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 Lets strike! || Ft. Cletus

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MessageSujet: Lets strike! || Ft. Cletus   Lets strike! || Ft. Cletus Icon_minitimeLun 30 Jan - 1:52
Lets strike!
Ft. Cletus Kasady


Quilles, boules, musiques et voix. Qu'est-ce que je faisais là? Si vous pouviez être ne serait-ce qu'un fragment dans ma tête, vous sauriez que la métaphore de doigts dans un trou, dans une boule, était totalement irrésistible pour moi. Alors j'étais là, au niveau du comptoir du bowling, à regarder. J'allais jouer bien sûr, je n'étais pas juste venu me rincer l’œil même si j'en profitais toujours. Non, j'attendais Aaron qui tardait à se montrer et je commençais à trouver ça bien étrange. Je ne cessais de regarder mon téléphone mais n'y trouvait aucun message expliquant le retard alors j'attendais, encore. La dernière fois que l'on s'était vu ne remontait pas à si longtemps et il m'avait semblé se porter plutôt bien, ou presque. Surtout presque. Mon regard dérivait tranquillement. Il dérivait sur cette fille qui lançait la boule, sur ce type qui la matait directement, sur cet autre gars qui pissait dans les toilettes un peu plus loin. Attendez, il pissait pas? Ooh, nasty... Je restais un instant sur lui, le regard rivé vers ce mur, oubliant le reste l'espace de quelques minutes, l'observant lui, faire ce qu'il faisait, jusqu'à ce qu'un autre type n'entre tout à fait innocemment et que ma victime ne remballe le matériel. - Oh come on! - Je l'avais dis à voix haute? Mon regard se posait sur le gars au comptoir qui me regardait bizarrement et un petit sourire pointait sur mes lèvres.

Mon téléphone ne vibrait toujours pas. Prenant les devants j'envoyais un message pour lui demander où il était, s'il arrivait. Il avait peut être oublié? Oui, c'était probablement ça. Au moins j'étais vite rassuré lorsqu'une réponse arrivait, me disant qu'il avait eu un empêchement et ne pourrait pas venir. J'étais peut être rassuré, j'étais tout de même venu ici pour rien. Enfin presque. Le type des toilettes passait devant moi et je lui lançais un sourire brillant, sourire qu'il ne comprendrait probablement pas. Sourire qu'il ne comprenait pas du tout d'ailleurs. Je me levais, rangeant mon téléphone dans ma poche. Autant rentrer, Maddy était peut être rentré à cette heure-ci. Mes pas me dirigeaient vers la porte et je regardais le sol. J'avais choisi cet endroit car il n'attirait pas énormément de monde, je supportais mal les foules, mais je préférais toujours regarder vers le bas pour éviter le trop plein d'informations. Le soucis étant que je me prenais parfois des poteaux, des lampadaires... Et des gens. Cette fois j'évitais au dernier moment, voyant ses pieds, me figeant face à lui. Par réflexe mon regard remontait jusqu'à son visage, doucement... Mais s'arrêtait à mi-chemin. Pas son entre-jambe, même si c'était pas à jeter, mais plus haut. J'observais son ventre, ou plus précisément l'intérieur de son ventre, et j'y voyais la chair, les os, et cette matière rouge.

