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Charlie & Meryl
Meryl était assise sur son canapé, les paumes posées sur ses genoux et ses doigts pianotant furieusement sur sa peau alors qu’elle fixait son téléphone portable et la carte de visite posée juste à côté sur sa table basse.
Elle ne savait pas depuis combien de temps elle se tenait là, immobile, à réfléchir à ce qu’elle devait faire. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ressentait ce... Besoin de composer le numéro. Elle n’avait croisée Charlie qu’une fois, lors de sa conférence de presse mais depuis que la journaliste lui avait donnée sa carte en lui demandant de l’appeler elle ne cessait de garder cette idée en tête.

Soupirant bruyamment, elle attrapa son paquet de clopes qui traînait sur la table et en sortit une avant de l’allumer, reposant dans la foulée son regard sur son téléphone.
Ça n’avait aucun sens. Elle n’avait même pas envie d’appeler cette femme et de faire cette interview mais d’un autre côté, cette idée lui restait sans cesse en tête.

La blonde laissa passer quelques minutes, le temps de terminer sa cigarette et attrapa finalement son téléphone et la carte pour en composer le numéro.
Deux sonneries passèrent avant que quelqu’un ne décroche à l’autre bout et Meryl prit la parole. « Oui bonjour. Charlie Johnsons ? Oui, c’est Meryl Ferguson. Nous nous sommes vues lors de ma conférence de presse et vous m’aviez laissé votre carte. » Elle ne compris pas les mots de son interlocutrice vu la vitesse à laquelle elle les prononça et garda le silence, les sourcils froncés, en attendant de pouvoir en placer une. « Je crois que vous vouliez que je vous rappelle pour planifier une interview ? » Elle laissa passer un instant, essayant de calmer les faibles tremblements dans sa voix avant de reprendre. « Oui, je peux venir chez vous. Vous me donnez l’adresse ? » Mais qu’est ce qu’elle faisait ? Une inconnue -certes journaliste mais une inconnue quand même- lui proposait de venir chez elle pour faire une interview et elle acceptait comme ça ?
Ça devenait bien trop bizarre pour elle.
La bonde nota rapidement le numéro avant de remercier Charlie et raccrocha. Elle laissa son téléphone retomber sur la table en soupirant bruyamment et se prit son visage dans ses mains.
Pourquoi est ce qu’elle avait fait ça ?


____________________

Meryl stoppa sa voiture contre le trottoir et se pencha légèrement en avant pour observer les alentours depuis son siège, l’air inquiète.
Elle vivait dans le Bronx. Une journaliste, visiblement importante de CNN, vivait dans le Bronx. Mais pourquoi est ce qu’elle vivait ici ? Avec le salaire qu’elle devait toucher elle pouvait vivre où elle le voulait à New York ! Même elle, à ses débuts à Oscorp avait pu se trouver un appartement dans le Queens. Alors qu’est ce qu’elle foutait ici ?
Cette journaliste était vraiment... Vraiment étrange.

La blonde sortit de son véhicule, claquant la portière avant de la verrouiller et se dirigea vers l’adresse que lui avait indiquée Charlie. Elle se retrouva rapidement à destination et releva ses yeux sur la bâtisse en grimaçant légèrement. Comment est ce qu’on pouvait vivre dans ce quartier ?
Elle secoua la tête pour effacer ces questions et entra dans le bâtiment, la porte n’étant pas verrouillée et monta les marches jusqu’à l’appartement de la journaliste.
Arrivée face à la porte, elle se passa nerveusement sa main dans ses cheveux, essayant de se recoiffer plus par réflexe à cause de sa nervosité qu’autre chose et frappa à la porte.

A quoi est ce qu’elle devait s’attendre ? Ce n’était pas conventionnel de faire une interview dans l’appartement du journaliste responsable, déjà, mais en plus sa rencontre avec Charlie l’avait laissée légèrement perplexe. La jeune femme semblait légèrement allumée, ce qui plaisait à Meryl en temps normal et elle était vraiment mignonne, ce qui pouvait expliquer pourquoi elle avait acceptée mais Charlie s’était adressée à elle d’une telle manière qu’elle appréhendait un peu ses retrouvailles avec la journaliste.

