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 (MYSBERG) - mensonges et faux-semblants

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mensonges et faux-semblants.
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Mystique ✧ Iceberg
Il y a ces bruits de pas. Et puis il y a ce souffle. Si familier. Si calme. Qui a le don de l’apaiser, de la faire chavirer. Les pas sont réguliers, circulaires, comme s’ils tournaient en rond, cherchant une réponse à une question existentielle. Surement la clé de la mutation. Ou une question toute aussi prise de tête. Et puis il y a ces éclats de voix, tantôt murmures, tantôt cris. Ces instants de profondes réflexions. Il parle tout seul. Il réfléchit à voix haute. Et ça la fait sourire, Mystique. Parce que ça lui rappelle le bon vieux temps. Le bon vieux Hank, qui malgré les années, n’a pas changé. Elle sait qu’elle ne devrait pas être là, à tendre l’oreille et à écouter aux portes. Elle sait que Hank appartient à un passé lointain, et qu’elle l’a accepté depuis bien longtemps déjà. Mais pourtant, elle a pas pu s’empêcher. De s’arrêter, d’écouter, de se remémorer. Sa mission peut bien attendre quelques minutes de plus, elle n’est pas franchement pressée. Et puis ça fait combien de temps, qu’elle n’a pas vu Hank ? Une éternité, qu’il lui semble. À tel point qu’elle est persuadée qu’elle peinerait à le reconnaitre, s’il lui prenait l’envie d’entre-ouvrir la porte pour l’observer mieux encore. Si Mystique est hors de l’espace-temps, et exclue du phénomène de vieillissement, ce n’est pas le cas de son ancien amant. Quoi que de ce qu’elle a vu de lui à la télévision, il semble bien vieillir. S’embellir avec l’âge. Ne plus être le Fauve qu’il combattait sans relâche, mais redevenir l’homme qu’il était avant. Celui qu’elle a aimé, malgré sa différence. Malgré ses pieds et ses mains difformes, qu’elle trouvait incroyables.

Les secondes s’égrainent, et c’est presque à contre cœur que Mystique détache son oreille de la porte. Elle aurait aimé faire plus, mais elle sait que c’est impossible. Que ça ne servirait à rien, si ce n’est la faire replonger dans des souvenirs qu’elle préfère enterrer. Charles a quitté l’école tôt ce matin pour se rendre à une réunion importante à l’autre bout du continent, laissant le champ libre à Mystique et à la Confrérie. Hank n’est dans l’école que pour superviser les lieux en l’absence de Charles. Juste une opportunité pour Mystique de renouer avec lui, même si lui ne s’est pas rendu compte de sa présence, et qu’il vaut mieux que cela reste comme ça. D’un soupire, la voilà qui reprend sa visite à travers les bureaux des professeurs. Elle passe devant de nombreuses portes, prenant à chaque fois le temps d’écouter pour voir s’ils sont occupés ou non. Au vue de l’heure tardive, la plupart semblent vides. Parfait. Les documents qu’elle souhaite récupérer devraient être…

Alors qu’elle se penche devant une porte, des bruits de pas retentissent dans un des bureaux. Mystique, instinctivement, recule de plusieurs pas. Les pas se rapprochent, et la poignée vibre. Pas le temps pour elle de déguerpir. Elle a juste le temps d’observer le nom gravé à côté de la plaque, et de changer d’apparence en conséquence. Robert Drake, bien évidemment. Ce ne pouvait qu’être lui. Toujours à se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Enfin. L’avantage c’est qu’elle le connait, et qu’elle sait pertinemment quelle apparence prendre. Celle de Malicia. « Bobby. » s’exclame la fausse Malicia, tandis que ce dernier franchit la porte et l’observe avec une certaine surprise. Improviser, improviser. « Je savais que je te trouverais ici. » qu’elle continue, un sourire mutin se dessinant au coin de ses lèvres. Machinalement, y’a un plan qui s’érige dans sa tête. Elle profite que la porte est ouverte pour se faufiler à l’intérieur de la pièce tout en enlevant ses éternels gants de protection. Du bout des doigts, elle caresse le bois tendre du bureau, avant de poser un regard étincelant dans celui de Bobby. « J’ai trouvé la solution. » qu’elle clame, d’une voix joyeuse. Attendant que Bobby referme la porte derrière eux, Mystique s’approche de lui. Tout près. Jusqu’à sentir son haleine contre sa peau. Jusqu’à sentir le froid naturel s’échapper de son corps. « J’ai réussi. » qu’elle murmure dans un souffle, avant de poser un doigt, puis deux, puis toute la main contre la joue de Bobby. Elle observe ses doigts caresser avec douceur la peau du jeune homme, mime de la tendresse, avant de reporter son attention vers lui. « Je le contrôle, maintenant. » Ses doigts glissent jusqu’à sa chevelure, pour s’y perdre dedans. Se délectant de l’instant, Mystique plonge son regard dans l’Iceberg qui lui fait face, s’approchant avec une envie mêlée de semblant d’hésitation jusqu’à ses lèvres. Intérieurement, Mystique jubile. Certes, ce n’était pas prévu dans la mission. Mais si elle peut profiter de la situation pour faire tourner la tête d’Iceberg et lui créer des problèmes, elle ne va certainement pas se priver. Et puis, il faut bien l’avouer, c’est un garçon plutôt craquant.
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et si c'était vrai ?

