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 Largo Turner - The selfish blood runs through my veins

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it's a revolution, i suppose
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Largo Turner
Life gave me some lemons so I made some lemonade


Identité
Nom et Prénom : Turner Largo Alias : On l'appelait autrefois "Le Petit Prince de Broadway", en raison de sa carrière musicale. Aujourd'hui, on tend plutôt à l'appeler dans son dos "Sale con". Âge : 45 ans Lieu de naissance & nationalité : New York, de nationalité américaine Métier : Membre du conseil d'Oscorp Industries Statut civil : Divorcé Orientation sexuelle : Homosexuel Particularités : Mutant sans le savoir, doué du pouvoir de Précognition. Il marche avec une canne depuis qu'un infortuné "accident" l'a rendu boiteux. Dans sa jeunesse, il était une véritable Star de Broadway, jusqu'à son "accident". Il lui arrive encore de pousser la chansonnette.Affiliation : Neutre

Interview

Avez-vous peur des Mutants ?  Qui ne les craint pas, ne serait-ce qu'un petit peu ? Cette engeance est capable de manipuler le feu, de contrôler votre esprit, de vous faire disparaître en un clin d’œil...

Bien sûr que j'en ai peur et je n'ai pas honte de l'avouer. Je ne comprends pas que notre bon vieux gouvernement américain se soit laissé aller à faire preuve de "tolérance" envers ces abominations... Jusqu'à les laisser occuper les plus hautes places de la société !

Et nous, gens tout à fait ordinaires, Merci mon Dieu, que sommes-nous censés faire face à ces monstres ? Qui nous protégera d'eux lorsque leur courroux s'abattra sur nos pauvres têtes ?  

Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Je pense qu'ils sont une bonne chose en temps et en heure. Une invasion de Chitauris ou autre bizarrerie venue d'ailleurs ? Sortez-les du placard et mettez-les au boulot. Un incendie ? Laissez les pompiers s'en charger, il faut bien qu'ils accomplissent leur travail.

La société n'a pas besoin qu'un gugus en collants rouges et bleus tisse ses toiles partout dans la ville en permanence. Songez à la terrible besogne laissée aux agents d'entretien... Vous avez déjà essayé de nettoyer une toile géante ? Moi ? Non, j'ai des employés de maison pour ça.

Bref, je pense que ces gens feraient mieux de se consacrer à leur vie privée et d'enfiler le costume quand le gouvernement estime qu'il est nécessaire de le faire. Pas besoin d'un superhéros pour récupérer un chat dans un arbre...


Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Un mutant, moi ? Quelle drôle d'idée... Vous songez à cela en raison de ma formidable intuition ? Il est vrai qu'elle est plutôt légendaire dans le métier. Elle m'a sauvé la vie un certain nombre de fois et m'a valu le respect de mon vieux père, qui n'est pas des plus faciles à impressionner.

Je suis un humain tout à fait ordinaire. Ce n'est pas parce qu'il m'arrive d'avoir des "éclairs de génie" que je suis un monstre pour autant. A ce train-là, on peut considérer toute personne un peu talentueuse ou intelligente comme mutant. Ce serait ridicule.


Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Comment ne pas l'être ? Je suis un millionnaire qui siège au conseil d'une industrie toujours plus florissante. Je n'ai même pas la pesante responsabilité d'en être à sa tête. Cette pression, je la laisse au pauvre Harry Osborn. Ce gamin a sûrement failli devenir fou avec tout ça...

Je prends des décisions qui impactent la vie de milliers de personnes, le tout assis sur mon confortable fauteuil dans la salle du conseil d'Oscorp Industries. Est-ce que je suis à l'aise avec moi-même lorsqu'il devient nécessaire de licencier un certain nombre de personnes et de précipiter leurs existences dans les affres du chômage et de la misère ? Oui, je le suis.

C'est mon travail, après tout.


Biographie
The road i walk is paved in gold


Un soupir las s'échappa de mes lèvres lorsque je pus enfin poser mon noble séant sur les sièges en cuir de ma Rolls Royce. Eh bien... Je commençais à croire que je ne pourrais jamais jouir d'une minute de tranquillité. Je fis signe à mon chauffeur de me conduire au cabinet du Dr  Kahl, caressant du bout des doigts la canne qui me servait de béquille depuis quelques années déjà.

