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| Elina ♦ Don't get too close | |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | Don't get too close Eliza & Léna Eddie était mort. Ça faisait quatre jours. Ils avaient passé la nuit ensemble et quand elle s’était réveillée le lendemain, elle l’avait trouvé mort, à ses côtés. Elle n’avait pas eu la force de régler le problème par elle même et avait appelé les secours depuis une cabine téléphonique après être partie de chez lui en se faisant passer pour une voisine qui avait entendu des bruits étranges en provenance de l’appartement. Léna était rentrée chez elle dans la foulée et avait passé les quatre jours suivant enfermée dans son appartement. Elle n’arrivait plus à dormir depuis cet événement. Eddie devait être celui qui devait l’aider à dépasser la mort de Damien, l’aider à relever la tête mais il était mort et elle ne parvenait pas à comprendre comment cela avait pu se produire. Ils avaient couché ensemble après une nuit... Hors du commun et elle s’était réveillée avec son partenaire mort, allongé à côté d’elle. Pourquoi ? Qu’est ce qu’il s’était passé ? Pourquoi est ce qu’elle l’avait retrouvé dans cet état ? Elle n’y comprenait rien. Elle avait passé les quatre derniers jours sans dormir, à réfléchir à ce qu’elle pouvait faire et en était arrivée à la conclusion qu’elle devait démissionner. Elle n’avait plus aucun intérêt à travailler à Franklin Station. Si elle y était restée, c’était pour sauver des vies, aider les gens, mais elle s’était bien rendue compte qu’elle n’y arriverait pas. Les catastrophes s’étaient enchaînées à New York et elle avait bien compris qu’elle n’arriverait pas à faire tout ce qu’elle voulait. La seule chose qui la motivait à continuer de travailler comme flic, c’était Eddie. Et maintenant qu’il n’était plus là... Elle n’avait plus aucune raison de continuer ce métier. Elle savait qu’elle était inutile et avec la mort d’Eddie... Non. Ils ne pourraient pas comprendre qu’elle n’avait plus aucune raison de continuer à travailler ici. Léna récupéra le carton avec ses affaire et salua brièvement ses collègues présents avant de se diriger vers la sortie, la tête baissée, presque honteuse d’abandonner ses coéquipiers. Ils ne pourraient pas comprendre de toute façon. Elle aurait beau leur expliquer, essayer de leur faire comprendre les raisons de son départ, elle savait qu’ils ne comprendraient pas. La jeune femme se retrouva finalement dans la rue, sur le trottoir juste devant la bâtisse et prit une grande inspiration, presque soulagée de pouvoir enfin respirer l’air libre. Elle marcha jusqu’à sa voiture pour y charger son carton sur la plage arrière et s’immobilisa subitement après avoir refermé la portière en reconnaissant Eliza, de l’autre côté de la route qui lui faisait un léger signe de la main. Et merde... Après Amadeus, il fallait que ce soit sa cousine qui débarque. Elle voulait l’ignorer, continuer comme si de rien n’était, mais la jeune femme l’avait vu et Léna savait qu’elle ne pourrait pas s’en aller comme si de rien n’était. Elle ferma ses yeux en inspirant et expirant bruyamment et verrouilla sa voiture avant d’afficher un sourire forcé à Eliza et de traverser la route pour la rejoindre. Eliza était comme son cousin, à a différence près qu’elle et Léna avaient sympathisé au fil des années. Mais elle était tout aussi bornée que son cousin et Léna savait qu’elle ne la laisserait pas repartir comme si de rien n’était. Il fallait qu’elle lui montre que tout allait bien et qu’elle n’avait besoin de personne. C’était sûrement Amadeus qui lui avait demandé de venir la voir après la discussion qu’ils avaient eu quelques jours auparavant et elle ne voulait pas revivre la même chose qu’avec son ancien collègue. Elle aimait beaucoup Eliza, vraiment, mais elle ne sentait pas de tenir une conversation avec son amie, surtout pas compte tenu des derniers événements. Elle se retrouva rapidement face à Eliza et lui afficha un sourire forcé avant de lui faire une étreinte amicale et de prendre la parole. « Eliza ! Ça me fait plaisir de te voir ! » Elle balaya rapidement les alentours du regard avant de reprendre. « Qu’est ce que tu fais là ? » Elle savait très bien ce qu’elle faisait là. C’était évident. Mais il fallait qu’elle joue la fille innocente si elle ne voulait pas éveiller les soupçons. Elle allait devoir faire comme avec Amadeus. Jouer la fille innocente et ignorante et faire croire qu’elle n’était au courant de rien. Elle avait réussi à le faire avec le membre de l’HPU, il n’y avait aucune raison qu’elle n’y arrive pas avec sa cousine. « Depuis le temps ! Tu veux qu’on aille prendre un café ? Il y en a un pas loin qui en fait des excellents ! » Elle ne voulait pas particulièrement s’asseoir avec Eliza pour discuter avec elle, mais elle ne voulait pas non plus discuter avec elle en pleine rue, juste en face du commissariat. Ça l’arrangerait de le faire et en plus ça montrerait àla jeune femme qu’elle était prête à discuter avec elle. C’était tout bon pour elle. |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | Don't get too close Eliza & Léna Faudrait que t’aille voir Léna. C’était le message d’Amadeus. Eliza avait froncé les sourcils en voyant ce message apparaître sur l’écran de veille de son téléphone. Elle avait demandé des détails sans forcément en recevoir. Amadeus disait que quelque chose n’allait pas, mais qu’il n’avait pas réussi à savoir quoi. Il avait pensé que sa cousine pouvait en apprendre plus de son côté. Elle avait suffisamment confiance en Amadeus pour savoir que ce n’était pas une blague ou un délire de paranoïaque. Si Léna cachait quelque chose et que ça la minait, Amadeus était le mieux placer pour le savoir. Elle lui avait répondu qu’elle allait voir ce qu’elle pouvait faire. Peut-être que si elle allait la cueillir juste à la sortie du commissariat et lui proposer d’aller boire un café, ça allait l’aider à se délier la langue. Ce jour-là, elle avait abandonné son poste un peu avant midi. Boers et HYDRA pouvaient attendre, elle avait plus urgent à faire pour le moment. Elle sortit de la base, emprunta le métro et sortit à deux rues du commissariat de Léna. Eliza se planta juste devant et attendit jusqu’à ce qu’elle voit la tête brune sortir avec un carton dans les bras. Elle fronça les sourcils. Léna quittait son poste ? Amadeus savait ça ? Lorsque Léna redressa la tête, Eliza lui fit un signe de la main avec un grand sourire aux lèvres. Ça faisait des lustres qu’elle n’avait plus vu son amie et même si aujourd’hui c’était Amadeus qui l’envoyait, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être contente de la voir. Depuis son début de mission un peu catastrophique à HYDRA, elle s’était isolée des autres. Boers lui faisait peur et elle n’avait pas envie qu’il s’en prenne à son entourage. Alors un peu à contre cœur, elle s’était renfermée sur elle-même et répondait toujours en souriant lorsqu’on lui demandait comment se passait son boulot. Léna finit par abandonner sa voiture et traverser la route pour la rejoindre. « Eliza ! Ça me fait plaisir de te voir ! Qu’est ce que tu fais là ? » – « Ça faisait longtemps et je