Une tasse fumante à côté de lui. Un dossier ouvert. Des feuilles éparpillées. Deux ou trois livres éparses. Des stylos ici ou là. Son bureau est à l’image de sa chambre. Un fouillis. Un désordre dans lequel il se retrouve. Une désorganisation qui le pousse à être méthodique mentalement. Dans le chaos de son bureau, il se concentre sur ses dossiers. Il note minutieusement dans son carnet. Il développe ses observations. Il peaufine ses analyses. Il cherche des méthodes. Une once d’organisation dans la tornade de son bureau. Si on en croit certains magazines de psychologie, le désordre serait un refus de grandir et de quitter l’enfance. Un besoin égocentrique d’accumuler des biens autour de soi, pour prouver que l’on existe. Pour Bobby, c’est simplement un moyen de stimuler son cerveau. De le pousser à trouver des théories. Il s’y retrouve. Il s’y sent bien. Il se sent plus efficace que jamais. Tout avoir sous la main permet de gagner du temps. Il relève la tête de ses notes. Il feuillette le dossier d’un élève. Il griffonne quelque chose dans son carnet. Il soulève un des livres. Il tourne les pages jusqu’à trouver celle qu’il souhaite. Tout sous la main. C’est ce dont il a besoin. Finalement, il abandonne son stylo à bille au milieu de son bordel. Il laisse son dos s’appuyer contre le dossier de sa chaise. Il la fait pivoter vers la fenêtre. Dehors, la nuit est déjà tombée. S’il se penche, il peut voir la Lune briller. Un croissant de Lune parfait. Fier de veiller sur la nuit des milliers de personnes. Mais ce qu’il préfère dans cette vue, c’est le jardin qui s’étale. Un jardin enneigé. Froid. Magique. Un jardin où la neige a pris ses marques. Un jardin abandonné de tous par ce temps froid. Un jardin où il aimerait pouvoir se prélasser, jouer, travailler. Un jardin qu’il observe depuis la fenêtre de son bureau quand il fait passer le travail avec la détente. Il esquisse un sourire. Son esprit s’envole. Se déploie. Rejoint cette étendue enneigée. Il imagine de ce qu’il pourrait y faire. Des statues de glace. Des pistes de snowboard. Des pistes de patinage. Ou des bonshommes de neige, tout simplement. Finalement, le désordre de son bureau est peut-être bien le fait de son immaturité. Il bouge sa main droite. Paume en l’air. Entre ses doigts, des pics de glace dansent. Fluctuent. Grandissent. Il referme les doigts et la glace disparaît. Il la sent vibrer en lui. Il sent son envie de jouer avec. De l’utiliser. De créer. De façonner. Il se lève de la chaise. Ses pas le rapprochent des fenêtres. Il dépose un doigt sur la vitre. La glace envahit doucement. S’étale centimètre par centimètre. Le givre brille. Rafraîchit. Le paysage disparaît derrière la couche de glace. Il retire sa main. Le froid aurait dû lui arracher des frissons. Il aurait dû lui coller à sa paume à la fenêtre. Mais rien. Il est la glace. Sans son contact, la fenêtre semble dégeler. Elle se réchauffe. Le givre se met à s’effriter. A s’égoutter.

