Ça ne devait pas se passer ainsi. Il ne sait pas trop à quoi il s’attendait, mais certainement pas à ce que Vision s’allie à quelqu’un comme Osborn, à ce qu’il rejoigne les Thunderbolts. Il s’attendait à ce que son père l’aide à trouver une solution, à protéger sa mère. Pas à ce qu’il rejoigne ceux qui cherchent à tous les mettre derrière les barreaux. Mais il a encore oublié une donnée importante, trop importante. Il a encore oublié que ce n’était pas son monde et que Vision, ce Vision là, n’était pas vraiment son père. Il a oublié qu’il était différent. Celui-là est plus jeune, moins expérimenté et Billy n’aurait jamais dû le laisser entrer en contact avec le fragment de pierre. Il n’aurait jamais dû le laisser avoir accès à des souvenirs qu’il ne pouvait pas vraiment comprendre. Ce n’est pas l’intelligence qui manque à ce Vision, bien sûr que non. C’est son quotient émotionnel, sa connaissance et sa compréhension des humains, qui lui faisaient défaut. Billy aurait dû le savoir. Au lieu de cela, il s’est précipité comme un idiot, en pensant se faire un allié, en pensant retrouver enfin un être qu’il avait perdu. Mais quoi qu’il fasse, les gens de ce monde ne seront jamais ceux qu’il a connus et il faut qu’il se rentre ça dans le crâne, une bonne fois pour toute.
Le problème, c’est qu’il connaît l’avenir. Une forme d’avenir, en tout cas. Car si certains détails demeurent différents, typiques de cette Terre, tout semble quand même se diriger vers des catastrophes qui ont agité son propre univers. Les conséquences seront-elles les mêmes ? Billy l’ignore, mais il n’arrive pas à regarder Cap dans les yeux et ça commence à poser problème. Parce qu’il en sait trop et s’entête à vouloir le cacher de peur que tout révéler ne cause que plus de dommages encore, des gens qui devraient lui faire confiance doutent de lui.

Parce qu’à chaque fois qu’il a tenté d’empêcher quelque chose d’arriver, ça s’est tout de même produit, juste différemment et d’une façon qui échappe complètement à son contrôle, Billy commence à se dire que ça ne sert à rien de savoir.

Cette nuit, il a rêvé que Vision refermait ses doigts autour de la gorge de Wanda et serrait, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer. La nuit d’avant, il la jetait en prison et la trahison était si forte, si intolérable, que Wanda perdait la raison. Celle d’avant, c’était lui qui perdait le contrôle, et Tommy qui le fixait de ses yeux vides, de cet air de dire Je le savais.

Il ne peut pas continuer comme ça. Alors ça fait des semaines qu’il contemple l’idée de s’arracher tout ça du crâne et peut-être même qu’il devrait en profiter pour effacer ses souvenirs de Teddy parce qu’eux non plus il ne sait pas comment les gérer, encore moins quand un autre, si semblable et si différent à la fois, se trouve juste à côté de lui. Il n’y aurait rien de plus simple. Jeveuxtoutoublier, jeveuxtoutoublier, jeveuxtoutoublier et sa mémoire serait enfin libérée de tous ces souvenirs atroces dont il ne sait quoi faire. Le problème, c’est que si Tommy craint ses pouvoirs, Billy en a encore plus peur. Parce qu’il ne sait pas exactement ce dont il est capable et surtout parce qu’il sait qu’il ne se maîtrise pas aussi bien qu’il le voudrait, Billy craint de faire encore plus de dégâts.

Ça ne lui laisse plus qu’une solution. La dernière fois qu’il est allé chercher de l’aide auprès de quelqu’un dans ce monde, ça s’est mal terminé, mais Billy espère que les Gardiens seront aussi sages ici qu’ils l’étaient chez lui. Il sait qu’ils existent ici, ou du moins, il a parfaitement perçu la magie de Frost sur le bouclier de Cap et si Frost existe encore ici, les autres aussi.

