Nom et Prénom :Kalderash. Il n’est pas né avec ce patronyme, on le lui a offert via une adoption. Il n’a alors jamais été baptisé jusqu’au jour où on daigna avoir suffisamment de considération pour sa personne… Mircea, « la paix ». Alias : Des noms d’oiseau, on lui en a donné, croyez-moi. Cependant un seul est susceptible de lui coller à la peau : Jar-ptitsa, l’Oiseau de Feu. Notez l’ironie — la marque du féminin. Âge : 20 ans Lieu de naissance & nationalité : Roumain de nationalité, il est né dans un lieu non identifié mais supposé en Transylvanie. À défaut, c’est la ville de Sighișoara qui figure sur ses papiers officiels. Métier : Sans emploi. Il essaie de se faire à sa nouvelle vie. Statut civil : Célibataire enchaîné à son père. Orientation sexuelle : Bi. Sans doute. Particularités : Outre le fait qu’il parle à peine anglais et ait encore des difficultés à lire ou à écrire, il est un gymnaste des plus habiles - son corps à lui seul est un outil, la prolongation de sa simple pensée - pour avoir passé des années à s’entraîner jour et nuit. Il est très agile et particulièrement rapide dans ses mouvements, ce qui n’est pas non plus dû au hasard.
En effet, on pourra remercier sa mutation pour lui avoir octroyé certains attributs. À l’image de l’Oiseau de Feu, il possède des caractéristiques liées à ces vertébrés ailés et possède une affinité avec l’élément cité ci-dessus. Ainsi Mircea jouit d’une hybridation tout à fait extraordinaire : son corps est biologiquement conçu pour le vol, ailes incluses (dont les plumes sont d’un rouge-orangé qui n’est pas sans nous rappeler celles d’un phénix - et par extension un feu dévorant). Ses ailes étant plus puissantes que le reste de son corps, il peut porter jusqu’à 100kg maximum en vol…mais pas sur 10km non plus, soyons réalistes.
L’autre part de l’hybridation est particulière car elle concerne les flammes dites « éternelles » (car elles semblent être plus persistantes à leur extinction qu'un feu lambda) qui semblent l’habiter plus que jamais. Elles jaillissent des pores de sa peau comme s’il était un puits ardent, il n’a cependant aucun contrôle sur ces dernières qui, si elles sont en contact avec un tiers ou un objet, ne seront encore moins sous un quelconque contrôle. Il est bien évidemment insensible aux hautes températures ainsi qu’au feu, cela va de soi. Étant « fait » de ce feu vivant, sa température corporelle est naturellement plus élevée (env. 40°c) et la création de ces dernières cautérisent ses plaies et accélèrent le processus de guérison (uniquement cutanées, les os ne pourront être réparé, ni maladie, ni poison extrait), mais son efficacité est aléatoire. Car s’il a un contrôle quasi-parfait du premier ‘visage’ de sa mutation (plus passif dirons-nous), il est encore loin du compte avec les flammes qu’il peut générer, ce qui restreint considérablement son champ d’action dans le domaine. Affiliation : Homo Superior — Brotherhood of Evil Mutants
interview
Que pensez-vous de la situation actuelle* et des dernières décisions du gouvernement ? Vous pouvez répéter la question ? Non ? Bon… c’est pas le genre de choses dont j’apprécie vraiment parler, on va dire. Surtout parce que je ne sais pas trop quoi en penser et que ce sont surtout les idées de mon père qui ont déteintes sur moi j’imagine. D’un point de vue moral je n’accepte pas du tout l’idée qu’on soit recensé… si certains mutants peuvent être dangereux, ils ne le sont pas tous… en plus, c’est pas comme si certains humains pouvaient faire autant de dégâts et ce à la seule force de leur volonté. Je suis contre cette loi et il me semble que tout ce qui s’y rattache n’en est pas moins… écoeurant, c’est ça ? J’allais dire « inhumain » mais pour le coup, ce serait assez risible. Ces portails sont une véritable hantise. À cause de ça, je ne sors quasiment plus… et ne plus voler, c’est quelque chose de terriblement déprimant pour moi. Je crois que je vais finir comme mon père avec tout ça… mais j’ai envie de continuer à me battre contre toutes ces injustices. Trop de personnes sont mortes et beaucoup en profitent… même ceux qui semblent porter le plus beau des masques. Il y a beaucoup trop de monstres en ce bas monde… beaucoup trop. Et qui ont le cran de sourire face aux caméras. Oui, le mot est correct… écoeurant. Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ?(si votre personnage a choisi un camp) Si je suis à la Confrérie c’est parce qu’ils ont bien voulu de nous. Je crois aussi que mon père était très intéressé parce qu’il y connaissait des gens… et que ses idées rejoignaient les leurs. Voir la famille s’agrandir est quelque peu… troublant. En fait j’imaginais absolument pas que ça puisse en devenir une. Je suis pas très à l’aise avec les gens d’ici. Enfin bref… toujours est-il que même si je n’ai pas cette haine féroce contre l’humanité, je suis là et j’essaie de les aider comme je peux. J’avoue ne pas trop réfléchir à ce qu’on me demande de faire pour le moment… c’est comme si j’étais dans le flou. Je sais que notre cause est juste mais est-ce qu’on n’y va pas trop fort ? Est-ce qu’il n’y a pas un juste milieu à trouver ? Dans tout les cas, je marche là où on me demande de marcher. Je fais ce qu’on me demande de faire… je crois que je n’ai pas assez de personnalité pour m’imposer ou imposer quoi que ce soit tout court. Alors je suit le mouvement et j’avance avec eux, pour eux. Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ?(si votre personnage est un mutant) J’ai su très tôt que j’étais différent et on me l’a fait savoir. Je n’ai jamais vu le visage de ma mère ou celui de mon père, du moins, je ne m’en rappelle plus. Ils n’ont pas été là. Mes ailes ont commencé à pousser et c’est le moment où - il me semble - j’ai été intégré au cirque, ou au moins activement. Enfin… ce qui ressemblait à un cirque. Je suis devenu une attraction comme une autre et donc, ma réaction, au delà du malaise propre d’être considéré comme quelque chose d’autre vis à vis de la caravane, n’aura été qu’une introversion inévitable. J’avoue ne pas avoir été particulièrement fier à cette époque d’être ce que je suis, j’ai été soumis et ai subi ma condition pendant très longtemps. J'ai toujours cru en Dieu et en la bonté de mon prochain, même si ce dernier a déjà péché plusieurs fois (idiot n'est-ce pas ?). Autour de moi, je n’avais aucun proche et rien ne m’a été expliqué, pas avant que je ne trouve mon « père » en fait. L’autre facette de ma mutation s’est manifestée plus tard et avec beaucoup plus de violence. J’avoue avoir eu très peur ce jour-là, car tout a prit feu autour de moi, sans que je ne parvienne à avoir le contrôle de quoi que ce soit. Heureusement, on s’est occupé de moi cette fois-ci et c’est grâce à ça que j’ai réussi à m’accepter. Un peu plus… Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ?(si votre personnage a une identité secrète) C’est surtout cacher ma mutation, pas tant une autre identité… parce que l’autre c’est moi. Nous sommes la même personne. Je veux juste être prudent, aujourd’hui d’autant plus. Nous sommes mal vus et ma mutation est visible, alors… tout ce que j’ai à faire, c’est de cacher mes ailes sous mes vêtements. Elles sont suffisamment souples pour ça. Mais c’est loin d’être agréable… pour le reste, j’essaie de faire comme je peux… mais je n’ai pas vraiment le contrôle, alors… c'est compliqué. Et puis il y a ces portails… une masse de tissus n'y changerait rien, c'est inscrit dans mes gènes. Je fais au mieux, donc… et je m'isole en conséquence, même si j'aimerais pouvoir sortir davantage. Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Je ne travaille pas. Enfin je ne travaille plus… on me fait les cours à domicile si j’ose dire. Quant à en être satisfait… je sais pas. On m'apprend un peu à me défendre mais j'avoue que c'est pas quelque chose qui m'intéresse, je n'aime pas la violence. J’apprends des choses, je suis avec des gens que j’apprécie (pour la plupart)… ça devrait suffire pour être heureux… non ? Vous croyez pas ?