Il retourne à son bureau. Il reprend son stylo à bille et se penche sur ses dossiers. Mais l’envie n’y est plus. Sa concentration est dehors. A créer des formes, à jouer avec la glace, à devenir le sculpteur de l’hiver. Il lâche le stylo. Il ne pourra plus rien pour ce soir. Il se lève de sa chaise. La repousse. Empile les livres. Remet le capuchon au stylo. Ferme le dossier. Le déplace dans un de ses tiroirs. En quelques secondes, le bureau retrouve son apparence d’origine. Rangé. Propre. Prêt à accueillir une nouvelle crise de bordelisme. Pour l’heure, Bobby se dirige vers la porte. Il ouvre la porte, sur le couloir vide. A l’exception de… Malicia. Il ne masque pas sa surprise. A une heure pareille, il l’imaginait dans sa chambre. Depuis qu’elle l’a surpris avec Prudence, il fait son possible pour la préserver et ne pas l’agacer outre mesure. Ils ont eu des disputes. Des conflits. Celle-ci est la plus importante. Ils se sont réconciliés, mais les jours qui suivent sont toujours plus difficiles. Plus douloureux. Plus instables. Alors, la trouver là, juste devant son bureau… Cela relève presque d’un mirage en plein désert. “Bobby. Je savais que je te trouverais ici.” Elle le cherche. Cette pensée lui arrache un sourire. Il vient étirer les commissures de ses lèvres. Si elle en est à vouloir le voir, c’est plutôt positif. Elle se faufile entre lui et la porte. Il la regarde faire, se demandant ce qu’elle a derrière la tête. Une discussion ? Des remises en question ? Il la suit dans le bureau. Il referme la porte. “J’ai trouvé la solution.” Il fronce les sourcils. Elle va devoir être plus précise. La solution à… ? A Prudence ? A sa jalousie ? Il ne voit pas où elle veut en venir. Elle revient vers lui. Elle a quelque chose de changé. Il voit dans son regard une étincelle qu’il n’a jamais vue. Une lueur d’audace, de sauvagerie, de provocation. Il n’en sait rien. Elle est maintenant à quelques centimètres de lui. Il perçoit la chaleur de son corps. La chaleur irradiée et réchauffée sa fraîcheur à lui. Ils sont à quelques centimètres. La peau de ses mains sans gant est proche de lui. Il ne recule pas. Il la connaît assez pour ne pas s’effrayer d’un bout de peau à l’air libre. Cette proximité avec elle réveille quelque chose en lui. Il sent son coeur s’emballer. Comme à chaque fois que la frustration est trop pesante. Comme à chaque fois qu’ils sont à deux doigts de se jeter l’un sur l’autre. Comme à chaque fois qu’ils se retiennent. “J’ai réussi.” Son murmure résonne dans le bureau. S’intensifie. Elle a réussi. L’idée fait son chemin dans son cerveau. Réussi à contenir sa mutation ? Elle dépose un doigt sur sa joue. Doucement. Délicatement. Un deuxième. Puis, tous. Sa main douce est contre sa joue barbue. Il reste interdit. Il guette les signes d’une fatigue soudaine. Il cherche à savoir s’il est dans un rêve. Mais sa main est bien là, contre sa peau. Elle est bien en contact avec lui. Cette pensée a l’effet d’une décharge électrique. “Je le contrôle, maintenant.” Elle laisse ses doigts courir sur sa peau. Il les sent se perdre dans ses cheveux.

