Nom et Prénom : Camilla Roe. Camilla, digne héritage de ses parents, elle ne l'a jamais changé. Son nom de famille n'est autre qu'une variante du nom que l'on donne aux inconnus aux USA. Cette variante est le résultat d'une taquinerie de la jeune femme vis-à-vis de son époux. Alias : Son surnom est Milla, mais celui-çi, elle préfère le réserver à Aneesh. Et à personne d'autre. Âge : Pas loin de deux milles ans. A force de prendre des années, elle ne cherche plus à le compter, bien que ce ne serait pas bien compliqué aux vues de ses facilités de mémorisation... Seule la paix qui régnait durant ces temps là lui laisse un souvenir de cette petite enfance.  Lieu de naissance & nationalité : Concrètement, Camilla est née à Rome, mais sur les papiers, elle est une Californienne, américaine de pure souche. Métier : Professeure de biologie ainsi que de médecine à l'Institut du Professeur X. Statut civil : Mariée. Malgré les nombreuses séparations avec Aneesh. Au fond, elle l'apprécie, voir elle l'aime, vraiment. Mais mademoiselle se le cache, piètre volonté qu'est de cacher ses sentiments au plus profond de son être..! Leur relation se base sur des coups de "Je t'aime, moi non plus", et aucun des deux n'en démord. La fierté est indissociable de la blondinette.Orientation sexuelle : Bisexuelle, bien que son penchant pour les hommes la trahit assez souvent. Particularités : Milla est immortelle. Affiliation :Les X-Mens, bien que sa personne passe avant tout. Pour changer..!

Avez-vous peur des Mutants ? Non. Je n'ai pas peur des mutants. J'en suis moi-même une de mutante. Ou devrais-je dire Déesse d'ailleurs ? Oui, le terme est plus correct ! Ceux qui me feraient peur seraient peut-être des gens comme nous... Comme Aneesh et moi... Mais le reste, je les écrasent dès qu'ils se mettront dans mes pattes.
Ce qui ne nous tues pas, nous rend plus fort à ce qu'il paraît, ça tombe bien, je suis immortelle ! Je ne peux être que plus forte que le reste du monde, puisque je traîne mes valises depuis pas loin de deux milles ans !
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Une lame glissant sur leur joli cou, et leurs costumes cesseront de se balader dans les différentes villes d'Amérique. Ces rigolos vendent du rêve aux autres mortels. Si ça les convaincs, pourquoi pas ! Qu'ils ne viennent pas me voler dans les plumes ! Déjà que j'en instruis certains... Il faut pas pousser le bouchon trop loin non plus ! 
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? Je ne fais partie d'aucun camp, je ne suis ni pour le bien, ni pour le mal. Je suis pour ma propre loi. Le premier à juger mes actes, devra être le Dieu suprême, et non un simple mortel, utilisant un pistolet pour seule défense. Je suis ma propre loi.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Comment je l'ai découvert ? Je le sentais déjà dans mes tripes avant de le découvrir vraiment. Je ne sais pas, je savais que j'avais quelque chose de particulier. Mes parents me le disaient bien assez souvent ! Ce n'est que lorsque l'on attenta à ma vie que mon pouvoir se révéla réellement. L'immortalité. C'est beau. Vivre jusqu'à la fin des temps. Et je ne suis pas seule, Aneesh, mon âme-sœur, fut là pour moi... Heureusement. Mes parents, eux, sont morts, et ils ne sont donc pas au courant de ce qu'il m'est arrivé. Seul Aneesh connait la vérité. Il est mon secret.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Pour le moment oui. Ce qui me convient le plus, c'est tout de même d'être à ses côtés. Je me cache, je cache mes sentiments. Mais inculquer des notions de biologies ainsi que de médecine, me sort un peu de ces pensées.

