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 do you remember ? (willian)

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MessageSujet: do you remember ? (willian)   do you remember ? (willian) Icon_minitimeMar 16 Mai - 20:18
do you remember ?
that time, you left me alone

Vendredi était enfin là. Le jour de la semaine que j'attendais le plus, le seul jour où enfin je n'étais plus seul. Je terminais de trier mes dossiers insignifiants avant de quitter mon bureau, traversant le couloir jusqu'à la sortie. Mes collègues me saluèrent et je leur répondais par un signe bref de la main, trop impatient pour me préoccuper d'eux. Enfin, plus que je ne le faisais d'habitude. J'allais jusqu'à ma voiture et filait jusque chez moi, lançant ma valise par terre avant de desserrer ma cravate et retirer ces habits inconfortables. Les Midgardiens avaient le chic pour se pourrir la vie, je l'avais appris à mes dépends. Vêtu seulement d'un boxer, j'ouvrais ma commode. Je cherchais ce que j'allais mettre avant de tomber sur le costume de mon père, celui qu'il portait à son arrivée. J'avais réussi à le recoudre entièrement depuis. Ça m'avait demandé du travail, mais je n'avais d'autre choix que de m'en occuper moi-même. Tout le monde connaissait ce costume ici depuis l'attaque de New York, tout le monde connaissait Loki. Loki qui n'a même pas daigné venir chercher son fils en venant sur Terre, Loki qui ne s'est préoccupé que de la conquête et pas de sa famille. Je me rendis compte que je serrais le poing et tentait de me calmer. Ma rage n'était pas portée vers lui, pas principalement. J'attrapais le costume, l'observant, l'admirant. Et si... Je ne pouvais pas m'en empêcher. J'enlevais le cintre avant d'enfiler la tenue et de me mettre face à un miroir. Un sourire s'imprima alors sur mon visage. J'avais de l'allure. Moins que mon père, mais ça ne m'allait pas trop mal. Enfin, je ne suis pas trop cornes moi, plutôt écailles. Une sensation agréable emplissait ma poitrine et je m'observais quelques minutes encore avant d'aller replacer le costume à sa place et de n'enfiler qu'un simple t-shirt et un jean. Pas besoin d'être trop habillé, pas avec lui.

Une fois prêt, je quittais ma maison pour prendre la route. Le vendredi, c'était jour de famille. Lui ne le savait pas évidemment. C'était devenu un accord entre nous. Tous les vendredis, nous nous revoyions. Il m'appréciait simplement comme le gars qui l'avait retrouvé dans la rue et ramené à l'abri. S'il savait... Il finira par savoir, je comptais m'en assurer. Petit à petit, il finirait par se rappeler de tout et alors, les Asgardiens le regretteront. Héla, Fenrir. Je pourrais réussir à le convaincre, on pourrait les récupérer eux aussi. Réunir la famille, comme au bon vieux temps. Apporter le Ragnarok sur ces prétendus Dieux. J'arrivais près de chez lui, me garant avant de m'avancer jusqu'à la porte. Mon cœur battait vite, j'étais neveux, stressé. Comme à chaque fois. C'était l'effet qu'il me faisait, l'effet qu'il m'avait toujours fait. Mon père a toujours été un mystère. M'aimait-il ? Pourquoi n'avait-il pas essayé de me récupérer ? Pourquoi le trône passait avant nous ? Nous n'étions pas comme ces familles humaines débordant d'amour et de tendresses. Nous ne l'avions jamais été et nous ne pourrions jamais l'être. Pas nous. Nous qui avions été condamné à la naissance, nous qui avons été rejeté sans raisons. Je soupirais, dans le but d'éloigner toutes ces pensées noires pour la soirée avant de toquer à la porte, impatient et un peu plus nerveux.