biographie
Don’t fail me now, put your arms around me and pull me out
Mars 2013, QG de la Confrérie
Je me tortille un peu sur ma chaise, ne parvenant pas à trouver meilleure position que deux jambes ramenées contre moi, talons contre les fesses. Je suis très anxieux, mais on essaie de me rassurer. Moi et papa, on est loin de notre « chez nous », même s’il n’avait jamais été tout à fait défini. La sédentarité, ça n’a jamais été pour moi. Pour nous, maintenant. Je sais simplement que mes terres natales ne sont pas là, qu’elles sont loin et que je n’appartiens pas à celle que je foule aujourd’hui. Mais partir était nécessaire. Je n’ai jamais eu de difficultés à voyager, à m’en aller. Sauf qu’aujourd’hui, c’était différent… C’est une femme qui est en face de moi et elle me sourit. Il y en a d’autres avec elle, ils ne sont pas beaucoup parce qu’ils ne veulent pas me mettre mal à l’aise. Enfin je crois. En fait, je ne comprends rien de ce qu’ils disent. J’observe. Comme avant. Avant, je comprenais mais je n’avais pas le droit de parler, alors je me taisais et je disséquais leurs faits et gestes, devinant ce qu’ils allaient dire ou faire. Ça fait trois ans que je suis sorti de cet « enfer » mais j’en porte encore les stigmates comportementales. Mes ailes repliées, j’écoute. C’est papa qui fait le relais entre moi et la personne qui nous fait face, il sait parler anglais et moi pas. Je pense que ça va être difficile pour moi ici, j’ai des papiers depuis maintenant deux ans mais j’ai peur que ça ne suffise pas. J’ai souvent peur.
Ils parlent entre eux. Je les laisse faire, jauge un peu du regard, brasse la petite assemblée. Les publics ne m’ont jamais effrayé, c’était les gens du cirque qui me rendaient mal à l’aise, parce que je savais ce dont ils étaient capables. Je pose mon visage entre mes genoux joints. « Qu’est-ce que tu leur as dit ? », que je demande à mon père après qu’il ait terminé de dire quelque chose. Je l’interroge du regard. Nous étions des étrangers, nouveaux arrivants et cette famille mutante nous accueillait à bras ouverts. En savoir plus sur nous, c’était tout à fait normal, il fallait briser la glace au maximum. Pour être plus à l’aise, il paraît. Je n’aime pas parler de moi ou de ce que je pense… on ne m’a jamais vraiment demandé de le faire, alors ça sort un peu de l’ordinaire pour moi. Il me transmet ce qu’il venait de dire à la femme et aux siens. « Ils veulent que tu parles un peu de toi. » La femme rajoute quelque chose, son regard fait le va et vient entre moi et papa. Il éclaircit ces propos plus que nébuleux et que je savais lui appartenant, à elle. « Tu n’es pas obligé. » Si je n’étais pas obligé, j’allais quand même le faire. C’était le genre de choses qu’il ne fallait pas me dire. J’allais toujours dans le sens contraire, pensant que j’allais vexer mon interlocuteur. Je ne voulais vexer personne. Il y avait parfois des blocages et je n’allais pas plus loin, mais là c’était différent. De toute façon, papa n’était pas bavard, du tout même… je l’étais beaucoup plus que lui à ce stade. J’allais simplement faire l’effort de ne pas le rendre mal à l’aise. Est-ce que je devais tout dire ? Tout raconter ? J’ai peur de brûler. Surtout ici, dans cet espace que je ne connais pas, avec des inconnus. Mon inquiétude se lit sans aucun problème dans mes perles saphir. On n’est pas loin, j’aurais aimé lui prendre le bras mais je n’ose pas, alors je préfère mordre l’intérieur de ma joue, redresse un peu la tête avant de la secouer en guise d’approbation.
Y aller doucement, le temps qu’il leur traduise tout ce que j’étais en train de raconter. Ça allait prendre le temps qu’il faut. Je faisais l’effort, au moins. Je savais qu’au fond ce ne serait pas très long. Certaines choses pesaient quand même, mais les ressasser ne faisait qu’alourdir cette charge dont j’essayais de me dégager. « Je suis né en Roumanie. Je ne sais pas où, je l’ai jamais su. Mais je sais qu’on m’a récupéré en Transylvanie. » Je marque une pause, attends que le nécessaire soit fait, me mordillant la lèvre inférieure. « J’ai dix-sept ans. » Je n’ai pas commencé par le prénom ni le nom, là non plus je n’étais pas habitué. « Ah, et je m’appelle Mircea. C’est papa qui m’a donné ce prénom. J’en avais pas avant. » Et le reste, allais-je dire. Je m’emmêle les pinceaux. J’essaie de reprendre le fil, me frotte un peu la tête. « Mes ailes ont commencé à pousser et j’étais plus chaud que la normale. C’est quand j’ai commencé à changer que j’ai été intégré à la caravane. » Je regarde un peu en