Nom et Prénom : La pécheresse s'en lassait à forcer de le répéter. «Belova» disait-elle dans un murmure que les interlocuteurs ne savaient ouïr. C'était toujours d'un sourire malin qu'elle ajoutait Yelena, bien que sur les papiers qu'elle tendait, il n'était pas rare de la voir revêtir une autre identité. Alias : Elles étaient plusieurs à le porter, la plus connue ayant abandonné les rangs de ceux qui l'avaient élevée. La renommée dont elles disposaient étaient à l'effigie de l'animal qui les désignait, mortelles comme les Veuves qu'elles étaient. Le titre de Black Widow lui revenait et c'est avec hargne qu'elle le clamait. Âge : Il y avait de ça vingt huit années qu'elle avait posé les pieds dans un monde désenchanté, crachant son dégoût envers une société qu'elle avait préféré renier. Lieu de naissance & nationalité : Les lumières de Kiev brillaient à l'horizon tandis que son regard émeraude s'émerveillait du renouveau qui l'accompagnait. Et bien qu'ukrainienne aurait dû t-elle être reconnue, c'était la citoyenneté russe qui lui fut attribuée. Métier : Ancienne agente du KGB, espionne, agente au compte de l'Hydra. Statut civil : Pulsions insatiables, l'amour ne savait lui donner ce qu'elle désirait, c'était donc le titre de célibataire qu'elle arborait et elle avançait la face voilée puisqu'après tout, il n'y avait que futilité qui rimait avec entichée. Orientation sexuelle : Il n'y avait là aucune utilité de s’étiqueter. L'amour d'un sexe lui avait été très vite enlevé malgré qu'à sa grande confession, elle avouerait sans regret que femmes comme hommes lui plaisaient. Particularités : Après que l'AIM et HYDRA l'aient retrouvée, elle s'était transformée en Super-Adaptoide, capable alors de copier pouvoirs, capacités, améliorations technologiques et faiblesses de ses ennemis. Plus les années passaient, plus elle commençait à dompter les dons qui lui avaient été donnés, néanmoins, sa capacité maximale s'arrêtait à six personnes imitées. Tout comme le fait que, bien qu'elle pouvait modifier son apparence pour leur ressembler, il lui était ardu d'y arriver. + C'était dans la sueur, la grâce et la fermeté que les bases du combat lui avaient été inculquées, elle qui tournait comme une ballerine tandis que ses mouvements étaient tous plus mortels les uns que les autres. Diverses techniques y étaient passées et c'était avec facilité qu'elle avait appris à maîtriser les arts-martiaux. L'entraînement intensif qu'elle avait subi avait fait d'elle une redoutable assassin, c'est ainsi qu'elle devint une combattante formée et habituée au maniement des armes à feu et aux armes blanches. Et bien que parfaitement à l'aise lors des combats au corps-à-corps que son niveau olympique lui permettait d'assurer, elle avait une nette préférence pour les pistolets. Vint s'ajouter à tout cela son impeccable formation en tant qu'espionne lui apportant des compétences dans des domaines divers tel que le pilotage, l'infiltration et le piratage informatique. Affiliation : À la pieuvre elle avait juré fidélité.

Avez-vous peur des Mutants ? Craindre n'était pas un sentiment qui lui avait été enseigné et même si elle n'avait pas passé des années à se terrer là où on l'avait forgée, seule la curiosité l'aurait régi. Pouvait-on réellement blâmer des êtres humains pour leur différence au lieu de leur offrir l'acceptation ? Ils n'étaient pas responsables de leurs gênes et s'ils étaient ainsi, c'était pour une raison. Elle les admirait plus qu'elle ne les méprisait, ils étaient l'incarnation de la puissance qu'elle pouvait copier, les dons dont ils étaient dotés étant une véritable veine de possibilité. Peut-être avait-elle même déjà travaillé avec certains d'entre eux sans avoir été mise au courant mais soit, il n'y avait qu'une brûlante fascination qu'elle portait à leur égard.  
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? C'était à cette question qu'elle riait, les lèvres moqueuses et la hargne dans les yeux. La notion de bon était corrompue, depuis des années on avait oublié la connotation de ce qui pouvait s'apparenter à de la bonté. Les super-héros, qu'étaient-ils ? Une blague, ni plus ni moins, luttant contre des menaces qu'ils avaient jugées nécessaire d'éliminer. Qui pouvait s'élever et les pointer du doigt en criant qu'ils étaient les cibles à abattre ? Que leur monde n'était pas celui dont tout le monde rêvait ? Elle les haïssait, eux et leurs idéaux crevés. Ils étaient les insectes les plus nuisibles que la terre ait portés et pourtant, elle souhaitait les voir subsister. Pour l'amusement. Pour le plaisir de les écraser. Pour la délectation de les voir souffrir à chaque nouvelle menace qu'ils ne pourraient contrer. Ils restaient le poids qui permettait à la balance d'être équilibrée.