Ils sont tout proches. Assez proches pour qu’enfin, il bouge. Pour qu’il passe sa main dans le creux de ses reins et l’attire définitivement contre lui. Pour que son autre main aille cueillir sa chevelure. Pour qu’il se penche et goûte à ses lèvres. Fruit défendu. Fruit dangereux qu’il n’a jamais pu pleinement goûter. Cette proximité. Ce baiser fiévreux. Tout a un goût de nouveauté. De libération. De récompense. Un baiser qui en appelle des centaines d’autres. Ses doigts s'enfuient à la recherche du bas de son pull. Ils cherchent furieusement jusqu'à rencontrer la peau de Malicia. Il aimerait pouvoir explorer toutes les parcelles de ce corps qui lui étaient refusées jusque-là. Il aimerait s’approprier ce corps dont il s’est méfié. Finalement, il s’arrache à elle. Douloureusement. Il fait un pas en arrière. Il baisse les yeux vers elle. C’est trop vrai. C’est trop surréaliste. Il se rappelle de cette fois où elle a réussi à dompter son don. Juste quelques secondes. Quelques secondes qui leur ont permis de s’embrasser sans peur. Mais sa maîtrise a ensuite disparu. Et depuis, il n’a ressenti que de la fatigue sous son toucher. “C’est insensé ! Comment… comment tu as fait ?” On n’anéantie pas une crainte de dix ans en une poignée de secondes. Il a besoin de savoir. De comprendre. De réaliser que oui, elle y est parvenue. Insensé est le mot. Et impensable. Il ne se doutait pas qu’elle y arriverait si vite. Si… facilement. Il se sent tremblant. Il se croit fiévreux, lui, le glaçon. Il se sait sur le point de flancher. D’arrêter de réfléchir. De se précipiter contre Malicia. Au risque de mourir. “Tu es certaine que je ne risque rien ?” La proximité qu’ils ont si longtemps attendu est là. Juste là. Il refait un pas. Dans sa direction, cette fois. Il a encore besoin de l’embrasser. De sa dose. Comme un drogué, il vient chercher ce dont il a besoin. Sens en éveil. Il n’attend qu’un “oui” de Malicia. Juste un “oui”. Un “oui” qui lui assure de ne pas mourir sous ses baisers. Un “oui” qui lui permet de la caresser. Un “oui” qui l’autorise à la déshabiller. Un “oui” qui lui permet d’aller plus loin que le simple baiser. Un “oui” qui ne le tuera pas.

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Y’a comme un éclat de malice, qui traverse fugacement son regard, tandis que ses lèvres se posent sur celles d’Iceberg. Un premier baiser timide, fugace, ampli d’hésitations mêlées à l’excitation. C’est bien ce qu’il semblait à Mystique, au vue de la réaction d’Iceberg, il n’a pas l’habitude que Malicia soit si entreprenante. Il n’a pas l’habitude qu’elle la colle. Qu’elle soit si proche. Que leurs peaux soient en contact l’une contre l’autre. Elle lit clairement le désir dans le regard du psychologue, et ne peut retenir ce petit air amusé, à demi-camouflé. Il n’y voit que du feu. Se complait dans l’illusion qu’elle lui offre. Après tout, c’est ce dont il rêve depuis tant d’années, qu’elle lui offre sur un plateau d’argent. Un moment d’intimité tactile avec Malicia. Devrait-elle ressentir une certaine gêne, ou de la culpabilité, à agir ainsi ? Certainement pas. Peut-être la Raven d’autrefois aurait eu des états d’âmes, à ainsi manipuler une autre personne, à jouer sur ses sentiments. Mais ce n’est plus le cas à présent. L’amour est une faiblesse, une cause d’ennuis et de tourments. Iceberg finira par s’en rendre compte très bientôt, et s’en mordra probablement les doigts. Il est une source à problèmes pour Mystique et la Confrérie des Mauvais Mutants. Toujours là où il ne faut pas, toujours à les affronter pour essayer de contrecarrer leur plan. Si de cet acte elle pouvait le faire douter, le faire culpabiliser, et le mettre hors d’état nuire… Mystique saute sur l’occasion.

Et puis elle aime lire le désir dans le regard de Bobby. Se délecte de leur proximité. Eux, les ennemis de toujours, qui se retrouvent dans une situation des plus intimes. Eux, que rien ne rapprochent, si ce n’est en ce jour le pyjama de chair qu’elle a décidé de revêtir et qui inspire tant Iceberg. Elle jouit d’avance du moment où il se rendra compte de la supercherie, ressent comme une certaine hâte à voir comment il va réagir. Probablement ne sera-t-elle d’ailleurs plus là pour le voir, ayant décidé de mettre les voiles avant de griller sa couverture. Dommage. Elle a peut-être une légère culpabilité lorsqu’elle pense à Malicia, au mal qu’elle est en train de lui faire en jouant avec son petit-ami. Cette mutante l’a toujours intéressée. Surement est-ce sa mutation qu’elle déteste et le rejet que cette dernière entraine. Elle ressemble beaucoup à la Raven d’autrefois, et agir comme ça avec Bobby lui fait ressentir un arrière-goût de trahison. Mais qu’à cela ne tienne, Malicia a fait son choix en préférant les X-Mens à la Confrérie des Mauvais Mutants. Elle fait partie de l’ennemi, à présent. Et si elle peut, de par ses pouvoirs redoutables, faire du mal à Iceberg, ça sera tout de même tout gagné pour Mystique.