Pourquoi fallait-il que mon employée de maison soit aussi susceptible ? Cette Rosalinda... Elle avait bien de la chance d'être aussi compétente et discrète quant à ce qu'il pouvait se passer chez moi. Ses complaintes avaient une nette tendance à scier mes pauvres nerfs.

Il n'y avait pas de quoi se sentir offensée. Je m'étais contenté de passer un peu de gel désinfectant sur mes paumes après lui avoir serré la main. Comment savoir où elle avait pu laisser traîner ses doigts de... de  prolétaire ? Les pauvres et leur hygiène douteuse... Elle ne voulait  tout de même pas que je m'expose au risque d'attraper quelque chose ? Ma santé était fragile et méritait d'être préservée de toute possibilité de contamination.

Le trajet n'était pas très long, mais je m'impatientais déjà. Je souhaitais que cette séance soit achevée au plus vite. Après tout, je n'avais pas le moindre problème, pas le moindre doute à confier à cette psychiatre à deux sous... Il ne s'agissait guère plus que d'une nouvelle lubie pour occuper mes samedi après-midi, quand l'ennui me guettait et que nulle distraction ne parvenait à me tirer de ma lassitude. Parler à quelqu'un. Elle était payée pour m'écouter. Et elle le faisait bien.

La voiture se gara et Sebastian, mon chauffeur, m'ouvrit la porte, me proposant de m'aider à sortir. Je le chassais silencieusement d'un geste de la main, agacé par son excès de zèle. Je pouvais me débrouiller seul, je n'étais pas encore complètement invalide...

Ma canne frappait le sol avec détermination, un geste que j'avais appris à perfectionner au fil du temps afin d'accroître ma prestance. On me regardait. On m'observait. On m'admirait. On me jalousait. Je ne voulais inspirer ni pitié ni compassion. Je ne méritais rien de cela.

Le Dr Kahl me reçut dans son cabinet. Une poignée de main rapide, un peu de gel désinfectant... Elle haussa un sourcil, mais ne fit pas la moindre remarque. Brave petite. Sans attendre sa permission, je m'assis dans un fauteuil, l'observant prendre place dans le sien, qui me faisait face. Nous nous toisions. En silence. Pas pour très longtemps.

"La semaine dernière, nous avons évoqué votre mère. Et si nous parlions de votre père, Largo ?"

Ah, les parents... La solution de facilité pour les psychiatres. Tout était relié à la mère, au père, à un complexe d'Oedipe ou d'Electre... Comme si les choses étaient aussi simples... Caressant ma canne d'un geste distrait, mes yeux fixés dans ceux de la jeune femme, je pris alors la parole :

"Mon père finit tranquillement sa vie au sein d'une luxueuse maison de retraite, à l'abri des regards. Il n'est plus l'homme que j'avais connu.

-Cela vous attriste ?"

Un bref ricanement m'échappa. Je toussotais, m'efforçant de reprendre une certaine contenance :

"Hem... Non, je ne dirais pas que cela me chagrine. Il a fait son temps. Et je n'ai plus besoin de l'approbation de mon vieux père concernant la moindre de mes actions. Je ne suis plus un enfant.

-Nul besoin d'être un enfant pour pleurer la disparition prochaine d'un être aimé."

Je levais les yeux au ciel, exaspéré. Je n'aimais pas la tournure de cette conversation. Je n'étais pas venu ici pour en ressortir contrarié. Je m'ennuyais. J'avais besoin de distraction. Crispant mes mains sur ma canne, je repris d'une voix où se laissait deviner une pointe d'agacement :

"L'homme qui se trouve dans cette maison de retraite ne reconnaît plus son fils. Il n'est pas mon père tel que je l'ai connu. Voilà, il n'y a rien à dire de plus sur le présent. Concernant le passé, en revanche..."

Un sourire s'étira sur mes lèvres :

"Mon père et moi sommes faits du même bois. Deux requins se faisant passer pour d'innocents et majestueux dauphins, capables de montrer les dents lorsque la nécessité s'en faisait sentir... Nous savions parfaitement comment obtenir de l'autre ce que nous souhaitions. Notre collaboration était parfaite.