Il ouvrit et rapidement je croisais ses yeux verts qui avaient perdu leur haine en même temps qu'il avait perdu la mémoire. J'étirais un sourire gêné, n'entrant pas. “ Prends un manteau, ce soir je t'amène quelque part. ” Les vendredis soirs, c'étaient mes chances pour lui rafraîchir la mémoire petit à petit et aujourd'hui, j'avais une idée bien précise en tête. Cela dit, je ne savais pas si c'était plus pour lui ou pour moi. Je rejoignais ma voiture avec lui avant de l'amener jusque dans une rue de Manhattan. Quittant la voiture, je le guidais jusque dans un café-restaurant et m'installais à une table qui donnait une vue imprenable sur un élément important de sa mémoire. “La bouffe américaine, c'est vraiment quelque chose. Surtout dans ce genre d'endroits.” La serveuse arriva et je commandais un hamburger avec des frites. Si je devais bien concéder une qualité à ces Midgardiens, c'était leur nourriture. On pouvait dire qu'ils savaient y faire à ce niveau là. Une fois la serveuse partit, je dirigeais mon regard vers l'extérieur, admirant le bâtiment qui surplombait tous les autres. “ C'est la tour des Avengers, tu dois savoir qui ils sont maintenant. Mais tu sais, elle n'a pas toujours appartenu aux Avengers. Avant, c'était la tour Stark, en référence à Tony Stark. ” Je laissais un silence planer dans notre conversation avant de tourner mon regard vers lui, le fixant de mes yeux de vipères. “ Ça ne te rappelle rien ? ” La fois où tu m'as laissé pourrir ici.


Dernière édition par Jordan Trickson le Mer 17 Mai - 22:02, édité 1 fois
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Il était dans un endroit sombre, froid. Ne voyant rien, il avançait à tâtons, semblant avoir peur de se retrouver face quelque chose qui le terrifiait. Un éclair zébra le ciel noir, le faisant sursauter brusquement. Il perdit l'équilibre et tomba au sol en s'écorchant les mains. Il sentait son sang couler entre ses doigts. Un nouveau bruit sourd fit bouger la structure où il reposait avant qu'elle ne se brise. Il tombait, dans le vide. Ouvrant la bouche sur un cri silencieux. Il percevait une voix mais ne sut ce qu'elle disait. Cette voix, il ressentait de la haine pour elle mais aussi un soupçon d'espoir. Il l'avait déçu. Il ne méritait que de sombrer.
William sursautait dans son lit, se réveillant en sueur, en proie à des tremblements. Dans sa tête, il se répétait que ce n'était qu'un cauchemar. C'était une habitude morbide et épuisante. Il se laissa tomber sur son matelas, essuyant son front d'un air las. Ça le fatiguait tellement ces cauchemars qui n'avaient ni queue ni tête. Il avait pourtant cherché dans la signification de ses cauchemars sans rien trouver de concluant. Non, il était juste stressé, ce n'était rien d'autre. Pourtant, au fond de lui, il savait qu'il se mentait. Son regard traina dans sa chambre jusqu'à se poser sur l'horloge murale qui affichait l'heure. Urg. Il était 3 heures du matin. Et bien sûr, il commençait à 10 heures. Sachant qu'il ne pourrait dormir pour l'instant, le ronronnement du tonnerre ne semblant pas vouloir le lâcher, il sortit du lit pour aller prendre une douche. William tourna l'ouverture de l'eau froide, ayant du mal à supporter l'eau chaude ou même tiède. Il ne prenait pas de douche glacée mais d'un froid hivernal et il en soupirait toujours, satisfait. C'était l'un de ses plaisirs en rentrant d'une longue journée. Posant toujours dans un ordre parfait ses affaires avant d'aller directement dans sa salle de bain. Il était un maniaque de l'ordre et de la propreté. Tout devait être comme il voulait et quand il le voulait, c'était ainsi. La douche réussit à le calmer et une heure plus tard, il retrouva le sommeil jusqu'à l'heure de son véritable réveil, prêt à aller travailler.