L’hésitation d’Iceberg semble flancher, car le voilà maintenant qui passe sa main dans le creux de ses reins, l’attirant tout contre son corps. Le sourire de Mystique ne fait que s’agrandir, tandis qu’elle sent la passion naitre au creux de leurs reins. Elle frémit lorsqu’il passe avec délicatesse ses doigts dans sa chevelure, et que presque brusquement il vient plaquer ses lèvres contre les siennes. Mystique prolonge le baiser, profite de l’instant présent, tout en plaçant ses deux mains le long de sa nuque, jusqu’à remonter dans ses cheveux. Et puis il y a cette hésitation, cette barrière qui revient. Comme un traumatisme ancien, gravé dans sa mémoire et difficile à ignorer. Ce doute, cette impression de ne pas être dans la réalité. Bobby recule, clairement à contrecœur. « C’est insensé ! Comment… comment tu as fait ? » Au fond, la réponse ne met pas longtemps à jaillir dans l’esprit de Mystique. Elle qui a l’impression de se voir à travers Malicia connait la solution. Il y a de la fierté dans le regard de Mystique, presque un éclat de fierté. « J’ai appris à ne plus avoir peur. » qu’elle souffle alors qu’elle fait un pas vers son amant, qu’elle tente de briser la barrière de glace qu’il vient d’instaurer. Pour retrouver leur proximité d’avant. Goûter de nouveau à ses lèvres. Encore et encore. Jusqu’à en être repue, lassée, gorgée d’un amour qui ne lui est pas destiné mais qu’elle accepte quand même avec grand plaisir. « Tu es certaine que je ne risque rien ? » Une dernière hésitation, fugace, avant qu’il ne cède. Qu’il ne baisse les armes. Et qu’il s’offre tout à elle. Alors Mystique, elle fait encore un pas, se retrouvant de nouveau tout contre Bobby. Elle perd son regard dans le sien un long moment, affichant un sourire ampli de tendresse. Il y a ce silence qui s’installe, ce moment qui donne l’impression de durer une éternité. Comme si le temps se figeait. Bobby qui attend sa réponse, en transe, impatient, et Mystique qui le fait languir, s’approchant toujours plus près, toujours plus dangereusement. Jusqu’à n’être qu’à une infime distance de ses lèvres. Jusqu’à mêler son souffle au sien. « Oui. » qu’elle murmure dans un dernier soupire, lui offrant le  mot qu’il attendait tant. Ses lèvres qui se plaquent avec rage contre les siennes. Ses mains qui viennent enserrer son visage, tandis que c’est tout son corps qui se colle avec violence contre lui. « Faisons en sorte que cette soirée reste gravée dans nos mémoires. » qu’elle chuchote entre deux baisers à son oreille, tandis que ses doigts viennent avec habileté défaire les boutons de sa chemise.  
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et si c'était vrai ?

