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 (HELVEN) - Il n'est pas de trahison qu'on ne pardonne

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L
e papier crisse sous la pression de ses doigts alors qu’il le froisse, puis le déchire, le réduisant à l’état de rien. Sa mâchoire serrée et ses phalanges visibles, il se redresse, jetant les débris du rapport infamant dans la corbeille en métal au coin de la pièce. Un échec. C’est un échec. Deux syllabes qui restent insupportables à son oreille. Deux syllabes qui lui laissent un goût amer dans le fond de la gorge. Il doit cependant admettre que cette Mystique est décidément d’une vigilance et d’une finesse qu’il n’avait pas soupçonnées. Qu’il avait sous-estimé. Helmut lâche quelques jurons dans un murmure tandis qu’il pousse la lourde porte qui le coupe des autres agents d’HYDRA. Quittant son refuge de béton et de fer, il traverse d’un pas rapide les couloirs du QG de l’organisation à laquelle il appartient tandis qu’un des siens s’avance à son niveau, tentant de maintenir l’allure que le Baron maintient pourtant sans se soucier de son comparse. « Monsieur, ils ont été placés à l’infirmerie, et autant vous dire qu’ils sont bien amochés. » Helmut pince légèrement les lèvres faisant bientôt un geste désinvolte de la main tandis que ses yeux brillent d’une lueur que certain ne connaissent que trop. Une lueur qui ne présage rien de bon.  pour ceux étant responsable de cette nouvelle déception. Il sait bien que la honte de cet insuccès rejaillira sur le nom étant le sien, couvrant de nouveau d’opprobre cette famille qui cherche désespérément à regagner le statut qui était le sien. « Je vais m’occuper d’eux. » Juste quelques mots qui suffisent à décourager l’autre agent de le suivre. Puis quelques pas qui le conduisent vers l’infirmerie où il compte bien régler cette affaire plus efficacement qu’ils n’avaient essayés de le faire. La lumière vacille. C’est le noir. Et bientôt les hurlements.

****

Penché sur un dossier d’une taille imposante, le Baron tourne les pages, observant les photos une à une avec une attention loin d’être feinte. Transformation. Prise d’apparence.  Cette fille possédait des capacités réellement étonnantes qui pourraient grandement servir HYDRA dans un futur proche. Un agent doté de pareilles capacités pourrait récolter toutes les informations qui leur était nécessaire pour mener leur plan à bien. Mais pour cela, il leur fallait récolter un peu d'ADN et parvenir à extraire le gène de la mutation qui lui donnait ces aptitudes exceptionnelles. Et alors qu’il pense à tout cela, les doigts d’Helmut pianotent sur le large bureau de bois, son cerveau s’activant à trouver un plan idéal pour parvenir à attraper Mystique qui n’avait cessé de lui échapper au fil des derniers mois, malgré toutes les précautions qu’il avait pu prendre pour essayer de l’éviter. Soudain, l’on frappe à la porte. Pire. On la martèle. On l’arrache au fil de ses pensées et à ses machinations que certain auraient pu considérer comme diabolique. Helmut se redresse – avec une pointe d’agacement – arrangeant les plis de sa veste avant d’aller ouvrir à un agent qui lui lance un regard rempli d’incompréhension. « Baron, je… je ne comprends pas comment la chose est possible, mais… mais Ulrich est revenu. » Helmut s’humecte légèrement les lèvres, ses doigts serrant la charpente de la porte de bois. « Ulrich ? » Même sa voix chancelle légèrement alors qu'il cherche une explication rationnelle au retour d'un homme qu'il a égorgé seulement quelques semaines auparavant. L’autre homme hoche vivement la tête, gardant l’air de celui qui vient tout juste de voir un revenant. Ce qui est plus ou moins vrai dans le cas présent. « Je veux que vous gardiez votre calme. Tous autant que vous êtes. Faites comme si sa présence était naturelle. Et dites-lui que le Baron veux le voir dans son bureau. Immédiatement. » L'agent opine, toujours légèrement sous le choc alors qu'Helmut lui fait signe de dégager tout en refermant la porte. Retournant s'asseoir calmement, il se contente de remettre toutes les feuilles dans un ordre logique, ne laissant qu'une simple photo de Mystique apparente. Caressant doucement le visage virtuel du bout de son index, un sourire naît aux coins de ses lèvres. « Petite imprudente. » C'était sa première erreur. Et certainement pas la dernière. Helmut y comptait bien.