-Qu'entendez-vous par-là, Largo ?"

Elle le saurait si elle cessait de m'interrompre à tout bout de champ ! Laissant échapper un soupir ostentatoire, je repris, les sourcils froncés :

"J'allais y venir. Je jouais les fils parfaits et il me laissait faire ce que je voulais. Tout, sans restriction. Il mettait à ma disposition sa carte bancaire, ses voitures, ses employés de maison... Il me permettait également de m'adonner à la moindre de mes passions. Mais j'avais pour condition d'y exceller. La médiocrité n'était pas tolérée.

-Il s'agit là d'une pression considérable..."

Ma première réponse fut un petit rire. De la pression, ça ? Vraiment ?

"Vous n'y êtes pas du tout. Il s'agissait d'un challenge stimulant. De toute manière, j'étais voué à être le meilleur. Que voulez-vous, avec un talent naturel comme le mien..."

Une brève seconde, elle haussa un sourcil. C'était à peine visible. Mais je l'avais noté. Elle devait probablement songer, comme les autres avant elle, que j'étais pour le moins prétentieux. L'un de mes psychiatres, durant mon adolescence, m'avait même qualifié de "sociopathe narcissique". Mais il ne s'agissait que d'une simple reconnaissance de mes nombreuses qualités... Inutile de faire preuve de fausse modestie.

"A cette époque déjà, je ne m'intéressais guère qu'à la musique. J'ai toujours aimé danser. Comme vous le savez déjà, ma mère était danseuse classique de profession. Je n'ai pas souvenir de l'avoir déjà vu danser sous mes yeux, la pauvre étant morte des suites de son cancer bien trop tôt..."

Un soupir triste, feint. Je ne connaissais pas ma mère. J'avais à peine quatre ans lorsqu'elle était morte. D'après mon père, je n'avais pas pleuré. J'étais probablement trop jeune pour réaliser alors ce qui se passait... Ou peut-être que je n'avais jamais réellement aimé ma mère. Allez savoir.

"Ce sont néanmoins les vidéos de ses ballets qui m'ont inspiré. J'ai pris des leçons de danse classique. Mais également de claquettes, de rock, de danse contemporaine... j'ai aussi suivi des cours de chant, de piano et de solfège. La musique était mon univers. Elle l'est toujours un peu, même si je ne peux plus me targuer d'enflammer les planches de Broadway...

-Vous ne semblez pas particulièrement amer à ce sujet, Largo."

Je haussais lentement les épaules. Pourquoi le serais-je ?

"J'ai eu mon heure de gloire. J'ai dansé jusqu'à n'en plus sentir mes pieds, chanté à m'en arracher la gorge... On a reconnu mon talent, on m'a applaudi, on m'a apprécié à ma juste valeur. Je savais néanmoins que cela ne durerait pas éternellement. J'avais promis à mon père de prendre sa suite lorsqu'il ne serait plus en mesure d'assumer ses fonctions.

-Ce pourquoi vous siégez au conseil d'Oscorp Industries depuis plusieurs mois, à présent."

J'eus un nouveau sourire :

"D'une certaine façon, je me reconnais en Mr Harry Osborn. Nous sommes là où nous sommes parce que nos pères ont pavés nos routes d'or pour nous. Mais nous ne sommes pas de simples arrivistes. Nous occupons nos rôles respectifs avec efficacité.

-Vous semblez apprécier Mr Osborn..."

Je hochais la tête :

"Il a offert un nouveau souffle à Oscorp Industries. Il fait preuve d'audace et de culot. Je ris en repensant aux visages offusqués de mes estimés collègues face à certaines de ses décisions. J'aurais aimé être là lorsqu'il a promu cette chère Felicia Hardy... Seul mon père a pu profiter du spectacle, malheureusement."

Un rictus s'étira sur mes lèvres à cette idée. J'aimais le changement. Les idées nouvelles. Folles. Harry Osborn était parfait, à sa manière. Et il était particulièrement mignon, ce qui n'était pas pour me déplaire.