me suis dit que ça serait bien de se revoir un peu. » Elle ne pouvait pas dire qu’elle passait par là par hasard. C’était évident que ce n’était pas un hasard. Elle l’avait attendu. « Depuis le temps ! Tu veux qu’on aille prendre un café ? Il y en a un pas loin qui en fait des excellents ! » Eliza hocha la tête « Avec plaisir pour le café, ça nous permettra d’être au chaud un peu. » Elle sourit. L’entrée en matière n’était pas top. Elles se mirent en route. Léna les fit entrer dans un café réputé pour en servir des très bons. Elles commandèrent rapidement avant d’être plongée dans un silence un peu gênant. Eliza devait se reprendre et mener l’enquête pour rassurer son cousin. Ou le conforter dans ses doutes. Elle ne savait pas trop se positionner pour le coup. « Comment tu vas depuis le temps ? » Oui parce que ça faisait un sacré moment qu’elles ne s’étaient pas vues. « Je t’ai vu sortir avec un carton dans les bras, tu démissionnes ? » Et ça c’était un peu surprenant. Eliza avait toujours eu l’impression qu’elle se plaisait dans son boulot. Elle avait un peu l’impression de mener un début d’interrogatoire. Elle essayait de ne pas trop la brusquer, ni de déballer que c’était Amadeus qui l’envoyait. Léna donnait l’impression d’aller bien. Elle pouvait effectivement aller bien, mais elle pouvait aussi mentir. Son instinct de Saint-Bernard n’arrivait pas à déterminer à quoi elle avait affaire. Le serveur finit par déposer les deux tasses de café bien brûlant juste devant elles. Eliza posa ses mains autour de la sienne. « Je sais pas pour le goût, mais en tout cas il sent vraiment bon. » Elle disait des futilités pour noyer le poisson. Histoire que Léna se détende un peu et ne voit pas en Eliza une ennemie. Si effectivement quelque chose n’allait pas, elle finirait par en parler tôt ou tard. Les Jaëger pouvaient l’aider. Ils étaient amis et quoi que traversait Léna, elle n’était pas obligée d’être toute seule.
Dernière édition par Eliza Jaëger le Lun 16 Jan - 20:14, édité 1 fois |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | Don't get too close Eliza & Léna Léna aimait bien Eliza. Dans d’autres circonstances, elle aurait été vraiment ravie de passer un peu de temps avec elle, pour discuter, comme elles avaient l’habitude de le faire avant. Mais au vu des derniers événements, elle ne voulait pas s’éterniser. Elle avait peur de faire une connerie, d’en dire trop et de passer pour un monstre aux yeux de son amie. Elle allait devoir être extrêmement prudente. Eliza hocha la tête quand elle lui proposa un café avant de lui répondre. « Avec plaisir pour le café, ça nous permettra d’être au chaud un peu. » Elle répondit au sourire de la Jaëger en souriant elle aussi et les deux jeunes femmes se mirent en route vers un café qu’elle connaissait bien. Elle y avait souvent traîné avec Eddie entre deux patrouilles et savait qu’elles ne risqueraient pas d’être dérangée par trop de clients à cette heure ci. Elles commandèrent rapidement et s’installèrent à une table dans un coin. Un silence gênant s’installa entre les deux jeunes femmes, aucune des deux ne semblant prête à prendre la parole. Eliza brisa finalement le silence. « Comment tu vas depuis le temps ? » Léna haussa les sourcils, légèrement surprise par cette question. C’était vrai que ça faisait un moment qu’elles ne s’étaient pas vus. « Je t’ai vu sortir avec un carton dans les bras, tu démissionnes ? » Ouais, elle s’était attendue à ce qu’elle lui pose des questions là dessus. Elle aurait préféré éviter d’aborder ce sujet mais étant donné qu’elle l’avait vue sortir avec ses affaires, elle ne pourrait pas l’esquiver. Elle voulu répondre à son amie mais fut interrompue par le serveur qui leur ramena leur commande. Elle le remercia d’un bref sourire et laissa son regard se perdre dans sa tasse, réfléchissant à ce qu’elle pourrait donner comme explication sur son départ. « Je sais pas pour le goût, mais en tout cas il sent vraiment bon. » Léna releva les yeux de sa tasse et sourit faiblement avant de hocher la tête. « Ils sont excellents, tu peux me faire confiance. J’avais l’habitude de venir ici. » Elle replongea son regard dans son café pendant un moment, laissant un silence légèrement pesant s’installer. Elle n’allait pas pouvoir y échapper. Prenant son courage à deux mains, elle but une gorgée de café et poussa un bref soupir. Elle releva ses yeux vers Eliza en lui lançant un sourire un peu triste avant de répondre enfin à sa question. « Ça va pas fort en ce moment. » Il n’y avait aucune raison qu’elle lui mente là dessus comme à Amadeus. Eliza avait bien dû se rendre compte que ça n’allait pas. « Je… J’ai décidé de démissionner ouais. Je sais que ça peut paraître étrange comme décision, tu me connais et tu sais à quel point j'aime ce job mais... » Son sourire s’étira un peu plus. Eliza savait qu’elle avait toujours tout donné pour ce métier et qu’elle n’aurait jamais pensé démissionner. Mais beaucoup de choses avaient changées. « J’ai perdu mon coéquipier. » Son sourire s’effaça et elle haussa faiblement les épaules. « Eddie. Je t’avais déjà parlé de lui, le gros con macho. Il… Il a été retrouvé mort dans son appartement. Et entre ça et ma rupture avec Damien je... » Elle baissa les yeux et grimaça pendant une seconde quand un flash du corps de Damien étendu dans son salon apparu devant ses yeux. « Je me suis dit que j’avais besoin de changer d’air. » Sentant qu’Eliza allait lui proposer son aide elle agita légèrement sa main devant elle avant de reprendre. « J’ai assez d’argent de côté pour voir venir pendant quelques mois t’en fais pas. Je vais juste avoir besoin d’un peu de temps pour ressasser tout ça et trouver ce que je vais pouvoir faire. » Bien. Elle avait réussi à donner des explications plausibles sans risquer d’éveiller les soupçons. Il n’y avait aucune raison qu’Eliza ne la croit pas. Léna secoua doucement la tête en laissant un petit rire nerveux lui échapper et releva la tête vers son amie. « Désolée. Je dois te plomber ta journée avec mes histoires. » Elle but une nouvelle gorgée de café et reprit. « Et toi comment ça va ? » Ça semblerait sans doute bizarre qu’elle veuille changer de sujet comme ça, aussi rapidement mais elle ne voulait pas s’éterniser là dessus et risquer de gaffer. Eliza pourrait comprendre qu’elle ne veuille pas s’étendre sur ses problèmes et qu’elle veuille changer de sujet. Il n’y avait aucune raison que ça se passe mal. |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | Don't get too close Eliza & Léna « Ils sont excellents, tu peux me faire confiance. J’avais l’habitude de venir ici. » L’attitude de Léna alerta Eliza. Au final, tout dans son attitude était en train de hurler que ça n’allait pas. Alors Amadeus avait raison, quelque chose clochait avec la jeune femme et elle se devait de savoir quoi. « Ça va pas fort en ce moment. Je… J’ai décidé de démissionner ouais. Je sais que ça peut paraître étrange comme décision, tu me connais et tu sais à quel point j'aime ce job mais... » Elle hocha la tête. Oui, elle savait et elle avait bien vu à quel point elle s’épanouissait dans son travail. Elle trouvait ça tellement injuste qu’elle ait eu à démissionner