Qu'est-ce qui vous a poussé à faire le mal ? Le bien, le mal, il fallait vraiment arrêter de catégoriser les choses comme ça. Qu'est-ce qui l'avait poussé à rejoindre les rangs d'une organisation que l'on considérait de criminelle ? Et bien, la soif de vengeance tout simplement ainsi que des années de persuasion. Que ce qu'elle faisait était ce qu'il fallait faire pour que la population puisse évoluer, que le monde puisse changer. Lorsque vous aviez subi un lavage de cerveau dès votre plus jeune âge, que vous entendiez clamer que les américains étaient ceux qu'il fallait tuer pour que le calme revienne, que la violence fut votre seul moyen de communication, vous ne pouviez pas refaire machine arrière. Il était clair qu'elle ne reviendrait jamais sur sa décision, son titre lui plaisait de trop et la colère qu'elle contenait était massive.
Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? Dans l’inconscience et dans la peine. La fulgurante déception d'avoir loupé une mission. On ne lui avait pas clairement expliqué ce pour quoi elle allait devoir signer, bien que ça n'avait pas réellement d'importance. Devenir meilleure, être la seule à le revendiquer, c'était tout ce qui pouvait la motiver. Ainsi hospitalisée, des agents l'avaient modifiée afin d'en faire un être similaire à l'Adaptoide. Ce n'était pas forcément joyeux ou agréable mais ça l'avait rendue plus forte.
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Ses supérieurs avaient été les seuls à connaître sa réelle identité, elle qui aimait jouer entre les différentes identités qu'on lui avait données. Ce n'était que des papiers, facilement falsifiés, envoûtant quiconque était assez dupe pour ne pas avoir lu son dossier. Même avec la chute d'Hydra, son secret avait été conservé puisque les uniques preuves prouvant qu'elle existait résidaient chaudement en Russie, dans les anciens bureaux du KGB. Il allait sans dire que la Chambre Rouge était la seule menace qui pouvait la faire tomber en dévoilant son passé. Il n'avait jamais été ardu de se cacher, après tout, elle était une espionne. Elle agissait dans l'ombre en sachant que ses arrières étaient couvées.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Si ça ne lui plaisait pas, voilà belle lurette qu'elle aurait abandonné. C'était la passion du métier qui l'avait poussé à se dépasser pour être diplômée, si ses convictions avaient été à déplorer, elle n'aurait jamais été là où elle se trouvait désormais. Elle était née pour reprendre le titre de Veuve, du moins, c'était ce qu'elle pensait. La seule place à laquelle était destinée était celle-ci, dans les rangs ennemis de celle qu'elle détestait autant qu'elle aimait. Son métier, bien que désapprouvé par la majeure partie de la population et sauvagement considéré, était ce pourquoi elle vivait. Elle l'adorait et était certaine de ne pas vouloir en changer. Autrement, la vie normale était ce qui l'attendait et elle lui déplaisait.

Une inspiration. Lente, longue, pour se calmer. Empêcher son corps de trembler. C'était le jour qu'elle avait tant attendu depuis qu'elle avait été placée, ayant balayé avec fragilité et un semblant de neutralité la mort de ses parents. Orpheline. C'était un titre qui l'avait laissée de marbre en apparence bien que le sentiment de tristesse s'était confondu avec de la colère. Ils n'avaient pas le droit de lui faire ça, de l'abandonner comme une vulgaire poupée dont on se débarrassait. Trop jeune pour réellement en comprendre les délicates nuances et trop vieille pour être utilisée.. Non, quel mot employaient les Sœurs ? Oui, adoptée. Ça lui semblait absurde mais l'évidence était là, cette journée-là elle devait se faire jolie, refouler toutes les faiblesses que son langage corporel pouvait renvoyer. Sourire. Parler. Elle était déjà formatée, lorsque l'on perdait ses géniteurs il y avait deux voies à emprunter. Celle où vous couliez, les tripes nouées, les torrents de larmes noyant votre visage attristé. Ou celle où vous vous faisiez violence, mimant l'indifférence tout en devenant plus mature pour poursuivre un combat de tous les jours. Elle n'avait pas la foi, ni l'espoir, ce n'était que des mots dont elle ne percevait pas toute la signification. Néanmoins, elle désirait sortir au plus vite de cet endroit qu'elle exécrait. Ainsi, elle s'était présentée à ces hommes qui l'attendaient.   
