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 THE DAY THE WORLD ENDED.

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Steve Rogers
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MessageSujet: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeMer 16 Sep - 21:25
the day the world ended
Steven chancela et se rattrapa au mur le plus proche. La paroi était froide, humide. Il ferma les yeux et inspira longuement, tenta de retrouver son équilibre. S’il y avait un désavantage au Super Sérum, c’était bien ça. Son métabolisme était tellement rapide qu’il guérissait rapidement, mais il éliminait aussi tout ce qu’il ingérait beaucoup plus vite. Les drogues et l’alcool n’avaient ainsi aucun effet sur lui. Mais il devait manger des quantités importantes, s’il voulait être efficace. Et ici, il ne pouvait plus se le permettre. Il avait déjà connu cela, pendant la guerre, lorsque le ravitaillement se faisait trop long en hiver. Et puis, il avait connu la Grande Dépression, dans un foyer qui ne possédait déjà rien. Steve connaissait la faim, mais ça ne la rendait pas moins terrible. Surtout que ce n’était pas la seule chose qui posait problème. L’air se raréfiait à la même vitesse que l’espoir de sortir un jour d’ici. S’il avait permis aux gens de tenir les premiers temps, ce n’était désormais plus le cas et la rancune laissait place à l’entraide.
Comment leur en vouloir ? Ils avaient échoué. Eux qui avaient juré de protéger le monde, ils l’avaient laissé tomber. Steve ouvrit les yeux et s’avança dans le couloir sombre et humide. Il était presque impossible de se retrouver seul ici. Ils étaient trop nombreux, dans un espace trop restreint et cela posait de plus en plus de problèmes. Ils étaient bien trop différents, ne s’appréciaient pas tous et avaient bien souvent d’excellentes raisons pour ça. La vie privée n’existait plus, il était devenu impossible de cacher quoi que ce soit aux autres et cela rendait la cohabitation difficile.

Steve se sentait complètement inutile. Il était un soldat, pas un génie scientifique, il ne pouvait pas lutter contre leur nouvel ennemi. Ultron était devenu beaucoup trop fort et la terre elle-même était devenue leur pire adversaire. Que pouvait-il faire contre ça ? Si des esprits comme Tony et Reed se heurtaient à un mur à chaque fois qu’ils émettaient de nouvelles hypothèses alors lui n’était pas de taille. Et c’était insupportable. Sa seule utilité semblait d’être d’empêcher les gens de s’entretuer, de maintenir l’ordre. Et s’il avait accepté cette mission sans broncher au début, cela commençait à devenir lassant.
Et déprimant, surtout. Cap essayait de rester optimiste, pour ceux qui n’arrivaient pas à l’être. Pour que les scientifiques de leur groupe continuent à chercher une solution. Mais petit à petit, lui aussi perdait espoir. Etaient-ils destinés à mourir ici, petit à petit ? A finir par s’entretuer ? Une main se posa sur son épaule et Steve sursauta avant de se tourner, pour faire face à Bucky qui l’observait d’un air sombre. « Ça va, Steve ? » Le jeune homme grimaça. Mentir aux autres était aisé, mais il n’avait jamais pu cacher quoi que ce soit à Bucky.

C’était bien la seule chose positive à toute cette histoire. Il avait retrouvé son meilleur ami et l’avait aidé à redevenir lui-même, ou presque. C’était ça aussi, qui lui avait permis de tenir tout ce temps. « Viens manger un truc, » fit Bucky en l’attrapant de son bras de métal, prêt à l’entraîner vers le réfectoire, mais Steve refusa de bouger. « Steve, viens. » Il n’y avait pas assez de nourriture. Pas pour tout le monde. Il pouvait bien sauter quelques repas, il n’était pas en droit de prendre la part de qui que ce soit, pas après un tel échec. « Steve. » Cap soupira et obtempéra. Il suivit Bucky jusqu’au réfectoire d’où s’échappaient des bruits de conversation. En les voyant pénétrer dans la pièce, elles s’interrompirent un moment et Steve détourna le regard. Puis elles reprirent, plus bas.
Il avait l’habitude, à présent, mais ça ne rendait pas ça moins douloureux. Bucky avait relâché son bras le temps d’aller demander de quoi manger à ceux qui gardaient les réserves de nourriture et revint avec des rations militaires. Tous deux s’installèrent à une table, le plus loin possible de ceux qui étaient déjà installés, pour ne pas les déranger. Alors James poussa les rations devant Steve qui secoua la tête, obstiné. « Mange, Steve. » Il serra les dents, les yeux rivés sur la nourriture devant lui. Il ne méritait pas de… « Arrête ça. » Le blond leva la tête et observa Bucky, qui le fixait d’un air sévère. Il déglutit avec difficultés, se souvenant de toutes ces fois où il avait essayé de se priver pour lui ou sa mère, lors de la crise. De toutes ces fois où son meilleur ami l’avait forcé à manger, à ne pas s’inquiéter pour eux. Puis il regarda autour de lui, observant les visages de toutes les personnes présentes dans la pièce. X-Men, simples civils, agents du SHIELD, anciens superhéros – ils ne méritaient plus ce titre après tout, n’est-ce pas ? -, tous différents, tous rassemblés ici, à ne pas savoir quoi faire.

Sinon ruminer leur peine et leur haine.
(c) AMIANTE
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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeMer 16 Sep - 23:15
Moïra Lancaster and others
The day the world ended

   

   
Moïra n'osait pas y croire. Et pourtant, elle était bien là. Il y a un an et demi, un de ses anciens camarades de l'Institut est venue la chercher pour la mettre à l'abri d'un danger imminent. Elle n'avait certes plus son don de télépathie, mais le professeur Xavier avait pris le risque d'envoyer un des X-men la chercher et la mettre à l'abri d'un danger imminent. Ce danger était la destruction de la terre par l'intelligence artificielle Ultron. Et elle s'était réalisée ; c'était la plus grande échec des Avengers. Elle avait appris tout cela sur le tas, en arrivant dans les souterrains du SHIELD. Ava lui avait tout expliqué dans les grandes lignes ; la mission des Avengers, comment ils ont échoué, la destruction du monde par Ultron. La Terre telle qu'elle avait connu n’existait plus. Si sur terre, suite à la perte de son don, elle ne savait plus quel était son but dans la vie, pour la communauté, ironiquement, sous terre, elle avait enfin trouvé sa voie pour combler son absence de don ; aider les autres en tant que bénévole.

Voilà un an et demi qu'elle aidait les autres civils avec les agents du SHIELD et les mutants ; elle fournissait vivres et couvertures pour les survivants, tentant de les rassurer du mieux qu'elle pouvait. Ces aides qu'elle donnait l'occupaient au point qu'elle n'était jamais remontée à la surface. Bizarrement, cela ne lui manquait ; pour une fois qu'elle était utile aux autres sans télépathie, elle s'en souciait peu. Cependant, elle ne pouvait pas ignorer les descriptions de paysages post-apocalyptiques qu'elle entendait. Comme gênée, elle faisait taire ces conversations par un sourire rayonnant  ; transmettre un air positif permettait de survivre à ce chaos. Aux yeux des plus démunis, Moïra était un rayon de soleil dans cette obscurité.

 Ce jour-là, avec une autre personne, elle était responsable du service du déjeuner. Postés devant le garde-manger, Moïra et son partenaire servaient ensemble les personnes présentes, et la jeune femme accomplissait son service avec un grand service, toujours dans l'idée de donner un semblant de bonne ambiance. Après avoir servi une ration à un vieil homme, elle alla chercher une autre caisse de rations et revint. Revenue à son poste, elle tomba nez à nez avec une célébrité "locale". James Barnes. Le Soldat de l'hiver. Si concrètement, ils ne s'étaient jamais rencontrés, il n'était pas un inconnu. On le savait autrefois affilié à HYDRA. Malgré lui ou non, Moïra n'en était pas certaine ; quoiqu'il en soit, James Barnes lui rappelait, sans qu'il en soit vraiment responsable - et là, c'était vraiment malgré lui -, l'attaque d'HYDRA contre l'Académie du SHIELD et l'accident qui lui a valu la perte de son don. Il n'était pour rien, elle en était certaine, mais la réputation de Barnes lui précédait et lui rappelait un épisode douloureux de sa vie. En le voyant se tenant face à elle, elle était impressionnée et en même effrayée.

