Nom et Prénom : Jemma Simmons. Alias :>  Il était une fois il existait FitzSimmons. La plus belle époque de sa vie, aujourd’hui elle n’est que Jemma, ou plus froidement, Docteur Simmons. Âge : Ce fut laborieux mais elle a réussi à atteindre l’âge de vingt sept ans. Lieu de naissance & nationalité : Elle est née dans le Devon en Angleterre, malgré la pression, elle à tenu à garder sa nationalité Anglaise. Métier : Responsable du département de la recherche médicale pour Stark Industries. Avant cela elle était biochimiste pour le S.H.I.E.L.D. Statut civil : Célibataire. Orientation sexuelle : Bisexuelle. Personne n'est au courant, ce n'est pas pour autant qu'elle ai un problème avec son orientation mais cela fait partie de sa vie privée. Elle a cependant eu plus de relations avec des hommes qu'avec des femmes. Particularités :Jemma a subi un gros changement après avoir été avalée par le monolithe, elle possède aujourd’hui un don de précognition qu’elle cache à tout le monde et qu’elle aimerait personnellement oublier. Ce dont elle est fière en revanche c’est de son intelligence. Elle est en effet une brillante biochimiste et possède quelques connaissances médicales. Elle possède deux doctorats et a été – avec Fitz – la plus jeune diplômée de l’Académie du S.H.I.E.L.D. . Affiliation : Deus Ex Machina.

Avez-vous peur des Mutants ? «Oui. Je peux le dire ouvertement maintenant que j’en suis une désormais, j’imagine. Mais ce n’est pas le sujet de la question. Oui, ils me font peur. Certains sont dotés de pouvoirs incontrôlables et doivent subir des changements physiques, d’autres n’ont tout simplement pas le caractère pour…Ce que je veux dire c’est qu’un grand pouvoir accordé à un être qui est mauvais de nature ne doit rien donner de bon, n’est ce pas ? D’autant que certains n’arrive pas du tout à maîtriser, il y a franchement de quoi paniquer. Je n’ai rien contre, je suis juste effrayée de savoir ce que certains sont capables de faire. »
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? « Oui, à condition qu’ils n’abusent pas de leurs pouvoirs pour ceux qui en sont dotés. Tout est une question de contrôle et de caractère selon moi. J’admire Bruce Banner, vraiment, mais prenons Hulk comme exemple…Est-il raisonnable de laisser le laisser tout écraser sans contrôle ? Non, je ne veux pas le voir enfermer loin de là. Ce que je veux expliquer c’est que peut être que les super-héros auraient besoin d’être sous contrôle au cas où, justement, l’un d’entre eux ne perde la tête un jour… Je ne veux pas être la méchante dans cette histoire… »
  Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? «Je ne peux pas répondre à cette question. Tout ce que je sais c’est que j’ai été avalée par le monolithe et que j’en suis ressortie différente. Je ne me souviens plus des mois que j’ai apparemment passé là-bas. On me raconte différentes choses et je veux bien le croire mais tout ce que je sais c’est que j’ai essayé de survivre à l’hostilité d’une planète Alien. Une fois revenue sur terre, j’ai perdu tous mes souvenirs du temps passé là-bas…J’ai essayé d’étudier les restes de la pierre mais les résultats n’étaient pas concluants. Peut être est-ce l’air ? La nourriture que j’aurais pu avaler ? Ou bien est-ce le passage par la pierre elle-même qui m’a transformée ? Mon ADN est différent. Je peux voir ce qui va arriver….A petites doses. Ce sont comme des rêves et quelques visions de choses, rien de majeur pour l’instant, mais j’ai pu anticiper quelques incidents. Ce don devient de plus en plus pesant, je sens qu’il grandit. Je ne veux pas de ça… »
 Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? «Plutôt, oui. Je n’ai pas à me plaindre et surtout pas de l’argent. Mais ce n’est pas pour cela que ce que je fais me plaît…J’admets que mon ancien boulot au S.H.I.E.L.D. me manque, enfin plutôt les anciens collègues mais il était préférable que je garde mes distances. Et puis Stark Industries c’était quelque chose qui ne pouvait pas se refuser et je sais que je fais du bon travail même si je sens bien les coups d’œil des personnes sous mes ordres qui se demandent ce que fait une gamine qui n’a même pas trente ans à la tête du département… »