La porte fini par s’ouvrir sur Charlie et Meryl lui offrit un sourire légèrement crispé, rapidement suivi d’un  « Bonjour. J’espère que je ne suis pas trop en avance, je suis venue dès la fin de notre appel. » Et bien elle y était à présent. Il n’y avait aucune raison que ça se passe mal pas vrai ?
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Charlie & Meryl
Ses lunettes carrées vissées sur le bout de son nez, Charlie se concentrait afin d'écrire cet article ennuyant pour CNN sur le braquage de la banque du Queens. Adamska l'avait presque obligé à prendre ce sujet, disant qu'elle devait traiter plus de sujet sérieux. Même si la jeune femme adorait son métier, elle avait encore du mal à écrire sur ce genre de chose. Ce qu'elle aimait surtout, c'est voir les portes s'ouvrir devant son petit badge de journaliste. Grâce à cela, elle avait pu rencontrer des stars et assister à des spectacles dont elle n'aurait jamais pu rêver. Malgré leur amitié, Adamska avait du mal avec sa vision du journalisme et il lui reprochait d'ailleurs à longueur de journée sa frivolité tout en lui enviant sa persuasion. Elle arrivait à convaincre n'importe qui d'avoir une interview avec elle. Le jeune homme ne comprenait pas comment elle faisait. Il était certain qu'elle avait une botte secrète et qu'elle ne voulait pas lui dire. À chaque fois qu'il lui disait ça, elle haussait un sourcil et répliquait simplement que personne ne pouvait résister à son charme et à ses yeux bleus. Un petit rire lui échappa en se souvenant de son ami levant les yeux au ciel face à sa réplique. Peut-être qu'un jour, elle lui confierait qu'elle possédait le pouvoir de suggestion. Mais elle n'était pas encore prête à tout lui révéler.

Poussant un soupir face à ce sujet qui n'en finissait pas, Charlie s'appuya sur sa chaise de bureau alors que son téléphone se mit à sonner. Elle se dirigea vers son salon et attrapa l'appareil avant de répondre d'une voix fatiguée. « Ouaip ? » « Oui bonjour. Charlie Johnsons ? » « Oui ? »  Une voix douce de femme lui répondit et la journaliste haussa les sourcils : elle était sûre de l'avoir déjà entendu mais où ? « Oui, c’est Meryl Ferguson. Nous nous sommes vues lors de ma conférence de presse et vous m’aviez laissé votre carte. » Les yeux de la jeune femme s'illuminèrent avant qu'un sourire ne fleurissent sur ses lèvres. « Oh, mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Bien sûr que je me souviens de vous ! Si vous saviez comme j'ai attendu votre appel ! Je ne pensais pas que vous rappelleriez si vite – quoique personne ne peut me résister. » Un petit rire lui échappa alors qu'elle reprenait la parole toujours à une vitesse hallucinante, même si sa voix se fit plus grave, plus aguicheuse. Son interlocutrice ne devait pas comprendre un traître mot de ce qu'elle disait mais ce n'était pas l'important. Il fallait surtout que tout sorte d'elle. « Je suis vraiment contente d'entendre votre voix ! Que puis-je faire pour vous ? » Elle laissa le temps à la jeune femme de répondre et celle-ci en profita. « Je crois que vous vouliez que je vous rappelle pour planifier une interview ? » Charlie put entendre les tremblements dans la voix de son interlocutrice et acquiesça avant de se rendre compte que celle-ci ne pouvait pas la voir. « Oui, oui, bien sûr je m'en souviens. Que diriez-vous de venir chez moi ? Pourquoi pas, maintenant ? »  Sa voix se fit à nouveau plus grave et elle pouvait sentir son pouvoir crépiter derrière ses orbites. Elle voulait cette femme et elle ferrait tout pour l'avoir : quitte à donner un coup de pouce au destin. « Oui, je peux venir chez vous. Vous me donnez l’adresse ? » La journaliste sourit et lui donna rapidement son adresse avant de raccrocher. Elle ne pensait pas qu'elle la rappellerait si vite mais ce n'était pas si étonnant. Après tout, Charlie avait tout de suite sentit l'alchimie entre elles alors il était évident pour elle que Meryl n'hésiterait pas un seul instant avant de la rencontrer à nouveau. Le sourire toujours présent sur les lèvres, la journaliste se dirigea vers la salle de bain afin de se faire une beauté.