 C'était plus fort qu'elle, et s'en voulait de réagir ainsi. Elle ressaisit malgré lui, prépara la commande de Barnes, lui servit deux rations militaires et l'observa partir à sa place. A une table, elle le vit rejoindre un Captain America dépité. En le voyant ainsi, Moïra se visualisa une image des Etats-Unis dévastée, sous le poids d'une défaite lourde à porter. Moïra se frotta les bras, reprit son travail mais ne put s'empêcher de glisser à son partenaire de corvée ; « Eh bah dis donc ... qui l'aurait cru ? Captain America parmi nous ! » Le ton se voulait positif. Si plus de la moitié des survivants en voulaient aux Avengers d'avoir échoué, Moïra s'était ouvertement montrée de leur côté ; elle ne leur en voulait pas de leur défaite. Malgré eux, ils se sont montrés impuissants et la jeune femme avait pitié pour eux. Elle compatissait même à leur défaite. Mais que pouvait-elle faire pour eux ? Les traiter comme elle traite les survivants ?

   
   
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James Barnes
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THE DAY THE WORLD ENDED.  Tumblr_inline_npdb2qHQ4c1sh0st5_500Un an et demi. Ça faisait un an et demi qu'ils se terraient dans cet abri souterrain en cherchant des solutions pour s'en sortir.
Bucky poussa un soupire et releva les yeux sur Steve assit en face de lui, refusant de manger ses rations. C'était bien le seul point positif dans tout ce merdier, ça lui avait permis de retrouver Steve. Certes il avait passé plus de deux mois en cellule, sous surveillance constante le temps que le SHIELD et les super héros se rendent comptes qu'il n'était plus un danger mais au moins il était toujours avec son ami.

Il leva les yeux au ciel et frappa du poing sur la table pour essayer de faire réagir son ami. Il observa rapidement la salle et son regard s'assombrit quand il réalisa que plusieurs personnes l'observaient avec méfiance. Ouais... Il avait beau être à nouveau libre, il y avait encore des gens qui doutaient de lui et qui le gardaient à l’œil. Machinalement, il posa sa main droite sur son épaule métallique, comme pour espérer masquer cette "difformité". « Il faut que tu manges Steve. Je refuse de te voir crever de faim. » Il secoua la tête en se remémorant le nombre de fois où il avait du le forcer à manger quand ils étaient plus jeunes. Comme quoi certaines choses ne changeaient jamais. « Si tu ne manges pas, je t'y forcerai. Alors arrête de te morfondre. »

Il avala rapidement sa ration et vida son verre d'eau d'un trait avant de croiser les bras contre son torse tout en balayant une nouvelle fois la pièce du regard avant de reporter son attention sur Steve. « Regarde nous... On est pathétique, à se terrer sous terre comme des rats. Tout ça à cause de Stark et de ses expériences à la con. » Il fit bouger ses doigts métalliques, faisant craquer ses "articulations". « Il a de la chance de rester planqué dans son labo, parce que je n'hésiterai pas si jamais je le croise à nouveau. » Il l'avait déjà croisé, il y a quelques mois, et n'avait pas pu s’empêcher de lui en coller une. Heureusement pour lui que Steve avait pu le ceinturer parce qu'il l'aurait très certainement tué s'il en avait eu le temps.

Il se massa les paupières et soupira bruyamment. « J'en ai assez. Assez de rester coincé dans ce putain de tombeau. » C'était comme ça qu'il le voyait. Ils étaient déjà dans leur cercueil et Ultron n'avait plus qu'à les enterrer... « Il y a des bruits de couloirs qui disent que certains de nos... Concitoyens veulent tenter une sortie. » Sentant qu'il avait piqué la curiosité de Steve il reprit. « Et je compte bien tenter le coup aussi. De toute façon c'est pas en restant coincé ici qu'on pourra faire quoi que ce soit. Et ne me dit pas que ton cher Tony va trouver une solution parce que je n'y crois pas ! » Il avait haussé le ton mais se reprit rapidement. « La seule solution c'est de sortir, de trouver cet Ultron. Et de lui faire la peau. »

Pour lui c'était la solution la plus efficace. De toute façon il en avait assez de rester planqué alors autant tenter sa chance non ?
Il se releva rapidement et attrapa sa boite de ration vide. « Je vais faire un tour. Et ne t'avises pas de donner ta ration à quelqu'un d'autre. Il faut que tu prennes des forces Captain. »

Il quitta rapidement la cantine, après avoir jeté la boite dans une des poubelles et salué la jeune femme qui l'avait servi d'un signe de tête, et s'engagea dans le couloir pour marcher sur quelques mètres avant de s'arrêter, le dos appuyé contre le mur. Il porta ses mains à ses tempes et tenta de calmer la douleur lancinante qui ne le quittait plus depuis quelques jours.
Il fallait qu'il sorte, qu'il quitte ce bunker s'il ne voulait pas avoir de crise. Il ne pouvait pas risquer de blesser qui que ce soit. Ava et Steve seraient pris pour responsables pour l'avoir ramené ici et ça il ne se le pardonnerait jamais.
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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 12:10
The day the world ended.
Univers Alternatif
« I have the sense of emerging from a world of dark, haunted places where I traveled alone. »
- Susanna Collins, Mockingjay.

Ultron a vaincu, les Avengers ont échoué, la Terre souffre des échecs de ses enfants. Se cacher est désormais la seule existence que les survivants connaissent, une bien grande punition pour n’avoir pas su vaincre l’abomination qu’était devenue la machine. Le huit-clos était invivable, une fourmilière trop petite pour le nombre de fourmis qui y tournaient en rond, inutiles pour la plupart, privées de ce qui faisaient leur essence, leur quotidien. Confort spartiate, nourriture limitée. Prudence était prisonnière d’une vie souterraine où la glace n’avait pas la place de s’exprimer. L’amertume de l’échec sur la langue. A quoi cela avait-il servi, d’être une X-Woman ? Oui, elle avait sauvé quelques vies, protégé d’un cocon glacé ceux qui avaient frôlé la mort, mais pour leur offrir quoi ? Un souffrance perpétuelle dans l’enfer de la fuite. Prudence, un nom auquel elle ne répondait plus depuis quelques mois, sans doute parce qu’elle avait découvert que sa soeur n’avait pas rendu l’âme dans la maison familiale - pire encore, mutante qui rejetait ses semblables, elle avait péri dans le chaos, sous le règne despotique d’Ultron.

Et Snow avait pris le dessus sur un passé que Prudence avait finalement choisi d’oublier. L’amnésie avait ses avantages, on apprenait à éradiquer plus rapidement émotions et douleurs, remords et colères. Elle était calme, trop. Peut-être cela se voyait-il au fond de son regard toujours plus bleu, toujours d’une clarté dérangeante dans cet environnement confiné où tout paraissait ternir avec le temps. La solitude restait sa maîtresse, quand bien même chacun avait la sensation qu’aucune intimité n’était possible - tout se savait toujours, partout, tout le temps. Son index suit le cercle d’un verre uniquement fait de glace, rafraîchissant l’eau.

Bobby lui arrachait parfois un sourire mais elle semblait s’éloigner de la réalité, figée par les images de terreurs qui tournaient en boucle, figée dans ses cauchemars. Elle dormait peu, refusant de revivre sans cesse les multiples cicatrices que la planète bleue avait porté. Il ne restait finalement qu’une chose à faire : attendre et aider. Créer la glace impliquait de créer l’eau, et à défaut d’avoir des dons de guérison, une faculté à régénérer les corps, elle pouvait soulager un peu la soif, ou apposer sur les foulures, les résultats de bagarres intempestives un froid agréable. Iceberg n’était plus tout à fait le même, il ne pouvait plus offrir autant qu’autrefois, elle se sentait donc le devoir de le faire aussi, comme une compensation, un complément - parce que le monde s’étant écroulé, elle avait réalisé les similitudes et la nécessité de grandir. « Regarde nous... On est pathétique, à se terrer sous terre comme des rats. Tout ça à cause de Stark et de ses expériences à la con. » La conversation d’à côté fit lever la tête de la jeune femme. Le soldat de l’hiver et Captain America, rien que ça. La plupart des héros n’avaient, de toute façon, plus de but. Pourquoi vivre en se cachant ? Pourquoi ne pas mourir en se battant ? X-Men, ça ne semblait plus avoir aucun autre sens que mutants.

