biographie
Les recors sont fait pour être battus — Tony StarkPRÉAMBULEVous savez ce qui est le plus dérangeant ? Ne pas connaitre sa place. Quand vous sautez une classe et que vous ne vous sentez pas à votre place. Vous êtes dans un monde qui n’est pas le vôtre. Sans parler de changer à proprement parler de monde, de dimension. C’est d’être entouré de personnes qui ne peuvent vous comprendre, comme si on avait une incapacité à communiqué. Je ne dirais pas que c’est l’histoire de ma vie, mais presque. Par moment, j’aurais préféré être stupide, être quelqu’un de normal. Sans vous méprendre. Mais être un génie ce n’est pas de tout repos, cela pousse à faire n’importe quoi, faire des choses qu’on n’a pas calculé, qu’on n’a pas prémédité, d’être spontané, simplement parce qu’on ne vit pas dans le même monde que nos congénères.
CHAPITRE I > Une histoire d'amour Mes parents sont des gens totalement normaux, sans grande particularité. Ils vivent à Chicago, ma mère s’appelle Jada d’original afro-américaine, elle a rencontré mon père Riri Williams Sr. pendant leurs boulots respectifs. En y repensant, je trouve ça mignon, ma mère était serveuse dans un restaurant et mon père livreur de viande, tous deux avaient de petits revenus, et venait de famille modeste. Chicago n’est pas réputé pour sa population classe et fortunée. C’est industriel, c’est moche, il fait continuellement gris à cause de la pollution et de la pauvreté. La moitié des bâtiments industriels ont fermé, le chômage y est écrasant. Ils se sont côtoyés quelques années avant de vivre ensemble dans un petit appartement pas trop cher. Mais rapidement ma mère tomba enceinte, dans l’urgence, ils se marièrent, la famille Williams n’approuvait pas vraiment cette union… Pas que ma mère avait un boulot pas assez bien pour leur fils, mais elle n’était pas assez blanche. Le patriarche, un homme un peu ronchon et surtout très vieux jeu et républicain. La couleur de la peau a une importance sur la personne que l'on est. Je n'ai d'ailleurs jamais connu la famille de mon père et très certainement que je n'ai rien perdu.
Mais qu’importe, puis ce que la petite Sharon venait remplir leur cœur d’amour, de joie, de sourire et de cri cristallin entre quelque couche sale. Même s’ils n’avaient pas la plus grande fortune de ce monde, ils étaient heureux. Simplement. Ils travaillaient dur tous les deux pour subvenir aux besoins de Sharon, qu’elle soit heureuse du haut de sa petite taille. Qu'elle est tout ce qu'elle avait besoin, du moins le minimum pour vivre. Malgré les hauts et les bas, ils sortaient toujours la tête hors de l’eau et avec le sourire, ils se retrouvaient après les épreuves de la vie. Mais une épreuve, l’avant-dernière de leur vie ne pourrait pas leur permettre de sortir la tête haute et le sourire aux lèvres.
CHAPITRE II > Une naissance pour un Cancer En 1999, on annonce à mon père qu’il est atteint d’un cancer des intestins. Il a 40 ans et c’est un véritable cauchemar qui commence. Sharon n’est âgée que de 13 ans lors ce qu’elle surprend mon père et ma mère discutaient dans la cuisine des problèmes financiers que va engendrer les soins pour son cancer, de la peur de ce dernier de mourir, de laisser Jada et Sharon. Ils sont loin d’être riches, heureusement pour eux, certain membre de la famille de mon père les aides de temps en temps en donnant un peu d’argent. Au travail de mon père, il y a eu une quête pour l’aider le temps d’un petit mois de traitement. Heureusement pour lui, il supportait bien le traitement passa en rémission assez rapidement après une chirurgie. Il y avait cependant des hauts et de bas, des chutes et de remonter. Le cancer n'est la plus facile des maladies, un jour, il se portait bien et un autre, il était au plus mal. Cependant, les médecins n'étaient que peu certains vis-à-vis de l'évolution de son cancer.
