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Prisoners + trapped & forgotten
Kate Bishop
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Le QG des Avengers était littéralement la meilleure idée que Kate ait jamais eu, suivie de près par cette superbe idée de grille-pains/boussole multifonctionnel qu'elle avait eu quand elle avait sept ans. Depuis qu'elle avait six ans, tous les étés, Kate allait en colonie de vacances. C'était là qu'elle avait eu ses premières aventures un peu folles avec des amis encore plus fous, et là qu'elle avait découvert l'archerie; tous les ans, elle s'entraînait au tir à l'arc jusqu'au jour fatidique de ses seize ans où son père lui avait dit qu'elle était trop grande pour y retourner. Dix ans plus tard, Kate était enfin capable de renouer avec ce qu'elle aimait le plus dans les camps de vacances: le fait de dormir et vivre en communauté avec des gens qu'elle appréciait et avec qui elle avait (très) rapidement noué des liens très forts. Ça faisait moins d'un an qu'elle connaissait Eli, David et Teddy et pourtant, elle avait l'impression de les connaître par coeur. Billy et Noh-Varr étaient venus troubler leur (difficile) équilibre qu'une paire de mois plus tôt et maintenant, elle ne s'imaginait pas jouer à Mario Bros sans avoir Noh-Varr dans son équipe ou parler à quiconque mais Billy de ses états-d'âme les nuits trop longues où elle ne trouvait pas le sommeil. La seule chose qu'elle regrettait, à la rigueur, c'était de ne pas voir son père souvent et l'absence d'amies féminines dans sa vie; mais de tout cela, on s'en passait. Elle avait vécu des années avec un père absent et elle avait toujours eu du mal à se lier avec les filles.

Elle était ici dans son élément.

Sauf les jours où Teddy retournait voir sa mère pour déjeuner. Et Eli et David étaient invités chez un ami du lycée pour une bouffe. Et Billy inventait un mensonge peu crédible pour sortir un peu du QG et respirer de l'air frais. Et Noh-Varr passait la journée dans sa chambre, avec la musique à fond, certainement au téléphone avec l'une de ses nombreuses conquêtes, impossible à joindre. Et elle se retrouvait seule, assise en tailleur sur son lit, la main posée sur son téléphone portable, à moitié prête à envoyer un texto à Clint pour lui demander si il était libre aujourd'hui; mais à chaque fois que son pouce effleurait la touche envoyer, sa fierté formait une boule dans sa gorge et elle était incapable de l'appuyer. Invariablement, elle finissait par commander des pizzas et passait la journée à faire des siestes dans son lit en regardant parfois un épisode sur Netflix; le regard goguenard que lui adressait à chaque fois Noh-Varr le soir-même la confortait dans l'idée que ce qu'elle faisait été mal et franchement irresponsable mais qui allait l'arrêter?

Certainement pas une fille qui venait littéralement de passer à travers le plafond à coups de poing et se tenait maintenant devant elle avec quelque chose comme de la réprobation au fond des prunelles.

Certainement pas, hun-hun.

Et pourtant, Kate dut bien s'arracher de la contemplation de son écran, bloqué sur une image romantique à chialer d'Hugh Grant et Julia Roberts riant tous les deux dans Coup de foudre à Notting Hill. Elle avait les yeux cernés et les cheveux fous, les rideaux fermés n'avaient aucun pouvoir sur la lumière qui l'éblouissait depuis le trou que l'inconnue venait de faire dans son plafond et elle regardait la jeune femme d'un air hagard, à mi-chemin entre l'exaspération et la peur.

Il ne lui fallut pas tant de temps que ça pour se ressaisir. À peine l'étrangère avait-elle sauté sur ses pieds que Kate s'était mise en marche comme un mécanisme bien huilé; sa main avait déjà attrapé et lancé le couteau de jet posé en travers de sa table de nuit mais l'inconnue l'avait tout simplement... venait-elle littéralement de donner un coup de poing à un couteau de lancer allant à plusieurs kilomètres/heure? Et venait-elle réellement de s'en sortir? Kate n'eut pas vraiment le temps de se poser ces questions, quoiqu'existencielles, en faisant une roulade parterre pour aller récupérer ses autres couteaux qui se trouvaient dans le tiroir à culottes de sa commode. En l'ouvrant précipitamment, elle parvint à donner un coup dans le tibia de l'étrangère et- - putain, venait-elle de briser le bois de marque suédoise avec sa jambe? Sans rien faire de particulier? Était-ce seulement possible?