« La seule solution c'est de sortir, de trouver cet Ultron. Et de lui faire la peau. » Winter Soldier - 1, Captain America - 0. L’enthousiasme compréhensif de Moira ne suffirait certainement pas à apaiser ni les tensions ni les rancoeurs. Personne ne pouvait évoluer ainsi, entre les remords et les murmures. On murmurait des tas de choses au sein des groupes - leur faute, héros en carton, dangers publics. Le SHIELD côtoyait des ex-héros, la neutralité se noyait dans le devoir de se défendre, et tous ne faisaient qu’avancer sans objectifs. « Personne ne peut venir à bout d’Ultron. » Un murmure à peine alors qu’elle replongeait son regard sur une ration dont elle ne voulait pas.

Comment avait-on pu en arriver là ? Ca n’était pas qu’un échec de Stark, c’était un vice de l’humanité, de vouloir surpasser la nature pour vaincre ce qu’on nomme communément le mal
© Starseed
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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 12:23

the day the world ended.


Comment peux-tu rester là ? Ton poing tape contre un mur, et ton front se pose sur celui-ci. Tu es faible, voilà ce que tu es. Tu n'es d'aucune utilité, tu pensais être capable de tout et pourtant, là ce n'était pas du tout le cas. Il y a donc un an et demi déjà, les Avengers avaient tenté d’arrêter Ultron sans y parvenir, et ce monstre avait donc pris le contrôle de la Terre avec ses robots. Il y eut d'autres tentatives par la suite, et tu en fis partis. Tu avais décidé de montrer ton vrai visage auprès du peuple américain, non aux yeux du monde. Pourtant, ton utilité fut moindre... Ultron est puissant. Trop puissant, même lorsque vous aviez unis toutes vos forces. X-men, Avengers, et les méchants.

Cette base souterraine ne va pas tenir indéfiniment, le monde vivant ici le sait. Tu le sais. L'air sain se fait rare, la nourriture également. Manger était devenu une option pour toi, préférant que les gens mangent. Tu cherchais des solutions, tu avais pensé à ouvrir une porte vers une autre dimension mais il était impossible pour toi de transporter autant de monde. Tes pieds te dirigent vers le réfectoire, tu prends une ration militaire. Merci... Les gens ne sont pas heureux, comment peuvent-ils l’être ? Tu aperçois Steve, seul. Perdu, désespéré. Tu t'assis à ses côtés. Les gens ne devraient pas voir Captain America dans cet état. L'espoir les fait tenir. C'est vrai, ils sont là. Ils attendent que les héros les sauvent. Mais, voir que l'âme américaine soit dans cet état ne les aide pas vraiment. Personne ne peut venir à bout d’Ultron. Ton regard se tourne sur une blonde à côté. Tu préfères mourir ici ou mourir en tentant quelque chose ? Ce genre de débat était devenu quotidien dans cette base souterraine.

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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 14:49
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ultron's victory


Depuis combien de temps se terrait-elle ici ? Des mois ? Des années ? Le temps semblait s'écouler différemment ici, les minutes semblaient éternelles, tout comme le supplice auquel elle et les autres survivants étaient confrontés. La bataille avait été rude et ils avaient échoué. Clea n'avait même pas eu son mot à dire, elle avait été embarquée dans cette vieille base souterraine, poussiéreuse et étouffante. Elle n'avait pas eu le choix et elle se sentait horriblement seule. Stephen avait disparu, il n'était pas avec elle lors du combat qui l'avait menée ici. Elle se demandait ce qu'il faisait, s'il allait bien et surtout, s'il était vivant. Il lui manquait cruellement et plus les jours passaient, plus son inquiétude croissait. Clea avait tout perdu et sa magie s'affaiblissait, le processus était lent, mais elle pouvait le ressentir au plus profond d'elle. Elle se sentait faible, harassée, dépassée par les événements. Elle était née sous le règne d'un despote, elle mourrait sous le règne d'un autre. Quoi de plus triste ? Cependant, elle était heureuse d'avoir connu la liberté, la rencontre fut brève, mais elle en apprécia chaque instant.

Clea lévitait dans la pièce, tel un fantôme. Elle écoutait, mais ne parlait que rarement. La plupart du temps, elle se contentait de méditer, cela lui aidait à rassembler ses forces, à ne pas tomber dans une désespérance profonde et insurmontable. Parce que Clea espérait toujours. Une partie d'elle se disait que cette tyrannie ne pouvait être la fin. Les dictatures ne duraient jamais, elles finissaient toujours par s'effondrer. « Regarde nous... On est pathétique, à se terrer sous terre comme des rats. Tout ça à cause de Stark et de ses expériences à la con. » Elle leva la tête. Le Winter Soldier avait raison, ils étaient pathétiques et cruellement inactifs. Mais que pouvaient-il bien faire ? Que restait-il à faire ? « Personne ne peut venir à bout d'Ultron. » Entendit-elle. Il n'y avait pas un jour où elle n'entendait pas ce genre de discours et plus le temps passaient, plus ils devenaient fatalistes. Ils avaient perdu, cette base serait leur tombeau, fin de l'histoire. « Tu préfères mourir ici ou mourir en tentant quelque chose ? » La jeune femme reconnut la voix de Nova, il ne semblait pas avoir baissé les bras, pas encore. Clea réfléchit à la question, mais elle ne voulait pas mourir, pas ici, elle avait encore tant de choses à accomplir, tant de lieux à visiter, un royaume à délivrer, quelqu'un qui lui était cher à retrouver. Elle soupira et lévita jusqu'à Captain America. « Ne reste-t-il pas de l'espoir, ne serait-ce qu'une once ? » demanda-t-elle doucement. La Terre n'avait-elle pas son lot de scientifiques prêts à tout et n'importe quoi pour arrêter Ultron ? Clea en était persuadée. Ses quelques années de vie sur Terre lui avaient permis de rencontrer des personnes plus qu'aptes à arrêter ce fichu robot. Elle avait rencontré des génies égocentriques, des génies despotiques, des génies effrayés par leurs capacités ... Ces personnes-là pouvaient rendre la liberté au peu d'humains qu'il restait sur cette triste planète, ils en étaient capables. Ils avaient perdu plusieurs batailles, mais la guerre, elle, n'était pas terminée.
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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 14:55
ultron's victory