____________________

Alors qu'elle mettait la touche finale à sa tenue, Charlie entendit quelqu'un frapper à la porte. Elle se dirigea d'un pas pressé vers l'entrée et l'ouvrit d'un geste, un sourire plaqué sur son visage. Meryl se trouvait là dans toute sa splendeur et la journaliste l'observa des pieds à la tête avant d'acquiescer. Décidément, cette femme était vraiment belle. Elle était tout ce qu'elle cherchait chez quelqu'un : intelligente, magnifique et elle était sûre qu'elle avait un sens de l'humour à la hauteur de ses espérances. La directrice lui offrit un sourire légèrement crispé auquel Charlie lui répondit. « Bonjour. J’espère que je ne suis pas trop en avance, je suis venue dès la fin de notre appel. » La brune secoua vivement la tête avant de se décaler de l'entrée afin de permettre à son vis-à-vis de rentrer. « Pas du tout ! C'est parfait. Vous êtes... parfaite. » Sa voix se fit plus caressante au fur et à mesure de sa phrase. Elle n'était même pas sûre qu'elle ait entendue la fin de sa phrase mais ça n'avait pas d'importance. Une fois Meryl entrée dans son appartement, Charlie l'emmena dans son salon et lui indiqua le canapé. « Asseyez-vous, je vous en prie. » Une fois, la directrice assise, Charlie n'hésita pas un seul instant avant de se mettre à côté d'elle – bien plus proche que les conventions sociales le permettaient. Son regard se posa sur le visage de la jeune femme et elle lui sourit à nouveau, prenant son temps pour observer chaque détail.

Elle tourna son regard vers la table basse avant de se relever d'un coup. « Oh, mais je manque à tous mes devoirs ! Que diriez-vous d'un café ? » Elle n'attendit pas la réponse de la directrice et alla dans la cuisine afin de préparer du café, deux tasses, du lait et du sucre. Elle n'attendit pas un seul instant et revint avec tout ça sur un plateau. Elle déposa le tout sur la table basse et donna une tasse à Meryl, frôlant ses doigts au passage avec un sourire tout en s'asseyant à nouveau à côté d'elle. « Je vous laisse mettre du sucre ou du lait si vous le souhaitez. » Elle mit un sucre dans son café avant de le remuer et d'en avaler une gorgée tout en poussant un soupir de satisfaction. « Je pense que nous pouvons commencer l'interview. » Elle attrapa le calepin et le stylo présent sur la table basse. « Et si nous nous tutoyons ? Après tout, tu es chez moi et cela mettrait en place une relation de confiance. » Sa voix se fit plus grave alors que son pouvoir se mettait en action – juste un peu, histoire que Meryl se détende. N'attendant pas l'approbation de la jeune femme, elle ouvrit son carnet et attrapa son stylo. « Alors, première question. » Elle tourna son attention vers la directrice et lui sourit. « Ton métier ne doit pas être simple tous les jours alors ma question est simple : as-tu quelqu'un qui t'attend à la maison ? Quelqu'un dans ta vie ? » Elle but à nouveau une gorgée de son café et attendit patiemment sa réponse. Elle n'avait pas prévu de questions à la base mais celle-là était bien la plus importante.

Spoiler:

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Charlie & Meryl
Charlie s’écarta du passage pour la laisser passer. « Pas du tout ! C'est parfait. Vous êtes... parfaite. » Ok... C’était... Gentil ? Un peu bizarre d’entendre ça dit de la sorte, mais gentil ouais.

Meryl suivi la brune jusque dans son salon, observant rapidement l’appartement. Ça n’avait absolument rien à voir avec le bâtiment dans lequel il se trouvait. Vu les meubles que possédait Charlie et l’état de son appartement, la blonde aurait eu du mal à croire qu’elle se trouvait dans le Bronx si elle n’avait pas fait le trajet jusqu’ici.

« Asseyez-vous, je vous en prie. » Meryl hocha la tête, adressant un sourire crispé à la journaliste avant de s’asseoir sur le canapé, se crispant légèrement au moment ou Charlie vint s’asseoir à ses côtés, bien trop près pour la mettre à l’aise.
Non, c’était vraiment bizarre. Honnêtement, Meryl ne savait pas si elle devait se sentir gênée ou flattée par le comportement de la brune. Elle ne semblait avoir aucun filtre et ne correspondait en rien à l’image qu’elle s’était faite des journalistes.

