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Mary-Jane entra dans l'ascenseur, en mordant l'un de ses ongles. Andrew n'était pas du genre à la fuir, mais elle avait préféré ne pas le prévenir qu'elle arrivait. Elle voulait être sûre qu'il n'allait pas se défiler, qu'il allait être coincé, obligé de lui parler. Elle n'avait pas osé demander à Jimmy la raison de leur séparation, bien consciente que le jeune étudiant en art était trop mal pour en parler. Il avait été surpris de la voir débarquer sans prévenir, sur le palier de l'appartement qu'il partageait normalement avec Andrew. Mary-Jane était tombée dans nues quand, un air gêné et triste sur le visage, Jimmy lui avait dit que l'infirmier ne vivait plus chez eux. Elle avait ouvert de grands yeux interrogateurs, un poil incrédule. Alors bien sûr, elle avait compris à l'expression sur le visage de Jimmy qu'ils s'étaient séparés. C'était évident. Mais elle avait eu besoin que le rouquin le lui dise, formule les mots, pour y croire. Et encore, elle avait eu du mal à ne pas prendre ça pour une blague. Jimmy et Andrew, se séparer ? Ça ne pouvait pas être réel. Elle avait finit par prendre Jimmy dans ses bras, en ne disant rien de plus. Il n'y avait rien à dire, et elle voulait parler à Andy avant tout. Elle était partie avec une petite boule dans la gorge, incapable d'oublier le chagrin qu'elle avait vu dans les yeux et dans les traits tirés de Jimmy. Elle n'avait pas eu de mal à trouver la nouvelle adresse de son ami, juste après cette triste entrevue. Il lui avait suffit de faire un peu de charme au petit nouveau de l'accueil de la faculté, et de prétexter – en faisant usage de ses incroyables talents d'actrice – qu'elle devait lui apporter un sujet de dissertation pour un cours qu'il avait loupé. Le brun derrière le comptoir n'avait pas longtemps fait de résistance, et elle était repartie avec la nouvelle adresse d'Andrew en à peine dix petites minutes.

Maintenant qu'elle était là, prête à frapper à la porte de l'infirmier, elle n'était plus très sûre que c'était une bonne idée, de venir. Après tout, Andrew avait peut-être besoin d'être seul, et il l'aurait contacté, s'il avait eu besoin d'elle… Mais elle ne fit pas demi-tour pour autant. Elle était bien placée pour savoir que parfois, on repousse tous ceux qui veulent nous aider alors qu'au fond, on a véritablement besoin qu'ils se battent pour nous. Andrew était l'un de ses meilleurs amis, peut-être le meilleur ami qu'elle ait jamais eu – avec Peter bien sûr – et elle ne comptait pas le laisser seul à traverser ces moments difficiles. Mary-Jane avait aussi envie de savoir ce qui avait pu précipiter dans sa chute un couple aussi amoureux. Elle les avait vus deux semaines auparavant, et ils étaient à ce moment-là fidèles à eux-mêmes : complètement fous l'un de l'autre, à se regarder à la dérobée quand l'autre ne regardait pas. La rousse se doutait qu'il avait fallu quelque chose de très gros, de très très gros pour qu'ils en arrivent à cette extrémité. Et elle avait beau réfléchir, elle ne trouvait aucune explication. Aucune. Il fallait que Andrew lui explique. Et après ça, elle serait peut-être capable d'aider les deux garçons à recoller les morceaux. De toute manière, il lui était impossible d'imaginer un monde dans lequel ces deux-là seraient séparés. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour les aider. Les choses ne pouvaient pas rester ainsi. Elle était déterminée à trouver quel était le problème, et à le résoudre à la vitesse de la lumière, comme elle était si habituée à le faire dans beaucoup de domaines. Aucun problème ne résistait à Mary-Jane Watson.