THE DAY THE WORLD ENDED.  Tumblr_nmreluUVXr1uovo1xo1_500
Natasha était assise, les jambes remontées contre sa poitrine, au-dessus d'une pile de boîtes en métal. De son œil affûté, elle observait la grande pièce dans laquelle la plupart des habitants de la base se trouvaient. Au fond, une queue s'allongeait devant les grands récipients où se trouvait la nourriture. Elle s'était contentée de voler un petit pain. Elle n'était jamais particulièrement affamée, trop rongée par la méfiance et les regrets. La russe n'avait jamais été du genre à avoir des regrets. Jamais. C'était justement pour ça qu'elle était devenu Black Widow. Mais tout avait changé, depuis qu'ils avaient échoué, et qu'ils se terraient là comme des rats effrayés de la menace qui sévissait à la surface. Elle se repassait tous les jours les images de leur échec. Repensait à tout, cherchait à trouver ce qui leur avait fait défaut. Essayait de trouver une solution valable. Mais tout était vain. Bien sûr, elle gardait la tête haute. Il était hors de question que toutes ces personnes qui les prenait pour responsables – elle et les Avengers – de leur situation terrible la voit flancher. Natasha ne flanchait jamais. Elle savait qu'ils n'étaient pas les seuls à porter le poids de la défaite. Eux au moins avaient essayé de faire quelque chose. Mais on les pointait du doigt, parce qu'ils étaient restés aux côtés de Stark alors que sa création démarrait le massacre. Elle ne faisait confiance à personne dans ce souterrain. À part Clint, bien sûr, Steve, et Bruce. Elle ne parlait qu'à ceux qui méritaient qu'elle réponde, quitte à passer pour quelqu'un de désagréable. Elle n'avait jamais plu à tout le monde, et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait commencer. Du coin de l'oeil, elle observa Steve et … James. Elle avait encore du mal à donner ce prénom au Winter Soldier. Le brun semblait essayer de rassurer le Captain, qui n'était que l'ombre de lui-même depuis un an et demi. Elle n'avait pas attendu une réaction différente du soldat. Steve avait toujours été le plus altruiste d'entre eux, et abandonner la terre à son sort terrible avait sûrement été plus dur pour lui que pour tous les autres. Natasha faisait de son mieux pour lui balancer des blagues, l'emmenait s'entraîner avec elle quand il était assez motivé pour ça... Mais rien ne semblait consoler l'ex sauveur de l'Amérique. James finit par laisser Steve seul à sa table, où sa ration restait complète. La rousse soupira et descendit de son siège improvisé, son petit pain toujours à la main. Elle arriva près de son vieil ami au même moment que Richard Rider. « Les gens ne devraient pas voir Captain America dans cet état. L'espoir les fait tenir. » Bien sûr qu'il avait raison. C'était également ce que l'espionne pensait. S'il y avait bien une personne ici qui était capable de mener tout le monde vers une vie meilleure, c'était bien lui. Il avait toujours eu ce don. « Personne ne peut venir à bout d’Ultron. » fait alors une voix à leur droite. Natasha reconnaît une jeune femme blonde qui faisait partie des x-men au moment où la terre est tombée, et se retient de lever les yeux au ciel. Comme si c'était ce que Steve avait besoin d'entendre, là tout de suite. « Tu préfères mourir ici ou mourir en tentant quelque chose ? » fit Nova, dans sa direction. Natasha prit place à côté de Steve en soupirant. Elle était fatiguée d'entendre ce débat tous les jours. Il y avait ceux qui voulaient foncer dans le tas. Ceux qui voulaient faire quelque chose, mais avec un plan bien rodé (dont elle faisait parfois partie). Et enfin, ceux qui s'étaient faits à l'idée de vivre ici aussi longtemps qu'ils le devraient, même si ça voulait dire ne plus revoir les rayons du soleil. « Y'a une boîte à idée à côté de la porte si tu as la solution miracle, mon joli. » se moqua gentiment Natasha. Rider savait aussi bien qu'elle qu'ils travaillaient tous les jours à chercher une solution. « Et Blondie, tu connais l'optimisme ? » Elle n'était pas tendre, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Elle ne supportait pas de voir des gens détruire encore plus le moral de Steve. « Ne reste-t-il pas de l'espoir, ne serait-ce qu'une once ? » fit soudain Cléa, qui avait lévité jusqu'à eux. Cela ne surprenait même plus la Black Widow. Elle s'était habituée à fréquenter des personnes aux capacités surnaturelles, dans cette base. « Ah bah voilà, je préfère entendre ça. Merci Cléa. Vous voyez, c'est ça, l'optimisme. » fit Natasha en envoyant un sourire reconnaissant à la princesse alien. « Bon, Steve, va falloir que je fasse le petit avion avec la cuillère et que Rider chante des chansons joyeuses pour que tu avales cette ration ? » fit-elle finalement, en attrapant une cuillère et en mimant une maman cherchant à faire manger son bébé.
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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 15:24

The day the world ended


Cela faisait maintenant un an et demi qu’ils se terraient sous terre. L’humanité réduit à se cacher comme des rats. Il avait fallu réagir, essayer de survivre comme l’on pouvait. Anya avait eu une période de doute, de peur, à rester cacher dans un coin pleurant les morts, la perte de la Terre. Elle avait aussi senti le doute s’insinuer en elle. Elle avait échoué, comme les Avengers. Elle faisait partie du SHIELD et était sensée représenter une protection pour la Terre, pour l’humanité, mais ils avaient tous été balayés par la force d’Ultron. Mais elle avait su se reprendre : il n’était plus temps de s’apitoyer sur son sort. Ils avaient certes perdu une bataille mais pas la guerre. Il était maintenant temps de lutter pour leur survie, à tous. Elle s’était très vite organisée avec d’autres afin d’organiser des expéditions afin de trouver de la nourriture. Mais le nombre de personne durant ces sorties étaient limités : un gaz toxique avait pris place sur la surface, les forçant à porter des masques créé par Tony Stark, hors de portée d’Ultron et de son contrôle de l’électronique. Et leur quantité n'était pas illimitée. Même si son pouvoir était maintenant inutile à cause d’Ultron, Anya avait d’autres capacités qui les avaient bien aidés durant ces expéditions.

Alors qu’elle avalait sa ration en vitesse, la jeune mutante assista à la discussion entre le Winter Soldier et Captain America. Cela n’était simple pour personne. Encore moins pour le Cap’ qui se sentait responsable de tout ce qui était arrivé. Un homme, même doté de capacités exceptionnelles, n’avait pas les épaules pour une telle culpabilité. Elle vit James quitter la cantine rapidement. Elle le suivit du regard. Cela ne devait pas être facile pour lui de se sentir observer par tout le monde. Ceux-ci n’avaient qu’une seule peur. Ils n’attendaient qu’une seule chose : que le Winter Soldier se réveille et fasse disparaître James « Bucky » Barnes, à jamais. Elle finit sa ration avant de donner un coup de coude à Adamska qui se trouvait à côté d’elle. « Viens, allumette. On y va. » Elle ne regarda même pas s’il la suivait. Elle posa juste sa main sur son épaule, lui montrant un peu son attention. Anya n’était plus avide de contact humain depuis un moment, mais, Adamska était différent. Même si elle le cherchait souvent, c’était la personne à laquelle elle tenait le plus.

Elle se dirigea vers la sortie, cherchant du regard Bucky. Elle le trouva, appuyé contre le mur et les mains sur les tempes sûrement dans une tentative de faire disparaître un mal de crâne. Elle s’approcha de lui avant de l’interpeller. « Hé ! » Elle rencontra ses yeux « Écoutes, je sais que c’est pas super sympa ces derniers temps pour toi. Tout ça, » elle fit en geste afin de montrer les galeries souterraines, « ça doit pas t’aider à te sentir, disons, à l’aise. Sans parler des gens qui n’arrêtent pas de te scruter comme un monstre de foire. » Putain, on repassera pour la délicatesse. On ne pouvait pas dire qu’elle avait changé à ce niveau-là. Il devait la prendre pour une folle et se demander où elle voulait en venir. « Ahem… Tout ça pour te dire, j’avais quelque chose à proposer. Adamska et moi, » Elle indiqua du pouce l’endroit derrière elle, espérant que le pyrokinésiste soit là et qu’elle n’ait pas l’air d’une totale abrutie, « on va partir en expédition à la surface et je me suis dit que ça te ferait peut-être du bien de venir nous aider, sortir, prendre l’air, tout ça… » Bordel, qu’elle était nulle pour communiquer avec les autres ! Elle espérait qu’il n’allait pas la jeter comme une merde, c’était déjà assez dur comme ça pour elle sans en plus essuyer un échec.
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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 16:40
the day the world ended
Steve n’était pas du genre à perdre espoir. Mais ne rien avoir à faire le poussait souvent à trop penser et ça finissait mal en général. Et puis, il avait peut-être des besoins plus importants que les autres en ce qui concernait la nourriture, mais il n’avait pas du tout l’impression de mériter de les satisfaire. Pas plus qu’un autre, bien au contraire. « Il faut que tu manges Steve. Je refuse de te voir crever de faim. » Têtu, le blond serra les lèvres et lança un regard sombre à Bucky. Mais il n’allait pas s’arrêter là, il le savait. « Si tu ne manges pas, je t'y forcerai. Alors arrête de te morfondre. » Steve grogna mais il se dit que faire l’enfant en plein milieu du réfectoire n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. Alors il laissa échapper un soupir et consentit à attraper sa ration avant de manger. Lentement, le plus lentement possible. C’était difficile de se forcer à manger aussi doucement lorsque l’on avait vraiment faim, mais c’était le meilleur moyen de tromper son cerveau. « Regarde-nous... On est pathétique, à se terrer sous terre comme des rats. Tout ça à cause de Stark et de ses expériences à la con. » Le Captain manqua de s’étouffer avec la bouchée qu’il venait d’enfourner et attrapa un verre d’eau pour faire passer le tout avant de lancer un regard abattu à Bucky. Il comprenait sa rancœur, vraiment, il comprenait celle de tout le monde. Lui-même en avait terriblement voulu à Tony, au début. Mais à présent, à quoi bon continuer de le blâmer ? Il aurait voulu que l’Iron Man parle d’Ultron au reste des Avengers, qu’il leur laisse la possibilité de décider ensemble, de peser le pour et le contre. C’était ce qu’il lui reprochait.
Il ne pouvait pas tellement lui en vouloir d’avoir souhaité protéger la terre. Et puis, Tony se torturait déjà suffisamment tout seul. Steve n’avait aucune envie d’ajouter à sa culpabilité. « Il a de la chance de rester planqué dans son labo, parce que je n'hésiterai pas si jamais je le croise à nouveau. » Cette fois-ci, le blond grimaça. « Bucky… » l’avertit-il d’une voix rauque. Il n’avait pas envie d’avoir cette discussion, pas avec son meilleur ami. Il comprenait sa colère, mais il ne voulait pas entendre parler de ce que Barnes voulait faire à Tony, s’il le recroisait. Vraiment pas. « J'en ai assez. Assez de rester coincé dans ce putain de tombeau. » Un nouveau grognement lui échappa. C’était un peu devenu son mode de communication, dernièrement. Et lui, alors ? Il n’avait jamais supporté de rester enfermé, même gamin, lorsqu’il était malade. Et il supportait encore moins de ne rien faire.