Charlie se releva d’un bond. « Oh, mais je manque à tous mes devoirs ! Que diriez-vous d'un café ? » Meryl ouvrit la bouche pour répondre mais n’eut pas le temps, sa vis à vis s’éloignant à toute vitesse vers la cuisine, la laissant seule dans le salon, les mains jointes coincées entre ses genoux et le regard perdu dans le vide.
Qu’est ce que qu’elle faisait là ? Elle avait déjà du mal à comprendre pourquoi elle l’avait appelé pour préparer cette interview, mais surtout, elle ne comprenait pas pourquoi elle était venu aussi vite pour la faire. Ça n’avait aucun sens. Elle s’était toujours targuée d’être une femme forte mais quand il s’agissait de Charlie Johnson, c’était comme si elle ne comprenait plus rien et ne pouvait pas s’empêcher de vouloir la voir.

La journaliste revint rapidement dans le salon, un plateau avec deux tasses cafés disposées dessus ainsi que du sucre et du lait et déposa le tout sur la table basse. Elle tendit rapidement l’une des tasses à Meryl, effleurant ses doigts au passage, accentuant un peu plus son malaise et reprit tout en s’installant à nouveau à côté d’elle. « Je vous laisse mettre du sucre ou du lait si vous le souhaitez. » La blonde acquiesça silencieusement tout en murmurant un « Merci. » Et mis un sucre dans sa tasse avant d’en remuer le contenu et d’en boire une gorgée.

« Je pense que nous pouvons commencer l'interview. » On y était, c’était parti. Elles allaient enfin pouvoir s’y mettre.
« Et si nous nous tutoyons ? Après tout, tu es chez moi et cela mettrait en place une relation de confiance. » Meryl ouvrit la bouche pour répliquer, lui expliquer qu’elle n’était pas vraiment prête à être aussi familière avec la journaliste mais elle se ravisa rapidement, se disant qu’elle avait raison. Ce serait un bon départ pour la mettre plus à l’aise et l’aider à se détendre un peu.

« Alors, première question. » Meryl répondit au sourire de la journaliste en lui souriant faiblement à son tour et arqua un sourcil, attendant sa première question.
Qu’est ce que ça allait être ?
D’où est ce qu’elle venait ? Ce que faisaient ses parents ? Ou bien elle allait partir sur les études qu’elle avait faite et comment elle s’était retrouvée à la tête d’un département d’Oscorp ?
Elle avait hâte de voir ce qu’elle allait lui demander.

Elle porta sa tasse à ses lèvres pour boire une gorgée de café. « Ton métier ne doit pas être simple tous les jours alors ma question est simple : as-tu quelqu'un qui t'attend à la maison ? Quelqu'un dans ta vie ? » Meryl manqua de s’étouffer avec sa gorgée et dû prendre quelques secondes pour reprendre son sérieux avant d’ouvrir de grands yeux vers Charlie, la détaillant longuement, comme pour s’assurer qu’elle était sérieuse.
Non mais c’était quoi cette question ? Qui demandait ça dès le début d’une interview ? Certes, c’était la première qu’elle faisait mais elle savait que ce n’était pas avec ce genre de question qu’on démarrait.

« Je hum... C’est... » Elle ferma les yeux pendant un instant, le temps de se calmer et reporta son attention sur Charlie. « Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à cette question d’entrée. » Elle fronça les sourcils et but une nouvelle gorgée. Bon... Après tout, c’était elle la journaliste, elle devait bien savoir ce qu’elle faisait. « Donc non, je n’ai personne qui m’attend à la maison et je n’ai jamais vraiment pris la peine de chercher. Mon travail me prend bien assez de temps pour que je puisse me le permettre. » Elle ponctua sa phrase par un bref sourire en coin. Elle s’était toujours trop concentrée sur ses études ou son travail pour pouvoir construire une relation durable. Elle n’avait toujours qu’enchaîné les relations d’un soir ou bien trop courtes pour être considérées comme sérieuses.

