Nom et Prénom : Jokinen, Mervi. Alias : L'enfoiré, ou monsieur connard pour les grands jours. Âge : 25 ans. Lieu de naissance & nationalité : Helsinki, nationalité franco-finlandaise. Métier : Mannequin quand ça l'intéresse, artiste peintre le reste du temps. Gagner de l'argent est très superflu pour lui. Il vient de terminer ses études d'art et sa mère l'entretient toujours. Statut civil : Dompteur de lion(ne)s. Orientation sexuelle : Bisexuel assumé. Particularités : Les nombreux tatouages qu'il arbore avec fierté ? son goût exquis en matière de mode ? son flegme légendaire ? sa connerie d'essence divine ? Affiliation : Lui même.

Avez-vous peur des Mutants ?  Je pense que ceux sont des êtres humains comme vous et moi, j'ai pas peur d'eux. Mais d'un autre côté, je ne me suis jamais retrouvé en face de l'un d'entre eux, j'ignore comment je réagirais dans ce cas-là. Sûr que c'est tout de suite beaucoup moins sympa quand vous vous rendez compte que la petite voisine du premier est en réalité une métamorphe tigre. Enfin je suppose.
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Faut arrêter de prendre le problème à l'envers, vous allez finir par vous faire mal. La question qu'il faut se poser c'est "hey ! que se passerait-il si nos petits copains en costumes de velours n'était p a s là. Certes ils ont un goût affreux en matière de mode, mais pour le reste, je leur fais confiance, oui. Nous vivons des temps dangereux, il serait imprudent de refuser de l'aide.
 Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? C'est plus un passe-temps qu'une réelle profession, ceux sont mes contacts dans le milieu du mannequinat qui m'ont permis de m'y faire une place, plus que mon investissement. Je n'ai pas besoin de travailler, mes parents m'entretiennent, et je place de l'argent en bourse. La vie est facile pour moi, que les héros continuent de faire leur boulot, moi je m'en fout, tant que ça n'affecte pas mon quotidien, vous avez dis égoïste ?