« Il y a des bruits de couloirs qui disent que certains de nos... Concitoyens veulent tenter une sortie. » Steve redressa vivement la tête pour fixer Bucky, les sourcils froncés. « Et je compte bien tenter le coup aussi. De toute façon c'est pas en restant coincé ici qu'on pourra faire quoi que ce soit. Et ne me dis pas que ton cher Tony va trouver une solution parce que je n'y crois pas ! » Il avait ouvert la bouche pour répliquer mais la ferma aussitôt, détournant le regard. Il sentit ses joues s’échauffer, honte ou colère, il ne savait pas vraiment. « La seule solution c'est de sortir, de trouver cet Ultron. Et de lui faire la peau. » A ces paroles, Steve ricana.
« Si c’était possible avec nos moyens actuels, ce serait déjà fait, » marmonna-t-il, un peu acide. « Je vais faire un tour. Et ne t'avises pas de donner ta ration à quelqu'un d'autre. Il faut que tu prennes des forces Captain. » Le jeune homme soupira et salua Bucky d’un signe de tête. Il n’avait pas la force de débattre des heures avec lui. « Eh bah dis donc ... qui l'aurait cru ? Captain America parmi nous ! »  fit une voix et il se tourna vers Moïra, la jeune fille qui s’occupait de la distribution des vivres. Il esquissa un sourire, pour lui répondre poliment, mais il était forcé, ça se voyait sans doute. Captain America, hein. Ça ne voulait plus rien dire. Ça n’avait jamais vraiment eu de sens. Quelqu’un s’installa à côté de lui et Steve reconnut tout de suite Nova, ou plutôt Richard. « Les gens ne devraient pas voir Captain America dans cet état. L'espoir les fait tenir. » Le jeune homme se crispa très nettement. C’était peut-être ça, le pire. Avoir envie de tout envoyer voler, de leur dire d’aller se faire voir, mais ne pas pouvoir le faire.

Il n’avait pas le droit de laisser tomber. « Personne ne peut venir à bout d’Ultron. » fit une voix féminine et il ne pouvait pas la contredire. « Tu préfères mourir ici ou mourir en tentant quelque chose ? » La barbe. Steve demeurait silencieux, préférant garder ses lèvres scellées plutôt que de dire ce qu’il pensait vraiment. Ce qu’ils ne devaient surtout pas entendre. « Y'a une boîte à idée à côté de la porte si tu as la solution miracle, mon joli. » Un soupir lui échappa et il glissa un regard en direction de Natasha, qui venait de s’asseoir à côté de lui. Ses traits s’adoucirent considérablement et il cessa de froncer les sourcils, s’approchant d’elle presque inconsciemment. Natasha était une Avengers, elle avait perdu en même temps que lui, elle savait ce qu’il éprouvait. Et pourtant, elle était restée la même, dure, féroce. Natasha était comme un baume, toujours capable de le tirer de ses pensées les plus sombres. « Et Blondie, tu connais l'optimisme ? » Cette fois-ci, un petit sourire orna les lèvres de Cap.
« Ne reste-t-il pas de l'espoir, ne serait-ce qu'une once ? » fit la voix de Cléa qui s’était approchée d’eux. Si, certainement. Steve n’avait pas complètement abandonné, il refusait de totalement se laisser abattre. S’il voyait une opportunité, la moindre, il la saisirait. « Ah bah voilà, je préfère entendre ça. Merci Cléa. Vous voyez, c'est ça, l'optimisme. » dit Natasha et Steve sentit son humeur sombre se dissiper, petit à petit. Natasha faisait partie des rares personnes capables de faire ça, aujourd’hui. « Bon, Steve, va falloir que je fasse le petit avion avec la cuillère et que Rider chante des chansons joyeuses pour que tu avales cette ration ? » fit la rousse en attrapant une cuillère pour mimer ses propos. Bien malgré lui, Steve rit un peu mais il tenta tout de même de lancer un regard sombre à la jeune femme, pour la forme. Mais il termina sa ration, au moins.

« Je suis désolé, » dit-il finalement avec une grimace. « Pour… ça, » fit-il avec un geste de la main. Il parlait bien évidemment de sa mine basse, de son manque de communication, de son isolement de ces dernières semaines. « Vous avez raison, si nous laissons tomber alors Ultron aura vraiment gagné et je ne le permettrai pas, » assura-t-il avec un mince sourire. Il avait encore l’impression de faire un de ces discours vides, auquel il ne croyait pas vraiment. « Je ne le permettrai pas » et tu comptes faire quoi, Rogers ? Il s’ébroua légèrement. « Mais je ne pense pas que nous lancer à l’aveuglette juste pour partir avec panache soit la solution, » dit-il en glissant un regard à Richard. «  Nous sommes peut-être tout ce qu’il reste de l’humanité, » murmura-t-il dans un souffle. « On ne peut pas gâcher ça, » conclut-il, les sourcils froncés.
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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 18:06

THE DAY THE WORLD ENDED.  Tumblr_mnft9z6Qnd1sqv1ffo1_500Adamska repoussa sa gamelle vide un peu plus loin et soupira bruyamment tout en se prenant son visage dans ses mains.
Qui aurait pu croire qu'ils finiraient comme ça ? Qu'ils en seraient à ce stade ? Personne... Et lui le premier. Si on lui avait dit qu'ils se retrouveraient à s'entasser dans un bunker souterrain pendant l'apocalypse, il n'y aurait pas cru. Et pourtant...

Le coup de coude d'Anya le tira de ses pensées et il tourna la tête vers elle alors qu'elle prenait la parole. « Viens, allumette. On y va. » Il se contenta de grommeler mais se radoucit en sentant sa main sur son épaule. Ça non plus il n'aurait jamais pu le prévoir. S'imaginer être aussi proche Anya ne lui avait jamais traversé l'esprit et pourtant voilà où ils en étaient.

Anya ayant déjà quitté la pièce, il se releva et s'étira un moment avant de lancer un regard désolé dans la direction de Captain America et des personnes présentes autour de lui.
Ça montrait bien l'état d'esprit général. En voyant dans quel état se trouvait le héro de l'Amérique, n'importe qui pouvait se rendre compte de la merde noire dans laquelle ils se trouvaient.

Il se dirigea vers la sortie, ramassant son paquetage qu'il avait laissé près de l'entrée au passage et s'engouffra dans le couloir à la recherche d'Anya. Il balaya les environs du regard et ne put se retenir de secouer la tête, dépité, en voyant qu'elle parlait au Winter Soldier.
Décidément, elle ne pouvait pas s’empêcher de faire des conneries.