Ils l'emmenaient. Elle ne savait pas où mais elle s'en fichait. Loin de l'orphelinat, loin de tout. Elle quittait son Ukraine natale pour voir les grandes pleines enneigées de la Russie lors des froids hivers. Malgré ses quinze années, elle était excitée comme si elle était retombée dans l'innocence de l'enfance la plus totale, après tout, l'avait-elle déjà réellement quitté ? Ils l'avaient qualifié de parfaite néanmoins elle n'en avait pas tenu compte. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Avait-ce une réelle importance ? D'un haussement d'épaule face à ses propres songes, elle avait retourné son attention sur le paysage coulant au-delà de cette vitre après avoir observé ses sauveurs. Elle n'allait pas leur vouer un culte, ni même les remercier correctement pour l'avoir sorti des griffes de ce qu'elle imaginait être l'Enfer. Aucune famille n'aurait souhaité d'elle, elle était trop âgée, trop décalée, trop fermée. Son visage était aussi dur et lisse que le marbre alors que ses émotions s'envolaient, fragiles et vivaces à chaque phase qu'elle traversait. Sauf qu'elle était brisée, déchirée d'avoir eut à accepter le décès de ceux qui l'avaient élevée pour une stupide raison. Alcoolisme au volant, c'était ce qui lui avait été délicatement murmuré, comme si ces paroles pouvaient enlever le poids qu'elle avait gardé sur le cœur, la culpabilité qu'elle conservait d'en avoir éprouvé de la rancœur.


Des tests. Elle les enchaînait sans même ciller bien qu'elle ne savait même pas à quoi ils consistaient. Elle était observée, elle pouvait le savoir, le sentir. C'était une sensation qu'elle n'appréciait pas mais elle continuait sans rien montrer, comme elle l'avait toujours fait. Psychologique, moral, physique, tout y passait et il était hors de question de devoir échouer. Parfaite avaient-ils dit, elle ne souhaitait pas les faire regretter de l'avoir prise avec eux alors qu'elle n'en valait pas la peine. Les salles étaient pleines à craquer de fillettes, des plus jeunes, des plus vieilles, certaines étaient déjà retirées de ce qu'ils appelaient programme. Jugées comme trop faibles ou inaptes il était absurde de garder des éléments que l'on ne pourrait pas forger. Sauf qu'elle semblait les épater, démontrant une résistance et une conviction suffisante pour être le sujet qu'ils allaient garder. Vingt-sept, ce n'était qu'un numéro et elle s'en contentait, déterminée à être la dernière à rester.
La Chambre Rouge. C'était un bien joli nom que l'on donnait à un endroit aussi horrible. Plus aucune humanité, c'était ainsi qu'elle devait se comporter. Yelena, devait laisser derrière elle toute trace du passé qui l'avait accompagné jusque-là, se débarrasser des émotions encombrantes qui pouvaient la faire plier. Les briser, c'était leur but, dégager les plus faibles. Elles n'étaient plus des adolescentes, ils ne souhaitaient pas en faire des soldats. Non, le projet Black Widow voulait une arme et c'était sur elle qu'ils misaient. Alors elle ouvrait les yeux devant cette propagande dont on lui bourrait le crâne, acceptait avec aisance les menottes dont elle était affublée pour dormir, se laisser marcher sur les pieds sans pour autant se laisser abattre. Il fallait de la fermeté, comme lorsqu'elle dansait et s'entraînait sous les ordres de Vasielievich Pyotr Starkovsky. Elle était la pureté entachée, la grâce du ballet, effectuant des mouvements aussi dansants que tranchants. Elle était la précision et la discrétion, l'élève n'aspirant qu'à devenir plus forte que le maître.


Elle s'était démenée, féroce et plus qu'enragée tout en gardant cette aura si particulière qu'elle dégageait. Elle était différente. Elle était parfaite. C'était ce que Pyotr lui disait, peu étonnant lorsqu'on savait qu'il avait commencé à en être obsédé. Elle n'avait rien su jusqu'à ce que son meurtre soit indiqué. Bien que la relation qui les avait unis pouvait sembler trop étroite pour qu'elle ne soit envoyée sur les lieux, elle n'avait pas laissé une autre décision interférer avec son désir de rendre vengeance bien que dans le fond, tout ça n'était qu'une mascarade. Un énième test. Celui qui déterminerait si la petite araignée était bien celle qu'ils avaient imaginée, entraînée. Après avoir découvert que Pétra, la catin qu'il payait pour satisfaire ses désirs lorsqu'il imaginait Belova à sa place, était celle qui avait assassiné le mentor en lequel elle avait placé tant d'admiration, elle l'abattue. Sans regret. Sans remords. Elle délaissait la coquille de vulnérabilité, de questionnement qu'elle avait autrefois enfilé.
