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it's a revolution, i suppose Invité | | | Alexander Hargreaves greed bows to meidentité Nom et Prénom : Alexander est le prénom que sa mère lui a donné, mais tout le monde l'appelle Lex, quant à son nom de famille, il se fait appeler Hargreaves, ça a de la gueule. Son véritable nom de famille ? Seuls Tate et Joe le connaissent et personne n'en parle. Alias : Tout le monde l’appelle Lex, à tel point que très peu savent que son nom complet est Alexander. Il est également surnommé le Bâtard d’Hell’s Kitchen. Âge : Il est âgé de vingt-cinq ans. Lieu de naissance & nationalité : Il a vu le jour à Hell’s Kitchen, à New York. Métier : Chef de gang, génie criminel, leader des Hateful Eight. Statut civil : Célibataire. Orientation sexuelle : Il n’a jamais vraiment été attiré par qui que ce soit, le sexe est une notion qui lui est totalement étrangère, voire même qui le dégoûte. Particularités : Il est extrêmement intelligent, s’il n’a jamais été testé, il est fort probable que son QI en impressionne plus d’un. Il a toujours dix coups d’avance sur ses adversaires et possède une capacité d’analyse incroyable. Que ce soit lors de l’élaboration d’un plan ou en plein combat, Lex est capable d’imaginer toutes les possibilités et de calculer les meilleures issues. Il se débrouille avec une arme à feu, mais son arme de prédilection – outre son intelligence – est un poignard dont il ne se sépare jamais. Affiliation : Hateful Eight. interview ÊTES-VOUS POUR OU CONTRE LA LOI DE RECENSEMENT DES MUTANTS ? POURQUOI ? SI VOUS ÊTES UN MUTANT, AVEZ-VOUS DÉCIDÉ DE VOUS RECENSER ? L’homme n’a pas besoin de capacités extraordinaires pour faire le mal, le monde est rempli d’êtres bien plus dangereux que les mutants et le gouvernement n’a pas proposé de les recenser, eux. Les membres mutants des Hateful Eight ne se sont pas recensés et n’ont certainement pas l’intention de le faire, le gouvernement n’a pas à se mêler de ce genre de choses. Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Ces types qui se vantent de sauver des vies alors qu’ils ne se préoccupent que des plus riches et laissent les plus désœuvrés dépérir ? Le seul Superhéros que Lex respecte est le Diable d’Hell’s Kitchen qui lui, vole au secours de tous, y compris ceux dont tout le monde se désintéresse. Ils sont certes en désaccord sur la manière de faire, mais Daredevil est un homme intéressant. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire le mal ? Lex n’est pas le genre de type qui viendra vous dire qu’il ne fait pas le mal, qu’il lutte à sa façon, tout ça tout ça. Il a parfaitement conscience d’être un enfoiré et n’hésite pas à le revendiquer. Il s’est tourné une fois vers la justice, a espéré que le système fasse les choses correctement, mais l’assassin de sa mère n’a jamais été puni pour son geste et le Caïd ne peut être arrêté par des moyens conventionnels. Alors oui, Lex et les Hateful Eight commettent des crimes, mais ils ne s’excuseront jamais pour ça. Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Très satisfait, oui. Diriger cette bande de malfrats n’est pas tous les jours facile, mais Lex ne troquerait les Hateful Eight pour rien au monde. A part peut-être l’annihilation du Caïd. irl Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; MOONY | 23 ANS | F. Fréquence de connexion ; TOUT LE TEMPS. Que pensez-vous du forum? ; IL EST DAUBE DU CUL. Comment l'avez-vous découvert ? DTC. Célébrité choisie ; IWAN RHEON. Credits (avatar, icon etc.) ; tumblr & voir profil. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | 1. to the good old days Maman est occupée. Comme à chaque fois, Lex est dans le couloir, assis à même le sol. Devant lui, plusieurs feuilles sont étalées, prospectus qu’il retourne pour dessiner avec ses vieux crayons de couleurs qui tiennent à peine entre ses petits doigts tant ils sont rongés. Il dessine Lily, son père a de nouveau été emmené en prison hier, il a entendu les cris depuis le couloir et a vu les policiers l’entraîner de force. Lily est triste, alors Lex la dessine avec une jolie robe, dans un champ fleuri, il sait que ça lui plaira. Les murs sont si fins qu’il perçoit très nettement les bruits qui proviennent du studio et qui signifient que Maman a bientôt fini de travailler alors il se dépêche de terminer son dessin, il veut le glisser sous la porte de l’appartement de Lily avant de rentrer à la maison. Les lattes du vieux plancher craquent et quand Lex relève la tête, il aperçoit Mrs Jenkins qui rentre avec un sac de courses beaucoup trop lourd pour elle. Le garçon lâche son crayon et se lève pour se précipiter vers la vieille dame et l’aider à porter son fardeau. Elle sourit et le remercie de sa voix tremblotante, il lui répond que c’est normal. C’est