d’un boulot qu’elle appréciait beaucoup. « J’ai perdu mon coéquipier. » Oh. Ceci expliquait cela. Eliza eut un air désolé sur le visage. « Eddie. Je t’avais déjà parlé de lui, le gros con macho. Il… Il a été retrouvé mort dans son appartement. Et entre ça et ma rupture avec Damien je... Je me suis dit que j’avais besoin de changer d’air. J’ai assez d’argent de côté pour voir venir pendant quelques mois t’en fais pas. Je vais juste avoir besoin d’un peu de temps pour ressasser tout ça et trouver ce que je vais pouvoir faire. » Ça devait être horrible pour Léna. Le choc qu’elle avait ressenti l’avait amené à tout plaquer. Ce n’était pas une bonne période pour elle surtout si on ajoutait Damien au tableau. Un petit rire nerveux secoua Léna. « Désolée. Je dois te plomber ta journée avec mes histoires. Et toi comment ça va ? » Le sourire d’Eliza se crispa légèrement. Elle devait s’y attendre à ce qu’elle lui retourne la question. « Je suis désolée pour ton coéquipier, j’ose pas imaginer ce que tu endures. Tu vas partir de New York, tu penses ? » Commença-t-elle. « Tu ne me plombes rien du tout. Nous sommes amies, Léna, les amis c’est fait pour se serrer les coudes quand ça ne va pas. » C’était elle qui disait ça. Elle qui était en pleine mission périlleuse pour le SHIELD et qui se retrouvait coincée par un supérieur trop perspicace. Elle prit une gorgée de son café et constata que Léna avait raison, c’était probablement le meilleur café qu’elle ait pu boire depuis des mois. Eliza réfléchit un peu à la réponse qu’elle allait donner. Pour le reste de ses proches, Eliza travaillait dans un espace culturel d’une grande surface, elle n’était pas agent du SHIELD surentraînée en mission à HYDRA. Elle ne pouvait parler de cette mission à personne parce que personne ne savait son véritable métier. Elle reposa sa tasse sur la coupelle avant de répondre enfin à la question de Léna. « Quant à moi, ça va. Le boulot c’est toujours la même chose. Je ne m’en plains pas trop. » C’était certain qu’à côté, être une simple employée d’une compagnie sans risque ça devait être tranquille. « Mes parents m’ont demandée de tes nouvelles l’autre jour du coup je me dis que si tu veux, tu pourras venir manger à la maison ? Je pourrais dire à Amadeus de se ramener également. » Il était inquiet pour toi. Avait-elle envie de rajouter, mais elle se tut. Elle ne savait pas comment pourrait réagir Léna face à cette nouvelle. Elle comprendrait forcément que si Eliza était là aujourd’hui en face d’elle c’était parce qu’Amadeus avait eu peur et lui avait demandé de mener l’enquête de son côté. Elle ne voulait pas que Léna se braque et qu’elle se retrouve totalement seule pour affronter la perte de son coéquipier. « Ça leur ferait plaisir de te revoir et ça mettrait de l’animation dans la maison. » Les Jaëger n’étaient pas une grande famille alors quand Eliza ramenait des amis en plus d’Amadeus, ils étaient tout de suite plus joyeux et Léna était un peu comme leur troisième enfant quand elle y pensait. Elle venait assez souvent avec son cousin. « Bref, si t’as besoin, tu sais qu’on est là. Et si tu cherches un endroit où crécher, je peux te laisser mon appartement. » Dit-elle en prenant une autre gorgée de son café.
Dernière édition par Eliza Jaëger le Lun 16 Jan - 20:15, édité 1 fois |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | Don't get too close Eliza & Léna Elle avait préféré changer de sujet pour ne pas risquer de gaffer ou de craquer face à Eliza. Elle pouvait lui faire confiance, elle le savait, elles étaient amies après tout mais elle ne voulait passer pour un monstre aux yeux de la Jaëger. Comment est ce qu’elle réagirait si elle apprenait qu’elle avait tué Damien ? Même si c’était un accident, elle se doutait bien que ça risquerait de ne pas bien passer auprès d’elle. « Je suis désolée pour ton coéquipier, j’ose pas imaginer ce que tu endures. Tu vas partir de New York, tu penses ? » Léna baissa à nouveau les yeux sur sa tasse et garda le silence. Non, elle ne savait pas si elle resterait à New York. Elle ne savait vraiment pas ce qu’elle allait faire. Elle avait pensé à rentrer en France, essayer de se reconstruire mais elle doutait que ce soit la bonne solution. « Tu ne me plombes rien du tout. Nous sommes amies, Léna, les amis c’est fait pour se serrer les coudes quand ça ne va pas. » La brune murmura un simple « Merci. » Et offrit un sourire crispé à son amie. « Quant à moi, ça va. Le boulot c’est toujours la même chose. Je ne m’en plains pas trop. » Oh ça elle n’en doutait pas. Le travail d’Eliza avait toujours semblé tranquille. Même si on prenait en compte les derniers événements survenus à New York, ça n’avait pas dû changer grand-chose pour elle. « Mes parents m’ont demandée de tes nouvelles l’autre jour du coup je me dis que si tu veux, tu pourras venir manger à la maison ? Je pourrais dire à Amadeus de se ramener également. » Léna se retint de soupirer. Est ce qu’elle pouvait refuser ? Elle adorait les Jaëger, ils l’avaient acceptée dans leur famille alors qu’elle était seule et paumée à son arrivée à New York. Elle voulait dire oui à son amie et revoir sa famille mais elle ne pouvait pas. Elle avait besoin de rester seule jusqu’à ce qu’elle aille mieux. « Ça leur ferait plaisir de te revoir et ça mettrait de l’animation dans la maison. » La brune offrit un sourire un peu plus franc à la jeune femme, suivi d’un faible. « C’est gentil merci. » Elle préférait ne pas lui dire non tout de suite, elle trouverait sans doute ça suspect compte tenu de la situation. « Bref, si t’as besoin, tu sais qu’on est là. Et si tu cherches un endroit où crécher, je peux te laisser mon appartement. » Elle était vraiment adorable de lui proposer tout ça, sans rien lui demander, simplement parce que ça n’allait pas. Elle l’avait dit, les amis sont fait pour se serrer les coudes. Léna porta sa tasse à ses lèvres pour boire une nouvelle gorgée de café et reprit la parole, la tasse toujours entre ses mains. « Eliza je… Je sais pas quoi dire c’est… Merci. Vraiment. » Elle but une autre gorgée avant de reprendre. « Tu diras à tes parents qu’ils sont adorables et que je les remercie mais… Je ne peux pas accepter pour le moment. Comme je te l’ai dit, je vais avoir besoin d’un peu de temps pour moi. » La tasse toujours levée, à quelques centimètres de ses lèvres, elle laissa son regard se perdre dans son contenu, réfléchissant à ce qu’elle pourrait dire pour qu’Eliza arrête de s’inquiéter pour elle. Qu’elle ce qu’elle pouvait faire... « Elle va finir par se douter de quelque chose. » La voix fit sursauter Léna qui se crispa, faisant éclater sa tasse dans sa main. D’où est ce que ce que cette voix venait ? Elle se retourna rapidement, ignorant pour l’instant les débris de tasse dans sa main pour observer les alentours à la recherche de l’origine de cette remarque. Rien. Personne. Est ce qu’elle l’avait rêvé ? Elle prit finalement conscience de l’état de sa main et lâcha vivement les restes de la tasse pour les faire tomber sur la table et s’immobilisa en remarquant que sa paume était couverte de coupures. Pourquoi est ce qu’elle ne ressentait rien ? Elle attrapa sa serviette pour