Il était débordé, comme d'habitude mais arrivait à trouver un équilibre qui lui permettait toujours de finir tous ses dossiers à temps. Ses collègues le jalousaient mais lui demandaient toujours de l'aide, ce qu'il acceptait avec un léger sourire. Il ne le faisait pas par plaisir, simplement car il savait que plus tard, s'il avait besoin de demander quelque chose, le poids de la dette les obligerait à exécuter. William était sur un dossier fort peu intéressant, parlant de la promotion d'une association contre une quelconque chose inutile. Mais les sujets peu intéressants étaient monnaie courante dans leur quotidien. C'était normal et heureux qu'il n'y ait pas chaque jour une explosion ou une invasion. Il avait entendu parler de l'invasion d'une race extraterrestre qui avait fait beaucoup de dégât. Mais New-York arrivait toujours à se reconstruire rapidement et maintenant, il n'y avait plus aucune trace, comme si jamais, l'apocalypse n'avait frôlé la ville. Il aurait aimé parler du sujet, être sur place, voire de ses yeux, découvrir. Il avait une passion étrange pour les créatures extraterrestres. Sauf qu'il n'y avait pas d'informations intéressantes, la plupart qu'il trouvait était stupide et démontré fausse.
Lorsqu'il sortit de son article, il zieuta l'heure pour se rendre compte qu'il allait bientôt devoir partir. Il devait se rendre chez lui car une personne qu'il appréciait beaucoup l'attendait pour leur sortie du vendredi. Ils respectaient chaque semaine à se voir, ayant toujours quelque chose à se dire et ne manquait pas de rire ensemble. Il trouvait Jordan intéressant comme homme mais n'en éprouvait aucune attirance. C'était étrange, il ne pourrait pas l'expliquer mais il sentait qu'un lien fort les liait. Et jamais il ne voudrait que ce lien ne se brise, cherchant à le solidifier chaque fois qu'ils se voyaient. Il salua ses collègues d'un simple revers de la main avant de se rendre rapidement dans son appartement. Et il eut à peine le temps de se changer que déjà, Jordan toquait. Le journaliste lui offrit un sourire polit et haussa un sourcil à ce qui pourrait s'apparenter à un ordre. Mais toujours partant à sortir avec lui, il prit son manteau rapidement pour le rejoindre dans sa voiture. Leur moment était parfois un peu étrange mais il était conciliant, ne sachant pas ce que pensait Jordan de lui. Sauf qu'il sentait au fond de lui qu'il voulait que l'autre homme l'apprécie, il ne supporterait pas qu'il le rejette. Oh, un restaurant-café, basique. Curieux, il le suivit à l'intérieur, profitant un instant de l'odeur de la nourriture, alléchante.