surtout qu’il sait qu’à chaque fois qu’il l’aide, elle lui donne toujours un petit quelque chose. Parfois des sucreries qu’il s’empresse d’engloutir, souvent des pâtes, un bocal de sauce tomate ou du café, pour Maman. Il monte les escaliers jusqu’au dernier étage où Mrs Jenkins habite et dépose le sac de courses sur la petite table de la salle à manger. Comme toujours, il fait mine de s’en aller avec un sourire aimable et comme toujours, la vieille dame l’arrête et fouille dans un placard avant de lui tendre une poignée de caramels. Lex a parfait l’art de la mine faussement gênée et il saisit les sucreries en se dandinant sur un pied, les joues rougies et le sourire si grand que Mrs Jenkins fond à chaque fois. Le garçon sort, dévale les escaliers et retourne s’asseoir, déballe un caramel et le fourre dans sa bouche. Il le laisse fondre sur sa langue, prend son temps, le savoure. Il cache les autres bonbons dans la poche de son pantalon et reprend son dessin. Plus aucun bruit ne provient de l’appartement, il va bientôt pouvoir rentrer. Enfin, le parquet craque à nouveau et la porte s’ouvre. Lex ne bouge pas, il se concentre sur son caramel, les yeux rivés sur son dessin, quand il perçoit le bruit d’une cigarette qu’on allume, la profonde inspiration et le soupir de satisfaction. Il est juste derrière lui et bientôt, il sera parti et Maman lui dira de rentrer. Lex continue de dessiner sans prêter attention à l’homme derrière lui quand il sent que l’on passe une main chaude et moite dans ses cheveux. La caresse se veut probablement agréable mais elle ne l’est pas et le caramel sur sa langue a soudainement très mauvais goût. Finalement, l’autre se lasse et prend les escaliers, alors Lex regarde le sommet de son crâne dégarni disparaître. Quand il baisse les yeux sur son dessin, il se rend compte qu’une rature barre désormais le visage de Lily et sans trop savoir pourquoi, ça le plonge dans une colère noire, alors le garçon s’empare de la feuille qu’il déchire en mille morceaux. La porte s’ouvre à nouveau et Maman est là, elle sourit mais elle a l’air fatiguée, elle a tout le temps l’air fatiguée. Lex ramasse ses affaires et rentre dans le minuscule studio. La fenêtre est ouverte, mais il plisse tout de même le nez lorsqu’une odeur moite lui agresse les narines. « You hungry, hon’ ? » demande Maman et le garçon secoue la tête. « Me neither, » soupire-t-elle. Un temps. « You did your homeworks ? » Il hoche la tête. « Can I see ? » Ce n’est pas nécessaire, il ne commet jamais d’erreurs, mais ça fait plaisir à Maman, elle se sent utile et Lex aime quand elle sourit, alors il va chercher son carnet dans son vieux cartable et va se percher sur la chaise de la cuisine. Quand elle se plonge dans ses devoirs, observe ses lettres correctement tracées, les traits de Maman s’illuminent, elle est fière, elle sourit et elle fait enfin l’âge qu’elle est censée avoir, elle paraît jeune et Lex adore la regarder. Un frisson parcourt son échine, il fait froid avec la fenêtre ouverte, mais le frais et l’odeur des poubelles juste en-dessous sont plus agréables que la puanteur du studio. Il n’aime pas quand Maman travaille, mais il ne dit jamais rien, parce qu’il sait qu’elle n’aime pas ça non plus alors ils n’en parlent pas, c’est mieux comme ça. _____________ Lex aime beaucoup Bob. Il a toujours un paquet de cartes dans la poche de son manteau et il aime faire des tours devant lui. Souvent, il fait apparaître une pièce derrière son oreille, il retrouve toujours sa carte et Lex l’observe, il fixe ses mains qui font apparaître et disparaître tout un tas de choses avec une habileté déconcertante. Au début, il était frustré, parce qu’il n’arrivait pas à comprendre comment il faisait. Et à force d’observer, d’analyser et de décortiquer ses mouvements, il a fini par savoir comment faire pour répéter les mêmes gestes. Alors depuis quelques semaines, Lex s’entraîne, il fait passer la pièce entre ses doigts, la fait disparaître dans sa manche, la récupère. Il a vite compris que la théorie ne suffisait pas, il a beaucoup fait tomber la pièce au début, mais il a persévéré, jusqu’à maîtriser le geste parfaitement, il a même impressionné Bob qui l’a encouragé à poursuivre, lui a dit de passer à des objets plus gros, plus compliqués. Quand Maman travaille, il se met dans le couloir et s’entraîne jusqu’à ce que ses doigts soient douloureux. Maintenant, en plus d’aider Mrs Jenkins, il va lui faire des tours, ça l’amuse beaucoup et elle lui donne une poignée plus généreuse de caramels. Maman aussi aime la magie, ses yeux s’illuminent et ça la fait rire quand il parvient à faire apparaître une pièce derrière son oreille. Ce soir, Maman n’est pas là. Elle est avec un client qui préfère aller à l’hôtel plutôt que de venir à la maison. Elle