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 (nc-17) bitches_down_to_do_it_either_way_often.wintanyabal

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Il fait déjà nuit sur New York et le monde se tait. Les hommes rentrent tard pour retrouver les draps froids qu'ils partagent avec leurs femmes; les vautours sortent de leurs cachettes pour aller hanter les ruelles les plus sombres; la ville s'endort lentement et Nine l'observe sans mot dire, depuis son perchoir haut dans le ciel, où le monde est offert à lui comme sur une assiette. Il n'a pas peur du vide, il n'a pas peur d'être si haut que les voitures sont comme des jouets de la taille de son pouce, il n'a pas peur, il n'a pas le droit d'avoir peur. Ce n'est pas de la peur qui lui serre le coeur alors qu'il a appris de source sûre la mort de... quel était son numéro, déjà? (C'est plus simple de faire semblant de ne pas se souvenir. Dans la mort, il fait toujours semblant). Un autre clone de mort, et il en reste combien? Nine sait qu'il y a Seven, et puis Four et puis... et puis les autres, ça fait trop longtemps. Ils sont les derniers d'une espèce inhumaine qui n'aurait jamais dû voir le jour. Alors Nine se change les idées comme il peut. Comme pour bien des appartements de Brooklyn, le propriétaire a accepté de leur donner la clef menant au toit quand ils ont emmenagé. Nine peut y passer des heures, sur ce toit plat, à regarder son fief, à regarder la ville s'éveiller et s'endormir. Ça fait tellement longtemps qu'il n'a pas dormi... il sent ses cernes sous ses yeux, qui le piquent légèrement. Ça fait quelques semaines qu'il travaille pour Magneto maintenant, quelques semaines qu'il rentre chaque soir avec de nouvelles blessures, de nouvelles cicatrices. Mais au moins il est payé, un tant soit peu. Au moins... il y a un peu de sens dans sa vie. Si on peut appeler ça comme ça.

Madrox lui a appris à rouler des joints.
Terrible erreur.
Nine n'arrive pas à s'arrêter, des fois. Il peut passer des heures sur son toit, dans son palais, assis sur le canapé défoncé qu'un ancien locataire a monté ici, à fumer fumer fumer jusqu'à ce que la fumée grise devienne rouge et l'enveloppe et le fasse dormir, enfin enfin enfin. Dans sa poche, son téléphone vibre. Anya. Il ne prend même pas la peine de répondre au message avant de remettre l'appareil au fond de sa poche, se relevant pour aller jeter la fin de son joint après l'avoir écrasé sur le rebord. Il le regarde descendre en spirale et puis son regard tombe sur l'escalier de secours et... oui, ça a l'air d'être une bonne idée. Vraiment. Sur le moment, ça a même l'air d'être une super idée alors sans réfléchir, Nine enjambe le rebord qui l'empêche de tomber du toit pour se glisser à la force de ses bras jusqu'au premier niveau des escaliers en métal, qui grincent cruellement. Mais Nine n'a pas peur. Il ne peut pas avoir peur. Il n'a pas le droit. Il se penche par-dessus la balustrade et l'escalier grince en même temps que lui alors il rit. Il se contente de rire en descendant les escaliers, s'amusant du fait qu'avec un peu de malchance il pourrait tomber, tomber, s'écraser, comme un mégot de cigarette... Rien de plus qu'un mégot de cigarettes. Le prince parmi les insectes devenu rien de plus que le déchet d'un souvenir passé, écrasé et écrasé et écrasé par les passants sans pitié.

Quand il arrive à l'étage de l'appartemment qu'il partage avec Seven, Nine s'arrête machinalement. Il y a Anya. Qu'est-ce qu'elle fait là? Elle devait le chercher, ça expliquerait pourquoi son téléphone a vibré tout l'après-midi. Il n'a avisé ni son "frère" ni sa "copine" de ses allées et venues auprès de Magneto et ses sbires, tout comme il ne leur a pas expliqué pourquoi son corps se marbre de plus en plus de plaies et de bleus. Il se contente de leur sourire, quand il le faut, ou de les embrasser quand ça ne suffit pas. Ça fait toujours taire leurs doutes.

Ils n'ont pas remarqué sa présence derrière la fenêtre et Nine s'immobilise pour ne pas les alerter. Ils sont tous les deux dans la cuisine en train de... cuisiner? il peut les voir au-delà du comptoir à sa gauche. Ils sont si proches... Nine se demande si c'est ce à quoi ils ressemblent, lui et Anya, quand, une fois l'amour fait, ils déplacent leurs ébats de l'autre côté du comptoir entre deux tasses de café.

Anya arrête un mouvement de Seven en posant sa main sur son bras nu. Ils se regardent.

Nine ne peut pas se contrôler. Son bras passe à travers la vitre.

Anya s'écarte de Seven.

Nine la regarde.

Et puis lentement, il sourit à travers la vitre, alors que son bras se plie pour jouer avec le système d'ouverture de fenêtre. Il l'active, la tire un peu, retire son bras des bords coupan de la vitre, tire encore la fenêtre sur le côté, la faisant coulisser sans mal. Il ne se soucie pas de la douleur, de la manche de son gilet complètement détruit en lambeaux, du sang qui déjà commencent à inonder le long de son bras, sa paume, son poing, son poing fermé, son bras tremblant, tous ses muscles serrés.

Il n'aime pas les voir ensemble.

Dans la même pièce.

Se regarder.

Toutes ses possessions dans la même pièce.

Mais pas se toucher.

Pas se toucher.

Alors Nine sourit, et c'est encore pire que quand il crie. “ Y'a quoi pour dîner? ” dit-il lentement, faisant mine d'humer l'air. “ Je meurs de faim.


Dernière édition par Hannibal Sekhmet le Jeu 7 Juil - 0:03, édité 1 fois
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Anya Voltchkov
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Anya envoie rapidement un message à Hannibal pour le prévenir de son arrivée. Elle a essayé de le joindre toute l'après-midi mais habituellement, il ne répond pas quand il est d’accord et une règle tacite s’était installé entre eux : préviens, si je suis pas d’accord je t’envoie un sms, dans l’autre cas, je te réponds pas . La jeune femme s’y est habituée. C’est devenu normal dans sa vie. Elle a fini par s’acclimater à cette espèce de relation un peu bizarre pour le commun des mortels. Un sourire commence à naître sur ses lèvres. Elle va aussi revoir Winter. Elle a hâte. Ils lui ont tous les deux manqués. Anya ne s’était jamais imaginé une relation pareille. Elle n’est même pas sûre qu’Hannibal soit conscient qu’elle entretienne aussi une relation avec Winter. Sûrement pas. Et c’est peut-être pour le mieux. Elle ne sait pas comment le jeune homme pourrait réagir : sûrement avec colère. Il est tellement possessif que, pour certains, ça pourrait être effrayant mais pas pour elle. C’est plutôt rassurant. Elle se sent voulu, comme s’il avait besoin d’elle. Elle n’a jamais ressenti ça avec sa famille. Et cela lui fait du bien. Sa possessivité la rassure.

Arrivée devant la porte de l'appartement, elle frappe et c'est Winter qui lui ouvre. Elle lui lance un sourire doux avant de poser rapidement ses lèvres sur les siennes. C'est devenu une habitude. Le jeune homme avait d'ailleurs eu du mal à s'y faire mais, maintenant, il ne réagit plus. Elle entre comme si elle était chez elle. Et c'est un peu le cas. Elle passe plus de temps dans cet appartement que dans le sien. « Hey, Winter ! » Elle se poste dans le centre de l'appartement et observe les alentours, regardant la terrasse. « Hannibal n'est pas là. » Ce n'est pas une question, juste une simple constatation. Elle se dirige vers la cuisine et se prépare rapidement un café avant d'en boire une gorgée. « Ça te dit qu'on prépare à manger ? Il ne devrait pas tarder à rentrer. » Elle désigne les sacs qu'elle porte. Elle a rapporté de quoi se préparer un bon repas. Enfin, pas qu'Anya soit une grande cuisinière : juste les bases afin de ne pas mourir de faim même si elle a plus l'habitude de se nourrir de paquet de chips et de soda. Mais là, elle a envie de leur faire plaisir. Et elle sait que Winter ne connait pas grand chose niveau cuisine. Elle sort les différents ingrédients. « Hamburger maison, ça te va ? » Elle lui jette un rapide regard avant de commencer les préparatifs. Elle sort une planche à découper et montre à Winter comment couper les oignons. Pendant qu'il fait ça, elle sort les poêles afin de cuire les steaks.