Le Dr Kahl sembla deviner le contenu de ma pensée, puisqu'elle me demanda ensuite :

"Eprouvez-vous un sentiment particulier à l'égard de Mr Osborn ?

-Il est charmant. De toute évidence, l'intérêt que je lui porte ne m'est pas retourné de la manière dont je le souhaiterais, mais qu'importe. Je ne voudrais pas que notre précieuse collaboration soit ruinée par quelque chose d'aussi volatile qu'une relation charnelle...

-Vous ne parlez pas d'amour. Un mot que vous réserviez pour Miss Huang, peut-être ?"

Une grimace s'étira malgré moi sur mon visage. Nous en arrivions donc au sujet de Mei... Cette très chère Mei... Bien entendu, je ne pouvais que lui donner la version officielle de notre histoire.

"J'ai vécu une courte, mais belle histoire en compagnie de Mei. Nous nous sommes séparés en très bons termes.

-Vous vous étiez rencontrés lors de l'une de vos représentations, n'est-ce pas ?"

Je hochais la tête. J'avais trente ans lorsque j'ai rencontré Mei. Elle était venue assister à l'une de mes comédies musicales et sa fortune lui avait permis de prétendre à une visite en VIP des coulisses. J'ose croire qu'elle avait déjà été fascinée par la vision de mon corps presque nu que j'offrais au cours de la représentation... Après tout, c'était bien ce qui attirait la majorité des spectateurs pour nous voir.

Nous avions à peine échangé un mot avant de nous adonner aux plaisirs stupres. A peine vingt-deux ans et déjà si perverse... Nous étions faits pour nous entendre. En l'espace seulement de quelques heures, toutefois. Elle avait l'intention de me laisser tomber, comme d'un jouet dont l'on se débarrasse après en avoir abusé. Mais ce n'était pas dans mon idée.

Mon intuition légendaire avait frappé. Le sentiment qu'il fallait que je pose une caméra dans ma loge... Que quelque chose d'intéressant allait se passer. Et cela avait été le cas.

Tout était enregistré. A tout moment, je pouvais envoyer la cassette aux premiers médias venus et ruiner la réputation de la  respectable famille Huang. La pauvre était jeune et impressionnable. Ses faibles arguments ne m'avaient pas fait fléchir : me voir exposé dans toute ma nudité ne me dérangeait guère. C'était ce que je faisais sur scène soir après soir : pourquoi m'en embarrasser ?

J'ai réfléchi vite. Posé mes conditions. Un mariage, sous la règle de la mise en commun des biens. Nous jouerions les tourtereaux pendant quelques temps avant de nous séparer, en toute amitié, bien entendu.  Je récupérerais une bonne partie de sa fortune, beaucoup plus conséquente que la mienne et, ceci fait, je détruirais les preuves de notre rapport ô combien pervers, sauvage et ardent...

Marché conclu. Je l'ai probablement enragé lorsque je lui ai avoué que, tout le long de notre rapport, je songeais à son charmant grand frère pour me procurer un semblant de plaisir. Ses expressions colériques étaient inégalables.

Nous sommes restés mariés trois mois durant. Nous avons joué les amoureux devant les photographes et autres membres de la haute société. Ce n'était pas très différent du jeu d'acteur que je devais déployer sur scène. C'était même très divertissant.

Puis le divorce est advenu. Mei a prétendu qu'elle avait trouvé l'amour auprès d'un bellâtre, je lui ai fait des adieux larmoyants et lui ai promis ma plus franche amitié... Et, en privé, j'ai respecté ma promesse. Plus trace de nos ébats. Elle était libre. Et j'étais encore plus riche.

Mon père était fier de moi. Après tout, je n'avais nullement eu besoin de son appui pour le gagner, cet argent-là. Son fils était devenu un homme ! Je crois que c'est l'une des seules fois où je l'ai vraiment entendu me féliciter, à bien y réfléchir...

"Largo ? Vous êtes encore avec moi ?

-Hmm ?"

Un léger sursaut me secoua sous la surprise, tandis que ma main se refermait violemment sur ma canne. Je m'étais laissé aller à une distraction malvenue... Cela ne se reproduirait plus. Je ne pouvais pas me permettre d'être inattentif.

