d'Ella. Elle n'était plus la femme qu'il avait aimé. Quand il buvait un peu trop, il se disait qu'elle ne l'avait épousé que pour son argent, pour son nom qui, à l'époque, avait encore une certaine valeur dans la société mondaine new-yorkaise. Et cette idée l'emmerdait énormément. Parfois, il se disait qu'il continuait de boire seulement pour lui taper sur le système, pour la pousser à bout. En réalité, il était devenu accroc. L'alcool était le seul moyen qu'il avait trouvé pour relativiser toutes les merdes qu'il avait vues. Pour trouver le sommeil, quand chaque fois qu'il fermait les yeux, tout ce qu'il voyait était combien le monde tournait à l'envers. C'était un bordel pas possible, et il n'y avait rien qu'il pouvait faire pour changer ça. Cette fatalité le minait plus qu'il n'oserait jamais le dire.
Clyde entendit la clé tourner dans la serrure. Il serra les dents, affichant un rictus exaspéré. La porte s'ouvrit sur Ella. Elle resta interdite un moment, fixant le tableau avec sévérité. Puis elle entra, refermant doucement le battant derrière elle. « Je t'avais prévenu, Clyde. » dit-elle, une légère fatigue dans la voix. Ses talons claquaient le plancher, ce simple bruit était devenu une vraie nuisance pour le journaliste. Il but une grande gorgée, accrochant le regard de sa femme, comme un défi. Elle soupira, et marcha jusqu'à la chambre, d'où elle tira un sac de voyage. Il se leva, avec difficulté, pour la voir faire ses bagages. « Tu vas quelque part ? » articula-t-il, non sans effort. Elle n'arrêta pas son ménage, ne releva même pas la tête vers lui. « Je te quitte. Hier soir, c'était mon dernier avertissement. » Encore une fois, elle soupira, et le regarda enfin. « Je suis épuisée, Clyde. Fais ce que tu veux de ta vie. Fous-toi en l'air, si ça te fait plaisir. Mais ne m'oblige pas à te regarder creuser ta tombe. » Le bruit de la fermeture éclair joignit la révérence maladroite de Clyde. Il tituba jusqu'à la porte d'entrée, manquant de s'écraser sur le canapé au passage, et l'ouvrit. « Si madame veut se donner la peine... Par ici la sortie ! » Son rire nerveux fut noyé dans la dernière rasade de son scotch, qu'il avala sans même la savourer. Avant de sortir, Ella s'arrêta et posa une main glacée sur sa joue. Elle voulut dire quelque chose, puis se ravisa. Il avait les yeux vitreux, le visage sale et les cheveux en bataille. Il puait l'alcool. Elle reprit sa route en le laissant claquer la porte.
Seul dans son appartement, Clyde laissa échapper un rire rauque. Il était libre ! Comme il le souhaitait depuis maintenant des mois. La sorcière avait quitté le navire, et il pouvait mettre la musique aussi fort qu'il le souhaitait, trouver l'inspiration au fond de sa bouteille, écrire comme jamais il n'avait pu. Il tourna sur lui-même, les bras ouverts, apprécia la solitude. Puis son pied heurta le bord du tapis, et il s'éclata sur le plancher dans un bruit sourd. Son rire se perdit tandis que ses paupières déjà se fermaient. Deux minutes plus tard, et un ronflement sale envahit le salon.