Quelques secondes plus tard, le jeune homme tend la main pour mettre les oignons avec les steaks mais Anya l'arrête d'un geste en posant sa main sur son bras. « Non, on les fait cuire séparément. » Elle lui sourit et plonge son regard dans le sien. Elle est prêt à se rapprocher pour l'embrasser quand un bruit de verre brisé l'arrête, la faisant sursauter. Elle enlève sa main du bras de Winter et tourne son regard vers la vitre cassée. Par Hannibal. Il a vu, tout vu. Il la fixe avant de lentement lui sourire à travers la fenêtre. Elle n'a pas l'habitude de le voir sourire ainsi. Il a un peu un air de psychopathe.

Le cœur d'Anya commence à reprendre un rythme normal alors qu'Hannibal joue avec le loquet afin de l'ouvrir. Il rentre son bras blessé, ballant. Il sourit à nouveau et Anya se sent mal. Elle frotte ses bras, comme pour se protéger alors qu'il prend la parole. “ Y'a quoi pour dîner? ” dit-il lentement, faisant mine d'humer l'air. “ Je meurs de faim. ” Et là, elle voit le sang qui imbibe la manche du gilet du jeune homme. Son cœur s'accélère à nouveau alors qu'elle attrape rapidement un torchon propre et s'approche de lui. Elle lui prend doucement le bras avant d'enrouler le torchon autour. « Bordel, Hannibal. Qu'es-ce qui t'a pris ? » Elle ne fait pas attention à sa question. Peu importe ce qu'ils mangent, l'important c'est lui, le fit qu'il soit blessé. Elle tourne son regard vers Winter. « Winter, s'il te plaît, éteins le feu et va chercher la trousse de premier secours. » Elle pose à nouveau son attention sur l'autre jumeau et le pousse à s'asseoir sur l'une des chaises qui entour la table à manger. Elle s'accroupit à ses pieds et l'aide à enlever son gilet, afin de mieux observer la blessure. Elle oublie rapidement le malaise qui l'a pris plus tôt à cause de la situation dans laquelle Hannibal les a trouvé. Elle se rationalise en se disant qu'ils ne faisaient rien de mal. Ils ne faisaient que cuisiner. C'est tout. Rien d'autre. Même si une petite voix au fond d'elle lui rappelle qu'elle avait l'intention d'embrasser Winter. Mais ce n'est pas arrivé. Elle observe à nouveau la blessure : le saignement est impressionnant mais la blessure pas trop grave. Elle pourra s'en occuper avec une simple trousse de premier secours.

Elle relève son regard vers Hannibal, espérant qu'il ne soit pas trop dur, comme une prière silencieuse. Ne m'en veux pas...

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WINTANYABAL #1


 
On avait frappé à la porte.

Winter était assis sur le canapé, le dos droit et les yeux fixés sur le mur devant lui. Une cigarette se consumait entre ses doigts. Garden City Movement à fond dans les oreilles, il laissait le temps passer. Il n'avait rien à faire, aujourd'hui ; c'était un jour de congé. D'habitude, il sortait, quand il ne travaillait pas. Il profitait du beau temps, il découvrait un peu la ville. Mais depuis quelques temps, Hannibal ne rentrait pas. Ou il rentrait tard, à des horaires sans queue ni tête. Et il pensait que Winter ne voyait rien. Que Winter ne repérait pas les bleus, les ecchymoses qui s'accumulaient. Mais il les repérait. Il espérait pouvoir discuter avec Nine. Attendre qu'il rentre, et discuter. Mais sa chanson venait de se terminer et, le casque sur les oreilles, il entendit quelqu'un frapper. Une seconde, il hésita à répondre. Puis il détendit ses jambes, ôta son casque et leva. Ce pouvait être Anya. Il n'allait pas laisser Anya attendre devant la porte, quand même.

Il ouvre le battant, elle se tient là, petite et souriante, des sacs plein les mains. Elle pose ses lèvres sur celles de Winter. Il ne cille pas, il ne répond pas, comme d'habitude. Mais il aime la sensation, il aime la complicité qui les lie. Seven ne sait juste pas le montrer. Anya le contourne et entre dans l'appartement. Elle a ses aises, maintenant. « Hey, Winter ! » fait-elle joyeusement. Elle pose les courses sur le sol, jette un regard dans la pièce. « Hannibal n'est pas là. » Il entend, à sa voix, qu'elle aurait aimé le voir. Elle aime toujours le voir, il peut la comprendre. Winter aussi, aime voir Hannibal. Il baisse les yeux un moment, les relève vers elle quand elle sort une tasse. Son café est chaud, une petite volute de fumée vient troubler l'image qu'il a de son visage. Il fait quelques pas en avant, s'apprête à prendre les sacs qui sont sur le sol, mais elle pose brusquement sa tasse et les récupère. « Ça te dit, qu'on prépare à manger ? Il ne devrait pas tarder à rentrer. » Elle les soulève, les pose sur le comptoir. Il hoche doucement la tête, esquisse un petit sourire. Seven l'aide à sortir les ingrédients, silencieux. Il espère que Nine ne le prendra pas mal, de les voir tous les deux avec Anya. « Hamburger maison, ça te va ? » « Oui. » répond-t-il simplement, avec douceur.

Elle sort du tiroir la planche à découper, il la regarde faire, concentré. Seven n'a cuisiné qu'à deux ou trois occasions. Il ne s'y connaît pas assez, mais il aime apprendre. Anya lui montre comment couper des oignons, puis lui tend le couteau. Heureux, il s'exécute, et il tranche fermement tandis qu'elle sort les poêles pour cuire la viande. Les effluves lui montent aux yeux, et il commence à pleurer, sans trop le vouloir. Il se demande s'il s'est fait mal, mais il n'y a pas de sang, alors il continue, prudent. Lorsqu'il a terminé, il veut les mettre dans la poêle où les steacks cuisent, elle est déjà chaude et huilée, mais Anya l'arrête. « Non, on les fait cuire séparément. » Sa main est posé sur le bras de Winter. Un frisson le traverse. Ses doigts sont froids. Elle lui sourit, elle se penche presque. Il sait qu'elle veut un baiser, il est prêt à le lui donner. Mais la vitre explose et Seven n'a pas besoin de tourner la tête, il n'a pas besoin de regarder. C'est Nine.

La main d'Anya disparaît, retourne près de ses hanches. Il y a du sang qui goutte sur le plancher. Le loquet de la fenêtre clique, Winter voit le sourire fou de son Autre. Il a une sensation bizarre dans le ventre, comme si il venait d'être pris en faute. Il n'avait rien fait, pourtant – Anya allait l'embrasser. Ils allaient joindre leurs lèvres mais ils ne l'avaient pas fait. Pas cette fois. D'autres fois, oui, et bien plus. Pourquoi Seven n'en avait-il pas parlé à Nine ? Peut-être était-il juste heureux d'avoir quelque chose à lui, pour une fois. Quelque chose qu'il avait pris à Hannibal. Ou, au contraire, qui le rapprochait de lui. « Y a quoi pour dîner ? Je meurs de faim. » Il a la voix salement lente, Seven n'aime pas ça. Il n'aime pas quand il joue les durs. Mais Anya accourt, torchon en main, comme si elle avait besoin de quelqu'un à aider, quelqu'un à sauver. Winter reste à sa place, derrière le comptoir. Il baisse les yeux et pendant une minute, regarde les steacks cuire. Il voit l'huile sauter, la viande brunir. Ses paupières sont toujours mouillées d'avoir coupé les oignons. « Winter, s'il te plaît, éteins le feu et va chercher la trousse de premiers secours. » Voilà qui le sort de sa rêverie. Il coupe le gaz, part dans la salle de bain. Cette trousse est devenue sa meilleure amie, tant il l'a utilisée pour recoudre Nine. Il n'ose pas lever les yeux au ciel, il n'ose pas soupirer non plus. Ce serait indigne, ce serait ingrat. Hannibal l'a sauvé. Il lui doit tout.