La blonde but une nouvelle gorgée et reposa sa tasse sur la table basse avant de se retourner vers Charlie, les sourcils légèrement froncés. « Je... » Elle leva une main devant elle pour s’excuser de ce qu’elle s’apprêtait à dire. « Je ne veux pas t’apprendre ton métier mais... Ce n’est pas très conventionnel de démarrer par cette question non ? Je trouve ça un peu... Disons déplacé. » Elle se remémora le journaliste qui accompagnait Charlie lors de leur rencontre et reprit rapidement. « Je ne suis pas sûre que ton collègue approuverait ce genre de méthode. Non ? »
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Charlie & Meryl
Meryl manqua de s'étouffer avec sa gorgée et Charlie sourit, contente d'elle. Elle se rendait compte que la jeune femme était gênée et impressionnée par ses questions personnelles mais elle n'avait pas besoin de l'être. Elles pouvaient se parler en toute confidence... La jeune femme se tourna vers la journaliste avec de grands yeux, la détaillant longuement ce qui ravit cette dernière. Elle sentait qu'elles étaient faites l'une pour l'autre et il fallait juste que la directrice s'en rende compte. « Je hum... C’est... » La blonde bafouilla ces quelques mots que la brune prit pour un signe de gêne et ne put s'empêcher de la trouver encore plus adorable face à ce constat. « Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à cette question d’entrée. » Elle lâcha un petit rire alors que s vis-à-vis fronça les sourcils avant de boire une nouvelle gorgée. Bizarrement, beaucoup des personnes qu'elle interviewait lui disaient ça. Charlie n'avait jamais été quelqu'un de conventionnel et encore moins dans son travail. Mais c'est ce qui faisait son charme – ou, en tout cas, s'en convainquait-elle. La brune l'imita et but une gorgée du doux breuvage. « Donc non, je n’ai personne qui m’attend à la maison et je n’ai jamais vraiment pris la peine de chercher. Mon travail me prend bien assez de temps pour que je puisse me le permettre. » Elle ponctua sa phrase d'un bref sourire en coin qui ravit la journaliste qui lui répondit. Bien. C'était la réponse qu'elle attendait. De toute façon, même si la jeune femme avait été avec quelqu'un, Charlie n'aurait reculé devant rien pour avoir la directrice. Elle savait qu'elles étaient faites pour être ensemble. Il fallait juste que la blonde s'en rende compte.

Une nouvelle gorgée plus tard, son vis-à-vis posa sa tasse sur la table avant d'observer la Johnson, les sourcils légèrement froncés. « Je... » Elle leva une main dans un geste d'excuse. « Je ne veux pas t’apprendre ton métier mais... Ce n’est pas très conventionnel de démarrer par cette question non ? Je trouve ça un peu... Disons déplacé. »Charlie lâcha un petit rire et but une nouvelle gorgée de café, observant les yeux pétillants. Elle s'apprêtait à répondre quand la blonde reprit la parole. « Je ne suis pas sûre que ton collègue approuverait ce genre de méthode. Non ? »Un nouveau rire la prit et elle balaya sa réplique d'un geste de la main comme si Adamska n'avait pas d'importance – et c'était un peu le cas dans cette situation. « Je n'ai jamais été quelqu'un de conventionnel, tu sais. » Elle se rapprocha  à nouveau de la jeune femme, faisant leur genoux se toucher, juste un frôlement mais assez pour la troubler. C'est vrai qu'elle n'avait pas été très subtile pour le coup, mais ça n'avait jamais été son genre. Si elle voulait quelque chose ou quelqu'un, elle faisait tout pour l'avoir et, habituellement, elle ne s'embêtait pas des "convenances" - en tout cas, pas celles de la société. « Ces questions, je pense, sont essentiels. C'est une manière de mieux te connaître et puis, franchement, je ne pose jamais des questions dites « normales ». » Elle mima les guillemets avec ses doigts avant d'attraper sa tasse et de boire une autre gorgée avant de la reposer. Elle ne voulait pas parler d'Adamska. Il n'avait rien à faire dans cette situation et la discussion n'allait pas du tout dans le sens où elle voulait. « Pour ce qui est de mon collègue, oui, il n'approuverait certainement pas ma manière de travailler mais elle a porté ses fruits. » Elle tourna son visage vers Meryl et la regarda de bas en haut. « Et puis... » Elle posa sa main sur le genoux de son vis-à-vis tout en plongeant son regard dans le sien. Sa voix se fit plus grave tandis qu'elle reprenait la parole et que son visage se fit plus dur, séducteur. « Personne ne m'a jamais refusé un entretien. »