la presser dans sa paume, espérant arrêter le saignement et se raidit à nouveau en voyant que les coupures commençaient à se résorber à vue d’œil. Qu’est ce que c’était que ce délire ? C’était exactement comme avec Eddie, lui aussi avait guéri de ses blessures en un clin d’œil. Est ce que cette… Situation avait un rapport avec son partenaire ? Léna releva les yeux vers Eliza, presque surprise de la trouver face à elle, comme si elle avait oubliée sa présence et lui lança un regard inquiet tout en reprenant. « Je… Ça va. J’ai rien. » Elle reporta son attention sur la paume de sa main, fronçant les sourcils en voyant qu’elle n’avait plus la moindre trace de coupure. Comment est ce qu’elle avait pu faire exploser sa tasse entre ses doigts comme ça ? Elle balaya une nouvelle fois les alentours pour revérifier qu’elles étaient bien seules. Qu’est ce qu’il s’était passé ? Est ce qu’elle commençait à perdre les pédales ? Elle n’avait rien ressentie de spéciale depuis la disparition de Damien et d’Eddie. Pourquoi est ce qu’elle craquerait maintenant ? Ça n’avait aucun sens. |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | Don't get too close Eliza & Léna « Eliza je… Je sais pas quoi dire c’est… Merci. Vraiment. » Eliza hocha la tête. Qu’elle ne dise rien, c’était une invitation sincère et sans arrière-pensée. « Tu diras à tes parents qu’ils sont adorables et que je les remercie mais… Je ne peux pas accepter pour le moment. Comme je te l’ai dit, je vais avoir besoin d’un peu de temps pour moi. » Puis Léna sursauta pour aucune raison, se crispa et brisa la tasse sous les yeux ébahis de la jeune femme. Elle vit l’ancienne flic regarder autour d’elle avec un air interrogateur sur le visage. « Léna ? » Demanda Eliza, mais la susnommée ne semblait pas l’avoir entendue. La jeune femme la vit se débarrasser des débris et le sang sur sa main s’écoulant des différentes coupures qu’elle pouvait avoir. La brune tendit la main pour la soigner instinctivement, mais l’autre la repoussa, préférant poser sa serviette par-dessus. Finalement, Léna redressa la tête avec un air surpris sur le visage qui doubla l’inquiétude que ressentait Eliza en cet instant. « Je… Ça va. J’ai rien. » La plus âgée avait l’air de tout sauf d’aller bien. La petite brune fronça les sourcils suivant les coups d’œil qu’elle jetait à droite et à gauche. Qu’est-ce qui venait de se passer au juste ? « Léna… t’es sûre que ça va ? » Elle essayait de capter son regard qui cherchait toujours quelque chose. Mais quoi ? Eliza tendit sa main en avant pour toucher son bras. Elle la sentit tressaillir sous ses doigts avant de se focaliser sur elle. « Hé qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Tu m’as fait peur. » Elle était inquiète, ça se lisait sur son visage, dans ses yeux. Il s’était passé quelque chose. « Tu t’es figée d’un seul coup, j’ai cru que tu faisais une attaque ou un truc comme ça. » Elle essayait de mettre des mots sur ce qu’elle avait vu. Léna lui avait fait cette impression alors que sa condition physique n’était pas mauvaise aux dernières nouvelles. « Je vais te prendre un autre café. » Parce qu’elle avait encore l’air totalement ailleurs et qu’elle voulait lui laisser le temps de rassembler ses pensées. En l’espace de cinq minutes, le comportement de Léna avait totalement changé. Si elle donnait l’impression d’aller bien avant, après ça, Eliza n’était plus trop sûre. Et ça réveillait son inquiétude. Eliza se leva et se dirigea vers le comptoir. « Un autre café s’il vous plaît. Il y a eu… un petit accident avec la tasse de mon amie. » Le serveur dressa son cou et grogna dans sa barbe. La jeune femme s’excusa, paya la tasse brisée et attendit pour le café de Léna. Quand il fut prêt, elle retourna à sa place. « Désolée, ça a pris un peu de temps. » Elle posa son regard sur son amie pour voir si elle était de retour parmi eux ou si elle était toujours perdue dans ses pensées. Ses yeux bleus se posèrent enfin sur Eliza et elle retint un soupir de soulagement. Ok elle était de retour. « Ta main, ça va ? » Fit-elle en désignant la serviette qu’elle tenait du menton. « Si c’est trop profond, je peux m’en occuper tu sais ? » Léna savait pour les pouvoirs d’Eliza parce qu’il était vraiment pratique par moment et parce qu’elle va être obligée de se recenser et parce qu’ils ne font pas de secret dans la famille Jaëger. (Enfin sauf pour Amadeus. Eliza était au courant de l’empathie de son cousin mais pas les parents. Bref.) Elle n’avait pas envie que son amie se vide de son sang dans le café. Elle avait suffisamment appris de mauvaises nouvelles pour un moment. |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | Don't get too close Eliza & Léna Il fallait qu’elle ressasse ce qu’il venait de se passer. Qu’elle revoit la scène pour comprendre. Elle avait entendue une voix qui l’avait surprise et lui avait fait éclater sa tasse entre ses doigts. Ok, ça c’était clair. Ce qui ne l’était pas du tout, c’était que les coupures qu’elle s’était faite avaient complètement disparue en quelques secondes. Comment est ce que ça pouvait être possible ? Elle ne pouvait pas être mutante, elle l’aurait remarqué des années auparavant et à sa connaissance, les pouvoirs issues d’une mutation se révélaient toujours à l’adolescence. Elle n’y comprenait rien. Et il y avait autre chose. D’où est ce que cette voix était venue ? Est ce qu’elle l’avait imaginée ? Est ce qu’elle était en train de craquer ? Eliza ne semblait pas l’avoir entendue et les autres clients du café non plus. Qu’est ce que ça voulait dire ? « Léna… t’es sûre que ça va ? » Léna ne cessait de jeter de brefs coups d’œil à droite et gauche, cherchant l’origine de la voix, ignorant complètement son amie. La main d’Eliza se posa sur son bras, la faisant sursauter et elle reporta son attention sur la plus jeune, la fixant d’un air hagard. « Hé qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Tu m’as fait peur. » La brune ouvrit plusieurs fois la bouche, semblant chercher ce qu’elle pouvait bien dire. « Tu t’es figée d’un seul coup, j’ai cru que tu faisais une attaque ou un truc comme ça. » Si seulement ça ne pouvait être que ça… Au moins elle aurait pu expliquer ce qu’elle avait. Elle aurait vraiment préféré que ce soit aussi simple. « Je vais te prendre un autre café. » Léna hocha faiblement la tête, l’air toujours ailleurs et souffla un. « Je… D’accord. » D’une petite voix. Elle cligna plusieurs fois des yeux et balaya encore une fois les alentours, espérant trouver l’origine de cette voix mais il n’y avait toujours personne. Léna reporta son attention sur Eliza quand elle revint à table et lâcha un « Merci. » Quand elle posa un nouveau café devant elle. « Désolée, ça a pris un peu de temps. » La plus âgée secoua faiblement la tête, lui montrant bien que ce n’était pas grave. Il fallait qu’elle arrête de chercher ce qu’il s’était passé et qu’elle se concentre sur Eliza. Elle était en train de passer pour une folle alors que le but de cette sortie était justement que son amie ne s’inquiète pas pour elle. Elle n’y arriverait pas en continuant de chercher à comprendre. « Ta main, ça va ? » Elle jeta un regard à la paume de sa