Elle frappa trois coup à la porte de l'appartement indiqué sur le post-it qu'elle avait récupéré à l'université, et attendit, légèrement anxieuse. Elle avait peur de l'état dans lequel elle allait retrouver son ami. Elle n'entendit du bruit de l'autre côté qu'au bout de trente bonnes secondes, et la porte finit par s'ouvrir… Sur un zombie. Avec des yeux tristes, Mary-Jane détailla Andrew. Il avait des cernes grandes comme le monde, et clairement, il portait les mêmes vêtements depuis trop longtemps. La jeune femme pinça les lèvres. « Salut, Andrew. » Elle attendit une demi-seconde, et ne laissa pas le choix au jeune homme. Elle l'entoura de ses bras et l'étreignit à lui briser les côtes. « Pourquoi tu n'as pas appelé ? »


Dernière édition par Mary-Jane Watson le Dim 31 Juil - 19:56, édité 1 fois
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Cela faisait maintenant plusieurs semaines qu'il avait quitté son appart', son quartier mais surtout Jimmy. Il avait pris un petit studio dans un quartier plus proche de l'hôpital et n'avait pas revu le roux depuis. Il continuait malgré tout à payer pour l'appartement où vivait son petit-ami. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça. Peut-être pour garder un lien avec l'étudiant, afin de ne pas perdre tout contact durant cette séparation – définitive ou non, il ne savait pas encore. Il était perdu. Il ne savait plus quoi faire. Il ne savait plus comment vivre, comment dormir, sans lui. Sa présence lui manquait, son humour, sa voix... Tout chez lui lui manquait. Mais aussi son odeur dans son appartement, son lit. Il n'y avait plus de croquis déposés un peu partout, des crayons, des affaires de Jimmy et cela créait un vide dans sa vie. Il n'arrivait plus à dormir maintenant. Ses nuits étaient peuplées de cauchemar et il était perpétuellement épuisé.

Il poussa un soupir avant de se lever. C'était son jour de congé. Enfin « congé », disons plutôt que son chef de service l'avait forcé à prendre ce jour de congé après qu'il ait passé plus d'une semaine non stop à l'hôpital. Les gens étaient bien trop protecteurs envers lui dernièrement, sûrement dû au fait que la commère de l'hôpital l'ait vu déménager et Jimmy lui dire de rester en bas de leur immeuble. Il détestait cette maudite femme qui ne pouvait pas garder sa langue dans sa poche. Il fallait toujours qu'elle dise à tout le monde les derniers potins intéressant, sûrement pour se donner de l'importance car sa propre vie était morne et triste. Andrew soupira. Il devenait méchant et aigri ces derniers temps. C'était sûrement dû au fait qu'il ne dormait plus, ou que Jimmy lui manquait atrocement. Il aurait pu revenir vers lui, tout lui pardonner, mais il ne pouvait pas. Tout ce qu'il pensait quand il le voyait c'était cette trahison. L'infirmier détestait la mutation, c'était un fait, mais il ne détestait pas les mutants. Mais Jimmy ne lui avait pas fait confiance. Il n'avait pas fait confiance à leur relation, à ce qu'il ressentait pour lui et Andrew n'arrivait pas à faire l'impasse là-dessus.

Il se releva tout en se dirigeant vers la cafetière. Il se servit une tasse et y ajouta un sucre. Il commença à la boire et la boisson le réchauffa un peu tout en le réveillant. Il ne pouvait tenir que grâce à cette délicieuse boisson. Il retourna s'asseoir et s'abrutissa devant une émission quelconque. Il voulait juste passer le temps, s'occuper un peu. Une rousse passa à la télé et Andrew eut une pensée pour son amie – sa meilleur amie – Mary-Jane. Il ne lui avait pas donné une seule nouvelle depuis sa rupture avec Jimmy. Ils avaient pourtant l'habitude de se voir souvent. Mais il n'avait pas la force de faire semblant. Il savait bien qu'il n'avait pas à faire ça devant MJ mais il n'aimait pas être faible devant les gens, particulièrement la jeune femme qu'il estimait beaucoup. Il avait plus l'habitude d'être là pour les autres, plutôt que l'inverse.

