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| one upon so many times (ARAMIS) | |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | | Aramis ReinhartROGUE NATION Nom et Prénom : Aramis Reinhart. Si le nom de famille ne dit rien aux non-initiés, il est pourtant une relique d'un ancien temps où il était synonyme de royauté chez les tziganes. Du sang de ceux qui règnent, Reinhart est un nom oublié de tous, ou presque, et il vaut mieux éviter de le porter par les temps qui courent, du moins chez les gitans. Alias : L'Immortel. Âge : Plus de cinq cent ans. Plusieurs siècles de vie, plusieurs vies, plusieurs âges, plusieurs ères. Il a vécu tant de choses, et il a cessé de compter, une fois que la mort se soit glissée près de lui sans l'emporter dans la tombe. Lieu de naissance & nationalité : Morelia, au Mexique. Métier : Il a fait beaucoup de choses : mercenaire, marchand, garde du corps. Beaucoup de métiers en rapport avec sa grande forme physique et son besoin violent de brutalité. Dernièrement, pourtant, il a été professeur à l'Institut Xavier - professeur d'escrime, d'équitation et d'histoire. Statut civil : Veuf par trois fois, il a arrêté de désirer avoir un quelconque statut avec quiconque. Orientation sexuelle : Si il a autrefois été moulé pour n'être qu'hétérosexuel, ce que la vie lui a apporté l'a fait évoluer. Bisexuel, puis pansexuel, il en est venu à apprécier une personne pour ce qu'elle est, et non le sexe qu'elle se définit - ou que la nature lui a défini. Même si, ces derniers temps, il approche plutôt de l'abstinence digne d'une nonne. Particularités : Il est extrêmement doué dans le maniement du sabre, de la lance, de l'arc et de la rapière, ainsi qu'avec sa vieille pétoire d'un autre temps, un mousquet encore en état de marche. Il monte à cheval, comme si il était né en selle. Il porte des vêtements d'une autre époque, qui semblent étranges mais confortables quand on le voit se mouvoir avec. Il parle parfaitement une dizaine de langues, de façon peut-être un peu désuète : il les a apprises sur le tas, durant ses voyages. Il parle espagnol, français, anglais, chinois, moldave, japonais, coréen, grec, latin, péruvien ... Son don ne porte pas sur les facultés corporelles en elle-même, mais il est devenu très agile, ayant apprit à mouvoir et à comprendre son corps. Il est plutôt rapide, et s'en sort convenablement au combat au corps-à-corps et à distance, ayant été beaucoup de fois mercenaire ou soldat. Disons que ça aide d'apprendre de ses leçons, quand celle-ci n'est pas la dernière. Il porte sur son corps l'ironie de son don : les cicatrices marquant chaque tentative de meurtre, chaque accident, chaque mort qui n'en était pas une. Tissage de cicatrices, d'un joli rose pâle sur sa peau si foncée. Affiliation : X-men. | Immortalité | Classe 5
L'immortalité se définir comme l'impossibilité de mourir. Et pourtant, il a essayé. Son corps semble toujours échapper à cette créature armée de la faux qu'on nomme la Mort. Son don s'est manifesté à sa première mort : une tentative d'assassinat pour atteindre le trône dont il était l'héritier. Une strangulation en bonne et due forme. Et depuis, il garde maintes cicatrices sur son corps, comme un carte vivantes de la vie toujours trop forte chez lui.
Son immortalité fonctionne comme une régénération incroyable : ses cellules son capables de reformer celles manquantes, que ce soit à cause d'un bras coupé ou d'une blessure trop grave. Son corps prendra toujours le temps possible pour recréer ou réparer, et avec cela vient la douleur. Aramis ressent chaque sensation, et il a vécut mille morts durant ces longues heures, ces longs jours, ces semaines interminables où un doigt devait repousser, ou son abdomen se reformer autour d'une blessure létale pour quiconque d'autre. Selon la gravité de la blessure, le temps sera exponentiel, mais une donnée reste toujours présente, comme un leïtmotiv sanglant : il ne peut mourir.