Jemma Simmons est née en Angleterre, elle était une enfant solaire et ne créait aucuns problèmes. Ceci aurait pu être le début d’un conte de fées mais cela aurait fortement déplu à la jeune demoiselle qu’elle était alors, précoce et qui préfrait lire des livres scientifiques plutôt que de regarder Blanche-Neige – qui était franchement bien idiote selon elle, qui acceptait une pomme qui avait été clairement trafiquée avec ce rouge bien trop parfait même pour une pomme de dessin animé -  Il n’y avait aucune explication quant à cet amour pour la science, ses parents n’étaient même pas des scientifiques et à ce jour le mystère demeure quant à savoir pourquoi la jeune Jemma se passionnait pour des choses qui dépassait son père et sa mère qui avaient bien du mal à comprendre et à répondre aux millions de questions que se posaient la petite fille. D’ailleurs l’un des plus beaux cadeaux qu’elle ai reçue fut une carte pour la bibliothèque. Et des livres, Ses parents lui offrirent des tonnes de livres sur tous les sujets possibles et Monsieur et Madame Simmons furent obligés de faire face à une réalité : leur petite princesse était un génie – même si elle n’aime pas vraiment ce terme, ‘génie’, elle préfère ‘douée’ ou encore ‘intelligente’ -  Elle adorait l’école mais s’ennuyait ferme dans sa salle de classe, si bien qu’elle sauta plusieurs classe pour évoluer et à l’âge très précoce de dix-sept ans, Jemma Simmons avait alors déjà à sa disposition deux Doctorats aux noms imprononçables pour les autres. Sa spécialité était la Biochimie. C’est là qu’elle fut repérée par le S.H.I.E.L.D. qui lui avaient alors proposé d’intégrer leur Académie des sciences et technologies, le programme était alléchant et ils avaient les ressources nécessaires pour que la jeune femme puisse trouver les réponses aux milliards de questions qui se bousculaient dans sa tête. Bien sûr, cela signifiait quitter l’Angleterre pour les Etats-Unis sans ses parents mais, très honnêtement, elle n’hésita pas très longtemps.


Elle avait donc dix-sept ans et se retrouvait dans un autre pays, seule. Se faire des amis aurait dû être facile puisqu’après tout, on lui avait promis des gens comme elle mais au bout de deux semaines a essayer de sympathiser avec les autres, elle réalisa qu’elle n’avait rien en commun avec eux. Oui, ils étaient intelligents mais bon sang, qu’ils étaient lents et inintéressants. Elle trouvait parfois du réconfort auprès de jeunes garçons, à s’embrasser derrière un bâtiment, car Jemma avait toujours eu conscience d’avoir un physique avantageux mais n’était pas prétentieuse pour autant. Oui, elle trouvait des réponses à ses questions à l’Académie mais elle ne l’avait pas encore rencontré. Qui ? Son égal. Ce qu’elle avait trouvé en revanche ce fut un rival en ce garçon aussi jeune qu’elle. Elle le voyait bien lui lancer des regards méchants, pleins de haine et il était clair qu’il la détestait au plus profond de son être et pourtant, il semblait être comme elle : seul. Elle se demandait ce qu’il avait après elle, était-il si compétitif que cela ? Il est vrai qu’ils se battaient souvent pour donner la bonne réponse dans les cours qu’ils avaient en commun. Plus les semaines passaient, plus elle se posait des questions à son sujet, elle le voyait seul, il ne parlait à personne et pourtant lorsqu’il prenait la parole en salle de cours il était si éloquent, brillant et intelligent. Jemma poussait souvent un long soupir lorsqu’il lui piquait la possibilité de répondre parce qu’elle savait cela elle aussi ! Tout semblait mal parti entre eux mais un jour, ils furent mis ensemble durant le cours de chimie et il se mit à lui parler, normalement, sans haine et son premier mot fut ‘brillant’. Il était brillant. Et il s’appelait Leopold Fitz.