Quelqu'un frappa à sa porte. Trois coups sonores. Andrew jeta un regard vers l'entrée. Il se demanda pendant quelques secondes qui pouvait bien venir le déranger. Était-ce encore l'un de ses voisins qui venaient se plaindre d'il ne savait quelle chose ? Peut-être. L'infirmier soupira avant de se lever. Un léger vertige le prit et il se rattrapa au dossier de son canapé. Il ferma les yeux quelques secondes afin de reprendre ses esprits. Il devrait peut-être manger quelque chose. Il ne savait pas depuis combien de temps il n'avait pas avaler autre chose que du café ou des sandwich tout fait dans un distributeur. Il poussa un soupir avant de se diriger vers la porte d'entrée, prêt à affronter qui que ce fut. Mais il s'attendait tout sauf à cette personne. MJ était là, devant lui, et Andrew se retint de se pincer pour montrer qu'il ne rêvait pas. Mais le regard incrédule de Mary-Jane lui assura qu'elle était bien là. La jeune femme pinça les lèvres avant de prendre la parole. « Salut, Andrew. » Une demi-seconde passa avant qu'elle ne le prenne dans ses bras, une étreinte forte, presque à lui briser les os. Mais Andrew se laissa faire. Les larmes lui montèrent aux yeux alors qu'il respirait le doux parfum de son amie. « Pourquoi tu n'as pas appelé ? » Il renifla pitoyablement avant de refermer ses bras autour du corps fin de la rousse. Il plongea sa tête dans son cou et respira profondément la fragrance de Mary-Jane : un mélange de parfum et de shampoing. Il ne pensait pas qu'elle lui avait tant manqué. « MJ... » Sa voix s'érailla dans un sanglot. Il pleura pendant quelques secondes contre son amie avant de la repousser doucement. Il essuya ses larmes d'un revers de la manche. Il lui fit un petit sourire malgré ses yeux rouges et son nez qui devait sûrement couler.

Il remarqua la tâche sur le manteau de la jeune femme et y passa ses doigts doucement. « Oh... Je suis désolée pour ton manteau... » Il eut un sourire pitoyable avant de la laisser entrer d'un geste. Il observa l'état de son appartement et eut honte de laisser entrer son amie dans un tel capharnaüm. Rapidement, il essaya de ranger les quelques magasines et courriers qui traînaient et les posa sur sa table. Il attrapa la vaisselle avant de la déposer dans l'évier. Il s'y appuya pendant quelques instants, retenant les larmes qui montaient doucement mais sûrement. La présence de son amie dans son appartement était un dur rappel de la réalité et il ne se sentait pas prêt psychologiquement à tout ça. Il soupira avant de se reprendre et d'attraper une tasse. « Tu veux un thé ? » Il n'attendit pas sa réponse et commença à faire chauffer de l'eau dans sa bouilloire. Il s'observa dans la vitre en face de lui et se sentit mal. « Je... » Il avala sa salive. « Je vais prendre une douche. Je reviens. » Il s'échappa du regard de son amie qui, il le savait bien, ne le jugeait pas. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir mal. Il finit par revenir douché et habillé avant de se diriger vers le canapé, s'asseyant à côté de la jolie rousse. Il se tritura les mains avant de se tourner vers Mary-Jane qui attendait, patiente comme toujours, qu'il parle, qu'il s'ouvre à elle. Il avait toujours eu du mal à le faire mais il savait qu'il était temps maintenant. « J'aurais voulu t'appeler, vraiment. Mais... » Il tourna son regard vers la jeune femme et attrapa sa main avant de la serrer avec force. « Mais je n'en avais pas la force. J'avais besoin de me confronter à moi-même, de me morfondre. » Il lui lança un petit sourire triste. « J'ai fini par me plonger dans le travail. Mon chef de servie a fini par me renvoyer chez moi, voyant que je passais tout mon temps à l'hôpital. » Il eut un petit sourire désabusé avant de reprendre, les larmes lui montant aux yeux à nouveau. « Je suis désolée, MJ. Vraiment. Mais je n'ai pas eu le... » Il prit une grande respiration, essayant de trouver ses mots. « …le courage de venir te voir. Tu idéalises tellement mon couple avec Jimmy. J'avais peur, trop peur pour t'affronter et surtout affronter la réalité. T'en parler, ça aurait été comme une preuve de plus que tout ça était réel. » Il poussa un soupir avant d'essuyer les larmes qui coulaient sur son visage. Mon Dieu... Qu'il était pitoyable...