De but en blanc un air presque dégoutté avait dû déformer mon visage mais j'avais fais fie de la politesse et j'avais continué de fixer, trop curieux, trop intrigué. Je voyais l’amas rouge au niveau de son estomac, je voyais le tissage qui en partait. Je voyais les tentacules dans ses cavités et un frisson parcourait mon échine alors qu'une chaleur familière se formait entre mes jambes. Le rouge montait à mes joues alors que mon regard se portait enfin sur le sien. J'étais incapable de contrôler les mots qui sortaient de ma bouche. - Oh mon dieu tu me donnes super chaud toi là. - Mon regard se perdait dans le sien et je perdais tout contrôle. Je ne sentais même pas ma mutation agir ni le scintillement de l'or de mes yeux changer. Je le sentais trop tard et lorsque je reprenais le dessus il était déjà trop tard. Qu'avais-je fais? Qu'avais-je transféré? Que lui avais-je donné? - Pardon. - Avais-je dis, sincère. Il devait le prendre pour ce que j'avais dis, je le disais pour ce que j'avais fais. Même si je ne savais pas encore quoi. Je me balançais d'un pied sur les autres, gêné, excité, comme un adolescent timide, et finalement je tentais une approche ridicule. - Tu viens faire du bowling? - Tes manières Alec! - Je m'appelle Alec a fait. - Alec! Tes manières! - Pardon. Heeu... - Je me décalais d'un pas, lui ouvrant la voie. - Désolé, je sais pas ce qui m'a pris. - Je savais ce que j'aurais aimé qui me prenne par contre, mais on ne se connaissait pas. Je n'avais aucun droit de venir l'importuner de la sorte.
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Les grognements douloureux qui se répétaient dans ses songes absents d’images ou de couleurs le poussaient à se réveiller toujours un peu plus en sursaut, ou en nage, parfois même les deux. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait et n’avait pas non plus la moindre idée de ce qu’il pouvait bien lui arriver à lui-même qui puisse pousser le Symbiote à s’agacer autant que ça chaque fois qu’il s’endormait. Il y avait quelque chose d’étrange, mais Cletus ne voulait pas s’y intéresser plus que ça, il n’en avait pas grand-chose à faire, fallait-il admettre. La seule préoccupation qui en découlait, c’était bien son agacement de sentir le Symbiote réagir de cette façon, comme si elle voulait le fuir, comme si elle voulait changer quelque chose en lui qu’il n’avait probablement même pas conscience d’avoir ou de faire. C’était étrange et compliqué. Mais Cletus ne se préoccupait guère des choses qui ne concernaient pas son propre égo, et même encore là ça n’était pas toujours le cas. Tant qu’il pouvait toujours passer outre la désagréable sensation du Symbiote qui hurlait en lui, et qu’il pouvait toujours marcher et accomplir son dessein, alors, il ne se fatiguerait même pas à simplement essayer de découvrir ce qui pouvait bien lui arriver. Après tout, il s’en fichait clairement et simplement. Le seul autre inconvénient qui accompagnait cette désagréable impression d’être littéralement rongé de l’intérieur par le Symbiote c’était que, comme l’on aurait été affamé, Cletus ressentait ce besoin de tuer s’accentuer bien plus qu’habituellement après chacun de ces réveils sursautés et couverts de sueur. Comme une nécessité viscérale à laquelle il était incapable d’échapper et qu’il savait qu’il avait besoin de réaliser à tout prix. Peu importe comment, peu importe où et peu importe quand. Et là encore, c’était ce qu’il se passait. Il en avait besoin. Et il ne pouvait pas y résister. Grinçant des dents tandis que le Symbiote recouvrait l’extérieur de son corps et prenait l’apparence de vêtements ordinaires, Cletus quitta l’appartement abandonné dans lequel il avait élu domicile depuis quelques mois.

Sans trop véritablement savoir où aller, il suivait ses instincts et les gémissements assoiffés de violence qui résonnaient dans son crâne, son regard noir et vide d’envie et d’amour, comme de compassion, se glissant de temps à autre sur les personnes qui croisaient son chemin… Mais, aucun d’entre eux ne correspondait, aucun n’était digne aux yeux des deux créatures qui partageaient ce même corps. Comme s’il y avait une personne spécifique dont ils avaient besoin, d’une vie particulière dont il fallait qu’ils s’emparent, un innocent et pas un autre. L’idée revenait de plus en plus dans l’esprit du meurtrier, qu’il avait échoué quelque chose et qu’il fallait qu’il retrouve ce quelqu’un qu’il n’avait pas été en mesure d’achever. Ce besoin, presque autant que celui de tuer, était lentement, et au fil du temps, devenu de plus en plus important et imposant en lui et sa psyché dérangée. Il savait très bien de qui il s’agissait, même s’il s’efforçait de se convaincre que ce n’était qu’une idiotie. Il n’avait jamais échoué dans ses aspirations malsaines et lugubres, sauf avec celui-ci. Ce mutant. Serrant les dents en y repensant, Cletus laissa échapper un soupir interminable et continua de marcher silencieusement, sans s’arrêter, son regard se plantant devant lui, ainsi que dans les rares personnes qui croisaient encore son chemin, et dans son propre reflet dès qu’il le voyait à travers les vitres de magasins et d’autres flaques d’eau qui parsemaient le sol new-yorkais.