C’est là que j’ai pointé le bout de mon nez. En 2000, toujours inquiète pour mon père, ma mère se rend compte qu’elle est enceinte. Je tombais au mauvais moment, entre soucis financier, un père malade, le stress, mais pour celui-ci, j’étais un petit rayon de soleil dans son quotidien gris. Il voyait en moi un moyen de s’accrocher bien plus à la vie. Il n’avait pas le droit d’abandonner un enfant à naître… Il voulait être là pour ma naissance, pour mon premier cri, et tout ce qui devait s’en suivre. Sharon était inquiète de ma venue, cela signifié beaucoup dans la famille, elle n’était pas dupe et jeune. Ma mère n’avait plus 20 ans également, notre père était malade et elle avait déjà une adolescente à s'occuper en plus de notre père. Je suis né au mois de février 2001, comme le disait ma mère, un beau bébé plein de vie au premier rayon de soleil.
Ils décidèrent de m’appeler Riri comme mon père. Bien qu’il est assisté à ma naissance, il était loin d’être aussi en forme qu’il voulait le faire croire. Ma mère s’était fait une raison, je n’étais pas l’enfant de l’espoir, mais un simple bébé tombé au mauvais moment, mais qui inspirer de l’amour et de la joie à mon père affaibli. Il est mort au mois de mai, à l’hôpital de Chicago. Bien que triste d’abandonné ces deux adorables petites filles, ils étaient partis le sourire aux lèvres d’avoir vécu le peu de temps qu’il avait avec un bébé souriant, qui riait à chacune de ces grimaces, une jeune fille avec de bonne note, qui avait des projets de vie et d’avenir.
CHAPITRE III > Un enfant hors du commun Aujourd’hui, je ne garde aucun souvenir de mon père. Simplement, ce récit qu’il soit de ma mère, de ma sœur ou d’un album photo où je vois cet homme toujours le sourire aux lèvres que ce soit à son mariage, lorsqu’il tient Sharon dans ses bras ou moi à la maternité. Il est blanc, ces joues sont creusées et son regard sombre, mais il a toujours ce sourire significatif à lui-même. Cette joie de vivre qui n’appartient qu’à lui. J’aurais aimé le connaitre plus, vivre tout ce que Sharon a pu vivre avec lui. À la place Dieu m’a offert un autre cadeau, un cerveau, peut-être le plus brillant de ce monde au moment où je vous parle. Il me manque par moment. C'est compliqué, en réalité, je ne peux pas dire qu'il me manque puis ce que je n'ai aucun souvenir de lui, ce n'est pas du manque, c'est de l'absence. J'aurais voulu le connaitre, profiter de lui, avoir la joie de passer plus de temps avec lui, le connaitre, me souvenir de sa voix, de son regard, avoir simplement des souvenirs avec lui... Mais je n'ai rien. J'aurais beau essayer de me souvenir ... Il n'y a rien.
Après la mort de mon père, ce fut dur pour ma mère de joindre les deux bouts sans la personne avec qui elle comptait passer le reste de sa vie. Elle avait cependant Sharon qui lui était d’une aide remarquable. J’ai tissé un lien très fort avec ma grande sœur, c’est une personne que j’aime beaucoup, elle est vivante et toujours proche des gens. Elle est bienveillante et avenante. Ma mère travaillait dans une usine de textile, elle rentrait souvent tard du travail et durant ce temps, Sharon s'occupait de me faire manger, de me changer mes couches... Elle était plu qu'une simple grande soeur et malgré tout, elle arrivait à faire ses devoirs. C’est elle qui a trouvé que je ne me comportais pas comme les enfants de mon âge, que j’étais différente. À l’âge de 8 mois, je savais déjà dire des mots, faire comprendre ce que je voulais avec des mots. Au fur et à mesure des mois, que ce soit ma mère ou Sharon, j’avais appris à parler rapidement, comprendre ce qui se passer autour de moi, j’avais même commencé à apprendre à lire très rapidement avec les livres pour enfant. Inquiète, ma mère a contacté notre médecin qui pensé que j’étais simplement précoce, c’était bien plus que cela. Quand on me fit passer des tests à l’âge de 3 ans, j’avais déjà le QI et la réflexion d’un enfant de 7 ans. Je lisais des livres seuls, pouvais suivre une conversion qui n’était pas de mon âge, et même bien plus, je m’exprimais convenablement sans faute avec un langage d’adulte.