Sortir de la base est aisé pour lui. Il n’a eu qu’à prétendre se sentir mal et s’enfermer dans ses quartiers avant de se téléporter à l’extérieur. Les autres n’ont pas besoin de savoir ce qu’il va faire et Noh-Varr désapprouverait probablement. Il s’est trouvé un coin tranquille, pas très loin de la maison où il a grandi dans son monde. Ici, elle appartient à d’autres gens et c’est complètement absurde, mais ce n’est pas ce qui le dérange le plus dans ce monde.

La nuit est déjà tombée et il fait froid, mais un sortilège suffit à lui tenir chaud. Certain qu’on ne risque pas de le voir, Billy s’applique à tracer un cercle d’invocation qui luit dans l’obscurité. Ça aurait été plus simple pour lui de se rendre où se trouve la Gardienne directement, mais il a retrouvé sa trace à New-York et la ville grouille de Sentinelles. Si Billy ne doute pas être capable de s’en débarrasser aisément, il n’a pas tellement envie d’entraîner Melia dans tout ce bazar, ni de semer la panique en ville pour ça. Alors il se résout à l’invoquer, même si c’est un peu plus laborieux.

Lumière bleue dans les yeux et au bout des doigts, Billy répète la formule jusqu’à ce qu’enfin, une silhouette apparaisse au beau milieu du cercle. Elle est différente de celle qu’il a connue, ses traits ne sont pas exactement les mêmes, mais il perçoit sa magie sans aucun mal. Elle fait volte-face, regarde autour d’elle, l’air un peu perdue et il y a de quoi, puisqu’il l’a probablement tirée de chez elle sans prévenir. « Désolé pour ça, » lance-t-il précipitamment. « J’vous veux aucun mal, c’est juré ! » Ses doigts tracent d’autres symboles, répétant le même sortilège qu’il a placé sur lui, pour l’empêcher d’avoir froid. « J’ai vraiment besoin de vous, » admet-il d’une voix un peu rauque.

Elle est la Gardienne de la Mémoire de ce monde. Si quelqu’un sait ce qu’il doit faire de ce qu’il a dans la tête, c’est elle, pas vrai ?

Vu de l’extérieur, quand on ne s’intéresse qu’à ma petite vie humaine, elle semble bien morose. Je me lève le matin, je me prépare, mange un petit déjeuner, puis vais au travail. De là, s’en suit une longue journée à mettre sous forme numériques des archives, datant de plusieurs siècles parfois, ou indiquant voire assistant des personnes qui voudraient consulter des archives que nous entreposions ici, à la Metropolitan Public Library. Ce n’est pas forcément passionnant, mais c’est le travail humain le plus à même de m’aider dans ma tâche de Gardienne et surtout, il est suffisamment reclus pour qu’on ne vienne pas me chercher, ni qu’on ne s’intéresse vraiment à moi, ce qui m’arrange bien à vrai dire. Alors, il y a toujours une ou deux personnes qui semblent me porter un intérêt un peu plus particulier ; que ce soit des flirts sans suite ou bien autre chose…cependant j’ai vite fait d’effacer ma personne de leur mémoire. Je n’ai pas de temps, ni d’envie, pour ce genre de choses. J’ai une mission ici et je m’y tiendrais, voilà tout.

Ce soir-là, il est tard quand je quitte mon poste à la Bibliothèque ; la lecture d’une histoire, une affaire de fait divers dans le Boston du début du 19ème siècle, m’a captivée de telle façon que je n’ai pas vu l’heure tourner et quand j’ai entendu le bruit de l’aspirateur, j’ai relevé la tête, regardé l’heure et filer très rapidement hors d’ici. Je n’ai rien contre les aspirateurs, ni même contre les personnes les utilisant dans la bibliothèque, mais s’il est si tard, il faut vraiment que je rentre sinon je risquais de tomber aux heures peu recommandables dans les transports et si je peux m’éviter cette peine, je le fait. Finalement, j’arrive tranquillement chez moi, m’imaginant déjà dans un bon bain bien chaud…Mais visiblement, ça ne sera pas pour tout de suite car je sens rapidement une sensation pas très agréable me traverser. Je n’aime pas cela. Les décors autour de moi se brouillent, ma tête tourne, puis c’est le noir, le temps d’une seconde à peine et quand je rouvre les yeux…