ne devrait pas tarder à rentrer, d’ici quelques minutes probablement. Lex s’occupe en faisant tourner la pièce entre ses doigts, c’est comme si elle glissait d’une phalange à l’autre, c’est hypnotisant. Lorsque des coups frappés à la porte résonnent, le garçon fronce les sourcils et regarde l’heure affichée par le micro-ondes. Maman a peut-être oublié ses clés, ça lui arrive souvent, elle est un peu tête en l’air. Alors Lex se lève, se dirige vers la porte et l’ouvre. Mais derrière, ce n’est pas Maman. C’est un de ses clients, celui qui sent toujours l’alcool et qui titube, celui que Maman ne veut plus voir depuis qu’il l’a frappée au visage. Elle a gardé l’hématome pendant deux semaines et a perdu beaucoup d’argent parce que les bleus ne plaisent pas à tout le monde. Lex fronce les sourcils et veut refermer la porte, mais il glisse son pied dans l’entrebâillement et l’en empêche. « Where’s yer mom kiddo ? » demande-t-il d’une voix pâteuse et le garçon peut sentir son haleine alcoolisée d’ici. « Working, » répond-il en forçant sur la porte, mais l’autre tient bon malgré son état. « Lemme in, » dit-il et Lex secoue la tête. « M’not supposed to let anyone in when she’s not here. And she doesn’t want to see ya anymore. » Un rire nasal échappe au type qui pousse la porte brusquement, faisant perdre l’équilibre à Lex qui est obligé de s’écarter pour le laisser passer. « Whores are not s’pposed to be picky, » crache-t-il avec dédain et le garçon serre les dents. « Get out, » fait-il mais le type s’installe sur le canapé élimé. Il veut le frapper, lui griffer le visage et lui hurler de dégager, que c’est sa place et qu’il n’a pas le droit de s’asseoir là. Mais Maman ne serait pas contente. « Bring me a beer will ya ? » fait le type et Lex lui tend son majeur. Alors il se lève, clairement énervé, mais il est complètement plein, alors le gamin s’empresse de sortir du studio, quand il claque la porte derrière lui, il perçoit un gros boum et devine que l’alcoolique s’est effondré. Un sourire mauvais ourle ses lèvres et Lex va se réfugier sous la cage d’escaliers pour attendre Maman. Maman sait toujours quoi faire. Elle arrive toujours à temps. _____________ Il y a du sang partout. Son visage, les mains de Maman, le sol. Les lattes du plancher sont tellement pourries que ça goutte probablement dans le salon du voisin d’en-dessous. Le garçon a les yeux rivés sur le crâne explosé de l’homme qui tressaute une dernière fois et se fige. Lex ne comprend pas. Maman lui a dit de ne plus revenir à lui aussi, comme à l’alcoolique. Il l’a entendue crier un soir qu’elle ne voulait plus jamais le revoir et il n’a pas compris, il était pourtant gentil, celui-là. Il n’a jamais frappé Maman, il ne lui a jamais mal parlé et donnait toujours plus d’argent que nécessaire, pour Lex disait-il. Grâce à cet argent supplémentaire, ils mangeaient mieux et il pouvait même s’acheter quelques livres d’occasion. Lex aime lire, alors il l’aimait bien. Quand il a demandé à Maman pourquoi elle ne voulait plus qu’il vienne, pourquoi elle l’avait traité de dégueulasse, elle a froncé les sourcils et lui a dit de ne surtout jamais lui ouvrir la porte s’il revenait. Il n’a pas compris, mais Maman sait toujours quoi faire alors il n’a pas insisté. Techniquement, il n’a pas désobéi. Il était dans le couloir en train de jouer pendant que Maman était partie faire des courses, quand Il est venu avec son grand sourire, son regard tendre et ses mots doux. Il lui a demandé où était Maman et au début, Lex n’a pas voulu répondre, il n’est pas suffisamment stupide pour dire qu’il est tout seul. Mais Il a insisté, il a commencé à lui demander comment ça allait à l’école et quand il lui a fait part de ses bonnes notes, Il a eu l’air si fier, si heureux d’apprendre qu’il était aussi intelligent que Lex a senti ses joues s’échauffer et a esquissé un sourire sincère. Alors Il lui a avoué qu’il avait apporté un peu d’argent, que même si Maman ne voulait plus le voir, lui s’est inquiété pour Lex, qu’il est si intelligent qu’il veut qu’il réussisse. Il a regardé dans ses yeux clairs, si semblables aux siens et pendant une seconde, il a failli lui demander si c’était lui, son Papa. Maman lui a toujours dit qu’elle ne savait pas et que ça ne servait à rien de se poser la question, mais elle a toujours obsédé Lex. Quand Il lui a tendu la liasse de billets, énorme, le garçon a écarquillé les yeux et il ne s’est pas méfié quand Il lui a dit de vite aller ranger ça. Il s’est levé, s’est précipité dans le studio et n’a même pas entendu la porte se refermer derrière lui. Un morceau de matière grise tombe sur le sol et Lex se plie en deux pour rendre le contenu de son estomac. Ça ne s’arrête pas, il vomit tout, jusqu’à ce que seule la bile lui brule la gorge et lui torde le