William suivit ses mouvements, s'installant en face de lui, attentif à ce qui l'entourait. Ses réflexes de journaliste, à ne rien vouloir manquer. Par contre, il restait concentré sur Jordan, ne voulant louper aucun moment de leur soirée. Commandant à son tour le menu du jour lorsque le serveur vint à leur rencontre, il but une gorgée de son verre, suivant le geste de l'avocat, attentif. « C'est la tour des Avengers, tu dois savoir qui ils sont maintenant. Mais tu sais, elle n'a pas toujours appartenu aux Avengers. Avant, c'était la tour Stark, en référence à Tony Stark. » Il eut un petit raclement de gorge en observant la tour, immense, surplombant la ville. Elle était magnifique, dominant tous les autres immeubles. Mais l'histoire de cette tour, il la connaissait. On lui avait fait connaître les problèmes qu'avaient rencontrés l'équipe et cette tour qui était le QG de ceux qui acceptaient de mettre leur vie en danger, révélant leur identité sans se poser d'autres questions. « Ça ne te rappelle rien ? » Il retourna son visage vers lui, le dévisageant un long moment. Il semblait le sonder, comprendre où il voulait en venir. C'était ce genre d'attitude qu'il avait, de temps en temps que William ne comprenait pas. L'homme semblait déçu, blessé, résolu mais à la fois pleins d'espoir.
Et il s'en voulait de ne pas réussir à comprendre ce qui lui causait tant de mal, Jordan ne voulait pas en parler. Il ne répondait pas, préférant attendre que le serveur vienne apporter leur repas qu'il tripota sans conviction. Le journaliste se sentait comme en interview, en interrogatoire, s'il sortait une mauvaise réponse, il lui en voudrait. « Mon patron essaie de m'avoir une interview avec Anthony Stark. Il espère que j'arrive à le faire cracher ses secrets et pas les mensonges qu'il sort avec son sourire de con. » Finit-il par répliquer, le regard baissé sur sa nourriture. Il fronça les sourcils en venant lui jeter un rapide coup d'œil, réfléchissant sur ce qu'était ce groupe actuellement. Mais les informations étaient difficiles à trouver, surtout les vraies. « Mais je ne suis pas sûr qu'ils existent toujours. Je veux dire, les Avengers. Ils ont été créés pour un problème qui dépassait les services mais maintenant que ce sont eux qui créent les soucis, le gouvernement n'en a plus besoin. Il n'y a plus eu de problème aussi important que cette invasion ou que cette boîte à conserve qui, d'après mes informations, n'est qu'une des inventions ratées de Stark. » Il eut un petit rire, comme s'il était amusé que les Avengers se créent leur propre ennemi pour ne pas s'ennuyer. C'était pitoyable. Ils devaient protéger les civils de méchants comme Doom. Il eut une pique de douleur soudaine dans le crâne et en put retenir une légère grimace, se tenant la tête d'une main, grognant un peu. Lorsqu'il faisait une mauvaise nuit, il savait que la journée serait rythmée de maux de tête, plus ou moins fort. Qui allait parfois jusqu'à un étourdissement. « Tu les as déjà rencontré ? Pour les défendre un jour ? Pas en tant que Super. Ils sont immunisés dès qu'ils portent un masque. » La fin de sa phrase fut légèrement amère. Il trouvait ça révoltant et se permettait en la présence de Jordan de laisser son avis paraître. Il savait que ce dernier ne s'en servirait pas contre lui. Il avait confiance en lui. Comme s'il pouvait se reposer sur lui. Plus qu'un ami.
Il ne pourrait décrire cette relation.
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Les Midgardiens... J'étais devenu un expert sur Midgard depuis le temps, depuis mon bannissement. A force de vivre comme eux, j'avais forcément fini par connaître leur façon de faire. Même Thor ne peut se vanter d'en savoir autant que moi, peu importe qu'il semble aimer les humains. On ne m'appelait même plus Jörmungandr. C'était le Serpent de Midgard, preuve que les Asgardiens ne me comptaient pas parmi eux, preuve que ce monde était censé me retenir à jamais. Midgard. Si je détestais cet endroit, c'était bien parce qu'il me retenait. Je ne pouvais vivre, pas en tant que prisonnier. Je n'avais jamais pu vivre ailleurs que dans ma haine, ma quête de vengeance. Cadeau offert par Odin, le Père de toutes choses. Odin qui ne mérite pas sa place et son titre. Odin qui n'est rien d'autre qu'un vieux fou effrayé. J'avais découvert les histoires des Midgardiens, les mythologies. Nous autres, Asgardiens, étions d'ailleurs des légendes ici. Mais le fait amusant qui revient à chaque histoire sont les prémonitions. Souvent, des folles prédisent la mort de telle personne qui tente alors de se débarasser de son futur tueur. A chaque fois, c'est leur comportement qui entraîne l'accomplissement de la vision. On pourrait voir cela comme le signe que le destin ne peut être changé, moi je vois plutôt cela comme le fait que la peur finit toujours par engendrer ce que l'on craint. Odin est celui qui a fait naître le Ragnarok, il est celui qui finira par le provoquer par son comportement égoïste. C'est par sa faute que nous finirons par tous les tuer. C'est par sa faute que les visions se réaliseront, comme dans chaque mythologie de Midgard. Tout était sa faute. Mais dans les malheurs des uns, on peut trouver le bonheur des autres. Mon père s'est fait bannir à son tour, mais grâce à ça j'ai été capable de le retrouver. Enfin, à moitié. Ce n'était plus Loki mon père, mais William l'amnésique. Celui qui ne se souvient plus avoir abandonné ses enfants, celui qui a oublié que sa quête du trône passait au-dessus de sa propre famille. C'est tellement plus simple d'oublier.