Il revient dans le salon et le sang sur le bras de Nine est essuyé, en majeure partie. Anya est à ses pieds. Seven pose la trousse sur la table basse, en sort du désinfectant et un bandage. « J'ai l'habitude, ne t'inquiète pas. » fait-il à l'attention d'Anya. Il n'y va pas de main morte, appuie le coton sans douceur sur la plaie de Nine. Il le regarde sans ciller, il veut le voir serrer des dents. Mais rien sur le visage de son Autre, rien sur le miroir. « Tu marques ton territoire ? » il demande, naïf. Le bandage est passé autour de son bras. Ses doigts effleurent la peau, s'attardent un peu. Comme si Anya n'était pas accroupie entre eux. Comme s'ils étaient seuls, et l'habitude le reprend. Il veut le serrer contre lui. Il a un bleu qui sort de son tee-shirt, qui marque la base de son cou. Il veut le garder contre lui et le protéger des conneries que Nine fait dehors. Seven a mal quand Nine est blessé, c'est tellement idiot. « Tu n'as pas besoin. Elle est à toi. » Il aide Anya à se relever. « Et je suis à toi aussi. Arrête tes bêtises et viens nous aider en cuisine. » Puis il la prend par la main, l'entraîne derrière le comptoir à nouveau. Il rallume le gaz, mélange les oignons, retourne les steacks. « Tu peux mettre la table, si tu veux. Ou je peux le faire. Mais Anya devrait s'occuper de la cuisson. Elle est meilleure que nous. » Un petit sourire s'étire sur ses lèvres mornes.


electric bird.
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En un clin d'oeil, Anya s'est approchée, avec ses cheveux noirs et ses yeux clairs et son air inquiet et pendant un instant, juste un instant, Nine ne regarde qu'elle. Il n'y a qu'elle, qui se précipite vers lui, un torchon à la main, et Nine peut presque deviner la présence de Seven sur elle, sur sa peau, dans sa tête, dans son coeur; cette pensée le réconforte et lui brûle les tripes en même temps. Il se laisse manipuler, ne regardant qu'elle, ignorant royalement son jumeau son double son clone. Il observe la peur et l'inquiétude sur son visage, il analyse aussi la nervosité et quelque chose comme de la culpabilité. Nine est plutôt fort pour lire les gens. Parfois, peut-être trop. « Bordel, Hannibal. Qu'es-ce qui t'a pris ? » Elle prend son bras, le tire vers l'intérieur du salon, le fait s'asseoir, donnant un ordre à Seven et à ce moment-là, Nine sent son coeur bondir dans sa poitrine. Comment ose-t-elle? Comment peut-elle ainsi s'immiscer entre eux, s'immiscer en eux? Il ne dit rien, pourtant. Enlève son gilet quand elle l'incite à le faire, tend le bras pour lui permettre d'observer la blessure. C'est une routine simple, pour Nine. Juste sa vie quotidienne: les blessures et les bleus et les saignements. La douleur ne lui fait pas peur, la douleur ne lui fait pas mal. Il laisse les yeux d'Anya vagabonder sur son bras nu, ses doigts palper les alentours de la plaie; lui s'en fiche, n'a d'yeux que pour elle. Essaie de trouver, dans les traits de son visage, une indication, n'importe quoi, quelque chose pour comprendre, comprendre ce qui a pu lui passer par la tête. Finalement, elle lève les yeux vers lui et il lui répond d'un regard un peu vide, un peu cryptique. Comme si il réfléchissait à ce sentiment étrange dans sa poitrine, ou à comment la punir. Les punir. Que ferait Anya, confrontée à la douleur des clones, l'électricité, la douleur, la foudre, l'horreur?

Quand Seven revient dans la pièce, aussitôt, ses yeux se détachent de ceux d'Anya. Nine s'accroche à son jumeau comme à une bouée. Il est perdu sans lui et pourtant, en cet instant précis et pour la première fois depuis le début, il a juste envie d'être avec Anya, sans lui. Il s'approche avec la trousse de secours, prend l'alcool, le met sur le coton, applie sur la peau. Rinse and repeat. Ça fait mal, un peu. Mais pas beaucoup. « Tu marques ton territoire ? » lui demande Seven. Il ne répond pas. « Tu n'as pas besoin. Elle est à toi. » Il finit de nettoyer la blessure, le sang arrête un peu de couler. Nine, par habitude, prend le bandage pour l'enrouler autour de son bras nu, regardant Seven se lever, prendre Anya par la main, l'entraîner à sa suite dans la cuisine. « Et je suis à toi aussi. Arrête tes bêtises et viens nous aider en cuisine. » Il semble heureux, juste heureux, avec son petit sourire idiot et ses grands yeux inexpressifs. Il ressemble à ces faux humains à la télévision, ceux qui rient et crient et pleurent et vivent, qui font semblant. Il ressemble à une brochure de magazine, il ne ressemble pas à Seven. Nine regarde Anya, puis lui, puis Anya, alors qu'ils rallument le feu, alors qu'ils recommencent à faire la cuisine, comme si il ne les avait jamais interrompus. « Tu peux mettre la table, si tu veux. Ou je peux le faire. Mais Anya devrait s'occuper de la cuisson. Elle est meilleure que nous. » Oui, elle est bien meilleure qu'eux. Il se lève lentement, étire le bras, le plie pour vérifier que ça ne fait pas trop mal. Avec autant de mots, Seven a réussi à le calmer, à le rassénérer: tout d'un coup, il n'a plus envie de les frapper, les séparer, les tuer. Il a juste envie d'eux deux, tout simplement.
Il n'avait pas réalisé à quel point il s'était attaché à Anya avant maintenant.

Et si je veux quelque chose pour moi tout seul? ” dit-il lentement, en les rejoignant dans la cuisine. Il ouvre les tiroirs, prend deux paires de couverts; une armoire, deux assiettes; une autre armoire, deux verres; deux serviettes, deux sets de table, deux chaises, une table, trois âmes. Il dépose le tout sur la table, les deux assiettes côte à côte, et s'assied en face en attendant qu'ils servent la nourriture. Il croise les bras sur la table, pose son menton sur ses coudes et tend le doigt, machinalement, vers la flamme de la bougie entre les assiettes et lui qu'il vient d'allumer. “ Et si je ne veux qu'Anya, parce qu'elle est jolie et que c'est importante les filles jolies? Et si je ne veux que Seven, parce qu'il est Seven? ” Il ne s'adresse pas vraiment à eux, plutôt à la flamme: ses yeux trop clairs, presque transparents sous cette lumière, sont fixés dessus. Suivent les petits crépitements. Sont perdus dans le vague. “ Et si je ne veux que toi et moi? dit-il à l'un deux. Et parfois l'autre, ou jamais l'autre? Et si je ne vous veux pas ensemble, parce c'est plus simple ainsi? ” Il reste perplexe, un long moment, regardant le bout de son doigt se faire lentement brûler par la flamme, avant de pincer la mèche pour l'éteindre dans un léger soupir. Et puis ses yeux, sans distraction, de trouver une cible en la personne d'Anya. “ Qu'en penses-tu?
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Winter finit par revenir avec la trousse à pharmcie et la pose sur la table basse. Il en sort du désinfectant et un bandage et s'adresse à la jeune femme. « J'ai l'habitude, ne t'inquiète pas. » Il attrape le bras d'Hannibal e appuie le coton sans douceur sur la plaie. Anya est prête  intervenir, prête à le calmer mais le regard d'Hannibal sur son jumeau la calme. Il ne souffre pas. Il ne cille même pas à cette démonstration de « violence ». Elle se sent mal à l'aise de se retrouver ainsi entre les deux hommes. Elle n'y a pas s place et l'échange silencieux entre les deux lui confirme douloureusement. Il leur suffit d'un simple regard pour qu'ils se comprennent et la jeune femme le voit maintenant.