INTERVIEWQUE PENSEZ-VOUS DE LA SITUATION ACTUELLE ET DES DERNIÈRES DÉCISIONS DU GOUVERNEMENT ? Il a vu maints gouvernements faire des choses idiotes, mais l'idée même de se recenser n'aidera nullement le gouvernement. Du moins pour aider la population. Il pense que le gouvernement ne veut qu'une chose, les tenir en laisse, et leur tenir la bride pour mieux les tenir sous son joug, mutants comme superhéros. La différence n'a jamais été prise de façon amicale, et pour beaucoup d'humains, un mutant est un monstre doté de pouvoirs capables de les tuer. Si cela peut être vrai, ils oublient qu'une conscience, la plupart du temps, peut maîtriser ce don, et que ceux n'y arrivant pas peuvent travailler dur pour y parvenir. Pour lui, le gouvernement n'est nullement l'ami des homo superior, des êtres non-humains qui peuplent la terre, et il se dresse contre les décisions stupides, en ayant refusé de se faire recenser. QUELLES SONT VOS MOTIVATIONS ? Le professeur Xavier l'a contacté durant une époque rude de sa vie. Le vieile homme chauve n'était pas encore celui qu'il est maintenant. Charles-Xavier s'est montré attentif à ses besoins, à ses envies, à son pessimisme et à sa distance humaine avec les autres. Alors, ponctuellement, ils se sont revus. Chacun de ces moments a été agréables pour Aramis, car cet homme semblait le comprendre, savait poser la bonne question au bon moment. Quand, en 2014, il lui a proposé un poste dans son institut, il a finalement accepté, non pour faire plaisir à ce brillant télépathe mais pour lui-même. Charles-Xavier avait réussi à le pousser à avoir de nouvelles envies, de nouveaux besoins, et enseigner ce qu'il savait, déposer son héritage, ses connaissances était sûrement la plus belle des preuves que, si la mort ne pouvait vaincre sa vie, il pouvait apporter des choses aux autres et servir enfin à quelque chose. Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? Comment avez-vous réagi ? L'an de grâce 1502. Mexique. La chaleur est torride, et un jeune homme au sol attend que le soleil cuise sa chair livide et morte. Il a à peine la trentaine, bien fait de sa personne. Et pourtant, les charognards s'approchant s'envolent à tire d'aile en voyant le cadavre reprendre ses droits sur la vie qui lui a été volée. Il se redresse, suffoque, porte les mains à sa gorge. Sa première mort. Aramis croit qu'on l'a mal assassiné. Que son cousin, briguant la royauté des Reinhart, a fait un travail à demi-mesure, comme à son habitude. Pourant, il n'a aucune idée de ce qui vient de se passer. Durant trois heures, son corps était techniquement mort. Mais, dans ses cellules, un gêne a été activé, ordonnant à son être que plus jamais il ne mourrait. L'immortalité venait de pousser dans ses veines comme une flamme irréductible, et malgré les douleurs et la sensation de mort, jamais il ne pourrait serrer la main de l'ombre à la faux. Les premières années, il n'a rien vu venir. Il a fui sa famille, quand ils ont cru à un mort-vivant. Il s'est amusé, a bu, fêtant sa rupture avec la royauté comme on célébrerait le retour à la liberté. Mais plus jamais ses traits n'ont vieilli, accusant simplement la fatigue de ne plus jamais pouvoir quitter cette terre. Il est passé par l'horreur, l'impression d'être un monstre, puis la joie enfantine d'essayer les choses les plus folles. Enfin, quand ceux qu'il aimait ont vieilli puis sont morts, la boucle a finalement prit une tournure plus funeste : pessimisme, distance avec autrui, refus de perdre encore quiconque, tentative de suicide par tous les moyens. Il ne voit plus cela comme un don, mais comme une malédiction. Comme un homme reclus de fatigue que l'on empêche de dormir, il a très souvent l'envie de n'être né qu'humain. Et pourtant, dans de graves moments de lucidité, il comprend qu'il a un héritage à transmettre. Et il a peur. Car, si tout continue, dans cinq siècle, dans trente mille ans, sera t-il encore là, conscience tragiquement humaine ? IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; chrisprolls, 22 ans, plante verte. Fréquence de connexion ; ça dépendra pas mal de ma charge de travail, mais disons 3 à 4/semaine. Que pensez-vous du forum? ; beau, civilisé, attirant, coup de coeur total ♥. Comment l'avez-vous découvert ? en cherchant un forum sur les mutant et Marvel. Célébrité choisie ; Santiago Cabrera. Credits (avatar, icon etc.) ;@faust & @frimelda.