C'est comme si tout était passé en accéléré. Alors que les enfants de mon âge joué dans leur chambre avec des jouets d'enfant, faisaient la sieste, ou regarder la télévision avec des émissions jeunesse. Je savais déjà faire fonctionner des appareils de la maison, lire un mode d'emploi, et la réflexion avancée... Comme ne pas prendre les médicaments ou les produits ménagers que je jugeais dangereux. D'une extrême curiosité, mon mot préféré était sans cesse "pourquoi ?"... Et si on ne pouvait me répondre, je prenais le téléphone de ma sœur et chercher sur internet une réponse. «
Sharon, pourquoi les autres enfants ne m'aiment pas ? » Ma soeur se sentait terriblement mal devant ce genre de question... Que répondre à une petite fille trop intelligente pour son âge. «
C'est pas qu'ils ne t'aiment pas chérie... Il faut que tu comprennes que .... les gens ont peur de ce qui est différent. Comme tu n'es pas comme eux alors ils te repoussent pour se protéger de toi. » Mais je ne comprenais pas, pour moi cette peur était irrationnelle. Je ne leur voulais aucun mal, et je ne faisais pas exprès d'être différente. Ma soeur me faisait un câlin en me disant que je comprendrais surement plus tard quand je serais plus grande. Mais je comprenais surtout que les gens sont des idiots, du moment qu'ils ne peuvent contrôler la normalité ils s'enfouissent dans une peur irrationnelle de la différence et rejette, font du mal.
CHAPITRE IV > New York Je n’ai finalement jamais eux d’enfance. Je ne m’en rendais pas compte à l’époque, et cela brisé ma mère que je ne voyais pas d’intérêt à jouer avec un ballon, un vélo ou faire du coloriage, jouer à la marelle dans la rue ou à la corde à sauter avec d’autres enfants de mon âge. Le souci était mutuel. Ils me trouvaient bizarre et moi, je les trouvais stupides. Je n’avais pas envie d’aller veux eut comme eux n’avaient pas envie de venir vers moi. J’étais ennuyeuse pour ces enfants et moi, je les trouvais ennuyeux. Alors je me suis refermé sur moi-même, je ne voulais pas aller à l’école. Avec un QI dépassant les 130, je ne pouvais pas être considéré comme un enfant normal, je ne pouvais pas avoir une éducation normale, comme un enfant normal. L'école était un fardeau pour moi, je faisais des crises d'angoisse rien qu'à l'idée d'aller à l'école. Et croyez moi faire une dépression à cet âge, c'est terrible pour une mère. Elle ne savait pas quoi faire, elle était désormais seule pour gérer cette crise, et à chaque moment, elle pensait à son défunt mari, mais elle devait faire sans lui, et me protéger du mieux qu'elle pouvait, sans interrompre les études de Sharon. Alors elle m'emmena voir un grand médecin de Chicago qui prit contact avec des assises haut placées pour me donner la chance d’aller dans une école spécialisée que ma mère ne pouvait pas me payer. Bien trop cher pour ces pauvres petits revenus, n’étant plus qu’une pour subvenir à son foyer et surtout à ces deux filles. Mes tests et mes capacités avaient fait l’unanimité, un enfant comme moi ne pouvait pas rester dans une école de banlieue à Chicago. Mais au vu de mon très jeune âge, le comité décida de m’envoyer moi et ma famille à New-York.
L’école était entièrement payée ainsi qu’un appartement pour ma famille du temps que ma mère trouve un nouvel emploi à New-York. Je n’avais que 4 ans, bien que j’étais particulièrement intelligente, j’avais besoin de ma mère et de ma sœur pour vivre, malgré tout, je restai une petite fille. Sharon était ravie de quitter Chicago, même si elle avait toutes ces copines ici, New-York a beaucoup plus de charme, c'est une énorme ville et les écoles sont plus sympas. Ne rêvons pas, on a emménagé dans un petit appartement dans le Bronx, ça nous rappeler étroitement Chicago en fait. Quant à l'école, je m'y sentais beaucoup mieux. J'avais un professeur particulier pour m'aider dans mes questions et mes devoirs et je me suis retrouvais avec des enfants qui étaient loin d'être de mon âge. Rattrapant le "retard" que je pouvais avoir pour être au niveau de ces élèves de collège.