Mais la voix de Winter la ramène sur terre. « Tu marques ton territoire ? » Anya lève un sourcil, sceptique et perplexe  la fois, alors que le jeune homme met le bandage en place. « Tu n'as pas besoin. Elle est à toi. » À lui ? Elle se souvient de la discussion qu'elle avec eu avec le jeune Sekhmet. Cette histoire de possession ne lui plaît définitivement pas mais ce n'est vraiment pas le moment de se faire remarquer. Elle sent qu'il se passe quelque chose qui lui échappe mais elle ne sait pas quoi et, putain, ce que ça l'énerve d'être dans l'ignorance. Mais elle se tait, garde sa putain de grande gueule enfermée au fond d'elle et laisse Winter l'aider à se relever alors qu'il reprend la parole. « Et je suis à toi aussi. Arrête tes bêtises et viens nous aider en cuisine. » Anya se laisse faire même si elle jette un regard en arrière vers Hannibal qui fait des allers-retours des yeux entre la jeune femme et son jumeau. Winter l'amène derrière le comptoir et rallume le gaz avant de recommencer à cuisiner comme si de rien n'était. « Tu peux mettre la table, si tu veux. Ou je peux le faire. Mais Anya devrait s'occuper de la cuisson. Elle est meilleure que nous. » Anya ne sait pas vraiment quoi faire dans cette situation. Fronçant les sourcils, son regard alterne entre les jumeaux. Elle ne sait pas si elle doit s'excuser auprès d'Hannibal ou faire comme si de rien était en aidant Winter à cuisiner. Celui-ci a un petit sourires aux lèvres - faux, bien sûr - alors que son jumeau se lève afin d'étirer son bras, de le plier, testant sûrement la plaie et la douleur qui en résulte.

Hannibal se rapproche lentement, les rejoignant dans la cuisine tout en parlant. “ Et si je veux quelque chose pour moi tout seul? ” Anya ne réagit pas, elle l'observe comme si on observait une bête sauvage prête à vous attaquer. Elle a toujours sur que le jeune homme était dangereux, ce n'est pas une nouveauté, loin de là. Mais elle n'en a jamais été aussi consciente qu'à ce moment et ça devrait lui faire peur. Elle devrait prendre ses affaires et se barrer vite fait de là avant qu'il n'explose ou autres conneries du genre.

Oui, elle devrait.

Mais non, elle reste là, plantée derrière le comptoir, fascinée par l'homme en face d'elle. Stupide, stupide, stupide fille... Il ouvre les tiroirs, les armoires et en sort de quoi nourir deu personnes : deux serviettes, deux verres, deux assiettes, deux sets de table, deux fourchettes, deux couteaux... Le message est assez clair pour elle mais Anya ne sait pas s'il s'adresse à elle ou à Winter. Elle a envie de serrer la main de ce dernier afin de le rassurer, de lui qu'elle est là, peu importe son jumeau mais elle se retient.  Ce n'est vraiment pas le moment de provoquer Hannibal, même sans le vouloir. Ce dernier dépose les assiettes côte à côte avant de s'asseoir en face. Il croise les bras sur la table, pose son menton sur ses coudes et tend son doigt vers la flamme de ma bougie qu'il vient d'allumer.  “ Et si je ne veux qu'Anya, parce qu'elle est jolie et que c'est importante les filles jolies? Et si je ne veux que Seven, parce qu'il est Seven? ” Anya est vexée de n’être rabaissée qu'à une jolie fille. Ça lui rappelle douloureusement la Russie quand elle vendait son corps pour de l'argent, contrainte et forcée. Bon, certes, elle est jolie - très même - mais elle ne se limite pas à ça. Elle ne s'est jamais limitée à ça malgré tout ce qu'on a pu lui répéter.

Hannibal continue de fixer la flamme comme s'ils n'étaient  pas là et qu'il s'adressait à quelqu'un d'autre. “ Et si je ne veux que toi et moi? À qui parle-t-il ? Anya ou Winter ? Elle en a aucune idée mais ça n'a pas l'air d'avoir d'importance. Et parfois l'autre, ou jamais l'autre? Et si je ne vous veux pas ensemble, parce c'est plus simple ainsi? ” Un frisson parcourt la jeune femme. Ce message, encore une fois, est plutôt clair et elle se sent coupable. Coupable d'avoir voulu Winter. Coupable d'avoir ressenti des choses pour lui. Coupable de l'avoir amené à trahir son jumeau. Aurait-il continue longtemps comme ça s'il ne les avait pas surpris ? Peut-être. Elle n'a jamais pensé au fait que ce qu'elle faisait était mal. Elle aime les deux. Point. Elle ne s'est pas posé la question du bien ou du mal. Alors si Hannibal doit condamner quelqu'un, c'est elle et non, Winter. Elle est prêt à se dénoncer,ouvre la bouche et avance d'un pas mais son vis-à-vis l'interrompt alors qu'il joue encore avec la flamme avant de l'éteindre dans un léger soupir. Ses yeux se posent sur la jeune femme, perçant comme s'ils pouvaient fouiller son âme et elle se sent mal à l'aise. “ Qu'en penses-tu? ” Ce qu'elle en pense ? Elle n'est même pas sûre d'avoir compris tout son discours. Elle jette un regard en coin à Winter. Le silence a pris place dans la pièce uniquement interrompu par les crépitements de la viande et des oignons qui cuisent. Anya pousse un soupir avant de se diriger vers la casserole, baissant le feu, et de remuer le tout, poussant légèrement Winter au passage. S'ils pouvaient éviter de tout cramer, ça pourrait être pas mal...

Elle se retourne, d'un coup, avant de poser ses mains bien à plat sur le comptoir tout en fixant Hannibal de son regard bleu perçant. Elle ne le défit pas. Elle ne l'a jamais fait. Pas qu'elle soit soumise, elle n'en a juste jamais eu envie malgré son caractère volcanique. « Ecoute, Hanni, » elle sait qu'il a toujours détesté ce surnom mais elle ne peut pas s'en empêcher : elle adore le titiller, « si tu ne veux plus que je vois Winter, dis le moi franchement. Ou si tu veux que je parte, dis le. Je pense qu'on est assez adulte pour se dire les choses cash, non ? » Son regard se détourne l'espace d'un seconde vers Winter. Hannibal l'a-t-il vu ? Peut-être. Peu importe. Non ? « Mais... » Elle reprend doucement, pas sûre que le « evil twin » le prenne bien. « Mais n'en veux pas à Winter. Il n'est pas responsable de cette situation. » Elle se détourne de lui, montrant son dos avant de fixer Winter dans les yeux. Elle prépare rapidement les hamburgers - seulement deux - et les dispose sur les assiettes, la salade à côté. Elle plonge son regard dans celui d'Hannibal et récupère sa veste sur la chaise. « Je devais faire des frites mais j'ai pas vraiment eu le temps... » Elle attrape rapidement son sac en bandoulières. « Manger un peu de légumes ne vous fera pas de mal. » Sa note dh'umour n'est sûrement pas comprise par les jumeaux et son ton amer n'aide sûrement pas. Qu'elle a été bête de penser qu'elle pourrait tout avoir !