biais, l’air pensif. « Ils ne savaient pas ce que j’étais, alors… » J’allais les excuser. Leur donner raison, encore une fois, voyant le positif là où les souffrances avaient été légion. « Je dormais dans une cage, comme les autres animaux. Ils ne savaient pas quoi faire avec moi au départ, mais quand mes ailes ont été suffisamment grandes, ils ont voulu voir si je savais voler. » Ce qui était normal, non ? À quoi ça servait d’avoir ça si c’était pour marcher ? Moi-même j’avais ressenti le besoin de battre des ailes, sans réussir à le faire en dehors de la cage. Besoin de liberté, mais je ne l’avais jamais eue, sauf après un certain nombre d’années. Mon regard devient un peu plus vague, je fronce un peu les sourcils. C’est comme si j’y étais à nouveau. « Je me souviens qu’ils m’ont forcé à voler mais je n’y arrivais pas vraiment au départ. Je devais avoir sept ans. J’avais toujours été enfermé et je n’avais pas pu les appréhender vraiment. » Une autre pause. Mes yeux vont s’échouer dans ceux de la femme. « Alors quand il m’a poussé de l’estrade de quatre mètres, je me suis blessé parce que je n’avais pas réussi à voler correctement. Je me suis écrasé contre le sable et j’ai eu très mal, je me rappelle qu’il était très énervé aussi… » Je ne veux pas exprimer ce qui s’est passé par la suite. Je détourne les yeux un instant et expire un peu. Il y a du bon en n’importe qui. Il a péché un jour, deux, beaucoup d’autres… mais il y a forcément eu du bon en lui. En eux. « Mais ils n’étaient pas tous violents avec moi. Il y en avait surtout un. Les autres suivaient de temps en temps mais ce n’était pas autant que lui. » J’hausse les épaules. « Ils m’ont apprit beaucoup de choses aussi, j’ai été entraîné et puisque j’étais très souple et rapide, ils m’ont préparé pour que je fasse autre chose qu’une clôture de numéro. » Au fil du temps, je suis devenu un véritable acrobate. Que ce soit au sol ou dans les airs. Jonglage, équilibrisme. Il y a même cette femme qui m’a apprit à jouer de la guitare - je m’en rappelle avec une vague nostalgie, parce qu’elle y mettait tout son cœur à l’ouvrage. Ce sont ces rares personnes qui m’ont permit de relativiser. Elle m’a encouragé à chanter, à danser. Elle n’était pas si jeune et lorsqu’elle a disparu, elle n’a fait que renforcer la foi que j’avais déjà en Dieu et en ses enfants. Même avant l’an 2008, où l’existence des mutants a été révélée au monde entier, elle avait réussi à me voir autrement qu’un animal étrange.
« J’avais quatorze ans quand il… enfin, quand p’pa est arrivé dans ma vie. » Je lui cède un regard, armé d’un sourire tendre. Je reporte mon attention sur les autres, sur cette femme qui me regarde toujours, attentive comme le reste de ses pairs. « Il m’a sorti de là. » Est-ce que je devais en dire davantage ? Sans que je m’en rende vraiment compte, mon sourire s’est estompé. Il y a eu beaucoup de morts cette nuit-là. Du sang, des cris. Mais c’est aussi le jour où… « J’ai eu très peur. Il y a quelque chose qui s’est passé, l’émotion était si forte que j’ai fait quelque chose que… en fait, j’ai découvert que je pouvais brûler… enfin… tout seul. Sans avoir mal. Ni rien. Mais les autres… » J’ai mimé un peu les flammes que je voyais sortir des pores de ma peau, alors que rien ne se produisait dans les faits. Mais ces gestes se sont estompés alors que le poids de ces événements se fait à nouveau sentir. « Tout a été calciné et on est parti… », la culpabilité se fait ressentir, encore aujourd’hui. C’était il y a trois ans mais j’avais l’impression que c’était hier. Je l’ai suivi parce qu’il m’a sauvé. Parce que j’ai vu en lui quelque chose que je n’avais jamais vu en personne d’autre. À l’extérieur, il y a de la noirceur, mais je sais qu’il reste encore quelque chose de vivant en lui, de la lumière. Sinon… pourquoi est-ce qu’il m’aurait tiré de là, s’il était aussi mauvais ? « Pendant presque trois ans on est resté sur les routes. On a traversé l’Europe, je lui ai appris quelques tours, ce genre de choses. On avait même trouvé quelques personnes pour nous accompagner. C’était une troupe vraiment petite, ils ne savaient pas qu’on était différents, moi je cachais mes ailes sous mes vêtements… je chantais et je dansais, je jouais aussi. Quand on n’avait pas assez le sou, hé bien… » J’hoche la tête de droite à gauche, l’air un peu gêné. Heureusement, papa s’arrête de traduire au bon moment. Mais ça laisse quand même un petit froid étrange. « Non, rien, rien du tout… » Je n’allais pas parler de ça. Pas ici. C’était sans importance.