Dix ans. Dix ans qu’ils se regardent à distance. Dix ans qu’ils s’aiment de loin. Dix ans qu’ils luttent contre une mutation incontrôlable. Et puis, il y a eu cette lueur d’espoir l’autre soir. Il y a eu ce baiser entre eux deux. Il y a eu ce baiser sans effets. Aujourd’hui, il n’y a plus rien. Plus rien que l’amour, la passion et la frustration accumulée pendant une décennie. La crainte est toujours là. Ancrée au fond de son ventre. Elle y restera pendant longtemps, encore. On ne guérit pas d’une habitude facilement. On ne guérit pas d’un réflexe de survie en un claquement de doigts. Mais il disparaîtra. Bobby n’ose y croire. C’est impensable. C’est inespéré. C’est… inconcevable. Alors que ses lèvres touchent celle de Malicia, il sent pourtant. Il sent qu’il est en pleine possession de ses moyens. Il sent qu’il est plein d’énergie. Il sent qu’il va bien. Il n’a pas de vertige. Il n’a pas de palpitations. Il n’a que cette envie irrépressible de l’embrasser. De savourer ce qu’ils n’ont pas pu avoir. Il pensait avoir oublié comment on fait. Comment on embrasse. Comment on caresse. Comment on effleure. L’instinct prend le dessus. Il guide ses gestes. Il le fait agir. Ses gestes d’adolescent lui reviennent. Mais, il hésite quand même. A travers la brume du désir, les questions fusent. Et si ce n’était que temporaire ? Et si, en plein action, elle perdait la maîtrise ? Et s’il en mourrait ? Au-delà du fait qu’elle ait réussi à briser cette barrière; du fait qu’ils puissent enfin se toucher, sa maîtrise est une victoire. Elle a enfin pris le dessus sur sa mutation. Elle va pouvoir apprendre à l’utiliser, à évoluer. Ce pas immense est un évènement à célébrer. Il est fier de Malicia. Depuis le temps qu’elle subit son pouvoir. Depuis le temps qu’elle est le monstre de l’Institut. Depuis le temps qu’elle se couvre entièrement. Elle va enfin vivre. Elle va goûter à la vie de toutes les femmes de son âge. “J’ai appris à ne plus avoir peur.” La peur paralyse. La peur fait fuir. La peur est dangereuse. Il comprend. La clé était là. Dans la peur. “Oui.” Sa réponse sonne. Résonne. Vibre dans l’air. Oui, il n’a rien à craindre. Oui, elle ne lui fera pas de mal. Ni ce soir, ni demain. Le danger est levé. C’est suffisant pour qu’il laisse tomber les dernières barrières. Celles qui l’empêchent de profiter pleinement du moment. Celles qui lui disent de faire attention. “Faisons en sorte que cette soirée reste gravée dans nos mémoires.” Son murmure est tellement doux. Ses baisers sont des caresses. Il les lui rend avec autant de fureur qu’elle, tandis qu’elle défait les boutons de sa chemise. Il a le sentiment que la nuit leur appartient. Ils sont les maîtres de cette soirée. Et elle ne fait que commencer. Une soirée impensable en perspective.

Impensable… cette idée fait sa route jusqu’à son cerveau. Impensable, oui, ça l’est. Malgré tout, ils sont en train de s’embrasser. Il se souvient de la lueur dans le regard de Malicia. Une lueur qu’il ne lui connaît pas. Une lueur qui pourrait appartenir à quelqu’un d’autre. Mais comment expliquer que… ? Ses yeux s’ouvrent en grand. Il attrape les mains de Malicia et les retire de sa chemise. Il fait un pas en arrière. Il a le sentiment fugace que ses lèvres brûlent. Que sa peau le démange. “Est-ce que… tu ne peux pas être Malicia.” Son comportement. Ses gestes. Ses mots. Son regard. Rien ne colle. Rien ne va. Soit maîtriser son pouvoir l’a changée totalement. Soit elle n’est pas Malicia. Et il a une nette idée de qui se cache derrière les traits de sa petite amie. Évidemment que c’est trop beau pour être vrai ! Évidemment que cela ne peut pas être possible ! Elle a mis des années avant de pouvoir toucher quelqu’un quelques secondes et il faudrait seulement quelques jours pour avoir pleine maîtrise de sa mutation ? Il n’y croit pas. Dire qu’il a embrassé… Mystique. Cet alias laisse un mauvais goût dans la bouche. Encore elle. Ils se sont rencontrés bien des années plus tôt. Elle lui a fait croire qu’elle était un étudiant. Il a compris trop tard que c’était faux. La revoilà à l’Institut. Pour… pour coucher avec lui ? “Qu’est-ce que tu cherches à faire, au juste ?” Ce n’est pas ainsi que tu arriveras à récupérer Malicia. C’est ce qu’il veut dire. Mais il n’en est plus si sûr. Il a montré qu’il était incapable de différencier la vraie de la fausse. Qu’il ne la connaît pas assez. Quand elle apprendra qu’il a embrassé une autre femme. Une femme qui s’appelle Mystique… Après l’épisode “Prudence”, ajouter celui de “Mystique” risque de mettre à mal leur couple. Il referme fébrilement sa chemise, sans la quitter des yeux. Alors, elle cherche à foutre la merde. Elle sait parfaitement où mettre le doigt. “Tu t’ennuies avec tes copains, alors tu viens briser les couples ?” Il n’arrive pas à mettre ce foutu bouton dans son trou. Il abandonne l’idée de se rhabiller. De toute manière, il a autre chose en tête. Mystique se joue de lui. Elle se joue de chacun d’entre eux. Son attitude a assez duré.

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