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Il y a des larmes qui montent dans les yeux d'Andrew, et Mary-Jane a déjà mal au cœur de le voir comme ça. Quand elle lui demande pourquoi il n'a pas appelé, il ne répond pas tout de suite, et se contente de la prendre dans ses bras. Bien sûr, elle lui rend son étreinte, le serre fort contre elle comme si ça allait lui insuffler un peu de joie, un peu de quelque chose pour le faire aller mieux. « MJ... » Sa voix est triste, bien sûr, brisée même. La rousse ferme les yeux, avec une boule dans la gorge. Elle ne supporte pas de le voir comme ça, vraiment pas. Depuis qu'ils se connaissent, elle ne l'a d'ailleurs jamais vu dans un état pareil. Elle le laisse pleurer doucement contre son épaule, fait glisser sa main de haut en bas dans son dos pour lui montrer qu'elle est bien là, et qu'elle restera là, même s'ils sont dans l'entrée, aussi longtemps qu'il en aura besoin. Au bout de longues secondes, il recule et elle l'observe, inquiète. Il essuie ses larmes d'un revers de main, et elle l'aide du bout de ses doigts vernis. Il pointe du doigt une tâche sur son manteau rouge. « Oh... Je suis désolé pour ton manteau... » Elle le regarde comme s'il venait de sortir la chose la plus bête au monde et lève les yeux au ciel. Comme si c'était important, ce genre de choses. Ça va sécher, tout ça. Il l'invite à entrer dans l'appartement et elle ne se fait pas prier. Bon. Une chose est sûre : c'est autant l'horreur ici que dans l'ancienne appartement qu'il partageait avec Jimmy. Mary-Jane pince les lèvres. Mais qu'a-t-il pu se passer pour qu'ils se séparent et qu'ils soient pourtant tous les deux au trente-sixième dessous? Elle n'a aucune explication, pour l'instant. Pas le moindre scénario un minimum plausible. Elle balaie l'endroit du regard. C'est un joli appartement, se dit-elle, sous les tas d'affaires et la poussière. La rousse se rapproche de la fenêtre, d'où on a une jolie vue, et croise les bras devant sa poitrine tandis que son ami fait un semblant de rangement complètement inutile derrière elle. Il essaie peut-être de trouver un moyen de repousser le moment où il devra parler de ce qui lui fait mal. Elle lui jette un petit regard plein de compassion, qu'il ne voit pas, posté devant l'évier et la vaisselle sale qui s'entasse. Elle a bien envie de se rapprocher et de lui poser une main sur l'épaule pour lui dire qu'il n'a pas besoin de s'occuper de tout ça, qu'elle se fiche bien du désordre. Mais il la devance. « Tu veux un thé ? » Elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il y a déjà de l'eau à bouillir. Elle lâche un petit soupir triste qu'il n'entend pas d'où il est. Elle prendra donc du thé. « Je... » finit-il par dire au bout de quelques secondes. « Je vais prendre une douche. Je reviens. » Elle lui sourit et acquiesce doucement. Une fois qu'il a le dos tourné, elle regarde le désordre et pose ses mains sur ses hanches. Il y a du boulot. Elle n'aura pas le temps de faire grand-chose, mais ce sera déjà ça. Tandis qu'elle entend l'eau couler, elle se permet de prendre un grand sac poubelle et de mettre dedans tout ce qu'Andrew n'a pas pris le temps de jeter. Elle replace ici et là quelques affaires, défait même un carton qui trône au milieu de la pièce. Histoire d'éviter à Andrew de déballer un nouveau carton, signe qu'il a du déménager. Après ça, elle sait qu'il va bientôt sortir de la douche, et pour qu'il ne se sente pas trop mal à l'aise de la voir s'affairer dans son appart, elle prend place sur le canapé avec la tasse de thé qu'il lui a concoctée, qui a un peu refroidi.