Sa relation avec Fitz ne fut que prendre de l’importance. Ils étaient toujours ensemble et avaient appris à travailler ensemble car ils avaient tous les deux compris que s’ils combinaient leurs cerveaux, ils étaient alors deux fois plus intelligents que tous les autres. Plus le temps passait et plus leur lien se renforça. Ils prenaient leurs décisions ensembles, ils finissaient les phrases l’un de l’autre, ils veillaient l’un sur l’autre sans se l’admettre. Ils se disputaient mais jamais bien longtemps. Puis un jour ils devinrent FitzSimmons. Jemma ignore comment ou qui avait commencé cela mais cela lui était égal, c’était mignon. Mais Fitz n’était pas son petit ami, il était clair qu’il n’était pas question d’attirance entre eux, juste un lien que rien ne pourrait jamais défaire. C’est ce qu’elle croyait alors qu’ils furent les plus jeunes diplômés de l’académie du S.H.I.E.L.D.. Ils passèrent leurs temps dans les labos jusqu’à ce qu’on les contacte pour quelque chose de…différent.

«Parlez-moi de votre expérience au S.H.I.E.L.D., Vous n’étiez pas apte à aller sur le terrain il me semble, non ? »
«C’est exact. Nous avions…Hum, par nous je veux dire Leopold Fitz et moi. Bref, nous avions donc été contactés par l’agent Coulson pour faire partie de son équipe. Dans un avion…Le bus. C’était excitant pour moi, je n’en pouvais plus de rester enfermée dans un laboratoire. Fitz, lui, était réticent même carrément contre à l’idée d’aller sur le terrain. J’ai mis du temps à le convaincre… » Elle se mit à rire doucement avant de reprendre son sérieux «Nous avons été plongés directement dans l’action dès la première semaine. Mike Peterson ? C’était nous. Fitz et moi avons rencontré l’agent Grant Ward… » elle marqua une pause et serra les poings, chose que la personne en face d’elle nota sur son bloc note «…Il, Il était nouveau dans l’équipe, comme nous….enfin pas comme nous, lui c’était un spécialiste et un traître surtout. »
«Nous y reviendrons plus tard si vous le voulez bien. Comment se sont déroulés vos mois avec l’équipe ? »
«Parfaitement bien même si c’était de la folie… J’ai contracté un virus Alien. Nous avons rencontré un Asgardien…non des Asgardiens. Mais surtout nous avons dû faire face à l’Hydra qui avait infiltré le S.H.I.E.L.D.  Et c’est là que notre belle dynamique de famille à explosée en mille morceaux et….Oh, Skye ! J’ai oublié de mentionner Skye…Nous l’avons recrutée, enfin, kidnappée durant notre première mission et nous sommes rapidement devenues amies. C’était important de la signaler, excusez-moi. Hum, Hydra. Oui. Grant Ward était un agent d’Hydra et pour résumer la situation Ils nous a balancés au fond de l’océan… » Jemma baissa la tête «J’étais certaine que Fitz et moi vivions nos dernières heures…Il y avait pire compagnie pour vos dernières heures. » Elle eu un léger sourire «Mais… » Son sourire s’effaça «Fitz s’est sacrifié pour moi en me donnant suffisamment d’oxygène pour remonter à la surface mais j’ai réussi à le sortir de là lui aussi et  c’est là que tout a changé entre nous. Je crois qu’il m’en veut de l’avoir sauvé… »
«Il a été plongé dans le coma… »
«Neuf jours. »
«Je sais. Je sais ce qui lui ai arrivé. Nous sommes ici pour parler de vous…Vous avez été agent infiltré chez Hydra, exact ? »
«Oui. Je…Je voyais bien que je faisais du mal à Leo en restant près de lui alors j’ai préféré partir en mission. Ce fut laborieux et j’ai bien cru que j’allais y rester au moins six ou sept fois ! Mais grâce à l’Agent Bobbi Morse je m’en suis sortie et j’ai pu retourner auprès de Fi—De l’équipe. »
«Votre relation avec Leopold Fitz est importante, je le sais. »
«Oui. Je tiens à lui. »
«Ce sera tout, Miss Simmons »