De longues minutes s'écoulent. Le tic-tac de la montre meuble le bruit. Helmut porte une cigarette à peine entamée à ses lèvres, laissant la fumée venir tapisser ses poumons avant de la recracher dans son large bureau. Tout est rangé dans un ordre parfait. Il ne supporte plus le désordre depuis son petit passage dans le bunker paternel. Une névrose dû à un traumatisme d'éducation. Mais bientôt, la porte se pousse sur un personnage qu'il ne connaît que trop bien. Un personnage qui repose désormais avec d'autres traîtres dans un endroit tenu secret. Helmut lève alors le regard vers lui, écrasant sa cigarette dans un cendrier en cristal. « Ulrich. Quel plaisir de te revoir. » Il se redresse, lui tendant une main pour qu'il vienne la saisir. Un léger sourire, qu'il force à apparaître sur ses lèvres, vint dessiner son visage. « J'espère que ton petit voyage en Angleterre s'est bien déroulé. On m'a rapporté que tu avais eu quelques ennuis. ».
  
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game over, try again
Mystique ✧ Helmut
Des ombres dans son dos. Qui la suivent, elle en mettrait sa main à couper. Mystique, sous les traits de la prostituée blonde qu’elle adore tant, accélère le pas. Prend à gauche, dans une ruelle quasi déserte. Là où personne ne va. Là où personne n’irait. Sauf elle. Elle retient son souffle, ralentit l’allure, tandis que les ombres la suivent. Encore et toujours. Inlassablement. Ne faisant que confirmer ses soupçons. Qui qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, ils sont là pour elle. Pour la tuer ? La capturer ? Lui soutirer des informations ? Elle n’en a aucune idée. Mais elle va bientôt le savoir. Mystique se met subitement à courir, prenant ses poursuivants de court. Le temps qu’ils se mettent aussi à courir, et il est déjà trop tard. Elle a disparu dans une autre ruelle. Volatilisée. Les hommes poussent des jurons, se donnent l’ordre de se séparer pour couvrir plus de terrains. « Elle peut être n’importe où, et prendre l’apparence de n’importe qui, alors soyez vigilants. » Un ordre qui en dit long sur ce qu’ils cherchent. Non, ce ne sont pas de simples voleurs qui en veulent à ses courbes insolentes. Non, ils ne sont pas là non plus pour son beau sac à main qu’elle tient à son bras. Ils sont là pour Mystique, pour la mutante, pour la changeuse de peau. Qui qu’ils soient, ils sont au courant de ce qu’elle est, et ont réussi à la retrouver. Mais quelque soit leur objectif, il s’arrête ici.