main, prenant garde à ne pas la montrer à la plus jeune. Elle avait assez l’air de s’inquiéter pour elle, ce n’était pas la peine d’accentuer ça en lui montrant que ses coupures avaient cicatrisées à vue d’œil. « Si c’est trop profond, je peux m’en occuper tu sais ? » Elle aurait bien aimé qu’elle puisse s’en occuper. Ça aurait simplifié ses problèmes et elle n’aurait plus eu qu’à s’occuper de cette voix qu’elle avait entendu. « Non, ça va ne t’en fais pas. C’est juste une égratignure. » Elle fit mine d’essuyer un peu plus la plaie, espérant que ça suffirait à convaincre la mutante avant de poser sa serviette et d’attraper le plus délicatement possible sa tasse de café pour ne pas risquer de la briser à nouveau. Elle but une gorgée, fermant un instant les yeux en savourant la chaleur du café et reposa -toujours aussi délicatement- la tasse avant de relever les yeux sur Eliza. « Désolée si je t’ai fait peur. Je sais pas ce qu’il s’est passé. J’ai cru… J’ai cru entendre quelque chose et j’ai eu une absence. » Elle ne voulait pas lui dire qu’elle avait distinctement entendue une voix, elle la croirait folle. « Je t’assure que ça va Eliza. Je vais bien. C’est juste qu’entre les derniers événements et ma démission… Je pense que c’est juste du surmenage. » Elle sourit faiblement à son amie, voulant la rassurer. « T’en fais pas. J’ai juste besoin de repos et d’un peu de temps. » Est ce que ça suffirait à la convaincre ? Elle en doutait mais elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait lui dire pour la rassurer. Et il était hors de question qu’elle lui raconte en détail ce qu’elle venait de vivre, elle passerait pour une folle et finirait internée. Son regard se posa sur les débris de sa tasse précédente pendant quelques secondes mais elle reposa son regard sur Eliza avec un air un peu gêné. « Pour ça par contre… » Elle désigna les débris du regard. « Je t’avoue que je ne comprends pas. » Non seulement elle avait brisée cette tasse sans effort mais n’avait ressentie absolument aucune chaleur quand le café s’était déversé sur sa main. Certes il n’était pas brûlant mais elle aurait dû en ressentir la chaleur. Est ce qu’elle avait développé des pouvoirs ? Comment est ce qu’elle aurait pu ? Est ce que le fait d’avoir couché avec Eddie avait un lien ? Non, les mutations n’étaient pas transmissibles et Eddie lui avait dit qu’il était un mutant. Pourquoi est ce qu’il lui aurait menti ? C’était forcément autre chose. |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | Don't get too close Eliza & Léna Le regard de Léna se posa sur cette main blessée qu’elle referma aussitôt avant de redresser sa tête et de regarder Eliza. La brune s’inquiétait de plus en plus, elle avait une lueur d’incompréhension dans ses yeux. Quelque chose qui lui disait qu’elle non plus n’avait pas compris ce qu’il s’était passé. « Non, ça va ne t’en fais pas. C’est juste une égratignure. » Elle essayait de la rassurer. Elle la regardait faire : prendre une serviette, essuyer la blessure, garder la main fermée pour qu’Eliza ne voit pas la blessure. Pourquoi ? « Désolée si je t’ai fait peur. Je sais pas ce qu’il s’est passé. J’ai cru… J’ai cru entendre quelque chose et j’ai eu une absence. » Elle avait cru entendre quelque chose ? Cru ? « Je t’assure que ça va Eliza. Je vais bien. C’est juste qu’entre les derniers événements et ma démission… Je pense que c’est juste du surmenage. » Eliza peina à esquisser un sourire en réponse à celui de Léna. Du surmenage hein ? Un surmenage si puissant qu’il l’avait amené à croire qu’elle avait entendu une voix. Voix qui avait réussi à suffisamment la déstabiliser pour briser une tasse d’une seule main. Non en effet, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. « T’en fais pas. J’ai juste besoin de repos et d’un peu de temps. Pour ça par contre… Je t’avoue que je ne comprends pas. » Eliza prit un débris entre ses doigts et l’étudia d’un peu plus près. Les tasses ne donnaient pas l’impression d’être aussi fines pour se briser aussi facilement. Il fallait avoir une force surhumaine pour ça. Eliza fronça les sourcils et redressa la tête pour regarder Léna. « T’as pas été en contact avec quoi que ce soit qui ait pu te donner des pouvoirs ? » Léna donna l’impression de s’être figée rendant Eliza encore plus soupçonneuse. « Faut être sacrément balèze pour réussir à casser ça à mains nues. » Expliqua-t-elle pour qu’elle se détende un peu. « Puis vu toutes les affaires sordides des dernières années, ça ne serait pas étonnant. Regarde, ma mutation s’est réveillée quand j’avais dix ans, Amadeus, c’était pour ses dix-huit ans. » Elle essayait de la rassurer comme elle pouvait. La phase de découverte n’était jamais évidente et toujours très surprenante. Léna ne devait pas être toute seule pour vivre ça. « Tu sens que ça peut être ça ? Que ça vient de toi et de toi seule ? » Tout était une question de volonté de l’esprit. Du moins à son sens, si la mutation voulait se développer et sortir au grand jour maintenant, eh bien soit. Eliza ne savait pas trop si elle devait se réjouir pour son amie ou s’inquiéter. Elle avait l’air vraiment flippé et sur ses gardes. Son regard de tout à l’heure lui restait en mémoire. Léna l’inquiétait vraiment beaucoup et elle ne pouvait pas la laisser toute seule et ce malgré ce qu’elle lui avait assuré un peu plus tôt. « Tu peux tout me dire, tu sais. » Elle pouvait comprendre qu’on n’accorde pas sa confiance aussi facilement. Surtout avec les temps qui courent. Eliza, elle-même, n’avait jamais confié à personne son véritable métier. Et elle était sûre que Léna lui en voudrait de lui avoir caché une information pareille. « Ce n’est pas grave d’être un mutant. » Ils en étaient encore là aujourd’hui : 2017 et dire qu’être différent ce n’était pas important. Et si Léna ne lui disait rien, elle n’allait pas comprendre pourquoi. Elle aussi était une mutante, elle aussi pouvait comprendre ce qu’elle vivait et elle aussi pouvait comprendre la frayeur que ça pouvait causer. Il n’y avait rien de plus normal que cette réaction. Léna vivait beaucoup de choses en ce moment et Eliza voulait s’assurer qu’elle ne serait pas seule pour ça. Elle guettait un peu sa réaction, inquiète par ce silence et ces sourires se voulant rassurant. « Comment… comment ça s’est passé ? » Fit-elle brusquement. Peut-être que parler de ce qui avait causé la mort de son coéquipier pourrait l’aider ? Amadeus aurait dû venir avec elle. Il aurait pu orienter la conversation en fonction de ce que Léna ressentait. Là elle avançait en aveugle et ça la déstabilisait. Elle avait la sensation de ne pas avoir vraiment Léna Delacroix en face d’elle. |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | Don't get too close Eliza & Léna Elle regarda Eliza ramasser l’un des débris de la tasse pour l’examiner, gardant le silence et espérant que son amie ne la questionne pas trop sur le sujet. Elle ne parvenait pas à l’expliquer et se doutait qu’Eliza ne la croirait pas si elle le lui disait. Qu’est ce qu’elle devait faire ? « T’as pas été en contact avec quoi que ce soit qui ait pu te donner des pouvoirs ? » Léna se crispa légèrement face à sa question. La formulation