Andrew vient s'asseoir à côté d'elle quand il sort de la salle de bain. Il passe quelques secondes à triturer ses mains, et elle le laisse faire en silence, un petit sourire affectueux sur le visage. « J'aurais voulu t'appeler, vraiment. Mais... » Elle penche légèrement la tête sur le côté tandis qu'il attrape sa main, comme s'il avait besoin d'un soutien, d'un contact physique pour ne pas perdre pied. « Mais je n'en avais pas la force. J'avais besoin de me confronter à moi-même, de me morfondre. » Elle peut comprendre, tout à fait. Parfois, on a besoin d'être seul, et surtout, on n'a pas envie d'entendre ce que les autres ont à nous dire. « J'ai fini par me plonger dans le travail. Mon chef de servie a fini par me renvoyer chez moi, voyant que je passais tout mon temps à l'hôpital. » Elle lâche rire discret. C'est bien son genre ça, quand il ne va pas bien. Elle secoue la tête de droite à gauche. Sacré Andrew. « Je suis désolée, MJ. Vraiment. Mais je n'ai pas eu le... courage de venir te voir. Tu idéalises tellement mon couple avec Jimmy. J'avais peur, trop peur pour t'affronter et surtout affronter la réalité. T'en parler, ça aurait été comme une preuve de plus que tout ça était réel. » Elle acquiesce. Ce n'est pas étonnant. Elle a tant de fois élevé leur couple au rang de couple idéal que d'une certaine manière, elle était bien la personne à qui ce serait difficile d'annoncer quelque chose comme ça. Et comme il l'a si bien dit, en parler ancre tout ça à la réalité. « Tu n'as pas à t'excuser, Andy. Tu sais bien que je ne t'en veux pas du tout, c'est normal, tout ça. » Elle pose une main sur son épaule et la serre, puis efface de son index une larme qui coule sur la joue de son ami. « Depuis combien de temps tu es là? » demande-elle, faisant bien sûr allusion à l'appartement. « Si tu n'as pas envie d'en parler, ne t'inquiètes pas, il n'y a aucun problème. On peut aller manger des pizzas et regarder des séries toute la soirée, je suis à toi pour aussi longtemps qu'il le faut. » dit-elle, avec un sourire rassurant. « Mais si tu as besoin d'en parler... Il faut que je te demande... » commence-t-elle doucement, pour ne pas le brusquer. « Qu'est-ce qui s'est passé? La dernière fois qu'on s'est vus, tout allait bien, alors forcément, je m'interroge. » Elle serre sa main, et le regarde avec tendresse, manière de lui assurer de nouveau que, s'il n'a pas envie d'en parler, ils peuvent ne pas en parler.
