Pain, you have to get to overcome ,
What hope disappears by itself,
Hope that the wound that caused it closes.
Le froid qui ne cessait de l'entourer. Sans ressentir ni éprouver une sensation de chaleur. Un corps sur le point de s'éveiller, un esprit prêt à être contrôlé et maniable. Comme on le souhaite. Une future arme de guerre. La sensation d'une peau moite. La pluie qu'elle peut ressentir. Des gouttes de pluies qui s'abattent tout autour du centre, qui se font entendre à ses oreilles, qu'elles martyrisent plus qu'elles ne détendent. Des bruits de machines, n'ayant rien d'humain et de commun. Des tuyaux qui semblent être reliés à vous, un produit qu'on injecte dans vos veines et qui envahit votre corps et votre cerveau qui était en veille. Une douleur saisissante qui semble vous permettre de prendre le chemin de l'éveil. Les tuyaux se détachent de votre peau, dégageant une étrange couleur, avant qu'elle ne disparaisse. Guérissant en à peine quelques secondes. Le liquide qui vous entourez depuis longtemps - disparaît. Une machine vous allonge sur un plan de travail dure et froid. Vous entourant d'un linge blanc, l'un autour de votre poitrine et l'autre pour cacher cette part de féminité. Qui avait été lisible à l'oeil nu depuis tout ce temps, vis à vis de ceux qui vous entourent. Protégeant un sujet qui pourrait s'avérer une réussite, pour ne pas que l'air ambiant ne le détruise. Vos paupières finissent enfin par s'ouvrirent. Au début, la lumière est trop éblouissante pour vos yeux, puis vous finissez par vous y habitiez. On vous apprend que vous êtes un sujet d'expérience, tout en vous spécifiant le nom du projet : ACHILLES. Vous n'avez pas l'air de réagir, ni de protester, ni de chercher à prendre la fuite. Vous êtes attaché, une simple prévention de routine. Ecoutant leur discours, tout en vous auscultant de la tête aux pieds. Vous ne ressentez aucune gêne, bien au contraire, vous n'éprouvez rien du tout. Finissant par vous détacher, vous apprenez que vous vous nommez :
Four. Aucune protestation, vous écoutez les gardiens du centre, sans la moindre opposition. Sachant uniquement que vous êtes une réussite et qu'ils ont hâte de découvrir vos futures capacités. Ils sont en veille pour le moment, ils ne tarderont pas à s'éveiller. Aucune peur, aucune crainte. Vous vous contentez de vous concentrer sur le nom qu'on vient de vous donner. Dans le fond vous ne pouvez pas vous empêchez de trouver que cela sonne faux. Comme si ça ne vous ressemblez pas. On vous conduit dans "votre appartement". Restant seule pour le moment et vous, vous obéissez. Aucun besoin de se rebeller, ne vous traverse l'esprit pour le moment. La porte en acier se ferme à double tour, derrière vous. Enfermée, pour votre propre sécurité, c'est le protocole normal. Y croyant, vous vous asseyez tout en vous disant que vous n'êtes pas le seul sujet. Vous doutant bien que tous "ces appartements" ne peuvent pas être tous "inhabitables". Retenant tout en vous convaincant maintenant. Jurant de toujours être la meilleure et la plus forte. - "
Four, tu es une réussite et la meilleure de tous les sujets. " - . Il n'y a que ça qui vous importe.
There is no solution, no silver bullet ,
You must breathe deeply and wait until it fades.
Most of the time , we can manage the pain .