ventre. Quand il relève la tête, tremblant, il a du vomi sur les cuisses et un nouveau haut-le-cœur le secoue. Lex gémit, s’essuie la bouche et là, sur sa main, la bile se mêle au sang qui lui macule le visage. Il observe ses paumes sales, peut encore sentir la peau chaude sous ses doigts et un gémissement plaintif lui échappe. Il se transforme en cri, incontrôlable, rauque, douloureux. Maman sort brusquement de sa torpeur et la batte de baseball, couverte de sang et de cervelle, tombe au sol dans un bruit sourd. Elle se précipite vers lui et referme ses bras autour de lui. « I’m sorry, » sanglote-t-elle mais Lex ne l’entend pas. Son sang s’est glacé dans ses veines, tous ses muscles sont crispés et il hurle, il hurle à s’en briser la voix, mais Maman ne comprend pas, elle resserre son étreinte et il étouffe, hoquète, braille si fort que tout le quartier doit probablement l’entendre. « I’m sorry, I’m so sorry, » répète-t-elle dans une litanie interminable, insupportable. Il tremble, commence à se débattre, cherche à la repousser. « Get—g—get off, » hoquète-t-il. Elle ne comprend toujours pas, sa peau est chaude sur la sienne, presque brulante, c’en est douloureux, alors il se met à la frapper, de toutes ses forces, il la frappe jusqu’à ce qu’elle se recule et il rampe plus loin, son regard se pose à nouveau sur ses paumes et ses cris redoublent. Il tend ses mains vers Maman, le vision brouillée par ses larmes et supplie : « Take ‘em off, take ‘em off, p—please, take ‘em off ! » Maman répète « please, please, I’m so sorry » et elle s’approche, mais Lex se met à frotter ses mains, ses bras, il frotte en espérant s’arracher la peau, ronger la crasse, la faire disparaître à jamais. Maman n’est pas arrivée à temps. _____________« Jesus Christ, what happened here ?! » - « Bob ! oh God, don’t tell anyone, please, I’m begging you, don’t-- » - « What did he do ? » - « He—Lex, he-- » - « Shit, shit, okay, shit, sick son of a bitch, fuck, Amanda, you know who he is, right ? » - « I know ! I know, Christ, I didn’t mean to but he-- » - « Yeah, I know, your kid, ya did what you had to, it’s okay, well, it’s not, but—okay, let’s take him out of here. » - « Bob ? » - « Come on lass, I’ll help ya, it’s okay, it’ll be okay, I swear, we’ll get rid of him, no one will know, alright ? » - « Okay, okay, I—oh god, I killed him, Bob, I killed him, what if he knows, what if-- » - « Hey, hey, he won’t, okay ? We’ll make sure he never knows. »_____________Quand il arrive sur la dernière marche, il voit que la porte du studio est ouverte et fronce les sourcils. Alors il s’approche lentement et un hurlement résonne brusquement. C’est Maman. Lex ouvre la bouche, prêt à l’appeler et à s’élancer, mais une main l’attrape par le col de sa veste et l’entraîne dans un appartement. Ses yeux s’écarquillent, il se débat, veut hurler, mais une paume chaude – trop chaude – se plaque sur sa bouche, bloque son cri. Sa respiration se coupe dans sa gorge et ses yeux se révulsent dans ses orbites, déjà, il panique, transpire, tremble. « Shhhh, it’s me kiddo, it’s me, stay quiet, just stay quiet. » Bob. C’est Bob. Mais un autre cri retentit et c’est Maman, Maman qui a peur, Maman qui a mal et il ne peut pas rester là, il doit la trouver, il doit l’aider. Alors il se débat à nouveau, mais Bob est si grand, si fort, et lui il n’a que neuf ans, il n’est pas bien épais, il n’a jamais eu de force. « I know you don’t want me to touch you, I know, but please, stay quiet, come on Lex, you’re a good kid, just listen to me. » Un autre cri, celui-ci lui glace le sang dans les veines et le garçon se met à hurler contre la paume de Bob. Mom, mom, let me go to Mom, please just let me go with her, I have to save her, I have to protect her, it’s my Mom, she’s all I have, please, please. Mais il ne le lâche pas, il tient bon. « I know, I’m sorry, I’m so sorry, but I promised her, I promised her nothing would happen to you, I’m keeping my promise, I have to, I’m sorry kiddo, I’m so sorry. » Il ne sait pas combien de temps ça dure, il ne sait pas combien de temps il écoute sa mère hurler, sangloter à travers le mur. « They’re Fisk’s men, they’d kill you without hesitation, you know they would, I’m sorry, » répète Bob et l’homme tremble et pleure contre lui, il est aussi terrifié que Lex et le garçon le hait, il le déteste de l’empêcher ainsi d’aider sa mère. Finalement, les cris cessent et ils ne perçoivent plus que les voix étouffées des hommes présents dans le studio, puis le bruit de leurs pas qui s’éloignent, dévalent les escaliers, sortent de l’immeuble. Alors enfin, enfin, Bob relâche un peu son attention et Lex en profite pour lui donner un coup de coude dans l’estomac. L’homme a le souffle coupé, desserre sa prise et le garçon se jette en avant, ouvre la