Peut-être avait-il brièvement entendu des gens en parler ou avait-il un jour déjà mis les pieds dans cet endroit, il ne savait pas et il ne s’en préoccupait pas ; Cletus entra toujours avec le même silence à l’intérieur du bowling, les poings serrés dans les poches, et la mine morte comme à son habitude. Cependant qu’il marchait, les yeux temporairement clos pour essayer de calmer les besoins monstrueux qui continuaient de l’envahir, Cletus manqua de tomber, presque bousculé dans sa marche par un corps plus petit que lui, mais pas moins imposant. Immobilisé devant lui, le jeune homme le fixait d’un air étrange que Cletus ne chercha pas à comprendre, mais se contenta de le fixer en retour, sans rien dire n’y faire ; son visage vide de sentiments semblait heureusement lui donner un air légèrement surpris d’être arrêté dans son avancée et il fronça les sourcils l’espace de quelques instants en l’écoutant s’exclamer des choses idiotes. Mais la lueur étrange de son regard captiva pourtant Cletus pendant un moment, sa mâchoire, comme ses poings, se desserrèrent et il se retrouva à laissa échapper un sourire bref et fin au commentaire du garçon. « C’est rien, c’est rien. » répondait-il après qu’il se soit excusé, ce même sourire étranger et compatissant se glissant sur les lèvres de Cletus. Un très léger rictus s’échappa de lui lorsqu’il remarqua la façon dont il avait de se tenir et d’agir, haussant les épaules à sa question, avant de finalement répondre, d’une voix tendre et apaisé, « Pas vraiment, nan… J’suis plutôt venu pour retrouver quelqu’un. » avait-il laissé s’échapper d’entre ses lèvres ; tandis que, pendant ce temps, le Symbiote remuait en lui avec un peu plus d’agitation qu’à l’ordinaire. Elle voyait bien qu’il n’était plus lui-même, et s’en inquiétait sans doute. « Moi c’est Cletus. » répondit-il ensuite, après que l’autre se soit présenté, un regard éveillé et amical planté dans son visage, anormal sur les traits du meurtrier, mais présent comme s’il ne l’avait jamais quitté. « C’est rien, je te dis. » insista Cletus, son sourire disparaissant pour laisser place à un visage pleinement compatissant. « Tu comptais partir ? » demanda-t-il ensuite, « Mon pote a pas l’air d’être là, donc à la limite on peut toujours se faire une partie en attendant qu’il me retrouve, si ça te dit. » lançait-il ensuite, le bruit du défi dans la voix. Outre les étranges émotions qui le submergeaient, Cletus continuait de suivre cette lancée dans laquelle il s’était emporté, Carnage continuant de l’influencer malgré tout.


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C'est rien, c'est rien. Deux fois qu'il disait ça, deux fois que je recommençais. Non c'était pas rien. Il n'était pas rare que j'ouvre trop ma bouche, force de la nature au sens strict du terme, mais il était plus rare en revanche que ça dure aussi longtemps. Surtout face à quelqu'un que je ne connaissais pas. En fait il était rare que la simple vision de quelqu'un me mette dans cet état et compte tenu de ce que ma psyché me faisait subir au jour le jour, c'était pour le moins incroyable. - Original comme prénom ça. - Des Cletus on en croisait pas tous les jours. Moi c'était plus fréquent, mais je misais sur mon accent et mon charme naturel pour faire la différence. Je fourrais mes mains dans mes poches, gêné par mon comportement mais son sourire me mettait un peu plus en confiance. Même si ses traits ne semblaient pas habitués à ce genre d'effort musculaire. Tous ses autres muscles étaient parfaits en revanche. - « Tu comptais partir ? » - Je relevais la tête, m'appretant à répondre mais la proposition suivait. - J'attendais quelqu'un aussi, mais il a eu un empêchement de dernière minute donc... Oui, pourquoi pas. - Avais-je dis en haussant les épaules, un petit sourire sur les lèvres. Autant ne pas gaspiller de temps en étant venu pour rien, quoi que le spectacle du type dans les toilettes avait déjà rendu cette sortie "rentable".

Cletus était légèrement plus grand que moi, détail qui... arrivait bien souvent en fait. Faut se faire une raison, c'est le genre de chose qui change pas. - Ok, bah du coup on peut utiliser ma réservation. - Je me retournais, tournant le dos à Cletus, avant de m'avancer vers le comptoir. Je captais le regard du gars de l'autre côté. - Bonjour, j'ai une réservation au nom de Jameson, pour deux. - Ma main faisait glisser sur le comptoir quelques billets verts qu'il prenait. Je tournais la tête vers Cletus, ou plus spécifiquement ses pieds, et les observais un instant avant de revenir au gars - Une paire de 43 et une de 44. - Et pendant qu'il allait chercher les chaussures je revenais au brun. - C'était ça? - Je me trompais rarement sur ce genre de chose, l'habitude de voir l'invisible et de l'estimer. - Et la partie est pour moi, pour m'excuser pour... ça. - Avais-je dis en désignant la zone où on s'était accroché. Dans mon dos les chaussures claquaient sur le comptoir et je me retournais pour les prendre, gratifiant le gars d'un grand sourire. La paire de 44 allait à Cletus et je m'installais sur une banquette pour me chausser.