Ce qui était drôle dans le fond, c'est que je suivais en parallèle les cours de l'école et en même temps les cours de ma grande sœur, qui elle en profité pour réviser ses devoirs et ses examens. Et moi, j'apprenais des choses en plus. Ma mère, quelque part, était inquiète mais en même temps terriblement fière de moi. Elle espérait que je mène une vie épanouie et que peut-être que je deviendrais quelqu'un d'important, que j'aurais un grand avenir et que je ne manquerai de rien dans un avenir plus ou moins proche. Dans un autre sens, elle était continuellement proche de moi pour être sûr que j'aille bien, que je ne me sente pas rejeter des autres. Elle avait lu tellement d'articles concernant les petits génies... Dépression, suicide, phobie sociale, drogue, alcool. Ce genre d'enfant tombe dans les travers de la société, car incompris de la société et je pense qu s'était ça qui lui faisait le plus peur.
Dire que fréquenter des gens bien plus âgés que moi ne m'aidait pas à rester une enfant. Je n'ai pas ce loisir de profiter d'une enfance dite normale. Je n'en voyais même pas l'intérêt finalement, car je préférais aller dans un musée avec ma Sharon, aller à la bibliothèque, faire des jeux de logique et faire des tests psychologiques une fois par mois à l'école pour suivre mes parcours.
CHAPITRE V > Une nouvelle vie C’est à l’âge de 7 ans, que Tony Stark dévoile au monde entier qu’il est Iron Man. Alors que d’autre gamin se déguise en armure, découvre le monde super héros, et joue dans la rue aux super-héros. Je trouve ça terriblement génial ! Et vous savez ce qui me rend dingue dans cette histoire, c’est de n’avoir que 7 ans … Il m’est impossible de pouvoir faire ce que je désire, car je suis trop petite, considéré comme une enfant. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’est terrible de voir des gens qui nous parlent comme un bébé alors qu’on est bien plus intelligente qu’eux. «
Mon dieu, qu’elle est sage et gentille cette petite fille… » Je soupire avant de répondre à la jeune grand-mère. «
Ce n’est qu’un lien de cause à effet. Puis ce que maman veut que je sois gentille, je n’ai qu’à l’être. En retour j’aurais le droit d’avoir un livre ou de regarder la chaîne scientifique une heure de plus ce soir en échange d’un comportement en société correcte. C’est d’une simplicité déconcertante, vous ne trouvez pas ? » Qu’est-ce vous voulez répondre à un enfant de 7 ans qui vous parle ainsi. Ma mère se trouvait souvent gênée, car j’avais dépassé le stade où j’étais bien plus intelligente qu’elle, et même par moment que ma sœur dans certains domaines. Je passais du temps à résoudre des problèmes de mathématique et j’avais suivi les rapports de l’explosion Gama d’Hulk. Il y a encore beaucoup de choses que je ne comprenais pas … Mais j’y travaillais dure.
Je me souviens même qu’un jour, je m’étais rendu toute seule à la tour Stark pour voir ce fameux Tony, bien entendu, on s’est moqué de moi et on m’a donné une photo de lui dédicacer d’une pile que l’hôtesse avait sous son bureau. J’ai soupiré avant de quitter les lieux, la photo dans ma petite main, la tête rentrée dans les épaules en soupirant et bouillonnant de colère. C’est trop nul d’être un enfant ! C’est comme être piégé dans un corps qui n’est pas à moi ! À l’âge de 10 ans je passais mon examen lycéen avec pour spécialité les sciences et mathématiques. Quant à Sharon, elle vivait toujours avec nous pour le moment, elle venait de trouver un travail comme assistante vétérinaire. J’étais bien trop jeune pour aller au MIT, l’administration acceptait de me prendre, mais dès que j’aurais 14 ans. Après tout, je pouvais les comprendre, la différence d’âge était terrible.
Je ne savais que faire désormais. Me voilà avec un diplôme à l’âge de 10 ans sans savoir quoi faire, j’ai cependant été accepté à l’université de New-York pour étudier les sciences en attendant d’avoir 14 ans.