porte si fort qu’elle manque de sortir de ses gonds, se précipite vers le studio. « Lex, don’t ! » fait la voix étouffée de Bob mais il ne l’écoute pas, il entre dans le minuscule appartement et se fige net. Maman est là, étendue sur le sol. Il sait que c’est elle parce qu’il reconnait ses cheveux, mais son visage est méconnaissable. A-t-elle encore un visage, sous tout ce sang ? Ses vêtements sont arrachés, déchirés, c’était la robe qu’elle adorait, celle qu’elle portait pour être jolie, il ne reste que des lambeaux. Sa peau pâle est tâchée de sang et d’autre chose, son corps est couvert d’hématomes, elle ne bouge plus. Sous une paupière gonflée, violacée, il discerne à peine une pupille éteinte. Un haut-le-cœur le secoue. Au même moment, des bruits de pas précipités se font entendre et la main de Bob recouvre ses yeux sans le toucher. Lex se penche et vomit, la main suit son trajet, l’empêche d’en voir plus et une fois qu’il n’a plus rien à rendre, le garçon s’effondre, il ne sent pas que Bob le rattrape et le ramène à côté, dans son appartement. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | 2. heavydirtysoul Bob le supplie de rester avec lui, il promet qu’il prendra soin de lui, qu’il dira qu’il est son fils, qu’il tiendra sa promesse faite à sa mère. Mais Lex le déteste, Bob l’a empêché de sauver Maman. Et puis la police est venue pour enlever le corps et il s’est dit que c’était sa chance, le moment de leur dire ce qu’il s’est passé, que Mr Fisk a envoyé ses hommes pour tuer Maman et qu’ils doivent tous aller en prison. Alors il n’écoute pas Bob et se précipite dans l’appartement, où les policiers présents lâchent d’un air blasé, cigarette au coin de la bouche, que c’est qu’une pute qui a ramené le mauvais client à la maison. Mais c’est pas ça, c’est pas ça, alors Lex s’écrie, il dit qu’il sait qui a fait ça, que ça ne peut être que lui. Au début, on lui demande s’il a une preuve. Il n’en a pas, rien de physique en tout cas, mais il raconte, même si c’est humiliant, il raconte ce qu’ Il a fait et ce que Maman a été forcée de faire pour le protéger, il dit que c’est forcément Fisk qui a voulu se venger, pour avoir perdu un de ses hommes. Les flics soupirent, échangent un regard, puis lui assurent qu’ils vont mener l’enquête. Lex se sent soulagé, il se tourne pour dire à Bob qu’il a eu raison, mais un des flics l’attrape par le bras et l’entraîne à sa suite. Quand il se débat, leur demande ce qu’ils font, le type explique qu’il ne peut pas rester ici tout seul, qu’on va s’occuper de lui, lui trouver une famille, qu’il sera mieux que dans ce trou à rats, que finalement, c’est peut-être pas plus mal que sa mère soit morte. Il n’entend jamais parler de la soi-disant enquête, Fisk et ses hommes ne sont jamais inquiétés, les violeurs et assassins de sa mère courent toujours et Lex finit dans le Queens, chez les Ford. _____________ Lex grogne. « How did you find me ? » sans porter son regard sur Tate et Joe qui s’approchent et s’installent à côté de lui, les jambes dans le vide. « You gotta stop thinking I’m an idiot, » réplique l’adolescent en fourrant une main dans la poche de sa veste pour en tirer un paquet de cigarettes. Il en sort une et la glisse entre ses lèvres avant de l’allumer. Lex soupire. « Gimme one. » Tate hésite, il lève les yeux au ciel. « Come on, gimme one, » insiste-t-il et l’autre finit par lui tendre une cigarette, qu’il prend soin de saisir sans toucher les doigts de Tate. Il la coince dans sa bouche, le laisse l’allumer et tire longuement dessus, tandis que le garçon tend son paquet à Joe en soupirant. « Never thought you were stupid, » marmonne Lex en reportant son attention sur les bâtiments d’Hell’s Kitchen qui se dressent devant eux. « You told me where you used to live, once, » déclare Tate en balançant ses jambes dans le vide. « So when Mrs Ford got a phone call saying that you ran away from your session and didn’t come home, I made a guess. » Il hausse les épaules, tire sur sa cigarette. « Joe thought you were the kind of guy who mopes on rooves, she was right, » ajoute-t-il avec un sourire en coin de Lex lève les yeux au ciel. « Well, you were moping and not about to jump, right ? » fait la jeune fille, les sourcils froncés. Un rire nasal échappe à Lex qui se tourne vers elle. « Seriously ? » demande-t-il et elle hausse les épaules. « Dunno, you never smile, they made you see a shrink, and we did find you on a roof, could be that you’re suicidal. » Les traits du garçon s’assombrissent. « Am not. That’s ridiculous. I just-- » Il s’interrompt, fronce les sourcils et détourne le regard. « It’s because you won’t let anyone touch you ? » fait Joe et Lex se crispe, serre les poings. « We don’t care, » lâche alors Tate d’un air détaché. « I mean, they care, but they fuckin’ care about everything, it’s annoying. Joe an’ I ? We don’t. Don’t wanna be touched, fine, we won’t touch ya. I’d rather grope Joe than ya anyway. » Il étouffe une exclamation de douleur quand elle le frappe du revers de la main à l’arrière du crâne. Un rire rauque échappe à Lex et il termine sa cigarette, qu’il jette du haut du toit et regarde disparaître dans la rue, probablement dans une flaque d’eau. « I hate it there, » déclare-t-il alors. « I mean, they’re nice, but I hate it there. » Il n’est pas surpris d’entendre le « Me too » de Joe alors que Tate hausse les épaules, probablement parce qu’ici ou là-bas, il s’en fiche complètement. « They make us go to school, be nice with each other, fold our socks and make our bed and—well, I guess it’s what we’re supposed to do, y’know, as kids, but… » « I feel like I’m wasting my time, » finit Joe et Lex hoche la tête. « Exactly. » Il se mord la lèvre inférieure, son regard se perd dans le vide. Pendant un instant, sa gorge se noue et ses mains se mettent à trembler. La colère, la peine, l’excitation, il ne sait pas trop. « I want to kill Fisk, » murmure-t-il et il peut sentir le regard de Joe sur lui. « No. I want to take him everything he has, and once he’s on his knees, begging me, then you’ll kill him. » Les traits de la jeune femme s’éclairent dans un large sourire. Tate hausse les épaules. « Got nothing better to do, » déclare-t-il en glissant une nouvelle cigarette entre ses lèvres. Il n’attend pas qu’on lui demande avant de tendre son paquet à Lex, puis à Joe. C’est comme ça qu’ils signent leur pacte, dans l’odeur de nicotine et de pollution. _____________ Joe est partie, Lex ne lui en veut pas. C’est vrai qu’ils crevaient de faim la plupart du temps et qu’ils étaient loin d’accomplir quoi que ce soit. Alors dès qu’elle a eu dix-sept ans, elle a signé pour l’armée, elle a dit qu’au moins là-bas, elle aurait une formation et qu’à son retour, elle pourrait être plus efficace, plus utile à Lex. Et qu’en attendant, ils avaient intérêt à survivre. Alors c’est ce qu’ils ont fait et puis finalement, Tate s’est rappelé que ses parents avaient une maison, ils ont décidé d’aller voir et c’est là-bas qu’ils ont trouvé Maurice et Marge. Au début, ils se sont dit que c’était cuit, ils ont même échangé un regard en se demandant s’ils devaient pas les buter et enterrer les cadavres dans le jardin, parce que la maison était vraiment cool. Mais Maurice les a invités à l’intérieur et leur a demandé s’ils voulaient manger quelque chose. Ils n’ont pas hésité une seule seconde. Les jours, les mois se sont écoulés et ils ne leur ont jamais demandé de s’en aller. Lex et Tate ont continué de dévorer les plats de Marge et Maurice comme si c’était la première fois qu’ils mangeaient depuis des jours et ils se sont installés petit à petit. Quand Tate a voulu prendre l’ancienne chambre de ses parents, Marge a secoué la tête. « Tutututu, no, petit, les morts dansent ici, I’m keeping this room. » Ils n’ont pas compris, ce qu’ils ont saisi en revanche, c’est que Marge dit rarement non, mais quand elle le fait, mieux vaut l’écouter. Alors Tate a pris une autre chambre et Lex s’est servi lui aussi. Ils n’ont pas tardé à comprendre qu’ils ne manqueraient pas d’argent, un truc que Maurice avait fait et qui les mettait à l’abri, ils n’ont pas cherché à en savoir plus, après tout, tant qu’ils ont à manger dans l’assiette. Les cauchemars, c’est un truc récurrent, il a appris à vivre avec. Tate et Joe ont appris à faire semblant de ne pas l’entendre, mais pas Maurice. Une nuit, il débarque dans sa chambre alors que Lex est recroquevillé dans un bout de son lit, tremblant, honteux d’être vu ainsi. Mais le jeune homme reste planté au milieu de la pièce, il n’approche pas et dit simplement « I have them too, » d’une voix douce, chargée de son accent de la Nouvelle Orléans. « Marge is good at chasing bad dreams. » Lex ne dit rien, parce que ce ne sont pas de mauvais rêves, mais des souvenirs et il veut autant les oublier que les garder à jamais gravés dans sa mémoire, pour toujours se souvenir de ce qu’il a subi, pour le faire payer à Fisk et ses hommes. Mais quelques jours plus tard, Marge l’arrête dans un couloir et elle a cet air fou qui tire un frisson à Lex. « He’s still following you, » déclare-t-elle et l’adolescent fronce les sourcils. « Who ? » Elle prend un air désapprobateur. « You know who. » Son regard le traverse de part en part, il a l’impression d’être complètement nu devant elle et sa gorge se noue, son cœur manque un battement, ses doigts se mettent à trembler. Il pâlit et il est à deux doigts de vomir, parce que même Tate et Joe ne savent pas, personne ne sait et personne ne saura jamais, mais elle, elle sait, elle n’a eu qu’à le regarder pour ça. « But he’s dea-- » Maman