Quand elle se redressa, l'inconnue s'était encore rapprochée et elle n'avait que quatre couteaux dans les mains. Elle allait devoir se battre à mains nues. Et vus les dégâts que mademoiselle avait fait à son plafond, elle n'avait pas la moindre chance. “ Ne bougez pas ou je tire! ” bluffa-t-elle de sa voix la plus assurée, sa main en position pour lancer son couteau dans la seconde suivante.
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America Chavez
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America a les bras croisés devant sa poitrine, et un air sceptique sur le visage. Ses sourcils sont froncés, ce qui ne change pas beaucoup de d'habitude, au final. Toutes ses pistes l'ont menée là. Ça fait plusieurs semaines qu'elle observe Kaplan de loin et tous les jours, il revient ici. Elle a donc additionné a et b et a compris que c'est sûrement ici qu'il vit. Jusqu'à maintenant, elle ne s'est pas trouvée dans une situation d'urgence, et n'a donc pas eu besoin de s'introduire dans ce vieil entrepôt. Elle sait que d'autres personnes vivent là. Elle les voit sortir, de temps en temps. Voit un livreur de pizza s'arrêter presque tous les jours, et une fille blonde lui ouvrir. Certains des visages des habitants de cet endroit lui sont étrangement familiers, sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. Il y a des chances qu'il s'agisse de personnes qu'elle a déjà rencontrées dans d'autres dimensions, mais elle n'y mettrait pas sa main à couper. Franchement, elle a rencontré tant de monde ces dix dernières années qu'elle a un peu de mal à savoir si elle a déjà vu quelqu'un ou non dans sa vie. Elle avise le toit de l'entrepôt avec une moue hésitante, puis remarque une fenêtre ouverte au premier étage – enfin en tous cas, ce qu'elle suppose être le premier étage. Elle ne met pas longtemps à se décider, et s'envole vers l'ouverture avec détermination. Elle jette un coup d'oeil avant d'entrer, mais heureusement, il n'y a personne. Ou plutôt non, pas heureusement. Elle aurait préféré y trouver Billy Kaplan, dont elle a perdu la trace depuis la veille. Elle observe la chambre dans laquelle elle se retrouve avec un air dégoûté sur le visage et passe la porte pour se retrouver dans le couloir. Finalement, cet endroit est loin d'être un entrepôt. C'est un appartement. Non, un vrai quartier général. America visite sans la moindre gène, ouvre des portes par hasard sur des pièces vides, surtout des salles de bain. Au bout de la quatrième pièce, elle commence à être légèrement irritée de ne trouver personne, et pas même une simple trace de ce qu'elle veut. Elle ferait peut-être bien de descendre. Peut-être que celui qu'elle cherche est en bas. Alors bien sûr, débarquer chez lui comme ça, ce n'est peut-être pas la meilleure des idées, mais très franchement, il y a peu de choses qui dérangent America. Elle cherchait justement un moyen de faire son entrée, ces derniers jours, au lieu de rester dans l'ombre comme elle l'a fait depuis qu'elle est arrivée dans cette dimension. Elle a un peu la flemme de chercher les escaliers. Alors elle donne un bon coup de pied dans le sol, puis un second, et il cède. Elle retombe sur ses pieds, les genoux légèrement fléchis, dans une pièce du rez-de-chaussée plongée dans le noir.