Le temps ne s'arrête pas, il continue à avancer. Tout comme elle. Viens le moment que les gardiens attendaient. Le réveil de ses pouvoirs. Une force décuplée qui lui permet de détruire des murs en béton à main nue. L'apprenant sans pour autant l'avoir prémédité. C'était juste le moment opportun pour eux d'apparaître. Maintenant, ils lui appartenaient vraiment, n'ayant plus besoin de les attendre et de les imaginer. Tout en développant de se fait une endurance aux coups et aux blessures bien plus forte que la moyenne. A partir de ce moment, elle a été élevée pour être une soldate de la génération alpha. Depuis qu'elle est toute jeune, elle a été entraîné pour être la soldate parfaite. On ne lui pardonnait pas, ni lui autorisait la moindre faiblesse, ni le moindre égarement de conduite. Ses bourreaux étaient bien loin d'être tendres et compatissants. Si elle avait le malheur d'être faible ou d'échouer. Il lui faisaient comprendre, qu'il ne valait mieux pas que ça recommence. Lui rabâchant sans cesse, qu'elle était un sujet de guerre et qu'elle avait été conçue, uniquement dans ce but. Dans le fond elle le savait depuis le tout début. Devenant une combattante, qui n'échouait jamais les mission qu'on lui confié. Devenant un exemple à suivre, pendant l'apprentissage, s'ils voulaient avoir son niveau de compétence à son plus haut niveau. Recevant également un entraînement militaire, tout au long de cette période dans le centre. Apprenant au fil du temps, qu'il n'y avait pas que des alphas, mais aussi des bétas. Se disant que ce n'était que des bruits de couloir et qu'elle ne devait pas y croire, sans qu'il n'y est la moindre preuve. Se contentant de continuer son chemin. Saluant les gardiens, elle devait toujours se montrer respectueuse, vis à vis de ses supérieurs. Même si, plus elle grandissait et mûrissait, plus elle se disait qu'elle ne pouvait pas demeurer enfermée ici. Souvent, ce genre de sentiment et d'envie elle préférait les dissimuler, pour ne pas qu'elle apparaisse suspecte.
Four savait ce qu'il l'attendait, si les gardiens sans apercevaient. Demeurant isolée, elle ne cherchait pas à se livrer aux autres alphas. Ça ne faisait pas partie de ses "fonctions" primordiales. Bien souvent secondaire, loin d'être une priorité. Parfois, elle se liait plu qu'avec d'autre, sans pour autant montrer des gestes d'affection et de fraternité. Etant conçue pour combattre, et aucunement pour se préoccuper des autres ou de la perception du partage avec les autres.
But sometimes the pain on you abbat
When you least expect it .
It attacks you traitor. And does not let you .
L'invasion vit le jour, tout en sentant qu'au moment jugé opportun, elle finirait par voir le jour et par se réaliser.
Nine a toujours été, celui qui imposait le plus de résistance. Tout en étant présente au fond de ses entrailles, tout autant que lui. En ayant plus que marre d'être enfermé, il prit la décision de dresser les alphas contre les gardiens de l'institution. Four n'arrivait pas à penser correctement ni à être lucide. La drogue qui coulait dans ses veines en était la cause. Parce qu'elle avait eu un niveau de force bien trop élevée, qui risquait de mettre le bâtiment en danger. Les autres alphas semblaient suivre le même objectif qu'eux, enfin surtout celui de
Nine. S'affolant tout en parlant du déroulement de l'évasion.
Four était la plus forte, son numéro était le plus exemplaire et compétant. Se doutant que
Nine voulait que les yeux soient braqués sur lui, et uniquement lui. Pourtant, cette pulsion que la liberté était proche ne lui déplaisait pas. Se bougeant avec un peu de difficulté, à cause de la drogue. Ses capacités ne sont pas au maximum. Une fois devant le mur. Il lui demanda de détruire le mur qui se trouvait devant eux: - "
Four, le mur ! " -. Il lui fallait un peu de temps, avant de pouvoir y parvenir. - "
Je le sais ! Ferme là juste, Nine ! " -. La colère qui parcourue ses veines. Ces picotements qui l’acérèrent ses muscles et ses nerfs eurent le don de réveiller le loup qui dort. Ses forces entrèrent en contact avec le mur, grâce à ses mains. Un fissure apparue au premier coup. Avant que l'autre coup soit plus précis. Une ouverture apparue.
Nine tuaient certains gardiens, avant de décider d'intervenir. Lui tenant le poignet fermement. - "
Arrête ça, compris?! " -. Le tirant vers elle, maintenant sa prise pour qu'il arrête sur le champ. Il avait tué suffisamment de personne. L'un des gardiens qu'il avait tué. L'un des seuls avec qui elle avait été proche.
Nine l'avais tué. Se souvenant de toutes ces fois où ces paroles soulageaient ses maux. Finalement, son regard se posa vers les silhouettes qui se levaient de leur couche. Passant devant lui, quand elle aperçut
Six. Quelque chose était sur le point de se réveiller, une chose qu'elle ne connaissait pas. S'arrêtant devant cette vitre qui la séparait de sa beta, elle lui ressemblait tellement. Four pouvait apercevoir de la chaleur dans son regard. Elle était différente, d'elle. Pourtant, la main de
Six se posa sur la vitre, l'encourageant à en faire de même. Semblant moins perdue, qu'elle ne l'était. Faisant le même geste, pendant quelques secondes. Avant de lui demander de reculer, tout comme aux autres betas. - "
Eloignez vous ! " -. Posant ses mains sur la vitre, faisant vibrer celle-ci, avant qu'elles ne se brisent en morceau. Ils furent libre, tout comme eux. Semblant connaître son existence, alors qu'elle, elle avait toujours pensé que c'était des imbécillités.