« ...Sans parler des gens qui n’arrêtent pas de te scruter comme un monstre de foire. » Il leva les yeux au ciel tout en maugréant un « La délicatesse Anya, putain. » C'était quand même James Barnes qu'elle avait en face d'elle. Et compte tenu de son passif, il ne voulait pas vraiment le voir se mettre en colère. « Ahem… Tout ça pour te dire, j’avais quelque chose à proposer. Adamska et moi, » Elle le désigna du pouce, par dessus son épaule et le pyrokinésiste se contenta de le saluer d'un bref signe de tête.
Il redoutait vraiment ce qu'elle allait lui proposer. « on va partir en expédition à la surface et je me suis dit que ça te ferait peut-être du bien de venir nous aider, sortir, prendre l’air, tout ça… » Prendre l'air... Il lâcha un bref rire nasal mais parvint à se contenir rapidement. Belle tentative d'humour Anya, vraiment.

Il se rapprocha d'elle et posa une main sur l'épaule de la jeune femme avant de prendre la parole. « Avec tous les soldats d'Ultron qui trainent dehors, on serait pas contre un peu d'aide. Et puis une paire de bras en plus, ça nous permettrait de ramener plus de vivres. » Il observa un moment le Winter Soldier, essayant de deviner sa réaction. Vu ses capacités, il pourrait être d'une aide précieuse mais d'un autre côté, compte tenu de ses crises, il pourrait tout aussi bien les étriper. C'était un peu quitte ou double.

Il haussa les épaules, un léger sourire en coin sur le visage.« Donc voilà, si jamais ça t'intéresse, on décolle dans une heure. Rendez vous à la porte nord. » Il ponctua sa phrase par un regard entendu à Anya, lui faisant signe de partir.
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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 18:55

THE DAY THE WORLD ENDED.  Giphy

Allongé sur mon lit, la main en l’air, manipulant des petites billes de métal, je suis perdu dans mes pensées. Je n’ai après tout pas vraiment d’autres choses à faire de mon temps, ayant été enfermé dans une de leurs cellules. Cela fait presque un an et demi que je ressasse encore et encore les mêmes choses, depuis qu’Ultron avait battu les Avengers et pris le contrôle de la Terre.
———————— ϾҨϿ ————————
Je venais de prendre connaissance de la situation avec Ultron, lorsque je sentais Charles pénétrer mon esprit. Ma première réaction fût de tenter de d’attraper mon casque pour le bloquer quand le ton sur lequel il me parla m’interpela. Il semblait las.
« Je t’en prie, Erik ! Ne me bloque pas ! »
Intrigué, je ramenais mon bras vers moi et me calais à nouveau dans mon fauteuil.
« Il est vrai qu’il est rare pour toi de me contacter ainsi, Charles. Je suis curieux de savoir ce qui peut bien t’amener à vouloir me parler. » Il poursuivit après avoir poussé un soupir.
« Je sais très bien que tu es parfaitement au courant de la situation, Erik. Nous n’avons pas le temps pour une de nos joutes verbales que tu sembles tant apprécier. »
« Et en quoi la défaite des Avengers face à Ultron aurait-elle un lien avec le fait que tu me contactes ? ». Après un court silence, il reprit avec un nouveau soupir las qui m’inquiétait. Jamais au cours de nos longues années d’amitié je ne l’avais senti si perdu et faible. La situation devait vraiment être pire que ce que je ne pensais.
« Nous quittons l’institut, Erik… » Cette nouvelle me laissait sans voix. Pour Charles, l’institut était tout. C’était sa fierté.
« Comment… ? » lui répondis-je faiblement.
« Les circonstances ne nous sont plus favorables. Ultron à la main mise sur le monde et tente d’éliminer la race humaine, Erik. Après que nous ayons aidé les Avengers, Nick Fury nous a proposé de venir nous réfugier dans une base secrète du SHIELD ».
« Et en quoi puis-je t’être utile dans ce cas ? »
« J’aimerais que tu viennes avec nous. » Je levais un sourcil interrogateur à cela.
« Avec vous...? Pourquoi voudrais-tu que je vienne avec vous dans cet endroit ? »
« Pour ta sécurité. Je ne doute pas un seul instant de ta capacité à te débrouiller seul, mon vieil ami. Mais la menace qui pèse sur nous actuellement est bien trop forte pour que tu t’en tires indemne. Ultron a toute une armée à ses côtés. Tu ne pourras pas t’en sortir seul. »
Il marque un point. J’ai beau maîtriser mes pouvoirs à la perfection, je sais aussi où sont mes limites. Et je ne peux pas faire face seul à une armée entière. Après quelques secondes de réflexion, je finis par céder à sa demande.
« C’est d’accord, Charles. Je te retrouve à l’institut. »
« Merci Erik… » me répondit-il avant de couper le lien qu’il avait établi.
Quelques heures plus tard, j’arrivais devant un institut en ruine. Je me précipitais vers le bâtiment, craignant que le pire ne soit arrivé à Charles. Je fus soulagé de le retrouver en vie, même si blessé.
Après avoir secouru les survivants de l’attaque qui avait eu lieu sur l’institut, nous nous mîmes tous en route vers le fameux refuge dont m’avait parlé Xavier. Notre voyage dura quelques jours que Je passais presque entièrement isolé des autres, recevant de nombreux regards incrédules et surtout méfiants. Seul Charles m’approchait pour me parler, parfois accompagné d’un ou plusieurs de ses X-Men.
Puis vint notre arrivée à la base. Nous fûmes accueillis par les agents Hill, Coulson et Romanoff qui sortirent leurs armes dès l’instant où leurs yeux se posèrent sur moi.
« Qu’est-ce que c’est que ce bordel, Professeur !? »cria l’agent Hill, sans même détourner le regard de moi.
Je restais impassible face à leur réaction, gardant mes bras croisés sur ma poitrine et laissant la parole à Charles, qui je le savais, saurait démêler la situation.
« Baissez votre arme, Agent Hill. Erik est là à ma demande. Il a accepté de nous aider pour escorter les élèves de mon institut jusqu’à cette base. Et j’espérais aussi qu’il puisse y être accepté et mis en sécurité avec nous. »
Du coin de l’œil je voyais son habituel sourire serein  étirer ses lèvres.
« Et qu’en serait-il de notre sécurité à nous ? » continua Hill en lui jetant un regard en coin.
« Je pense que le fait qu’il n’est toujours pas utilisé son pouvoir pour vous désarmer est une preuve en soit de sa bonne foi, vous ne pensez pas » lui répondit-il sans se départir de son sourire.
Je voyais que ses paroles commençaient à porter leurs fruits quand la Veuve Noire intervint à son tour.
« La base comporte des cellules dans lesquelles on pourrait le garder. »
Après quelques minutes de réflexion, Hill donna son accord et je me retrouvais ainsi enfermé dans cette petite cellule, ruminant mes pensées, et avec pour seule distraction les visites quotidiennes de Charles Xavier.

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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 22:35

THE DAY THE WORLD ENDED
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L'humanité mourrait.

Les hommes mourraient.

La Terre se mourrait.

Aneesh n'était même pas surpris que tout ça était de leur fait. Une intelligence artificielle... des robots se retournant contre leurs créateurs... tout ça était trop. Il l'avait vu de ses propres yeux. Il avait vu le monde ravagé, New York en ruines, le ciel rouge mordoré à l'air irrespirable, et les sentinelles, les robots, les prédateurs qui l'avaient poursuivi pendant des semaines et des semaines, ne lui laissant jamais de repos, jamais de temps. Et ils l'avaient rattrapé. Et ils n'avaient pas pu le tuer.

Cela faisait un an. Leur vigilance s'était relachée, leurs jeux malsains avec son corps immortel aussi; il s'était échappé sans faire d'ennui, sans faire de bruit, les ruines de New York dans son dos et la culpabilité lourde dans le coeur. Tous les jours, Ultron et ses sentinelles cherchaient sans relâche les derniers souvenirs de l'humanité, par la radio, par internet, partout. Il avait rencontré le tristement célèbre dictateur qu'une seule fois, et Aneesh savait qu'il ne s'arrêterait jamais avant d'avoir vu de ses propres yeux les derniers cadavres de ses pires ennemis — Aneesh ignorait leurs noms, mais il connaissait ce regard dans l'oeil d'un tyran.