Comme s'il ne s'était rien passé, elle reprit un air joyeux et amical avant d'enlever sa main du genoux de Meryl. Elle posa ses mains d'un coup sur ses cuisses, les faisant claquer, avant de se lever. « Bon, c'est pas tout ça, mais où en étions-nous ? » Elle se dirigea vers la chaine hifi et mis un album des pink floyd en fond. « Ça ne te dérange pas si je mets un peu de musique ? Je pense que c'est mieux d'être à l'aise et puis, franchement, ce groupe déchire ! » Elle eut un rire bref puis attrapa deux verres présents dans son bar ainsi qu'une bouteille de vin. « Tu en veux un peu ? » Elle n'attendit pas un instant et servit deux verres, dont un directement dans la main de la blonde. Elle avala une gorgée et le reposa sur la table basse. Un petit coup de pouce de l'alcool ne faisait jamais de mal après tout, non ? « Donc, tu me disais que tu n'avais personne dans ta vie ? What a shame ! Une belle fille comme toi mérite d'avoir quelqu'un qui prend soin d'elle. » Elle lui envoya un sourire entendu avant de prendre une autre gorgée de vin. « Passons à une question où tu seras plus à l'aise, comment as-tu réussi à arriver à ce poste ? Quel est ton parcours ? » Elle resta souriant mais se concentra, prenant des notes sur ce que la jeune femme lui avait dit.

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Charlie & Meryl
Charlie laissa échapper un rire qui provoqua un sourire crispé chez la blonde. Cette femme était vraiment étrange...
« Je n'ai jamais été quelqu'un de conventionnel, tu sais. » Non, là dessus elle ne pouvait pas la contredire. Elle n’avait que rencontrée Charlie mais dès leur rencontre, elle s’était bien rendue compte que la journaliste était loin d’être conventionnelle...
Charlie se rapprocha légèrement d’elle, faisant se frôler leurs genoux et tirant un frisson à la blonde qui parvint à ne rien montrer. « Ces questions, je pense, sont essentiels. C'est une manière de mieux te connaître et puis, franchement, je ne pose jamais des questions dites « normales ». » Elle mima les guillemets avec ses doigts et Meryl profita que la brune but une gorgée de café pour en faire de même, terminant sa tasse d’une traite.
« Pour ce qui est de mon collègue, oui, il n'approuverait certainement pas ma manière de travailler mais elle a porté ses fruits. » Ça aussi elle l’avait bien remarqué. « Et puis... » Elle posa sa main sur son genou, la faisant se crisper tout en plongeant son regard dans le sien et en reprenant sur un ton bien plus sérieux. « Personne ne m'a jamais refusé un entretien. » Meryl déglutit avec difficulté mais offrit un sourire crispé à son vis à vis, soutenant son regard avant de retenir à peine un soupir de soulagement quand Charlie libéra son genou tout en reprenant un air joyeux.

Cette interview ne se passait vraiment pas comme elle l’avait imaginé. Cette femme était complètement à l’opposé de l’image que la directrice s’était faite des journaliste et cette rencontre la mettait de plus en plus mal à l’aise.
Il fallait qu’elles en terminent vite.

Charlie claqua brusquement ses mains sur ses propres genoux, tirant la Ferguson de ses pensées et la faisant sursauter. Elle la regarda se relever d’un bond, restant immobile, ne sachant trop quoi faire où dire. « Bon, c'est pas tout ça, mais où en étions-nous ? » La journaliste lança un morceau qu’elle reconnu comme étant des Pink Floyd avant de reprendre. « Ça ne te dérange pas si je mets un peu de musique ? Je pense que c'est mieux d'être à l'aise et puis, franchement, ce groupe déchire ! » Cette interview n’avait plus aucun sens...

Elle eut un bref rire et pris deux verres ainsi qu’une bouteille de vin dans on bar. « Tu en veux un peu ? » Meryl ouvrit la bouche pour répondre, lui expliquer qu’il était sûrement trop tôt pour prendre un verre mais la brune ne lui en laissa pas le temps et remplit les deux verres avant de lui en poser un dans les mains.
Elle ne comprenait pas. Vraiment. Charlie était complètement différente de l’image qu’elle s’était faite d’elle lors de leur première rencontre. Elle s’était bien rendue compte que la journaliste était un peu "fo-folle", un peu à l’ouest, mais ça ? C’était surréaliste.