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Elle acquiesça et Andrew se rendit compte qu'elle ne lui en voulait pas. Ça avait toujours été ainsi entre eux.  Il suffisait d'un geste, d'un regard pour qu'ils se comprennent. Ils n'avaient pas besoin et très vite c'était devenu une évidence pour eux qu'ils seraient de très bons amis. Ils étaient même devenus meilleurs amis. Andrew est sûr que s'il n'avait pas été homosexuel, il serait tombé irrémédiablement amoureux de la jeune femme. Après tout, elle était parfaite. Bien sûr, elle avait des défauts mais ce n'était pas des choses insupportables ou insurmontables. Ça aurait été assez drôle qu'il soit rajoutés à ce triangle amoureux que la jeune femme formait avec Peter Parker et Harry Osborn. Il grimaça à cette pensée : il n'aurait eu aucune chance. Il reprit pieds dans la réalité et repensa à la réalité. Mais il n'était pas hétérosexuel. Il n'était pas amoureux de Mary-Jane. Il était amoureux de Jimmy - oh, Jimmy.  Un coup au cœur vint le frapper et seul la voix de la jeune femme l'empêcha de sombrer dans ses sombres pensées. « Tu n'as pas à t'excuser, Andy. Tu sais bien que je ne t'en veux pas du tout, c'est normal, tout ça. » Elle posa une main sur son épaule et la serra avant d'effacer de son index une larme qui coulait le long de sa joue. Il la remercia d'un sourire pâle mais bien présent. Elle avait toujours réussi à faire en sorte qu'ils se sentent bien. Elle avait ce pouvoir magique, comme un baume apaisant sur ses blessures psychologiques,

« Depuis combien de temps tu es là? » Elle faisait allusion à son appartement. Bien sûr, qu'elle parlait de son appartement. Il eut un sourire circulaire sur son espace de vie et eut une grimace de dégoût. Il se sentait mal de se présenter ainsi à MJ. Elle n'avait jamais connu cet aspect de lui. Il ouvrit la bouche pour s'expliquer, pour lui dire qu'il s'était laissé avoir par la vie, par sa tristesse mais elle reprit la parole, coupé son envie dans l’œuf. « Si tu n'as pas envie d'en parler, ne t'inquiètes pas, il n'y a aucun problème. On peut aller manger des pizzas et regarder des séries toute la soirée, je suis à toi pour aussi longtemps qu'il le faut. » Elle lui adressa un sourire doux, rassurant qui gonfla le cœur d'Andrew d'amour pour ce bout de femme qui n'en avait pas l'air mais qui était forte, bien plus que lui, bien plus que n'importe qui qu'il ait connu. « Mais si tu as besoin d'en parler... Il faut que je te demande... » Elle commença doucement, sûrement pour ne pas le brusquer mais ça ne fit qu'accentuer sa nervosité. Il commença à se tordre les doigts dans l'attente de ce qu'elle allait lui dire. Il s'en doutait mais il ne voulait pas qu'elle pose cette question. Il ne savait pas encore s'il était prêt à tout lui dire. Mais peut-être que ça le soulagerait finalement ? Devrait-il tout lui dire ? Sûrement. Elle avait toujours eu cette capacité à écouter sans juger alors pourquoi avait-il pensé que ce serait différent cette fois-là ? « Qu'est-ce qui s'est passé? La dernière fois qu'on s'est vus, tout allait bien, alors forcément, je m'interroge. » Elle serra sa main et le regarda avec tendresse. Elle lui montrait son soutien et Andrew fut soulager face à ce constat.  Elle ne le forçait à rien. Elle voulait juste l'aider, comme elle l'avait toujours fait. Il resserra sa main autour de la sienne, la remerciant silencieusement d'être là, de le soutenir peu importe les événements. Il lui sourit et essuya ses larmes à l'aide de ses paumes.