Devant elle, sur le canapé, il y a la fille blonde. On dirait qu'elle n'est pas sortie depuis des siècles, vu sa tête. Le regard sur son visage laisse comprendre qu'elle n'est pas particulièrement heureuse qu'America vienne de débarquer. La brune se redresse complètement et c'est ce moment que choisit la blonde pour réagir. Elle envoie un couteau en direction de son visage, et America le dévie avec un sourire amusé sur les lèvres. C'est mignon, elle essaie de se défendre. Deuxième tentative, la blonde ouvre un tiroir et brandit de nouveaux couteau. Miss America est – bien entendu – plus concentrée sur les petites culottes qui viennent de s'étaler sous son regard que par le fait que la fille cherche de nouveau à l'attaquer. « Ne bougez pas ou je tire! » menace-t-elle, prête à lancer un nouveau couteau dans sa direction. America sourit, grandement amusée par ce numéro. Elle met les mains devant sa poitrine, feignant d'être terrifiée. Puis ses yeux retombent sur les petites culottes. « Lance ces couteaux, si ça peut te faire plaisir, princesse. » dit la brune en ne lâchant pas les sous-vêtements du regard. « C'est de la jolie lingerie que tu as là, en tous cas. » Puis elle croise les bras, tape du pied, légèrement impatiente. « Je suis pas là pour me battre avec toi, donc tu peux ranger ton attirail d'amateur. » Bien sûr, elle sait que manier les couteaux, c'est un sacré talent. Mais elle n'est pas là pour faire des compliments. « Où est Kaplan? » demande-t-elle sans détour, complètement indifférente au fait que la blonde la voit sans aucun doute comme une menace.
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« Lance ces couteaux, si ça peut te faire plaisir, princesse. » Princesse. Ça fait des années qu'on ne l'a pas appelée princesse. Des années qu'on a abandonné le surnom, peut-être aussi parce que ça fait des années qu'elle a cessé d'être une princesse: c'était peut-être le jour où elle a arrêté de faire de la danse et a commencé à faire du tir à l'arc, ou alors le moment où elle a décidé qu'elle ne se laisserait plus marcher sur les pieds. Ça peut être un compliment aussi, ça, princesse, mais dans la bouche de la jeune femme tombée du ciel, on dirait plus une insulte. Surtout quand elle fait une mine faussement effarée, même quand ses yeux restent vissés sur ses culottes et Kate doit se faire violence pour ne pas lui enfoncer deux couteaux dans les yeux (pas sûr que ça lui fasse grand mal, ceci dit).
« C'est de la jolie lingerie que tu as là, en tous cas. » Cette phrase fait un peu le vide dans l'esprit de Kate. Un moment, elle est en train de regarder la femme qui vient de passer à travers son plafond et l'instant d'après, elle fixe sans pouvoir s'en empêcher sa petite collection (plutôt mignonne, effectivement) de sous-vêtements avec une horreur grandissante. “ Je- mais- non- non! ” finit-elle par balbutier, finissant sa phrase dans un hurlement effaré en donnant un coup de pied dans le tiroir pour le fermer. Comme si c'était plus horrible d'avoir une fille en train de regarder sa lingerie dans sa chambre plutôt qu'une fille indestructible qui vient de détruire la moitié de sa chambre en passant par le plafond!

Bon. Elle doit se concentrer maintenant. Kate fronce les sourcils, prend un air patibulaire et le bout de ses doigts s'agitent le long de la lame. Elle pourrait feinter en lancant à droite et se faufilant à gauche... en attrapant au vol son téléphone, elle pourra appeler Billy et peut-être- - « Je suis pas là pour me battre avec toi, donc tu peux ranger ton attirail d'amateur. Où est Kaplan? » Kaplan? Pourquoi c'est toujours à propos de lui? En silence, Kate penche la tête sur le côté, fait tourner les couteaux dans ses mains. Ils ne vont lui servir à rien. En revanche, si elle arrive à mettre la main sur une flèche fumigène, peut-être qu'elle pourra aveugler mademoiselle bouclettes assez longtemps pour s'enfuir en courant.
C'est donc avec une confiance contrastée et forcée que Kate se relève, lentement, très lentement, comme pour ne pas la brusquer. Elle fait tomber deux de ses couteaux parterre. “ Qu'est-ce que tu lui veux, à Billy? ” dit-elle finalement, la tête toujours machinalement penchée sur le côté. Elle essaie déjà d'imaginer toutes les conneries que Wiccan a pu faire, toutes les merdes dans lesquelles il s'est enfoncé. Elle pense à Noh-Varr, qui se trouve dans une chambre non loin, mais il n'a certainement pas entendu, avec son casque sur les oreilles... putain. Kate le déteste.