CHAPITRE VI > La Chrysalide L’université, un grand moment dans la vie de tout adolescent. Alors que les jeunes étudiants se retrouvaient pour parler de soirée, du campus, des fraternités. Du moins, ce que ma sœur m’avait expliqué, je me contentais d’aller à l’amphithéâtre pour prendre mes cours sans vraiment parler aux autres. Beaucoup me regarder de manière assez étrange. J’en avais pris une certaine habitude, mais il faut croire qu’à l’université certaine personne se trouve être mentalement plus évolué que d’autre. J’avais commencé à me faire quelque amies, des jeunes filles qui prenaient plaisir à tresser mes cheveux, me prenant pour une poupée vivante tout en travaillant. J’étais devenu pour certain la petite sœur de beaucoup. Étrangement, je prenais plaisir à voir du monde, à sortir boire un chocolat après les cours. Ma mère essayait de rencontrer chaque jeune fille que je fréquentais pour être sûr que je ne craignais rien et que j’étais entre de bonne-main. Pas d’alcool, pas de garçon, pas de cigarette et d’alcool. J’étais bien trop jeune, et même de par moi-même, j’essayais de faire attention. Puis ma sœur était de l’âge de certaine de mes nouveaux amis, leur faisant comprendre que s’il m’arrivait quelque chose, elle leur cassait la figure. Je pense que le message est super bien passé.
Comment dire, je me suis vraiment émancipé à l’université. Puis j’ai commencé à changer moi aussi. À devenir une femme, alors qu’elles sortaient de l’adolescence moi, j’y entrais, mon corps de transformant pour devenir une jeune femme ravissante. Attirant des garçons et en trainant avec des gens plus vieux, forcément, je me comportais comme eux. Je ne voulais pas m’habiller comme une gamine de 10 ans, mais comme une de 20 ans étant donné que tout mon entourage avait cet âge-là. Je ne supportai plus d’entendre dire que j’étais trop petite, trop jeune… C’est relou ! Et qu’importe l’intelligence que l’on a… L’adolescence ne fait pas de cadeau. Je ne voulais pas entendre encore et encore la différence d’âge. Je n’en faisais qu’à ma tête et m’habiller comme mes amies, je commençais à me maquiller et à me comporter comme ces filles de 20 ans. Au grand déplaisir de ma mère, mais qui ne savait que faire pour me rendre mes 11 ans, ou quand bien même mes 12 ans. Ma vie se passait en accélérer par mes fréquentations, j’avais un temps d’avance sur tout. J’ai ainsi pris ma première cuite en fraternité Geek à 12 ans, le réveille était bien plus que difficile. «
C’est bon maman, oui maman … t’inquiète pas maman. Non ça va … j’ai la gueule de bois je … Cris pas j’ai mal à la tête ! Oh tu t’es jamais éclaté quand tu étais jeune t’as pas de reproche à me faire ! » Et là encore elle allait me dire qu’à sa première cuite elle n’avait pas 12 ans mais 16 ou 17 ans. Que veux-tu … Je ne suis pas toi, je suis exceptionnelle et je désire profiter de la vie avant qu’il ne soit trop tard.
Et ce qu’elle grainait le plus arrivé à grand pas. J’avais évité la dépression, le suicide. Mais je marchais à grand pas vers la débauche, l’alcool, les soirées bien que décider de ne pas toucher aux drogues par principe… J’avais envie d’être une grande personne et décider de me comporter comme tel ! Je me suis mis à fumer, boire avec mes copains me faisant passer des verres à boire en douce, car j’étais bien loin d’avoir 21 ans. Habiller comme je l’étais j’arrivais à entrer en boite ou dans les bars sans carte d’identité ou avec une fausse que je m’étais faite facilement. Cela a ces avantages d’être un petit génie croyez-moi. J’ai déjà connu les plaisirs charnels, les beuveries étudiantes. Et je me contentais de dire à ma mère lorsque je rentrais que je n’en étais pas moins intelligente. Quelque part, je savais que je la décevais un peu… Même beaucoup, mais j’avais besoin de m’amuser, d’être comme tout le monde. Voilà ! J’avais ce besoin d’appartenir à une catégorie de gens, d’être comme eux alors que depuis toujours, j’ai été mise dans un panier à part, une école particulière, jamais comme les gens normaux. J’avais envie d’être une fille normale, qui sort en boite, fume sa cigarette en lisant une revus scientifique en buvant une bière. Est-ce que c’est de ma faute si je ne suis pas cet enfant modèle ? Je n’y peux rien et j’en étais désolé. Ma vie n’est pas simple et elle est difficile à gérer. Qu’est-ce que je dois faire ? Attendre d’avoir 20 ans pour profiter de la vie comme à la fac alors que j’aurais certainement un boulot dans un labo ? Ma mère me prit dans ses bras et me serra contre elle. Elle a simplement peur que je gâche ma vie, que je fasse une bêtise, comme n’importe qu’elle mère, elle s’inquiète pour son enfant et avoir un enfant hors norme ce n’est pas facile à gérer… Elle pensait gérer ses soucis bien plus tard comme avec Sharon. Mais elle doit se faire une raison, je ne suis pas Sharon.