Mes ailes se détendent un peu. « Jar-ptitsa, je ne sais plus qui m’a appelé comme ça un jour… » que je dis à mi-voix en ayant l’air de réfléchir. L’Oiseau de Feu de la mythologie slave, ou plutôt l’oiselle de feu… j’avoue que le féminin a de quoi vexer mais je trouve l’idée plutôt jolie. Alors je n’en voudrais pas à la personne qui m’a offert ce surnom - et qui est resté. Tiens, peut-être que c’était cet homme qui est venu nous chercher en Slovaquie ? Il était bizarre, de toute façon. Oups… je crois qu’il est là dans la pièce. Ils l’appellent le Vanisher, le Fantôme. Ça ne me rassure pas. Mais avec ses pouvoirs, il nous a ramené ici. Et en un seul morceau. À cause de moi, on a dû se cacher et arrêter pendant un bon mois nos occupations habituelles… mon pouvoir s’est à nouveau déclenché et les flammes ont dévoré tout sur leur passage. Si papa ne les avait pas contacté, je crois que nous aurions eu beaucoup, beaucoup trop de problèmes. « Voilà… c’est tout. » Je jette un bref coup d’œil vers le Fantôme, il sait qu’il m’impressionne alors je baisse le nez aussitôt. « Merci Mircea. », qu’elle me dit en roumain, un sourire aux lèvres. Je suis à la fois surpris et touché qu’elle fasse l’effort. Vu le nombre de fois où j’avais pu le dire en arrivant… ça aurait été presque étonnant qu’elle ne sache pas en trouver la traduction, ou ne pas s’en souvenir du tout ! Je lui rends son sourire, il me rassure. Je crois que j’ai encore besoin des bras de mon père pour ce soir, parce que c’est beaucoup de souvenirs qui sont remontés… beaucoup trop à enterrer.
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Cela fait trois ans qu’il est sur le territoire avec son père adoptif. Mircea a réussi à apprendre à lire, écrire mais aussi à s’exprimer en anglais et le comprendre lorsqu’on s’adresse à lui. Bien que ça ne soit pas encore parfait, il a fait de réels progrès depuis son arrivée. Cependant, la ville reste assez difficile à appréhender. New-York est grande, on s’y perd vite et les événements qui ont secoué Big Apple inquiètent bien évidemment l’oiseau. Mircea a également commencé à apprendre à se battre, même s’il est plutôt réticent - on l’entraîne aux lancers de couteaux et au maniement de ces derniers au corps à corps, purement et simplement. Il cache toujours ses ailes lorsqu’il se rend en ville et fait en sorte de se faire des plus discrets afin de ne pas être contrôlé de quelque façon que ce soit. C’est tout naturellement qu’il ne s’est pas recensé et ne le fera probablement jamais… du reste, la psychose générale s’est installée, le dispositif Eraser puis plus récemment les portails de détection ont vu le jour… ce qui l’a forcé à s’isoler davantage, fuyant les lieux publics comme la peste. Tout ceci lui a donné un sérieux coup au moral, qu’il tente de garder au mieux, se disant (à juste titre) que son père n’avait pas besoin de ça en plus.
irl
Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Neige et va te renseigner ailleurs ! Fréquence de connexion ; Que pensez-vous du forum? ; Comment l'avez-vous découvert ? Célébrité choisie ; Tomek Szczukiecki (je fournis des doliprane gratuitement au cas-où… ah, et à mes souhaits aussi) Credits (avatar, icon etc.) ; Google est mon ami. LP pour les citations.
Dernière édition par Mircea Kalderash le Mer 28 Sep - 15:16, édité 3 fois
pfiou ce petit chat j'aime beaucoup ce personnage (encore une fois, faut que t'arrête avec les personnages trop géniaux comme ça) (non en vrai, arrête jamais ), il est tout chou et tellement dangereux à la fois. J'ai hâte de voir ce que ça va donner avec papy Magnet bon jeu avec ce perso
time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est un mutant qui a accepté de se recenser, pense à passer par ici. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère. Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Et si t'en es pas à ton premier compte, pense à passer par ici Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA !
Merci à vous tous pour vos messages, toi y compris Papi Lee avec Papy Magnet va falloir déjà s'assurer que bébé pioupiou ait un peu moins peur de lui… c'est pas gagné