Poussant un soupire, Anya se dirige doucement vers la port d'entrée avant de s'excuser à nouveau. Putain de Karma...
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WINTANYABAL #1


 
Quand Nine se lève, Seven sent Anya frémir. Elle est à côté de lui, et il perçoit ses inquiétudes. Il la comprend. Longtemps, Hannibal l'inquiétait aussi – pas Nine, jamais Nine, mais cet autre personnage qu'il avait créé, lorsqu'ils étaient arrivés dans la Grande Pomme. Ce jeune homme qui fréquentait les ruelles mal éclairées pour tabasser des anonymes, celui dont le sourire déjà si rare, devenait presque irréel. « Et si je veux quelque chose pour moi tout seul ? » dit-il de sa voix lancinante, alors que ses pas félins le rapprochent de la cuisine. Quand il est aussi détaché, aussi lascif, Seven le veut contre lui. Il sait que ce sont de mauvaises pensées. Il secoue la tête. Hannibal sort deux de chaque : deux paires de couverts, deux assiettes, deux verres, deux serviettes, deux sets de table. C'est pour eux deux, pas vrai ? Ou pour lui et elle, pour lui et Anya ? Peut-être qu'il va juste regarder Seven et Anya manger ? La viande cuit fort. L'odeur attaque les narines de Winter. « Et si je ne veux qu'Anya, parce qu'elle est jolie et que c'est important, les filles jolies ? » Ces mots attaquent le cœur de Seven. « Et si je ne veux que Seven, parce qu'il est Seven ? » A quoi il joue ? Il fait son mystérieux, il fait son échappé d'un laboratoire d'Alaska, à agir comme un fou. Nine, le déséquilibré. Il n'a même pas essayé de s'intégrer.  

Il s'assied, pose son menton sur ses bras, posés à plat sur la table. Il regarde la flamme d'une bougie, il a le feu dans les yeux. Anya et Winter le regardent, interdits. Ils boivent ses moindres paroles. « Et si je ne veux que toi et moi ? » Sa voix se perd. Il parle à sa flamme, il parle à Anya et à Winter. Nine parle à Hannibal, il dialogue pour lui-même. Winter veut lui mettre une claque. Seven veut serrer fort sa taille, se blottir dans son âme. « Et parfois l'autre, ou jamais l'autre ? Et si je ne vous veux pas ensemble, parce que c'est plus simple ainsi ? » Il est l'alpha. Il a toujours été l'Alpha de Seven. Il peut exiger, il peut décider pour eux. Il a toujours su mieux que le Bêta ce qu'il était bon de faire, pas vrai ? Il les a amené jusque là, il peut faire tellement plus. La viande doit brûler, parce que l'odeur n'a plus rien d'agréable. Hannibal éteint la flamme d'un souffle. Il fixe Anya. « Qu'en penses-tu ? » Mais elle ne répond rien. Elle pourrait trembler, que ce serait pareil. Winter veut la rassurer, lui embrasser le front, lui prendre la main. Il veut aussi que Nine le rassure pareil. Une sacrée équation. La jeune femme vient pousser Winter, éteindre la poêle, avant de fixer en retour Hannibal. Elle n'a aucune idée de qui il est, mais pourtant, elle sait qu'elle n'est pas en position de force. Qu'elle doit le respecter, le craindre. Il est le soldat parfait, après tout. Le déséquilibré. « Écoute, Hanni, si tu ne veux plus que je vois Winter, dis-le moi franchement. Ou si tu veux que je parte, dis-le. Je pense qu'on est assez adultes pour se dire les choses cash, non ? » Il tressaille. Se dire que sa relation avec Anya pourrait prendre fin ne lui plaît pas. Surtout parce que Nine pourra continuer à la voir ; c'est idiot, il y a peu, Winter était pourtant d'avis qu'elle n'était pas sienne. Qu'elle appartenait à son Autre. Or, depuis, il avait goûté au plaisir d'avoir quelqu'un présent pour lui, quelqu'un d'autre que Nine. Il n'était pas certain de vouloir abandonner ça. Pas tout de suite.

« Mais... Mais n'en veux pas à Winter. Il n'est pas responsable de cette situation. » Elle tourne le dos à Nine et fait face à Seven. Il veut lui sourire, mais il n'y arrive pas. Cette situation est très étrange. Elle fait deux hamburgers, elle met ça sur la table et prend sa veste. « Je devais faire des frites, mais j'ai pas vraiment eu le temps... » Puis elle prend son sac. Il y a une panique qui naît au creux de Seven, et quelque chose d'autre aussi. « Manger un peu de légumes ne vous fera pas de mal. » Elle va vers la porte. Seven regarde son Alpha. Il ne dit rien, ne fait rien. Pour le Bêta, ça demande un effort considérable, mais il se libère de son mutisme. Il rattrape Anya alors qu'elle a la main sur la poignée. « Reste. » fait-il. Nine les voit. De là où il est, il les voit. Seven le sait, c'est peut-être pour ça qu'il se penche et dépose un baiser tendre, mais rapide, sur les lèvres de la jeune femme. Il la prend par la main, la ramène vers la table. Il se tient devant Nine. A côté de lui, la première fille qu'il a jamais embrassé – volontairement, du moins. Et devant, assis sur sa chaise, c'est son Nine. Il se penche et c'est un baiser qu'il pose sur ses lèvres à lui, sur des lèvres qui sont comme les siennes, aussi fines et rêches et le souffle de son Autre ne change pas, il a le cœur qui ne s'emballe pas, il a l'air de s'en foutre, comme toujours. Alors Seven s'éloigne de lui. Il tire le bas de son tee-shirt, le passe au-dessus de sa tête, se retrouve le torse exposé. Les traces, les cicatrices des expériences qu'il a subi, là-bas au centre, ont des ombres amochées sur son corps frêle. Il prend la main d'Anya, celle de Nine, et les pose sur lui. Quelque part où son cœur devrait se trouver.

C'est une situation étrange.


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Il observe Anya. Il y a juste Anya, en cet instant précis, rien d'autre. Elle se détourne pour aller s'occuper de ce qu'il y a sur le feu alors, pendant qu'elle lui tourne le dos, Nine regarde Seven, son Seven, qui ne fait pas attention à lui pour une fois. Cette impression lui est insupportable. Insupportable, l'idée que les yeux de son Autre ne soient pas rivés sur lui juste parce qu'il y a quelque chose d'autre dans la pièce. Insupportable, l'idée qu'il n'est pas toujours, toujours, dans les yeux, dans le coeur, sous la peau de son Autre. Il aimerait déchirer la peau de Seven partout où Anya l'a embrassé, et puis vénérer chaque endroit qu'elle a caressé. Lui-même ne sait pas ce qu'il veut. Il n'a jamais su. Il n'a jamais réellement voulu quelque chose; c'est plus profond, plus instinctif. Tout ce qu'il sait, c'est que ça lui tord l'estomac (et ce n'est pas une sensation qu'il apprécie, ou à laquelle il est habitué) de les voir tous les deux dans la même pièce et d'avoir l'impression qu'il y a des murs érigés entre chacun d'entre eux.
Anya le regarde à nouveau. Il ne bouge pas. « Écoute, Hanni, si tu ne veux plus que je vois Winter, dis-le moi franchement. Ou si tu veux que je parte, dis-le. Je pense qu'on est assez adultes pour se dire les choses cash, non ? » Il ne dit rien. Il note juste le tressaillement de Seven. Il pourrait le sentir tressaillir à l'autre bout du monde. « Mais... Mais n'en veux pas à Winter. Il n'est pas responsable de cette situation. » Ils continuent de cuisiner comme si de rien n'était et Nine ne dit rien. « Je devais faire des frites, mais j'ai pas vraiment eu le temps... » Nine décroche de la discussion et se redresse un peu sur son séant, décroisant les bras pour poser ses poings sur ses genoux, sans les lâcher du regard. C'est un regard glaçant et foudroyant à la fois. Qui ne le connait pas pourrait penser qu'il est juste froid et distant; mais Seven et Anya le connaissent mieux que personne. Ils savent — ils doivent savoir que derrière ce mur de glace se jouent des tempêtes désastreuses.
Anya s'en va. Seven la rattrape. C'est comme une pièce de théâtre. « Reste. » C'est au tour de Nine de tressaillir, à son grand déplaisir. À son tour de se raidir, de devenir blême, ses ongles qui entaillent sa paume, son coeur qui loupe un battement et sa colère, toujours, qui le fouette au plus profond de lui-même, qui frappe une corde qu'il ne savait même pas posséder. Qui ranime des émotions qu'il pensait trop étrangères, trop distantes, trop enfouies.
Seven baise les lèvres d'Anya, brièvement, après avoir attrapé son poignet. Elle ne partira pas. Pas ce soir.