Finalement, il avala une gorgée de sa boisson avant de se racler la gorge. Voilà, le moment était venu. Il savait qu'il devait tout avouer à MJ, c'était la seule à même de comprendre. Elle connaissait tout de son histoire et comprendrait. N'est-ce pas ? Il fallait qu'elle comprenne car il n'était plus sûr lui-même d'avoir fait le bon choix, surtout quand il voyait dans quel état il se retrouvait. Il prit une grande inspiration et sauta le pas. « Des jours, des semaines... Franchement, j'aimerais te dire depuis combien de temps je suis dans ce taudit mais je n'en ai aucune idée moi-même. » Il se passa la main dans les cheveux, les ébouriffant encore plus qu'ils ne l'étaient à la base. Depuis quand ne s'était-il pas coupé les cheveux ? « Je dois t'avouer que j'ai un peu perdu la notion du temps avec tout ce qui s'est passé...  » Il lui lança un petit sourire triste et resserra sa prise sur sa main. « Merci d'être là, MJ. Merci de ne pas me juger. Je suis conscient maintenant que jamais tu ne l'aurait fait mais... Mais j'ai été bête. J'ai voulu m'éloigner de tout et de  tout le monde. »  Il eut un pauvre rire bref avant de reprendre la parole. « Ça va te paraître bête... Tu vas sûrement me trouver bête ou comprendre vu que tu connais mon passé mais... » Il referma la bouche d'un coup, serrant la mâchoire. Il laissa un petit silence s'installer et puisant la force dont il avait besoin dans le regard tendre et rassurant de sa meilleure amie. « Jimmy est un mutant. » Sa voix était faible mais il savait qu'elle avait entendu la révélation. Il préféra tout lâcher d'un coup, sans réfléchir, sans enrober les choses. Il voulait juste lâcher la vérité, sans fioritures. Ils avaient toujours comme ça l'un avec l'autre : ils se disaient les choses, point. « Je l'ai découvert, un jour alors qu'il est venu à l'hôpital. Il a commencé à soigner quelqu'un et je... » Il se pinça l'arrêt du nez, cherchant ses mots. Il n'était même plus sûr que comment ça s'était passé. Mais ça s'était passé. « Bref... Il le savait, depuis des mois. DES MOIS, MARY !  »  Il tourna des yeux écarquillés vers elle, montrant toute la trahison qu'il éprouvait face à ce constat. « Il me l'a caché. Depuis tout ce temps ! J'ai dû le découvrir par moi-même. Combien de temps me l'aurait-il caché ? »  Il se confiait à elle, tout en réfléchissant à voix haute. Il était encore perdu face à la situation. Ses mains tremblaient sous l'émotion. Il les serra convulsivement, cherchant à se détendre. « Je ne pensais pas qu'un jour, on serrait séparer... Mais cette trahison... Je ne pouvais pas le supporter, tu comprends MJ, hein ? » Il voulait qu'elle comprenne ou, tout du moins, qu'elle ne le juge pas, qu'elle accepte de l'aider de le soutenir. Voilà, il voulait juste qu'elle soit son amie, sa meilleure amie, tout simplement...
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Et c’est la vérité. La dernière fois qu’ils se sont vus, les garçons avaient encore l’air si amoureux l’un de l’autre ! Mary-Jane ne peut décidément pas accepter l’idée que tout ait pu être foutu en l’air de la sorte, quelle que soit la raison. Elle n’imagine pas Jimmy capable de tromper Andrew, et le contraire non plus. Son meilleur ami prend une gorgée de son verre, puis prend une inspiration, visiblement prêt à enfin se confier sur ce qui s’est passé. La rousse s’assoit sur le bord du canapé, prête à tout entendre, une main posée sur la cuisse d’Andrew en signe de soutien. « Des jours, des semaines... Franchement, j'aimerais te dire depuis combien de temps je suis dans ce taudis mais je n'en ai aucune idée moi-même. » Elle penche légèrement la tête sur le côté et fait une moue triste. Elle se sent presque coupable de ne pas avoir pu venir le voir plus tôt, de s’être dit qu’il avait peut-être besoin d’espace. Il avait visiblement grandement besoin de quelqu’un, et il était temps qu’elle arrive. « Je dois t'avouer que j'ai un peu perdu la notion du temps avec tout ce qui s'est passé...  » Bien sûr, c’est évident. Même si elle était à l’origine de sa rupture avec Harry, elle a elle aussi perdu la notion du temps, les quelques jours qui ont suivi leur rupture. Elle s’en souvient très bien. Et pourtant, elle avait eu le temps de s’y préparer, elle avait prévu ce qui allait se passer et avait pensé à toutes les conséquences. Se séparer d’une personne qu’on aime encore, c’est dur, c’est terrible, même. « Merci d'être là, MJ. Merci de ne pas me juger. Je suis conscient maintenant que jamais tu ne l'aurais fait mais... Mais j'ai été bête. J'ai voulu m'éloigner de tout et de tout le monde. » Elle serre un peu sa prise sur sa jambe, pour lui assurer qu’elle est là et qu’elle le soutient. « Ne t’inquiètes pas, je comprends. » dit-elle simplement, pour ne pas trop le couper dans sa démarche de confession. Il ne manquerait plus qu’il se ravise et se referme comme une huitre ! Ce ne serait pas comme ça qu’elle pourrait l’aider.