Je ne sais même pas où je suis en fait. Je me retourne, cherchant à trouver quelque chose, quelqu’un, mais rien ne me semble familier, cependant il y a un jeune homme face à moi et il parle. Ah. Donc ce serait à cause de lui que je suis là. Je sens une douce chaleur m’envahir et vu ce que je ressens, c’est la même magie que celle qui m’a amenée ici. J’observe un instant mon ravisseur, et sa demande me prend de court. Comment ça, avoir besoin de moi ? Puisque je ne sais pas ce qu’il sait ou non, je préfère jouer les imbéciles heureuses avec un air presque apeuré.

"Je…Je ne sais pas comment je pourrais bien vous aider ici…On est où, au juste, d’ailleurs ? Si vous voulez que je vous aide, il faudra venir me voir aux archives de la Metropolitan Public Library de New-York durant les heures d’ouvertures, et je pourrais vous renseigner sans problème mais ici et maintenant…" je lui lance un regard l’implorant presque (je sais être une bonne actrice quand je le vue) "Laissez-moi retourner chez moi, s’il vous plaît…"

On oublie pas les beaux yeux de biche et on attend de voir sa réponse à présent. Quelque chose me disait que ce n’était pas pour les archives qu’il m’avait faite venir ici, mais pour le moment, tâter le terrain, voir ce qu’il me voulait exactement et comment faire en sorte de retourner chez moi à un moment…

A chaque fois qu’il croise sa mère – enfin, la Wanda Maximoff de cet univers, il faut vraiment qu’il se mette ça dans la tête, elle n’est pas sa mère, pas vraiment - il est partagé entre une peur inconditionnelle et un besoin irrépressible d’aller lui parler, de la serrer dans ses bras, de tout lui dire. Alors il la regarde bizarrement et les rares fois où ils ont échangé plus de trois mots, il a toujours agi comme un type super chelou et fini par couper court à l’entrevue en prétextant avoir quelque chose à faire. Comme s’ils avaient quelque chose à faire, autre que se planquer dans cette ancienne base. Et parce que Tommy le regarde avec froideur, refuse de lui adresser la parole et le fuit comme la peste, Billy sait très bien ce que c’est que d’être traité comme l’alter-ego d’une autre dimension qu’on n’est pas vraiment. Il ne veut pas donner ce sentiment là à Wanda. C’est la dernière chose dont elle a besoin maintenant, surtout avec Oncle Pietro— Il n’est pas Oncle Pietro non plus. Putain, faut vraiment qu’il arrête.
C’est pour ça qu’il a besoin de Melinda. Il doit savoir quoi faire, parce qu’il ne peut pas prendre cette décision tout seul. Il n’a pas le droit de choisir la facilité. Un soupir de soulagement lui échappe, lorsqu’il reconnaît la signature magique de l’Esprit. Elle n’est pas exactement pareil, mais c’est bien elle et c’est tout ce dont il a besoin. Mais il a à peine terminé de lui demander son aide qu’elle fait une tête que Billy n’aime pas du tout.