Mes chaussures se retrouvaient stockées dans un casier, avec celles du brun, et je fourrais la clé dans ma poche. - Ok, piste 6... - Le confort des nouvelles chaussures étaient moyen et j'évitais de penser à la quantité de personnes qui les avaient porté rien que ces deux derniers jours. Je laissais tomber ma veste sur l'une des chaises et m'approchais des boules, les faisant tourner distraitement. - Je sais pas toi mais moi ça fait un moment que j'ai pas joué. - Pas si longtemps que j'avais tâté de la boule, mais pas ce genre là. - Mais je vais me dérouiller, ça va revenir. - Je passais mes doigts dans les trous, levant l'une des boules pour l'observer avant de le ver les yeux vers l'écran au dessus de nous. - Ah non, c'est toi qui commence. - Et j'avais reposé la boule avant d'aller m'asseoir. Je me laissais tomber sur ma veste avant de galérer à la sortir de sous mes fesses et finalement relevais ma tête vers Cletus. Je me relevais finalement, à quelques secondes prêts, et me rapprochais du brun au niveau des boules, me tournant à côté de lui pour ne pas vraiment lui faire face. - Merci au fait, pour tout à l'heure. Y'en a beaucoup qui m'auraient envoyé bouler. - De son point de vue je pouvais sembler un poil excentrique peut être. Moi je savais de quoi il retournait, c'était peut être pour ça que j'étais si gêné. Vous êtes toujours bloqués sur l'histoire des boules? Je parlais billards! Chez Warren! Et c'est moi le pervers...
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Il y avait quelque chose d’étrangement amusant et fascinant dans les façons qu’avait l’autre de se comporter en face des mots de Cletus qui insistait qu’il n’avait rien fait de mal. C’était bizarre. Mais Cletus n’allait rien en faire, il avait vu pire que ça dans sa vie et autour de lui. New York était un peu comme un nid à étrangetés dernièrement, et s’il fallait admettre quelque chose, il appréciait assez que ce soit le cas, en vérité. Haussant simplement les épaules au commentaire sur son prénom, Cletus n’ajouta rien ; beaucoup trop habitué à ce qu’on s’en moque, qu’on en dise du mal ou même qu’on s’étonne simplement que ce prénom puisse exister et que quelqu’un de si jeune que lui puisse le porter. Cette nonchalance qui l’avait traversé bien qu’il acceptait la proposition de Cletus eut le don de laisser s’échapper un autre sourire d’entre les lèvres de ce-dernier. Toute cette normalité qui n’avait strictement rien de naturel chez Cletus semblait troubler le symbiote, qui s’était empressée de s’agiter dans ses entrailles, cherchant presque à se manifester en dehors, mais bien incapable de s’y résoudre, comme si Cletus la forçait à rester cachée en lui sans même s’en rendre compte. Et il n’avait d’ailleurs même pas l’air de pratiquer le moindre effort pour la retenir, alors qu’il aurait été en temps normal frappé de longs grincements et gémissements douloureux à la simple idée de forcer le symbiote à faire quelque chose qu’elle refusait éperdument d’accomplir. Mais pas là, non, pas cette fois. Ça semblait même être quelque chose de subconscient, comme si ce changement de personnalité soudain forçait le symbiote à être incapable de se manifester au travers. Comme si Carnage était prisonnière.

Cletus eut à peine le temps de hocher la tête, mais pas de laisser ce « okay » qui pendait au bout de ses lèvres se vocaliser, qu’Alec s’était déjà retourné pour aller jusqu’au comptoir et de payer pour sa réservation. Cletus le regarda simplement faire, sans rien dire, baissant brièvement la tête pour regarder ses pieds qui semblaient avoir captivée l’attention d’Alec l’espace d’un instant et d’ensuite reposer ses yeux sur lui pour le regarder faire. « C’est ça, ouais. » hochait-il la tête ensuite, en le regardant revenir vers lui. Cletus roula des yeux en silence après qu’Alec ait insisté une nouvelle fois en disant que c’était pour s’excuser. « Je t’ai déjà dit. C’est pas grave. C’est pas comme si tu m’avais frappé sans raison. » répondait Cletus en haussant les épaules. Toujours immobile, Cletus serra un court moment la mâchoire, car même si Carnage ne risquait absolument pas de jaillir à travers lui, l’agacement du symbiote dans ses entrailles commençait à devenir douloureux tant elle s’agitait avec rage et furie.