Dernière édition par Aramis Reinhart le Mer 19 Avr - 16:25, édité 5 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | BIOGRAPHIE the time of my lifeété 1502 Tu te redresses, les mains se jetant sur ta gorge, comme pour y apporter l'air qu'elles brassent. Tu suffoques, la douleur qui se jette sous ta peau comme des traces au fer rouge. Tu te souviens d'eux. Quatre silhouettes. Ils ont tués tes gardes du corps, t'ont traîné jusqu'aux limites du désert, sous la chaleur toride. Tu as chaud, la gorge comme du papier, la langue épaisse comme du cuir, aussi soif que si tu n'avais bu depuis trois décennies. Tu te tournes sur le ventre, aveuglé par le soleil qui se couche et qui pourtant, encore, fait tonner ses rayons comme une massue flambyantes. Tu attends la nuit, plus clémente, pour te redresser. L'été est bel et bien là, et tu viens d'échapper, crois-tu, à ton propre meurtre. Tu voudrais rire, mais ce sont tes yeux qui pleurent, des larmes douloureuses pour tes paupières asséchées, pleines de poussière. Tu craches un peu de sang, quelques cailloux sont coincés sous tes ongles. Tu n'es que douleur et hématomes, mais tu es en vie. Sans savoir que ton gêne X vient de faire de toi l'homme de demain. Et de tous les demains que la terre portera. Tu es Aramis Reinhart, héritier des Reinhart, gitans royaux, et dès aujourd'hui, tes trente révolutions terrestres à peine entamée, tu ne fais plus partie des tiens.
Tu es mort ! Et comment peux-tu le savoir ? gronde ta mère, à genoux devant les chiens qu'elle a gardé, parfois, et qu'elle prenait pour sa famille. Ton cousin t'observe, les yeux écarquillés, les postillons aux lèvres. C'est une réelle terreur qui l'anime, ou alors il la mime avec brio. Je l'ai vu mourir. Marco ! L'homme de main hoche la tête et fait le signe de croix. Tous le reprennent, comme si tu pouvais être un diable, le malin revenu sur ces terres. Tu comprends avec horreur que c'est sûrement ce qui leur passe à l'esprit. As-tu essayé de tuer mon fils ? Après avoir tiré mon mari de son lit et l'avoir mis à mort ? Ta mère gronde de nouveau. La folie la gagne, au même prix que la rage totale, inhumaine. Tu ne comprends pas - tu n'avais jamais réellement fait attention à tout cela. Régner sur les gitans, c'était ton droit, de par ta nature. Mais ton cousin aurait eu sa part. Une petite part, certes, mais ... Tu as tenté de me tuer, mais ça n'a pas fonctionné. Tu essayes de leur faire comprendre. Mais la cour te regarde, de côté, glisse des yeux soupçonneux. Tu songes à la peur viscérale, ancestrale, des morts marchant parmi les vivants. Mais tu sens le pouls, ton coeur qui galope dans ta cage thoracique. Tu as goût de sang dans la bouche. Tes dents se serrent, sur tes arguments que tu voudrais hurler. Tu es un monstre. Je t'ai tué une fois, je peux bien le faire une seconde fois. Et nous vérifierons correctement cette fois. La mesquinerie, la trahison qui suintent de sa voix te fait sursauter. Tes yeux à la vision encore floue se lèvent sur ceux de ton cousin. Vous jouiiez ensemble, près des fontaines, étant petits. Vous avez appris à monter ensemble à cheval, et c'est même lui qui t'a emmené voir ta première prostitué, tout nigaud que tu étais. Vous avez fait les quatre cent coups. Vous vous disiez tout. Le sabre se teinte de rouge, quand deux bras t'enserrent et que Marco, tirant son sabre, l'enfonce dans ton abdomen. Tu t'écroules de nouveau sous la douleur, traversé de part en part non seulement par la lame mais par les hurlements soudain de ta génitrice. Marco se penche sur toi, alors que la vie se bat encore, et encore. La chaleur qui se diffuse n'a rien d'agréable, dans tes os, dans tes nerfs. Tes cellules sont en ébullition. Tu ne veux pas mourir. Ton sang se répand, tu le sens, et pourtant ce n'est pas ce geste qui effraie les autres, qui fait pleurer ta mère. Ils ont soudain compris que Flavio avait tenté de te tuer, mais que tu n'es qu'un monstre. Et que cela fait de lui le héros, le légitime. Mère, s'il vous plaît mais des bulles de sang coagulent à tes lèvres ; tu roules sur le côté, les mains sur ton ventre. Tu voudrais défaillir. Peut-être que cette fois, tu mourras pour de bon. Marco a touché ton estomac. Tu ne sais comment tu en as la certitude, mais elle est là, inscrite dans ton corps. Marci réitère ses gestes, transforme ta peau en passoire et tes organes, tes muscles en charpie. Et tu ne meurs pas.
