put on your war paintBring home the boys and scrap scrap metal the tanks, Get hitched, make a career out of robbing banks, Because the world is just a teller and we are wearing black masks, "You broke our spirit, " says the note we pass, So we can take the world back from a heart attack, One maniac at a time we will take it back.Four est venu le voir lui. Tant mieux parce que si elle était venue voir Seven, Winter, il aurait été obligé de la tuer.
Il sent que Seven s'éloigne. Il le sent, ça le tue, il a envie de le tuer parce qu'il s'éloigne. Il sent qu'il n'aime pas l'idée que Nine ait rejoint la Confrérie, il n'aime pas le sang sur ses vêtements, ses sourires déments et la jointure ensanglantée de ses poings. Nine aime bien se battre comme un homo sapiens. Les gens sont encore plus surpris quand il les électrocute.
Bref. Four est venue le voir, angoissée. Apparemment, elle connaitrait quelqu'un qui en saurait un peu plus sur William Stryker. Elle a des contacts, lui a-t-elle dit, et elle lui a demandé si il voulait être mis en relation avec ce quelqu'un. Bien sûr que oui! Avec un peu de chance, il pourra le torturer pour avoir des informations, savoir où se trouve Stryker pour le torturer lui aussi, et le tuer. Il va le décapiter et mettre sa tête sur une pique qu'il dressera sur Times Square, ça lui fera les pieds à cet enfoiré.
Bref, après quelques allers-retours, Four lui a confirmé la venue du mec. Nine lui a dit: si tu le dis à Seven, j'te bute. Ils se sont jamais entendus, lui et Four, mais elle a compris le message. Elle semblait vraiment apeurée, alors que c'est pas son genre. Elle s'est ramollie. Elle a oublié qu'ils étaient des êtres supérieurs, puissants, plus puissants que tout. Nine ne lui en veut pas. Il sait bien que le projet ACHILLES n'a pas entièrement été un succès.
Elle voulait venir mais Nine l'a convaincue de ne pas le faire. C'est pour ça qu'il est seule à se geler les couilles sur ce banc de Central Park, à attendre un mec dont Four a refusé de révéler le nom. Il regarde les canards chercher de quoi manger et machinalement, s'approche doucement de l'étendue d'eau, les observe s'éloigner mais reste aux alentours, au cas où il sortirait des miettes de pain de sa poche. Putain de canards. Nine aime pas les animaux. Il les préfère morts, dans son assiette, ou en train de saigner. Il tend la main vers l'eau, en se penchant précautionneusement au-dessus du bord. Il va toucher l'eau et l'électrocuter, ça va tuer ces putains de canards et ces putains de poissons.
La Confrérie met bien en avant le pire chez lui. Il est plus violent, plus émotif, plus impulsif. Plus colérique. Mais il aime ça. Il aime ces gens qui sont expéditifs, qui donnent des ordres mais savent obéir aussi parfois. Il aime leur violence, il aime qu'ils poursuivent leur but, il aime qu'il ait le droit de ter plutôt que d'éliminer pacifiquement comme Seven le voudrait.
Putain. Il sent Seven s'éloigner tous les jours, mais il a aussi l'impression de s'éloigner aussi. C'est ça le problème avec les alpha et les beta. Intrinsèquement, ils sont juste pas les mêmes. Peut-être qu'il aurait dû le laisser crever.
Ses doigts sont à quelques centimètres de la surface du lac quand il se redresse brusquement, en entendant des bruits de pas crisser sur le gravier des chemins de Central Park. Il n'y a pas grand monde, à cette heure, et l'homme semble réellement chercher quelqu'un à cet endroit. Il est plus grand que lui, plus imposant, mais rien qu'il ne puisse pas éliminer en deux coups. Il remonte la petite butte qui surplombe le lac pour rejoindre le chemin, lève le nez pour observer l'homme, avant de se détourner pour retourner s'asseoir sur le banc. “
Stryker. What do you know about him? ” demande-t-il brusquement une fois l'homme assis à côté de lui.