l’a tué, il s’en souvient, c’est pour ça qu’elle est morte. Marge lève les yeux au ciel et fait de grands gestes avec ses bras, l’air excédé. « Of course he’s dead, that’s the whole point ! He’s stuck here, because of what he did. » La mâchoire de Lex se crispe. L’idée qu’ Il soit encore là le révulse. « I can get you rid of him, send him where he’s supposed to go, » propose Marge d’un air détaché. « Is he in pain ? » « Mmmh ? » « Here, stuck with me, is he in pain ? » « Well of course, his soul is slowly rotting, it is plainful, tu peux m’croire. » Le garçon réfléchit, les sourcils froncés. « Leave him be then, » dit-il finalement. Et Marge sourit. De cet immense sourire qui lui donne l’air de jubiler, qui lui confirme que c’était la réponse qu’elle attendait. _____________Il ne sait pas ce qui le pousse à agir – si, il sait, il ne veut tout simplement pas l’admettre – mais il a à peine le temps de réaliser ce qu’il fait que le type a la gorge tranchée, que son sang macule la peau mate de la fille alors qu’elle sombre dans l’inconscience. L’autre porc convulse, s’effondre et Lex passe un bras autour de celle qui n’est plus qu’une poupée de chiffons. Il soupire, se demande pourquoi il ne peut pas s’empêcher de faire ce genre de choses et la soulève avant de prendre le chemin de la maison. Une fois arrivé, il constate que l’endroit est bien calme et ce n’est pas plus mal, il n’a pas tellement envie qu’on lui demande pourquoi il l’a ramenée. Il se rend à l’étage, croise Marge qui s’exclame « Oh poor thing ! » avant de se précipiter dans la salle de bain. Lex pénètre dans sa chambre, la dépose sur le lit – il faudra tout bien nettoyer, après, sinon, il ne pourra pas y dormir – et attend que Marge revienne avec la trousse de secours et une bassine remplie d’eau chaude. Déjà, elle veut s’occuper de la fille, mais Lex émet un claquement de langue agacé et lui fait signe de sortir. Elle arque un sourcil, il ne daigne même pas la regarder, mais elle sourit et sort. Alors Lex s’empare du gant de toilette et entreprend de nettoyer le visage de la jeune femme. Il le connait bien, ce visage, il l’a observé plus d’une fois. Elle fait le tapin pour Fisk, quelques rues plus loin. Une fois son visage correctement nettoyé, il peut voir les coupures, les hématomes qui se forment, elle n’est plus si jolie. Il n’y a pas que là qu’elle a la peau violacée et qu’elle saigne. Elle est sale, sale, sale, alors la mâchoire crispée, Lex attrape un bras, le nettoie méthodiquement, puis l’autre. Il rince le gant, l’eau se teinte de rouge. Son regard s’arrête sur les jambes, longues, interminables, à peine recouvertes par la jupe trop courte qu’elle porte et qui s’est déchirée. Il penche la tête sur le côté, observe les griffures qui marquent ses cuisses et la nausée le force à détourner le regard. Lex inspire profondément, s’empare à nouveau du gant et le passe sur les cuisses, il n’est pas délicat, il frotte, tente d’effacer. Sale, sale, sale. Lorsqu’enfin, il ne reste plus rien, lorsque son envie de vomir s’est apaisée, il entreprend de désinfecter les plaies, appliquer du gel froid sur les hématomes. Il peut à nouveau être délicat, mais alors qu’il tamponne doucement sa tempe avec un coton, elle remue, puis elle ouvre les yeux et il se fige. Alors elle se redresse d’un bond et il a à peine le temps de se reculer pour éviter qu’elle ne le percute de plein fouet. Elle regarde autour d’elle, réalise qu’elle ne porte pas grand-chose, pousse un cri et cherche probablement à se relever, mais l’autre l’a tellement tabassée qu’elle est incapable de bouger plus que ça. « Who are you ? Where am I ?! » s’exclame-t-elle. « Name’s Lex, you’re at my place, » répond-il machinalement. Elle prend conscience des bandages, de la trousse de secours étalée sur le lit, du coton qu’il tient encore dans sa main gantée. « You—you killed him, » fait-elle et il hoche la tête. « Why ?! » exige-t-elle de savoir et Lex veut hausser les épaules. Il n’a aucune envie de lui dire pourquoi, la véritable raison, il veut la garder pour lui. Mais sa bouche s’ouvre d’elle-même et il répond : « My mom was a whore. » Ses yeux s’écarquillent, il plaque une main sur ses lèvres et se lève d’un bond. « How… how did you do that ?! » s’écrie-t-il et elle n’a pas l’air de comprendre. « I’d never… how ? » « How what ? I didn’t do anything ! » réplique-t-elle, clairement agacée. « No, no, you did something, you… ask me something. » « What ? » « Ask me something ! Anything ! No, not anything. Something embarrassing. » Elle fronce les sourcils. « Just do it ! » s’exclame-t-il. « Alright, alright, I don’t know, when was the last time you hit a home run ? » D’habitude, il lève les yeux au ciel à ce genre de questions, ne prend même pas la peine de répondre. Mais encore une