« Ça va te paraître bête... Tu vas sûrement me trouver bête ou comprendre vu que tu connais mon passé mais... » Mary-Jane fronce légèrement les sourcils, et l’encourage à continuer. Andrew met un peu de temps avant donner la raison, qu’elle attend depuis le début : « Jimmy est un mutant. » Le visage de la rousse se fige. « Je l'ai découvert, un jour alors qu'il est venu à l'hôpital. Il a commencé à soigner quelqu'un et je... » Elle baisse les yeux sur sa jupe, tentant d’assimiler l’information. « Bref... Il le savait, depuis des mois. DES MOIS, MARY !  » Le regard de la jeune femme est un peu vide. Andrew pensera sûrement que c’est parce qu’elle est complètement choquée de cette annonce, choquée que Jimmy soit un mutant. Et ça vaut peut-être mieux, pour l’instant. « Il me l'a caché. Depuis tout ce temps ! J'ai dû le découvrir par moi-même. Combien de temps me l'aurait-il caché ? » Mary-Jane relève les yeux vers son ami et lui fait une moue désolée. « Je ne pensais pas qu'un jour, on serrait séparer... Mais cette trahison... Je ne pouvais pas le supporter, tu comprends MJ, hein ? »
Elle ne peut pas se permettre d’hésiter trop longtemps sur la réponse. Bien sûr qu’elle comprend, d’une certaine manière. Elle connaît le passé de son meilleur ami, elle sait à quel point il est difficile pour lui de voir les mutants se multiplier et de voir certain d’entre eux continuent à faire d’horribles choses sans qu’on puisse les arrêter. Elle ne comprend que trop bien. Mais une part d’elle pense à Peter. Et forcément, ça change tout à sa façon de voir les choses, absolument tout. [colo=r#4B7038]« Bien sûr que je comprends, Andrew. Tu te sens trahi, il a gardé quelque chose de très important -- trop important -- pour lui, quelque chose qu’il aurait dû te dire. Ce n’est pas facile d’apprendre que quelqu’un qu’on aime nous a menti sur quelque chose d’aussi… énorme. Quelque chose qui fait à ce point partie de leur vie. »[/color] Est-ce qu’elle projette ? Peut-être un peu. Elle a eu beaucoup de mal à accepter, pour Peter, au début, même si elle a fait de son mieux pour le soutenir. Combien de fois a-t-elle essayé de le dissuader de se jeter dans la gueule du loup, dehors, en sachant pertinemment qu’il ne l’écouterait pas ? « Je suis vraiment désolée, Andrew. » Elle a envie de lui dire certaines choses, bien sûr… Mais c’est trop tôt, il faut qu’elle creuse un peu plus. « C’est donc toi qui est parti. » conclut-elle. Elle soupire et se relève un peu, pour s’asseoir sur la table du salon, en face de lui, et poser ses deux mains sur ses genoux. « Je suis vraiment désolée qu’il t’ait menti comme ça. » Elle baisse les yeux. « Mais je me dois de te poser une question, tu ne vas peut-être pas l’aimer. » Elle plonge ses yeux dans les siens. « Est-ce que malgré tout, tu as toujours des sentiments pour lui ? »
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