Ils reviennent vers lui et il les observe toujours, avec ces feux cachés, ces orages dissimulés, sans vraiment savoir comment réagir. Il ne sait pas ce qu'il veut. Mais il sait ce qu'il ne veut pas: qu'ils partent. L'odeur de la viande cuite et un peu brûlée lui chatouille les narines; il y a aussi le parfum discret d'Anya; et puis Seven. Seven qui se penche et dépose, à son tour, un baiser sur les lèvres de Nine. Il ne bouge pas. Il ne se permet pas de bouger, le darde toujours de ses yeux brûlants quand son Bêta se recule, quand son Bêta se dénude.
Et glisse sa main dans la sienne, pour la poser sur son torse. Là où un coeur bat sous les doigts de Nine, et sous les doigts d'Anya aussi. Lentement, avec tout le temps du monde, Nine se lève sans pour autant décoller sa paume de la peau chaude de Nine. Ils sont un peu étranges, maintenant, tous les trois debout au milieu du salon, positionnés en triangle, avec leurs mains jointes sur le corps de Seven.
Finalement, Nine dégage sa main des deux autres et leurs peaux se détachent les unes des autres. Il les observe tour à tour. Puis, brutalement, prend le visage de Seven entre ses deux mains, et l'amène vers le sien avec brusquerie et violence; il grogne à peine quand leurs fronts se cognent. Ses ongles s'enfoncent dans la peau tendre de son crâne, de sa nuque. Il le tient juste contre lui, yeux dans les yeux pendant une seconde, souffle contre souffle. Son front contre le sien. Son autre. Son Seven. Son Winter.
Leur Winter. Il veut bien partager Winter. Il peut partager Winter. Et puis, de toutes façons, elle ne connait pas Seven. Elle ne pourra jamais le connaître ou le comprendre comme lui seul le peut.
Il relâche rapidement son jumeau pour se tourner vers Anya cette fois. Et là encore, de crocheter son visage, le prendre entre ses deux mains rugueuses et douloureuses, dont l'un des poings saigne encore. Et de l'amener contre lui pour l'embrasser. Ce n'est pas un baiser tendre. Ni vraiment passionné. C'est un baiser possessif, avec des lèvres et des dents et des morsures et un désir de conquérir et de se battre. C'est un baiser fait pour déchirer, alors que ses mains glissent possessivement sur son corps, pour la serrer contre lui; alors qu'il l'accule vers la table derrière elle, la force presque à s'y asseoir et adieu les hamburgers! il y a autre chose à manger ce soir.
Il espère que Seven les observe. Il sait que Seven les observe. Si bien qu'il se sépare des lèvres et du corps d'Anya juste pour se reculer un tant soit peu, pour regarder son Autre. “ Reste, ” dit-il, très calmement, d'un ton trop plat pour être honnête. Et de tourner le visage vers Anya. Une de ses mains s'est glissée entre ses jambes, remonte le long de sa cuisse à un rythme terriblement lent, jusqu'à leur fameuse destination. Un sourire carnassier déchire ses lèvres. “ C'est ça que tu veux? ” demande-t-il d'une voix rauque, plongeant son regard dans le sien en sachant pertinemment que derrière lui, Seven l'observe aussi. Eux deux. Juste pour elle.
Eux deux. Juste pour lui.
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Anya Voltchkov
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Elle lève la main pour attraper la poignet de la port mais une main s’abat sur son bras. Elle se retourne, interdite, et découvre le visage de Winter. Elle pourra toujours les différencier. Ceux qui disent qu'ils sont des jumeaux identiques ne les connaissent pas comme elle les connaît. Elle voit les différences imperceptibles - le regard un peu plus doux de Winter, un peu plus perdu, celui d'Hannibal plus dur, sombre mais remplis d'une possessivité extrême quand il se pose sur Anya mais surtout sur son double. Toutes ces petites choses qui font que la jeune femme les aime tous les deux. La voix du jeune homme se fait entendre, douce, comme pour ne pas la faire fuir. Mais elle n'en a aucune envie. « Reste. » Elle jette un regard incertain vers Hannibal qui est toujours assis : ses bras ne sont plus croisés mais ses mains formant des poings sur ses genoux ne sont pas là pour la rassurer. Mais elle laisse faire Winter quand il l'embrasse. Elle ferme même les yeux afin d'en profiter, juste un peu plus. C'est peut-être le dernier, pense-t-elle amèrement. C'est rapide mais tendre et ça réchauffe la jeune femme de l'intérieure. Elle a envie que ça continue mais il s'éloigne et l'attrape par la main afin de l'inviter à le suivre jusqu'à la table. Elle se laisse faire, abandonnant son sac derrière elle, devant la porte.

Ils sont tous les deux en face d'Hannibal et elle se sent mal à l'aise. Elle ne sait pas comment il va réagir. Après tout, c'est Winter qui l'a retenu mais quand elle plonge son regard dans celui de l'autre Sekhmet : un feu y brûle mais elle sait que ce n'est pas pour la faire fuir. Bien au contraire. Elle les observe s'embrasser et ce n'est pas quelque chose qui la dérange. Elle sent juste une boule dans son estomac à la vue des deux hommes qu'elle aime s'embrasser : c'est rapide, presque indifférent, mais Anya voit les changements dans le comportement de Winter, ses yeux écarquillés dans l'attente de plus alors que son jumeau, lui, l'observe presque fasciné. Et, encore une fois, elle se sent de trop dans ce duo même si elle n'a qu'une envie : rester et en voir plus. Puis, d'un coup, le plus doux des deux se recule et enlève son t-shirt, les observant. Puis, il leur attrape chacun une main et les pose sur son torse, là où son cœur bat - un peu plus vite que d'habitude - et Anya ne peut pas s'empêcher de poser ses doigts sur sa peau et d'en tester la texture. Ça lui avait manqué. Voilà bien trop longtemps qu'elle n'avait pas eu le loisir de le toucher ainsi - même si le jeune homme avait une tendance à enlever ses t-shirt assez facilement en face d'eux.

Hannibal finit par se lever et la jeune femme sent la tension qui s'installe. Ou peut-être est-elle la seule à ressentir tout cela ? Peut-être se fait-elle des idées car elle en a toujours eu envie, parce qu'elle a toujours rêvé sans s'imaginer une seule seconde que ça pourrait arriver. Est-elle vraiment la seule à ressentir tout ça ? Mais elle n'a pas le temps de se poser la question que le evil twin enlève sa main des leurs et Anya a l'impression d'être rejeté. Elle tourne son regard vers lui et il les observe à tour de rôle avant de prendre brutalement le visage de Winter dans ses mains. Il plonge son regard dans celui de son double avec brusquerie cognant leur front ensemble, une sauvagerie qui lui est propre et qui a toujours amené des frissons sur le corps de la jeune femme. Elle les observe, fascinée. C'est comme s'ils étaient destinés l'un à l'autre et ça a l'air si fort, ce lien qui les unit. Ça ne dure qu'une seconde mais elle a l'impression que ça dure des heures. Elle peut sentir toute la possessivité dans ce regard. Ils ne sont qu'un. Comment un regard peut dégager autant de choses ?