J'étais un membre important du conseil d'Oscorp Industries, riche et cordialement détesté par bon nombre de gens. Ma tête était probablement souhaitée par beaucoup sur un plateau d'argent... Rêvasser et oublier ce qui se passait autour de moi, cela était définitivement déconseillé...

"Je vous parlais de l'accident qui vous a coûté votre carrière. Je vous demandais si vous étiez prêt à l'évoquer, Largo..."

Ah oui... Cet "accident"... Il n'avait d'accident que le nom.

"Un projecteur est tombé sur ma jambe gauche et l'a broyée. Que voulez-vous que je dise de plus ? C'était regrettable. Mais inévitable.

-Vous n'avez jamais songé que cela puisse être du fait de Miss Huang ?"

Je haussais un sourcil. D'où tenait-elle ça, elle ? Personne n'avait jamais soupçonné Mei. Je m'étais personnellement assuré que la chose soit désignée comme un pur et simple "accident technique".

Non pas par affection pour Mei, mais parce que je tenais à la vie et que je savais que ce n'était qu'un avertissement de sa part. En si peu de temps, elle avait bien grandi... D'une petite demoiselle naïve, elle était devenue une redoutable adversaire, capable d'une froide et sadique vengeance... Elle avait appris à bonne école.

Un sentiment de méfiance commença à grandir en mon être. Le Dr Kahl semblait en savoir beaucoup plus que ce qu'elle laissait croire...

"C'est absurde. Mei et moi nous sommes quittés en bons termes. Et cet événement s'est déroulé près de trois ans après notre séparation. Ce n'est guère plus qu'un regrettable accident.

-La vengeance est un plat qui se mange froid, Largo. Ne vous faites pas plus naïf que vous ne l'êtes en vérité."

J'aurais dû partir immédiatement. Pourtant, quelque chose me poussait à parler. A songer à ce passé qui était le mien. A continuer à m'exprimer, à me dévoiler peu à peu... Tout en moi me hurlait de me méfier. Mais j'étais impuissant. Je parlais. Encore et encore.

"Vous êtes l'un d'eux ? Ces... choses...

-Vous m'offensez, Largo. Mais vous dites vrai. J'ai un certain... pouvoir."

Son sourire me donna des frissons. Une mutante, une extraterrestre, quelle sorte d'abomination pouvait-elle être ? Partir... Il fallait que je parte... Que voulait-elle de moi ? Qu'attendait-elle de moi ? De l'argent ? Autre chose ?

"Ne me dites pas que nous vous faisons peur, Largo. Un grand garçon comme vous... Qu'avez-vous à craindre ? Vous n'avez même pas eu affaire aux Chitauris. Vous étiez en... hmm... voyage d'affaires, c'est ainsi que vous appelez vos petites passes, n'est-ce pas ?"

Je déglutis. Elle savait. Elle savait tout. Elle était au courant de mes petites escapades dans des villes moins fréquentables, à la rencontre de jeunes hommes tout juste sortis de l'adolescence... Des fantasmes violents... Humiliants...

Non, je ne devais pas penser à cela. Elle était probablement en train de...

"...lire dans votre esprit ? Tout à fait. Je peux lire en vous comme dans un livre ouvert. Vous n'êtes mystérieux et charmant que pour vos semblables aveugles. Vous n'êtes guère plus qu'un... Qu'avait dit votre psy, déjà ? Un "narcissique sociopathe", c'est bien le terme ?"

Il me fallut réunir toute ma volonté pour parvenir à me lever. J'étais terrifié. J'avais horreur de ces mutants, de ces gens dotés de capacités aussi dangereuses que répugnantes... Qu'était-elle en train de me faire ? Que pouvait-elle me faire ?

"Tout, mon cher Largo. Tout. Mais je n'ai pas l'intention de vous tuer ou de vous faire souffrir plus longtemps. Vous m'amusez.

-Que... Que voulez-vous de moi ?"

Elle s'approcha. Je reculais d'un pas, trébuchant contre le fauteuil, me retrouvant assis dans ce dernier. Elle me toisa d'un regard vorace :

"Me distraire. Vous savez, ce n'est pas la première fois que nous avons cette conversation... Mais vos réactions ne cessent de provoquer mon hilarité. Vous êtes vraiment quelqu'un, Largo...