Cette colère, est-ce qu'il la ressent, est-ce qu'il la voit ? Je ne suis pas connu pour être quelqu'un de très sympathique en général, tout le monde me le fait remarquer, mais est-ce qu'il sent que pour lui ce n'est pas que du mauvais caractère ? Je n'en sais rien. Ce que je veux savoir, c'est pourquoi. Je veux qu'il se rappelle, mais lui ne semble toujours pas prêt à ça. J'attendais sa réponse, impatient, mais rien ne vint. Aucun mot. La serveuse déposa nos plats, mais je ne le quittais pas du regard tandis que la colère montait plus encore en moins. Il n'avait pas répondu. Qu'il ne se souvienne pas, c'était évident. Qu'il ne réponde pas, c'était agaçant. Je finissais par détacher mon regard du sien, commençant à manger mes frites de façon distraite. Finalement, cette soirée n'allait pas s'avérer aussi bien que ce que j'aurais espéré. “  Mon patron essaie de m'avoir une interview avec Anthony Stark. Il espère que j'arrive à le faire cracher ses secrets et pas les mensonges qu'il sort avec son sourire de con. ” Je ne répondais rien. Comme lui. Je me contentais de manger mes frites, le regard braqué sur mon repas. Peu m'importait Stark, peu m'importait les Avengers même. C'était lui qui comptait, mais ça, il ne le comprenait pas. “ Il n'y a plus eu de problème aussi important que cette invasion ou que cette boîte à conserve qui, d'après mes informations, n'est qu'une des inventions ratées de Stark. ” Il émit un rire ce qui me poussa à relever la tête vers lui. Les Avengers semblaient encore être un sujet qu'il n'appréciait pas malgré son amnésie, c'était déjà ça. Soudain, il grimaça, comme s'il souffrait et je ne pus m'empêcher de m'inquiéter. Ces douleurs, elles devaient venir de son amnésie sans aucun doute. Mais je n'aimais pas le voir souffrir. Instinctivement, je tendais ma main vers lui, comme pour lui venir en aide. Je n'eus pas le temps de demander quoi que ce soit, il tenta sans doute de ne pas s'attarder sur ses migraines. “ Tu les as déjà rencontré ? Pour les défendre un jour ? Pas en tant que Super. Ils sont immunisés dès qu'ils portent un masque.

Je retirais ma main, lui laissant la fierté de ne pas se montrer faible. Ça aussi, c'était le père que je connaissais. “ S'ils n'ont pas leur masque, comment saurais-je si je ne les ai pas déjà défendu un jour ? “ J'étirais un léger sourire amusé avant de secouer la tête à la négative. “ Non, ça ne m'est jamais arrivé. J'aurais pu avec cette histoire de recensement, mais disons que les choses se sont passés de façon plutôt... extrêmes. Peut-être qu'à un moment ou un autre, il me faudra défendre l'un d'eux. ” Que ce soit un camp ou l'autre, il finirait par y avoir une défaite et une victoire. Peut-être qu'alors, les perdants auront besoin d'être défendus dans les règles via la justice. C'était ça le problème avec les héros. Ils se prenaient pour des Dieux chez eux, passant au-dessus de leurs propres lois, de leur propre morale. Pourtant, ils devaient passer par la justice. La justice. Un terme bien étranger aux Asgardiens aussi je dois le reconnaître. Si justice il y avait eu, ils n'auraient peut-être pas condamnés une famille innocente sous prétextes d'erreurs à venir. Une idée me vint en tête. Je relevais alors mon regard vers mon père, taquin. “ Peut-être Thor par exemple. ” L'évocation de son oncle pourrait sans doute l'aider à se rappeler. Peut-être. Je quittais ses yeux du regards pour les reporter sur la tour. “ Tu parlais de l'invasion, mais sais-tu qui a lancé cette invasion d'aliens sur New York ? ” Bien sûr que non, il ne pouvait pas savoir. Il ne savait plus que c'était lui-même le coupable. Mais je ne comptais pas y répondre, il ne m'avait pas répondu non plus après tout. Je me contentais de commencer à déguster mon hamburger. Je ne pouvais pas le harceler sans arrêt, je ne pouvais pas laisser la colère me diriger. C'était un moment privilégié avec mon père. Un sourire amusé s'imprima sur mon visage et je m'avançais vers lui pour parler plus bas. “ Tu veux voir un truc fou ? ” Je ne lui laissais pas le temps de parler, regardant à droite et à gauche pour m'assurer que personne ne regardait avant d'ouvrir la bouche. Il était temps que je lui montre Mes dents poussaient, notamment les canines et bientôt, ma dentition d'humain était remplacée par des crocs tranchants. J'émis un petit rire avant de reprendre ma dentition normale. “ Et je sais faire bien plus de choses encore. ” Mais je ne pouvais pas lui montrer mes talents de métamorphes ici, pas devant tout le monde. “ Je t'expliquerais peut-être plus tard comment je sais faire ça, mais surtout n'en parle pas, d'accord ? Je ne veux pas être mêlé à ces histoires de recensement...
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