Il t'a fait du mal? ” dit-elle machinalement, en s'approchant de miss bouclettes et en commençant à tourner — pas très subtilement — en rond pour l'inciter à faire de même et se rapprocher tant de son carquois de flèches, que de la porte. Mais miss bouclettes ne semble pas trop vouloir bouger, et bientôt, Kate s'est juste rapprochée d'elle et l'observe avec ses petits yeux pernicieux et vaguement insolents.
L'instant plus tard, se battant contre toute raison, elle se jette sur miss bouclettes, couteau de lancer tout en avant, pour essayer de lui trancher la gorge ou simplement de la contourner pour s'enfuir en courant. Ce faisant, elle hurle un “ TAÏAUT! NOH-VARR!! ” de circonstance, manque de s'étaler parterre en se prenant les pieds dans le tapis et tombe, plus ou moins, sur miss bouclettes plus qu'elle ne se jette sur elle.
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Oh, elle se fiche bien des amis de Kaplan. Elle a une confiance inébranlable en le fait que, même s'ils se mettent tous contre elle, elle pourra tous les mettre à terre. La petite blonde est bien mignonne, mais elle n'ira pas très loin avec ses petits couteaux face à elle. Même si elle essaie de la poignarder, la lame n'ira pas bien loin. Elle est là, à jouer avec ses couteaux, pensant peut-être intimider la belle America, qui ne cille même pas. Cette dernière voit que, dans les yeux de son adversaire, plusieurs idées se mettent en place pour essayer de s'en sortir. Et des questions, également, après que la brune lui ait demandé où elle pouvait trouver Billy Kaplan. Les deux couteaux finissent par heurter le sol avec un bruit sourd et la blonde demande, visiblement intriguée : «  Qu'est-ce que tu lui veux, à Billy? » America esquisse un sourire. Il faut le dire, cette fille est vraiment jolie. Mais malheureusement pour elle, la brune n'est pas du genre à s'expliquer. « Il t'a fait du mal? » Les yeux de Miss America s'entrouvrent de surprise, presque même d'incrédulité. Une expression qui lui passe rarement sur le visage – soyons honnêtes. « Me faire du mal ? » répète-t-elle avec une lueur amusée dans les yeux. La blonde s'est rapprochée d'elle et essaie de l'embarquer dans une sorte de duel étrange. Mais la brune ne bouge pas d'un centimètre et ses yeux restent fixés sur le visage rond de la fille. Elle a l'air d'avoir bien confiance, tout à coup. America sent à des kilomètres qu'elle va tenter quelque chose, et ça l'exaspère presque déjà. Elle est si naïve. Mais elle ne peut la blâmer pour essayer. En une demi-seconde, la situation change et la blonde se rue sur elle avec son couteau. Mais clairement, elle n'est pas au top de son art, et commence à trébucher comme une amatrice. « TAÏAUT! NOH-VARR!! » America lève les yeux au ciel et secoue la tête avec exaspération en réceptionnant la blonde dans ses bras. Le couteau, que cette dernière tient toujours dans sa main, l'effleure à peine. Elle relève la jeune femme avec peu de délicatesse et leurs visages sont désormais à quelques centimètres l'un de l'autre. Blondie a bien de la chance qu'elle ne soit pas là pour le fun. « Il va falloir travailler tout ça ma jolie, t'es pas vraiment au point. » Puis, plus taquine, elle ajoute : « Si j'avais le temps, je me ferais un plaisir de t'aider. » Sa main glisse sur la taille de la blonde. « Mais j'ai d'autres chats à fouetter, malheureusement. » Puis elle hisse la blonde sur son épaule sans la moindre hésitation et finit par la poser sur le canapé sur lequel elle était assise quand America est passée à travers le plafond. Une démonstration de force toute simple mais qui sera sûrement efficace pour que la fille aux couteaux arrête de faire l'idiote.