exacte aurait plutôt été "avec qui que ce soit". « Faut être sacrément balèze pour réussir à casser ça à mains nues. » Elle se décrispa un peu et se força à sourire faiblement. Là dessus elles étaient d’accord. « Puis vu toutes les affaires sordides des dernières années, ça ne serait pas étonnant. Regarde, ma mutation s’est réveillée quand j’avais dix ans, Amadeus, c’était pour ses dix-huit ans. » Elle savait ça, mais elle ne comprenait pas comment elle pouvait débloquer des pouvoirs. Elle avait vingt neuf ans. Est ce que c’était vraiment possible qu’elle puisse se révéler être mutante à son age ? Non, pour elle tout concordait avec Eddie. Elle semblait avoir débloquée la même capacité de régénération que lui et pour ce qui était de cette force… Son partenaire lui avait toujours semblé bien plus fort que ce qu’il laissait paraître. Ça avait forcément un lien. « Tu sens que ça peut être ça ? Que ça vient de toi et de toi seule ? » Elle haussa faiblement les épaules, grimaçant un peu. « Je… J’en sais rien. » Est ce qu’elle pouvait lui dire pour Eddie ? Au moins elle n’aurait pas à mentir à son amie et elle passerait peut être moins pour une folle. Mais est ce que c’était vraiment une bonne idée de lui raconter tout ça ? Elle pourrait faire le lien avec la mort de son ancien coéquipier... « Tu peux tout me dire, tu sais. » Elle le savait oui. Eliza faisait partie des très rares personnes très proches d’elle. De celles en qui elle pouvait avoir confiance. « Ce n’est pas grave d’être un mutant. » Elle l’aurait sûrement cru si elle lui avait dit ça quelques années plus tôt mais quand on regardait la situation actuelle. Elle ne voulait pas… Non. Elle ne voulait pas être une mutante. « Comment… comment ça s’est passé ? » L’ancienne flic écarquilla un peu les yeux, surprise par cette nouvelle question et posa ses mains des deux côtés de sa tasse de café, perdant son regard dans son contenu pendant un instant. Elle voulait savoir pour Eddie. Elle voulait comprendre et la jeune femme comprenait qu’elle veuille savoir. En plus de ça, peut être que lui expliquer ce qu’il s’était passé pourrait l’aider à comprendre, Eliza aurait peut être une explication. Léna releva les yeux vers son amie, affichant un sourire un peu triste avant de prendre une grande inspiration. « Eliza je… Je te fais confiance, tu le sais. Mais j’ai besoin que tu me fasses confiance aussi. » Elle craignait qu’Eliza ne la juge, qu’elle pense qu’elle avait quelque chose à voir avec la mort d’Eddie. « On a pas d’explication sur la mort d’Eddie. Les légistes ont dit qu’il avait fait un arrêt cardiaque mais ils n’en ont pas trouvé la raison. » Elle déglutit avec difficulté, la gorge nouée et baissa un instant les yeux. Elle était terrifiée par la réaction que pourrait avoir la jeune femme. « J-je, j’étais avec lui quand c’est arrivé. » Elle vit que ses mains commençaient à trembler et resserra sa prise sur sa tasse avant de reprendre, espérant qu’Eliza ne l’avait pas remarqué. « On a couché ensemble et j’ai passé la nuit chez lui et… Et quand je me suis réveillée le lendemain il était mort. » Sa voix avait commencé à trembler en prononçant ces mots et elle se tut pendant quelques secondes, le temps de boire une gorgée de café et d’essayer de se calmer. « Il faut que tu me crois quand je te dis que je ne sais pas ce qu’il s’est passé. » Elle libéra sa tasse de sa main droite et la leva légèrement pour montrer sa paume intacte à la jeune femme. « Eddie avait la même mutation. Je l’ai vu. Mais pour ça… » Elle désigna les débris de son ancienne tasse. « Je ne sais vraiment pas d’où ça vient. Mais je sais que je ne suis pas une mutante. J’ai passé je ne sais combien de portiques de détection depuis et ils n’ont jamais sonné. » Elle reposa sa main sur la table, entourant à nouveau sa tasse et baissa la tête. « Il faut que tu me crois Eliza. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive. » |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | Don't get too close Eliza & Léna Ce devait être difficile pour Léna de se rappeler tout ça. Eliza regretta aussitôt sa question, mais fut surprise de constater qu’elle allait lui répondre. « Eliza je… Je te fais confiance, tu le sais. Mais j’ai besoin que tu me fasses confiance aussi. » Eliza hocha la tête. Évidemment qu’elle lui faisait totalement confiance. Elle connaissait Léna depuis un bon bout de temps maintenant. « On a pas d’explication sur la mort d’Eddie. Les légistes ont dit qu’il avait fait un arrêt cardiaque mais ils n’en ont pas trouvé la raison. J-je, j’étais avec lui quand c’est arrivé. » Elle écarquilla les yeux. Oh. Le traumatisme était d’autant plus important dans ce cas. « On a couché ensemble et j’ai passé la nuit chez lui et… Et quand je me suis réveillée le lendemain il était mort. » Oh. C’était pire que ce qu’elle s’était imaginée. Elle réprima un frisson d’horreur en s’imaginant le traumatisme que ça devait être de se réveiller à côté d’un corps froid. « Il faut que tu me crois quand je te dis que je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Eddie avait la même mutation. Je l’ai vu. Mais pour ça… Je ne sais vraiment pas d’où ça vient. Mais je sais que je ne suis pas une mutante. J’ai passé je ne sais combien de portiques de détection depuis et ils n’ont jamais sonné. Il faut que tu me crois Eliza. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive. » Eliza posa une main sur le poignet de son amie. Elle essaya de capter son regard pour la rassurer. « Je te crois, ok ? » Elle lui sourit. « Je n’aurai pas dû te poser la question, excuse-moi. » Elle voyait bien que ça l’affectait toujours et encore une fois, le traumatisme devait être grand. « Les arrêts cardiaques sont rares dans ce genre de cas, surtout qu’il était jeune non ? » Demanda-t-elle. « Mais le risque zéro n’existe pas. Il avait peut-être un souffle au cœur ou une saloperie dans le genre et son cœur n’a pas tenu. » Avoir un pouvoir comme le sien avait forcé Eliza à faire des recherches sur les limites de sa mutation. Bon bien souvent c’était en testant, mais ça l’aidait à mieux l’appréhender. Du coup elle avait dévoré des livres sur la médecine et les maladies. Elle n’avait pas compris le quart de ce qu’elle lisait, mais elle avait emmagasiné suffisamment d’informations à ce sujet. « Je te crois, Léna. Ça ne peut pas être de ta faute de toute façon. » Elle effectua une légère pression sur son poignet avant de retirer sa main. Elle espérait l’avoir un peu apaisé dans ses craintes. Elle sentait bien que ça pesait sur les épaules de son amie. « Quant à la mutation, je ne sais pas. Il avait les mêmes caractéristiques que toi ? » Fit-elle. Elle n’avait jamais entendu parler d’un transfert de don. Pas même au SHIELD. Et pourtant, ils en avaient vu des choses bizarres là-bas. C’était très étrange, elle pourrait peut-être se renseigner pour aider Léna au mieux. Elle faillit lui faire la proposition avant de se rappeler qu’elle ne savait pas qu’elle travaillait au SHIELD. Elle lui sourit simplement pour se rattraper. « Ne me dis pas que la police pense que tu es impliquée là-dedans de près ou de loin ? » Ça pouvait expliquer le fait qu’elle ait quitté