Il n'est toujours pas mort, mais une fois les poissons rassasiés de sa chair, nous verrons si Notre Dame en Noir ne peut l'approcher. Et envoyez par le fond sa génitrice également. Ils sont de toute évidence maudits par les dieux. Ta mère va mourir. Comme ton père. Parce qu'un petit pédant prétentieux avait des vues sur le trône d'osier et de briques rouges des Reinhart. Tu es au bord de l'inconscience, mais tu sens ton corps qui se refuse toujours autant à mourir. L'eau salée s'engouffre dans tes poumons, et le choc te fait perdre tes esprits. Tu tentes de nager, mais on a lesté tes poches de cailloux. Le temps que tu parviennes à retirer ta veste trouée, à accrocher le corps de ta mère et à remonter, il est trop tard. La nuit laisse place au matin. Et tu tiens le cadavre de ta mère. Chaque famille connaît le deuil. Et toi, tu as connu pire. La trahison. Le banissement. Tu ne comprends pas pourquoi tu es encore en vie, et pas ta mère. D'où te viens cela ? De Dieu ? Tu caresses la peau de ta génitrice, et tentes d'apaiser ses traits tordus sous la mort. Tes doigts cherchent les blessures, ne trouvent que des plaies en train de cicatriser. Tu es mort. Deux fois aujourd'hui. Ou du moins, l'on a voulu te voir mourir. Aramis Reinhart est mort. Qui es-tu, à présent ?
hiver 1599 Je ne vous abandonnerai pas, ma Reine. Prenez ma main. Autour de vous, les hurlements des hommes qui meurent. Tu te redresses, en la tirant presque à toi. Elle tremble, de froid, de peur. Elle est profondément humaine, et terriblement attirante en cet instant. Tu ne crains pas pour ta vie - tu as cessé il y a presque un siècle de cela. Elisabeth 1ère doit faire face à la guerre entre les Espagnols et les Anglais. Lorsque tu l'as connue, il y a de cela dix ans, en t'engageant dans sa garde, tu ne pensais pas tomber amoureux de cette femme forte, indépendante et majestueuses. Elle a plus de quarante ans, à présent, mais tu as l'âge d'être son père. Tu l'as aimé, et tu l'aimeras encore longtemps, quand elle sera tombée en poussière. Tu as été maintes fois soldat, mercenaire. L'art de la guerre. Peut-être as-tu tiré de tes premières morts la violence qu'il faut pour tuer quiconque. Ou alors cette envie viscérale, ancestrale et bestiale loge t-elle au fond de chaque homme, et est-elle exacerbée par l'âge qui passe. Tu tentes de rendre service. Après tout, tu ne peux mourir. Tu en as joué, durant les premières années, quand tu as vu que tu ne vieillissais pas. Tu as aimé à foison, tu as tué également, et tu as souffert. Tu as bu et mangé, en remarquant que ton corps assimilait tout et semblait rester le même. Tu as apprit des leçons de vie, des leçons de philosophie. Tu as apprit à protéger autre chose que toi-même, et tu as également apprit à faire passer autrui avant toi-même. Les autres ne sont pas immortels. Tout va bien. Je vais sortir et- Ne me laissez pas, chevalier Léonhart ordonne t-elle, mais tu reconnais la peine, la peur, derrière l'implacabilité de son ton. Tu souris, et viens frôler de tes moustaches, de tes lèvres, la divine bouche. Il le faut. Restez à l'abri, ma reine.