Ça va être compliqué, il le sent déjà. « Je…Je ne sais pas comment je pourrais bien vous aider ici…On est où, au juste, d’ailleurs ? Si vous voulez que je vous aide, il faudra venir me voir aux archives de la Metropolitan Public Library de New-York durant les heures d’ouvertures, et je pourrais vous renseigner sans problème mais ici et maintenant… » Billy ouvre la bouche, la referme. Le jeune homme fronce les sourcils, l’air de ne pas comprendre. Elle… ne sait pas ce qu’elle est ? Qui elle est ? Non, ce serait le comble et Wiccan n’a pas le temps pour les blagues nulles de l’univers. Clairement. « Laissez-moi retourner chez moi, s’il vous plaît… » Elle a vraiment l’air terrifiée et ce n’est pas bon, pas bon du tout.
Il y a forcément une explication à ça et—oh, bien sûr. Il est stupide. Elle ne sait absolument pas qui il est et il vient littéralement de la faire apparaître loin de chez elle, sans prévenir. Et puis, il ne fait pas bon posséder des… capacités, ces derniers temps. Okay, okay, elle est juste maligne, pas vrai ?

Billy s’humecte les lèvres et lève les mains dans un geste qu’il espère rassurant, preuve qu’il ne lui veut aucun mal. « Je suis désolé, vraiment, je ne voulais pas vous faire peur, j’ai juste pensé que—enfin, étant un mutant, je ne voulais pas vous attirer d’ennuis en réveillant toutes les Sentinelles autour de vous, en venant vous voir directement, » bafouille-t-il précipitamment, en espérant lui faire comprendre qu’il ne l’a pas invoquée pour lui manquer de respect.
Il marque une pause, inspire profondément. « Je sais qui vous êtes, » dit-il calmement, en plongeant son regard dans le sien. « L’Esprit de la Mémoire, la Gardienne. Celle de ce monde, en tout cas, je—j’ai connu votre autre vous, chez moi ? » Il secoue la tête et retient difficilement un juron en réalisant que ce qu’il dit n’a probablement aucun sens pour elle. Alors il passe une main un peu tremblante dans sa tignasse noire, prend le temps de se rassembler un peu.

« Vous devriez jeter un coup d’œil là-dedans, » fait-il en tapotant sa tempe de l’index. « C’est—enfin, c’est beaucoup, mais vous avez l’habitude, pas vrai ? J’ai besoin—je sais des choses, trop de choses et—je dois savoir si je peux conserver ça ou si ce serait mieux que… » Il ne termine pas sa phrase, mais elle doit comprendre, si ce serait mieux qu’elle les efface. Elle sait faire ça, elle en est capable, il le sait. « C’est votre monde, vous êtes la Gardienne, j’ai besoin de votre aide, s’il vous plaît, » répète-t-il avec empressement.

Ma petite comédie semble le perturber plus qu’autre chose et d’un coup je me demande si ce n’est pas lui qui a fait erreur sur la personne, sans vraiment le savoir. Ce serait bien la première fois pour moi…Quoi que ce soit aussi la première fois que l’on m’invoque vous me direz. C’est d’ailleurs quelque chose qui m’intrigue autant que m’inquiète. Etait-il le seul à pouvoir accomplir une telle chose, ou existait-il d’autres personnes capables de ce fait ? Je sens que Aion est capable de beaucoup de choses, mais je doute fortement qu’il ait les connaissances nécessaires pour le faire, il ne sait même pas ce que je suis exactement. Dans tous les cas je reste calme, sereine à l’intérieur, alors que mon visage et mon corps affichent une peur feinte à la perfection. Soudain, il semble réaliser quelque chose et ça le sort de son mutisme. Je dois reconnaître que si son approche est un peu cavalière, elle a le don d’être considérée pour ma propre sécurité et celle des biens publics et privés du quartier. C’est vrai que les sentinelles sont très efficaces pour chasser les mutants, mais il faut aussi avouer qu’en termes de subtilité et de finesse, on pourrait faire mieux tout de même. Combien de bâtiments, d’infrastructure, de maisons sont détruites chaque fois que les sentinelles sont de sorties ? Beaucoup trop à mon goût.