Depuis l'atrium, on peut entendre ces cris. Cris de douleurs, de détresse, et de joie s'entremêlent pour ne faire qu'un. la naissance d'un enfant n'est jamais bien appréciable. Mais la finalité en vaut la chandelle. Voir cette petite fille, à l'avenir sûrement prometteur, téter le sein de sa mère, tandis que son père veille attentivement sur ces deux anges. Leurs cheveux blonds luisent à la lueur de la bougie, dont l'ombre danse sur les murs de pierre. Au lendemain de cette nuit de printemps, Gaius et Cornelia Divinum dévoilent leur premier enfant. Camilla. Celle-ci fait déjà la fierté de ses parents. Ses gazouillis les attendrissaient, tout comme les différents esclaves travaillant au chevet de la famille. Ses grands yeux bleus les emmènent se noyer au large de la Mare Mediterraneum. En grandissant, sa taille fine et ses courbes charmaient les jeunes hommes au plus grandes joies de son père et de sa mère. Durant ces années, elle apprit à lire, à écrire, ainsi qu'à compter. Camilla restait donc durant des heures, lorsque le soleil était parti se couché, pour s'éclaire de la seule lueur d'une flamme aussi petite qu'un grain de raisin, pour lire des ouvrages que son père lui ramenaient. Des œuvres ayant voyagé, et qui la fit autant voir du pays qu'ils n'en ont vu.


J'ai grandi durant les temps romains, lors de la période de paix romaine, dans une famille aisée. Mon père travailla pour Jules César, et il fut l'un de ses plus grand allié ! Éduquée tel une vraie petite romaine, j'apprenais à m'habiller et à me coiffer comme les sculptures des déesses dans les différents temples de la ville. A chacune des sorties avec mon père, j'attirais le regard. Je ne comprenais pourtant pas pourquoi ils me dévisageaient tous. D'après les dires de mon père, j'aurais reçu la beauté de la déesse Vénus. Je n'ai jamais compris cela, mais s'il le disait alors...
Ce jour-là, la sortie organisée par mon père était destinée à la vente d'esclaves. On ne s'y rendait que très rarement puisque le nombre de serviteurs à la maison était déjà assez important, mais depuis la mort de Touari, il nous en fallait un nouveau. J'aimais beaucoup me rendre à cet événement. Je voyais du monde, et l'on pouvait voir beaucoup de personnes différentes parmi les esclaves. Il y avait foule, mais mon père réussit à nous frayer un chemin auprès de l'estrade. Mon paternel m'avait proposé de choisir l'esclave qui me plaisait, ce que je fis. C'est à cet instant que je fis la rencontre d'Aneesh. Il était grand, et son teint  basané  contrastait avec le teint des romains qu'il y avait dans la foule. Ses cheveux bruns et ses yeux si sombres m'ont permis de le choisir. Un petit  tiraillement sur la toge de mon père et le voila parti dans cet instant de surenchérissement. Je l'observais un peu plus. Il ne pipait mot, mais ne rabaissait pas le regard lorsque ceux-ci ont croisé mon regard océan. Son regard semble être très vieux. Bien plus qu'il n'en a l'air physiquement... Du haut de mes neuf ans, je sais qu'il n'a pas eu une vie facile, je le devines. Ce regard est aussi empli de tristesse.


Les jeux sont faits.


Il était poussé de l'estrade, j'en avais des frissons, autant d'excitation, que d'empathie. Le pauvre jeune homme nous appartenait désormais. Père m'a toujours dit de ne pas prendre pitié de nos esclaves. Mais pour celui là, je ne sais quoi dire, il était différent des autres. Un rapide échange vit le jour lorsque je lui demanda son prénom... Je pouvais donc enfin mettre un nom sur ce visage, celui qui me suivra durant de longues, voir très longues années...


J'aurais dû grandir, vieillir, et m'épanouir. Mais les Dieux en décidèrent autrement. Mon père avait réussi à arranger un mariage avec un de ses amis et collègues, travaillant lui aussi auprès de notre empereur. Son fils avait certes cinq années de plus que moi qui n'en avait que quinze, mais d'après les dires de ma mère, un homme plus vieux, s'intéresse beaucoup plus aux envies de sa femme. Soit. Il me tardait de rencontrer ce jeune homme. D'ailleurs, le soir même, j'en rêvais déjà après m'être couchée. Un mariage, où l'on partagerait ce gâteau dont les jeunes filles attendent avec impatience. J'allais avoir le privilège de me marier...!