Six s'approcha d'elle, comme pour lui faire comprendre qu'elle était bien réelle. S'éloignant, car ce qu'elle éprouvait ne lui plaisait pas du tout. Conçue pour se battre avant tout et pour tuer. Loin de ce genre de phénomène.
Six ne semblait pas pour autant, avoir peur d'elle, même si elle voulait la rejeter, elle en décida tout autrement. Murmurant à ses oreilles, faisant vibrer et tambouriner son coeur. Qu'elle était comme la moitié de chacune. Que rien ne pourrait les séparer, elle l'avait cru. Ses paroles étaient sincères, elle n'en doutait pas. C'était comme si tout semblait s'éclairer et avoir un nouveau sens. Même la mort ne pourrait pas être une séparation définitive. Comme si elle était capable de discerner ce qui allait se passer dans le présent et le futur. Lui montrant, en touchant ses joues et en noyant son regard dans le sien. Au travers de ses mains, ce qu'il l'attendait. Ne pouvant tout percevoir, car une alarme retentissait de plus en plus stridente. Ils décidèrent de fuir à nouveau et de ne pas s'attarder plus longtemps. Proche de la liberté qui s'offrait à eux. Tout semblait planer et voler autour de son coeur et tout autour de l'atmosphère. Ils parvinrent à sortir, certains prirent des chemins différents.
Six et
Four décidèrent de suivre
Seven et
Nine (Arya aussi peut être ?) . Quelques mois passèrent sans qu'ils ne soient repérés. Hélas, tout à un fin à un moment donné.
Un coup de feu strident se dirigeait droit vers
Four. Parce qu'elle était la plus forte et sans doute la plus dangereuse du groupe. Pourtant
Nine, ne devait pas être loin de l'égaler. Six avait perçu ce moment et elle avait décidé de se mettre devant et en face d'elle. Recevant la balle dans le dos et demeurant proche de son coeur. Son corsage lui permettait de discerner le bout de la balle qui s'était insinuée près de son coeur. Chaleureux et si humain. Tout ce qu'il y avait de plus pure, d'innocent et de merveilleux.
Six allait mourir dans ses bras, elle n'avait pas la capacité de guérir comme eux. Pourquoi ? Prenant Six dans ses bras, tout près d'elle, posant son visage sur son bras et près de sa poitrine. Chuchotant auprès d'elle, elles étaient plus poche qu'elles n'avaient jamais été. - "
Tu n'es plus un num ... numéro désormais ... promet ... " -. Tout en se crispant de douleur et toussant, du sang tâcha l'herbe fraîche de la couleur de celui-ci. Comprimant sa plaie entre sa paume de toute ses forces, risquant de lui briser quelques petits os. A cause de sa force, qu'elle voulait intensifier pour stopper le saignement. - "
Chut ... tu ne dois pas parler ... économise tes forces ... " -. Touchant sa joue, d'une manière si tendre, ce genre de geste que jamais elle n'aurait cru accepter, jusqu’à maintenant de
Six. Avant de déposer un chaste baiser au coin de ses lèvres. Ensanglantées, son sang s'était déposé sur ses propres lèvres. Cruelle. Ce fort sentiment électrisant, l'ayant faite frisonner. N'espérant plus jamais ressentir ce genre de sensation douloureuse. - "
Au revoir ... - ". Sentant son souffle de vie s'éteindre de plus en plus. Lui donnant un collier, qu'elle n'accepta pas aussitôt, Six du puiser dans ses dernières force pour le mettre dans sa poche. - "
Non ... tu ne peux pas! " -. Sa main quitta sa joue.
Nine tira sur son pull pour la faire se relever. - "
On ne peut plus rien pour elle ... fait ce qu'elle te dit, compris? " -. Ne voulant pas la laisser.
Seven, l'autre beta, semblait tout aussi effondré qu'elle.