Lorsqu’il fait une pause, je vais pour parler, mais son regard croise le mien et je sais. Je sais avant même qu’il ne prononce ces quelques mots fatidiques, que mon identité est compromise. L’entendre ne fait que confirmer ce dont je me doutais fortement et mon langage corporel change du tout au tout. Effacée est la peur qui se lisait sur mon visage. Envolés les mouvements incessants. Mon visage se fait à la fois sérieux et serein. Mon port de tête se redresse. Je ne suis pas une reine, ni même une sous-famille d’une quelconque noblesse, mais je suis une Gardienne, et je dois me comporter comme telle, surtout face à un mutant qui semble me connaître, si pas personnellement, assez bien dans tous les cas. Ses propos m’intriguent et je n’attends pas son autorisation (qu’il me donne tout de même) pour commencer à farfouiller dans sa mémoire, avançant lentement vers lui. Je n’ai pas peur de lui, je suis inquiète pour le secret, mais pas pour moi. Peut-être le devrais-je, mais quelque chose dans le ton de sa voix et dans ses yeux me font dire qu’il n’est pas dangereux…Du moins pas pour moi, pas ici ni maintenant.

Je n’entends que de manière étouffée les mots qui sortent de sa bouche, concentrée sur l’observation de ses souvenirs et c’est vrai qu’il y en a beaucoup, certains particulièrement semblables, si bien que je fronce à mon tour les sourcils de confusion. Je range cette information pour plus tard à voir avec lui et continue mon exploration. Ce que je vois ne me fait pas plaisir et surtout…

Un être très cher que l’on perd.
Une douleur que l’on ne peut pas imaginer sans l’avoir vécu soi-même.

Je sors de ses souvenirs, comprenant enfin son désespoir, ce besoin de trouver de l’aide. J’en ai les larmes aux yeux. Ce n’est pas parce que je suis habituée à voir des tragédies qu’elles ne m’atteignent plus. Je m’approche encore un peu de lui, tendant les bras dans sa direction.

"Mon pauvre…Tout ce que tu as subi…"

Je le serre contre moi, dans une étreinte maternelle, se voulant rassurante. Je ne devrais pas, car je ne dois pas intervenir de cette façon avec les humains, d’autant plus qu’il sait. Il sait ce que je suis et c’est mon aide en tant que Gardienne qu’il cherche. Je me souviens encore ce que j’ai dit à Jack quand il m’a présenté Snow. Maintenant c’est à mon tour d’enfreindre notre accord. Mais en cet instant, j’oublie tout cela ; je veux simplement être là pour cet être qui n’est même pas de ce monde et qui souffre. Je le relâche après quelques instants et le regarde, mes mains sur ses bras, gardant un contact physique avec lui, dans l’espoir que cela l’aide d’une quelconque manière. J’ai aussi des questions qui volent dans ma tête, mais j’attendrais un autre moment, plus propice pour les lui poser.

"Ce que tu me demandes…Je ne peux pas prendre cette décision pour toi. Je peux t’aider, effacer ou remplacer certains souvenirs, mais ce n’est jamais sans conséquences, tu dois t’en douter." J’ai presque mal de devoir le mettre en garde ainsi, alors que je devine sa décision aux vues de ce que j’ai senti, cependant c’est mon rôle, mon royaume et j’en connais les différentes facettes, les belles comme les plus immondes "Il faut que tu sois sûr de toi ; Cette peine, aussi douloureuse soit-elle, fait partie de toi, fait partie de ce qui t’as mené à être celui que tu es aujourd’hui. L’effacer reviendrait à devenir quelqu’un d’autre, sans compter que ce serait oublier ton passé, ton propre monde…Ce n’est pas une décision à prendre à la légère Billy" avantage de la recherche de souvenirs : on en apprend des choses "Mais si tu veux que l’on en parle, je suis là, je t’écouterais, tenterais de te conseiller. Tu as demandé mon aide et je te l’apporterais de la manière la plus appropriée qui soit face à ta situation. Je te le promets."

Mais ce ne serait pas moi qui prendrais les décisions ; ce n’était pas mon rôle.