America s'assoit sur la table de salon et pose ses mains sur les genoux de la blonde, pas par familiarité, mais plus pour exercer sa force une nouvelle fois : même si elle essayait de bouger, elle serait largement embêtée par les deux mains qui la retiennent. « Bon, maintenant, tu es prête à me dire où est ton petit copain ? » Elle regarde sa montre un peu bizarre, qui lui vient d'une autre dimension où la technologie est bien plus avancée. « T'es mignonne mais j'ai pas tout mon temps. » Faux. Elle a tout son temps, en fait. Elle n'est là que pour ça, et si la gamine ne veut pas lui donner de réponse, elle est tout à fait capable de rester avec elle, à l'intimider, toute la soirée, pour qu'elle lâche le morceau. America finit toujours par se montrer très persuasive, même si elle manque beaucoup de tact et de diplomatie. « J'ai des trucs importants à voir avec ce petit boulet. »
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« Il va falloir travailler tout ça ma jolie, t'es pas vraiment au point. » L'embarras teinte les joues de Kate d'un rouge pivoine, alors qu'elle mord son coeur pernicieusement, des milliers d'années de réprobation lui rappelant son inutilité constante au sein de l'équipe. Elle fronce les sourcils, essaie d'enfoncer son couteau dans le bras de la jeune femme; en vain, la lame est... déviée. Déviée? What the fuck? Serait-elle un aimant à mutant, Kate, finalement? « Si j'avais le temps, je me ferais un plaisir de t'aider. » Sa main se glisse sur sa taille. Elle essaie de la draguer, maintenant? C'est quoi le problème avec tous les mutants? Pourquoi ils sont tous pédés? Pourquoi ils essaient tous de lui faire du gringe? « Mais j'ai d'autres chats à fouetter, malheureusement. » Et puis, sans aucune forme de pression, la latina la souleva, la mit en travers de son épaule comme si elle ne pesait pas plus qu'un sac de patates (et qu'elle n'avait pas un peu plus de formes) et commença à marcher vers le canapé qui trônait en maître dans un coin de la chambre de pièce. “ Hey! ” hurla celle-ci en essayant toujours de lui enfoncer son couteau entre les omoplates, en vain. Finalement, elle frappa si fort que la lame ricocha littéralement et lui sauta des doigts.
Elle la fit s'asseoir sur le canapé, prit place sur la table en face d'elle (pendant un instant, Kate crut qu'elle allait briser le verre; mais non) et posa ses mains sur ses genoux. Kate essaya de s'échapper, en vain. What the fuck. What the fuck. Et pourquoi Noh-Varr ne venait pas? Il était sûrement en train d'écouter de la musique. Enfoiré. « Bon, maintenant, tu es prête à me dire où est ton petit copain ? Kate s'étrangle. — C'est pas mon petit copain! Il est- il est gay! ” Elle semble vraiment heurtée à l'idée que la femme ait pu penser qu'ils soient un item. Aux dernières nouvelles, Kate supporte Billy parce qu'il sait bien faire le café. Et encore, ils arrêtent pas de s'engueuler (ils sont pas au bout de leur peine; elle ne le déteste pas encore; ça ne durera pas longtemps). « T'es mignonne mais j'ai pas tout mon temps. » Le compliment la fait rougir. Rougir. WHAT THE FUCK? C'EST ÇA SON SUPER-POUVOIR? (oui, bien sûr, Kate. Le déni.) « J'ai des trucs importants à voir avec ce petit boulet. » Kate analyse le visage de la jeune femme qui est franchement proche. Elle est... elle est différente de quiconque qu'elle ait jamais rencontré. Elle a des yeux sombres et une lippe boudeuse. Elle lui rappelle quelque chose, quelqu'un, mais Kate ne sait pas exactement quoi — comme un souvenir qui s'échigne à s'effacer