Il relâche rapidement son jumeau pour se retourner vers elle et elle ne sait pas à quoi s'attendre de sa part. Mais il accroche simplement son visage et elle peut sentir la rugosité de ses mains. Elle ne remarque même pas sa main en sang ni qu'il coule sur son visage. Ça lui donne envie de plus. Un simple contact et elle a envie de lui, c'est physique - chimique - et putain ce que c'est bon. Son souffle s'accélère d'anticipation. Plus, plus, plus. Comme s'il avait entendu ses pensées, il l'amène à lui et l'embrasse. Ce n'est pas tendre, ça ne l'a jamais été entre eux mais cette fois c'est différent. Elle peut sentir que c'est différent car, quand c'était passionné avant, c'est maintenant possessif et ça lui envoie des papillons dans le ventre. Ce ne sont pas des sentiments, c'est comme si elle était un objet et elle n'a jamais aimé ça mais elle le sera pour lui - pour eux - si ça lui permet de rester à ses - leurs - côtés. Alors, elle lui répond, mordant ses lèvres, griffant son cuir chevelu. Puis les mains d'Hannibal descendent vers son corps afin de la serrer contre lui et elle peut sentir chaque fibre de son être se tendre vers lui. Elle se colle à lui avec l'envie de plus, toujours plus. Il la fait reculer vers la table, l'accule et la force presque à s'y asseoir mais elle n'attend et s'exécute. Elle entend, comme dans un brouillard, les assiettes tomber au sol mais elle s'en fout. Elle n'a pas faim de nourriture, elle a faim de lui, d'eux.

Il se recule d'elle, l'observe quelques instants et elle peut entendre son souffle saccadé avant qu'il ne tourne la tête vers son double, calmement, « Reste, » avant de se retourner vers Anya. Elle peut sentir la main d'Hannibal se glisser entre ses jambes, remontant le long de sa cuisse à un rythme lent, terriblement lent, et une plainte échappe à la jeune femme avant que sa main atteigne enfin son but. Un gémissement lui échappe. Elle observe son visage et peut voir un sourire carnassier sur ses lèvres.  Elle entend, comme dans un brouillard, le evil twin reprendre la parole d'une voix rauque qui la fait frissonner Anya. « C'est ça que tu veux? » Bien sûr que c'est ce qu'elle veut. Elle l'a toujours voulu avec lui, dès qu'il la frôle c'est comme un torrent de lave qui l'envahit. Elle acquiesce, ne voulant pas prendre la parole. Elle n'est pas sûre que sa voix ne se brisera pas en pleine phrase. Elle se rapproche de lui, accrochant ses bras autour de ses épaules pendant que sa bouche s'attaque à son cou. Ce n'est toujours pas tendre : ça ne le sera pas aujourd'hui. Est-ce que ça le sera un jour ? Peut-être. Peut-être pas. Mais elle s'en fiche.

Elle relève son regard et tombe dans celui de Winter. Elle le fixe, ça ne dure qu'une seconde avant de tendre une main vers lui, l'invitant à les rejoindre. Elle a envie de lui, comme elle a envie d'Hannibal. Ça a toujours été comme ça. Elle attrape sa main et le ramène vers eux. Enlevant son visage du cou de l'evil twin, elle se rapproche de son double et l'embrasse, doucement au début, avant que son excitation prenne les commandes et que le baiser ne devienne passionné. L'une de ses mains reste autour d'Hannibal pendant que l'autre se promène sur le torse de son jumeau, redécouvrant les contours de son corps. Se reculant doucement de Winter, elle lui sourit doucement avant de les tourner l'un vers l'autre, les forçant à se rapprocher. Elle ne pensait pas que les voir ensemble lui ferait autant de choses mais pourtant c'est le cas et c'est sûrement dû au fait qu'ils sont indissociable l'un de l'autre. C'est aussi ce qu'elle aime chez eux... Certains diront qu'elle est tordue et c'est peut-être vrai mais elle s'en fiche tant que ces deux-là l'acceptent auprès d'eux... Elle n'a besoin que d'eux.

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Seven reste là et observe. Il a fait le premier pas, il a ôté le vêtement, le rempart, et il a joint leurs mains comme on joint les esprits, il a donné son accord, donné la première poussée. Mais ce n'est pas lui qui mènera le jeu, ce n'est jamais lui qui mène le jeu. Il est Winter, le frère jumeau au visage doux, aux intentions nobles, celui qu'on dit bon et qu'on pense innocent, aussi blanc que neige. La part de lumière là où Hannibal est l'ombre, là où Hannibal est le mal. Pourtant, Seven sait que Nine n'est pas mauvais, qu'il n'est que ce qu'on a fait de lui, régi par ses impulsions, par ses envies, sans même se soucier des codes sociaux. Ils ne les connaissent pas, mais Winter veut savoir, Winter veut devenir un membre de la société. Hannibal reste à l'écart. Il est plus fort que ça, plus grand que ça, il est plus grand que tout. Il est un dieu. Ce qui fait d'Anya sa prêtresse ? Sa vierge, sa dévote. Nine l'embrasse, lui n'a pas eu le droit à ses lèvres mais elle y goûte et il la dévore, puis il la pousse, l'assied, il la prépare parce qu'il va la dévorer. Ça se lit dans ses yeux. Seven le lit quand son Autre le regarde. « Reste. » Il n'ira nulle part. Il en est bien incapable. Trop fasciné par ce qu'il voit, par ce qu'il ressent. De nouveaux sentiments naissent en lui. Il y met des mots et les comparent aux sensations qu'il a déjà eues avant, qui lui ont déjà procuré du plaisir. Entre la main de Nine sur la cuisse d'Anya, et manger une glace au chocolat, il préfère de loin laisser fondre boule et cornet pour le spectacle de débauche auquel il assiste actuellement. Qu'il a provoqué. Pourquoi reste-t-il si loin derrière, lui qui a déclenché tout ça ?

Les voix rauques deviennent gémissements, et Winter se tient là, droit comme un piquet, incapable de savoir quand entrer dans la danse. Anya tend la main vers lui. Elle l'appelle. Il répond timidement, avance de quelques pas. Elle prend les lèvres de Seven, et celui-ci sent encore Nine sur la bouche d'Anya. Puis elle se fait vorace et il répond, exalté par la proximité de son Alpha. Anya a les mains baladeuses, elle redécouvre son torse, elle l'attire vers son Autre. Elle n'a pas besoin de forcer les choses, parce qu'ils se trouvent toujours, ils finissent forcément par se lier et Winter s'en va pour laisser place à Seven, il ne sera que Seven pour les heures à venir. Il saute des lèvres de la jeune femme à celles de Nine, il ne s'embête pas d'une douceur trop excessive et il le mord, le lèche, il pose sa marque sur sa mâchoire, son cou, il connaît cette odeur de confiance et de pouvoir, il veut goûter l'électrique sous sa peau. Il descend sur le torse, descend à la ceinture, les mains d'Anya l'ont quitté pour se perdre sur Hannibal, mais il n'est pas Hannibal, il est Nine et il a les reins aussi avides que Seven l'espérait. Comment danse-t-on à trois ? Dans quel ordre, sur quelle mesure ? Il déboutonne son pantalon, le tire vers le bas. C'est leur première fois, leur vraie première fois, loin des nuits passées ensemble à coller leurs corps et leurs chaleurs sans jamais rien faire d'autre que respirer, et faire semblant de dormir. Seven embrasse les cuisses, embrasse le boxer trop serré et il se relève, il ne veut pas lui donner satisfaction, pas tout de suite. C'est idiot, parce que des semaines plus tôt, tout ce que Seven aurait voulu, était le bonheur de son Alpha, mais maintenant il veut le voir frustré, il veut le voir grogner, violent et passionné. Il fait face à son Autre, sourit et passe à Anya, pose sa main sur la jeune femme, remonte sa jambe et retrouve les doigts de Nine quelque part entre ses cuisses. Il embrasse ses seins, il embrasse son ventre, il embrasse son cou et ses joues et il l'embrasse partout, sauf à l'endroit où elle voudrait être embrassée. Cet endroit est pour Nine, il le sait. Seven, lui, sera aux pieds de Nine. Il sera toujours aux pieds de Nine.