Alors que le groupe d’hommes s’apprête à se séparer, une ombre passe au-dessus de leur tête, atterrissant en souplesse dans leur dos. Silencieuse. Agile. Meurtrière. Mystique ne leur laisse aucune chance, ne fait preuve d’aucune pitié. Avant même qu’ils n’aient le temps de comprendre ce qu’il leur arrive, la créature sous sa forme bleutée élimine deux des hommes. Nuques broyées. Coups fatal. Les trois autres hommes auront surement un peu plus de chance, dans le sens où ils ne seront qu’assommés. Dansant entre les corps, étirant ou rétractant ses membres avec une rapidité et une précision calculées, la voilà qui les met au tapis avec une facilité déconcertante. Ne reste qu’un dernier homme, abasourdi, qui a juste le temps de sortir d’une main tremblante son arme à feu. Arme qui s’envole et qui tombe dans un bruit sourd au sol après que Mystique d’un coup de pied le désarme. Ce même pied vient se loger contre la gorge de l’homme, qui instinctivement recule jusqu’à butter contre un mur de briques. Echec et mat. Game over. « Qui êtes-vous ? Et qu’est-ce que vous me voulez ? » qu’elle vocifère d’une voix ferme et déterminée. Devant l’absence de réponse de l’homme, le pied de Mystique se fait plus ferme, plus insistant. Jusqu’à couper la respiration de l’homme, qui vire au rouge écarlate. À deux doigts de l’évanouissement, Mystique relâche sa prise, l’homme s’écroulant lourdement au sol. Ne lui laissant pas une seconde de répit, elle l’attrape par le col de son manteau, le soulevant sans difficulté et le plaquant de nouveau contre le mur. Avec violence. Avec hargne. Avec une détermination qui ne laisse pas place à la pitié. « J’ai dit, qui êtes-vous, et qu’est-ce que vous me voulez ? » Son regard d’un jaune reptilien sonde celui de l’homme, qui baigne dans sa propre sueur. Il semble hésiter, passant de la créature à ses comparses étalés au sol. « Je… Je ne dirais rien. » qu’il balbutie, bien qu’il manque clairement de détermination dans sa voix. Mystique fronce les sourcils, foudroyant l’homme du regard. D’une main, elle le plaque au-dessus du sol, tandis que de l’autre elle attrape son arme à feu en s’aidant d’un de ses pieds. Pistolet en main, elle enlève les sécurités, jusqu’à faire feu au niveau de son pied. L’homme pousse un hurlement de douleur, ignoré par la mutante. « Parle. » L’homme secoue la tête, des larmes coulant à présent le long de ses joues. « Si je parle, il me tuera. » qu’il tente de négocier. Mais il n’y a rien qui puisse arrêter Mystique dans son élan. Ni une, ni deux, la voilà qui presse à nouveau la détente, dans l’autre pied. « Et si tu ne parles pas, je ferais en sorte que ton agonie soit lente et douloureuse. » L’homme perd totalement contenance, se mettant à marmonner des paroles que Mystique ne comprend pas. Agacée, la voilà qui pointe de nouveau son pistolet, prête à recommencer. « Non, non, attendez. Je vais tout vous raconter. » Un sourire triomphant étire ses lèvres. Parfait.

________________________________________________

L’homme s’est avéré être un agent de l’HYDRA, une organisation qui a fait parler les médias il y a de ça quelques temps avec son infiltration au sein du SHIELD. D’HYDRA, la Confrérie des Mauvais Mutants n’en sait que trop peu. D’où l’ordre de Magneto, une fois le compte-rendu de Mystique fait, de l’envoyer en mission d’infiltration dans leur base secrète située à New-York. Une jeu d’enfants pour la mutante, qui a pris l’apparence d’un de ses agents. Un certain Ulrich, dont elle ne connait pas grand chose. À peine arrivée, et déjà un autre agent se présente à elle. « Ulrich, le Baron te demande. » Mystique acquiesce en silence, prenant la direction de ce qu’elle a cru comprendre être le bureau du dénommé Baron. Baron qui semble être à la tête d’HYDRA. À un instant, elle hésite. Se dit que rencontrer le grand patron alors qu’elle n’est ici que depuis quelques heures est étrange. Mais elle n’écoute pas son instinct, se dit qu’elle a brouillé les pistes de telle manière à ce qu’ils ne puissent la reconnaitre. Alors elle gonfle le buste, aborde une attitude neutre, et frappe à la porte. Elle pénètre ensuite dans la pièce, se retrouvant face à un homme charismatique. Le Baron. « Baron, vous avez demandé à me voir ? » qu’elle demande, prenant une attitude militaire. Elle referme la porte derrière elle, et se poste au milieu du bureau, les mains jointes dans le dos et les jambes légèrement écartées l'une de l'autre, l'air grave. « Ulrich. Quel plaisir de te revoir. » Il se penche et lui tend sa main. Main que Mystique vient saisir dans un salue respectueux. « J'espère que ton petit voyage en Angleterre s'est bien déroulé. On m'a rapporté que tu avais eu quelques ennuis. » qu’il continue, affichant un petit sourire se voulant amical. Mystique, discrètement, pose son regard sur une photo qui dépasse avec nonchalance d’un dossier. Une photo d’elle, sous sa forme bleutée. La mutante ne laisse rien paraitre de sa surprise, et esquisse un sourire embarrassé. « Quelques ennuis, oui. Nous avons sous-estimé la menace. Mais cela ne se reproduira plus. » qu’elle conjure, l’air solennel. Un silence tombe, l’étouffant presque. Mal à l’aise, Mystique passe d’un jambe à l’autre, attendant une réponse du Baron qui se fait tarder.
© Starseed
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(HELVEN) - Il n'est pas de trahison qu'on ne pardonne

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