Le titre lui revenait, elle était enfin diplômée. De commandant, elle avait acquis la pleine possession de cette légende que les habitants ne savaient considéraient comme véridique. Et pourtant, ce fantôme était aussi réel que la menace qu'il représentait. Natalia les avait quittés, comme si aucune retombée n'allait avoir lieu et sans le savoir, elle avait juste donné l'opportunité à une personne meilleure qu'elle de devenir la Veuve Noire. Elle n'avait pas honte de dire ce qu'elle pensait, ses notes le prouvaient. Égales ou supérieures à celles de sa prédécesseur, Yelena était fière de ce qu'elle avait réussi à accomplir, fière d'avoir survécu aux tortures qu'on lui avait fait endurer pour arriver à ce stade où elle était respectée. Et ce n'était pas en si bon chemin qu'elle allait s'arrêtait, elle avait le besoin vital de démontrer qu'elle était supérieure à Romanova et ce fut cette pulsion de pouvoir qui la mena à interférer dans plusieurs de ses missions. Malheureusement, elle restait jeune et naïve, pensant que la Terre était à ses pieds et que l’appellation ne lui était que destinée. La rousse l'avait berné, elle et son sens plus aiguisé de la stratégie, mais ça ne l'avait pas empêché de pointer le canon de son arme sur elle. L'exécuter. Rendre fiers ses supérieurs. Prouver qu'elle était l'unique et que les autres étaient dispensables, futiles. Sauf qu'elle avait la nécessité de rivaliser et de cette première confrontation naquit le jeu d'une vie.


Les batailles s'enchaînaient tandis que sa route croisait obstinément celle de sa Némésis. Silencieusement, elle se l'était juré, ce jour où elle aurait pu la tuer. Elle ne le ferait jamais bien qu'elle la haïssait du plus profond de son être. Sauf que d'autres émotions la narguaient ainsi elle préférait s'amuser, la vaincre lorsqu'elle le pouvait, la frapper lorsqu'elle en avait la possibilité. Ça la soulageait autant que ça l'effrayait, constater qu'elle en était presque accro. C'était viscéral, un besoin cruellement vital bien qu'elle en retirait à chaque fois une leçon.
Ça ne l'empêcha pas de s'introduire au SHIELD, servant les intérêts du KGB. Elle avait été mise sur pied pour ça, exécuter lorsqu'on le lui ordonnait. Alors elle obéissait, docilement, faisant ce qu'on voulait qu'elle fasse puisqu'elle n'était rien de plus qu'un énième pion sur l'échiquier. Tout tourna pourtant à la catastrophe, l'invasion de l'Amérique par les Chitauris et l'initiative Avengers mettant en péril sa couverture. Elle n'avait aucune instruction, étant perdue dans l'immensité de la chose qui arrivait. Alors elle s'était battue, simplement, durement, pour finalement être bêtement vaincue, au précipice de la mort avant qu'une main ne lui soit tendue.
Vengeance. Elle n'avait que ce mot sur le bout de ses lèvres desséchées, abîmées, dans le même état qu'un corps autrefois associé à la beauté. Déchirée, brûlée, totalement défigurée. Depuis qu'elle avait accepté ce rôle, sa seule motivation n'avait été que la vengeance, le doux poison qui s'infiltrait dans vos veines et vous faisait périr, la main gantée qui enserrait votre gorge offerte lors des nuits étoilées. Alors lorsqu'on lui proposait, elle acceptait pour se remettre de cette cuisante défaite. Devenir meilleure, plus performante, qu'importait les conséquences que ce projet avait. Être la plus perfectionnée, l'arme parfaitement finalisée qu'ils avaient toujours souhaitée. Encore hospitalisée, elle n'avait pas refusé la proposition qu'un agent de l'Hydra lui avait glissée. Et elle avait crié lorsque sa chair encore sensible avait été modifié, son épiderme s'associant à une technologie bien plus poussée. La Super Adaptoide était née.

Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Ca en fait des informations    Remaake, dix-sept lunes, de sexe féminin. Fréquence de connexion ; Quatre jours sur sept. Que pensez-vous du forum? ; C'est qu'il est canon pardi. Comment l'avez-vous découvert ? Fiche partenaire.  Célébrité choisie ; Dianna Agron. Crédits ; Tumblr & Boomboomboom.