Jemma quitta le bureau de la psychologue au sein de Stark Industries et se laissa tomber contre un mur. Depuis qu’elle bossait chez Stark Industries, on lui avait imposé ces séances chez la psychiatre de l’entreprise. Tout d’abord, comme on lui avait expliqué, c’était avant tout pour s’assurer qu’elle ne bossait pas pour la concurrence mais Jemma avait vite compris qu’il lui fallait remplacer ‘concurrence’ par Hydra. Logique avait-elle pensé. Mais chaque fois qu’elle sortait de ces séances elle était incroyablement fatiguée, lessivée et comme une coquille vide. Revivre tous les bons comme les mauvais moments avait ce pouvoir sur elle. Eventuellement, elle se remit sur ses pieds et repartit en direction du labo dont elle avait la charge. Elle marchait dans les couloirs tel un fantôme. Personne ne savait à quel point elle se sentait vide à l’intérieur parce qu’elle avait pris l’habitude de donner de grands sourires à ceux avec qui elle travaillait, il le fallait. Il le fallait parce que dans le cas contraire elle se contenterait de rester plantée au milieu du labo à se demander si elle allait un jour finir en sujet de laboratoire si sa nouvelle situation devait être révélée aux yeux de tous. Elle était devenue une mutante, elle était devenue ce qu’elle craignait temps. Elle ne croyait pas en Dieu mais parfois la nuit elle demandait pourquoi. Pourquoi moi, Dieu ? Je n’ai jamais rien fait de mal et voilà que tu m’a imposé cela. Tu sais que j’ai peur, tu sais que j’ai peur de blesser quelqu’un. Pourquoi ? Mais bien entendu, elle n’avait jamais la réponse à cette question.
Avant, lorsqu’elle bossait pour le SHIELD, elle se levait volontiers avant six heures du matin, un large sourire sur le visage mais aujourd’hui elle se levait le plus tard possible avec une boule à l’estomac. Elle faisait des rêves : Anderson, qui bossait avec elle, allait renverser son café sur elle aujourd’hui et elle ne pourrait pas l’éviter parce que cela serait suspicieux si elle évitait cet événement. Elle avait ce don de voir l’avenir mais uniquement des événements mineurs du genre, rien de trop important…pour l’instant. Il est vrai qu’il y a quelques jours, elle avait prédit que le programme sur lequel toute son équipe allait être un échec à cause d’un problème technique. Elle l’avait su et avait du jouer la surprise, Oh Fitz si tu me voyait maintenant je sais si bien mentir…
Ce soir là, elle sortit son portable de sa poche, assise sur le canapé de son nouvel appartement. Elle avait comme l’urgence d’appeler son meilleur ami mais il était sans doute préférable d’attendre que ce soit lui qui la contacte…

Elle se mit à pleurer. Jemma Simmons n’était plus, ne restait plus qu’un fantôme qui n’avait rien à quoi se raccrocher. Son nouveau boulot lui plaisait, oui, mais elle avait besoin d’eux. De lui. Mais elle était un monstre et elle ne voulait pas qu’ils le sachent, elle avait peur de les détruire, ne sachant pas jusqu’où son pouvoir pouvait aller.

Alors elle se mit à pleurer plus fort.




 

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