Nine voyant qu'elle ne bougeait pas, n'eut d'autre choix que de passer son bras autour de sa taille. Pour la faire lâcher prise, sinon ils risquaient de se faire prendre et de mourir, comme
Six. - "
Viens maintenant. Tu vas tous nous faire tuer Four ! " -. N'ayant d'autre choix que de se plier, chose qu'elle ne faisait pas d'ordinaire vis à vis de
Nine. Se débattant un peu, mais finissant par céder, car un courant électrique avait parcouru son corps doucement, comme pour la réveiller et la faire bouger.
Six est celle qui lui avait lâché la main et qui lui avait demandé de lâcher prise. En décidant de la laisser partir. Afin qu'elle puisse vivre et non pas mourir, comme elle. Voyant de moins en moins
Six. - "
Ne m'appelle pas Four." -. Même loin,
Six lui murmurait de faibles mots, comme quoi elle l'aimait et qu'elle n'avait rien à se reprocher. Observant son regard, son expression avant qu'elle ne s'éteigne. - "
Je l'ai tué ... nous l'avons tous tué ... tout ça c'est à cause de toi Nine ! " - . Une fois libre de ses mouvements et qu'il la lâcha. Une fois le danger écarté. - "
De ma faute ? Au contraire, tu devrais me remercier de t'avoir libéré ! " - .
Four était sur le point de le frapper, mais
Seven s'interposa. - "
Arrête, ce n'est pas ce qu'elle aurait voulu ..." -. Elle se retint, parce que
Seven n'était pas une menace pour elle. Il lui permettait d'atténuer sa colère et de poursuivre leur route. Ils restèrent quelque temps ensemble. Tout allait bien avec
Seven, sans doute un peu trop bien, ce qui pourrait devenir effrayant pour elle. La peur sans doute de le perdre lui aussi. Par contre avec
Nine, ce n'était pas du tout le cas. Elle lui reprochait toujours la perte de
Six et ça ne sera pas près de changer. En plus, ils ne s'entendaient pas. Décidant de poursuivre seule, son chemin sans eux. Même si quitter
Seven fut difficile, tout le contraire avec
Nine. Elle assurerait son chemin toute seule pour le bien des deux. Surtout pour elle. La perte de
Six, elle ne peut pas l'oublier. Toutes les nuits, ce moment ne cesse de la hanter. Désormais, elle a choisi d'aller à New York pour essayer de se cacher et de "vivre". Peut-on vraiment vivre après tout ça? Rien n'était sûr. Elle tâcherait de le savoir et de faire de son mieux et de se surpasser. Comme elle l'avait toujours fait.
The pain , you just keep fighting ,
Because anyway you can not avoid it.
And life in ever provided .
Le vie à New York est un genre de nouveau départ. Au début, elle se souvient qu'elle a eu du mal à trouver un emploi. Son curriculum étant vierge, ça ne lui permettait pas vraiment de trouver "un emploi". Elle erra un long moment dans les rues de New York, près des sans-abris. Avant de décrocher un emploi de barmaid à
The Woods Bar, elle a choisi ce poste parce que le patron n'était pas forcément regardant quant à son curriculum, jusque là complètement vide. Ce travail lui a permit de se remettre en piste. Lui permettant de se dégoter un appartement, où elle décida de vivre seule, ne voulant pas de colocataire pour le moment. Il faut savoir qu'avant tout ça, elle a du changer d'identité. Décidant de prendre, Jasmine pour ses origines persanes, d'abord. Parce que la fleur est belle et que le premier film qu'elle a vu, en sortant du centre, en accédant enfin à la liberté, était Aladdin. Sa décision de prendre Ahriman en nom de famille vient aussi des origines persanes du terme, qui désignait le dieu de la destruction, du chaos et de la mort. De tristes sorts qui semblent la suivre partout où elle va. Jasmine refuse désormais catégoriquement d'être appelé :
Four. Ne voulant plus entendre parle de ce numéro.
Apprenant que le gouvernement les traque, il y a peu. Elle aimerait se rapprocher des jumeaux, pour assurer sa sécurité. Une étape qui risque fortement d'être difficile, surtout vis à vis de
Nine. Loin d'être une tâche facile, mais la connaissant. Ce n'est pas ce qu'il la freinera. Faisant tout ce qu'elle peut pour les retrouver. Sachant que ça fait quand même longtemps, qu'elle n'a plus de trace de vie d'eux, ni de leur passage. Surtout écrite, mais elle entende des choses, des informations qui pourraient s'avérer être très utiles. Tout comme balancer en sa faveur. En tout cas, elle persiste et elle finira pas les retrouver.