En partant, il avait pris le talkie-walkie qu'ils utilisaient en essayant de traquer les survivants. Car on lui parlait. On lui parlait. Il ne savait pas très bien si c'était son esprit délirant ou juste son espoir mordant plein d'illusions mais... on lui parlait.

01100110 01101001 01101110 01100100 00100000 01110101 01110011 00100000 00110011 00110111 11000010 10110000 00100000 00110001 00110100 11100010 10000000 10110010 00100000 00110000 00110110 11100010 10000000 10110011 00100000 01001110 01101111 01110010 01100100 00100000 00110001 00110001 00110101 11000010 10110000 00100000 00110100 00111000 11100010 10000000 10110010 00100000 00110100 00110000 11100010 10000000 10110011 00100000 01001111 01110101 01100101 01110011 01110100

Il ne savait pas trop comment il avait fait. Il avait siphonné dix voitures. Il était mort trois fois (suffocation, famine et suicide, dans l'ordre) mais s'était relevé trois fois encore. Il avait dormi cinq heures. Il avait mangé de la bouffe pour chien. Il ne savait pas ce qu'il voulait. Ce qu'il attendait. Ce qui l'attendait. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il marchait, qu'il devait marcher, que ça devait marcher.

Et puis il était devant la porte blindée, là où la radio l'avait conduit. Et il s'effondra dessus, à bout de forces.
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MessageSujet: Re: THE DAY THE WORLD ENDED.    THE DAY THE WORLD ENDED.  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 22:52

THE DAY THE WORLD ENDED
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Il envoyait toujours le même signal, sans s'arrêter, sans se reposer.

Ils l'appelaient fou. À plusieurs reprises, certains étaient venus le voir, pour le battre, pour le frapper, pour tenter de le tuer — mais à chaque fois, quelqu'un (un fou, un illuminé comme lui; c'est ainsi que l'on appelait ceux à qui il restait un peu d'espoir) s'interposait et lui disait de continuer ses bricolages.

Leopold n'avait jamais su s'arrêter de bricoler. Depuis qu'il était petit, il avait les doigts occupés sur des circuits électriques, des appareils à monter, remonter, démonter. Pourquoi la fin du monde changerait cela? Il passait le plus clair de son temps dans un laboratoire que monsieur Fury avait réservé à lui ainsi qu'aux plus grands esprits. Tony Stark, Bruce Banner, Red Richards... autant de grands noms qu'il avait admiré de loin pendant des années et avait qui il parlait maintenant qu'ils travaillaient pour avenir meilleur.

Enfin, quand il pouvait se le permettre.

La plupart du temps, il restait silencieux.

Parce que le monde était mort.

Enfin. Toujours était-il qu'il était le fou qui bidouillait la radio depuis des mois maintenant. Il envoyait toujours le même message, en morse modifié, en binaire, ou autre dialecte codé. TROUVEZ NOUS 37° 14′ 06″ NORD 115° 48′ 40″ OUEST. Il savait que c'était dangereux. Richards, Stark et Banner avec qui il travaillait savait que c'était dangereux. Ils n'en parlaient à personne, c'était leur secret. Ils savaient que si ça ne fonctionnait pas, ils mourraient tous — ils savaient que, de toutes manières, ils mourraient tous. Alors pourquoi ne pas prendre de risque?

(Mais de qui se moquait-il? L'espoir lui-même se mourrait. Il avait dans ses mains la bombe qui allait détruire l'humanité. La technologie était à proscrire; mais il croyait en sa radio. Il ne la quittait jamais. Tout le monde le détestait pour ça. Il le voyait à leurs regards suspicieux.)

Et puis un jour...

11000011 10000000 00100000 01001100 01000001 00100000 01010000 01001111 01010010 01010100 01000101 00101110 00100000 01010100 01000101 01010010 01001101 01001001 01001110 11000011 10001001

À LA PORTE. TERMINÉ.

Il vérifia l'écran d'ordinateur qui lui permettait, en circuit interne, de se connecter aux caméras disséminées dans le centre (Fury était un homme prudent). Il y avait un homme dehors.

Leopold se mit à courir. Il n'avait jamais couru aussi vite de sa vie. il sauta hors de sa couchette dans la chambre qu'il partageait avec une douzaine de personnes, et se mit à courir le plus vite possible à travers le dédale de couloirs et de tunnels. À cette heure-ci, tout le monde devait être dans le réfectoire. Il devait y aller le plus vite possible. Il connaissait l'endroit comme sa poche maintenant.

Il y avait trois personnes dans le couloir menant au réfectoire. Il connaissait leurs noms (tout le monde commençait à se connaître, maintenant). Adamska, Anya, Bucky. Il se glissa entre eux le plus agilement possible en leur criant un “ venez ” sorti du coeur. Il y avait quelque chose d'attendrissant à son enthousiasme. Quelque chose de flippant, aussi, au sourire qui tordait ses lèvres. Il ouvrit à la volée la porte de la salle à manger mais les mots ne lui vinrent pas. Les têtes et les regards inquisiteurs se tournèrent vers lui d'un coup, le poids d'une conversation interrompue pesant dans l'air. Beaucoup lui jetèrent des regards noirs, à lui et à la radio qu'il tenait toujours à la main. Beaucoup arquèrent un sourcil. Beaucoup se détournèrent.

Les mots ne lui venaient pas. Il ouvrit la bouche, incapable de dire quoi que ce soit. Il ouvrit la main à s'en faire mal à la paume et aux doigts, puis la ferma jusqu'à y enfoncer ses ongles. Il ferma les yeux, se pinça le nez (maintenant, tous murmuraient des insultes, tous le moquaient du regard — où était-ce qu'une impression?). “ Il y a... un homme à la porte, ” finit-il par murmurer. Puis, plus fort: “ il y a un homme à la porte.
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Moïra Lancaster and others
The day the world ended

   

   
Comme toujours, Moïra se contentait de rester de loin lors de toute conversation sérieuse, les plus intéressantes quoi. En même temps, elle n'oserait pas, elle, s'approcher de trop près Captain America ; c'était une personnalité célébre et le savoir dans la même pièce qu'elle l’embarrassait, mais pas dans le mauvais sens. Elle nota le sourire que lui renvoya Captain et Moïra rougit sur le moment. Elle observa de loin la scène ; elle vit Prudence, une élève de l'Institut, dire quelque chose mais ne l'entendait pas. Elle avait probablement dit un mot de travers vu que Nova, qui avait pris la place de Barnes, suite à son départ, auprès de Captain, rétorqua, agacé ; « Tu préfères mourir ici ou mourir en tentant quelque chose ? » Et voilà, l'éternel débat du "battre ou ne pas battre" était de nouveau sur la table ; cela faisait partie du quotidien. Moïra préférait rester en retrait de toutes ces questions. Prenez cela de la lâcheté, elle, elle y voit cela comme du bon sens.

Elle quitta un instant la scène des yeux, le temps de servir un autre civil, puis reporta de nouveau son regard sur le groupe entourant Captain America, agrandie avec la Veuve Noire et une femme alien aux cheveux blancs - elle avait entendu son nom quelque part mais Moïra n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Cette scène, l'image était un peu plus légère ; on voyait la Veuve noire tendre une cuillère vers l'Avenger, telle une mère tentant de nourrir son enfant. Cette scène fit sourire la jeune mutante ; c'était une scène peu habituelle à voir mais elle détendait l'atmosphère. La jeune femme ne put s'empêcher de tendre un peu plus l'oreille pour entendre les propos de Captain ; « Vous avez raison, si nous laissons tomber alors Ultron aura vraiment gagné et je ne le permettrai pas, ... Mais je ne pense pas que nous lancer à l’aveuglette juste pour partir avec panache soit la solution ; nous sommes peut-être tout ce qu’il reste de l’humanité. On ne peut pas gâcher ça. » Captain America avait enfin repris du poil de la bête. Enfin, il n'aillait pas se lancer tête baissée dans une bataille conte Ultron, mais ce discours positif et réaliste avait redonné un peu d'espoir qu'on recherchait. Moïra savait que tous en avait besoin.