son job. Ils l’ont peut-être forcée à le faire. Et si c’était le cas, ça ne se faisait pas. Léna n’était pas une fille comme ça et elle était flic pour une bonne raison. |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | Don't get too close Eliza & Léna Eliza posa sa main sur son poignet et essaya d’accrocher son regard. Léna releva les yeux dans sa direction, déglutissant avec difficulté. Qu’est ce qu’elle allait lui dire ? Est ce qu’elle lui faisait confiance ? Elle lui avait dit la vérité, il n’y avait aucune raison qu’elle ne la croit pas. « Je te crois, ok ? » Léna hocha faiblement la tête tout en murmurant un. « Merci. » Et se força à sourire un peu pour répondre à celui d’Eliza. « Je n’aurai pas dû te poser la question, excuse-moi. » L’ancienne flic hocha négativement la tête et balaya brièvement l’air de sa main libre, lui montrant bien que ce n’était pas grave et qu’elle ne lui en voulait. Au contraire. Même si ces souvenirs étaient vraiment douloureux, ça lui avait fait du bien de pouvoir en parler à quelqu’un en qui elle avait confiance. « Les arrêts cardiaques sont rares dans ce genre de cas, surtout qu’il était jeune non ? » Elle hocha une nouvelle fois la tête. « Il avait mon âge ouais. » « Mais le risque zéro n’existe pas. Il avait peut-être un souffle au cœur ou une saloperie dans le genre et son cœur n’a pas tenu. » Ça par contre ça ne collait pas. Eddie lui avait toujours semblé en forme, même plus que ça. C’était un monstre de force physique et elle n’avait jamais remarqué la moindre faiblesse émanant de lui. Ça ne pouvait pas être un souffle au cœur. C’était forcément autre chose. « Je te crois, Léna. Ça ne peut pas être de ta faute de toute façon. » La légère pression sur son poignet lui réchauffa un peu plus le cœur et elle s’essuya les larmes qu’elle sentait perler d’un revers de sa main libre. Elle avait vraiment de la chance de pouvoir compter sur Eliza. Et dire qu’elle n’avait pas voulu la voir au début. Elle aurait vraiment été stupide de l’ignorer. « Quant à la mutation, je ne sais pas. Il avait les mêmes caractéristiques que toi ? » Ça c’était une bonne question. Elle n’avait remarquée que la régénération accélérée mais absolument rien ne lui disait qu’il n’en avait pas d’autres. Elle venait de briser une tasse sans le moindre effort et Eddie lui avait toujours semblé être bien plus fort. Est ce qu’elle avait héritée de cette particularité également ? Elle n’en savait rien. « Ne me dis pas que la police pense que tu es impliquée là-dedans de près ou de loin ? » Léna écarquilla les yeux face à sa question et se raidit un peu plus. « Je… Je sais pas. Personne n’est au courant que j’étais avec lui. Tu es la seule. Il faut que tu me comprennes, j’ai paniquée en me réveillant à côté de lui et j’ai appelé des secours en me faisant passer pour une voisine qui avait entendu du bruit. » Elle n’en était pas fière, loin de là. Elle aurait du rester, après tout elle n’avait rien fait et n’aurait pas pu être inculpée puisqu’ils n’avaient pas réussi à définir exactement les circonstances de sa mort. Au lieu de ça, elle avait été lâche et avait pris la fuite. Peut être que c’était parce que c’était la deuxième mort à laquelle elle avait assistée en quelques jours. Elle n’en savait rien. « La police ne sait rien. Mais c’est pas pour ça que j’ai démissionné. » Elle avait bien sentit qu’Eliza se posait la question. « C’est juste que je pouvais pas continuer à bosser dans le même service. » Elle baissa les yeux en sentant ses larmes revenir. « Je le voyais partout et je… » Sa voix mourut dans sa gorge et elle préféra ne pas terminer sa phrase. Elle laissa passer quelques secondes, le temps de retrouver son calme et reposa son regard sur Eliza. « Pour sa mutation, je ne sais pas non plus. Tout ce que je sais, c’est qu’il avait une régénération accélérée et qu’il avait l’air plus fort que la moyenne mais… » Elle haussa les épaules et désigna les débris de la tasse du menton. « Peut être que ça vient de là. J’en sais rien. »Léna reprit sa tasse en main et en but une longue gorgée, espérant que la chaleur aiderait à la calmer et la reposa délicatement sur la table de peur de la briser à nouveau. « Encore merci d’être là. Honnêtement, quand je t’ai vu en sortant du commissariat, je voulais pas te parler. Je voulais rester seule, ne voir personne. » Elle prit son visage dans ses mains en retenant un sanglot et expira bruyamment avant de parvenir à articuler un. « Je sais plus où j’en suis Eliza. » |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | Don't get too close Eliza & Léna « Je… Je sais pas. Personne n’est au courant que j’étais avec lui. Tu es la seule. Il faut que tu me comprennes, j’ai paniquée en me réveillant à côté de lui et j’ai appelé des secours en me faisant passer pour une voisine qui avait entendu du bruit. » Eliza hocha la tête. Elle comprenait, ça ne mettait pas en confiance de se réveiller aux côtés d’un cadavre. D’autant qu’elle était sûre qu’on aurait soupçonné Lena si jamais elle avait appelé les secours. Ils voyaient tellement d’affaires similaires que forcément, elle aurait fait le coupable idéal. « La police ne sait rien. Mais c’est pas pour ça que j’ai démissionné. C’est juste que je pouvais pas continuer à bosser dans le même service. Je le voyais partout et je… » Elle laissa Lena se reprendre. « Pour sa mutation, je ne sais pas non plus. Tout ce que je sais, c’est qu’il avait une régénération accélérée et qu’il avait l’air plus fort que la moyenne mais… Peut être que ça vient de là. J’en sais rien. » Elle n’avait jamais entendu une histoire pareille. Les mutations sont dans les gènes et ne se transmettent pas comme ça normalement. C’était tout de même étrange qu’elle tombe sur un gars qui avait la même mutation qu’elle. « Encore merci d’être là. Honnêtement, quand je t’ai vu en sortant du commissariat, je voulais pas te parler. Je voulais rester seule, ne voir personne. Je sais plus où j’en suis Eliza. » Ça faisait franchement de la peine à Eliza de la voir comme ça. Il fallait qu’Amadeus et elle lui changent les idées dès qu’ils pourront. Elle ne méritait pas de se renfermer sur elle-même comme ça. Elle ne méritait pas de souffrir autant dans son coin. Eliza eut une petite moue. « T’as pas à te justifier auprès de moi, Léna. Je suis de ton côté. » Elle essaya de la rassurer par un sourire. « Que tu aies paniqué, c’est totalement normal. Qui n’aurait pas paniqué à ta place, franchement ? » Elle termina son café avant de reprendre la parole. « Ça fera jazzé les associations anti-mutantes ça si les mutations se transmettent sexuellement maintenant. » Elle tenta un brin d’humour avant de s’excuser. C’était peut-être encore trop pour Léna pour encaisser ça. « C’était pas très fin, tu m’excuseras. » C’était à cause de Boers ça, à force de le fréquenter et d’entendre ses blagues vaseuses à longueur de journée, elle commençait à avoir le même humour noir et nul. « Faut pas que tu restes seule, Léna. Déjà tu nous as nous avec Amadeus. Faut qu’on s’organise une sortie tous les trois histoire que tu puisses te défouler un peu et que tu penses à autre chose. » Eliza n’était pas du genre à sortir. Elle était plus