CHAPITRE VII > La vie cette ... En 2012 New-York s’est retrouvé envahie d’extraterrestre. Bon, nous nous sommes retrouvés confinés dans l’université en attendant l’armée pour être exfiltré du bâtiment en sécurité. J’ai bien cru que j’allais mourir. C’est étrange les réactions que l’on peut avoir en état de crise. Alors que beaucoup paniqué, pleurer, priser. J’étais resté là, assise à réfléchir, comment se protéger, comment sortir d’ici en sécurité ou comment se mettre à couvert. Mon esprit est tellement rationnel et en perpétuel mouvement que je ne réalisais pas réellement qu’on aurait pu mourir à chaque seconde. C’est en voyant le monde extérieur que j’ai réalisé l’impact l’importance… Pas forcément que le monde avait besoin de moi, mais de tous les gens qui pouvaient contribuer à le sauver qu’importe l’échelle de la société et les problèmes. Et si j’étais morte aujourd’hui, je n’aurais rien fait, contribué à rien du tout.
Des idées pleins la tête, je retrouve l’appartement que je partage avec ma sœur et ma mère. Ne trouvant que ma sœur en larme, terrorisée, elle me demande si maman est avec moi… Je lui réponds simplement que non. On est allé dans tous les hôpitaux de la ville sans la trouver… Appelant de temps en temps à la maison au coup, elle serait rentrée sans voir notre petit mot. Je commençais à vraiment m’inquiéter et je n’arrivais plus à me dire qu’il devait y avoir une réponse tout à fait logique à ça sans voir la réalité en face. Lorsque nous sommes arrivés au bâtiment où travailler notre mère comme femme de ménage à Manhattan le lieu était quasiment détruit… La police, les pompiers… Tous nous demander de reculer, car s’était dangereux, ils évacuaient des blessés, des dizaines de blessés et des centaines de morts. Une photo de notre mère dans sa main, Sharon la cherchait désespérément. «
Elle est morte Sharon. » Elle me regarde indigner «
Comment tu peux dire ça Riri ?! Il faut qu’on la retrouve ! Tu ne peux pas toujours avoir raison ! T’as pas le droit de baisser les bras ! » Elle était en colère et elle est partie. Si elle était vivante, cela relevait du miracle et je crois bien plus en la science qu’au miracle. Nous avons fini par la retrouver, pour identifier son corps sur une civière. Et je n’avais pas le coeur à dire à ma sœur : je te l’avais bien dit. C’était profondément terrible. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, bien plus que j’aurais pu l’imaginer. C’était impossible, de mourir comme ça, de mourir pour rien ! Il n’y avait aucune raison, rien ! Elle est simplement allée au travail et elle n’y reviendra jamais ! Seulement parce qu’un fou furieux à décider de conquérir la terre. J’étais en colère, mon chagrin était terrible.
De retour à la maison, je me laisse tomber sur mon lit pendant que Sharon s’occupait de contacter les assurances ou je ne sais quoi. Je me tourne sur le dos et regarde le plafond, puis l’ensemble de ma chambre remplie de truc et d’autre, des robots dans tous les sens, des formules de math, tout ce qui se trouve dans cette pièce a été fabriqué de mes mains, que ce soit mon téléphone High Tech ou mon ordinateur tout a été amélioré et modifier de mes mains et pourtant. Je ne peux pas faire le plus simple du monde… Ramener ma mère à la maison. Cela me fait une belle jambe tous ces trucs… Si ma mère n’est pas là pour me dire que ma chambre est en bordel… que c’est génial ce que j’ai fait ou qu’elle ne comprend pas son utilité… A quoi bon ?!
La vie devait pourtant reprendre son court, tout devait continuer… Pas comme si de rien n’était, mais… Elle devait reprendre son court. J’ai participé comme beaucoup d’autres à nettoyer la ville, je me suis porté volontaire pour aider les gens, les victimes, je refuse d’être trainer comme une victime, je refuse que l’on me donne de l’aide. J’ai trop de fierté pour en demander d’ailleurs. Mais j’ai l’impression que tout ce que je fais ne sert à rien, je ne peux pas changer la vie de ces gens, pour certain leur vie est détruite, d’autre ont perdu leur maison, leur logement ou des proches comme moi. Je ressue cependant une lettre du MIT m’informant de mon admission pour la rentrée prochaine avec une bourse. Outre être contente, j’étais également triste, car je me suis dit que maman aurait été contente d’apprendre la bonne nouvelle. De savoir que j’allais enfin pouvoir y aller. Et je sais qu’elle aurait été terriblement fière de moi !