Tu disparais toujours. Souvent après les batailles. Peut-être te cherche t-on, ensuite. Mais tu voyages, afin de mieux devenir invisible. Tu t'investis dans les différentes cultures, toujours plus curieux au fur et à mesure du temps. Puisque, de toute façon, tu as tout le temps du monde pour toi.
automne 1889
Vraiment ? Tu feins l'intérêt, et avales ton verre d'un trait. La brûlure traverse tout ton corps, y instaurant le souvenir de toutes tes années. Mieux vaut ne pas que tu sois ivre. Tu fais toujours des bêtises quand tu es ivre. Comme je vous le dis. Paraît qu'un homme au cirque peut jouer avec le feu. Voire même en cracher. Un saltimbanque. Il n'est pas comme toi. Personne n'est comme toi. Tu hausses les épaules, mais l'homme ne lâche pas l'affaire. Peut-être travaille t-il pour ce satané cirque. Il ne vous en coûtera que quelques pennys, m'sire. Il insiste, le ton de la voix basse. J'ai autre chose de prévu, ce soir. Tu passes la main dans tes moustaches, comme pour les lisser ; félines, elles se hérissent de nouveau pour te donner l'air d'un chat mutin. L'homme reste insensible à tes charmes, fronce les sourcils. Une goutte de transpiration vient glisser entre ses yeux. Il ne tient pas l'alcool. Gratuit. Pour vous ça s'ra gratuit, m'sire et- Tu as peut-être vu tout ça venir. Tu te penches pour esquiver une chaise qui éclate en minces morceaux effilés de bois. Quelques uns se plantent dans ta main ; l'un d'eux éborgne le loquace compagnon de soirée qui se met à geindre. Tu l'ignores. Tu te tournes vers le colosse derrière toi. Tu tiens encore ton verre vide à la main. Tu déplores qu'il ne soit rempli - non pour le lancer sur ce visage porcin, mais cela t'aurait donné un peu de courage. Allons, essayons de résoudre ça en gentlemen mais c'est comme donner de la confiture à un cochon. Tu esquives encore une fois, la colère soufflant comme une forge dans ta poitrine. Déjà, ta main a rejeté les esquilles de bois, et travaille à refermer les petites plaies. T'es vraiment le même, comme l'a dit M'sieur Leroi Tu fronces les sourcils. M'sieur Leroi ? Il faut croire que je suis célèbre ironises-tu. Un bras qui essaye de crocheter ta chemise ample se voit remerciée d'un coup de verre que tu as précédemment brisé sur le bord d'une table. Tu as toujours aimé te battre, mais les espaces clos te mettent mal à l'aise. Tu tentes d'entraîner ton homme dehors. Bizarrement, il ne fait pas le difficile - et tu comprends vite pourquoi. Ils sont tous là - il y a deux jumelles siamoises, tenues par la hanche, qui tiennent un long sabre de cavalerie. Les silhouettes difformes d'autres monstres de foire sont là. Un homme sans jambe, des nains, une femme à barbe. Un homme tient un mousquet pointé sur toi - sa redingote rouge et or en fait l'espèce de petit impereur de tout ce monde. Il n'y a plus rien qui bouge. Tout le monde a fui, ou se cache sous les tables du bar. Dans quelques minutes, ils risqueront un coup d'oeil dehors - curiosité moride, quand tu nous tiens. Oh Aramis. J'aurai du te croire, il y a des années. Je t'ai pris pour un fou, et te voilà, mon ami ... Veux-tu bien retirer ce canon de ma vue alors, mon ami ? tentes-tu, avec insolence. Cela fait presque quarante ans. Je n'étais encore qu'un gamin. Je traînais dans les bars, j'étais presque un mendiant. Mais je t'ai reconnu comme un gitan. Tu étais de la famille. Nous avons discuté. Tu étais ivre - et tu as tout débalé. Tu as tout dis. Reinhart. Oh, Aramis, j'aurai aimé qu'il en soit autrement. Tu fais un pas de recul. Tu haïs ce nom - Reinhart. Malédiction. Tu serres les poings, tu serres les dents. Le canon est toujours là, plein de ténèbres - mais tu