« Donc, tu me disais que tu n'avais personne dans ta vie ? What a shame ! Une belle fille comme toi mérite d'avoir quelqu'un qui prend soin d'elle. » Meryl répondit à son sourire avec un sourire -encore une fois- légèrement crispé et souffla un « Merci. » D’une petite voix, gênée, avant de boire à son tour une gorgée de vin. L’alcool l’aiderait peut être à se détendre un peu. Elle se sentait vraiment à cran et la journaliste semblait en profiter. Il fallait qu’elle se reprenne et l’alcool pouvait peut-être être la solution.
« Passons à une question où tu seras plus à l'aise, comment as-tu réussi à arriver à ce poste ? Quel est ton parcours ? » Wow... Alors ça. Elle ne s’était vraiment pas attendu à ce qu’elle lui pose une question aussi sérieuse. Elle avait démarré d’une manière tellement insolite que de l’entendre lui poser une question pareille la laissait littéralement sans voix.

Elle resta immobile un long moment, le regard perdu mais parvint à se reprendre en s’ébrouant.Elle but une nouvelle gorgée -bien trop grande- de vin et sourit faiblement à Charlie avant d’enfin reprendre la parole d’une voix hésitante. « Je... Hum... » Elle fronça les sourcils, cherchant ses mots. Elle balaya l’air de la main. « Désolée... Quel est mon parcours ? » Elle sembla réfléchir une nouvelle fois avant de parvenir à reprendre sur un ton plus assuré. « J’ai fait toute ma scolarité à New York. Là dessus rien de particulier. » Elle ne voyait pas quoi rajouter sur cette période. Elle n’avait pas eu une scolarité hors du commun avant l’université. Elle avait été des plus banale et la jeune femme préférait ne pas s’étendre sur ce sujet là. « Après le lycée, j’ai eu l’honneur d’être prise à Harvard où j’ai suivi un cursus en génie mécanique. J’ai obtenu mon diplôme sans problème en finissant troisième de ma promotion et ai été embauchée dans la foulée par Lockheed. » Elle racontait tout ça avec un ton bien trop froid, où du moins bien plus qu’elle ne l’aurait voulu, mais la comportement de Charlie l’avait mise tellement mal à l’aise qu’elle ne savait plutôt comment s’adresser à la journaliste. Elle sembla s’en rendre compte et but une autre gorgée de vin -terminant son verre au passage- avant de se racler la gorge après avoir posé son verre sur la table basse. « J’ai travaillé pour eux pendant huit ans, en tant que chercheuse et ingénieure. Pour faire simple, je faisais partie d’une équipe de recherche et je développais des armes pour eux. Rien de bien passionnant j’en ai peur. » Elle trouvait son travail vraiment passionnant et était très heureuse de le faire mais elle se doutait que les gens n’était pas forcément intéressé par ce qu’elle faisait. Ça se contentait surtout de faire des centaines de calculs, pendant des semaines avant de les appliquer pour le développement d’une arme ou autre.
Rien de bien passionnant en somme...

« Ils ont fini par me licencier, pour des raisons... » Elle n’avait jamais vraiment compris les raisons pour lesquelles ils l’avaient virée et n’avait jamais cherché à le faire. « Je ne sais même pas pourquoi en fait. Mais j’ai eu la chance d’être recrutée par Oscorp il y a quelques mois et de me retrouver à la tête de leur département de l’armement militaire. » Meryl se racla une nouvelle fois la gorge avant de laisser échapper un léger rire. « Oh mon dieu... Je raconte tout ça avec un ton tellement sérieux. Je suis désolée. » Elle hocha faiblement la tête, comme pour se convaincre elle même de ce qu’elle venait de dire. « Je pense que je vais avoir besoin d’un autre verre. » Elle ponctua sa phrase par un sourire crispé et attrapa son verre avant de le lever légèrement devant elle tout en lançant un regard implorant à Charlie.

Ouais... Elle allait avoir besoin d’alcool.
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