Suivant et copiant les mouvements d’Alec, Cletus l’avait suivi jusqu’à ce qu’ils arrivent aux pistes, avec ces nouvelles chaussures aux pieds, et il était resté relativement silencieux tout du long. Partagé entre l’incompréhension et la confusion. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il était censé faire, et ça se voyait, à vrai dire. Ça et la désagréable insistance de Carnage qui continuait à chercher à se libérer de cette étrange condition dans laquelle Cletus avait été forcé.  Il s’était assis, et avait croisé une jambe par-dessus l’autre tandis qu’Alec s’était presque immédiatement dirigé vers les boules et Cletus continua de le regarder faire, comme pour essayer d’avoir la moindre idée de ce qu’il était censé faire une fois que ce serait son tour d’y passer. Croisant les bras contre son torse en laissant échapper un sourire discret alors que celui-ci notait que ça faisait un moment qu’il n’avait pas joué, Cletus fut bien tenté d’énoncer le problème majeur dans cette situation et fut interrompu par Alec qui venait de réaliser qu’il n’était pas celui qui devait commencer. « Oh, c’est moi qui commence ? » demandait Cletus, en se redressant sur son siège, se levant et s’approchant des boules avec un sourcil haussé tandis qu’Alec partait s’asseoir. Passant l’extrémité de ses doigts sur les boules, pour imiter Alec qui avait semblait y donner une certaine importance, Cletus s’était retourné vers lui lorsqu’il avait approché et laissa échapper un soupir amusé, « Tu comptes répéter ça tous le temps ? T’as pas l’habitude qu’on t’en veuille pas ou bien c’est autre chose ? Non, parce que si tu veux, je me mets à t’insulter et à te traiter comme une merde. » Et après une courte pause tandis qu’il attrapait l’une des boules, Cletus reprit la parole. « En revanche… Va falloir m’expliquer, parce que j’ai jamais joué à c’machin. »
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« Tu comptes répéter ça tous le temps ? T’as pas l’habitude qu’on t’en veuille pas ou bien c’est autre chose ? Non, parce que si tu veux, je me mets à t’insulter et à te traiter comme une merde. » - Je m'étais tu. Purement et simplement, comme si j'avais fais une connerie. Il avait mis dans le mille en vérité. Il était rare qu'on ne m'en veuille pas. Pour ce que je pouvais dire ou faire. Même en sachant que je n'avais pas le choix, rares étaient ceux capables de passer outre. Et si j'avais été relativement doux avec Cletus, moi je savais que ça aurait pu être pire. Bien pire. J'aurais certainement pas apprécié qu'il m'insulte et me traite comme de la merde, mais je n'aurais pas été étonné outre mesure. J'en avais l'habitude, malheureusement. Mon regard se posait quand même sur lui, un sourire gêné sur les lèvres, et je voyais dans ses entrailles les tentacules se mouvoir, plus vite qu'avant d'ailleurs, et ça me donnait chaud. De toute façon, c'était pas mon genre de m'excuser à tort et à travers, j'allais devoir m'en souvenir. - « En revanche… Va falloir m’expliquer, parce que j’ai jamais joué à c’machin. »

Un rire s'échappait de ma gorge. Je ne me moquais pas bien sur, j'étais seulement surpris. - Bah pourquoi t'es venu si tu sais pas faire? Tu t'es décidé enfin à apprendre? - Je prenais l'une des boules, y enfilant mes trois doigts dedans. - Tu choisis ta boule en fonction de ta force, il y en a des plus lourdes que d'autres, et tu la tiens comme ça. - Au bout de la piste, les quilles étaient déjà posée et prête à être défoncées. - De là, l'idée c'est de faire tomber un maximum de quilles en lançant la boule. T'as deux essais. - Je tournais la tête vers lui. - Je te montre, tu prendras un de mes tirs et on reviendra à l'ordre normal ensuite. - Je m'avançais sur le parquet de bois et observais les quilles, tenant la boule au nouveau de mon torse. Comme un ancien souvenir, le geste me revenait naturellement, quoi que maladroit, et la boule filait sur la piste jusqu'à percuter les quilles de droites. Seulement quatre. Lorsque je me retournais je souriais. - J'avais prévenu. Je suis rouillé.

Je revenais vers lui, les mains dans les poches. - Une fois que t'as le mouvement, c'est assez simple en soit. - Je croisais son regard et désignais les autres boules. - Ok, à toi maintenant. Tu choisis ta boule, tu te mets en place et tu tentes le coup. - Et moi j'allais m'asseoir pour regarder ses fesses pendant qu'il allait faire ça. Tout un programme. Je me laissais donc tomber dans le fauteuil avant de me relever. A croire que j'allais jamais pouvoir m'asseoir. - Tu veux boire quelque chose au fait? - Quitte à être là, autant pas sécher sur place. Un employer passait justement par là avec un plateau vide...
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