-Pas... Pas la première fois ?"

Sa main se posa sur mon visage. Je n'eus que le temps de songer que j'ignorais tout de ce qu'elle voulait de moi. Ce n'était probablement qu'un jeu pour elle... Un moyen de passer le temps...

Mes yeux s'ouvrirent. J'avais dû m'assoupir un instant. La journée avait été épuisante. La séance distrayante. J'avais parlé à m'en assécher la gorge. De quoi, au juste ? Je ne m'en rappelais plus exactement... Mais cela n'avait pas d'importance ?

"Un plaisir, Dr Kahl."

Je lui serrais la main, prenant ensuite le soin de me nettoyer à l'aide de mon inspérable gel.

"A la semaine prochaine, Largo."

Un frisson me traversa. Une impression mauvaise... C'était stupide. Le Dr Kahl n'était guère plus qu'une psy ordinaire, tout juste compétente, tout juste bonne à recueillir mes bavardages. Pas de quoi se méfier. Certainement pas.





IRL
Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Zell/22 ans/f Fréquence de connexion ; Un peu tous les jours Que pensez-vous du forum? ; Il a l'air vraiment cool et je suis hyper fan du design. Au passage, n'hésitez pas à me le dire si je vise trop haut pour le métier, je peux prendre autre chose Arrow Comment l'avez-vous découvert ? Sur PRD  Célébrité choisie ; Raúl Esparza Credits (avatar, icon etc.) ; Moi-même et Rebloggy.



Dernière édition par Largo Turner le Ven 4 Déc - 0:33, édité 6 fois
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BIENVENUE LARGO :waw:
Je te souhaite bon courage pour la suite de ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous :hero:
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Bienvenue :shon: Ce perso a l'air hyper intéressant :haaaa:
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Sasha Crichton
Sasha Crichton
MESSAGES : 472
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omg omg omg omg omg Raul je lui fais des bébés de ouf.
:cute: :cute: :cute: :inlove:
Bienvenuuuuuuuue :hysteric:
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thunderbolts + fry those bitches
Harry Osborn
Harry Osborn
MESSAGES : 174
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http://www.age-of-heroes.com/t150-harry-i-ve-turned-into-
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BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE. Largo Turner - The selfish blood runs through my veins  2258591103

comme j'le disais en CB, si t'as des questions, n'hésite pas à MP un membre du staff ! :cute: n'oublie pas de réserver ton avatar & bon courage pour ta fiche. :hé:
j'espère que tu te plairas parmi nous. Largo Turner - The selfish blood runs through my veins  2258591103
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BIENVENUUUUUE :hysteric:

Ce mec est tellement charismatique que je sens que ce personnage va gérer du zboob ! :hysteric:
Bon courage pour ta fiche et j'ai hâte de lire tout ça :shon: Et, comme l'a dit ma collègue, n'hésite pas à nous mpotter si besoin :shon:
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ENFIN DU MONDE A OSCORP :whaaat:
bienvenue parmi nous I love you I love you bon courage pour ta fiche, j'espère de tout mon coeur que tu te plairas chez nous :keur:
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Bienvenue à toi et bonne rédaction ! :hysteric:
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CE CHOIX D'AVATAR :hysteric:
et ce choix de boulot trop cool I love you bienvenue parmi nous, harcèle-nous si besoin, et éclate-toi :geek:
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pnj + marvels and wonders
STAN LEE
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https://age-of-heroes.forumactif.org
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félicitations !

tu es validé mon brave
Bienvenue chez les HOMO SUPERIOR.

j'ai vraiment grave kiffé ta fiche  :beegees:  Largo, c'est le genre de personnage qu'on adore détester, et alors cette psy est complètement géniale  :haaaa:  j'ai hâte de te lire en rp, je suis ravi de te valider  :cute:  éclate-toi bien parmi nous - ET FAIS KEKETTE A HARRY  Largo Turner - The selfish blood runs through my veins  2607349237

time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère.
Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA !

ENJOY !
THE NEW AGE
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