sais qu'elles ne t'emporteront pas, ni cette fois, ni la prochaine, ni celles d'avant. Tu as tant essayé. Toutes les façons, tu as tout tenté. Tu as beau être un gitan, que comptes-tu faire de cette information ? Les Reinhart n'ont plus de prétentions au trône. Je n'en ai pas. La politique royale ne t'avait jamais plue. Tu avais aimé ta liberté. Tu avais regretté de ne pas être né dans une famille normale, simple. Le regard bleu de Leroi te fait penser à celui de ta mère. Tu as oublié son visage. Tu sens la culpabilité t'étreindre - tu as oublié leurs traits, à tous, à ceux de ton passé, aux origines. Le temps n'a pas offert une mémoire vive à ton être, juste la possibilité de traverser les âges. Tu feras un parfait monstre de foire. Tu ne vieillis peut-être pas, mais nombre d'hommes voudront venir voir celui qui ne peut mourir, même un tisonnier dans le ventre. Un sourire carnassier dévoile tes dents. Sursaut chez ces êtres écartés du monde. Tu n'as soudain plus l'air humain - une bête venue du fond de l'âge se lève en toi. Comment osent-ils ?! Ils veulent te torturer, et payer ceux qui ont la curiosité glauque de vouloir voir le sang couler ?! Comment oses-tu ? Petit humain, je t'offre une chance, une seule. Ne me tourne pas le dos, et va t'en, avec ce qui te sert de famille. Une chance, une seule. Leroi hoche la tête. Tu crois qu'il a comprit. On cogne ta tempe. Ta tête percute le sol. D'un bond réflexe, tu te remets droit, esquivant le coup de pied qui visait ton visage. Tu ne te souvenais pas avoir gardé les tessons de verre dans ta main. Ils trouvent le visage du colosse. Plus de pitié. Plus aucune humanité. Tu leur feras ce qu'ils voulaient te faire. Parce que ton immortalité t'a apprit une chose. Tu n'es pas humain. Tu n'as plus à agir comme tel.
printemps 2014 à aujourd'hui
Tu ne t'attendais pas à le revoir. Il a vieilli. Il a toujours ces mêmes yeux bleus. Et son don t'épates toujours autant. Ses paroles douces résonnent dans ton crâne. Tu te demandes comment il peut ne pas devenir fou, en traînant sous ta caboche. Tu ne mérites pas qu'on te parle. Tu ne mérites rien d'autre que de retourner près de la source à laquelle tu as élu domicile. Tu vivotes. A quoi cela te sert de manger ? Tu ne peux mourir. A quoi bon boire ? Tu ne peux mourir. Comme une punition que tu t'infliges. Tu as souffert autant que fait souffrir. Tu as trop de souvenirs sur les épaules, un poids incommensurable, aussi vieux que toi-même. Tu as souvent l'impression que tes os sont de roche et tes organes de pierre. Que tu pèses trop lourd pour continuer à avancer ; alors c'est le temps qui t'enroure, te dépasse, pour mieux contrôler votre course à tout les deux.
Professeur. Un héritage. On te donne des mots que tu comprends, et tu tente d'y trouver un sens, toi qui a perdu le sens même de ta vie. C'est comme un électrochoc. Et si il avait raison ? Tu as cotôyé des grands de ce monde. Et des petits. Tous t'ont livré des choses, que tu as gardé en toi. L'Histoire s'incarne en toi, qui traverse son passage sans vieillir ni mourir. Professeur. Le mot a un goût particulier, un arôme doux et sucré, et le prononcer tout haut te donne un frisson. C'est comme si enfin tu pouvais entrevoir l'avenir à nouveau, que tu avais cillé et que ta vision floue avait accomodé la lumière.
Oui. Oui. Avec plaisir.
Et ta voix a retrouvé une humanité que tu avais crue désertée. Tu ne voulais plus t'attacher, mais tu sais que cette envie est vaine ; l'homme est une créature foncièrement relationiste. Tu as besoin des autres, ne serait-ce que pour comprendre que tu n'es pas seul au monde. Ils donnent à ton univers et à ton être une raison d'exister.