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Nine aime penser qu'il n'est pas comme Seven, qu'il n'est pas comme Anya; mais il est tout aussi exalté, excité, impatient qu'eux pour cette danse à laquelle il n'a jamais participé, pour cette danse qu'il n'a jamais mené. Et quand les lèvres d'Anya délaissent sa peau et que les mains de la jeune femme le guident vers Seven, pendant un instant, Nine a comme qui dirait de la peur qui se faufile dans un recoin sombre de son appréhension, une appréhension certaine alors que ses yeux clairs plongent dans ceux, jumeaux et identiques, de son Autre. Pendant un instant, Nine ne sait pas précisément quoi faire: il regarde juste son jumeau et son clone et l'instant suivant, ils sont en train de s'embrasser. Seven est vorace, Nine l'aime quand il est comme ça, quémandeur et princier, quand il plaque sur ses lèvres ses désirs et ses commandes et ses ordres. C'est un peu bordélique, comme baiser, langue, dents, morsures et salive, mais c'est tout ce que Nine aime dans un baiser; il s'y oublie un peu plus, la main qui n'est pas en train de faire gémir Anya se glissant autour de la taille de Seven pour l'attirer près de lui et si ce n'était pour les pathétiques gémissements qu'elle pousse, Nine pourrait presque oublier la présence de la seule femme dans la pièce. Il a envie de Seven et il a envie d'elle mais il a plus encore envie de Seven, toujours Seven, toujours Seven.
Même quand il est seul avec elle, c'est toujours à Seven auquel il pense dans ces moments-là. Mais cette fois, il n'a pas besoin de fermer les yeux pour imaginer les lèvres de son jumeau sur sa peau; Nine s'immobilise quand les lèvres roses de son Autre se glissent sur son visage, sa mâchoire, son cou et son épaule et descendent, descendent sans s'arrêter alors que son excitation devient presque douloureuse, entravée par son pantalon et son boxer, alors qu'il observe Seven avec des yeux fauves avant de les tourner lentement vers Anya. Il a envie de lui parler, mal, de lui demander si ça l'excite de les voir s'embrasser et si ça l'excite de voir Seven descendre sur Nine; mais il n'a pas besoin de lui demander pour le savoir, se contentant de lui adresser un sourire un peu instable et lointain, perdu dans les brumes d'un désir trop fort et incroyable. Il glisse un autre doigt, regarde avec une paire d'yeux attentifs et observateurs de nouveaux émois s'écrire sur le visage de la jeune femme.
Mais Seven s'arrête et quand Nine croise son regard, après avoir baissé les yeux, il comprend qu'il veut le frustrer. Anya aime bien faire ça, aussi, mais Nine est toujours intransigeant: si on ne lui offre pas, si on ne lui donne pas, il prend et il conquiert.
Sauf que c'est Seven. Seven qui se redresse, lentement, sensuellement et cette douleur, cette terrible douleur dans ses reins, Nine sait qu'il la ressentira au centuple quand son double voudra bien lui donner ce qu'il veut. Ce qu'il veut. Lui, Anya, eux, tous ensemble. Alors ses yeux s'étrécissent tant de désir que de colère, bien sûr, mais il y a quelque chose d'autre aussi. De l'impatience et de la satisfaction. Seven sourit puis retourne embrasser Anya, sous le regard de Nine, et leurs doigts se joignent quelque part à l'intérieur d'elle. Nine observe, ses réactions et ses gémissements et le souffle saccadé de son clone sur la peau de la jeune femme; son autre main s'est glissé sur le dos nu de Seven, le descend et le remonte, doucement, la peau explorant la peau avant de se tourner vers le torse, les pectoraux, les abdominaux et la chute de ses hanches, son entrejambe qu'il attrape entre cinq doigts avides et brutaux, juste pour le voir sursauter et frémir. Il a encore le goût de ses lèvres et de son sang dans la bouche.
Ils sont à lui.

__


Il est fourbu et à bout d'énergie à la fin, en nage et incapable de penser correctement. Ils ont fini par s'empiler dans la chambre, sur le lit, dans une masse informe de membres, de corps et de souffles rauques; Nine ne sait pas exactement comment ils sont parvenus à aller jusqu'à là-bas mais ils ont réussi et il n'a jamais été aussi ravi qu'en cet instant précis d'avoir son visage enfoncé dans un oreiller. Il aime bien fumer, après le sexe mais cette fois, il n'a pas envie. Il a juste envie de les regarder, il ne sait pas pourquoi, les observer et regarder leur poitrine se soulever et s'abaisser en rythme, lentement, profondément. Ils sont enfin en paix, quand ils se reposent et sont à deux doigts de dormir: Anya ne s'énerve pas pour un rien et Seven ne s'inquiète pas pour un rien. Leurs visages sont luisants de respiration, nettoyés hâtivement du bout des lèvres et du bout des doigts, Anya a un peu de maquillage étalé sur la joue et Seven a les cheveux tout ébouriffés et une ombre de barbe de cinq heures du soir qui assombrit ses joues. Nine ne sait pas exactement ce que ça veut dire, être beau. Il comprend le principe mais il ne sait pas exactement; toutefois, là, sous ses yeux, il a l'intime conviction qu'il y a des tableaux à peindre. Et puis, philosophe-t-il, comme le lui a appris Seven, l'art ou les peintures ou n'importe quoi qu'ils foutent dans ces grands musées austères, c'est pas forcément beau.
Il embrasse l'épaule la plus proche, celle d'Anya devine-t-il dans la semi-obscurité de la chambre où ils n'ont même pas allumé une lampe. Les lèvres s'ouvrent, la langue s'aventure sur la peau, les dents se referment un peu sur l'épiderme, une parade de morsure. “ Je te mangerai en entier, ” promet-il, en frottant son nez contre la peau blanche où s'étalent une douzaine de petits demi-cercles violacés. Il sent doucement les bras rassurants du sommeil se refermer sur lui, l'excitation de la journée et surtout de la soirée lui retomber sur le coin du visage; ses yeux ont du mal à rester ouverts mais il a envie de profiter de leurs organes qui fonctionnent, de leurs yeux qui cherchent les siens, leurs poumons, leurs coeurs qui battent à l'unisson. Leur chaleur et leur présence et le goût de leur sueur et le goût de la peau d'Anya et le goût du sang de Seven. “ Ne pars pas, ” dit-il à haute-voix, à l'un comme à l'autre, parce qu'il sait qu'il ne le supportera pas. Il aime dire qu'il est fort et qu'il n'a besoin de personne mais tout d'un coup, pour une fois, Nine s'inquiète. Il sait que sans Seven, sans Anya, devant Stryker, il ne fera jamais long feu.
Penser à ça lui fait peur et l'inquiète encore plus. Non. Ce n'est pas comme ça qu'un Alpha raisonne. (Mais tu n'es plus un Alpha. Il n'y a pas d'Alpha dans ce monde-là.) Il passe un bras autour du corps d'Anya, niché entre eux d'eux, jusqu'à effleurer l'épaule de Seven; et alors seulement, au contact de son Autre, il permet à l'inconscience de l'emmener dans ses voyages anesthésiés.

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