CHAPITRE VIII > Le MIT, la naissance d'Iron Heart Mon déménagement organisé dans le Massachusetts, j’ai attaqué ma nouvelle vie au MIT, la plus prestigieuse école de science au monde. À seulement 14 ans j’étais la plus jeune étudiante de l’école avec une bourse me permettant de subvenir à mes besoins sans embêter ma pauvre sœur. Elle n’avait réellement pas besoin de ça en ce moment, le décès de maman l’a beaucoup affecté. Mais je me suis trouvé un objectif désormais… Rendre le monde meilleur, c’était une promesse que j’avais faite à maman. Qu’un jour, je rendrais le monde meilleur et j’aiderai les gens. Je sais ce qu’est la misère, j’ai vécu dans les pires quartiers pauvres de Chicago, de New-York… j’ai vu ce qu’est d’être pauvre, de venir d’endroit considérer comme sale par la communauté. Je sais les tensions qui règnent dans ces quartiers, la violence, les gangs. Alors que beaucoup sont des enfants de riche ou de famille modeste, je venais du Bronx, de Chicago, je sais ce qu’est d’entendre des coups de feu dans ton quartier, voir les pompiers un jour sur deux dans la ruelle. Des guerres entre gangs, ne pas avoir assez d’argent pour manger à sa faim ou avoir le câble à la maison. Je rêve d’un monde meilleur, d’un monde où on ne te regarde pas de travers parce que tu es métisse. Où tout le monde à le droit à une protection qu’importe ton niveau de vie. Car je sais que si je n’avais pas eux ce cerveau si fabuleux, je ne serais pas là, je serais toujours à Chicago, ma sœur n’aurait pas fait ces études d’assistante vétérinaires et encore tant de choses. Et je m’étais promis qu’un jour, je donnerai la vie que ma mère méritée, mais ce rêve-là sera à jamais impossible…
Je partais avec de bonnes intentions au MIT, changer le monde, réaliser mes rêves, devenir un super-héros. Je n’ai aucun pouvoir, je ne suis pas très rapide, pas bonne en sport, je n’ai ni super vitesse, super force mais j’ai quelque chose de peut-être tout aussi prodigieux, une intelligence sûr développer. Je pourrais appeler ça un super cerveau… Ou une super intelligence pourquoi pas. J’ai passé 2 ans au MIT, ne ratant aucune conférence de Tony Stark mon modèle et mon idole au MIT. Avec l’argent de trop que j’avais de ma bourse, je m’étais loué un petit garage pour faire des expériences. N’ayant pas les moyens de me payer du matérielle, alors j’ai volé durant ces deux ans du matérielle à l’école pour construire ma propre armure en me positionnent sur l’architecture du Mark 41 que j’ai réussi à piraté au Stark Industrie. Partant de rien, j’ai réussi à reproduire l’énergie et la structure énergétique de Stark pour faire vivre mon armure et ainsi la contrôler. S’il y avait bien une personne qui devait voir ça … s’était ma sœur ! Elle venait souvent me rendre visite, alors je lui ai montré ma cachette. En buvant un café devant mon armure, je lui ai demandé : «
A ton avis… si Iron man était une femme… Comment tu l’aurais appelé ? » Je lui cherchais un nom, un nom pour nous deux, mais il m’était impossible d’en parler comme ça à Sharon. Alors je faisais passer le message ainsi. Elle me proposa Iron Maiden, avant de me dire Iron Heart si s’était moi qui la contrôler. «
Iron Heart t’irait à merveille Riri… Car tu as un grand cœur. Un cœur dans une boite de conserve ! » Ça me fit rire, et c’est ainsi que je décidais de l’appeler… Iron Heart.