à chaque fois qu'elle essaie de l'attraper dans son poing. D'instinct cependant (ou mûe d'un pressentiment étrange), Kate sait qu'elle n'a pas envie de faire attendre la jeune femme. Elle note néanmoins que son blouson aux couleurs des États-Unis est ridicule. “ NOH-VAAAAAAAAAAAAAAR, ” hurle-t-elle à nouveau et l'une des mains de la mutante se lève pour s'appuyer sur sa bouche, pour étouffer son cri; et en même temps, le genou de Kate se lève pour lui donner un coup de pied; et son pied fait un crac pas du tout rassurant en percutant le propre genou de la jeune femme. Kate glapit de douleur. Kate a les larmes aux yeux de douleur. “ Je sais pas où il est, gémit-elle quand la mutante relâche sa main. Tu me fais mal, lâche-moi, s'il te plaît, lâche-moi. ” Et puis soudainement, elle se rend compte qu'elle est immobilisée, incapable de bouger, de se démerder, à la merci de cette femme aux remarques tendancieuses, incapable de s'en débarasser seule, Noh-Varr ne l'entend pas, les Young Avengers ne sont pas là et elle a des larmes de douleur aux coins des yeux et elle ne peut rien, rien, rien faire pour se dépêtrer cette fois et soudainement, Kate blêmit, puis Kate se met à trembler, puis Kate baisse honteusement la tête jusqu'à ce que ses cheveux blonds viennent cacher son visage. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose, en vain. À la place, elle ne fait qu'enfoncer ses doigts dans le cuir moelleux du canapé, pour se retenir de se débattre et de frapper la jeune femme — elle ne ferait que s'y casser les phalanges. “ J'te dirai ce que tu veux mais s'il te plaît, lâche-moi.
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« C'est pas mon petit copain! Il est- il est gay! » America lève yeux au ciel. De quoi elle parle, au juste? Elle a vraiment compris de travers ce qu'elle voulait dire. Typiquement le genre de fille qui met Miss America sur les nerfs. Maintenant qu'elle ne peut rien faire d'autre que lui répondre, prisonnière de la poigne de l'utopienne sur ses genoux, la jeune blonde va peut-être coopérer. « NOH-VAAAAAAAAAAAAAAR, » De nouveau, America lève les yeux au ciel. Elle étouffe immédiatement le cri en lui mettant une main sur la bouche, et fronce les sourcils. Elle commencerait presque à perdre patiente, dis donc. Et puis Noh-Varr, c'est un nom pourri, en plus. Pas surprenant que son pote ne vienne pas. Même elle aurait honte de se faire appeler comme ça. La blonde essaie de la blesser en lui donnant un coup de genou. Ah, qu'elle est naïve. Elles entendent toutes les deux un petit crac, qui fait à peine froncer les sourcils à la brune, mais qui fait venir les larmes aux yeux à son interlocutrice. « Je sais pas où il est, » fait la blonde quand America libère enfin sa bouche.« Tu me fais mal, lâche-moi, s'il te plaît, lâche-moi. » Il y a quelque chose qui a un peu changé dans le regard de la blonde. La peur a laissé place à quelque chose de plus compliqué que ça. America n'est pas le plus psychologue des individus, mais après avoir parcouru les dimensions et les univers, on apprend à lire dans le regard des autres. Elle comprend bien plus qu'elle ne laisse imaginer, au final, beaucoup plus. Son air méprisant, indifférent, laisse sûrement penser qu'elle ne comprend rien à rien, mais pourtant... Elle sent la blonde qui commence à trembler sous ses mains, et la peur devient terreur dans ses traits. America voit qu'elle se raccroche du mieux qu'elle peut au canapé, comme si elle allait exploser, comme si d'un moment à un autre, tout allait lui sauter au visage.