pizza en guise de repas et match de football américain à la télévision pour aller avec, mais pour Léna, elle était prête à se mêler à la population new yorkaise en boîte de nuit. « Ça va aller, Léna. Je te le promets. On va t’aider avec Amadeus, on te laissera pas tomber. » Fit-elle en lui souriant doucement pour la rassurer. Ils étaient amis et les amis servaient à ça. Ils étaient là pour l’aider avec ce coup dur. « T’as bientôt fini ? On peut aller se promener après si tu veux ? Je reprends vers quatorze heures trente donc ça nous laisse un peu de temps. » Il faisait beau sur New-York, elles pourront profiter d’un temps suffisamment clément pour profiter d’une marche libératrice avant de se séparer. Eliza se justifiera sur son retard en prétextant un métro trop bondé et une montre défectueuse. Bref, ce n’était pas important, elle voulait être là pour son amie. Son travail passera donc bien après. |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts + fry those bitches | | | Don't get too close Eliza & Léna « T’as pas à te justifier auprès de moi, Léna. Je suis de ton côté. » Léna libéra son visage et se força à sourire pour répondre à celui de son amie. « Que tu aies paniqué, c’est totalement normal. Qui n’aurait pas paniqué à ta place, franchement ? » Elle attrapa sa serviette pour s’essuyer les larmes qui avaient commencé à couler de ses yeux et hocha faiblement la tête. Elle avait raison. N’importe qui aurait paniqué à sa place, sa réaction avait été tout à fait normale. « Ça fera jazzé les associations anti-mutantes ça si les mutations se transmettent sexuellement maintenant. » Léna écarquilla les yeux et lança un regard perdu à Eliza. « C’était pas très fin, tu m’excuseras. » Elle ne put s’empêcher de lâcher un éclat de rire, plus nerveux qu’autre chose. Elle retrouva son calme et secoua doucement la tête pour montrer à Eliza que ce n’était pas grave. Ça lui faisait bien de rire un peu. Même si celui ci n’était pas vraiment franc. « Faut pas que tu restes seule, Léna. Déjà tu nous as nous avec Amadeus. Faut qu’on s’organise une sortie tous les trois histoire que tu puisses te défouler un peu et que tu penses à autre chose. » L’ancienne flic lui sourit faiblement et souffla un petit. « Merci. » Elle avait sans doute raison. Ça lui ferait peut être du bien de sortir un peu pour se vider la tête. Même si elle préférerait de loin passer une soirée tranquille avec Eliza et Amadeus plutôt que de sortir dans un bar ou une boite de nuit. « Ça va aller, Léna. Je te le promets. On va t’aider avec Amadeus, on te laissera pas tomber. » Elle sourit une nouvelle fois et hocha la tête avant de reprendre une gorgée de son café. Elle allait s’en sortir. Elle avait Eliza et Amadeus avec elle, il n’y avait aucune raison qu’elle n’arrive pas à remonter la pente. « T’as bientôt fini ? On peut aller se promener après si tu veux ? Je reprends vers quatorze heures trente donc ça nous laisse un peu de temps. » Oh ? Ça elle devait bien avouer qu’elle ne s’y attendait pas du tout. Elle n’avait absolument rien prévue cet après midi si ce n’était de rentrer chez elle pour essayer de se reposer un peu mais la proposition d’Eliza était vraiment tentante. « Je veux bien ouais. Ça me fera du bien de m’aérer un peu la tête. » Elle termina son café et se leva lentement de sa chaise, lançant tout de même un coup d’œil discret -elle ne voulait pas paraître paranoïaque à Eliza non plus- aux alentours pour s’assurer que la voix qu’elle avait entendu plus tôt n’appartenait pas à quelqu’un de présent et se dirigea ensuite vers le comptoir pour payer les cafés, soufflant un. « Non laisse, c’est pour moi. Je te dois bien ça. » A Eliza en la voyant sortir elle aussi son portefeuille. Elle sortirent finalement dans la rue et Léna tourna son regard vers Eliza. « Tu veux aller à un endroit en particulier ? » Ouais, ça lui ferait du bien de bouger un peu et de passer du temps avec son amie. Et dire qu’elle avait voulu ne voir personne en sortant du commissariat un peu plus tôt… |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | Don't get too close Eliza & Léna « Je veux bien ouais. Ça me fera du bien de m’aérer un peu la tête. » Eliza sourit en guise de réponse. Ça lui fait plaisir qu’elle accepte de passer du temps avec elle. Léna termine son café et toutes deux se dressent pour partir. Eliza enfile sa veste et pose son sac sur l’épaule. Elle l’ouvre pour prendre son porte-monnaie et se fait arrêter dans son geste. « Non laisse, c’est pour moi. Je te dois bien ça. » La jeune femme secoue la tête. « Ça va pas ! Tu ne me dois rien, c’est bien normal, tu es mon amie. » Fait-elle, mais elle voit Léna se rembrunir. « J’insiste. » Eliza soupire et s’avoue vaincue. « Très bien, mais la prochaine fois, c’est pour moi, ok ? » Son amie lui répond par un sourire éclatant et va payer à la caisse pendant qu’Eliza sort du café. Elle vérifie son téléphone pour s’assurer qu’elles ont encore suffisamment de temps. Boers lui a envoyé des messages, elle se retient de grincer des dents. Elle n’aurait jamais dû lui donner son numéro, ce type est vraiment insupportable en plus d’être dangereux. Léna finit par la rejoindre. « Tu veux aller à un endroit en particulier ? » Eliza hausse les épaules. « On peut aller faire un tour à Central Park ? » C’est l’endroit le plus convoité par les touristes, mais aussi le préféré d’Eliza probablement. Elle n’avait jamais mis les pieds là-bas auparavant, sa famille gardait les sous pour des choses plus importantes alors quand elle s’est installée toute seule en plein New York City, elle a fait tout ce que les touristes font en venant dans cette ville. Eliza est tombée amoureuse de Central Park parce que c’est un morceau de verdure au milieu d’une immense ville. Un havre de paix autour des voitures et des klaxons. Elle passe un bras sous celui de Léna et l’entraîne à sa suite. « J’y passerai toutes mes journées là-bas si je pouvais. » Fait-elle en souriant à son amie. Elles finissent par s’engouffrer dans une bouche de métro direction le parc. En chemin, elles discutent de tout et de rien et refont leur vie au rythme des stations. En y arrivant, elles sont happées par un groupe de touristes japonais. On leur demande un peu maladroitement et dans un anglais approximatif si elles peuvent les prendre en photo à l’entrée du parc. Elles acceptent et après s’être fait remercier, elles finissent par aller à un marchand de glace pour s’acheter deux cornets et le manger assises sur un banc en face du lac. Eliza, ça lui permet d’oublier HYDRA, le SHIELD et Boers et Léna, d’avoir un peu moins un poids aussi énorme sur les épaules. « J’échangerai ça pour rien au monde. » Fait Eliza au bout d’un moment. « Dommage qu’Amadeus rate ça. » Son cousin lui paraît tellement nerveux ces derniers temps. Son pouvoir n’est pas de tout repos de toute façon. L’heure finit par tourner et l’échéance arrive pour Eliza. « Je vais te laisser, tu sais où me trouver en cas de besoin et surtout n’hésite pas. Tu ne me déranges jamais. » Elle lui colle un baiser sur la joue et s’enfuit en direction d’HYDRA et du bureau de Boers. rp terminé |
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