Des bruits de pas. Et trop tard. Des bras m'enserrent contre un corps chaud et pourtant aussi dur que de la pierre. Un fil aussi froid que l'hiver s'appuie contre ma gorge, qui relâche aussitôt un cri. Je me débat, mais l'homme derrière moi, est bien trop fort. Il tient bon. J'ai peur. Je ne peux que gesticuler et tenter vainement de m'échapper de cet étau. Mes larmes emplissent mes yeux bleus, et je ne vois rien d'autre que le contour des différentes personnes autour de moi. Ils sont deux de plus. Je le sens.... Je sais que c'est la fin, que je vais mourir.... Mais l'arrivée d'Aneesh me fait espérer. Il est bien plus grand et plus élancé que les autres hommes. S'en suivit une lutte acharnée. Je bascule dans d'autres bras et là, sans pouvoir me débattre, je crois le regard d'Aneesh. Je l'appelle à l'aide, et pourtant, je sais qu'il est déjà trop tard. Que ce fil si froid n'est autre qu'un poignard, et que celui-ci va finir, tôt ou tard par ouvrir en deux ma gorge. Aneesh... S'il te plaît... Un mouvement net. Je sens un liquide chaud dégouliner le long de mon cou, de mon buste, imprégnant ma robe. Je tombe au sol comme une feuille morte. C'est le cas de le dire. Je suis morte.


Cette étreinte, si réconfortante, et si chaude qu'est la mort, j'y suis bien. La douleur n'est plus. Je me sens flotter, comme si je me trouvais sur un nuage. Je ne m'imaginais cet instant qu'autrement, un peu plus... Explosif, ou incendiaire, mais apparemment, il n'en est rien. J'entends des murmures. On souffle mon nom au creux de mon oreille. C'est là que j'ouvris les yeux. Recroquevillée contre Aneesh, je le regardes. Mes yeux ne se sont pas encore habitués à la pénombre, mais je devine bel et bien que c'est lui. Je le reconnaîtrais parmi cent. Depuis ces cinq dernières années, il n'a pas pris une ride, et il est toujours aussi attirant. Son statut d'esclave n'empêche en rien qu'il a du charme, même si j'ai toujours gardé cela pour moi...
"A-A-... Aneesh ?" Les mots avaient du mal à sortir. Ma gorge semblait nouée, comme si j'avais avalé du marbre écrasé en mille morceaux. Mais je suis si bien ici, dans ses bras...


Cet épisode me permit d'en apprendre un peu plus sur ma personne et sur Aneesh. Son secret de jeunesse n'était autre qu'un don qu'il avait reçu des Dieux. Il était immortel. Tout comme je l'étais. La blessure que j'avais subi n'avait rien de banale. Celle-ci aurait dû me tuer. Mais il n'en fut rien. Il m'apprit aussi de la mort de mes parents. Ce qui me laissa dans un mutisme durant des jours. Mais sa présence me rassurait, je n'étais pas vraiment seule... Ce mutisme me laissa réfléchir sur notre condition, Aneesh et moi. Nous étions deux. Un dieu et une déesse, réunis pour l'éternité. Je le sais que nous sommes uniques. Et ce genre ne chose n'est dû qu'à une seule chose. Nous sommes divins. Je développa un syndrome assez particulier, me laissant croire que nous étions des êtres supérieurs aux humains. Ce qui est toujours le cas. Je vécus dans avec à l'esprit cette supériorité. Qui me valut beaucoup de disputes avec Aneesh. Sur des coups de têtes, je partais à la découverte du monde, au fur et à mesure que la société évoluait. J'appris à voler de mes propres ailes, et passa de nombreux diplômes. Nos retrouvailles avec Aneesh étaient nombreuses. Ce qui nous valu un mariage. Vous le savez, la différence d'âge n'est pas un problème pour moi, et nous le savons, Aneesh et moi, nous sommes des âmes sœurs. Et rien ne pourra nous séparer... Peut-être mes sautes d'humeur... Oui, je ne vous ai peut-être pas tout dit... Je suis assez jalouse, et je ne peux m'imaginer mon mari avec une autre femme, même lorsque les temps sont durs... Et il sait de quoi je suis capable..! Bien que s'il le faut, je peux lui rafraîchir la mémoire..!


 

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