Malheureusement, pour moi, le MIT fini par s’apercevoir que je leur volais du matériel. Avant qu’ils n’arrivent avec la police pour me prendre sur le fait, je pris la fuite avec mon armure. Et pour la première fois je suis entré à l’intérieur et les utilisés. C’était une sensation totalement folle ! C’était géant ! J’ai volé, à travers le ciel ! J’ai hurlé comme une déganté dans mon costume, j’avais réussi à prendre la fuite, sans posé aucun problème et mon armure fonctionner à la perfection ! Un truc de fou. Il ne me manquait plus qu’à créer une intelligence artificielle et j’étais au top du top !
Plus loin, sur la 7ème avenue, j’ai remarqué la vitesse excessive d’un camion. Je me suis approché du conducteur, il était inconscient au volant. J’ai mis les gaz pour passer devant le camion et ainsi essayer de le stopper avant qu’il ne tue quelqu’un, plus loin le carrefour avec beaucoup de voitures… les dégâts seraient considérables. Mes mains sur le capot, je fais gaz en inverse pour créer une force contraire et ainsi freiner le véhicule. Je réussis à l’arrêter de peu, mais une voiture me percuta sur le côté me projetant dans la ruelle plus loin. Je laisse échapper ma tête du masque pour reprendre mon souffle. «
WOUA ! La Vache ! » Je secoue la tête pour reprendre mes esprits, et observe les lésions sur mon armure, elle est partiellement détruire et je suis totalement déçu ! Et merde ! Mais ravis d’avoir fait une bonne action. Des tonnes de gens se sont précipitées vers le camion. Je reste caché dans la ruelle, regardant la scène en arrière. Il n’y a aucun blessé et le chauffeur est pris en charge. Malgré la destruction de mon armure, je suis soulagé, car j’ai fait ce que je devais faire !
Je récupère un sac-poubelle dans une benne, la vide et y mets mon armure en morceau et m’en vais comme si de rien n’était, regardant la scène comme une passager lambda. Je cache l’armure dans le coffre de ma voiture et me rends dans mon appartement, ma sœur au téléphone me disant que la police l'appeler pour savoir où j’étais, mais il était déjà dans mon appartement à m’attendre. Je me laisse arrêter sans rien dire outre que j’avais effectivement volé ce matériel. Le MIT a récupéré son matériel, je n’avais plus rien et pour une fois heureusement, j’étais trop jeune pour aller en prison. Au tribunal, le juge me dit que j’avais de la chance, une personne anonyme avait décidé de payer mon amende et ma caution. Le MIT a décidé de ne pas me virer… Cependant pour que je comprenne la leçon, je devrais faire quelque heure de travaux généraux pour comprendre que ce n’est pas bien de voler.
Arquant un souci… je reste sans voix et dit simplement d’accord. Est-ce possible que ce soit l’administration du MIT qui est payé ma caution ? Et mon Amande ? Ils étaient vraiment en pétard… Impossible, ils auraient réglé le souci en interne sans prévenir la police… Et pendant que l’on me raccompagne en cellule pour que je prenne mes vêtements, je me demande qui a bien pu payer tout ça pour moi et faire poids au MIT pour me garder malgré tout jusqu’à la fin de l’année en cours. À rien y comprendre.
Après mes deux semaines d’intérêts généraux pour la société, j’ai repris le MIT. Durant ce temps, j’ai installé mon armure dans mon petit appartement payé par ma bourse que j’ai d’ailleurs faillit perdre. Je me suis fait remonter les bretelles par ma sœur qui était dans tous ces états. Je la comprends… Elle n’a pas les moyens de subvenir à l’école si demain, je devais payer. Elle vit désormais avec son petit ami et en réalité, je me retrouve seule. Je n’ai pas envie d’être un fardeau pour ma sœur. Elle ne mérite pas ça après tout ce qu’elle a fait pour moi… Elle n’a pas décidé d’avoir une petite sœur comme moi de 13 ans plus jeune qu’elle. C’est à moi de faire attention, de ne pas lui causer de problème. Alors je me suis excusé, que j’avais été stupide et que je ne recommencerai plus et que je ne lui causerai plus jamais aucun souci. J’avais dit cela en regardant la carcasse de mon armure dans un fichu état installé dans ma penderie. Je referme le placard sur elle… Comme une sorte d’au revoir, mais certainement pas un adieu…
Sans savoir que l’anonyme qui avait arrangé mes problèmes se trouver de l’autre côté de la porte, prêt à me proposer son aide. Le Brillant et fameux Tony Stark…