America relâche un peu sa prise. Elle sait pas trop comment réagir à ça, en fait. Oh, elle  comprend beaucoup de choses, mais ça ne veut pas dire qu'elle sait y apporter des réponses appropriées. Non, elle doit encore travailler sur ça – et encore, il faudrait déjà qu'elle veuille travailler dessus. « J'te dirai ce que tu veux mais s'il te plaît, lâche-moi. » Ce n'est plus le même ton, plus la même voix. Elle lâche définitivement les genoux de la blonde et se recule un peu, sans dire un mot, sur la table du salon. Au bout de quelques instants, elle finit par dire, les yeux plissés, la tête un peu penchée sur le côté. « Je suis pas méchante, hein, je vais rien te faire. » dit-elle, peut être un peu maladroitement. « Je voulais pas vraiment te faire peur hein. » dit-elle, sans vraiment s'excuser. C'est beaucoup, déjà, de dire ça, de la part d'America. La blonde ne le sait sûrement pas, mais elle a eu ce qui se rapproche le plus d'une excuse, là. « Je suis pas venue pour tuer ton pote non plus, hein. Faut juste que je lui parle. Il fait pas mal de merde en ce moment, il a besoin d'un p'tit recadrage. » dit-elle, un air toujours impassible sur les visage, même si ses sourcils légèrement froncés laissent comprendre qu'elle a un peu peur d'être allée trop loin avec la blonde. Elle sait pas vraiment ce qui se passe, mais c'est pas simple, visiblement. « Bon, tu sais où il est du coup? » répete-t-elle, avec un ton peut-être un peu moins dur et un peu moins méprisant. « Si non, tu connais quelqu'un qui pourrait me dire où il est? » Elle pince légèrement les lèvres, réajuste sa veste aux couleurs de l'amérique. « C'est super urgent. » Elle a perdu un peu de son côté impressionnant, sûrement, même ne disparaît jamais vraiment. Mais c'était un cas de force majeur.
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Et finalement — l'étrange jeune femme la relâche.
Aussitôt, Kate se permet de respirer et elle se passe une main sur les genoux pour vérifier qu'ils ne sont pas trop douloureux avant de brusquement croiser ses jambes sous ses fesses, essayant peut-être, par là, d'empêcher l'autre de lui faire un peu plus mal. Elle l'observe d'un oeil hostile, en cherchant du coin de l'oeil une arme potentielle... en vain. L'autre est clairement trop forte pour elle et une fois de plus, Kate se sent complètement désemparée face à un mutant ou à quelque chose, quelqu'un, d'inhumain. Elle déteste ça, cette impression de faiblesse. Non, pas l'impression. Juste la certitude qu'elle est faible.
Elle se mord la lèvre. Il faut simplement qu'elle attende que Noh-Varr se réveille ou que Billy rentre, ou même Teddy, Dieu, faites que Teddy vienne me voir maintenant. « Je suis pas méchante, hein, je vais rien te faire. Permets-moi d'en douter, marmonne Kate sans s'en empêcher. — Je voulais pas vraiment te faire peur hein. Tu viens de détruire le toit de ma chambre!
Kate lève les yeux. Ouais. Elle vient de passer à travers le béton comme si c'était du papier de soie. Une nouvelle raison pour ne pas lui faire confiance à cette jolie... mutante? En tout cas elle a la force d'une mutante, Kate a entendu de forces herculéennes comme ça, un peu comme Eli... « Je suis pas venue pour tuer ton pote non plus, hein. Faut juste que je lui parle. Il fait pas mal de merde en ce moment, il a besoin d'un p'tit recadrage. » Kate fronce les sourcils. “ Euh, tu sais, l'homosexualité, ça fonctionne pas comme ça, ” marmonne-t-elle, sans comprendre, en observant le visage de l'autre l'air de dire: tu flirtes avec moi et en fait t'es une homophobe? « Bon, tu sais où il est du coup? Si non, tu connais quelqu'un qui pourrait me dire où il est? » Quand elle roule des mécaniques (Kate observe ses clavicules bouger avec un air hypnotisé) pour réajuster sa veste, l'archère se rend seulement compte que putain, son blouson est super ringard et chauvin. « C'est super urgent. Mais t'es qui putain? ” lâche-t-elle d'une petite voix geignarde, essayant de se faire aussi petite que se peut sur le canapé. “ Je sais pas où il est, j'te dis, et si j'le savais je te dirai pas! Tu pourrais être... je sais pas, notre némésis! Oh mon dieu. T'es notre némésis. On va tous mourir. ” Elle inspire profondément, se prépare à appeler Noh-Varr de nouveau, mais le regard noir de l'autre la dissuade. “ OK, je hurle pas mais explique moi qui- ce que tu es et ce que tu fous ici. Tu dois comprendre que c'est super flippant le truc que tu fais là. Avec tes yeux. Et ta force. Et le reste. ” Genre les muscles super bien dessinés et le joli visage, ce genre de choses quoi, merde.
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