Soudain, Fitz fit irruption dans le réfectoire. Tous les regards se convergèrent vers lui. Il abordait une expression étrange ; un sourire de travers et le regard fou. Il voulait dire quelque chose, mais les mots restèrent bloqués. Son aphasie ne lui faisait pas de cadeaux dans ces moments-là. Moïra quitta son poste et accourra vers Fitz, à l'indifférence du reste de la cantine, qui s'était désintéressé déjà de lui et de son mutisme. Elle, non ; Moïra s'approcha vers lui et tendit une main réconfortante ; « Fitz ? Qu'est-ce qui se passe ? » Elle ne le toucha pas, le voyant ouvrir et fermer une main - elle nota qu'il tenait dans l'autre une petite radio - et ouvrir la bouche, cherchant désespérément les mots. « Il y a... un homme à la porte ... il y a un homme à la porte.  » Quoi ?! Un murmure de surprise se proliférait dans l'immense salle. La surprise était totale ; on avait décrété il y a peu de temps qu'il n'y avait plus de vies humaines sur terre hormis celles qui ont été épargnés grâce aux Avengers et autres super-héros. C'était impossible que quelqu'un ait pu survivre à ce chaos provoqué par Ultron. « Allons voir. »

Moïra prit l'initiative et tira Fitz pour l'obliger à l'emmener vers la fameuse porte. Elle n'avait pas vraiment besoin de la guider vu qu'elle connaissait également l'endroit. En passant par différents couloirs, ils arrivèrent à la porte blindée, suivis de curieux. La jeune femme se dirigea vers le tableau de commande de l'entrée et activa la caméra extérieur. Sur l'écran au dessus d'eux, on y voyait effectivement un individu à terre, avachi contre l'entrée. « Putain ! Il y a vraiment un survivant ! » Moïra regretta la grossièreté qu'elle a sorti mais elle reflétait parfaitement sa surprise ; c'était impossible que quelqu'un ait pu survivre après un an et demi. Se tournant vers les autres, elle demanda d'une petite voix ; « Et maintenant on fait quoi ? » Le doute s'entendait dans sa question ; ils ignoraient à qui ils avaient à faire. Un allié ? Un ennemi ? Il n'y avait qu'une seule chose de certain dans cette histoire ; le futur "invité" n'était pas humain.
   
   
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Dernière édition par Moïra Q. Lancaster le Ven 18 Sep - 8:41, édité 1 fois
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Ultron's victory



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Écrire. Encore et encore, écrire. Taylor ne fait que ça depuis qu'ils sont arrivée ici. Pas pour s'occuper, non. Mais parce qu'elle ne supporte plus tous ces souvenirs, ces images, toutes ces connaissances qui se bousculent dans sa tête sans répit. Parfois, elle n'en dort pas la nuit. Ça la rend presque folle, et les autres insomniaques la retrouvent à des heures inattendues dans le réfectoire ou le foyer, à gratter sur l'un des carnets, changeant de crayon toutes les quatre ou cinq heures parce que l'encre s'épuise. Avant que les choses ne tournent mal, son don était une bénédiction. Comment ne pas profiter au maximum d'une mémoire décuplée, quand il y avait tout un monde à découvrir, toute une histoire à fouiller et étudier ? Comment ne pas se sentir bénie par le destin, quand on peut parler des dizaines de langues sans même se rendre compte qu'on change de l'une à l'autre ? Mais désormais, son don est presque un fardeau. Bien sûr, c'est merveilleux pour l'humanité. Grâce à elle, il reste des traces de cette terre aujourd'hui détruite. Mais savoir toute cette histoire, ces années d'inventions, de progrès, toutes ces histoires même minuscules, disparues, détruites... Se souvenir des moindres détails, pouvoir se remémorer clairement des paysages, des monuments, des villes, en sachant qu'elles ont été rayées de la carte ? C'est un cauchemar pour l'ancienne x-men. Un cauchemar. Avoir passé une vie avide de connaître tout, à tout voir de ses propres yeux, et se retrouver là, enfermée six pieds sous terre, en sachant tout a disparu ? C'est une douleur qui la frappe tous les jours. Les autres ont du mal à comprendre. Ils s'inquiètent souvent plus pour leurs proches perdus, ou pour leurs vies massacrées. Taylor a l'impression d'être la seule à pleurer l'humanité et ses siècles d'histoire. Elle a l'impression de porter un fardeau sur les épaules que personne n'est capable de porter avec elle. C'est inexplicable, mais ça fait mal. D'ailleurs, cela se voit sur le visage de la brune, qu'elle a mal. Elle a perdu beaucoup de poids depuis le début de leur enfermement, et un peu de sa bonne humeur aussi, même si elle fait de son mieux pour faire comme si tout allait bien. Elle doit rassurer ceux qui étaient encore ses élèves il y a quelques mois. Leur montrer qu'il faut rester forts. Mais c'est dur, très dur.

Assise dans un coin du réfectoire, Taylor ne mange pas. Elle écrit. Elle consigne toute l'histoire de l'humanité dans ses carnets. Au cas où. Réécris maladroitement des histoires peut-être perdues à jamais. Ils ont été à la surface assez souvent pour savoir que des milliers de choses ont disparues. De temps en temps, quelqu'un vient lui parler, mais ça ne dure jamais longtemps. Elle semble tellement ailleurs, Taylor, perdue dans un siècle, dans une décennie. Il se passent beaucoup de choses dans sa tête, il est parfois difficile pour les autres de la suivre. Pourtant, quand les portes du réfectoire s'ouvrent à la volée, elle sursaute. Alors qu'elle a réussi à se couper de toutes les autres conversation jusqu'à maintenant. Léopold, l'un des scientifiques de la base, est là, enthousiaste et gêné à la fois, une radio dans une de ses mains. Taylor fronce les sourcils. « Il y a... un homme à la porte, » Les yeux de l'ancienne professeur s'ouvrent comme des soucoupes. Un homme à la porte ? Comment était-ce possible ? « il y a un homme à la porte. » répète le jeune homme. C'est assez pour éveiller la curiosité de Taylor, qui a l'impression que pour une fois, quelque chose va enfin pouvoir l'éloigner pendant quelques minutes de l'attaque incessante des souvenirs. Elle s'élance à la suite du scientifique et de Moïra, suivie par d'autres personnes aussi curieuses qu'elle. Quand ils arrivent devant les portes blindées, la jeune femme active le code de la caméra extérieure, et une image choque tous les habitants qui se trouvent là. Un homme, vivant, devant leur porte. Taylor en est bouche bée. « Putain ! Il y a vraiment un survivant ! » Puis Moïra se tourne vers les autres. C'est à ce moment que l'inconnu change de position, et que son visage se révèle, sur l'écran. Oh fuck. Taylor fronce les sourcils. Elle ne peut pas croire ce qu'elle est en train de voir. Et en même temps, tout prend soudain du sens. « Et maintenant on fait quoi ? » fait la voix lointaine de Moïra tandis que Taylor s'approche un peu plus de l'écran, hystérique. « Aneesh... » Ils se sont rencontrés. Une fois, avant la bataille contre Ultron. Enfin, elle, elle l'a vu, de loin. Mais pas lui. Xavier lui avait demandé d'étudier le dossier de cet homme hors du commun, afin de le recruter pour l'institut. Mais la guerre ne leur en avait pas laissé le temps. Elle s'était prise d'admiration pour lui, et pour son don hors du commun. « IL FAUT QU'ON LE RAMENE. » Elle fonce vers les portes et attrape un masque pour aller à l'extérieur. Mais elle se débrouille comme une blonde avec, trop secouée par l'adrénaline et l'hystérie. « Il n'est pas un ennemi, je connais cet homme. Allez chercher Xavier !!!. » Elle regarde la foule qui reste sceptique. « IL A BESOIN D'AIDE. » Puis elle comprend pourquoi tout le monde est sceptique. Il a survécu. Alors elle balance ce qu'elle sait. « Il est mutant ! IL EST IMMORTEL. » Elle galère toujours avec son masque. « BORDEL QUELQU'UN VA SE BOUGER ET M'AIDER AVEC CE PUTAIN DE MASQUE ? »

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