fois, ses lèvres bougent d’elles-mêmes : « Never, » répond-il et c’est elle qui écarquille les yeux, cette fois. _____________Au début, ils n’étaient rien du tout. Juste des gosses qui foutaient la merde dans le quartier. Puis ils ont commencé à se faire connaître, d’abord en accomplissant les boulots merdiques dont personne ne voulait. Tuer celui-ci, délivrer cela. L’équipe s’est agrandie et ils ont arrêté de bosser pour qui que ce soit, seulement pour eux-mêmes. Ils ont presque tous une dent contre Fisk, c’est ce qui cimente leur groupe, leur permet de tous s’entendre, les lie dans un objectif commun : détruire l’empire du Caïd, danser sur ses cendres et le rebâtir à leur image. Ils ont le temps, ils ne se précipitent pas, ce serait stupide. Pour l’instant, ils mangent à leur faim, vivent dans une grande maison un peu étrange, en compagnie d’être plus étranges encore, mais cette vie leur convient, ils ne la troqueraient pour rien au monde. Lex regarde Nina et Tim qui discutent à voix basse, un sourire aux lèvres. Thelma et Tate se chamaillent comme d’habitude. Les mains protégées par des gants de cuisine tout neufs, Momo arrive dans la salle à manger et dépose un énorme plat de lasagnes sur la table avec un grand sourire. Il attrape une cuillère de service mais se fige brusquement, les sourcils froncés. « Where’s Akihiko ? » demande-t-il et les conversations s’arrêtent net. Marge soupire. « He probably forgot, » répond Tate et les traits de Maurice s’affaissent. « Oh, » murmure-t-il d’une voix tremblante et déjà, Lex peut voir les larmes perler à ses yeux. Alors il lance un regard noir à Tate qui hausse les épaules. « Go get him, » siffle-t-il entre ses dents. « Why me ? » fait le camé. « Because you opened your mouth without thinking, » réplique sèchement Lex. Tate jure, mais il se lève et monte au grenier, tandis que Momo tente de contenir sa déception. Alors Lex attrape son assiette et la tend au jeune homme avec un sourire aimable. « I’m sure it’s delicious, » dit-il et cela semble apaiser la douleur de Maurice qui se met à le servir copieusement avant de faire de même avec tous les autres. Lorsque Tate redescend enfin avec Akihiko qui bafouille des excuses, Momo pince les lèvres et attrape l’assiette du hacker, la remplit et la jette un peu violemment devant lui. Joe se racle la gorge, prend une bouchée de lasagnes et pousse un gémissement de satisfaction un peu exagéré. Ça redonne le sourire à Maurice, qui s’autorise enfin à s’asseoir et sirote son verre de vin en les regardant tous fondre sur leur assiette avec un désespoir qui montre qu’aujourd’hui encore, l’idée de manquer de nourriture est une chose qui les terrifie tous – à part peut-être Nina. Une fois les assiettes vidées, remplies une seconde fois pour certains et vidées à nouveau, ils se laissent aller contre leur chaise, le ventre plein et à deux doigts de s’endormir. Momo les couve d’un regard chaleureux, ramène le plat dans la cuisine et revient avec une énorme tarte aux pommes, sous les grognements de tous qui n’en peuvent plus. Mais ils la mangeront, d’abord parce qu’ils ne gâchent jamais rien dans cette maison, mais aussi et surtout parce que si Maurice se met à pleurer, ils savent tous que Lex leur fera payer. Alors ils attendent un peu, discutent affaires pour digérer un peu avant d’attaquer le dessert et le dîner se termine sans encombres, même si Akihiko se prend un taquet à l’arrière du crâne lorsque Lex se lève pour se rendre dans son bureau. C’est quand même pas compliqué, il n’y a qu’une règle dans cette maison : être à l’heure pour le dîner, il pourrait au moins la respecter. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | LEX LE PARFAIT |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | c nul |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | |
it's a revolution, i suppose Invité | | | |
it's a revolution, i suppose pnj + marvels and wonders | | | Congratulations ! tu es validé mon brave. Bienvenue chez les HOMO SAPIENS. une fiche sympathique, je te souhaite une bonne continuation, bisous.time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère. Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA ! ENJOY !THE NEW AGE |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | |
it's a revolution, i suppose x-resistance • never back down! | | | Le pauvreeee J'ai tout lu... again, t'es chiante, tu donnes des envies de compte. Rebienvenue à la maisonnette |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | T'es folle |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Ouiiiiii je t'ai vu en action d'écriture pour cette fiche...et je ne suis as déçue ! |
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it's a revolution, i suppose | | | | |
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