Ta mère était finlandaise, ton père français. Tu as hérité de la double nationalité à ta naissance. Tu as su très tôt te débrouiller dans les deux langues. Tes parents, bien que mariés, n'habitaient pas dans le même pays et ne se voyaient pour ainsi dire, presque jamais. Situation de famille étrange sur laquelle tu n'as jamais posé de question. Tu portes le nom de famille de ta mère, parce que ton père n'a que très peu participé à ton éducation, ce que tu n'as pas très bien vécu. Ta mère était une mannequin de renom avant ta naissance, et son succès s'est accru après qu'elle t'ait donné la vie. Comme elle n'entendait pas sacrifier sa carrière, même pour le bonheur de son fils unique, elle t'emmena avec elle, de shooting, en casting, madame voulait également percer dans le cinéma. Tu as donc grandis dans les coulisses de la gloire de ta mère. Tu n'allais pas à l'école puisque la vie trépidante de maman la conduisait partout en Europe, et toi avec. Aussi louait-elle les services d'un professeur particulier, qui vous suivait partout. L'argent. L'argent.
Ton enfance fût plus marquée par les déménagements répétitifs et la solitude qui en découlait ; que par la révélation de l'existence des mutants. Coupés du monde, tu n'avais quasiment pas de contact avec les autres enfants. Tu as grand sans amis, parce qu'il semblait que c'était la seule chose que l'argent de maman ne pouvait pas t'offrir. Tu as grandis, le voyage, et les différentes cultures auxquelles tu t'es confronté t'ont ouvert l'esprit. Surtout l'Italie, c'est la-bas que tu t'es découvert une passion dévorante pour la peinture, c'était le temps de l'adolescence. Le temps des premiers joints aussi, le temps de l'émancipation progressive alors que, faux-papiers dissimulé dans la poche intérieur de ta veste, tu te rendais à tes premières soirées, privées biensur.
T'avais quinze ans, et c'était le temps des première pipes dans les toilettes, l'heure d'une confrontation plus brutale et savoureuse avec la vie. Le goût de l'alcool et les caresses des drogues. C'est à cette époque que tu t'es écarté des crépitements incessant des appareils photo. T'as compris le pouvoir de l'argent. A partir de là, tu ne t'ennuyais plus sur les plateaux de tournage, un joint systématiquement collé entre les lèvres. T'avais l'impression qu'on t'avait forcé à vivre les yeux fermés jusqu'à maintenant. Ta passion pour la peinture s'est étendue à l'Art dans son ensemble. Il s'avéra que tu possédais un véritablement don pour la peinture : tu te révèles capable de reproduire les œuvres que tu vois avec une perfection trompeuse. C'est vers l'âge de seize ans que tu commence à exprimer ton désir de devenir artiste. Aussi ta mère décide-t-elle de t'offrir le meilleur en matière d'enseignement artistique, ne se posant pas de question sur tes yeux rougit ou sur les cernes violacées qui marquaient ton visage. Mais la drogue et les mauvaises mœurs qui en découlaient opéraient sur toi. Et l'enfant silence devint enfant terrible.
Tu jonglais entre le cul des filles, leurs frères, tes pinceaux et marie-jeanne avec une dextérité particulière. Découvrant ce que le mot équilibre pouvait signifier. Et si tu semblais t'être fait à ta solitude chronique, en vérité elle te pesait toujours plus lourd, avec le temps. Mais l'amitié était un concept qui t'échappait complètement, comment c'est. L'échange. C'est quoi partager, c'est quoi la politesse. Toi, t'avais toujours vécu reclus et entouré d'hommes de main, d'hommes de science, d'hommes d'art ou de lettres. Comment t'étais supposé te comporter avec les adolescents de ton âge ? Comment t'étais supposé te mêler à eux ? Tu t'y es essayé. doucement, un pied devant l'autre, tu t'es attaché à un garçon. Plus vieux que toi. C'est lui qui t'a fait prendre conscience que le monde, était ce que tu voulais en faire. Que les règles qui le régissaient pouvaient être corrompu par une chose très simple, l'argent. Il t'a conforté dans l'idée que tu n'avais qu'à tendre la main pour obtenir tout ce don tu désirais. C'est lui qui a effacé la discrète limite entre besoin et envie. Mais une fois que ses leçons eurent bien imprégné ton esprit corrompu, un drame est survenu. Mikkel est mort cinq mois après votre rencontre. Il s'est noyé dans une piscine pendant une teuf. C'était un accident rien d'autre. La faute de la drogue, la faute du manque d'adulte, la faute de tout le monde. Mais pas la tienne. T'as découpé cette part de ton histoire, tu l'as enfermé dans une boite, et puis t'as pulvérisé cette boite. T'en as jamais parlé à personne. Mais cet incident t'as définitivement refroidit. Tu as pris grand soin de garder tes distances avec les personnes qui t'entouraient. Rien ne t'empêchait de baiser avec elles biensur, rien de t'empêcher de sourire, ou de danser, rien ne t'empêchait d'être heureux, finalement. Tant que les autres demeuraient à distance respectueuse de tes sentiments. Cet espèce de blizzard qui soufflait entre tes poumons à la place de ton cœur, tu t'y offrais avec délice.
De l'eau a coulé sous les ponts, et tu as finalement eu vingt ans. Ton bac en poche, et le monde déjà sillonné en long en large et en travers, t'étais à la recherche d'une université susceptible de t'accueillir, quand ton père t'a fait parvenir un article sur Regulus Melvyn Smith. Ce personnage fort en gueule, aux idées peu ordinaires t'as plu dès les premières lignes, et tu t'es résolues à faire le voyage de New-York jusqu'en Angleterre pour visiter son campus. Séduit, tu l'étais. Par tout ce que tu voyais. T'as pas hésité longtemps avant de t'inscrire à l'université. Tu as obtenu ton diplôme avec mention au bout de cinq ans d'étude. Puis tu as fais tes valises pour retourner à New-York, puisque c'est également dans la capitale américaine que ton actrice de mère a établit ses quartiers.
Mais t'es pas rentré seul, au grand damn de ta mère, t'as ramené Charlotte avec toi. Cette fille qu'elle qualifie de vulgaire. Il n'est pas rare qu'elle lance une petite remarque perfide à l'égare de la brune, mais tu ne lui prête pas la moindre intention. T'as toujours été capricieux. Tu veux tout, tout de suite, mais surtout elle. Il n'était pas question pour toi de la laisser en Angleterre. Alors t'as vendu ton ancien loft pour en prendre un plus spacieux, dans un quartier chic de New York. T'as fais ça bien, mais bon tu te fais pas trop d'illusion, tu sais très bien qu'elle va crier que c'est trop grand.

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