see what we can be if we press fast forward just one more round and you're down i know it you don't even care now i was unaware how fine you were before the buzz set in
« Monsieur... C'est un bon article. Un excellent article, même. » Clyde avait haussé légèrement le ton, ce qui fit arquer un sourcil à son rédacteur-en-chef. Le grand Flanagan semblait enfin prendre à cœur quelque chose, ce qui n'était pas arrivé depuis plus de deux ans. D'un autre côté, ses motivations étaient liées à une histoire assez trouble ; en bref, son patron était partagé. Il tira un ancien exemplaire du Daily Bugle, et tapota du doigt sur la photo de la une. « De ce niveau-là ? Soyons honnêtes, Clyde, vos écrits ont perdu de leur saveur. » Il s'humecta les lèvres, remonta ses lunettes sur le haut de son nez. « J'aimerais vous faire confiance pour ce projet, mais je ne vous cache pas que je suis inquiet. Un travail de cette ampleur... Il vous faudrait une source fiable, une source sûre. Et bien sûr, il faudrait se calmer sur la bouteille. » Ces derniers mots, il les sortit avec autorité, dardant son regard sur le journaliste face à lui. Après autant d'années de bons et loyaux services, il ne pouvait s'empêcher d'être désolé, quand il voyait la chute monumentale qu'avait effectuée la carrière de Clyde, tout comme sa vie personnelle. Flanagan hocha doucement la tête, considérant la possibilité de réduire sa consommation d'alcool. Ce serait difficile – mais il essayerait. Comme il essayait depuis deux ans : sans succès. « J'ai une source, monsieur. Elle est fiable et elle est liée à cette histoire. Je vous assure que vous ne serez pas déçu ! » Enfin, un peu d'excitation. Enfin, il était animé par autre chose que les fonds de whisky, que les bières du matin. Il tira une photo de Maxine Gordon de son agenda, et la présenta à son rédacteur-en-chef. « Elle n'appartient pas au SHIELD, mais j'ai des raisons de croire que son frère y est étroitement impliqué. Je peux gagner sa confiance. Je peux écrire un chef-d’œuvre. Je l'ai fait avant, monsieur, et je le ferai encore. » Son supérieur le regarda avec insistance, puis acquiesça. « Soit. Vous avez un mois. » Clyde laissa échapper un petit soupir de contentement, avant de grassement remercier son patron. Puis il reprit la photo de la cadette Gordon, ses notes, et sortit du bureau. Il fallait qu'il s'y mette rapidement. Un mois, ça passait vite.
Attrapant sa veste et sa sacoche sur sa chaise, il salua ses collègues et pressa le pas vers l'ascenseur. Se lier à Maxine Gordon n'allait pas être chose simple. Leur différence d'âge serait le premier problème : comment l'aborder sans passer pour un pervers intéressé ? Il supposait également qu'elle serait méfiante, si elle était au courant des activités de son frère et de ce que cela impliquait. Puis, une fois le contact établi, il fallait gagner sa confiance, l'amener à lui parler. Rien de bien évident. C'est pour cela qu'il devait se dépêcher de mettre en place un plan d'action. Clyde réajusta sa chemise dans le miroir de l'ascenseur, sous le regard amusé d'un jeune photographe du Daily Bugle, Peter Parker. Lorsque les portes s'ouvrirent sur le rez-de-chaussée, il le salua vaguement avant de filer hors de l'immeuble. Il faisait froid, ce jour-là de Février, et Clyde devait vraiment s'y mettre. Il marcha quelques minutes, entra dans le bar au coin de la rue où il était considéré un habitué. A peine assis au comptoir, le barman lui servait déjà un verre rempli de moitié. Il avait besoin d'inspiration, pas vrai ? Il fallait lutter contre le froid, trouver un plan. Un peu d'aide serait la bienvenue. Il termina son verre d'une gorgée, sans même prendre le temps de le goûter, et fit signe pour un second. Il allait réduire sa consommation, il devait se concentrer, il devait se mettre au boulot. A la fin de ce verre-ci, à la fin du prochain. Mais le froid était rude et ses idées déjà un peu plus confuses. Demain. Il commencera demain.IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; keibo, vingt-et-un ans, bonhomme. Fréquence de connexion ; dès que possible. Que pensez-vous du forum? ; Comment l'avez-vous découvert ? Célébrité choisie ; joaquin phoenix. Credits (avatar, icon etc.) ; moriarty pour l'avatar, exception pour la signature, et le reste c'est tumblr.
Dernière édition par Clyde Flanagan le Lun 28 Déc - 15:34, édité 1 fois |
|