Et puis, le gouvernement a prit un virage serré. Un virage dangereux. Les mutants placardés à la face du monde. Tu refuses. Toi, ta vie ne peut être entre leurs mains. Tu n'as pas confiance. Certains hommes son malfaisants. Alors tu fuis. Beaucoup d'autres mutants, d'autres héros font comme toi. Tu regrettes de ne pouvoir faire autre chose pour eux. Tu vis. C'est la seule chose que tu peux faire. Parce que vivre, c'est le contraire de mourir, et que jamais tu ne mourras.
Dernière édition par Aramis Reinhart le Jeu 20 Avr - 9:20, édité 6 fois |
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it's a revolution, i suppose not affiliated • leave me alone | | | Bienvenue |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | |
it's a revolution, i suppose x-resistance + never back down! | | | Bienvenue à toi sur TNA ! Je vois que tu n'auras pas perdu de temps pour t'inscrire Tu as bien fait Je suis sûr que tu te plairas parmi nous J'aime énormément ce choix original d'avatar et ton personnage a l'air de plus intéressant. J'ai hâte d'en lire plus sur lui Surtout n'hésite pas, si tu as des questions, tu peux nous mpotter, on est là pour ça ! Et bon courage pour le reste de ta fiche ! |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Merci à vous pour votre accueil, vous êtes géniaux Vasiliy : j'avoue que j'ai été impatiente & irréfléchie. Si vous aviez dis non, j'aurai été dans de beaux draps mais j'étais motivé par votre forum, tu comprends vous avez l'air tellement parfaits, meh. Merci pour l'avatar et contente que le début de fiche te donne envie d'en savoir plus sur le petit Ara en espérant ne pas vous décevoir, et je n'hésiterai pas à vous harceler par MP si besoin est |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | Bienvenue parmi nouuuuuus J'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas nous faire avec ce perso qui a l'air super intéressant. Pis ce choix d'avatar Comme l'a dit le collègue, n'hésite pas si tu as des questions ! Et bon courage pour ta fiche |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Oh c'est trop gentil, trop de compliments, blblblbl J'avoue que je suis parfaitement amoureuse de ce personnage que joue Santiago Cabrera, Aramis. (et puis j'aime le prénom. Les 3 Mousquetaires quoi. Comment ça, ça se voit ? Meh.) j'espère que la fichette (finie) vous conviendra, mais si il y a le moindre souci, j'éditerai. J'espère aussi n'avoir pas fait n'importe quoi avec la chronologie |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | L'immortalité, fardeau suprême Bienvenue |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Exactement, plutôt une malédiction qu'un don, du point de vue du monsieur Merci jolie Reine des neiges |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | UN X-MEN IMMORTEL ET ROGUE NATION ET CET AVATAR je dis oui mille fois ! bienvenue parmi nous je viendrai sûrement te voir pour un petit lien avec l'un de mes dcs (sûrement kitty pryde) dés que tu seras validééééé bon courage pour cette fiche, j'espère vraiment que tu vas te plaire sur tna |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Anh ce message adorable et trop plein d'amour et d'enthousiasme ! Mille merci à toi, et je t'attends de pieds fermes, avec Kitty Pride la jolie passemuraille, ou quiconque. Je serai ravi d'avoir un petit lien avec tout ce beau monde et je m'y plais déjà, avec cet accueil de fifou |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Bienvenue parmi nous Excellent choix d'avatar, je suis tellement fan de Dexter que je me souviens l'avoir vu dans la série pendant quelques épisodes Et le choix du don est intéressant, hâte que tu sois validé |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Merci beaucoup Il a surtout joué dans Merlin, Musketeers, je savais pas qu'il avait joué dans la saison 7 de Dexter tu m'apprends des choses mais je le préfère avec son petit bouc sexy là. dans the Musketeers. Hâte d'être validée également ! Je sens que ça va être rigolo de le jouer parmi vous |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | - Citation :
- Statut civil : Veuf par trois fois, il a arrêté de désirer avoir un quelconque statut avec quiconque.
Un veuf noiiiiiiir ! xD Bienvenue, bon courage pour ta fiche ^^ |
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it's a revolution, i suppose | | | | | one upon so many times (ARAMIS) | |
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